Y a pas à dire, c'est la saison que.. Je déteste le plus. Les journées sont plus longues et me paraissent sans fin, il fait trop BEAUCOUP TROP chaud, on transpire tous comme des porcs, c'est littéralement L'ENFER en cuisine.. Et j'parlerais pas des coups de soleil ou encore de ces putains d'moustiques. Oais, je déteste l'été.. Le seul point positif c'est la glace et encore.. T'es obligé de l'avaler à moitié pour pas qu'elle te coule dessus.
Il est quatorze heure et je fond actuellement sur mon canapé, après une longue mâtiné de travail devant les fourneaux. Y a pas la clim' à la maison, je me contente donc, de mon ventilateur qui m'offre une peu de fraîcheur.. Dans un bruit assourdissant. Pitié, faite qu'il tombe pas en panne. J'aurais pas la foi de bouger pour aller en acheter un autre.. Et je crèverais là, sur mon canapé, fondu ou desséché. J'suis tellement mort que j'ai même pas l'énergie pour fumer une cigarette.. De toute façon, la chaleur a fait s'évaporer toute mon énergie dans les airs.
Forcé de constater que même devant le ventilateur, j'suis toujours en proie à la chaleur. J'tente de me lever pour trouver du réconfort dans ma douche. Un jet glacé devrait me faire du bien et me rendre un peu moins.. Amorphe. Après une bonne dizaine de minutes sans bouger, cherchant du courage quelque part dans les coins de la pièce.. Je me hisse sur mes grandes perches et marche d'un pas zombiesque.
On est bien bien bien bien sous l'eau froide. Du moins... Bien jusqu'à ce que j'entende frapper à la porte d'entrée. Woooow doucement, allez pas la casser non plus ! Pas l'temps pour le peignoir, j'enroule juste ma longue serviette autour de ma taille. Trempé jusqu'aux os, j'manque de glisser dans le couloir ! J'me demande bien qui ça peut bien être quand même.. J'attendais personne.. J'ai payé mon loyer.. De toute façon j'vais pas tarder à la savoir. Main sur la poignée, j'ouvre la porte et..
▬ Mei.. ko !
Surprise ?
C'est un peu l'effet procuré en effet. Quelques semaines s'étaient écoulées depuis nos retrouvailles et.. J'avais pas perdu espoir de la revoir hein.. Mais je m'attendais juste pas à ce que se soit aujourd'hui. Je l'attrape et la serre contre moi. J'ai l'impression que ça fait une éternité.
▬ Tu m'as manqué..
Murmurais-je à son oreille féline. Je l'attire à l'intérieur.. On va pas rester sur le pallier de la porte pendant quinze ans non plus. J'avoue que sur le coup, j'pense pas vraiment à aller me fringuer, trop heureux d'enfin la revoir. Passez le moment émouvant des retrouvailles, je lui pose tout un tas de questions sur un ton inquiet. C'est pas comme si j'étais mort d'inquiétude depuis plusieurs jours hein.
▬ Tu vas bien ? Ça s'est passé comme ton retour ? T'as dit quoi ? Il t'a rien fait au moins ?
A cette dernière phrase, je serre ma précieuse neko contre moi et.. J'me tais.
▬ Erm.. Désolé.. J'suis en mode inquisiteur alors que tu viens à peine d'arriver.. J'te laisse même pas l'temps de respirer.. Mais j'étais si inquiet.
Les semaines... Avaient filés depuis ces retrouvailles avec Sam'. Meiko, n'en avait toujours pas dit un mots à son maître et comme auparavant, elle se pliait à ses volontés, comme si de rien n'était. Pourtant, l'Ex escort girl ressentait un creux dans sa poitrine, un vide qui pesait de plus en plus. Lukas, avait fait examiner cette dernière, celui-ci ne trouva pas de trace de maltraitance suite à sa pseudo altercation avec le gang. Le plus dangereux... C'était le psychiatre. Une heure à meubler une conversation, à contourner ses questions même si d'une façon ou d'une autre, ce dernier revenait à la charge et cherchait des traces de traumatisme.
Les jours... Se ressemblaient progressivement et Meiko, devenait de plus en plus folle, irritante et irrité à rester enfermer dans la maison. Cherchant de multiples occasions, prétexte pour sortir. Cependant, le maître de la maison est plus que têtue et ferme et ce n'est que peu à peu, que la féline retrouvait ses droits de sortie. D'abord une demi heure, puis... Plus... Jusqu'à ce que ça soit à nouveau la liberté plus ou moins total. Il faut dire, que les deux hommes commençaient eux aussi, à perdre patience face au miaulement de la belle qui voulait s'échapper, respirer et se changer les idées.
L'été... C'était finalement bien installé sur l'île. Une véritable fournaise, un enfer pour ceux qui n'ont pas de clim', pas de piscine bref... De quoi lutter contre la chaleur, de manière plus ou moins correct. Lukas, faisait fermer les volets mais après trois jours de canicule, Meiko n'en pouvait plus de vivre dans un bunker et puis... Elle devait le revoir. Leurs retrouvailles semble déjà si loin... Est-ce qu'il aura tourné la page ? Est-ce qu'il se sera fait une raison ? C'est au bas de son immeuble que Meiko, hésitait l'espace d'un instant.
Non. Elle devait en avoir le cœur net. Après tout, elle avait prit un risque en venant jusque ici peut-être... Elle grimpait les escaliers, le cœur lourd avant d'arriver à l'appartement de Sam' et de frapper à sa porte. C'est calme, semble t-il. Et si jamais elle tombe sur son hybride ? Pas le temps de réfléchir plus, la porte s'ouvre sur Sam', en serviette de bain qui est stupéfait visiblement de la voir, sur le pas de sa porte.
▬ Mei.. ko !
Un sourire se dessine sur le visage de la féline. Au moins, il se souvient encore de son prénom. Sans plus de cérémonie, il l'enlace contre lui et là... Enfin la bouffée d'oxygène salvatrice. Elle sentait à nouveau son cœur battre dans sa poitrine et le vide se combler. Elle refermait ses bras nus autours de son corps, plutôt frais.
▬ Tu m'as manqué.. _ Toi aussi.
Répondit-elle. Accompagnant sa phrase d'un ronronnement de réconfort. Elle enfouissait son visage contre son cou, respirant son parfum, son odeur qui lui avait cruellement manqué. Prestement, il emmène sa féline à l'intérieur et referme derrière lui, avec précaution. Samaël, inquiet, questionne sans détour.
▬ Tu vas bien ? Ça s'est passé comme ton retour ? T'as dit quoi ? Il t'a rien fait au moins ?
Beaucoup de question. Meiko ne sait pas par où commencer, qu'à nouveau il la prend dans ses bras.
▬ Erm.. Désolé.. J'suis en mode inquisiteur alors que tu viens à peine d'arriver.. J'te laisse même pas l'temps de respirer.. Mais j'étais si inquiet.
Meiko... Se recule doucement pour le voir, le contempler et non, ce n'est pas un mirage, ni un rêve comme dans ces nombreuses nuits où il n'était pas là.
_ Je vais bien, ça a été délicat... Lukas est un rabatteur et il est obstiné. J'ai dû faire attention sur mon mensonge.
Introduisait-elle.
_ Il a été attentionné, et m'a fait ausculté, naturellement le docteur n'a rien trouvé de concluant... Puis, j'ai été suivit chez un psy' et là, c'était la barbe. J'avais peur... Que mon histoire tombe à l'eau. Mentir sur autant de jours, donner peu de détail et ne rien modifier à l'histoire initiale. C'est plus éprouvant que je ne le pensais, niveau mémoire.
Expliquait-elle. Avant de soupirer d'aise, soulagé d'être à nouveau à ses côtés. Son regard doré se pose sur la serviette de ce dernier, autours de sa taille.
_ Je te dérange apparemment... Ton hybride est là ? Désolée... Je ne savais pas comment te prévenir, et tu me manquais tellement... J'avais peur que tu m'oublie à la longue.
Meiko... Remontait la fine bretelle de sa robe rose, avant de passer une main dans ses cheveux soyeux.
_ Je ne tenais plus, j'avais besoin de te revoir... Qu'importa ta décision sur nous.
Déclarait-elle. Avec conviction tout en amenant une main sur son cœur.
Qui lui appartient.
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Jeu 19 Juil - 16:43
Chez moi, il fait beau, il fait beau ♫ ft. Meiko
Respire mec.
J'vais éviter de trop l'étouffer, surtout en paroles. Ça a pas du être simple pour elle, j'veux même pas imaginer si j'avais été à sa place. J'crois que.. J'aurais buter mon maître. Ou une connerie moins.. Pire. On se regarde tous les deux, comme pour s'assurer qu'on est pas dans un rêve où on pourrait s'réveiller à tout instant. Mais elle est bien là, je suis bien là. Y a pas de doutes à avoir là dessus.
▬ Il a été attentionné, et m'a fait ausculté, naturellement le docteur n'a rien trouvé de concluant...
Attentionné.. Tssk. A ce moment je ne peux m'empêcher d'afficher une mine semi-boudeuse. A quel point attentionné ? Imagine pas, imagine pas, imagine pas, imagi.. Trop tard. Meh. Bon. D'un autre côté, vaut mieux ça qu'autre chose. Le plus important c'est qu'elle allait bien et que tout c'est pas trop mal passé..
▬ Ok ok.. J'suis soulagé que tu ailles bien.. Et que tu puisses resortir.
Pas nécessairement pour me revoir d'ailleurs.. Juste qu'elle soit pas enfermé dans cette putain de baraque. Ses nouvelles paroles me.. Surprennent. Me déranger ? Hein ? Quoi ?
▬ J'avais peur que tu m'oublie à la longue.
Sérieusement là ? Je sais même pas quelle attitude adopter. J'suis.. Surpris et un peu fâché qu'elle puisse penser ça.
▬ Je ne tenais plus, j'avais besoin de te revoir... Qu'importa ta décision sur nous.
Je reste silencieux un moment. Mon regard doit en dire long.. Ou plutôt la paumer. Je cherche du courage pour pas céder à une colère facile. Parce que mine de rien, j'suis pas très en forme.. Donc facilement irritable. J'ai peu dormi comme peu le témoigner mes cernes encore plus marqué qu'à l'habitude. Le boulot s'est l'enfer en c'moment.. Et cette attente atroce. A pas savoir si elle va revenir un jour où non. J'inspire longuement, avant d'expirer lentement, évacuant les mauvaises émotions qui me parasitent l'esprit. On est pas la pour s'battre.
▬ Hého, pourquoi tu dis pas des trucs comme ça là.. On est ensemble !
Bon. J'me suis un peu foiré, mon ton est un peu sec malgré moi. Comme d'habitude je suis assez maladroit.. Mais elle dirait quoi, Meiko si je lui avais balancé ce qu'elle m'avait dit ? Pendant un instant, je suis prit d'un gros doute.. C'est peut être pour ça qu'elle pensait ça. Je lève ma tête vers elle, plantant mes iris bleutés dans son regard dorée.
▬ Euh.. On est ensemble, non ?
Non parce que dans le fond.. On en avait pas vraiment parlé. J'avais pas aborder le sujet, car pour moi.. C'était une évidence, mais ce n'était peut être pas la même pour la neko. Et c'est dans un.. Drôle de silence que j'attend sa réponse.
Un silence s'installe. Pas du tout des plus romantique, au contraire. la féline sentait au contraire, quelque chose de pesant... Lourd. Les minutes semble être des heures. la neko le détail un peu, il a l'air... Atrocement à bout, plus pâle que jamais, fatigué. Sam', inspire ensuite profondément et expire, comme si il souhaitait évacuer tout son mal être. Meiko, suspendu à ses lèvres attendait son jugement. Après autant de temps écoulé... Il doit savoir ce qu'il en est, non ?
▬ Hého, pourquoi tu dis pas des trucs comme ça là.. On est ensemble !
Ensemble. Ce mots, était comme un électrochoc dans l'esprit et le cœur de Meiko. Bon, la façon dont il la déclaré est un peu sèche, mais... Sincère et c'est tout ce qu'elle espérait. Le maître de maison, toujours en serviette de bain reprit, comme si il doutait d'un coup.
▬ Euh.. On est ensemble, non ? _ J'espère bien ! Après tout les risques que je prends !
Répondit-elle spontanément. Sur un ton tout aussi sec et assuré que lui auparavant, avant de se détendre et de lui sourire tendrement. Elle se rapprochait de lui, réduisant le peu de mètres qui les séparait pour l'enlacer et ronronner, désormais pleinement rassuré. Son visage, se lovait contre son cou et elle humait le parfum de son gel douche.
_ Ça m'avait tellement manqué...
Reprit-elle. Avant de le laisser respirer un peu. Les pauvres, à tour de rôles, ils se mettent la pression.
_ Auriez vous la gentillesse de m'offrir à boire, il fait chaud, il fait beau... Je meurs de soif, après tout ce stress.
Demandait-elle. Glissant ses mains derrière son propre dos, le visage espiègle.
_ A moins que je te dérange ? Si c'est le cas... J'essayerais de passer un autre jour.
La féline... Comprenant qu'elle venait à l'improviste, s'approchait à contre cœur de la porte, sa main doucement posé sur le bois de cette dernière.
Les chats, ça rentre, ça sort toujours !
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Mer 25 Juil - 16:19
Chez moi, il fait beau, il fait beau ♫ ft. Meiko
▬ J'espère bien ! Après tout les risques que je prends !
Un rire nerveux, plutôt bizarre s'échappe de mes lèvres, suivit d'un long soupire de soulagement. Les choses étaient au clair maintenant, plus besoin de douter bêtement. La Neko, ma Neko, vient m'enlacer à nouveau. C'est fou comme tout me semble plus.. Léger, quand elle est là. Mes mains se baladent sur son dos, caressant les quelques parcelles de peau nue du bout de mes longs doigts. Douce..
▬ Ça m'avait tellement manqué... ▬ A moi aussi, plus que tu pourrais le penser.
Dis en posant un de mes doigts sur le bout de son museau, sourire aux lèvres. Meiko me réclama à boire, j'allais lui répondre, faisant déjà un pas en direction de la cuisine en ajoutant une phrase.
▬ A moins que je te dérange ? Si c'est le cas... J'essayerais de passer un autre jour.
Mais c'est une blague ! C'est pas possible ! Je ronchonnais dans ma langue maternelle, l'attirant une nouvelle fois vers moi, avant de lui pincer doucement la joue.
▬ Va falloir arrêter avec ça. Dans quel putain de monde tu me dérangerais ? Ça fait.. Je sais même plus combien de temps que j'attend que tu reviennes ici !
Je retenais un soupire, et après avoir embrasser son front, je me sépare d'elle.
▬ Donc stop de dire des bêtises. Pour ta soif, serre toi ce que tu veux.. Y a pas mal de boissons fraîches dans le frigo. Je reviens, j'en ai pour deux minutes.
Non parce que, se balader en serviette, c'est bien. On a pas chaud mais.. Ça glisse. Et puis, j'avais quelque chose à donner à Meiko. C'est donc en direction de ma chambre que je marche, tenant le tissu qui menaçait de tomber d'un instant à l'autre. J'ai.. Une flemme monumental de mettre un pantalon, ça sera donc juste un caleçon et un tee-shirt, tous les deux de couleur bleu marine. Et attrape le.. "cadeau", dans ma main droite, avant de rejoindre ma belle dans la cuisine. Installé sur un tabouret face au pseudo bar, j'reste derrière elle, posant un baiser sur le haut de crâne.
▬ Tiens. Tu m'embêtes tellement, que j'ai fait ça pour toi.
Dis-je en lui offrant mon petit présent. Un jeu de clés.
▬ Celle-ci c'est pour ouvrir la porte d'entrée en bas. Elle est souvent ouverte, vu que personne dans cette immeuble est foutue de la fermer correctement.. Mais ça arrive qu'elle le soit. Et celle-là.. C'est celle de l'appart.
Mes bras l'enlacent comme ils le peuvent, et je reprend.
▬ J'me suis dit que ça serait.. Plus pratique comme ça. Et puis, même si je suis là, t'auras quand même un coin où venir te poser.. Et pas rester là-bas.. Enfin. Hum.Voilà quoi.
Elle l'entend... Ronchonner dans sa langue maternelle, mais qui lui est inconnu. Peut-être qu'un jour, il lui apprendrait. Pour l'heure, il la retient dans un mouvement souple et qui la soulage. Il lui pince la joue, affectueusement et Meiko fronce les sourcils avant de gonfler cette dernière, ses oreilles rabattues et le regard plissé.
▬ Va falloir arrêter avec ça. Dans quel putain de monde tu me dérangerais ? Ça fait.. Je sais même plus combien de temps que j'attends que tu reviennes ici !
Elle craque. Et finit par lui sourire tendrement, avant de laisser entendre un ronronnement de satisfaction. Il lui baise le front et ajoute.
▬ Donc stop de dire des bêtises. Pour ta soif, serre toi ce que tu veux.. Y a pas mal de boissons fraîches dans le frigo. Je reviens, j'en ai pour deux minutes. _ Hmm... Me servir, moi même ? J'ai été habitué à plus d’amabilité.
Fit-elle remarquer. Dans son caractère de pacha et surtout pour le taquiner. Sam' s'éclipse, dommage, il était plutôt bien, voir très bien en serviette. La féline se dirige vers la cuisine, et fait presque comme chez elle. En ouvrant le frigo, elle attrape une boisson fraiche. Elle ouvre la canette tout en s'installant sur un tabouret face au bar. La féline bois quelques gorgés qui la soulage rapidement de la chaleur... Enfin, vraiment temporairement, car voilà déjà le maître des lieux, dans un caleçon des plus sexy. Meiko, fait mine de regarder ailleurs, à quoi ça sert de se rafraichir, si c'est pour à nouveau subir la chaleur dix secondes après ? Un nouveau baiser la fait frémir, et il reprend.
▬ Tiens. Tu m'embêtes tellement, que j'ai fait ça pour toi.
Il tend alors... Des clés ! Le regard de la neko se fige en observant ce cadeau des plus prometteur et utile.
▬ Celle-ci c'est pour ouvrir la porte d'entrée en bas. Elle est souvent ouverte, vu que personne dans cette immeuble est foutue de la fermer correctement.. Mais ça arrive qu'elle le soit. Et celle-là.. C'est celle de l'appart.
Vraiment ? Comme si... Cet endroit finirait par être réelement chez elle, aussi ? Meiko observe le regard de ce dernier, si enthousiaste et passionné à l'idée qu'elle puisse allée et venir, comme bon lui semble ici.
▬ J'me suis dit que ça serait.. Plus pratique comme ça. Et puis, même si je suis là, t'auras quand même un coin où venir te poser.. Et pas rester là-bas.. Enfin. Hum.Voilà quoi.
Spontanément. La féline se tournait d'un quart sur sa chaise, et attrapait le visage de Samaël pour l'embrasser avec passion et tendresse. C'était comme une bouffée d'oxygène.
_ C'est un très beau cadeau, merci.
Approuvait-elle. Avant de prendre à nouveau quelques gorgés de son soda. Après quoi, elle posait la canette fraiche sur son front pour se rafraichir d'avantage.
_ C'est un vrai four ici... Et tu ne m'aides pas beaucoup.
Fit-elle remarquer. Avant de poser son regard dorés sur le corps à moitié nu de celui-ci. Sa queue blanche, duveteuse, remuait d’intérêt sous le spectacle, appréciant la vue. Meiko, se raclait la gorge et jonglait de ses fins doigts avec les clés, avant de les poser sur le bar.
_ Penses-tu... Qu'il y a une vrai solution à notre situation ? Je veux dire... Parfois, j'essayerais bien d'en parler à Luka et puis, je suis lâche et je ne dis rien, de peur d'envenimer et de ne plus jamais te revoir...
Confiait-elle. Avant de soupirer et de se tourner sur le tabouret pour lui faire face, la canette toujours aussi fraiche et gouttant peu à peu sous la chaleur, sur ses genoux. Meiko, relevait ensuite son regard inquiet vers son compagnon.
_ Je ne veux pas te perdre et je ne sais pas combien de temps... Je pourrais supporter ça. Je repousse du mieux que je peux Luka, mais pour lui... Je suis à lui, il a tout les droits et si tu savais comme ça me dégoute.
Déclarait-elle. Essayant de repousser les images de Luka. Il demande son attention, son affection mais depuis que son cœur appartient à Sam', c'est ... Franchement difficile et insupportable comme comédie. Un frisson parcourait la féline, qui baissait son visage, honteuse. Elle avait besoin d'entendre l'avis de Sam'.
Avait-il eu le temps, de réfléchir ?
Dernière édition par Meiko le Mar 21 Aoû - 10:42, édité 1 fois
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Mer 8 Aoû - 16:09
Chez moi, il fait beau, il fait beau ♫ ft. Meiko
Contente ?
Elle en à l'air en tout cas et ça me rassure. J'avoue ne pas avoir été vraiment sur de moi au moment de les avoir faites.. Pourquoi ? J'sais pas.. Même si nous nous connaissons depuis un petit moment, nous deux, de façon officiel, c'est quand même du tout neuf. J'savais pas si ça allait lui faire plaisir ou non.. Tout bêtement.
▬ C'est un vrai four ici... Et tu ne m'aides pas beaucoup.
▬ Sorry, j'ai pas la clim' ici..
Je ris, d'un air taquin, mes yeux fixent sa bretelle qui était à nouveau tombée.
▬ Tu m'aides pas beaucoup toi aussi..
Dis-je en faisant glisser mes doigts sur sa peau, remettant en place la fuyarde. J'me demande bien ce que Meiko me trouve tout de même.. J'suis quand même loin des standards de beauté.. Classique. Un grand squelette avec une peau que Blanche-Neige jalouserait.. Qui peine à prendre soin de lui, avec des cernes inscrites dans le Guinness World Records dans la catégorie : Les cernes les plus marquées du monde ET présente depuis la naissance. Et on parlera pas de mes addictions.. Même si j'essaie de m'en débarrasser du mieux que je peux. Non franchement ma Belle, sur toutes les personnes vivants sur l'île.. Pourquoi moi ? Je ris intérieurement. Elle crush peut-être sur les irlandais pas roux et.. Avec une multitudes de soucis derrière le crâne. Je la fixe alors, dans un sourire semi-niais et je me dis.. Que je dois être un peu chanceux au final.
▬ Penses-tu... Qu'il y a une vrai solution à notre situation ? Je veux dire... Parfois, j'essayerais bien d'en parler à Luka et puis, je suis lâche et je ne dis rien, de peut d'envenimer et de ne plus jamais te revoir...
Aie. Le retour à la réalité et des sujets sérieux. Il fallait bien qu'on en parle à un moment ou un autre de toute façon. Je la regarde, l'écoute et vint m'asseoir sur le tabouret à côté de la Neko.
▬ Je ne veux pas te perdre et je ne sais pas combien de temps... Je pourrais supporter ça. Je repousse du mieux que je peux Luka, mais pour lui... Je suis à lui, il a tout les droits et si tu savais comme ça me dégoutte.
Je crois que je pousse un cri ? Bruit ? Bizarre dans tous les cas. Je pose ma tête sur le comptoir, mon visage se tournant dans sa direction.
▬ J'aimerais.. Tellement te dire que j'ai une solution miracle, ou que j'en ai trouvé une, ou que je vais en trouvé une.. Mais la vérité, c'est que j'en sais foutrement rien. J'ai essayé de trouvé des associations de défenses pour les hybrides ou un équivalent qui pourrait nous aider.. Mais.. Si y en a, ils sont bien planqués.
Bien sur, je n’abandonnais pas mes recherches, j'finirais bien par trouver quelque chose.. Non ? Enfin. J'avais un quelque chose. Une piste donné par Jin. Parler au Maire de Toi.. Mais on va pas s'mentir, je doute que ça fonctionne. Je tenterais.. Je préfère ne pas lui en parler pour le moment, lui donner de faux espoirs.
▬ Pour le reste.. J'connais pas ton maître.. J'peux pas prédire sa réaction. Tu crois qu'il ferait quoi ?
Demandais-je d'un air songeur, avant de reprendre sans vraiment lui laisser le temps de répondre.
▬ Mais vu ce que tu me dis.. Le fait qu'il pense que tu lui appartiens..
Je sens ma mâchoire se crispe sous ces mots, mon bras se lève et je viens caresser la joue de Meiko.
▬ J'imagine sans peine qu'il ne nous laissera pas en paix et faire notre petite vie.
En clair.. On est toujours au point mort niveau solution.
▬ Sinon j'te kidnappe et on va vivre dans la foret avec les hybrides sauvages.
Lâchais-je sur un ton semi-sérieux, une blague un peu maladroite pour détendre l'atmosphère. J'avoue.. Avoir réellement caresser cette idée. Après tout.. Je peux facilement passer pour un hybride avec ma crinière blanche. Il doit bien y avoir des groupes d'hybrides vivants ensemble dans les bois.. J'imagine un peu trop d'trucs je crois.
▬ Faut pas perdre espoir. On finira bien trouver.. Et si la vérité finit par éclater...
J'sais pas vraiment comment terminer ma phrase. Si la vérité finit par éclater et quoi ? Qu'est ce que tu vas faire ? Qu'est ce qu'elle va faire ? Qu'est ce nous allions faire ?
▬ On verra au moment venu.. Mais j'suis pas prêt de te lâcher, quoi qu'il advienne.
Meiko... Observe sur le visage de son bien aimé, son dégoût en même temps que son horreur sur son visage de neige. Il est blanc comme la lune et pourtant, pour Meiko, il était le plus chaleureux de tous, depuis toujours.
▬ J'aimerais.. Tellement te dire que j'ai une solution miracle, ou que j'en ai trouvé une, ou que je vais en trouvé une.. Mais la vérité, c'est que j'en sais foutrement rien. J'ai essayé de trouvé des associations de défenses pour les hybrides ou un équivalent qui pourrait nous aider.. Mais.. Si y en a, ils sont bien planqués.
La féline. Baisse son regard doré. Malgré elle, une moue désespérée s'empare de son visage et l'inquiétude la gagne. Meiko, se mordille la joue, nerveuse quant à leurs avenirs. La voix de Sam', la sort de ses frayeurs.
▬ Pour le reste.. J'connais pas ton maître.. J'peux pas prédire sa réaction. Tu crois qu'il ferait quoi ?
Elle s'étrangle avec sa salive. Luka ? Il est capable du meilleur comme du pire. Simplement, Meiko a été bien plus habitué au meilleur et Dimitry au pire... Dire à Sam', de quoi était capable Luka... Jamais il ne la laisserait repartir, sûrement. Comment lui expliquer ? Il ne lui laissa pas le temps de trouver une jolie phrase pour lui expliquer l'imagination de son maître, débordante en bien ou en mal.
▬ Mais vu ce que tu me dis.. Le fait qu'il pense que tu lui appartiens.. _ C'est un dresseur d'hybride, il ne faut pas espérer grand chose de ce côté. De plus, il a un humain asservie à qui il ne fait aucun cadeau.
Si cette info... Pouvait aiguiller un peu plus le portrait psychologique du personnage pour Sam'. Le visage couleur de riz de Sam' se fait plus froid et pourtant, il caresse la joue de Meiko, en étant le plus doux possible.
▬ J'imagine sans peine qu'il ne nous laissera pas en paix et faire notre petite vie. _ Je... C'est délicat... Je ne pense pas, pas facilement, je crois.
Le truc... C'est que Luka est tant imprévisible. Il avait su surprendre agréablement Meiko, pour un dresseur d'hybride en se montrant attentionné envers elle... Là où ses collègues, sont des pourritures. Peut-être... Peut-être que si il est dans un bon jour, que Meiko prépare le terrain... Il pourrait entendre, comprendre ? Maîtriser sa colère ? Il y a un faible pourcentage mais sinon, ça sera... De la colère.
▬ Sinon j'te kidnappe et on va vivre dans la foret avec les hybrides sauvages.
Meiko. Entendait bien là sa boutade et pourtant, elle envisageait cette idée l'espace d'une poignée de seconde... Mais le problème serait inverse, Samaël ne serait pas accepté à cause de sa nature humaine. Pour poursuivre sa "blague", la précieuse persanne reprit.
_ Moi ? Dans la forêt ? Avec l'humidité, mon pelage et mes cheveux ne tiendraient pas le coup !
Elle se mit à rire un peu. Et son amoureux se mit à lui glisser avec une petite lueur dans le regard.
▬ Faut pas perdre espoir. On finira bien trouver.. Et si la vérité finit par éclater...
La gorge de Meiko s'asséchait, elle finissait derechef sa canette.
▬ On verra au moment venu.. Mais j'suis pas prêt de te lâcher, quoi qu'il advienne.
La neko. Glissait sur son tabouret , déposant la canette sur le bar derrière elle, avant d'enlacer son précieux Sam'. Elle respirait le parfum de son gel douche, et c'était comme pour retenir les larmes d'un avenir si incertains et sombre au pire des cas.
_ Moi non plus... Tu m'as bien trop hanté pour que je puisse ignorer cette opportunité.
Jurait-elle. Avant de le serrer un peu plus fort contre elle.
_ Là, maintenant... Je me sens courageuse comme jamais et... Je vais essayer de lui en parler ce soir. De... Préparer le terrain. De toute manière, il va rapidement se poser des questions sur la clé.
Faire mensonge, sur mensonge... Ça ne pouvait durer qu'un temps. Rester sur place, n'était pas une solution. Meiko, relevait doucement son visage vers le sien, son regard doré comme le Soleil, se heurtant aux icebergs de Samaël. Elle l'embrassait brièvement, dans un premiers temps, puis... Comme une accroc, elle réitérait son geste, mais plus longs cette fois et passionné. Ses bras, suspendu à son cou. Elle chuchotait.
_ Pour toi, je tenterais la moindre chance... C'était si longs. Je veux croire, que nous aussi on a droit à un peu de bonheur, et pour moi, ça se résume à être avec toi.
Déclarait-elle. Avant de déposer quelques baisers le long de son cou. Elle devait se mettre sur la pointe des pieds pour atteindre cet endroit sur lui, qu'elle affectionnait tant.
Douce et ferme à la fois. Elle est encore ici, dans mes bras, mais j'entends mon cœur se déchirer à l'idée qu'elle s'en aille à nouveau. Et surtout.. Pour combien de temps ?
▬ Là, maintenant... Je me sens courageuse comme jamais et... Je vais essayer de lui en parler ce soir. De... Préparer le terrain. De toute manière, il va rapidement se poser des questions sur la clé.
▬ Si tu penses que c'est la chose à faire.. Alors fait.
Même si j'la laissais pas le percevoir, je n'étais pas réellement convaincu. Ce type avait tout entre ses mains. Ma Belle, notre avenir. Et si.. Il prenait la mouche, il pourrait tout nous ôter, en un claquement de doigt. Nos lèvres se lient et se délient dans une passion unique.
▬ Pour toi, je tenterais la moindre chance... C'était si long. Je veux croire, que nous aussi on a droit à un peu de bonheur, et pour moi, ça se résume à être avec toi.
J'fond sous ces dernières paroles parce que.. C'est exactement ce que je ressens aussi. Mes bras qui l'entourent la serre un peu plus, alors qu'une seule et unique larme coule sur ma joue. Une larme pour tant d'émotions à la fois. Même si le calvaire est loin d'être terminé, si j'entrevois le soleil à travers les nuages en ce moment, c'est bien grâce à Meiko. Et mon futur n'en sera que plus radieux à ses côtés, lorsqu'enfin nous serons réunis.
Alors que j'la sens vouloir atteindre mon cou, j'me penche pour qu'elle y est accès et mes mains qui courraient sur son dos, glissent sur ses fesses puis ses cuisses. J'la soulève, la calant contre moi, avant de la couvrir de baisers. Ses épaules, son buste, son cou, ses joues, ses lèvres. Je termine sur ses dernières, ne les lâchant pas ou peu, menant une danse enflammée qui ne semble vouloir se terminer.
Sans un mot et en continuant de me laisser me consumer par une envie charnel et passionnel, je la conduis jusqu'à la chambre. Je m'assoie sur le bord du lit, la gardant toujours sur moi. Avant d'aller plus loin, je me détache avec difficulté des lèvres de mon aimée. Je la contemple un instant dans un sourire..
▬ J't'ai déjà dit que tu étais vraiment magnifique ?
Ma main passe dans crinière blanche, remettant en place une de ses mèches qui venait cacher son beau visage. J'm'arrête là comme un goujat ? Non. Bien sur que non. Je reste à l'écoute du corps de ma belle et de ce qu'elle veut.. J'attend juste.. Son feu vert.
A nouveau... Dans une bulle, avec son prince aux cheveux de neige. Il n'avait pas de château mais possédait... La liberté et de vrais sentiment. Meiko, observe l'unique larme qui coule le long de sa joue, tristesse ou joie. Puis, il l'envellope de ses bras fort, au point de la soulever comme si elle n'était rien, un chaton, le sien. La féline, épouse ses formes pendant cette étreinte plus que nécessaire. Elle respire à plein poumon, son parfum et son odeur qui lui est si cher. Trop pré-occupé par ses baisers, qu'elle donne et reçoit, Meiko ne se rendit compte que tardivement qu'ils avaient changé de pièce.
Installé. Sur le bord du lit, elle laisse son besoin d'attention se manifester par des ronronnements aux fluctuations variés, plus ou moins forte. Ses mains, se terminant par des ongles plus ou moins courbé, caresse le dos de Samaël et son étreinte, se veut de plus en plus possessive. La féline, a de plus en plus besoin de lui, charnellement et l'envie nait au creux de son bas ventre. Sa longue queue duveteuse de persane, les enveloppes avec douceurs alors que difficilement, son amant rompt le baiser si longtemps convoité.
▬ J't'ai déjà dit que tu étais vraiment magnifique ?
Un compliment. Qui flatte l'ego de la neko. Un sourire se dessine le long de son visage, empourpré par l'envie naissant. Le souffle chaud, elle lui réponds.
_ Tu me l'as dis... Le premier jour je crois, et tous les autres aussi... Mais continue, j'aime tes éloges à mon égard.
Répondit-elle. Amusée. Prédatrice, elle pousse ce dernier à s'allonger sur le lit. A califourchon, la neko au regard doré, balaye du regard de sa petite souris blanche, entre ses mains. Il est svelte, musclé en suffisance de part son métier et il sait jouer de son bas ventre pour la rendre folle, ivre de plaisir comme personne d'autre. Meiko, se penche sur lui, sa langue un peu rapeuse remontant de son torse jusqu'à son oreille qu'elle mordille.
_ Rends moi reine, fait moi tienne... Je ne veux porter que ton odeur, maintenant.
Exige t-elle. D'une voix pleine d'envie et de promesse. A nouveau, elle s'empare de ses lèvres pour un baiser langoureux. Combien de fois elle avait rêvé de ses mains, de ses caresses, de ses lèvres et enfin... Samaël était là, enfin, il pourrait combler tout ce manque, toute cette absence dont elle à souffert. Meiko, aurait besoin de courage pour annoncer la vérité à Lukas et pour ça... Quoi de mieux qu'un moment riche en bon sentiment, en plaisir, pour se galvaniser et affronter la Terre entière.
Joueuse. Elle taquine de son bassin, celui de son amoureux. Le provocant par des frottements et espérer réveiller en lui, des envies si ce n'est pas déjà fait. Meiko se redresse un peu et caresse tendrement le visage de Samaël, son regard, ses gestes pleins d'amours. Elle déclare ensuite à son attention.
_ Je suis affamée monsieur le cuisinier... Qu'avez vous à me proposer ?
Elle attrape sa main. Et fait mine de mordre cette dernière, ses crocs éraflant à peine son poignet.
Saura t-il combler son appétit ?
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Jeu 13 Sep - 16:46
Chez moi, il fait beau, il fait beau ♫ ft. Meiko
C'est moi, où la température à monter d'un cran ?
Voir deux.. Trois ? Mais ce n'est pas une chaleur désagréable, étouffante comme celle de l'été. Ici c'est la chaleur.. De la passion. J'me souviens plus à quand remonte la dernière fois où j'ai pu éprouver un tel désir.. Surement la dernière fois que je l'ai vu. Alors qu'elle me pousse sur le lit, je sens mon corps brûlé encore plus sous ses mains. Je contemple un instant ma douce tentatrice, avant qu'elle ne s'attaque à mon torse et doucement.. Je me laisse consumer par l'ardent désir qui m'anime, qui nous anime.
▬ Rends moi reine, fait moi tienne... Je ne veux porter que ton odeur, maintenant.
Sous ses mots de velours, je me retiens de prendre le dessus.. J'ai envie de la voir, encore un peu, s'amuser comme elle le désire. J'ai toujours préféré être en dessous.. Non par soumission mais plus, parce que j'adore la regarder, voir son corps de déesse onduler au rythme de notre amour, entendre ses miaulements fiévreux jusqu'à l'extase.. Mais aujourd'hui aller savoir pourquoi, je veux que les rôles soient inversés. Peut-être à cause d'une pulsion de "mâle" voulant reprendre pleinement celle qui est sienne, et qui l'a toujours été.
▬ Je suis affamée monsieur le cuisinier... Qu'avez vous à me proposer ?
Cette fois-ci s'en est trop. Son bassin taquin qui fait pression contre le mien, ses mirettes dorés plus joueuses que jamais, son petit air désireux.. Elle me rend fou et je compte bien lui rendre la pareille. Sans lui répondre je me redresse et lors d'un énième baiser ou nos langues s'entrelacent, je la guide afin d'être en position dominante. Mes mains parcourent le corps de cette sensuelle succube immaculée, retrouvant leurs anciennes marques, taquinant les points sensibles sans aller trop loin.. Puis doucement, mes lèvres descendent de plus en plus bas, toujours dans une lenteur maîtrisée.. Mes yeux remontent pour observer ses réactions qui ne font qu’attiser un feu déjà bien vivace..
Les jeux charnels et de luxures s’enchaînent, une entrée longue et délicieuse.. Suivit d'un plat principal si succulent qu'on ne voudrait pas en perdre une miette. Je crois que c'est à ce moment là, que nous nous retrouvons vraiment, dans une union en parfaite harmonie. Nos corps, nos souffles, nos cris, nos cœurs, ne font plus qu'un. Il n'y plus rien autour de nous, il n'y a plus d'heures, plus d'inquiétudes, d'angoisses, de problèmes ou de solutions, plus d'esclave, de maître, plus de Togi et ses lois pourries. Juste elle, moi, nous..
Chaque bonnes choses prennent fin.. Je me laisse tomber à ses côtés, fatigué mais heureux. Je cherche silencieusement dans son regard, si madame est satisfaite.. Je me blottis contre sa poitrine, un peu de place pour un dessert de tendresse ?
hrp : J'espère que ça te conviendra ;o; si y a besoin de faire plus long pour la suite, hésite pas à me le dire.
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Ven 14 Sep - 21:19
Monsieur le cuisinier. N'est pas d'humeur à laisser la féline, dominer. Meiko avait visiblement franchit, dépasser les limites de la patience de son charmant hôte et amant. C'est en la trompant, avec un baiser langoureux qu'il se permit de faire diversion et de se placer au dessus d'elle. Les mains de Samaël, reprennent leurs marque et la féline le laisse volontiers reconquérir ce territoire, son corps, qu'il a délaissé trop longtemps. Meiko se cambre sous ses caresses qui lui avait cruellement manqué. Même si Luka s'occupait d'elle, c'était de l'affection de Sam' qu'elle avait besoin, de ses mains, de ses lèvres... Lui seul, saurait étancher sa soif.
Elle se donne. A toute ses envies, répondant à ses besoins d'affection, de tendresse et d'appartenance. La persanne n'est pas une féline prêteuse, et même si d'extérieur, son amant semble vivre dans la précarité ou moyennement, à ses yeux, il est le plus riche de toute la ville. A nouveau, le couple se retrouve presque comme si ils ne s'étaient jamais quitté. Que Togi flambe, ça ne les auraient même pas dérangé tant ils sont dans leurs bulles et qu'ils n'ont besoin que de ça pour l'instant.
Sam'. Se laisse tomber à ses côtés, fatigué par cette reconquête et Meiko, reprend son souffle, se sentant pleinement à lui et ce, depuis le premier jour et qu'importe l'achat du dresseur sur elle. Lorsque son hôte cherche encore un peu de réconfort après ce lubrique et tendre câlin, Meiko, le cale un peu plus contre sa poitrine. Là où c'est doux et chaud. Sa longue queue duveteuse se posant doucement sur eux, comme une couverture supplémentaire. Leurs regards se croisent, s'accrochent et elle lui sourit tendrement.
_ Tout ça... M'avait affreusement manqué et j'en prend conscience maintenant.
Meiko. Remonte son bras en même temps que de rabattre la couette sur eux, puis ses doigts glisse sur la joue de Sam', comme une caresse de satin.
_ Je vais tellement avoir du mal à quitter ce lit, cet appartement... A te quitter à nouveau, tout simplement.
Elle soupire. Puis se met sur le dos. Elle lui a promit, elle le ferait. Parler ce soir à Lukas ou demain si il est trop fatigué par le travail. Comment amener le sujet ? Aucune idée. Meiko se tourne pour faire face à la fenêtre et doucement, le soleil va décliner.
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