De par un beau matin... vais-je vraiment apprendre?(feat. Aumerine)
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Jeu 28 Mar - 14:08
Le Coin-Coin dans le placard
Je me terre dans un placard… un peu comme les monstres qui viennent faire peur aux jeunes enfants la nuit… mis à part que je ne fais pas vraiment peur. C’est même ma maitresse qui me permet d’y vivre. Oui j’ai été acheté. Je n’ai pas de besoin de venir d’une dimension parallèle. Je suis un hybride… canard arlequin pour être plus intime. Cela fait bien trois jours que j’ai été adopté par Mérine. Cette humaine vétérinaire était venue me voir pour me donner des piqures ainsi que voir ma condition car il y avait de cela peu de temps je m’étais enfuis… enfin… je n’ai pas voulus m’enfuir mais, on peut dire que je me suis fait emmener un peu de force. Donc je vis dans un placard. Mérine n’ayant pas plus d’argent, elle m’avait proposé de venir dormir dans son placard. Combien de temps avant que je ne me fasse retourner à l’animalerie? Allait-elle tenir bon?
Je me levais. Il était tôt et je ne savais pas trop si je pouvais vraiment sortir de mon placard. Ma maitresse fait vraiment des heures de fou et reviens souvent assez tard le soir. Je ne voulais pas être comme un caillou dans sa godasse. Comment pourrais-je me le pardonner si je venais troubler son sommeil. On peut dire que l’ordre régnait en dehors du placard mais, à l’intérieur de celui-ci… il y avait certains ajustements à faire. C’était peut-être là ma première vocation. J’allais bien vivre ici. Il fallait bien que je m’y rende à l’aise.
Je n’avais pas mis ma lentille pour cacher mon hétérochromie. Il était encore bien tôt. J’étais quand même bien installé dans le placard de celle-ci. Oui bon… j’étais un peu à l’étroit mais, j’avais quand même accepté d’y vivre. Je pliais mes draps. Il fallait que je fasse bonne figure pour ne pas qu’elle ne me retourne à l’animalerie ou alors qu’elle me laisse dans une ruelle tel un chat abandonné. Il y avait des chandails qui pendouillaient au-dessus de moi sur des cintres. J’en vis aussi certains qui étaient tombés. Je ne me souvenais pas qu’ils fussent tombés hier soir. Ai-je vraiment bougé à ce point? Ou bien alors ils ont glissé seuls et ont atterris par terre.
Je pris les chandails et observais comment elle les plaçait. Je ne voulais pas non plus avoir l’air d’un pervers qui s’amuse dans les linges de sa maitresse. Je les réinstallais doucement sur leurs cintres et observais ce que j’avais d’autre à faire. Je pourrais bien rouler mon lit et le tasser du chemin. C’est ce que je fis. Quand je me relevais je me frappai la tête contre la pole qui tient les cintres. Un petit « coin » sortit de ma bouche. Pourquoi je m’étais levé aussi rapidement. Qu’est-ce qui me prenait à essayer de me lever aussi vite? J’avais vraiment tout mon temps. Je ne crois pas que Mérine ne soit encore levée. Je me frottais le dessus de la tête pour essayer de faire partir la douleur. Je savais bien que c’était en vain mais, bon je le faisais pareil.
Je pourrais peut-être essayer de sortir d’ici sans trop faire de bruits. Elle ne m’en voudra pas… enfin… je ne crois pas. Je saisis la poignée de la porte du placard. Quand j’essayais de l’ouvrir… celle-ci ne bougea pas d’un poil. Était-elle coincée? Allez essayons une autre fois. Même en forçant du mieux que je le pouvais, pas un centimètre de la porte ne bougeait. Jamais deux sans trois. La troisième fois est due pour marcher. Une grande respiration et en un mouvement la porte réussi à s’entre ouvrir d’un centimètre. Ce n’était vraiment pas beaucoup. Peut-être je devrais demander un peu d’aide.
-Coin… coin…
J’attendais de voir si j’allais avoir une réponse. Je ne voulais pas être trop intrusif dans sa vie.
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Jeu 28 Mar - 16:24
La tête dans le... seau. Dormir avec une mère et ses chatons, déjà ça m'a pris du temps. C'est des bruits en plus, inconnus. Idem à chaque nouveau locataire dans la chambre voisine de la mienne. Alors un type dans mon placard, même discret? L'enfer. Je sais qu'il va me falloir quelques jours pour m'adapter. Je dors mal, et comme en plus de ça, je dois enchainer les RDV divers avec la banque, l'administration fiscale, les organismes de Santé... Histoire de régulariser ma situation, j'ai du mal à m'occuper de mon protégé. Bon, on a passé son premier jour à le présenter à Yoko san, ma propriétaire ("Franchement, un mâle?! Vous allez dormir avec?!"), à Patrick et à la psy par visioconférence. Si la dernière s'est contenté de lui envoyer des exercices complémentaires, un peu plus complexes avec quelques consignes de temps et autres, mon tuteur, lui, sorti le discours du "JE suis celui qui décide si tu reste où pas, donc tiens toi à carreau bonhomme" qui me fait soupirer et lever les yeux au ciel hors du champs de la caméra. Sérieux on dirait un père qui parle aux prétendants de sa fille! Qu'est-ce qu'il s'imagine, enfin?
Bref. Le second matin... Ben déjà j'ai bondit au plafond en me réveillant, complètement ensuquée et en voyant une main sortir du placard... Après ça j'ai montré la maison à Lucah, lui expliquant le système des étagères de couleurs dans la salle de bain et la cuisine, qui différentient les affaires de Yoko san, de l'autre locataire (enfin, y en a pas pour le moment) et les miennes. Moi c'est Orange. Les horaires aussi de chacun pour la salle d'eau, et essayé de décrire Yoko san. "Elle est gentille mais âgée, et elle a des idées assez arrêtée sur les hybrides, les hommes les femmes... Elle est très curieuse aussi, et un peu bavarde alors fais attention." est la meilleure définition que je peux lui en faire. Au moins je sais qu'il n'ira rien dire sur ma vie privée... Après ça, entre 2 RDV à la banque, je l'ai emmené faire les boutiques. Parce que j'vais pas le laisser 107 ans avec le même chandail pantalon et manteau. Bon, alors on a acheté des trucs de seconde main sur un vide grenier, et les essentiels (brosse à dent, dentifrice...) au supermarché du coin. Il a d'ailleurs bien calculé son budget, c'est cool. Et le soir, je lui ai fait un cours improvisé d’hygiène en changeant le pansement à ma main gauche.
Bon, et là j'émerge péniblement. J'ai déjà du me lever il y a 2h pour nourrir les chatons, et dieu merci, leur mère veut bien s'occuper d'eux pour le reste. Quelle heure il est... Je marmonne, je fouille la tête de lit à la recherche de mes lunettes. C'est quoi qui fait coin...? Encore... Le placard... MERDE! Lucah! J'ai poussé le cale porte pendant la nuit parce qu'il me gênait, et il bloque la porte du placard...
"Désolé, poussin, attend, je t'ouvre..."
Je suis pas sure que ce qui sorte de ma bouche soit aussi clair mais bon.J'enlève le cale porte, le pose plus loin, et baille. Avec la grace et la délicatesse d'un éléphant. La Duchesse s'agite, les petits vont pas tarder à piauler.
"T'es déjà habillé?"
La question, plus exactement c'est "est-ce que t'es décent." Parce que bon, règles garçons filles obligent, pas question qu'un de nous voit l'autre autrement qu'habillé! A la rigueur en pyjama. Du coup j'attrappe mes vêtements du jour, vais vers la salle de bain, me cogne dans 2 murs au passage, et m'habille au radar avant de revenir.
"Bon, petit dej, chatons et ensuite on va ptet pouvoir commencer ton éducation? Tu te sentiras de m'aider avec les petits?"
C'est pas encore ça niveau yeux en face des trous, mais bon, ça va mieux et ça devrait être parfait une fois le nez dans mon thé...
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Dim 31 Mar - 12:01
Une méthode de travail qui en bouche un coin
En entendant la voix de Mérine je me calmais et attendis qu’elle m’aide à sortir de là. Je n’ai vraiment aucune idée pourquoi je n’arrive pas à ouvrir cette porte. Elle ne semblait pas toute réveillée de par la tonalité de sa voix. Ma nouvelle maitresse me demanda alors si j’étais habillé. Oui c’est vrai que je ne voudrais pas qu’elle me voit le canard à l’air. J’étais habillé depuis que j’étais levé. Je lui dit alors d’un ton jovial pour qu’elle comprenne ce que je voulais dire :
-Coin!
Lorsque j’émergeais de ma chambre… mon placard… je la vis tituber vers la salle de bain. Le réveil semble être plus dur pour elle. Mérine avait vraiment beaucoup à s’occuper en plus de moi. C’est vrai aussi qu’elle porte des verres de contact pour corriger sa vue. Je souris et vais m’assoir sur son lit. Je portais mes nouveaux vêtements que j’avais été m’acheter avec elle hier. Lorsqu’elle sortit de la salle de bain, je voyais bien qu’elle n’était pas totalement réveillée. Mérine me donna alors ce qui semblait être l’ordre du jour : Déjeuner, chats et apprentissage. Elle va m’apprendre quelque chose de nouveau. J’en suis tout fébrile. Ma maitresse voulait même que je l’aide avec les chatons. J’hochais de la tête pour lui faire comprendre que j’avais bien compris. Je me dirigeais vers le couloir et finalement la cuisine. J’avais emmené avec moi les problèmes donné de par la psy de Mérine. Donc, mon pas était quand même assez lent. Je ne voulais pas trop devancer ma maitresse. Je devais me tenir les fesses serrées pour ne pas que Patrick, le tuteur de Mérine le renvoie à l'animalerie.
Une fois rendu dans la cuisine, je commençais à regarder ce qu’il y avait de bon à manger. Une bonne chose que de m’avoir comme hybride c’est que je ne mange vraiment pas beaucoup. On pourrait dire que j’ai l’appétit d’un oiseau. J’allais me chercher une tranche de pain que je coupais en deux. Je n’en pris que la demi. Je mis la demi-tranche dans le grille-pain. Je sortis quelques fruits secs. Je les mis dans un petit bol. Quand mon pain sauta, je le saisis et l’apportais avec moi à la table. Je commençais à manger sans attendre que Mérine viennes me rejoindre. En quelques instants, j’avais finis et j’étais repu.
Je me mis aux problèmes. J’avais le temps de les faire. Les premiers étaient assez faciles. J’écrivais tout même les démarches. Je pouvais bien n’écrire juste que les réponses mais, cela ne laisse aucune trace de mon travail. Aussi Mérine pourrait me voir travailler. J’avais une méthode un peu désordonnée. J’écrivais la réponse à la fin et je remontais jusqu’au départ. Cela semblait vraiment étrange mais, ça ne m’a jamais trahi. C’est peut-être tous mes problèmes ensembles qui me font travailler ainsi. Pourquoi donc changer une bonne méthode de travail?
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Lun 1 Avr - 7:26
Je suis Lukah encore un peu au radar, et pendant qu'il prend à peine de quoi nourir un moineau rachitique, je fouille dans le frigo pour trouver les fruits que j'ai coupé hier. la moitié vont dans un bol, l'autre dans le blender avec du miel, du gingembre et du lait. Si je dois respecter mes étagères pour les aliments, les équipements eux sont en libre service (du moment qu'ils soient lavés, bien surs), et j'avoue que le blender, je kiffe. J'en veux un chez moi. Donc je lance le blender, rajoute des céréales et un yahourt nature dans l'autre bol, et enfin, fait chauffer de l'eau pour le thé (à la menthe). Le temps que je prépare mon petit dej, mon protégé à fini le sien. Enfin, presque, puisque je lui sers d'autorité un verre de smoothie litchi mangue gingembre.
"Quoi, "coin?" Tu sors d'une animalerie qui gère très mal sa bouffe, tu dois avoir la moitié de tes vitamines en carences, sans parler de ton système immunitaire, tu crois quand même pas que je vais te laisser comme ça?"
A la réflexion, c'était ptet pas un coin qui signifiait "hein quoi de quoi?" Alors je rajoute pour répondre à la deuxième question probable.
"T'es pas obligé de le boire maintenant, mais boit le dans la matinée."
Bon, si je me trompe pas il a encore rien bu ce matin, donc ça devrait le faire. Bon, maintenant, à moi. Je bois mon verre de smoothie, mange mes céréales, et regarde Lukah faire des maths... A une heure indécente et au petit déjeuner. Il me faut quasiment la moitié d'un bol à le regarder vaguement (en fait il serait pas en face de moi, je regarderai le mur tout pareil) avant de remarquer un truc... Il répond à l'envers. Non, c'est pas faux, je veux dire il marque le résultat AVANT les étapes de calcul...
"T'es pas en train de passer ton bac, tu sais? T'as pas besoin d'expliquer à ton prof en le prenant pour le dernier des crétins que tu sors pas tes résultats de ton chapeau... Si t'as pas besoin, pour ta réflexion, de faire les calculs intermédiaires les fait pas, du moment que le résultat est bon. C'est juste histoire de te situer en calcul, de... De voir comment tu réfléchis, pour savoir comment te faire travailler après. Moi, je réfléchis très vite, mais je m'éparpille facilement, donc pour des problèmes comme ça, j'ai besoin de souligner les données pour pouvoir les retravailler. Une fois qu'on sait comment tu travaille on peut déterminer des jeux et exercices plus adaptés à tes capacités... Enfin, j'dis ça mais c'est la psyyyyy qui te dira."
Je finis ma phrase en baillant super fort. Finir mes céréales aux fruits, boire mon thé... Il m faut bien 15 minutes pour finir mon petit dej, et 15 de plus pour nettoyer et ranger le blender. Je commence à préparer le lait maternisé pour chatons, tout en expliquant l'importance de la température, le fait que les chatons ne digèrent pas bien le lactose.
"D'ailleurs, tu bois du lait, toi, ou tu digère pas bien non plus?"
J'espère qu'il se souvient du "code" que je lui ai proposé: un coin pour oui, deux pour non. Code assez classique, s'il en est. Chargés des biberons, je l'entraine à nouveau dans la chambre, et je lui montre sur p'tit mini, le plus petit, comment incliner le bibi pour que les chatons l’attrapent correctement. Ils ont l'habitude eux, donc je pense qu'il s'en sortira bien avec p'tit gris et p'tite rousse, les plus dégourdis. Pendant ce temps, je m'occupe des trois autres, les rend à leur mère (Dieux merci, elle veut bien s'occuper des autres soins), et sort mon futon dehors pour l'aérer... Et libérer de l'espace dans la chambre.
"Bon. On s'y met? Pour commencer, en 3 mots, tu saurais me dire c'est quoi la dysphasie?"
Je lui indique mon PC portable, ouvert sur le traitement de texte, pour qu'il puisse écrire plus facilement la réponse. Histoire de commencer sur de bonnes bases: les siennes.
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Jeu 4 Avr - 11:41
Le Coin-Coin dans le coin de l'informatique
Je la voyais du coin de l’œil préparer son déjeuner. Ça semblait bien bon tout cela. Pourquoi je n’y avais pas pensé? Je ne suis pas très doué en cuisine alors cela s’explique bien. Mérine me tend un verre de smoothie. Elle se met à me sermonner sur le fait que je ne dois pas avoir tous les groupes alimentaires dans ce que je mange. Je baisse un peu les yeux déçu. Je ne dis rien du tout. Ensuite elle me propose de boire ce smoothie durant la matinée. Je remonte mon regard je lui dis alors tout en hochant de la tête :
-Coin.
Je me mis quand même à boire un peu de ce liquide. Je voulais rendre ma maitresse heureuse. Je buvais pendant que je remplissais mes problèmes. Elle me dit alors que je n’avais pas à tout écrire les démarches. Hé bien alors ça ira encore plus rapidement.
-Coin.
Quand Mérine eut finit son déjeuner, j’avais pas mal finis me problèmes. Il n’y avait pas vraiment de mauvais moment pour faire des problèmes. Elle m’explique alors l’importance de la température du lait pour les bébés chats. Quand elle me pose la question sur le lait… si je peux en prendre, je n’en ai aucune idée. Je lui réponds en haussant les épaules. Par la suite ma maitresse m’entraine dans la chambre. Elle me montre comment faire sur le plus petit. Je crois avoir bien compris et je m’occupe du gris ainsi que de la rousse. Je flatte un peu la tête des chatons. Je laissais ensuite Mérine finir de s’en occuper.
Ensuite on se rendit à son ordinateur portable. Pourquoi donc? Il devait y avoir un correcteur automatique ou quelque chose du genre. Ma maitresse me demanda alors ce que la dysphasie voulait dire pour moi en trois mots. Je restais là quelques instants sans écrire. Je pensais à ce que je savais sur la dysphasie. Cela me prit bien quelques minutes… entre la question de Mérine et le temps que je passais à écrire. C’était vraiment la meilleure des idées de me permettre d’écrire avec ce correcteur… enfin… pour le moment. Ce n’est pas si sûr que ça va corriger au bon mot mais allons y pareil.
Je me tassais alors quand j’eu finis d’écrire. Il y avait d’écrit :« trouble neurodéveloppemental langage ».Je me mis à m’étirer. Sans que je ne le veuille mes ailes aussi s’étirèrent. Un« coin » sortit de ma bouche. Mon aile droit me faisait encore atrocement mal. C’était pareil qu’au début.
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Dim 7 Avr - 7:37
Bon, c'est pas gagné. Oh, je parle pas des chatons, hein? Avec eux, il s'en est plutôt bien sorti. A part que j'avais oublié de le prévenir de protéger son bras et ses cuisse du pétrissage par patounes griffues de chatons ronronneurs. Bon, pas de gros dégâts les patounes sont encore peu dangereuses, mais il aura peut-être une marque ou deux. Performance que je salue d'un "on fera quelque chose de toi, si les chatons ne te mangent pas tout cru!" amusé et approbateur. Oui, je sais, normalement c'est les petits cochons. Bref. Non, ce qui est pas gagné, c'est la confiance de Lucah en ses capacités, vu comment il hésite avec l'ordinateur. C'est aussi son sens du second degré, quand je vois sa réponse. Je ne peux retenir un gloussement amusé, un brin ironique.
"Je parlais au sens figuré, mais effectivement, bien joué."
Oui, non, je vais pas lui dire "pauv'cloche c'est une expression!" ce serait absolument pas sympathique alors qu'il a essayé de respecter ma consigne. Le coin de douleur ne m'échappe pas quand au mouvement de ses ailes. Ça m'inquiète. Je fronce légèrement les sourcils en songeant qu'il va falloir que je l’emmène voir un docteur pour ça. Au moins, avantage à travailler à l’hôpital: je sais qui l’emmener voir, et je devrais pouvoir avoir un avis médical gratis. Bref. Pour l'heure, je ne peux rien faire pour son aile, donc concentrons nous sur le reste.
"Donc tu as raison, la dysphasie est un trouble du langage. Elle peut être partielle, comme chez le bègues, ou totale. des fois, les gens n'entendent pas qu'ils ont une dysphasie. Pour le malade, il a l'impression de s'exprimer parfaitement, et donc s'entendre dire "nan mais on comprend pas ce que tu raconte" quand on a soi même l'impression d'être parfaitement clair est un des traits de la dysphasie."
J'ai repris on ordinateur et en même temps que je parle, je lance via la console de commande de mon linux les images et vidéos que j'ai préparé hier, pour illustrer mes propos. Comme celle de Dr House, avec le gars qui inverse des mots sans s'en rendre compte. Et je continue mon explication. Je lui explique que sa dysphasie est d'ordre inné, que ça s'accompagne des fois d'autres neuro-atypies, d’où les tests. Je lui parle des orthophonistes, et du passage par les signes vers la parole. Je lui montre les pictogrammes qui expriment un concept en lieu et place d'un mot.
"Je te le dis de suite: Je ne t'apprendrais pas à parler. La plupart des neurologues considèrent que si le langage n'est pas acquis durant les sept premières années, il ne le sera jamais. Je ne sais pas si c'est vrai, mais avant de t'apprendre à parler, tu dois apprendre à communiquer."
Tuer dans l’œuf tout faux espoir. Parce que si il espère il aura encore plus mal de le voir déçu. Mon ton est volontairement ferme et presque tranchant. Parce que ça me fait pas plaisir à dire et qu'il faut bien que je me protège aussi. Et j'embraye aussitôt aussi, pour ne pas lui laisser le temps de ressentir. Je lui montre les signes, et lui explique que ces signes là sont universels. Et que d'une certaine manière la langue des signes est quasi universelle. Et qu'il pourra communiquer avec quasiment n'importe qui qui parle la langue des signes.
"On va commencer avec la version simple des signes, et les pictogrammes. Il y en a 70. C’est peu, mais je crois que tu peux faire pas mal de choses avec ça. Ensuite, quand on sera tous les deux à l'aise avec ça on pourra passer à plus complexe."
Pendant que je finissais mon explication, j'ai aussi envoyé à l'impression l'ensemble des feuilles décrivant mot, pictogramme et signe. J'envoie donc Lucah les chercher, et une fois les feuilles punaisées au mur, un endroit où on pourra les apprendre un peu plus chaque jour, je lui pose la question.
"Alors, maintenant... Si tu me disais... Ce que tu en pense, et... ce que tu aime faire?"
Il a les signes sous le nez, voyons s'il sait trouver les bon, et me les faire deviner? Bon, je m’attends à ce qu’on galère pas mal tous deux pour cette première leçon, mais je veux lui faire voir le concept, avant d’embrayer sur la suite.
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Lun 8 Avr - 1:42
Apprentissage en bonne compagnie
Mérine me dit alors qu’elle parlait au sens figuré… ce que la dysphasie est pour moi. Je ne voyais pas vraiment comment je pourrais lui expliquer cela au sens figuré… ça me semble un peu trop vague… enfin à mon avis. Elle me remercie quand même. Je l’écoute me parler un peu de la dysphasie. J’ai encore beaucoup à apprendre. Bon au moins je sais que j’ai une dysphasie… c’est déjà bien bon. Ce pourrait-il que je vois tout comme il faut quand tout est mal placé comme elle semble m’expliquer? C’est vraiment comment je pensais quand j’écrivais et que tout était écrit n’importe comment. Me suis-je vraiment trompé sur toute la ligne?
Je semble très attentif à tout ce qu’elle me dit. Il faut que je m’en souvienne. Je ne peux pas manquer une information. C’est très important pour moi. Donc c’est inné. Je n’aurais pas pu naitre avec et le faire partir donc. Ma maitresse me donne alors la raison de tous les tests qu’elle me faisait passer. Elle voulait savoir si j’avais d’autre neuro-atypies. C’est vrai qu’il y a une longue liste de trucs que j’aurais pu avoir en plus. J’ai peut-être quelque chose mais, je ne le sais pas encore. Allez… faut concentrer mon écoute sur ce qu’elle me dit.
Mérine me dit alors qu’elle ne m’apprendra pas à parler. Je crois que c’est une cause perdue. Pleins de spécialistes ont essayé et ils ont tous échoué. Elle ne doit pas vraiment vouloir essayer et manquer son coup. Hé hé je suis donc une cause perdue pour le langage. Je dois apprendre à communiquer… comment? Elle ne me laisse pas le temps et commence à me montrer des signes universels. Oh elle essaie de me montrer le langage des signes. J’observe ce qu’elle fait. J’essaie de faire les mêmes mouvements avec mes mains en même temps qu’elle.
Mérine me dit alors qu’elle veut commencer avec un exercice simple. Elle imprime des feuilles et me demande d’aller les chercher et de les épingler au mur. Ma maitresse me demande alors de lui dire ce que j’en pense et ce que j’aime faire. Je passe alors quelques minutes à regarder toutes les feuilles. Je passe quelques petits moments devant chaque. Je suis en train de voir ce que je peux vouloir lui dire. Je me dirige vers elle et je m’installe. Pour la première question je lui fais les signes pour « beaucoup » « information » « apprendre ». Je voulais donc lui dire que je trouvais qu’il y en avait beaucoup à apprendre.
Pour la deuxième question je lui fais le signe d’ « apprendre ». Je la pointe et me pointe aussi en voulant lui faire comprendre que j’aimais apprendre en sa compagnie. J’espérais juste qu’elle m’avait compris. Je lui fis aussi un sourire.
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Jeu 11 Avr - 13:12
De par un beau matin... Le signe "apprendre"
Le silence règne pendant que nous étudions tous deux les feuilles. Oui, parce que moi non plus je ne les connais pas, hein? Mine de rien, ces feuilles sont bien faites. Il y a le mot, en gros, le signe qu'il faut faire, avec des flèches pour indiquer le mouvement, et un dessin, le pictogramme en dessous. Alors bien sur, avec 70 mots, on ne peut pas émettre de nuances, mais bon, pour commencer... Quand il revient vers moi, et qu'il commence à me faire des signes, je suis obligée de le calmer doucement. Au passage, je me rends compte que le signe "calme", c'est effectivement celui de pousser les mains vers le bas.
"Doucement, coco!Je connais autant ces signes que toi, c'est à dire pas du tout. Un par un pour commencer."
Beaucoup, ça va j'ai trouvé. Apprendre, je galère un peu plus. Informations, je sèche, et Lucah est obligé de me montrer la feuille. C'est vrai que le mouvement décrit n'est pas très clair. Il faut tourner ou avancer la main? J'en ai aucune idée, on verra ça plus tard. Donc, si on résume...
"Ca fait beaucoup de choses à apprendre? C'est vrai," reprends-je une fois que Lucah m'a confirmé que j'avais bien compris. "Après, rome ne s'est pas construite en un jour. Aujourd'hui, j'essaie de te montrer les possibilités, mais dans les prochains jours, on reprendra tout ça à tête reposée."
La deuxième question, c'était quoi déjà? Ce qu'il aime faire? Bon, les signes, je les connais tous, apprendre, on l'a vu tout-à-l'heure, "toi" et "moi" sont... assez évidents. Mais ensemble ça donne quoi? Parce que moi ça m'évoque un truc du genre "je veux en savoir plus sur toi". Pas sure qu'il aie bien compris la question, là. Et puis j'aime pas cette idée, qui me fait rougir et lever les yeux au ciel pour masquer mon trouble. Je suis parfaitement conscience de ne rien avoir d'intéressant, hormis ma tête de mule. Inutile d'essayer de faire gentil, je me suis assez faite avoir pour me méfier. Résultat je suis un peu plus brusque que je ne voudrais, préférant lui tuer toute velléité amicale dans l’œuf.
"Je t'ai demandé ce que tu aimais faire en général. Vouloir faire ma connaissance est adorable, mais tu me connaitras bien assez vite. Donc, à part essayer de draguer ta maitresse et faire des pliages?"
Que je sache si je peux me servir de quelque chose pour l'aider à apprendre. Si je me base sur ce qu'il aime c'est mieux.
Avec Coincoin Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|.
Alors que j’eu finis mes premiers mouvements je vis bien qu’elle n’y comprenait rien… un peu comme moi. Elle me dit d’attendre un peu. Je lui refis les signes pour la première question plus doucement. Je voulais que Mérine comprenne ce que je voulais lui dire. On avait tous les deux des croutes à manger. Ma maitresse s’en alla repérer les signes que j’avais faits. Lorsqu’elle revint elle avait compris tout ce que je lui avais dit. Je lui fis un grand sourire et lui dit :
-Coin!
Alors qu’elle tentait de comprendre la deuxième question, elle comprenait apprendre mais, semblait avoir de la misère avec le reste. Quand elle me dit ce qu’elle avait compris, je frappai la paume de ma main droite sur mon front. Ma maitresse n’avait que compris partiellement ce que je lui avais mimé. Je retournais voir les 70 feuilles et essayais de déceler ce que je voulais vraiment dire. Comment lui faire comprendre que j’aimais apprendre avec elle? Il y avait-il un qui voulait dire avec? Il y en avait tellement. Il doit bien y en avoir un. Ça me semble tout à fait normal qu’il y en a un.
Après quelques minutes à observer toutes les feuilles je trouvais finalement ce que je cherchais. Je retournais vers elle et je lui fit encore le signe pour « apprendre ». Par la suite, je lui fis en prenant mon temps le signe pour « avec » et « toi ». Je crois que là si ça ne marche pas je vais manger mes culottes. Pendant que Mérine allait chercher ce que je lui avais dit, j’avais une question que je voulais lui poser. Je voulais savoir si elle a de la famille. Elle n’est pas non plus obligée de m’en parler.
Je revins lui faire les signes pour « toi » « avoir » et « famille ». Pour ma part je savais bien que je n’avais pas de famille. Sinon ce serait bien tous les autres hybrides qui ont des ailes. Rare sont quand même ceux qui arrivent à me supporter. Il y a peut-être juste Tigrou qui arrive à me piffer… enfin… jusqu’à date. Allez savoir ce qu’il fait en ce moment.
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Ven 12 Avr - 8:27
De bon matin... Cointons!
Bon, visiblement, j'ai pas bien compris. C'est évident qu'on va avoir des difficultés, on tatonne tous les deux, chose que j'explique à Lucah pour le rassurer. Le début ne sera pas facile, mais s'il s'arrête aux mauvaises expériences de début chaotique, il progressera encore moins. Quand il revient et surtout que je retrouve les signes qu'il m'a montré, je dois me retenir de lever les yeux au ciel. Ouais, ok, il aime apprendre. Avec moi, j'ai des doutes, mais bon, passons. Je répète donc la phrase correcte, puis hoche la tête en réponse, simple réception du message. Il embraie avec trois autres signes. Toi, avoir et famille. Je suppose que c'est une question, je ne vois pas vraiment ce que ça pourrait être d'autre, mais je préfère vérifier auprès de lui.
"Quand tu signe, n'hésite pas à cointer en même temps pour marquer les nuances. Il y a une différence entre "il pleut.|pleuvoir|" et "Est-ce qu'il pleut? |pleuvoir|" les signes simples ne montrent pas cette différence, donc tu dois la montrer avec les intonations de ta voix."
Donc je lui fais répêter et effectivement, j'avais compris. Au passage, nouveau mot: cointer. C'est y pas joli? Je cointe tu cointes il cointe nous cointons vous cointez ils cointent! Ca sert à rien, mais ça fait des mots en plus. Des mots en plus pour quoi je sais pas, mais bon. Avant de répondre à sa question, je poursuis mon explication.
"Si tu ne fais que cointer ou signer, les gens comprennent pas. Résultat? "ah ben je comprends pas qu'est-ce qui dit, et comme c'est surement pas moi qui suis débile, ben c'est lui, j'vais pas essayer de faire un effort..." Evidemment même en combinant les signes, les coins, les sifflements, l'écriture... Tu trouvera toujours bon nombres de cons qui refuseront d'essayer de te comprendre. Ca, t'y pourra rien. Mais toi, t'auras tendu la perche. Aux autres de la saisir."
Et s'il en trouve, qu'il les garde précieusement, parce que je crains qu'ils soient peu. Mais ça je le lui dirait pas. Soit il s'en doutera seul, soit il l'ignore encore et je veux pas briser trop vite ses espoirs. J'ai volontairement grossi le ton, la mimique et autre pendant mon imitation du crétin moyen. Pour le faire rire autant que parce que ça m'amuse.
"Pour répondre à ta question, J'ai un frère.|Un. Frère.|Il vit ici aussi. Pourquoi tu demande? |Pourquoi toi avoir famille|"
Mes signes sont aussi hésitants, moins précis, même que les siens, mais il faut aussi que je les pratique. En attendant qu'il trouve une réponse, je lance une recherche sur mon linux: Skilleos, introduction au langage des signes en une vingtaine de vidéos. On en a pour un moment devant l'écran... Je crois qu'on va devoir faire en plusieurs fois...
Avec Coin coin Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|.
Mérine me fait un signe de la tête qu’elle a compris mais, par la même occasion elle me dit que je devrais utiliser mes coins pour lui faire savoir si je veux lui poser une question. C’est vrai qu’avec la tonalité c’est nettement plus facile à savoir ce que je veux dire. Il faut que je me souvienne de cela… sinon je sens que je vais encore m’enfarger et elle ne saura pas plus ce que je veux dire. Je repris exactement ce que je voulais dire en parlant et en lui faisant les signes :
-Coin coin coin? |toi avoir famille|
Ma maitresse me dit alors que si je ne fais qu’un des deux souvent les gens risque de ne rien comprendre. Mérine me dit aussi que y’aurais toujours des idiots qui ne voudrons rien comprendre alors il ne faut pas s’en vouloir. Pour cela elle a raison. Il faut que je me concentre sur ceux qui veulent comprendre. Il faut bien sûr que je sache me faire des amis qui comprendront ce de par quoi j’ai eu à passer. Je rigolais avec ma maitresse. Elle avait fait une bonne représentation du crétin moyen. Vous vous imaginez quand même que je rigolais en faisant des coins.
Mérine me répondit alors qu’elle avait de la famille ici… un frère. Elle me demanda alors pourquoi je voulais savoir cela. Bah, je ne tentais que de faire la conversation avec elle. Je voulais en apprendre plus sur elle. Je cherche des sujets qui sont faciles à aborder et aussi qui sont assez facile à répondre. Je ne voulais pas non plus lui poser des questions trop difficiles à répondre… de toute manière… je n’ai pas tous les signes possibles alors c’est un peu difficile. J’allais encore une fois voir tous les papiers. Quand j’eu trouvé les bon je revins faire à Mérine les signes suivant en même temps que je lui parlais :
-Coin coin coin coin. |Comme ça sans raison|
Je faisais aussi le nombre de coins qu’il y avait de mots. J’avais tendance à apprendre assez vite alors j’imagine que je risquais d’avoir plus rapidement le tour que ma maitresse. J’ai une nouvelle chose à apprendre : la langue des signes. Je continuais dans la même optique que ma dernière question. Je cherchais encore parmi les feuilles celles qui représentaient ce que je voulais dire.
-Coin coin coin coin coin coin? |Est-ce que frère être gentil|
J’attendais lui laissant le temps de répondre. J’aimais bien ce jeu de trouve les bon signes pour parler. J,y prenais vraiment goût.
Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie.
Profil : MP : Email :
Sam 20 Avr - 15:03
De par un beau matin La curiosité tua le chat
L'avantage du signe "juste comme ça" c'est qu'il est assez universel, et j'ai pas besoin de le chercher dans la liste pour le comprendre. Juste de la curiosité, hein? Je ne suis pas sure d'aimer ça. Il y a déjà plein de personnes qui me posent des questions. Patrick, la psy. Eux c'est pour vérifier que tout va bien. Et je leur mens déjà régulièrement. Quand je dit que ça va, quand je ne leur parle pas du FALH parce que c'est illégal et que je doute qu'ils kiffent. La proprio. Elle c'est parce que c'est une vieille pie curieuse, et je sais qu'elle fait des rapports à Patrick. E qu'elle est convaincue de "faire" quelque chose et de se sentir importante. Alors ça m'arrangerait de ne pas avoir en plus à gérer Lucah, à devoir retenir ce que je lui dit pour éviter d'être incohérente. Parce que déjà y a des trucs qu'il ne devra pas savoir. Le FALH, tant que je suis pas sure qu'il est sécurisé, et n'est pas un danger pour eux (et pour moi du coup). Les trucs habituel. Le bracelet à la cheville, ou les attaques de l'araignée qui essaie de me faire retomber. Le randonneur.
Inconscient de mes réflexions, il poursuit sa question. Il est resté sur le même sujet. Je regarde même pas à quoi peut correspondre l'autre signe. Je lève les yeux au ciel, et je m'approche de lui pour lui toquer le front. Oui, toquer, avec e doigt recourbé, comme por frapper à une porte. A part que je frappe pls doucement. C'est une première offense, il ne sait pas encore que j'ai pas envie de répondre à trop de curiosité. Et même si c'était une troisième offense, il y a bien d'autres moyens de punir que de frapper, du coup je compte pas aller plus loin que des pokes même pas aussi forts qu'une pichenette sur le front.
"Tu es trop curieuxpoussin! Méfie toi, ça a tué le chat! Attention!"
Je ne sais pas s'il connaît l'expression. En parlant de chat, j’attrape p'tite rousse, juste à temps pour l’empêcher d'essayer d’attraper les plumes de Lucah, appât irrésistible. Une pichenette pour elle aussi et je la renvoie doucement avec sa mère. Oui, je sais. Dans l'idéal, il faudrait pas la soulever du sol pour la punir, mais bon, j'allais pas la laisser sauter sur Lucah non plus!
"S'ils essaient de te chasser, tu leur donne un petit coup sur le nez. C'est comme ça que leur mère leur apprend."
Qu'il n'aie pas de craintes à agir ainsi. Est-ce qu'il fera un parrallèle avec le poke quelques secondes avant? Peut être. En attendant je lance la première vidéo, dévoilant un gars qui explique à nouveau les principes de la langue des signes, sn histoire, bref une petite introduction de dix minutes, en précisant sa complexité, et les subtilité qu'on peut y ajouter, en montrant des exemples, tout en utilisant des mouvements bien plus fluide que ceux qu'on a montré jusque là. Je crois que les yeux de Lucah brillent. Moi je me dit que y a du boulot. Et que ce sera qu’une étape. Et lui il en pense quoi? Est-ce qu'il voit les possibilités où les marches encore à gravir?
Avec Constantine Meyer Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|.
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