Ma journée de travail est enfin fini, j’enlève ma blouse et la pends sur la porte manteau de mon bureau, je vérifie que tout est bien éteints et toutes les portes bien fermées avant de sortir du bâtiment. Un frisson me parcourt le corps ce qui me fait lâcher mes clés avant que j’ai le temps de fermer la porte d’entrée. Je m’accroupis pour ramasser mes clés et me relève. Je souffle un grand coup d’énervement. Il fait nuit et froid, j’ai envie de sauter dans ma voiture la plus vite possible, pour échapper à ce froid. En plus de ça il faut encore que j’aille à l’université ma journée est loin d’être finie. Je ferme enfin la porte d’entrée et glisse mes clés dans mon sac à main avant de le mettre sur mon épaule.
Je me retourne pour prendre la direction de la place de parking où se trouve ma voiture, mais lorsque je le fais je me cogne contre quelqu’un. Avant même que je puisse dire quoi que ce soit je suis plaqué contre le mur par… Un hybride… Un hybride félin peut-être ? Il fait noir et je ne vois pas grand-chose mais je sens une griffe qui est en dessous de ma gorge et qui me pique. C’est surement un hybride sauvage, je ne vois pas un hybride dressé faire ça.
« Ou... ouvre la porte » dit-il avec difficulté.
J’aimerais pouvoir faire quelque chose mais je suis bloqué si je fais quoi que ce soit sa griffe risque de rentrer profondément dans ma gorge.
« Il n’y a rien qui pourrait t’intéresser ici, l’argent n’est pas ici » mentais-je pour essayer de me sortir de cette situation.
« Je... je ne veux… je veux que tu me soignes » dit-il un peu tremblant. Sa griffe me coupe légèrement la gorge à cause de ses tremblements.
« Je n’ai aucune compétence pour soigner les hybrides »
« TE FOU PAS DE MOI » dit-il vraiment énervé
Sa griffe commence à s’enfoncer dans la peau de ma gorge, je sens un filet de sang qui coule sur mon cou et je commence vraiment à paniquer. Moi aussi je commence à trembler, plus à cause du froid que de la peur.
« D’accord, d’accord je vais te soigner mais laisse-moi de l’espace pour que je puisse ouvrir » dis-je suis un ton paniqué.
Il relâche la prise sur mon cou mais il reste bien trop proche de moi pour que je puisse fuir, dans tous les cas il est hors de question que je le laisse entrer dans mon cabinet. Mais je ne sais pas quoi faire d’autre. Mes mains tremblent et mes clés tombent encore une fois sur le sol quand je les sors de mon sac. Je me baisse doucement pour ne pas déclencher chez mon agresseur un mauvais réflexe. Et me relève aussi doucement.
« Dépêche » crie-il encore.
Il commence vraiment à m’énerver celui-là. Je me retourne vivement pour essayer de répliquer avec un coup dans le ventre ou la mâchoire tout dépendra d’où arrivera mon poing mais il me plaque de nouveau contre le mur et j’aperçois son petit sourire ou un croc acéré en sort. Il doit être vraiment blessé pour réagir comme ça, il fait ça par instinct je pense. Mais je suis vraiment dominé par un animal et ça m’énerve vraiment, en plus je ne peux rien faire il est bien plus rapide que moi.
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Lun 26 Mar - 17:02
Voilà encore une journée de pliée, de la paperasse en retard, un apprenti rabatteur à forméun peu plus chaque jour. Ce qui change cette fois-ci, c'est que cette nuit ne va pas être de tout repos, je suis de patrouille avec le bleu. Joie et bonheur Hein ? On s'y fait à la longue, je vais bientôt être plus pépère, je n'aurai plus cet apprenti avec moi constamment pour comprendre le métier.
La nuit n'est pas encore là, mais nous devons aller faire le tour des différents quartiers histoire de voir s'il n'y a pas quelques renseignements que l'on pourrait grappiller ou des individus à arrêté. On ne sait jamais de quoi une patrouille va être faite.Je monte alors en voiture avec le bleu et en avant pour une tournée de la ville. Au départ, rien de bien particulier, une certaine routine dans ce que l'on peut voir dans les rues. On s'arrête par endroits histoire de fouiller au bon endroit afin de glaner quelques petits tuyaux auprès des gens qu'il faut. Mais en plein milieu d'une discussion, des plus amicaux, nous recevons un appel du QG. Un hybride blessé et agressif a été aperçu dans le centre d'affaires de Togi. Une intervention rapide et efficace doit être menée pour protéger la population.
Je soupire un peu et fais signe à l'apprenti de se remuer les fesses et de grimper dans la voiture. Je vais conduire cette fois-ci. Lui, il a une vitesse de croisière d'une mémé asthmatique, l'hybride aura le temps de dévaliser la ville qu'on n'aurait pas fait un dixième du chemin avec lui. Durant le trajet, j'explique à mon coéquipier, qu'il faut être prudent. Une bête blessée est dangereuse de base, alors qu'il imagine une bête avec l'intelligence et le caractère d'un humain, cela peut vite faire des dégâts. Plus je lui donne des détails sur l'importance de ne pas brutaliser l'hybride et surtout de protéger les civils qu'il pourrait mettre en danger, plus le bleu transpire à grosses gouttes, comme si le monde entier était sur ses épaules à cet instant.
En peu de temps, on arrive dans le quartier d'affaires. Nos yeux commencent à épier chaque recoin à la recherche d'information. Je demande davantage de renseignement sur l'hybride au QG, afin de l'identifier. J'apprends rapidement que c'est un hybride félin, chat ou panthère, d'après les passants, un pelage noir assez présent sur le visage. On ne connaît pas son nom, mais il est certainement sauvage depuis peu. Un hybride en fuite sans doute, me dis-je à moi-même. Le QG me dit qu'il est blésé au niveau du bas du dos ainsi qu'à la jambe droite. Une altercation contre des hybrides non sauvages.
J'en ai assez pour le trouver pour le moment. J'explique au bleu que l'on recherche un hybride qui essaye de se faire discret. Qui boite et porte sans doute une large veste, pour qu'on ne voie pas ces blessures. Je lui demande de me rechercher les médecins, vétérinaire animalier et d'hybrides les plus proches de l'endroit où l'altercation, ainsi que les témoignages des passants se sont produits. Je dis à mon apprenti, que je suis presque sûr que cet hybride est sans doute en état de choc, et qu'il n'est pas habitué à ce genre situation, c'est tout nouveau pour lui, sinon il serait allé en forêt se faire discret.
Rapidement, mon coéquipier m'avertit du lieu le plus probable où il devrait se trouver. J'accélère pour me rapprocher de cet endroit. Nous voyons au loin, un type avec une large veste boitant sans aucun doute et regardant de tous les côtés de manière apeurée. Je descends du véhicule et dis à mon apprenti de faire le tour discrètement. Je vais servir d'appât et lui le prendra en tenaille de manière furtive afin de ne pas faire peur à l'hybride qui pourrait devenir violent, nous faire du mal ou se faire plus de mal. Je lui dis de prendre le taser et d'y aller. J'avance jusqu'au coin de la ruelle pour suivre l'hybride et savoir ce qu'il fait à l'instant même. Je regarde discrètement... Bordel. Il est avec une civile. Je transmets discrètement l'info à mon coéquipier, lui disant d'être encore plus discret et calme. En attendant qu'il soit en place, j'entre en jeu.
« Hola Hola, qu'est-ce qui se passe ici. Un hybride qui tient méchamment une humaine au cou.... C'est pas top top ça. ».
J'avance dans la direction de l'hybride et de l'humaine, les bras un peu relevés, histoire de montrer à l'hybride que je ne suis pas agressif envers lui. Détourné son regard de la civile.
« Par..... Tire toi de la ! » Hurle-t-il avec un peu une voix frébrile
« Ca je peux pas... Je suis rabatteur tu vois. Mon boulot c'est de protéger, les humains... comme celle dont tu tient la gorge, des hybrides sauvages ou agressifs, comme toi en se moment... Mais je veux surtout qu'il n'y est pas de problème, pour personne. »
J'avance toujours d'un pas calme et lent vers l'hybride qui garde toujours une main sur l'humaine.
« Rabatteur... Merde !... Bouge pas je t'ai dit... j'irai nul part sans être soigner.... Avance encore et ça va mal finir pour elle ! »
A ces mots je n'avance plus je regarde l'hybride droit dans les yeux et je soupire.
« Non pas ça... ça va me faire encore plus de paperasse...en plus qui t'as dit que tu irai aillieur... tu veux être soigner ?tu va l'être, maintenant déstresse un peu. Je suis pas là pour te tabasser ou t'envoyer dans une cage Ok. Comment tu t’appelles ? Moi c'est Thompson »
J'essaye d'attirer l'attention de l'hybride vers moi, ce qui semble fonctionner. Au fur et à mesure de mes paroles, ce dernier semble relâcher un peu son attention. Quant à la mienne, elle se porte sur la demoiselle que l'hybride tient sous ces griffes. Je lui jette des regards pour attirer son attention et lui fais des signes de ne pas bouger. Au loin, mon apprentie coéquipier arrive furtivement, mais lentement.... C'est quoi son souci à lui.... Il ne peut pas se remuer?! On est en situation de crise et on a l'impression que ce con hésite à mettre à pied devant l'autre. Avant que l'hybride ne réplique quoi que ce soit, je lui montre que je ne porte aucune arme. Même si bien évidemment, j'en ai une bien caché, qui me servira si la situation dégénère. J'ai un œil en moins, mais il est bon en visée et pas qu'un peu.
« Je veux juste que tu relâche la demoiselle, calmement. En ce moment tu ne fais qu’aggraver ton cas... je peux te sauver la mise et fermer les eux même.... Mais relâche la demoiselle. »
Je la joue diplomate, mais si mon apprenti se bouge pas je vais devoir employer la manière forte.
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Lun 26 Mar - 18:08
Ft. Masato Thompson
Un sauvetage en pleine nuit
Je ne suis pas en position de force, je n’ai aucune échappatoire et je n’entends personne. Mais à quelle heure les personnes comptent sortir de leur travail ? Il y en a bien un qui va m’aider, mon cabinet n’est pas la seule entreprise ici. Sa griffe appuie toujours sur mon cou, si ça continue il va vraiment m’ouvrir la gorge.
L’hybride est très proche de moi et je le sens se contracter et d’un coup il hurle dans mon oreille. Je ne comprends pas à qui il parle je ne peux pas bouger la tête. Mais une chose est sur ce n’est pas à moi qu’il s’adresse j’aimerais bien partir mais il me tien et ça je ne peux rien y faire. Une voix grave s’élève d’un coup dans les airs, il s’adresse à mon assaillant.
Un rabatteur, génial, au moins lui il pourra vraiment m’aider enfin c’est ce que j’espère, mais ce qu’il dit énerve l’hybride plus qu’autre chose et son emprise sur moi se resserrent. Ma respiration se fait bien plus lente, d’une part il pue vraiment et à cette distance ça devient désagréable, et d’autre part à chaque respiration je sens sa griffe qui appuie sur ma gorge.
« Rabatteur... Merde !... Bouge pas je t'ai dit... j'irai nul part sans être soigner.... Avance encore et ça va mal finir pour elle ! »
J’espère pour toi que tu vas t’arrêter parce que je ne veux pas mourir de la griffe d’un animal sauvage. Pas après tous ce que j’ai fait pour en arriver où j’en suis aujourd’hui, je commence à peine ma vie ici. Alors monsieur le rabatteur trouve quelque chose et vite !
« Non pas ça... ça va me faire encore plus de paperasse...en plus qui t'as dit que tu irai aillieur... tu veux être soigner ?tu va l'être, maintenant déstresse un peu. Je suis pas là pour te tabasser ou t'envoyer dans une cage Ok. Comment tu t’appelles ? Moi c'est Thompson »
Il vient de me traiter de paperasse ? Je pensais que c’était leur travail de protéger les gens pas de protéger les arbres. Mais son intervention marche et l’hybride ne me touche plus avec sa griffe même si elle reste tout de même près de ma gorge et son corps est moins près de moi. Je peux de nouveau respirer normalement et tourner un peu ma tête, ce qui me permet de voir les signes que me fait le rabatteur, ça peut lui permettre aussi de voir que l’hybride présent ma déjà blesser donc il est capable de faire du mal. La nouvelle question qui me vient à l’esprit maintenant c’est : qu’est-ce qu’il attend pour agir, l’hybride n’est plus collé à moi, il serait peut-être temps de l’immobiliser.
« Je veux juste que tu relâche la demoiselle, calmement. En ce moment tu ne fais qu’aggraver ton cas... je peux te sauver la mise et fermer les eux même.... Mais relâche la demoiselle. »
L’hybride hésite et son regard passe entre moi et le rabatteur mais il ne bouge pas d’un millimètre.
« Tu devrais l’écoutez tu sais, dans tous les cas ils t’auront. » dis-je avec une voix qui ce veux apaisante.
Il me regarde avec un air méchant dans les yeux mais on peut voir tout au fond de ses prunelles un peu d’hésitation. Il enlève progressivement sa griffe en dessous de mon cou. Mais je sais bien qu’en aucun cas il faut que je bouge, j’ai déjà essayé et je sais qu’il est bien plus rapide que moi. Il faudrait peut-être que j’apprenne à me battre ce ne serais pas une mauvaise idée sur cette île. Dans les autres villes où j’ai vécu, avoir du caractère suffisait mais apparemment ici il préfère la violence, enfin c’est rare de se faire attaquer par un animal qui a la taille d’un humain, sauf peut-être un cheval et encore il m’aurait juste foncé dessus sans écouter quoi que ce soit.
« Tu es intelligent non ? Tu sais que ce n’est pas une bonne idée »
Un grand silence s’installe sans qu’aucune action ne soit effectué n’y aucune parole. Les yeux de l’hybride son toujours rempli de méchanceté et de haine. J’espère juste qu’il est assez intelligent pour comprendre ce qui se passe, si je ne suis plus là, rien ne les empêche de lui tirer dessus et si je suis encore là il sera appréhendé beaucoup plus gentiment, enfin je l’espère.
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Mar 27 Mar - 10:37
Moi qui espérais une patrouille, je suis servi. Un hybride blessé et dangereux qui s'en prend à une civile. Ça va être un sacré merdier. Pour qu'un peu la personne fasse tout un plat, pour que rien n'arrive à l'hybride... Là j'ai presque envie qu'elle soit un de ceux qui sont pour des hybrides bien plus dressés, avec des lois plus strictes et une condition d'hybride encore moindre. Mais qu'est-ce que je raconte là ? Le manque de sommeil doit me faire délirer bizarrement... Ou c'est la lenteur de l'apprenti pour intervenir qui me fait m'endormir.
En parlant de lui, je n'hésite pas à jeter des coups d'oeil assassin à ce dernier, des regards toujours furtifs pour ne pas faire réagir l'hybride. Le félin semble s'être légèrement calmé, la civile est toujours à porter de griffe. Mes pas m'amènent un peu plus près d'eux. En me rapprochant je peux encore mieux voir son regard rempli de fureur qu'il jette sur moi et la civile. Ce n'est pas bon, cette situation, cela peut déraper d'un instant à l'autre. D'un seul coup, je vois l'apprenti qui me fait signe qu'il n'a pas son taser... Il le fait exprès ce con... C'est aussi pour ça qu'il est apprenti. Je ne peux m'empêcher d'avoir un petit froncement de sourcil, j'espère que l'hybride ne l'a pas pris pour lui.
« Super, tu as fait le plus dur, lâcher prise. Maintenant tu te décale de quelque pas. Je veux juste être sur que La demoiselle Ne craint plus rien Ok ? »
Pendant que je continue le dialogue, je fais en sorte de bouger un peu les bras afin qu'il se focalise encore plus sur moi. Je détourne encore plus son attention et j'essaye surtout de faire en sorte qu'il oublie l'espace d'une seconde la personne qu'il vient d'agresser. Par chance, sa main vient presque se reposer sur sa hanche, comme si toute la force qu'il avait mise dedans jusqu'à présent s'envoler petit à petit. Il se détend un peu, il croit sûrement et va pouvoir s'enfuir d'ici avec peut-être un peu de nourriture et des fringues propres, qu'il va être soigné, etc. Plus il porte d'attention à moi et mieux c'est, il s'écarte de quelques centimètres de la civile. À ce moment précis, l'apprenti se jette sur lui pour le plaquer contre le sol en l'immobilisant du mieux possible les bras. Quant à moi, je sors rapidement mon arme de service quand ils touchent le sol. L'hybride couine un peu au départ et commence à grogner et à se débattre.
« Débat toi encore ou tente quoi que se soit et je te plombe la gueule comme jamais ! Hey toi tu va lui passer les menottes vite fais et bien fait ! »
Ma voix surplombs les cris de l'hybride sans aucun problème. Je ne joue plus la carte de la diplomatie, mais je domine l'hybride et le menace. S'il tient à la vie et il y tient, alors il va se calmer un peu. Mon coéquipier, mais les jolis bracelets de métal à l'hybride et le relève, une fois bien maîtriser, je range mon arme. J'attrape l'hybride et le pousse, non violemment, contre un mur, puis je mets une tape derrière la tête de mon apprenti.
« Tu t'es cru où toi ? On était en situation de crise et toi, tu prends ton temps d'intervenir avec le luxe d'oublier le seul objet qu'on avait vraiment besoins ! »
« Je suis désolé chef »
« je suis désolé chef ! C'est tout ? Tu crois que la vie des gens vaut un simple ''je suis désolé chef ''. »
« Mais chef vous avez dis paperasse tout à l'heure »
avant même la fin de sa phrase je le coupe
« Tu es sérieux gamin ?! Dis moi que tu plaisantes ? Si j'ai dit ça c'est simplement pour que l’agresseur tilt sur mes mots et se disent que je n'étais pas un simple connard de base. Maintenant tu l’amène dans la bagnole et tu le garde à l’œil ! Je reste avec la victime, on discutera plus longuement de ça au QG … Bouge toi ! »
Je soupire un grand coup tout en allant vers la civile, tandis que le bleu lui apporte l'hybride à notre véhicule. Quand je suis à quelques pas de la demoiselle. Je m'arrête, elle a assez eu d'individu près d'elle pour aujourd'hui.
« Est que ça va ? Vous êtes blessée ? Je peux appeler une ambulance si vous le souhaitez... »
je marque un petit temps de pause et j’enchaîne.
« Je vais devoir vous poser quelque questions supplémentaires, c'est la procédure. On ira au rythme que vous voulez. »
Je suis redevenu calme et je pose ma voix pour rassurer la demoiselle qui se tient face à moi. Ce qu'elle a vécu, ce n'est pas l'expérience que chacun veut vivre, donc, je lui propose de prendre un peu de temps pour digérer ou simplement s'exprimer. Cela me permettra d'en savoir plus sur son point de vue sur les hybrides. Si c'est une personne qui sont pour la libération des hybrides, je pourrai, peut-être, comprendrepourquoi cet hybride est venu jusqu'ici. Je ne fais que des suppositions dans ma tête en attendant ses réponses.[/b]
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Mar 27 Mar - 15:53
Ft. Masato Thompson
Un sauvetage en pleine nuit
« Super, tu as fait le plus dur, lâcher prise. Maintenant tu te décale de quelque pas. Je veux juste être sur que La demoiselle Ne craint plus rien Ok ? »
Le rabatteur continue d’occuper l’hybride, et ça marche l’hybride fait très peu attention à moi. Au moins il sait ce qu’il fait, je ne suis pas tombé sur un nouveau rabatteur qui fait sa première intervention. Je profite que l’hybride ne fasse plus attention à moi pour baisser les yeux sur lui, et il est quand même bien amoché, il a dû se battre, je n’aurais pu rien faire pour lui, je n’ai en ma possession que des outils pour les animaux pas pour les hybrides. Enfin j’aurais pu calmer un peu sa douleur. Il s’écarte de moi et je me sens soulagé, j’ai de plus en plus de chance de m’en sortir. A peine ai-je le temps de penser à ça que l’hybride se fait plaquer par un une autre personne dont je n’avais même pas vu la présence, mais au vu des affaires qu’il porte ça doit être aussi un rabatteur. Le premier se rapproche et change assez vite de comportement il menace l’hybride. C’est un peu violent mais il faut ce qu’il faut. Il est clairement dangereux et il ne faut pas lui laisser une chance de pouvoir attaquer de nouveau quelqu’un.
Je reprends mon apparence habituelle, il est hors de question qu’on puisse voir autre chose que ce qu’on voit de moi habituellement. Je regarde la scène qui se déroule avec mon regard froid habituel et je profite qu’on ne s’occupe plus de moi pour remettre mes vêtements correctement. La personne qui accompagne le premier rabatteur doit être un apprenti vu comment il se fait hurler dessus, un collègue ne se laisserait surement pas hurler dessus comme ça.
Le rabatteur s’approche de moi et quand il s’arrête devant moi je remarque qu’il est vraiment grand, jusque-là je n’y avais pas réellement fait attention, il est assez impressionnant mais je ne laisse rien paraître sur mon visage.
« Est que ça va ? Vous êtes blessée ? Je peux appeler une ambulance si vous le souhaitez... »
« Je vais bien, juste une égratignure, même si je saigne un peu il ne m’a pas ouvert, je vais mettre un pansement et ça guérira pas besoin d’appeler une ambulance »
En plus de ça je n’ai pas que ça à faire, cet hybride m’a fait perdre assez de temps comme ça. J’aimerais bien m’asseoir tranquillement dans ma voiture pour pouvoir souffler un coup et reprendre mes esprits.
« Je vais devoir vous poser quelques questions supplémentaires, c'est la procédure. On ira au rythme que vous voulez. »
J’espère que ça ne va pas durer une éternité, si je lui dis tout ce qui s’est passé il ne me posera peut-être que très peu de question, il ne va tout de même pas y avoir une enquête pour ça ?
« Pour tous vous dire, il n’y a pas grand-chose à en dire, je sortais de mon cabinet et il m’a plaqué contre le mur, il voulait être soigné. Mais je suis un vétérinaire animalier en formation pour les hybrides. Je n’aurais pu rien faire pour lui, et je ne comptais pas laisser un animal sauvage entré dans mon cabinet. » Dis-je sur un ton neutre
Après un petit silence qui lui permet de réagir ou non je reprends sur le même ton.
« J’espère que cet hybride va être dressé, c’est assez triste de le voir dans un état comme celui-là, un état sauvage.»
J’espère que je vais avoir le temps de passer chez moi avant d’aller à l’université, je suis sûr qu’il doit avoir des traces de sang sur ma veste. Enfin au vu des événements je ne suis même pas sûr de pouvoir y aller. Je vais devoir appeler pour prévenir de mon retard. Enfin il me reste tout de même du temps avant d’être vraiment en retard et que mon déplacement jusqu’à l’université ne serve plus à rien. J’attends donc ses questions avec impatience.
« J’aimerais avancer assez vite s’il vous plaît, je n’ai pas fini ma journée » dis-je avec mon ton neutre mais sans aucune marque irrespectueuse.
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Mer 28 Mar - 9:21
Je suis face à cette demoiselle, au regard neutre et l'attitude assez froide. Cela m'étonne à moitié. Chacun réagit différents après une agression, mais elle semble vouloir cacher ou se cacher dans un sens. Mais je ne suis pas là pour la juger, je suis là à son écoute pour l'instant. Elle m'explique que sa blessure est surtout superficielle. Au premier coup d'oeil, je dirai la même. Elle est vétérinaire, elle s'y connaît un peu, différemment, mais elle s'y connaît.
Après mon autre question, elle poursuit et m'explique le déroule de la scène. Il hybride à eux une opportunité et en a profité. Cela semble logique au premier abord. Sa voix n'a aucune émotion, c'est comme si elle récite quelque chose d'acquis pour elle. C'est très étrange. Mais vu son attitude, c'est sans doute dû à son caractère. Je ne vais pas en tenir rigueur et simplement écouter ce qu'elle va me dire ensuite. À moins que le silence qu'elle n'alaissé soit un blanc des plus pesants. Non, par chance, sa voix reprend à nouveau. Elle me parle rapidement du dressage de l'hybride, mais aussi que sa journée n'est pas finie. Ces deux aspects m'intriguent. Elle semble vouloir que cet hybride soit bien dressé, mais dans le sens où elle a de la peine pour lui. En ce qui concerne la non-fin de journée, c'est aussi à noter.
« Je vais faire aussi vite que possible. Premièrement, Pouvez-vous vous présentez s'il vous plaît ? Après, est-ce que vous connaissiez votre agresseur ? Peut être l'hybride d'une personne ayant un animal dans votre cabinet. Ensuite, travailliez vous seul dans ce cabinet ? Faites vous souvent la fermeture ? »
Je marque un petit temps de pause histoire qu'elle assimile bien les questions.
« Je suis désolé d’enchaîner les questions, mais c'est mon job, de plus vous avez dit ne pas avoir fini votre journée. Vous avez quoi de prévu par la suite ? »
Je lui ai posé beaucoup de questions à la suite. Ce n'est pas très sympa et très protocolaire de base, mais bon, vu le ton de la demoiselle et sa forme d'impatience, je préfère vite fait en finir. Très souvent, les victimes d'agression sont choquées et tiennent à peine debout, elles ont besoin d'être rassurées ou autres, nécessairement pour le moment, mais cela ce lit sur le visage. J'ai assez vu ce visage pendant certaines interventions à l'extérieur de cette île. Mais bon comme je me le suis dit, chacun réagit différemment. Cependant, je vais essayer de lui tirer un peu les vers du nez, peut-être qu'elle en sait plus qu'elle ne le pense.
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Mer 28 Mar - 13:04
Ft. Masato Thompson
Un sauvetage en pleine nuit
Je sens que ça va être long malgré ce que je lui ai dit, il me pose un nombre incalculable de questions, j’ai bien l’impression qu’il me soupçonne de quelque chose. Et je commence à avoir les jambes lourdes à cause de ce qui vient se passer.
« Je m’appelle Alyssia Laukens, non je ne connais pas du tout cet hybride, je me contente de soigner les animaux je ne m’intéresse pas spécialement à la vie privée de mes clients. »
Je fais une petite pause le temps de reprendre mon souffle.
« Oui je travaille seule, donc je fais toujours la fermeture. Je comprends que vous ne faite que votre travail. Je participe à des cours du soir à l’université pour pouvoir soigner les hybrides en plus des animaux »
C’est vrai qu’il fait juste son travail mais je lui ai déjà dit tout ce que je sais et je perds mon temps ici. De plus je commence vraiment à me sentir faible et ce n’est pas quelque chose que je souhaite montrer à un inconnu. Je m’adosse contre le mur et croise les bras devant moi, pour me soutenir du mieux que je peux.
« Si vous avez encore des questions est ce que ce serait possible d’entrer dans mon cabinet pour pouvoir nous asseoir ? »
Et pour pouvoir soigner ma blessure, il faudrait que je la désinfecte avant qu’elle ne laisse une vilaine cicatrice sur mon cou. Surtout que je ne sais pas où a traîné cet hybride, il est vraiment sale je ne voudrais pas contracter une maladie ou avoir une vilaine infection à cause de ça. Mais pour tout dire je ne lui laisse pas réellement le choix puisque je me suis déjà déplacé vers la porte et que la clé est déjà tournée dans la serrure. J’y entre et lui indique les sièges qui me servent de salle d’attente. Je vais chercher du coton et du désinfectant dans une salle avant de revenir vers le rabatteur. Je m’assieds sur l’un des sièges en face de lui et croise les jambes. J’attends la suite de l’interrogatoire, parce que je n’ai pas l’impression d’être la victime vue les questions, pendant que mes mains, elles s’activent à soigner ma blessure. Mais moi aussi j'ai une question à lui poser, mon éternelle curiosité reprend le dessus.
« Que comptais vous faire de lui ? »
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Mer 28 Mar - 16:07
Je regarde la demoiselle durant les réponses à mes questions. C'est encore plus visible son impatience se lit de plus en plus dans sa gestuelle, mais aussi s'entend dans le ton de sa voix. Je peux le comprendre. Rester sur les lieux de son agression, qui vient tout juste de se produire. Elle marque de petites pauses pour reprendre son souffle et s'adosse contre le mur en croisant les bras. C'est sûr et certain, elle ne m'apprécie pas et n'a vraiment pas envie d'être ici. Je ne prends pas de note, je retiens aisément le peu d'information qu'elle me parle. J'essaye surtout d'assembler les morceaux. Une situation comme celle-ci n'arrive pas juste par le destin. L'hybride aurait très bien pu prendre un chemin différent pour se soigner, il y avait d'autres possibilités. Il doit connaître la demoiselle. Et vu sa manière de me dire qu'elle ne s'intéresse pas à la vie privée des gens, c'est fort probable que cet hybride soit déjà venu ici.
Alors qu'elle me propose d'entrer pour poursuivre mes questions, elle n'attend pas mon approbation. Je hausse les épaules par réflexe et entre alors à l'intérieur du cabinet vétérinaire. Elle me fait signe de prendre place pendant qu'elle va chercher de quoi se soigner. Elle s'installe en face de moi et commence à se traiter elle-même avant de me poser une question sur l'hybride. Je souris un peu et je vais tenter de faire un peu d'humour.
« Pour mon coéquipier apprenti ? Il va prendre une brasse pour n'avoir pas agi plus rapidement et professionnellement.... Mais vous parlez sans doute de l'hybride. On va vérifier sa puce, s'il en a, l'identifier et l'envoyer soit en centre de dressage soit devant la justice s'il a un propriétaire. Sur le dernier point c'est aussi de votre ressort, en fonction de la plainte que vous porterez. »
Je me racle un peu la gorge pour m'éclaircir la voix. Je parle toujours d'une manière calme et détendue pour rassurer la vétérinaire.
« Sur ce point-là, je ne prendrai pas la plainte ce soir, si vous voulez en porter une. Je préfère que vous passiez à un poste de police. Le dossier sera transmis au rabatteur indirectement. Mais, bref cela, ce sont des papiers tout cela. »
Je regarde la demoiselle dans les yeux.
« Pour poursuivre mes questions. Les cours que vous suivez, y a-t-il des hybrides, qui y assistent ou comme « cobaye » ? »
Je voulais enchaîner les questions les unes après les autres, mais je décide d'interrompre le rythme pour proposer de l'aide. « Voulez-vous un coup de main pour votre entaille ? Cela sera plus simple de mon point de vue que du vôtre. »
Je tends la main vers la demoiselle, symboliquement. Je lui propose une aide à elle de voir si elle préfère rejeter ou non. Les questions peuvent attendre quelques minutes si c'est pour soigner une victime. Même si la blessure n'a rien de méchant.
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Mer 28 Mar - 19:22
Ft. Masato Thompson
Un sauvetage en pleine nuit
Un petit rire enfantin m’échappe lorsqu’il parle de son coéquipier mais je reprends très vite mon apparence neutre. Porter plainte, je n’avais pas vraiment prévu de faire ça. Ce n’est pas comme si j’avais du temps pour ça, comme si mes journées n’étaient pas assez remplies comme ça. Depuis quand on porte plainte contre un animal ?
« Vous voulez que je porte plainte contre un animal ? »
Faudrait en plus que je prenne un autre jour pour aller jusqu’à un poste de police, décidément ça ne va vraiment pas dans le sens que je voudrais. J’aimerais garder un peu de temps pour moi entre le boulot et l’université il ne m’en reste pas beaucoup. Il me regarde droit dans les yeux, espère-t-il trouver quelque chose que je n’ai pas dit. Ce n’est pas comme si j’avais quelque chose à cacher, ce n’est pas mon genre. C’est pour ça que je ne détourne pas le regard.
« Oui effectivement il y a des hybrides sur place, la plupart appartiennent à l’université, il est rare de voir un maître y amener son hybride, sauf s’il a peu de moyens.»
Le rabatteur tant ses mains vers moi et me propose son aide, mais je sais très bien me débrouiller seule, je connais mon corps, je sais où est l’égratignure et ce n’est pas comme si j’avais besoin de la désinfecter pendant longtemps. Mais c’est gentil de sa part de me le proposer.
« Merci c’est gentil de le proposer mais je peux le faire seule. »
A ce rythme je ne pourrais pas y arriver à l’heure, apparemment il ne croit pas ce que je lui dis. Je pense qu’il ne croit pas au hasard, cet hybride a pu être dans une ruelle juste à côté et attaquer la première personne venue vétérinaire ou nous. Ou quelqu’un lui a parlé de moi mais je ne vois vraiment pas qui ça peux être. Je suis quasiment sur de ne pas connaitre cet hybride. Je me lève, jette le coton dans la poubelle et pose le produit sur le comptoir avant de revenir à ma place initiale.
« Monsieur, le plus simple est de me demander directement ce que vous attendez de moi, je n’ai rien à vous cacher. »
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Jeu 29 Mar - 9:42
Je vois que ma petite boutade a eu un peu d'effet sur la demoiselle très stoïque. C'est bon signe, elle n'est pas restée bloquée dans son agression. Cela arrive parfois, la personne reste sur les instants trop importants et oublie que c'est du passé. Par chance, ce n'est pas pour aujourd'hui pour cette Vétérinaire. Après lui avoir parlé de plainte, elle m'interroge sur le fait de faire ca contre un animal. Cette demoiselle est très étrange, je n'arrive pas à la cerner. Elle me parle d'animal, d'hybride comme si elle faisait une distinction, péjorative, très nette et, pourtant, elle semble se soucier quand même de l'hybride. Je suis peut-être trop attentif aux détails qu'elle me parle, je ne devrai pas prendre de décisions trop hâtives pour l'instant. Je vais me contenter de répondre à sa question.
« Moi, personnellement, je ne vous pousse pas à porter plainte ou de ne pas le faire. C'est votre choix, il vous appartient. Si vous portez plainte l'affaire sera nécessairement jugé plus gravement. La vie d'un humain, la vôtre, rentre en jeu, la sanction sera plus dure. Si vous ne le faites pas, cela restera une interpellation de force sur un hybride sauvage à redresser. »
Je marque un petit temps de pause.
« Prenez votre temps d'y réfléchir. Demain une semaines même s'il faut. C'est à vous de voir. »
Elle enchaîne ensuite dans l'université, des hybrides qui sont détenus par cette administration. Je réfléchis intérieurement et je me dis qu'une nouvelle piste qui s'ouvre. Une personne assez proche de cette vétérinaire a dû parler de son emploi du temps, mais est-ce un client du cabinet ou une personne de l'université ? Ce n'est pas ma veine, une enquête qui va sûrement traîner en longueur vue le nombre de possibilités. La vétérinaire refuse poliment mon aide. Je ne vais pas insister plus que cela et je ne commence à me perdre dans mes pensées pendant qu'elle range son matériel. Elle se replace et enchaîne d'un seul sur une phrase qui est particulière. Elle croit que je la soupçonne de quelque chose, j'ai l'impression. Il faut dire que je ne suis pas des tendres. Mais bon ,vu la carapace que cette vétérinaire a depuis tout à l'heure, je ne suis pas le pire. Je souris une fois de plus et regarde, la demoiselle droit, dans les yeux.
« Je n'attends rien de vous qu'être simplement une citoyenne des plus ordinaires. Si mes questions semblent intrusives voir déplacer, je m'en excuse, c'est mon métier. Vous voyez sûrement de votre point de vue, un hybride agressant une vétérinaire pour se faire soigner. Moi, je me demande alors pourquoi vous, pourquoi cet endroit alors que d'autres étaientplus simples d'accès. En rien, je ne vous accuse de quoique se soit. Mais je dois savoir s'il y a quelque chose de plus ''gros'' dessous cette agression. »
Je me relève de la chaise tranquillement, je m'étire un peu et sors ma carte ou mon numéro ainsi que mon mail y est écrit et je le tends à la demoiselle.
« Voici mes coordonnées au cas où vous penseriez aux éléments, qui pour vous sont insignifiants maintenant, mais qui vous tracasseraient plus tard. »
Je marque à nouveau une petite pause puis j'enchaîne.
« Vous êtes sûr de vouloir aller à l'université après ce que vous avez subi ? Vous devriez plutôt rentrer chez vous et vous reposez au calme. Si vous voulez, je peux vous raccompagner personnellement ou demander à une patrouille de le faire. »
Ce n'est pas souvent que je fais ce genre d'initiative, mais là c'est un cas de force majeure. Dans tous les cas moi c'est tout bénef. Si elle accepte, je n'ai pas à faire les papiers et à engueuler tout de suite l'apprenti. Si elle refuse, je repars plus vite en patrouille et la nuit se finira plus rapidement.
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Jeu 29 Mar - 11:39
Ft. Masato Thompson
Un sauvetage en pleine nuit
« Moi, personnellement, je ne vous pousse pas à porter plainte ou de ne pas le faire. C'est votre choix, il vous appartient. Si vous portez plainte l'affaire sera nécessairement jugé plus gravement. La vie d'un humain, la vôtre, rentre en jeu, la sanction sera plus dure. Si vous ne le faites pas, cela restera une interpellation de force sur un hybride sauvage à redresser. »
Je ne vois pas l’intérêt de porter plainte contre lui, il sera déjà bien puni dans un centre de dressage, je pense. Mais il n’y a aucun intérêt à ce que je lui dise cela. J’hoche simplement la tête pour lui signifier que je l’écoute.
…
« Je n'attends rien de vous qu'être simplement une citoyenne des plus ordinaires. Si mes questions semblent intrusives voir déplacer, je m'en excuse, c'est mon métier. Vous voyez sûrement de votre point de vue, un hybride agressant une vétérinaire pour se faire soigner. Moi, je me demande alors pourquoi vous, pourquoi cet endroit alors que d'autres étaient plus simples d'accès. En rien, je ne vous accuse de quoique ce soit. Mais je dois savoir s'il y a quelque chose de plus ''gros'' dessous cette agression. »
Je comprends bien qu’il a besoin d’information mais si je savais quoi que ce soit je lui aurais dit. Il n’est pas dans mon intérêt de l’empêcher de faire son travail. Moi aussi j’ai eu certain problèmes avec des clients qui n’ont pas voulue me dire comme leur animal a pu finir dans un si mauvais état. Et ce n’est pas très pratique de les soigner dans ce cas-là. Je me lève à la suite du rabatteur et récupère la carte qu’il me tend et la regarde un petit moment avant de relever la tête.
« Merci, je n’y manquerais pas. » dis-je sur le même ton neutre. « Je pense que je vais appeler pour dire que je ne peux pas y aller et suivre votre conseil et rentrer chez moi »
Même si j’arrive en retard je ne suis pas sûr de pouvoir me concentrer sur un cours aujourd’hui, je vais rentrer prendre une douche et me mettre devant la télévision. Je rattraperai mon retard ce week-end, je demanderais les notes à un autre élève en espérant qu’un d’entre eux prennent tous en notes, car moi-même je prends des notes sur des choses que je ne connais pas déjà.
« Non merci ma voiture n’est pas très loin, je ne voudrais pas là laisser ici, mais si vous voulez être rassurés vous pouvez me suivre jusque chez moi »
Je lui tends la main pour lui serrer en signe de salutation, puis nous entraine jusqu’à l’extérieur en oubliant pas, bien sûr, de refermer une nouvelle fois la porte d’entrée. Je me redirige une nouvelle fois vers ma voiture mais cette fois pour rentrer chez moi.
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Jeu 29 Mar - 16:08
La vétérinaire se lève juste après moi et prend ma carte que je lui ai tendue. Vu son attitude, elle ne l'a pas pris par dépit, j'en ai vu certain prendre la carte de peur que je ne les embarque. Je ne suis pas un oppresseur, mais le mot rabatteur sonne mal dans la tête des gens, enfin en général. Elle me remercie pour la carte et me précise qu'elle va rentrer chez elle ce soir. C'est bien plus sage. Un trop-plein d'émotion en soi, comme ce début de soirée, n'est pas bon pour soi, surtout quand on doit se concentrer derrière.
La demoiselle, ensuite, refuse mon offre, mais m'en propose une, l'accompagner me rassurer. À ces mots, je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire. Je ne fais que mon travail. Je ne vais pas aller l'importuner cette vétérinaire plus longtemps. Du repos et du soutien seront les meilleurs remèdes pour le moment. Je n'ai pas besoin d'être rassuré, elle par contre en aura sûrement besoin un jour.Elle m'entraîne en dehors de la clinique vétérinaire et ferme à clef. Pendant ce temps, je lui réponds.
« J'ai déjà pris beaucoup de votre temps. Rentrez vous reposer tranquillement. Quand à moi ma nuit ne fais que commencer. Faites bonne route, vous avez mon numéro au ça où, n'hésitez vraiment pas . »
la demoiselle commence à aller vers sa voiture et moi celle de la patrouille. Je monte coté passager et regarde le bleu puis l'hybride qui semble s'être un peu calmé depuis tout à l'heure.
« Tu l'as identifié j’espère, t'es pas resté les bras croisé sans rien faire. »
« Oui monsieur, il s'app... »
Je coupe l'apprenti en lui jetant un regard assez noir.
« Je m'en fouts pour le moment. Va jusqu'au centre de dressage. Qu'il le prenne en charge. Plus tu mettra de temps à y arriver et plus je vais te charger dans le rapport que je vais rendre. »
« O..Ok monsieur. »
« Plus jamais tu fais un coup comme ça. Que ça soit à moi ou a un autre collègue. Compris ? »
« Oui Monsieur. »
C'est sur cette dernière parole que ce clos cette petite conversation qui est interrompus par le bruit du moteur démarrant. Je surveille l'hybride toute le long du petit voyage vers on futur dressage