Un hybride en pleine forme (Feat. Franciska Strömberg) TERMINÉ

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		Mer 19 Sep - 1:34

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Une belle journée... en perspective

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La température était belle à l’extérieur. Les oiseaux gazouillaient et les ruelles commençaient à s’animer. Les maitres sortaient avec leurs hybrides. Le ciel s’avérait être bien dégagé et sans aucun nuages. Dans l’animalerie, la journée commençait tel une autre…enfin non. Il y avait un hybride qui normalement avait beaucoup de misère à dormir. En cette journée, il n’eut aucune misère à faire toute sa nuit. Ça lui faisait nettement du bien. Cela devait faire un an qu’il n’avait pas eu de bonne nuit. Il ne comprenait pas pourquoi mais, il appréciait un peu de repos. Comment l’expliquer? C’était comme si cela faisait un an qu’il n’avait pu toucher à du chocolat et que du jour au lendemain il avait accès à une grande quantité de chocolat. Il s’étalait de tout son long vu qu’il avait assez de place. Cee avait vraiment besoin de recouvre du sommeil tant perdu. Il ne vénérait pas le sommeil mais, là c’était différent. Il se réveilla doucement de sa nuit. Il lâcha un grand bâillement. Pour une fois il était bien dans l’animalerie. Une journée qui débutait bien n’avait certes que de bonnes choses pour ceux qui se lèvent en forme. Il observa autour de lui. Même s’il avait eu sa nuitée complète, il était pareil le premier debout. Les autres devaient faire la grasse matinée.

*Je ne comprends pas comment j’ai comment j’ai fait pour dormir aussi bien. Un an déjà me sépare de lui. C’est vraiment fou. Peut-être vais-je pouvoir commencer à me reposer un peu et avoir l’air un peu moins bête. Je suis toujours dans l’arrière-boutique. Allez mangeons un peu, prenons un peu d’eau et lavons nous avec le reste de l’eau.*

Ceeliard commença à manger son déjeuner. Il avait rarement mangé autant. Il se sentait bien. En espérant que quelqu’un le remarquerait et saurait voir au-delà des apparences. Il but son eau doucement. Ensuite il usa de la partie d’eau restante pour se laver. L’hybride lavait ses oreilles et son visage meurtris. Il voulait vraiment être au mieux qu’il pouvait l’être pour ses standards. À quoi bon rester maussade et passer le reste de la journée à déprimer. Nul besoin de s’en faire avec cela. Il ne fallait plus qu’il laisse les autres lui faire du mal mais, quand même la vie ne pardonne pas quand elle le veut. Il essayera à ce que personne ne lui barre le chemin. Un bruit d’une personne entrant dans l’animalerie se fit entendre. Ceeliard n’y porta guerre attention. Le pire c’était qu’il n’avait pas son masque pour cacher son visage et son capuchon n’était pas mis. Il était bien trop concentré sur ce qu’il faisait. Rare sont les moments ou son instinct animal l’a prévenu de quelque chose. Il commença à écrire dans son journal. Il se dit qu’il pouvait bien y écrire un poème qui pourrait porter un peu sur sa vie.

Journal a écrit:: Réalité ou Fiction

Tout le monde ne semble pas se soucier
Tout est fiction, c’est louche
Quand on se brise un membre on souffre
Est-ce une réalité
Cela ne peut-être vrai…tout doit être fiction
Elle est alentours de nous
Un jour un gardien viendra nous sauver tous
C’est le seul capable de nous sauver de ce rêve, de cette fiction

Mais si on ne rêve pas, pourquoi avons-nous été créer
On a tous un but dans la vie
Soit rester dans ce monde qu’est le rêve
Sinon de sauver tout le monde de cette réalité
Il y a plusieurs explications à la vie
Mais une seule me revient toujours
Mourir pour aller au paradis
Tout cela est baliverne et écouter moi bande de fous
La religion n’entraine que des chicanes de territoires

Je vais bientôt quitter ce monde
Il est réalité ou fiction, nul ne comprend
Ne vient pas me tourmenter dans mes derniers instants

Dernière édition par Ceeliard Vliakiumkog le Ven 21 Sep - 1:51, édité 1 fois

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		Mer 19 Sep - 10:26

Une matinée comme les autres que tu passais à courir dans les rues de Togi. Tu ressens toujours la désagréable sensation dû à la veille; la gueule de bois. Tu avais été seule ce soir, encore seule. Après Luna, Akuhe avait rejoins les rangs des hybrides ayant fuit la maison que tu leurs avaient offert. Luna avait eu ses raisons, car tu savais toi même que prise d'impulsivité, tu pouvais te montrer très violente. Toutefois, pour Akuhe... tout c'était passé si rapidement. Elle qui avait toujours été sage et docile, envolée un beau jour sans laisser de trace. Les hybrides rêvaient-ils de liberté au point de meurtrir le cœur de ceux qui les avaient sorties du pétrin ... Tu préférais ne plus y penser.

Les hybrides et toi, c'était terminé... Aussitôt remise de tes émotions, tu avais finalement pris un chaton sous ton aile, lui ne te trahirait sans doute jamais... mais, d'où venait le problème ? Tu ne comprenais rien aux hybrides et tu semblais revenir au point de départ dans ton incompréhension à Togi.

Essoufflée et en sueur, tu t’arrêtais finalement à bout. Retirant l'un de tes écouteurs, ce dernier tombait en cascade le long de ton tronc. Un coup d’œil à l’intérieur de ton poignet t'indiquait qu'il était déjà 8h30, tu avais couru une bonne heure et maintenant l'envie de café était présente.

Prenant place sur un banc public, tu pris dans ton sac à dos une serviette pour éponger ta sueur ainsi qu'un déodorant pour faire fuir les mauvaises odeurs. Resserrant ta queue-de-cheval, tu repris alors ton chemin en direction de ton appartement mais, une ruelle que n'avait encore jamais visitée attira ton attention. Retirant complètement tes écouteurs en arrêtant la musique crachant de ton téléphone portable, tu tombais nez à nez avec une animalerie à hybride. Celle-ci semblait différente... aussi bien qu'à l'extérieur, tu pouvais déjà remarquer la grandeur des cages ainsi que l'eau laisser à disposition, rien à voir avec les animaleries que tu avais côtoyées. curieuse étais-tu, tu pénétras sans vraiment réfléchir à l'intérieur.

Caressant alors les hybrides mis en vente du regard, tu te mises à soupirer alors qu'une vendeuse vint te saluer. Un bref sourire traversa tes lèvres alors qu'un petit hybride en train d'écrire dans un calepin te poussait à t'approcher de lui. Ton regard sur lui, tu remarquas immédiatement sa petite taille... sans doute dans le 1m50 qui plus est. Souriant, tu trouvas ça plutôt mignon pour un hybride mâle. Déposant l'une de tes mains sur les barreaux, tu te penchas pour essayer de voir ce que le petit caracal écrivait.

Tu avais toujours adopté que des hybrides femelles sans jamais vraiment t'intéresser au mâle et pourtant... ceux-ci étaient-ils peut-être plus fidèle et puis, tu n'aurais aucune chance de... non, tu ne préférais pas y repenser, Vika revenant assez dans tes souvenirs comme ça quand tu t'occupais de tes plaisirs personnels.

_Salut toi, qu'est-ce que tu écris dis-moi ? Tu peux me montrer ? Prononças-tu en souriant, remarquant par la même occasion la joue de l'hybride, celui-ci avait dû vivre des expériences bien plus difficile que tu ne l’imaginais. Cependant, tu étais plutôt ravi d'avoir reconnu les attribuent félins du jeune homme car en relevant la tête, tu vis sa fiche au-dessus de sa cage. Il était un hybride caracal de 19 ans qui se nommait Ceeliard.

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Une humaine... ici...

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Ceeliard ne fut que trop surpris. Une personne lui parlait… Une personne lui demandait de voir son journal pour voir ce qu’il y avait écrit. Il recula un peu de par peur. Cela n’avait rien à voir avec le fait qu’elle était une inconnue. Elle venait juste de le surprendre totalement. Il prit de grandes respirations pour faire baisser le battement de son cœur. Il réussit assez rapidement à faire baisser son pouls. Il ne devait pas sauter aux conclusions. Elle était bien la première personne qu’il voyait depuis un bon bout de temps. Il fallait qu’il fasse une bonne première impression. Il ne fallait pas qu’il foire et se retrouve à devoir encore attendre ici un bon bout de temps. Il se rapprocha des barreaux et lui tendit son journal pour qu’elle puisse voir ce qu’il y avait écrit. Peut-être aimait-elle l’intelligence chez un hybride. On ne sait jamais. Peut-être aussi qu’elle pourrait le faire sortir d’ici.

*Une… une humaine ici… dans l’arrière-boutique…avec moi. Bon Ceeliard faut se calmer. Elle doit s’être perdu ou avoir pris un mauvais chemin. Tu vois bien qu’elle est là à nous regarder. Oui je sais mais, quelles sont les chances pour qu’une humaine viennes dans le fond de la boutique nous chercher… nous! Un hybride défiguré et qui a des cicatrices et ecchymoses partout sur ses oreilles. Allez regarde, tu vois bien qu’elle n’est pas du tout perdue. Si jamais tu étais un humain, ne voudrais tu pas voir tous les modèles d’hybrides qui sont à ta disposition? Ce n’est que normal qu’elle te regarde et veux voir ce que tu écris. Si tu n’étais pas continuellement concentré à écrire dans ton petit journal peut-être aurait tu remarquer plus tôt qu’elle était entrée en magasin et peut-être aurais-tu pu ne pas avoir l’air d’un écrivain. Ouais bon tu ne m’aides pas non plus à repérer des gens non plus alors ne viens pas me faire la morale là-dessus.*

Ceeliard restait là à espérer que son poème ne semblerait pas trop sombre. À vrai dire… elle pourrait bien voir tout ce qu’il lui était arrivé jusque-là. C’était vraiment difficile… devait-il lui laisser tout voir? En fait il n’avait pas vraiment le choix. Il lui avait déjà tendu et de toute manière, elle le saura assez vite en voyant son corps qui est bien pire que ses oreilles. Il n’avait pas vraiment envie de tout lui montrer mais, si elle le prenait, il n’aurait certes pas le choix de lui montrer un jour ou l’autre. S’ils vivent ensemble, il n’aurait certes pas vraiment de choix. Si elle s’approche ainsi de lui sans trop rouspéter c’est qu’elle ne doit pas être si pire que cela.

Ceeliard remarqua alors que sa capuche n’était pas mise et que son masque non plus. Il rougit un peu et mis au moins sa capuche. Elle l’avait vu sans tout cela alors ce n’était pas si pire que cela. Il ferma un peu ses yeux et relaxa. Il ne voulait surtout pas avoir l’air d’un enfant qui venait de gouter à du sucre pour la première fois. Il voulait sembler calme sans trop de brouhaha. Son bras se mit un peu à lui démanger. C’était une de ses blessures des plus récentes qui se remettait à faire des siennes. Ceeliard ne voulait pas du tout lui laisser voir qu’il était marqué sur tout son corps en entier et il prit son courage à deux mains et ne bougea pas plus et prit son mal en patience.

*Maudit que ça me gratte. C’est fou comment cette blessure me démange. Tu pourrais juste te gratter un petit brin. Oui mais, après cela je vais encore plus avoir envie de me gratter alors je ne serais pas mieux avancé. Allez prenons notre mal en patience… on peut bien faire cela après toutes les années que l’on a passé à se faire torturer. Ce n’est pas si pire que cela. Oui bon… ça me démange quand même. On va attendre qu’elle se mette à lire le poème. Je vais au moins pouvoir frotter un peu cette plaie qui est guérie depuis longtemps quand même mais, qui me garde toujours un peu alerte.*

La main à travers les barreaux, tu pris entre celle-ci le journal du petit hybride. Tu n'avais pas arrêté de l'observer et voyais à travers lui, la crainte d'un animal battu. Cela te rappelait ton enfance, les nombreux détours par les Sociétés protectrices des animaux. Un nœud ce sera dans ta poitrine alors que tu ouvrais finalement le calepin du jeune caracal. Tes doigts se mirent à caresser le papier alors que tu découvrais les souffrances de l'hybride à travers des mots. Des lignes entières de vie, des poèmes d'amertume, la souffrance chez lui était tellement présente que tu n'osas pas mettre ton nez plus loin. Refermant le journal, tu le déposas alors sur le sol de la cage en regardant l'hybride, embrumée par ce que tu venais de voir.

_Et bien... Tu n'as pas eu une vie des plus faciles à ce qu'on dirait. Prononças-tu en soupirant.

L'hybride était craintif et semblait vouloir cacher les horreurs que la vie lui avait offertes et pourtant, à travers ses écrits se lisait une certaine détresse... une détresse que tu avais pue entendre une fois ce journal entre tes mains, il avait besoin d'aide mais, tu t'étais promise de ne plus prendre aucun hybride. pourquoi ton amour des animaux, pourquoi les hybrides étaient-ils devenue un centre d'intérêt puissant chez toi ? Tu n'étais ni bonne, ni mauvaise, loin de lutter contre l'esclavagisme des hybrides, tu étais juste une personne comme une autre, avec un cœur et ses problèmes.

_Tu écris des poèmes... Il m'arrivait parfois dans écrire dans ma jeunesse... laisse-moi réfléchir quelques instants. Tu apportas un doigt à tes lèvres, te remémorant tes écrits du passé avant d'hocher la tête affirmativement.

L’harmonie chante dans nos cœurs.
L’harmonie pleure tous ces mœurs.
Et pourtant, là-bas au loin
Je crois voir mon destin.

Est-ce un mirage enfantin ?
Nous parcourons les chemins,
tous deux, mains dans la main.
Une lumière d’espoir brillant,
dans ce miroir similaire à l'océan.

Est-ce l'amour qui nous appelle au loin ?
Est-ce la peur qui nous frétille enfin ?
Où est-ce alors, qu'un simple manque d'air,
mépris d'amour pour enfin se taire.

Après quelques vers, tu te frottas l'arrière du crâne en riant nerveusement, à vraie dire tu n'avais jamais récité l'un de tes poèmes à qui que ce soit. Tu avais beaucoup souffert dans ton enfance à cause de ton sexe, et l'amour n'avait jamais été vraiment au rendez-vous. Tu avais beaucoup de difficulté à parler aux autres êtres humains et c'est pour ça que tu t'étais finalement renfermé sur les animaux, eux qui étaient fidèles et qui n'étaient pas là pour juger tes choix, et ta façon de vivre.

La capuche maintenant sur le haut du crâne, tu ne pouvais plus apercevoir les oreilles de l'hybride, celui-ci avait sans doute honte de ses blessures. Détournant le regard, tu aperçus la vendeuse de tout à l'heure, cette dernière prenant un carton de nouveau produit à mettre en rayon. D'un signe de main, tu lui demandas d'approcher.

_J'aimerais voir cet hybride d'un peu plus près... as en voir ses nombreuses cicatrices, ainsi que son prix... je doute que ce dernier soit en très bon état. Faite le sortir et... retirez-lui ses vêtements, j'aimerais voir l'étendue des dégâts. Suite à tes paroles, tu reculas doucement de la cage, celle-ci s'ouvrait alors. Croisant les bras sur ta poitrine, tu attendais de voir... à quel point l'hybride avait-il été brisé.

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La révélation

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Ceeliard avait bien aimé le poème qu’elle lui avait récité. Il était vraiment bien. Il voulait que Franciska le sache. Il ne voulait surtout pas sembler à un insensible. Il fit un petit sourire à cette belle inconnue devant lui. Cela lui donnait encore plus d’idées pour écrire d’autres poèmes. Il aurait bien voulu en écrire un sur le champ mais, Franciska demanda à voir la vendeuse… Pourquoi donc voulait-elle la voir? Il l’observa un instant de ses yeux questionneurs.

Ceeliard s’y attendait bien. Elle voulait voir l’étendue des dégâts qu’il avait dû subir tout et au long des années qu’il avait passé avec son premier maitre. La vendeuse était prête à le voir partir. Elle ne voulait plus avoir d’un modèle défectueux comme lui dans son animalerie. Elle le détestait et avait ouvert la porte pour qu’il sorte. Elle le força même à enlever ses vêtements comme l’inconnue qui était devant lui avait demandé. Il sortit de sa cage. Il n’était vraiment pas grand. Il mesurait bien un mètre quarante-cinq. Un petit hybride pour l’âge qu’il avait. Il soupira et commença à retirer ses vêtements par morceaux. Il débuta par ses souliers, ses bas et finalement son hoodie bleu et noir qui cachait entièrement le haut de son corps.

C’était un ravage tout le haut de son corps était couvert de cicatrices et de bleus. Il ne devait pas y avoir un endroit qui devait en manquer. Il y avait même des endroits où il y avait des plaques de métal qui tenaient le tout en semble c’était vraiment affreux et il avait encore ses pantalons. Ceeliard prit son courage à deux mains et retira son pantalon et finalement son boxeur. Il était aussi nu que le jour qu’il a vu pour la première fois la lueur du jour. C’était tout et aussi pire sur ses jambes. Il semblait peut-être y en avoir plus. Il semblait y avoir des endroits qu’il y avait cicatrice par-dessus de cicatrice par-dessus cicatrice. Il avait vraiment été blessé maintes et maintes fois et certaines fois à la même place.

Il se mit à se gratter à la dernière de ses blessures : sur son épaule gauche. C’était une bonne cicatrice qui semblait quand même plus nouvelle que les autres même si elle était assez vielle quand même. On comprenait vraiment mieux pourquoi il cachait toutes ses cicatrices sous ses vêtements. Il ne voulait surtout pas effrayer les gens qui passent soit dans l’animalerie ou dans la rue. Il n’aimait vraiment pas qu’on le zyeute ainsi mais, il n’avait certes pas le choix… il voulait sortir d’ici et elle serait certainement la voix de la sortie pour lui. Il resta là sans rien dire. Il faisait bien mieux de ne rien dire… dieux seul sait ce qu’il pourrait vraiment dire.

*Quand va-t-elle arrêter de nous regarder ainsi? Oui je sais je me sens un peu comme Adam mais, couvert de cicatrices. Ouais on peut dire cela… mais, il n’était certes pas aussi petit que toi. Va chez le diable. Allez faut pas qu’on se chamaille. Faut savoir rester solidaire. Au moins ton machin n’a pas de cicatrices. Ce serait vraiment décevant. Ouais c’est bien la seule partie qui a été sauvée.*

Après avoir patienté quelques instants, le vendeur prit un trousseau de clés, ouvrant la cage de l'hybride. Ce dernier sortie alors, sans doute engourdie. Tu reculas encore un peu, croisant les bras sur ta poitrine. Tu avais faim et surtout envie de prendre une douche mais, ce petit gas t'attirait. Il te rappelait les nombreux animaux battuent qui ne désirait que d'une nouvelle vie, différente. Il était comme le petit chaton que tu avais récupéré à la SPA il y a une semaine, ce dernier ayant été pris pour cible par un groupe d'adolescent de bas-étage. Un œil et une patte en moins, le chaton se débrouillait pourtant à merveille. Tu avais les moyens de payer de grande opération chez le vétérinaire, tu étais riche après-tout... cette richesse que tu cachais en vivant du plus simple.

L'hybride du nom de Ceeliard commença alors à se déshabiller et quand vint le moment d'enlever son boxer, tu ne fus aucunement gênée. Tu avais tes propres secrets et Ceeliard le découvrirait peut-être un jour en te voyant nue à ton tour. Tu l'observas alors, encore et encore, tournant autour de lui comme un prédateur aussi de sa proie. Puis doucement, tes mains vinrent caresser ses plaies, il avait vécu des supplices... beaucoup trop de supplices.

Faisant désormais face à lui, tu déposas l'une de tes mains sur sa joue à moitié arrachée, plissant les lèvres dans un petit sourire. La plupart de ses blessures étaient encore récupérable par des soins, d'autre par de la chirurgie esthétique, il n'était pas perdu.

_Bien, je vais vous le prendre pour un prix raisonnable biens évidemment, le vétérinaire n'est pas gratuit.

_Bien évidement madame, avez-vous besoin d'accessoires; collier, laisse, muselière ? Prononça à son tour la vendeuse.

Tu te mises alors à regarder l'hybride en grimaçant légèrement. Tu étais tenté de prendre le nécessaire à ce qu'il ne fuit pas comme Luna et Akuhe mais, il était une bête ayant déjà vécu de nombreuses violences, il était habitué à cela... tu ne semblas n'avoir rien à craindre, tu n'étais pas bien méchante mais avais de nombreux soucis psychologiques qui te poussaient parfois à une grande violence. Avalant ta salive, tu fis un signe de main, tu n'avais besoin de rien.

Ramassant les vêtements de l'hybride, tu lui mis dans les bras en te dirigeant alors en direction de la caisse. La vendeuse avait donc ramener Ceeliard à ses côtés et après avoir signer bon nombre de papier comme tu l'avais fait avec Akuhe, la jeune femme t'annonça un prix plus que raisonnable.

_Et bien voilà Ceeliard, tu m'appartiens désormais. Prononças-tu en souriant légèrement, lui caressant doucement le haut du crâne. Nous allons déjà commencer par allez chez le vétérinaire te prendre un rendez-vous et des médicaments.

Ceeliard la voyait rôder autour de lui et ça le rendait un peu plus stressé de par ce qu’elle pourrait faire. Elle avait un de ses regard qui pouvait glacer le sang d’une proie qui était en traque de par cette humaine. Elle cessa alors sa grande ronde de l’hybride. Elle restait devant lui et déposa sa main sur sa joue… ou son absence de joue. Elle lui fit un petit sourire pincé. Ceeliard ne voulait pas se faire toucher. Il avait manqué de reculer d’un pas mais, il s’était quand même dit qu’il ferait bien mieux de ne pas bouger. Il devait rester en place. Vliakiumkog ferma ses yeux et resta en place. Il prenait de grandes respirations. Elle parla ensuite de le prendre pour un prix raisonnable. Il n’arrivait pas à en croire ses oreilles. Franciska voulait vraiment de lui… peut-être avait-il touché une corde sensible ayant l’air aussi piteux. Il n’avait aucune idée mais, bon… elle voulait de lui. Ensuite la vendeuse lui demanda si elle avait de besoin de laisse et de d’autres trucs du genre… Ceeliard n’était pas du genre à s’enfuir où à mal se comporter. Il écoutait tout ce que son maitre lui disait et allait même jusqu’à se faire mal si c’était ce que son maitre voulait.

Ceeliard ouvrit ses yeux voir comment sa nouvelle futur maitresse allait réagir face à cela. C’était bien tentant c’est certain. Il observait tout de son comportement. Cela pouvait en dire gros sur ce qu’elle pensait vraiment face à ce sujet. Elle lui fit même une grimace. C’était vraiment difficile de pouvoir voir ce qu’elle allait faire. Il espérait bien qu’elle ne prendrait rien. Franciska fit alors un signe de la main qui voulait dire qu’elle ne voulait rien. Ceeliard poussa un long soupir. Il était sain et sauf… enfin pour le moment. Dieu seul sait ce qu’elle a en vision pour son nouvel hybride. Elle redonna ses vêtements dans ses mains et la vendeuse le reconduisit près de la porte. Il se rhabilla assez rapidement mais, ne mit pas son capuchon et fit un petit sourire à Franciska.

Franciska régla la paperasse avec la vendeuse. C’était vraiment beaucoup de papiers en comparaison à sa vente quand il était encore jeune. Ceeliard trouvait cela bien long mais, il devait être patient. Il n’avait pas à être aussi fébrile. Il savait déjà qu’il sortait. Elle se retourna finalement vers lui en lui parlant et en lui mettant sa main sur sa tête. Il fit un léger mouvement un peu comme s’il en avait peur de se faire toucher…

*Allez Ceeliard on doit aller chez le vétérinaire. Il va avoir bien de plaisir avec nous. Ça c’est sûr. Il ne saura pas vraiment comment nous attraper j’imagine. Ouais sauf bien sûr si notre nouvelle maitresse nous dit de rester en place et de ne pas bouger pour nous empêcher de nous enfuir de lui. Tu sais bien comme moi que je déteste les piqûres et tout ce que le vétérinaire peut faire. Sans oublier le thermomètre rectal. Oui c’est assez froid. Mais, elle risque de nous rappeler à l’ordre et on le sait bien.*

Ceeliard ouvrit un peu la bouche et quelques mots en sortirent avec un peu de misère.

-Ou…ou…oui mai…mai…maitresse.