J'sais pas, mais en tout cas, j'ai le soleil dans la tronche. Super réveil ! Je grogne tel le vieux croûton que je suis, me levant du canapé. Premier réflexe du réveil. Allumer une clope bien sur. Et allumer la télé. Je zappe les chaines, une à une, regardant l'écran avec mes yeux de poisson mort. Je suis crevé, y avait mass de taff hier soir. J'suis rentré, j'me suis écroulé. Heureusement, j'ai mes deux jours de repos.
▬ Jiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !?
Pas de réponses. Tant mieux. J'avais pas envie de l'avoir dans les pattes ce ptit con. Moins j'le vois, mieux je me porte. Je regarde vaguement l'état de l'appartement. En bordel. Beaucoup trop en bordel. C'est pas vivable à ce stade. Et c'est pas Jin qui va faire le ménage. Je soupire en me traînant jusqu'au frigo.. Vide. Bon bah, je sais ce que j'vais faire aujourd'hui. Et hop, je m'atèle à mes corvées.. Dans la plus grande des joies.
Nettoyer, Balayer, Astiquer ♫
Maison clean, direction la salle de bain. Je meurs de chaud et je tuerai pour une bière, mais j'y ai pas vraiment le droit à l'alcool, avec mes futures séances de tatouage. Je me contente du jet d'eau glacial que la douche peut m'offrir pour me rafraîchir. Y a pas à dire, ça fait un bien fou ! Plus que les courses, et je serais peinard pour le reste de la journée.. Où plutôt de l'après-midi, puisqu'il est déjà quatorze heure passé d'après mon portable.
Une fois habillé, j'attrape les sacs de courses, mon porte feuille et les clés de la bagnole et en avant. Et avec.. Le sourire ? Non faut pas déconner non plus. Pas trop de trafic à c'te là, je me gare au plus près du magasin. Pas envie de me taper un kilomètre à patte avec les bras chargés de sacs. Avant de pénétrer dans la grande surface, je me dirige dans la rue d'en face, où il y a un tabac. J'ai aussi besoin de refaire le plein de cigarettes. J'suis sur que ce maudit hybride m'en taxe.. Mais sans preuve, j'peux pas l'accuser de grand chose.
▬ Yo, comme d'habitude s'il te plait.
La vendeuse me connait bien, j'viens souvent ici avant d'aller faire mes courses. On fait un petit brin de causette, puis je repars pour mes trépidantes aventures. En rangeant mon porte-feuille, je m'arrête en plein milieu de la rue et.. Une tête en l'air me rentre dedans. Je grogne pour la forme. C'est pas grave, mais ça reste pas très agréable. Je baisse ma tête au niveau de la personne qui m'a bousculé et..
▬ Meiko ?
J'ai du mal en croire mes yeux. Attend. J'suis pas en train de rêver dans mon canapé là ? Pitié non, parce que j'ai pas envie de me retaper tout le ménage ! Pour une fois que je le fais. Mais non. C'est bien la réalité. Ça fait.. Tellement longtemps. Je suis prit entre l'envie de la serrer dans mes bras et l'embrasser. Comme deux vieux amis, deux vieux amants qui se revoient. Mais.. Quelque chose me bloque ? Sans doute la pensée qu'elle.. Appartient à quelqu'un.
La vie... Les jours, les mois s'écoulaient dans la maison Milosevic. Après la période hivernal la plus froide qu'il soit (pour Meiko, chaque hiver est le plus froid de sa vie), enfin, les beaux jours étaient revenus pour son plus grand plaisir ! Sa relation avec Dimitry étant au beau fixe, les deux esclaves se partageaient les corvées dans une bonne entente, et après le repas du midi... C'était à la féline de partir en course. L'ambiance c'était détendu, les coups des attentats passés, Luka donnait un peu plus de leste à sa féline qui ne faisait pas trop de vague en matière d’obéissance, par rapport à Dimitry qui parfois, en avait assez de sa condition et alors là, l'ambiance se faisait électrique.
_ J'y vais ! A plus tard !
Sac de course en main. La neko emprunte le même chemin que d'habitude pour allez faire ses emplette, à l'épicerie que Luka lui recommande, mais aujourd'hui... Il y a une variante. Elle doit se rendre chez un caviste pour acheter du bon vin français qui venait d'avoir sa livraison de bordeaux. Les produits français, partent comme des petits pains sur l'île asiatique et pas question que son maître, amateur de rouge ne soit pas servie en temps et en heure.
Meiko... Etait vêtue d'une légère robe d'été rose pâle, qui s'accordait avec sa blancheur naturelle. Sa queue duveteuse, son visage fin, et son regard dorés, lui valait quelques sifflements d'admiration dont elle ne faisait pas attention. Elle est à Luka, pas question de ronronner ailleurs et surtout, pas avec n'importe qui ou quoi. Arrivée chez le caviste, elle payait les deux bouteilles et les rangeaient dans son sac. On l'amadouait sur sa docilité... Si seulement il savait à quel point elle était fausse. C'est bien parce que Luka lui offre le meilleur saumon de la ville, qu'elle veut bien faire ce qu'il veut... Bon aussi, parce que c'est sa condition qui l'exige maaaaiis... C'est un autre point de vue. Avec le temps, elle apprit à relativiser, bien que Luka soit sévère avec Dimitry, avec elle... Il est très compréhensif et patient, alors que c'est un dresseur du centre ! Qui aurait cru que ces derniers pouvaient être des personnes tout à fait appréciable en fin de compte ?
Bref... Habituée à faire les emplettes, Meiko fit le nécessaire en un tour de main. C'est probablement cette habitude, cette routine qui fit baisser son attention. La féline, percutait quelqu'un et ce n'est pas ça qui lui fit lâcher son sachet... C'est le visage de Sam. Comme un coup de tonnerre, le verre des bouteilles s'éclataient par terre sous la stupeur qu'elle vivait, comme si elle venait d'être foudroyé.
▬ Meiko ?
Elle entrouvrit les lèvres. L'erreur n'est pas permise, même lui l'a reconnue. Pendant une seconde qui semble une éternité, ils s'observent, perdus dans leurs réactions. Meiko, en a le souffle coupé et sa queue, ne remuait plus, tout aussi hésitante qu'elle sur le comportement à adopter. Samael, bien plus courageux qu'elle, après l'avoir dévisagé, reprit.
▬ Ça fait.. un bail.
Meiko déglutie. C'était comme une claque du passé qu'elle se prenait en plein fouet. Les mots se mélangent dans son esprit, par où commencer ? Saluer ? Questionner ? Embrasser ? Câliner ? Oui ! Elle levait les bras vers lui pour le prendre dans ses bras, comme elle en avait eu l'habitude, et en elle, en le revoyant, elle sentie soudain le manque qu'elle avait eu tout ce temps à son égard. Un manque qu'elle avait enfouit, renié. Cependant, ses bras se bloquèrent à mi hauteur et pour cause... Elle sentie l'ombre de son maître, comme si il était là et qu'il retenait son geste.
_ Sam... Je...
Ouf ! La parole reprend du service. Son regard devint brillants et ses yeux... Ses deux petits icebergs, ça n'a pas changé. Pourtant, elle avait l'impression qu'il avait un peu maigris, peut-être. Meiko, ramenait ses bras contre elle, mal à l'aise et c'est là qu'elle sentie aussi, ses chaussures se noyer dans la flaque de vin de luxe.
_ Oh non, je vais me faire tuer !
S'écriait-elle. S'accroupissant, et sa queue hérissé sous le drame. Elle tentait de ramasser les débris de verre, sous la panique. Tous le monde sait qu'une bouteille d'un liquide, une fois brisé, c'est complétement foutue, mais sous le choc, allez savoir, Meiko se pensait capable de récupérer le précieux liquide alcoolisé et de réparer la bouteille. Wonder Woman est là ! Ou pas, elle grondait après s'être coupé l'index.
_ R-recule Sam', sinon tu vas te blesser aussi.
Conseillait-elle. Désemparée. D'un autre côté, elle était heureuse que ce vin fasse diversion... Grâce à ça, elle a pu décrocher du regard de son ex-client, amant... Amour ? Ce regard dont elle se perdait pendant des heures sans rien demander en échange. La neko, fuyait la situation et pourtant, à la fois, elle maudissait sa maladresse qui va lui valoir les foudres de son maîtres. Pourquoi des retrouvailles aujourd'hui ? Maintenant ? Dans ces conditions ? Milles questions lui brûlaient les lèvres, et pour le vin...
C'est vraiment foutue.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Ven 20 Avr - 22:48
Noir sur Blanc ft. Meiko
Je suis.. Clairement sur une autre planète.
Tellement que j'ai pas vraiment capté la bouteille éclaté sur le sol. Je la fixe, elle me fixe.. On se fixe comme si on avait croisé un putain d'ovni. Je vois ses bras se lever en ma direction, puis se raviser. Je détourne un instant la tête, me mordant l'intérieur des joues. Je suis.. En colère ? J'sais pas trop.. Frustré oui, pour sur. J'aurais aimé qu'elle passe ses bras autour de moi.. Comme autrefois. Je me mord plus furieusement encore, ma frustration redouble.. Je sais que je n'aurais plus ce genre d'attention.
▬ Oh non, je vais me faire tuer !
Hein quoi !? Je la regarde se baisser, dans une tentative désespérée de ramasser des bouts de verres et.. Et d'en faire quoi ? Inévitablement, elle se blesse. Ça n'a pas l'air trop grave, mais ça saigne quand même.
▬ R-recule Sam', sinon tu vas te blesser aussi.
Nos regards se croisent et je.. Bordel. J'pensais à elle de temps en temps.. Et j'peux pas nier que ce Ptit Chat me manquait. Je m'y étais juste fait.. Elle avait été adopté, et je m'étais retrouvé seul. Comme un con. Si seulement j'avais.. Je me décale, enjambant la flaque de vin sans difficulté, pour me retrouver.. Face à elle. Je lui tend la main pour qu'elle se relève.
▬ Donne ton doigt.
Je lâche mes sacs de courses un poil plus loin, histoire qu'il ne trempe pas dans le vin. Je sors successivement un mouchoir propre d'un paquet qui traînait dans ma poche, essuyant le sang qui coulait. Puis un pansement, entourant la blessure. J'en ai toujours sur moi, avec les p'tits nouveaux en cuisine.. Ça se blesse pour un rien.
▬ J'ai pas de quoi désinfecté.. Au moins, ça ne tâchera pas ta jolie robe.
Mes prunelles se posent sur Meiko. Elle est vraiment belle.. Comme toujours. Je me rend compte que je tiens encore sa main, je la lâche alors, venant me gratter l'arrière du crâne. J'ai.. L'impression d'agir comme un idiot. J'suis confus, trop de sentiments contradictoire d'un coup. Je m'attendais pas vraiment à la croiser ici.. N'y ailleurs. Putain de coïncidence c'thistoire. Au moins, elle a l'air aussi.. Perturbé que moi, j'me sens moins seul.
▬ Et donc.. Tu vas te faire tuer ?
Wow. On a vu mieux comme re-démarrage de conversation.
▬ Pour.. Euh le vin.
Je récupère mes sacs, avec l'envie dévorante de fumer une cigarette. Faut-que-j'me-calme.
▬ C'est euh.. C'est ma faute, je peux payer une autre bouteille si y faut.
Et après, elle repart ? Nope nope nope.
▬ Mais avant.. Hum.. J'aimerais bien aller faire mes courses.. Tu peux euh.. M'accompagner et.. On voit ça après ?
Serait-ce une technique pour gratter du temps auprès de la demoiselle ? Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat.
Meiko... Sentait les quelques gouttes de sang du bout de son doigt et cette douleur était bien la preuve que tout ceci était réel. Il est là, face à elle et... Pas une seule fois, elle avait imaginer le revoir. Mort ou vif. Il était si mal, malheureux, noyé dans son deuil et son chagrin et elle était comme une page de pub' qui n'avait rien à voir avec sa vie dramatique. Une courte page de pub, qui te fait oublier l'espace de quelques heures... Une vie merdique. C'était réciproque, puisqu'il ne la considérait pas comme une pute ni un objet où se vidanger de temps en temps. Le bon temps à ses côtés lui avait cruellement manqué, et c'est le revoir, aussi brusquement qui le lui fit comprendre. C'était comme un coup dans sa poitrine, une plaie qu'elle avait refermé à la hâte car... Comment dire à Lukas "Un de mes clients me manque". Qu'en aurait-il pensé ? Probablement pas grand chose de positif. Alors, jamais elle n'avait évoqué sa clientèle, même la plus aimable... LE plus aimable et aimant, aussi fauché, misérable, triste soit-il. Pourquoi ne s'est elle pas attachée à Lukas comme avec Samael ? Elle s'en mordillait les lèvres "Alors comme ça, ton kiff c'est les canards boiteux ? N'importe quoi... Tu n'as pas ce luxe et l'eau à coulé sous le pont, il a du se passer beaucoup de chose de son côté aussi"
Une main se tend. La sienne, et le regard doré de la féline, lui tend machinalement la sienne, par réflexe "Merde, je contrôle rien ou quoi ?".
▬ Donne ton doigt.
Bouuuh ! La docile ! Non... Perturbée. Mac Gyver est parmi nous et nous sort un pansement pour un soin express'.
▬ J'ai pas de quoi désinfecté.. Au moins, ça ne tâchera pas ta jolie robe. _ Merci Sam', même si la robe est le dernier de mes soucies pour être honnête.
Avouait-elle. Leurs regards se croisent, s'échangent. Ils ont milles choses à se dire et pourtant, rien ne sort. L'humain relâche sa main au grand regret de l'hybride qui fait battre sa queue dans un signe de mécontentement. C'est officiel, elle ne contrôle plus rien et Meiko en a bien conscience. Sam' reprend pour briser le mal aise.
▬ Et donc.. Tu vas te faire tuer ?
La féline. Baisse le regard. Se faire tuer parce qu'elle vient d'assassiner par mégarde une bouteille de vin français OU parce qu'elle reprend contact avec... Lui ? Probablement les deux, promotions sur la punition ! Qui va encore passer sa semaine à poil ? Ou pire ? Bain froid ? Ou PIRE... Privé de saumon ?? Lukas regorge d'imagination, il ne faut pas le sous estimer.
▬ Pour.. Euh le vin. _ Ah euh... Oui... C'était une bouteille française, qu'il avait réservé.
Précisait-elle. Finissant par soupirer tandis que Sam' reprenait ses courses en proposant.
▬ C'est euh.. C'est ma faute, je peux payer une autre bouteille si y faut. _ Il n'y en a plus, c'était la dernière, mais c'est gentil.
Franchement... Ça aurait été quelqu'un d'autre, Meiko l'aurait incendié tout en jouant ensuite la victime de l'histoire. Cependant, ici, elle en est incapable... C'est une autre hybride en sa compagnie.
▬ Mais avant.. Hum.. J'aimerais bien aller faire mes courses.. Tu peux euh.. M'accompagner et.. On voit ça après ?
Meiko. Relevait son regard vers lui et n'ayant plus rien à perdre ou à briser, elle répondit.
_ Oui, avec plaisir.
Un sourire sincère. Se dessinait sur son visage. Au diable cette bouteille... Elle venait de retrouver Sam' et qui sait quand sera la prochaine fois. Il vaut bien toute les punitions du monde pour son possible retard de retour et la bouteille qu'elle n’amènera pas. Meiko, prit place à ses côtés et attrapait un sac de course, le plus léger évidemment.
_ Donne... Que je sois un peu utile à tes côtés et que je n'ai pas les mains vides.
Justifiait-elle. Même si c'était surtout une excuse pour ne pas le prendre lui, dans ses bras ou sa main.
_ Comment vas-tu depuis... Tout ce temps ? Je suis ravie de te voir en vie, un peu maigri mais en vie.
Confiait-elle. Avec une lueur de soulagement dans le regard. Elle n'ajouta pas, que parfois, dans les moments difficiles elle avait pensé à lui. Le duo à la crinière blanche avançaient en direction de la supérette et Meiko espérait...
Qu'elle était loin.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Lun 7 Mai - 15:23
Noir sur Blanc ft. Meiko
▬ Oui, avec plaisir.
Oui.. Elle a dit oui ! Si j'étais un mec de nature plus.. Enjoué. J'aurais surement fait une danse de la joie, j'vais donc me contenter de la faire dans ma tête. J'ai l'impression d'être un gosse de quinze ans, et je trouverais ça surement naze si j'étais pas aussi heureux. Ça sera peut être juste le temps de faire des courses.. Mais ça sera déjà ça de prit.
▬ Donne... Que je sois un peu utile à tes côtés et que je n'ai pas les mains vides.
Nos mains se frôlent encore. Je crois que j'ai.. Vaguement rougit. C'est encore possible pour un mec qui atteint bientôt la trentaine ça ? Naaah. Ça devait juste être un coup de chaud. Je lui donne donc la moitié des sacs, du nombres de .. Deux donc.
▬ Comment vas-tu depuis... Tout ce temps ? Je suis ravie de te voir en vie, un peu maigri mais en vie.
Tout ce temps oui.. Je lâche un petit rire à sa remarque.
▬ J'ai la peau dure.
Lâchais-je dans un clin d’œil. Je garde le silence le temps de traverser la rue et d'entrée dans le magasin.
▬ Et sinon.. Ça va. C'est moins.. Pire qu'avant. C'est un peu à toi que j'le dois.
Je cesse de parler à la fin de ma phrase, et une nouvelle vague de souvenirs m’envahit.. Ils sont tous agréables et empreints d'une nostalgie.. Accompagné du goût amer du présent. C'est terminé tout ça.. Elle a son maître maintenant.
▬ J'ai déménagé, je bosse toujours au resto' Sulljarah.. Et euh.. Pas grand chose sinon.
Et y avait surement d'autres trucs à dire.. Mais mon cerveau alternait entre hyperactivité et le mode off.
▬ Et toi alors ?
C'est qui le chanceux qui t'a adopter ? Histoire que je rage un peu de l'avoir pas fait. On se ballade de rayon en rayon, je prend ce dont j'ai besoin, essentiellement de la bouffe puisque mes placards sont vides. Je ne m'arrête même pas devant le rayon d'alcools, même si mon démon aimerait bien que je prenne quelques bouteilles. Je sors, de la poche de mon jean, une liste bien particulière, on peut lire dessus le nom de Jin. J'ai été sympa pour une fois, il m'a demandé de lui prendre de trois trucs aux courses, et j'ai dit oui. Quel bon maître je fais. Pfft.
L'entendre rire... C'était comme un rafraichissement en pleine canicule. Il semblait retrouver sa légèreté et ne plus porter tout les malheurs du monde sur ses épaules.
▬ J'ai la peau dure.
Meiko. Souriait à cette remarque, qu'elle ne pouvait qu'approuver. On ne se débarrasse pas si facilement de lui, pour peu qu'on le veuille du moins.
▬ Et sinon.. Ça va. C'est moins.. Pire qu'avant. C'est un peu à toi que j'le dois.
Ooh... Meiko sentie son cœur se ramollir et son visage s’attendrir. Elle ne su trouver les mots pour répondre à cette sympathie débordante, c'est bien l'un des rares pour qui elle aimerait faire plus sans compter.
▬ J'ai déménagé, je bosse toujours au resto' Sulljarah.. Et euh.. Pas grand chose sinon. _ Vraiment ?
S'étonnait-elle. Elle s'imaginait... Un autre tournant dans la vie de ce dernier, quelque chose d'extraordinaire mais lui comme elle... N'ont jamais eu ce genre de chose, si ce n'est une poisse phénoménal, ça c'est extraordinaire ! Docilement, elle le suivait dans les divers rayons, le voyant remplir ses sacs... C'est beaucoup pour quelqu'un qui vit seul.
▬ Et toi alors ?
La curiosité de Meiko. Se stoppait sur le champ et elle répondit d'une façon détaché.
_ Je... Les choses ont changés de mon côté, comme tu le sais. Je suis adoptée.
Déclarait-elle.
_ Pas par n'importe qui, puisque je ne semblais convenir à personne... Un dresseur du centre, rien que ça. Il avait tout le loisir de me voir chaque jour et va savoir ce qui lui ai passé par la tête... Il m'a délivré de ce satané centre.
Introduit-elle, avant de détailler d'avantage ce qu'est sa vie quotidienne désormais.
_ Au début... Je n'avais pas confiance en lui, après tout... Ils ne sont pas réputés pour être des tendres. Cependant, à la maison, je fais vraiment office d'animal de compagnie. Un ronron par ci, par là, va me chercher ça, soit belle et tais toi... Respecte les règles et tout ira bien... Non, je n'ai pas à me plaindre, par rapport à son esclave humain qui subit tout ses vices et sa violence.
Certes... Dimitry avait vraiment le mauvais rôle, celui de martyr. Battut, violé, humilié... La liste était longue.
_ Bref... Finit l'Escort Girl, et de toute manière, si je n'avais pas été adopté... A la longue, on m'aurait euthanasié car Togi héberge peu de gérontophile, alors, je n'aurais plus été rentable.
Comme avant... Meiko se confiait à lui, sans détour ni mystère. D'ailleurs, elle ne pu s'empêcher de commenter.
_ C'est bien beaucoup de course pour un homme célibataire... Tu compenses par la nourriture, quelque chose ?
Ou quelqu'un ?
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Lun 7 Mai - 16:42
Noir sur Blanc ft. Meiko
▬ Je... Les choses ont changés de mon côté, comme tu le sais. Je suis adoptée.
Oui, je le sais.. Et pas par moi..
▬ Pas par n'importe qui, puisque je ne semblais convenir à personne... Un dresseur du centre, rien que ça. Il avait tout le loisir de me voir chaque jour et va savoir ce qui lui ai passé par la tête... Il m'a délivré de ce satané centre.
Si ! A moi tu me convenais ! Mais j'ai été.. Trop bête, trop lent. Sous chacune de ses phrases, j'ai l'impression que mon cœur se brise. Ça aussi c'est encore possible ? Eh beh, je me coucherai moins con ce soir. Elle est traitée.. Comme une esclave. Rien d'étonnant, mais au moins, elle n'est pas maltraitée.. Enfin. Pour le moment ? Et si il s'en prenait à elle ? Je me sens bouillonner rien que d'y penser.
▬ C'est bien beaucoup de course pour un homme célibataire... Tu compenses par la nourriture, quelque chose?
Aie. Bizarrement, j'ai pas envie d'aborder le sujet. Je me gratte l'arrière du crâne, l'air gêné, comme un gosse qui a fait une connerie.
▬ J'suis pas seul chez moi..
J'attrape un paque de lait. POURQUOI ? JE SAIS PAS. Je bois pas de lait. J'en achetais que quand Meiko venait.
▬ Enfin je veux dire euh.. J'ai un hybride.
Alors que de toi à moi, j'aurais préféré que se soit toi.
▬ C'est.. C'est pas ce que tu crois hein ! Je l'ai acheté quand euh.. J'avais un peu trop.. Forcé sur bouteille.
Je me justifie comme si je l'avais trompé. C'est con, mais c'est comme ça que je le ressens. Et elle ? Comment elle le ressent ? J'me sens juste con, j'ai envie de me planquer entre les sacs de légumes congelés et les glaces. Pas la meilleure cachette, j'en conviens.
▬ On s'entend pas vraiment.. Mais, je le garde. Alana aurait pas voulu que je renvoie là-bas.
Je soupire. Je sais plus où me mettre où quoi dire, j'ai plus l'impression de m'enfoncer tout seul, comme un grand. Alors jme tais. C'est préférable j'pense. J'ai tout ce qu'il me faut, alors je lui fais signe qu'on peut aller en caisse. Par.. Chance ? Y a pas grand monde. J'aurais préféré qu'on fasse la queue pendant mille ans, juste pour pouvoir rester à ses côtés. Vient notre tour, je remplis les sacs, préalablement vidés, avec les produits qui arrivent un à un sur le tapis roulant.
▬ Ça vous fera 13024 ¥ Monsieur.
Je hoche la tête, perdu dans mes pensées, et enfile la carte bleu dans le TPE. J'attrape deux sacs, Meiko en fait de même, je salue à peine la caissière. Nous nous dirigeons vers ma voiture, garée sur le parking juste à côté. On charge les sacs, je ferme le coffre. Et.. Le gros blanc.
▬ J'imagine que.. C'est le moment où on.. S'en va.. Chacun de notre côté.
J'ai du mal à rester calme. C'est le chaos, autant dans ma tête que dans mon cœur. Je fais un pas vers, puis un autre, jusqu'à me retrouver face à elle. Mes yeux se plantent dans ses billes dorés. Mes mains se posent sur ses épaules. Et je.. Et puis, merde.
▬ Rentre avec moi.
Je ne m'attend pas à ce qu'elle dise oui.. Elle a son maître après tout.. Mais si je lui demande pas, si j'essaie pas.. J'vais être rongé par le regret.
Samael... Avait entendu le résumé de la nouvelle vie de Meiko avec attention. Elle sentait qu'il retenait des commentaires, mais lequel ? Mystère.
▬ J'suis pas seul chez moi..
Bam ! Comme un coup de tonnerre sur le coeur de l'hybride. Ses oreilles s'étaient redressés, la féline, pas certaine de ce qu'elle avait entendu et sa queue duveteuse s'était immobilisé. Il avait pourtant dit que rien n'avait changé si ce n'est... Quelqu'un chez lui ? Maintenant ? Sans doute que c'est grâce à elle, si il est encore en vie, c'est ce que se dit la féline qui était assoifé d'en savoir plus sur... Son/sa remplaçante.
▬ Enfin je veux dire euh.. J'ai un hybride.
C-c-combo breaker. Ses oreilles se sont rabaissés, derechef, exprimant sa déception ultime. Meiko ne pensait pas si mal, en terme de "remplaçant". Il avait finalement su économiser pour s'offrir une compagnie plus permanente... Et... Ce n'était pas elle. Vexée, blessée, le regard doré de la féline se baissait et devint plus terne... Qu'on la prenne, la jette, c'était une habitude, sa vie pendant des années mais jamais de la part de Samael, surtout qu'elle croyait dur comme fer être différente à ses yeux. Tu t'es plantée ma chérie. Samael, connaissant si bien la Neko, essayait de sauver la situation tout de même, en reprenant.
▬ C'est.. C'est pas ce que tu crois hein ! Je l'ai acheté quand euh.. J'avais un peu trop.. Forcé sur bouteille.
Ah ? Meiko redressait son visage et fixait le malheureux. Perplexe, elle arquait un sourcil en se remémorant ses paroles... "Il a acheté un hybride, ivre ??". Vraiment ? Ça semble improbable mais c'est bien possible venant de lui et de son désespoir qui lui dicte souvent son comportement. L'être humain était gêné, clairement et il poursuivait ses justifications envers une hybride à qui il ne devait... Rien.
▬ On s'entend pas vraiment.. Mais, je le garde. Alana aurait pas voulu que je renvoie là-bas. _ En effet... Mais ma condition n'était pas très enviable non plus à l'époque, ce n'est pas pour autant que tu m'as libérée.
Ouh... Remarque acide, mais plus forte qu'elle. Mademoiselle le chat égocentrique digère difficilement qu'un autre hybride ai prit sa place, dans des conditions bien étrange.
_ En plus... On s'entend, nous.
Ajoutait-elle. Plus doucement, avec amertume et un regret qui s'entendait clairement. Quitte à prendre une hybride en étant beurré, fallait la prendre elle, NAH. Déçue, elle suivait Samaël à la caisse dans un mal aise présent. Elle regrettait ses dernières paroles, comme un coup de patte mal placé, mais elle a eu mal et cette douleur devait s'exprimer. Se prendre la tête après avoir tant espéré le revoir ? C'est bien un comportement félin... "Humain, tu m'as manqué terriblement, à moi ta Déesse... Maintenant que tu es revenu, je vais te faire un tas de reproches", là où le chien "Humain, mon Seigneur, maintenant que tu es de retour, je vais faire la fête comme jamais et tout te pardonner". La voix de la caissière sonnait comme un requiem, bientôt, l'un et l'autre reprendrait leurs train-train, chacun de leurs côté et... A nouveau, ils ne se verraient plus et quel souvenir aura tu garder de ces retrouvailles inopiné Meiko ? "Je t'ai retrouvé, tu m'as manqué, tu m'as brisé avec ton hybride qui n'est pas moi et je t'ai taclé". Hmm... On a vu mieux, non ? A y penser, le coeur de la neko se serrait et après que le "traitre" ai chargé son coffre, il reprit.
▬ J'imagine que.. C'est le moment où on.. S'en va.. Chacun de notre côté.
Meiko... Dégoutée, résignée, muette, lève son visage lentement vers lui. Elle avait envie de pleurer, ça n'aurait jamais dû se passer comme ça. Cependant, Samaël n'a pas dit son dernier mots, il s'avance, encore un peu et en posant ses mains sur les épaules de cette dernière, il ajoute.
▬ Rentre avec moi.
Lèvres entrouvertes. Son regard dorés se rallume vivement, comme une réanimation spontané. Un sourire se dessine sur son visage et les mots s'échappent de ses lèvres, avant même qu'elle puisse valider quoique ce soit.
_ J'ai cru que tu ne me le demanderais plus jamais.
Dans un élan... Elle se love contre lui et... C'est si bon. Elle se mordille les lèvres et souffle doucement.
_ Excuse moi... Pour ce que j'ai dis tout à l'heure, je... J'ai toujours cru au fond de moi que tu m'adopterais, que j'étais spécial.
Reprend t-elle. Après s'être difficilement détachée de lui, de son odeur et de sa présence.
_ C'est irresponsable d'acheter un hybride en état d'ivresse... Mais c'est responsable de le garder et d'assumer. Je... te reconnais bien là.
Commentait-elle. Avec un air de pseudo moralisatrice. Doucement, elle levait son bras pour que ses doigts, caresse ce visage mal rasé, négligé... Son regard se noyait dans le sien, elle ajoutait.
_ C'est aussi irresponsable d'accepter de te rejoindre, alors que j'ai un maître... Mais... Je suis un chat, je n'en fais qu'à ma tête alors... Prends moi avant que je ne change d'avis et que la raison nous rattrapes.
Quitte... A faire une connerie, le chat, en fait une énorme, une belle...
Et à ne pas regretter.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Ven 11 Mai - 15:51
Noir sur Blanc ft. Meiko
▬ Rentre avec moi.
Mes mots en suspend, j'attend avec une impatience certaine sa réponse. Dans quel putain de monde elle me dirait oui. Elle m'en veut, pas qu'un peu, et elle me l'a bien fait comprendre. La scène renvient dans mon esprit comme un mauvais flashback de Naruto. "En effet... Mais ma condition n'était pas très enviable non plus à l'époque, ce n'est pas pour autant que tu m'as libérée." J'ai envie.. De me frapper, de frapper ce moi du passé si hésitant, qui a tourner le dos à la chance. Elle finit par me répondre.
▬ J'ai cru que tu ne me le demanderais plus jamais.
Evidemment, elle n'allait pas accept-... Attend quoi ? Elle.. Elle veut venir ? Meiko veut rentrer avec moi. Chez moi. Je crois que mon cœur rate un battement. Je dois surement avoir l'air d'un attardé qui comprend pas ce qui se passe autour de lui. La neko vient m'enlacer, alors que je reste les bras ballant le long de mon corps, toujours aussi confus.
▬ Excuse moi... Pour ce que j'ai dis tout à l'heure, je... J'ai toujours cru au fond de moi que tu m'adopterais, que j'étais spécial.
Spécial. A ce mot, mes bras viennent l’enserrer, à la fois fermement et délicatement. Oui, tu es spécial.. Même si j'suis un abruti, et que j'arrive pas à te le dire.
▬ T'as pas t'excuser. Je l'ai bien mérité.
Je la sens qui se détache, j'veux pas qu'elle s'en aille, mais je la laisse faire..
▬ C'est irresponsable d'acheter un hybride en état d'ivresse... Mais c'est responsable de le garder et d'assumer. Je... te reconnais bien là.
Je laisse un petit rire s'échapper. Je suis vraiment pas fier de cette connerie, mais bon, vu que je ne bois plus en ce moment.. C'est pas prêt de m'arriver à nouveau. Sa main vient s'échouer sur ma joue, je ferme les yeux sous sa caresse, profitant juste de ce contact.
▬ C'est aussi irresponsable d'accepter de te rejoindre, alors que j'ai un maître... Mais... Je suis un chat, je n'en fais qu'à ma tête alors... Prends moi avant que je ne change d'avis et que la raison nous rattrapes.
▬ Allons y alors.
J'embrasse la paume de sa main, ré-ouvrant mes paupières. Je lui ouvre la portière de la place passager, attendant qu'elle se glisse à l'intérieur pour refermer. Une fois au volant et la voiture démarrée, ma conscience me crie "CONNERIE CONNERIE CONNERIE". Et oui, s'en est probablement une mais.. Ça sera la meilleure connerie que j'ai fait de ma vie. Alors au diable, les maîtres, les règles, les conséquences, et toutes ses conneries sans queue, ni tête. Aujourd'hui, c'est notre jour.
Une quinzaine de minutes plus tard, on se retrouve enfin en bas de mon immeuble. Je cherche les clés dans la poche arrière de mon jean, pas pratique avec les sacs ! Je parviens tout de même à ouvrir sans avoir à déposer ce qui m’encombre. Je laisse passer Meiko en première pour bien refermer la porte derrière elle. Mes yeux passent de la neko à l'ascenseur, et je me met à rire.
▬ Il ne fonctionne pas.. Et devine quoi. J'habite toujours au cinquième étage !
J'me marre de plus belle en voyant sa tête, et je lui dis que je peux prendre ses sacs si elle veut. Dans les escaliers, j'essaie de ne pas trop traîner, mine de rien c'est que ça pèse son poids ! Lorsque je vois la porte de mon appartement, je soupire de joie, et le soupire redouble lorsque je passe la dite porte. Bien content d'être rentré chez moi.. Et surtout avec elle.
▬ Jin ?
Pas de réponse, je vérifie quand même dans ma chambre.. Au cas où. Mais personne, il n'est pas là. Tant mieux hein. Je m'empresse de prendre les sacs et de commencer à ranger les courses.
▬ Tu peux faire le tour de l'appartement en attendant, si tu veux. Tu verras qu'il est pas si différent de l'ancien.. Y a juste quelques pièces en moins, et il est plus petit.
Et bien nettoyé ! Pour le coup, je suis bien content d'avoir prit la peine de ranger mon bordel. A croire que notre rencontre était destinée à se faire aujourd'hui ! Petite pause dans le rangement, j'attrape une canette de Coca qui.. M'explose à la figure. Visiblement, elle a pas aimé le voyage dans la voiture. Erg. Je retire mon tee-shirt trempé de liquide sucré en grommelant. Bon bah, tant pis. Pensais-je en jetant le tissu sur la table, je termine d’abord mon rangement.
▬ Tu veux quelque chose ? A boire, à manger ?
Je me redresse, faisant dos à la neko. Ah. Elle va voir mes tatouages. Je me retourne l'air de rien, et je la fixe en souriant. Je pensais.. Vraiment pas la revoir un jour. Et y a pas d'mots pour dire à quel point j'suis heureux.
A ces mots... Le regard de la féline s'illuminait, c'était purement de la folie et libérateur... Faire ce qui est interdit, voilà ce qui donne un vrai sentiment de liberté. Elle sentie le bref baiser sur sa main et prestement, Samaël l'installe à ses côtés dans la voiture. Le coeur de la féline battait à cent à l'heure, était-ce à cause des retrouvailles ? A cause de l'excitation d'avoir franchit une limite ? OU le bonheur tout simplement d'être avec lui, comment avant ? Meiko, pendant le trajet, essayait de relativiser, elle n'a encore rien fait de mal... Pas encore du moins. Elle rejoint juste un excellent ami, chez lui. Sa tête, lui hurle "Minette, tu vas tellement t'en mordre les doigts, Dimitry sera un ange à côté de toi", et son cœur, son cœur lui... Fait un doigt d'honneur à la raison, juste un mots, un prénom... Samaël. C'est la, l'argument ultime. Si jamais Luka... Pourquoi "si jamais" ? Évidemment qu'il lui fera regretté son retard et la raison... Alors autant profiter à fond de ce moment qui sera comme un avant goût du paradis.
Après quelques minutes. Meiko, comprit qu'il ne l'emmenait pas au même endroit... Il a déménagé ? Tant mieux, l'ancien immeuble était vraiment limite et puait ! Le duo, fit face au nouvel immeuble et Meiko, contemplait sa hauteur. Ensembles, ils pénétraient dans ce dernier, la féline, un peu aux aguets, elle allait emprunter l'ascenseur mais... Le rire de Samaël, la stoppait.
▬ Il ne fonctionne pas.. Et devine quoi. J'habite toujours au cinquième étage ! _ Il y a des choses qui ne changent pas.
Appuyait-elle. Avant de s'armer de courage pour les cinq prochains étages. Samael, se voulut galant en voulant récupérer les sacs de Meiko, mais la féline, toujours trop fière lui refusait. Tous les deux, impatients comme des enfants, grimpèrent en un clin d'oeil les étages, et l'hôte de l'appartement, déverrouillait ce dernier.
▬ Jin ?
Oreilles droites. La féline est à l'affût. C'est donc un garçon qui partage les lieux ? Il a une odeur que la féline ne connait pas, une hybridation qui lui est inconnu. L'appartement semble vide, et Meiko avance, penaude et incertaine.
▬ Tu peux faire le tour de l'appartement en attendant, si tu veux. Tu verras qu'il est pas si différent de l'ancien.. Y a juste quelques pièces en moins, et il est plus petit.
Déclare t-il. Avant de récupérer les sacs de courses pour la libérer. Meiko hoche la tête, elle a carte blanche et un peu plus confiante elle s'avance et découvre les lieux. En effet, plus petit mais... Samaël n'a pas besoin de plus grand, il ne saurait pas s'en occuper.
_ C'est plus petit, mais c'est mieux entretenue.
Félicite t-elle. Ça sent moins le tabac, les murs ne sont pas jaunis. Cet hybride a fait des miracles pour Sam' ? Meiko, contemplait la vue qu'offrait le cinquième étage, avant d'entendre le bruit d'une canette qui explose. Intriguée, elle revient dans la cuisine ou elle observe Sam', torse nu et couvert de soda. Le souffle coupé l'espace d'un instant, elle observe ses nouveaux tatouages, la fleur, en lien avec sa bien aimé sans doute et... Un chat ? Intéressant. Un sourire se dessine sur le visage de la féline, alors que Samael reprend son rangement, comme si de rien n'était.
▬ Tu veux quelque chose ? A boire, à manger ?
Meiko... Avant de répondre, le contemple un instant et le trouve... Beau. Même avec du coca sur lui, le revoir, simplement, tout est beau dans cet instant. A pas de velours, elle s'approche de lui pour l'enlacer, son visage enfouit dans son dos et inspirant une bouffée de son odeur, elle soupire d'aise.
_ Je n'ai pas faim... Je n'ai pas soif...
Déclare t-elle simplement. Avant de le relâcher doucement et de se mettre à ses côtés, cherchant à capter son regard. Maintenant qu'ils ne sont plus dans la rue, mais en sécurité, la neko reprit, touchant du bout de son index, son tatouage chat.
_ Depuis quand aimes tu à ce point les félins ? Jin en est un ? Il a une odeur, que je ne connais pas...
Questionnait-elle, curieuse. Avant de s'approcher encore un peu, une goutte de coca glissait le long de sa peau, vers le tatouage de la fleur. Meiko, se permit alors d'embrasser sa peau, et de récupérer avec sa langue, la goutte de trop. Puis, elle relevait son visage vers lui, détendue et heureuse d'être à nouveau à ses côtés. Elle ne su réprimer un léger ronronnement, et de sa main libre, elle attrapait un torchon pour éponger doucement le torse de ce dernier. Bien sûr, qu'elle pourrait le faire de bien d'autres façons mais, c'est faire un pas de plus...
Dans un jeu dangereux.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Ven 18 Mai - 16:39
Noir sur Blanc ft. Meiko
▬ Je n'ai pas faim... Je n'ai pas soif...
Je la sens.. Glisser dans mon dos.
Un sourire apparaît sur mon visage et malgré la douce sensation de cette étreinte.. Je sens les muscles de mon corps se contracter, être crispé et finir par se détendre lorsqu'elle s'éloigne. J'ai encore la pensée qu'elle appartient à quelqu'un qui me trotte dans la tête.. Est-ce le sentiment de faire quelque chose d'interdit qui me rend si nerveux ? Où la peur des conséquences que cela pourrait engendrer ? Mon côté pessimiste me rattrape assez vite, les "et si..?" parsèment mon esprit, mais la neko me fait sortir de mes pensées, touchant du doigt mon tatouage de la déesse Bastet.
▬ Depuis quand aimes tu à ce point les félins ? Jin en est un ? Il a une odeur, que je ne connais pas...
▬ Jin est..
Un sale con, de type emmerdeur.
▬ C'est un ser-..
Je me coupe en sentant les lèvres de Meiko se poser sur la peau et un frisson, bref mais intense parcours mon corps.
▬ pent.
Je secoue ma tête, on reste calme. On va pas s'enflammer pour si peu. J'expire lentement, la regardant s'occuper de mon torse d'une façon moins.. Tendancieuse. Ma main se lève et vient se loger contre sa joue. Mon pouce caresse sa peau et mes yeux se perdent dans les siens. Elle est... vraiment là. Elle est vraiment avec moi. Comme.. Avant..
▬ Et il n'y qu'un félin que j'ai-... Qui à une place dans mon cœur. Enfin.. Une féline plutôt.
Aimer c'est.. Encore un mot bannit de mon vocabulaire. Ça m'fait peur de le dire.. Pour bien des raisons. Et est-ce que j'ai vraiment le droit de lui dire ça ? Moi qui ne l'est pas sorti de son enfer.. Je ne sais pas.. Dans tous les cas, ce mot ne sortira probablement pas de ma bouche.. Pour le moment.
▬ C'est la déesse Bastet.. C'est à travers elle que j'ai voulu te représenter car hum.. T'étais un peu ma Déesse.
La déesse d'un Paradis éphémère, mais où il faisait bon de s'y abandonner. Ma main vient se perdre dans ses cheveux. J'avais presque oublier leur douceur. Je ne veux pas.. Plus oublier ces petits détails qui la constituent.. Je ne veux pas te reperdre. Doucement je me baisse, front contre front, mon nez frotte doucement le sien. Mon bras libre passe derrière son dos, et je l'attirer au plus près de moi.
▬ Tu m'as tellement manqué Meiko..
Même si je m'étais fait à l'idée que je ne la reverrais sans doute jamais, elle avait toujours une place quelque part, dans mes souvenirs, dans ma tête, dans mon cœur.. Et même sur ma peau maintenant. Mon visage descend tout seul, guider par les réflexes du passé et mes lèvres viennent effleurer celle du Ptit Chat. De simples caresses se transformant bien vite en un tendre baiser passionné. J'ouvre les yeux et m’écarte, me rendant compte de ce que je venais de faire.
▬ Je.. Je suis désolé.. J'ai.. On.. On a pas le droit.
Être ici était une chose, faire plus que de se soir en était une autre. Je m'éloigne d'elle, le cœur serré.
Dernière édition par Samael Lucky le Dim 20 Mai - 10:22, édité 4 fois
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Ven 18 Mai - 17:12
Troublé... Meiko, réussi à le décontenancer par ce petit geste ô combien délicieux et tendre, sucré. Jin était donc un serpent, c'est... Bien exotique comme choix d'hybride. Samaël, reprend le contrôle et pose sa main sur la joue de la neko, qui appuie sa tête contre cette dernière. Attentive, elle attends les explications quant à ce choix de tatouage, peut-être est-ce un hasard... Mais, peu probable... Une erreur de beuverie, là encore ? Non...
▬ Et il n'y qu'un félin que j'ai-... Qui à une place dans mon cœur. Enfin.. Une féline plutôt.
A la fin de sa phrase. Les oreilles de la féline se sont redressée, droite vers lui. Serait-ce trop espérer que de penser... A elle ? Tout comme à l'époque, c'était trop espérer d'avoir voulu être son hybride.
▬ C'est la déesse Bastet.. C'est à travers elle que j'ai voulu te représenter car hum.. T'étais un peu ma Déesse.
Reprit-il. Meiko, sentie son cœur rater un battement... Une déesse, rien que ça ? Elle qui n'est que le soutenir d'une putain pour beaucoup. Son sourire s'élargit, en comprenant qu'elle était... Spécial à ses yeux, un minimum. Ils s'échangeaient un regard si profond, si intense et le ronronnement de la belle se fit plus intense lorsque sa main, se perdait dans sa longue chevelure de couleur neige, comme la sienne. Meiko, se sentait comme un joyaux, quelque chose, quelqu'un de précieux... Enfin égal. De son bras libre, sans effort, il l'attire un peu plus contre lui, confiant.
▬ Tu m'as tellement manqué Meiko...
Dans un romantisme... Doux, sans pareil... Leurs lèvres se retrouvent et retrouvent leurs repères. Meiko, répond à son baiser et elle sentie une bouffée d'oxygène s'emparer de son corps. C'était divin, incomparable et cet échange lui fais comprendre ô combien il lui avait manqué aussi. Cependant, la raison le rattrape et il chasse ses pulsions pour reculer, se séparer brutalement d'elle, qui est interdite.
▬ Je.. Je suis désolé.. J'ai.. On.. On a pas le droit.
Meiko... Comprends sa bêtise. Il regrette, elle est ébranlée et porte une main à ses lèvres. Perdu. Que faire ? Que dire ? Il recule encore et la féline et terrorisé par ce geste. Elle tends le bras, vainement, se dégoutant... Depuis quand la fuit-il ? Est-elle repoussante ? L'ombre de Lukas est derrière elle, et c'est lui... Qui rend tout ça, impossible. Il possède sa vie, mais pas son cœur.
▬ Je ferais mieux d'aller mettre un tee-shirt.. _ Samaël... C'est moi qui suit désolée...
Elle... Ramène son bras contre elle. Une tentatrice, elle l'a toujours été, c'était son métier après tout. Meiko, fermait son poing contre elle et ajoutait d'une voix fébrile.
_ Tu es sans doute... Celui qui en a le plus le droit. Je t'en donne ma parole.
Assurait-elle. Se trouvant bien pitoyable, la Déesse asservie. Tout venait d'être foutue en l'air, Meiko, à bout par ses émotions recule à son tour, dos au mur.
_ Sur mes 9 vies... Penses-tu qu'il... Pourrais y en avoir une où on serait ensemble ? Heureux ? J'ai l'impression que le destin s'acharne sur nous, à rendre tout compliqué, incontrôlable et difficile...
La féline... Désemparée, ramène ses bras contre elle. Un froid s'installe, malgré tout leurs efforts... Leurs pulsions est trop fortes, ils se savent attirer l'un envers l'autre, mais y céder... Ce serait une catastrophe. Meiko, relève son regard doré, brillant vers Samaël.
_ Ne te fatigue pas pour le t-shirt, je vais rentrer et ne plus te déranger. T'avoir revu, tes bras, ce baiser... Ca n'a pas de prix pour moi et je suis déjà prête à assumer la colère de Lukas.
Elle le sait... Si elle reste, ça dérapera, c'est mécanique, prouvé par a + b. Pourtant, ses jambes se refusent de partir, et c'est en luttant qu'elle se dirige vers la porte, car au fond d'elle même, Meiko sait que c'est ici sa place. A ses côtés. Le chat...
...Avait déjà choisit son maître.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Dim 20 Mai - 11:31
Noir sur Blanc ft. Meiko
▬ Samael... C'est moi qui suit désolée...
▬ Tu n'as pas à t'excuser.. Encore une fois.. C'est ma faute.
On y revient toujours. C'est ma faute si tout est aussi.. Compliqué. Si j'avais été plus riche, si j'avais été moins lent, si je n'étais pas aussi indécis et peureux, si.. si.. si.. Avec des si on pourrait refaire l'monde hein.. J'pense que j'ai jamais été autant d'accord avec cette citation.
▬ Tu es sans doute... Celui qui en a le plus le droit. Je t'en donne ma parole.
Bien que ces paroles me touche, je reste muet face à elle, face à la situation.
▬ Sur mes 9 vies... Penses-tu qu'il... Pourrais y en avoir une où on serait ensemble ? Heureux ? J'ai l'impression que le destin s'acharne sur nous, à rendre tout compliqué, incontrôlable et difficile...
▬ J'aimerais.. J'espère..
Même si c'est plutôt dans cette vie là, que j'aimerais que ça se réalise.
▬ Ne te fatigue pas pour le t-shirt, je vais rentrer et ne plus te déranger. T'avoir revu, tes bras, ce baiser... Ça n'a pas de prix pour moi et je suis déjà prête à assumer la colère de Lukas.
Sa dernière phrase fait monter en moi un tas d'émotions. De la rage surtout. Plus je pense à ce qu'il pourrait lui faire, plus je sens mes nerfs lâchés. Je n'ai pas.. Plus l'habitude d'être aussi.. Émotif. Mon quotidien est si monotone depuis deux ans. A part lorsque Meiko venait me voir, je n'étais qu'un puits sans fond de tristesse. Là j'ai l’impression de récupérer des émotions que j'avais depuis longtemps enterré. Je la vois passer devant moi, elle se dirige vers la porte.
Elle va partir..
Je ne bouge pas, je ne dis rien.
Elle va partir..
C'est peut-être mieux ainsi..
Elle va partir putain !
.. Mais je n'ai pas envie que ça se passe comme ça. Mon cerveau se réveille et se met en alerte, mes jambes consentent à vouloir bouger. Je tend mon bras et pose rapidement ma main sur la porte qui venait d'être entrouverte. CLAC. La neko est dos à moi, je pose ma tête contre la sienne.
▬ Meiko je.. Je suis perdu.
Commençais-je avec un ton qui manquait cruellement d'assurance.
▬ Je ne sais pas quoi faire, ni quoi te dire.. Tout est si compliqué par ma putain de faute.
Je culpabilisais. Même si elle s'était excusée de me l'avoir reproché, il y avait sans doute une part d'elle qui m'en voulait vraiment.
▬ Je suis.. Tellement désolé de ne pas t'avoir sorti de là-bas.. Je le voulais, mais j'hésitais et quand.. Quand j'ai voulu le faire.. C'était déjà trop tard.
De silencieuses larmes coulent sur mes joues.
▬ Je ne veux pas te reperdre, pas encore..
Mais que peut-on bien faire face aux lois qui régissent Togi ? Nous étions pas libre de faire ce que nous voulions.. Simplement car elle était vu comme un simple objet. Une nouvelle vague de colère m'envahit et si j'me contrôlais pas un minimum.. Mon poing aurait surement cogné le bois de la porte.
▬ J'sais pas.. J'sais pas quoi faire..
Comme si elle avait la réponse.. Et à part construire une machine à voyager dans le temps.. Y en avait pas vraiment de réponses. Je sens mes jambes s'affaisser et ma gorge se broyer sous le poids de la tristesse. Oui, je suis surement pathétique et pas très viril en cet instant.. Mais c'est pas vraiment la première de mes inquiétudes.
▬ Je comprendrais si tu veux partir.. Mais laisse moi te dire une chose avant.. Une chose, que je regrettais de ne pas t'avoir dit si tu t'en vas et qu'on ne se revoit pas.
Doucement, je me penche vers son oreille féline.
▬ Je t'aime.
Je m'écarte doucement. Je suis.. Je m'étonne moi même d'avoir dit ça. Je ne pensais pas pouvoir le redire un jour à quelqu'un.. Et comme je le lui avais dit, si je ne l'avais pas fait là, maintenant et qu'elle s'en allait alors.. Je l'aurais regretter pour le reste de ma vie. Je l'avais enfin avouer, après tout ce temps à nier ou penser que ce n'était tout simplement pas ce que j’éprouvais pour elle. Je sens comme un poids s'ôter de ma poitrine. Et maintenant.. Maintenant, j'attend sa réaction.. C'est vrai que jusque là, je ne lui avais pas vraiment laissé l'occasion d'en placer une.
Je suis Meiko... Une hybride persanne de Togi. Ma vie ? Elle ne m'a jamais appartenu. Je suis un produit de laboratoire, j'ai été utilisé dès mon plus jeune âge comme Escort Girl. Loué, humilié, utilisé comme objet d'apparat pendant des années. Je n'ai jamais eu de foyer, je n'ai pas vraiment eu d'amis, ni de sentiment pour qui que ce soit. Pourquoi ? Qui se soucierait d'une prostituée de Togi... A moitié animal, un projet scientifique, appelez ça comme vous voulez. Alors, j'ai été égoïste, toute ma vie. Essayant de trouver du plaisir, du positif même dans les trucs les plus sales et qui vous ferait cauchemardé. Puis... Y'a eu ce client un jour...
Samaël Lucky. Un homme négligé, fumeur, buveur menant une vie précaire et qui a mis des économies dans une compagnie comme la mienne. La première fois, je n'ai jamais cru que ça serait différent des autres, je suis arrivée avec mes manières d'allumeuses, aguicheuses, bref une chatte comme on les aimes, qui ne pose pas trop de question et qui embrasse et baise bien. Je me suis dis... Qu'il voudrait faire son affaire et voilà, rentre chez toi maintenant, tu es mignonne, mais non. Il ne m'a pas touché, il ne m'a pas insulté. Il m'a regardé droit dans les yeux, sans gêne, et je me suis sentie... Égal. Il m'a proposé à boire et nous avons discuté toute la nuit. Croyez le ou non, je ne me suis jamais ennuyée et j'ai compris que même si il était né humain, sa vie... N'avait pas été un paradis pour autant.
On s'est quitté au matin... Et je crois que pour la première fois, j'ai eu l'impression d'avoir vraiment fait mon "travail". Que j'ai vraiment tenu compagnie à un homme, dont j'ignorais tout. Oui, il s'est vidé... Psychologiquement et je l'ai trouvé plus léger ce matin là, quand je l'ai quitté et pour une fois, je ne suis pas rentré sale au centre de location, mais... Heureuse. Il m'a confié une partie de ses peines, et les autres jours aussi, bien sûr on s'est rapprochés, parfois il avait besoin d'affection, de geste plus tendre et je lui donnais, sans dégoût et avec un plaisir nouveau. C'était différent. Ce n'était plus travailler alors, c'était voir.. Un ami en quelques sortes.
Sam'... A su réconcilier la part féminine de moi que je reniais, tant elle a été dévergondé, bafoué... Avec lui, je me sens "belle", pas "baisable", avec lui je me sens "quelqu'un" et pas "une chose". J'ai toujours cru que j'avais une place spécifique pour lui, réciproquement et que ça ne serait qu'une question de temps avant qu'il ne se jette à l'eau et m'adopte. Et pour une fois, je ferais des efforts, je ne serais pas garce... Je serais, celle qu'il veut que je soit... Mais ça ne s'est jamais fait...
Mon Bel Ami... Savais tu, ce que je ressentais pour toi ? La confiance, l'estime, l'affection que je te portais ? Le prince que j'espérais, ce ne fut pas toi... Mais un autre, aussi surprenant soit-il. Parfois, la clé de nos problèmes est juste sous nos yeux. C'est un dresseurs qui me sortie de l'enfer pervers. Il m'a nourrit, protéger, sécurisé... Il m'affectionne et peu à peu, tu t'effaces Sam'... Peu à peu, je me suis résigné moi aussi, peut-être que je n'étais pas celle qu'il te fallait, c'est tout. La vie poursuit son chemin, sans toi, c'est plus terne, il y a un creux dans ma poitrine, comme le goût de quelque chose inachevé. Je n'allais sûrement pas refuser une vie meilleure, même si ça impliquait... Sans toi. J'ai vu trop d'hybride mourir d'espoir, d'attentes éternelles et vieillir ici... Non... On ne vieillit pas au centre de location, dès qu'on se flétrie, on nous jettes comme si nous étions obsolète.
Les mois... Se sont écoulés. Je n'ai jamais eu la vie que je rêvais, mais au final, je ne m'en sors pas si mal. Un ronron par ci, de la compagnie que pour un seul, Lukas. Des corvées, une routine qui s'installe et puis... Le destin qui me remet sur ta route. Comme un coup de tonnerre, un électrochoc dans mon cœur. Ton visage, ton odeur... Comment ais-je pu vivre à ce point dans le déni de ton manque ? Ta situation à changé, ta vie comme la mienne n'est pas "meilleure", elle est différente malgré nos chemins qui se sont séparés... Cependant, je le sens au fond de moi, ce magnétisme à ton égard. Tu le ressens aussi ? C'est effrayant, la raison et l'émotion se contredisent et on fait des choix, incertains. On se retrouves seuls, on s'attire, puis on se repousse finalement, après tout ce temps...
Je suis Meiko. Une hybride persanne de Togi. Ma vie ? Je m'y suis habituée, elle ne sera jamais aussi lisse et blanche que mes cheveux. J'ai été souillé de nombreuses fois et ma situation est compliqué. Mais... Dans tous mes malheurs, j'ai quand même eu la chance d'avoir rencontré Sam', un homme qui connait les ténèbres comme sa poche. Il est mon rayon de Soleil, ma pause PUB, dans ma vie catastrophique et... Je ne regrette rien. Je ne regrette rien, parce que, je l'aime et qu'il n'a pas eu de chance, tout comme moi... Je préfère m'amouracher de cet homme négligé, veuf, aux choix hasardeux sous l'alcool et à l'odeur de tabac froid... Plutôt que de ne rien aimer du tout. Je ne suis plus aussi égocentrique...
Puisque j'aime m'occuper de lui, plus que tout.
La porte. Se referme brusquement devant elle. La féline, surprise tourne son visage vers Samaël, aussi perdu qu'elle... Meiko le lit dans son regard, même si il lui dit clairement, c'était futile.
▬ Je ne sais pas quoi faire, ni quoi te dire.. Tout est si compliqué par ma putain de faute.
Il s'accuse. Avec violence. Il se sent responsable de cette situation qu'est la leurs, de cette impasse qui les étouffes. Le regard doré de la féline cherche à accrocher le sien, comme une bouée qu'elle lui lancerait dans cet océan de perturbation émotionnel.
▬ Je suis.. Tellement désolé de ne pas t'avoir sorti de là-bas.. Je le voulais, mais j'hésitais et quand.. Quand j'ai voulu le faire.. C'était déjà trop tard.
Meiko... Déglutie. Même si elle lui a dit qu'elle ne lui en voulait pas, il le sait... C'est lui qu'elle attendait. A quoi bon se mentir, quand on se connait si bien ? Elle observe des larmes couler le long de ses joues mal rasé, preuve de sa sincérité et de sa détresse.
▬ Je ne veux pas te reperdre, pas encore...
Déclare t-il. L'hybride a les lèvres entrouvertes, le souffle coupé. Elle n'est pas certaine de ce qu'elle vient d'entendre, tellement elle en a rêvé de ce genre de phrase. Il culpabilise, il est envahit par la peur, la colère et elle... Se sent impuissante face à ce destin qui les écrases. Ce qu'elle regrette d'être une hybride ! Si elle avait été humaine, si elle n'avait pas cette queue, ces oreilles... Si... Avec des "si", on peut refaire beaucoup de chose, non ?
▬ Je comprendrais si tu veux partir.. Mais laisse moi te dire une chose avant.. Une chose, que je regrettais de ne pas t'avoir dit si tu t'en vas et qu'on ne se revoit pas.
Meiko... Se tenait droite devant lui, oreilles pointés vers lui, le corps tendu comme jamais. Son cœur pulsait à travers tout son être, c'était trop de stress pour elle, qui s'en mordillait la joue. Quoi ? Que vas t-il dire ? Suspendu à ses lèvres, il se déclarait enfin, en se penchant doucement vers elle. La féline, ne pu s'empêcher de respirer une dernière fois son odeur, car effectivement... Si c'est une dernière fois...
▬ Je t'aime.
L'instant... Se fige autours d'eux. Sous l'émotion, le ronronnement de la féline s'est stoppé net. Il l'a vraiment dit ? Sam' s'écarte et à en voir sa tête, pas de doute... Il a ouvert son cœur, une dernière fois peut-être. Ce mots, "dernier", c'est ce qui donne à chaque fois le coup de grâce à la féline qui sent les larmes lui monter, à son tour. Elle se jette contre lui, contre cet amour qui les brûlent tous les deux, mais qui les réchauffent intensément. Est-ce celui-là le véritable amour ? Celui pour qui on se blesse, on pleure, on regrette et on se fait mal ? Mais pour lequel, on se sent vivant ? Le visage de la féline, se frotte affectueusement contre son torse, et de son petit poing, elle frappe mollement contre ce dernier.
_ Sam'... Sam'... Tu n'avais pas compris, que moi aussi ?
Souffle t-elle. Avant de redresser son visage sanglotant. Son maquillage est foutue, mais ne fait qu'amplifier l'éclat de son regard doré.
_ Je t'aime... Même si tu penses que t'es pas assez bien pour moi. Moi je t'aime. J'aime tout ! Même si tu vivais dans un carton, si c'est avec toi, je m'en fiche, même si on mangeait des pâtes tous les jours ou rien du tout.
A son tour... Meiko craquait et dans une sincérité et spontanéité qui lui échappe, elle ouvre son coeur et ce qu'elle lui a toujours caché. Du revers de sa main, elle tente de chasser les nombreuses larmes tout en hoquetant.
_ C'est moi aussi... Je ne pensais pas être assez bien. Vu ce que je suis, d'où je viens... Mais, on a toujours été plus ou moins pareil et... L'idée que tout ça, ça soit la "dernière fois", on est des idiots, c'est tout. Je ne sais pas plus que toi ce qu'on doit faire, mais je sais que je ne peux plus partir comme ça, sans ça.
Assez de mots. Meiko, toujours contre lui se hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Selon elle, il n'y a que comme ça qu'il comprendra la profondeur de ses sentiments à son égard. Ses mains, tiennent ses joues et sa langue caresse la sienne avec une passion qui n'était réservé qu'à lui. A travers ce baiser, elle espérait le rassurer tant que possible et le consoler un peu. Ce n'est pas possible de retourner dans le passer, il faudra tot ou tard allez de l'avant, mais pour l'instant...
Le temps leurs appartiens.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Lun 21 Mai - 12:12
Noir sur Blanc ft. Meiko
▬ Je t'aime.
D'aussi loin que j'me souvienne, je n'ai jamais été quelqu'un de doué pour montrer ses sentiments et surtout l'amour. On ne m'avait pas apprit ce que c'était. Pour moi, ça n'était.. Rien de bon, ni d’accessible. Enfant orphelin, je n'avais jamais connu l'amour d'un foyer. Brimer pour mes cheveux et ma maigreur, ce n'était pas auprès de mes camardes que j'allais le découvrir. C'était plus sympa de vivre en étant une mauvaise graine, le cœur fermé aux sentiments, allant jusqu'à nier les siens. Je suis très bien tout seul ! Je pleure pas, j'ai une poussière dans l’œil ! Je m'en fou de pas avoir de parents !
Puis j'ai rencontré Alana qui m'a fait découvrir bien des choses. Un nouveau monde s'ouvrait à moi, à nous. Elle m'a apprit ce que c'était que d'aimer. Le joie de faire le bonheur de l'autre, que se soit à un simple ami où à sa douce moitié. Tout allait bien, dans le meilleur des mondes, tant que j'étais avec elle, auprès d'elle.. Je me sentais capable de tout, grâce à elle, grâce à notre amour. Et puis.. La mort frappa à notre porte. Emportant avec elle, la personne que je chérissais le plus au monde.
Tout s'était écroulé, comme un vulgaire château de cartes. Je maudissais le monde, allant jusqu'à regretter de m'être ouvert à elle, d'avoir tant partager avec elle car.. Désormais je me sentais.. Vide. Vide de tous sentiments. Vous savez ce que c'est d'être vide ? C'est indescriptible, insoutenable. On est là, à se poser quinze mille questions, sans avoir de réponses. On pense à la mort. Je n'ai jamais trouver le "courage" de mettre fin à mes jours. De la peur ? Ou peut-être qu'une toute petite partie optimiste, de moi luttait pour rester ici. Je ne sais pas.
Ce vide, j'ai voulu le remplir avec tout ce qui passait. J'ai commencé avec l'alcool, puis la drogue, et pour finir le sexe. Généralement.. Les trois en même temps. Ma sainte trinité à moi, celle qui me faisait revivre pendant une ou deux heures. Mais quelque part entre ces paradis destructeurs, je voulais quelque chose de plus.. Doux. Quelque chose qui ressemble à de l'affection. Et c'est comme ça que je suis passé des putes aux escort-girls. Mais c'est surtout comme ça, que je l'ai rencontré elle.
J'me souviens le premier jour où je me suis rendu à ce centre de location. J'étais là, ne sachant pas vraiment ce que j'y faisais, si c'était une bonne idée, si c'était vraiment différent que les prostitués. On m'avait proposé bien des filles, je refusais automatiquement les rousses. Recalées sans même être vraiment regardé. J'avais l'impression de choisir un morceau de viande chez l'boucher. Est-ce que j'me sentais crade ? M'en souviens plus. Dans le fond, je ne venais pas pour trouver un nouveau trou à remplir. C'est sur elle que mon regard est tombé et que j'ai choisit. Meiko. Pourquoi ? Je n'ai pas vraiment de réponses, peut-être parce qu'elle partageait la même crinière que moi ?
Choisit dans la journée, un peu au pif. Arrivée dans la soirée, avec ses grands airs de séductrice. J'voulais pas de ça, elle l'a vite comprit. Tu veux un verre ? Et s'en suivit une nuit presque blanche, de parlotes et de quelques tendresses non lubrique. C'était la première fois depuis la mort d'Alana, que je me sentais.. Bien ? Sans avoir dans le sang un mélange d'alcool et de drogue. Elle est revenue le mois suivant, puis celui d'après, et ainsi de suite. Elle était.. La déesse d'un paradis que j'aurais aimé d'avoir d'avantage, plus une ou deux fois par mois.
Quand l'idée de l'avoir de façon permanente s'était glissée dans ma tête j'ai prit.. Peur. J'me suis mi à me poser des questions d’abord sur ce que j'éprouvais. Ça ne peut pas être de l'amour, il n'y a qu'Alana dans mon cœur.. Même si elle n'est plus. C'est.. un amour différent ? J'me trompe surement.. Mais si je me trompais pas ? J'peux pas.. J'veux pas. On peut continuer encore un peu comme ça non ? J'peux pas.. J'veux pas. L'amour ça.. Ça fait trop mal. J'veux pas revivre un drame de plus. Et puis.. Elle n’éprouve peut-être pas.. ça.. pour moi.. Et qu'est ce qu'elle pourrait trouver à un pauvre type comme moi.. Pauvre, alcoolique et drogué, avec un mental pas tout le temps très stable et une allure misérable. Rien.. J'suis pas quelqu'un de bien.. pas pour elle.
Je m'en étais persuadé, longtemps. Jusqu'à dire merde à mon cerveau. Cette fois-ci, j'avais prit ma décision, je vais au moins la sortir de là et pour le reste.. On verra plus tard.. Mais au moins, elle ne sera plus là-bas. Et effectivement.. Elle n'était plus là-bas. Mâchoire serré, cœur éclaté. J'avais dit "Tant pis." Comme si ce n'était rien.. J'suis rentré, j'ai bu jusqu'à ce que je ne sois plus capable de tenir ma bouteille. Les jours qui suivirent j'me suis juste fait une raison. C'était comme ça, j'pouvais pas refaire le passé.
Et nous voilà maintenant, les sentiments enfouis au plus profond de nos êtres sont remontés immédiatement lorsque nos regards se sont croisés. Qu'allons nous faire maintenant ?
▬ Sam'... Sam'... Tu n'avais pas compris, que moi aussi ?
▬ Je..Je.. j-
J'arrive même pas à parler tellement je suis sur le cul. Une partie de moi sans doutait oui, l'autre niais par peur. Je sens son poing s'écraser contre mon torse. Frappe moi plus fort si t'en as besoin.
▬ Je t'aime... Même si tu penses que t'es pas assez bien pour moi. Moi je t'aime. J'aime tout ! Même si tu vivais dans un carton, si c'est avec toi, je m'en fiche, même si on mangeait des pâtes tous les jours ou rien du tout.
Depuis tout ce temps.. Nous partagions donc bien les mêmes sentiments. J'suis vraiment le dernier des cons pour pas l'avoir vu.
▬ C'est moi aussi... Je ne pensais pas être assez bien. Vu ce que je suis, d'où je viens... Mais, on a toujours été plus ou moins pareil et... L'idée que tout ça, ça soit la "dernière fois", on est des idiots, c'est tout. Je ne sais pas plus que toi ce qu'on doit faire, mais je sais que je ne peux plus partir comme ça, sans ça.
Elle vient m'embrasser et je répond à ce baiser, noyer entre nos larmes et nos émotions respectives. Mes bras viennent autour d'elle, la serrant peut être un peu trop fortement, mais j'ai du mal à maîtriser mes gestes. A travers cette étreinte, je veux qu'elle sente que je suis là. Que je suis là maintenant, et pour les jours à venir. Que cette fois, je ne la laisserais pas tomber. Plus jamais. Je me sépare lentement nos lèvres, la gardant contre moi.
▬ Je t'aime.. je t'aime, je t'aime putain.
Répétais-je au creux de son oreille. Un je t'aime pour toutes les fois ou j'ai menti, à toi et à moi même. Un je t'aime pour m'excuser de toutes mes fautes. Un je t'aime pour toutes les fois où j'aurais du te le dire. Un je t'aime pour tout ceux que je ne pourrais pas te dire lorsque tu seras loin de moi. Doucement, je reprend mon souffle et les pleurs cessent. J'embrasse son front, et ma main retrouve sa place favorite : sur la joue de Meiko.
Dans une étreinte... Tendre et possessive. Le couple, qui se re-découvrait échangeait un baiser des plus passionnés, après tout ce temps séparé et se refusant l'un à l'autre. Meiko, répondit naturellement aux lèvres de Samaël, et celle-ci ne pu retenir un ronronnement fort, qui lui était dédié. Ses bras, se refermaient autours de lui, et elle se sentie rapidement comme dans un cocon, il n'y avait pas plus confortable et sécuritaire en ce moment même. Hélas, un moment où à un autre, il faudrait reprendre son souffle et surtout, reprendre ses esprits.
▬ Je t'aime.. je t'aime, je t'aime putain.
Ces déclarations... Enchainés, enflammés n'était qu'à elle, rien que pour elle et cela embrasait le coeur de la féline qui n'avait que d'yeux pour lui. Leurs larmes de tristesse, ou de joie s'estompent peu à peu et Samael reprend sur un ton inquiet, après avoir une nouvelle fois embrassé son front et reposé sa main sur sa joue.
▬ Et maintenant ?
Meiko... Passait sa langue sur ses lèvres, comme pour espérer retrouver des miettes de ce baiser épique, celui qui lui avait cruellement manqué. Il avait raison, que faire désormais ? La féline, tout aussi troublé dans ses émotions, inquiète et perdu que lui, réfléchissait dans tout les sens, sans trouver de réel question. Elle posait sa main sur la sienne, en appuyant son visage contre cette dernière.
_ Tu ne peux pas me kidnapper, Lukas me retrouverais, je suis pucé, à son nom.
Cette option... Même si elle était envisageable et envisager, n'est pas intéressante. De sa main libre, elle passait sa main sur la dite puce en grimaçant. Puis, elle relevait son visage vers lui en ajoutant.
_ Et puis... Si tu venais à me voler, ça te créerais des ennuies, bien que je sois consentante.
L'hybride. N'a pas son mots à dire en matière d'appartenance, malheureusement. Déçu, Meiko baisse la tête et cherche encore d'autres solutions qui serait à leurs portés.
_ Si... Si je rentre maintenant, que je prétexte quelque chose, peut-être que ça ne sera pas trop grave et on pourrais se voir, dès que possible ? Il m'en voit souvent en course... Il doit me laisser sortir, maintenant que je sais pour toi, ce que tu ressens... Je n'arriverais plus à être si longtemps sans toi.
Proposait-elle. Est-ce que ça irait pour Samaël ? Aucune idée... Meiko, au creux de son ventre savait que Luka était méfiant ces temps ci, et pour sa sécurité, il serait capable de l'enfermer plusieurs jours... Ou pour une punition. Honnêtement, elle faisait des plans sans vraiment être certaine de leurs réussites, mais... Avait-il seulement le choix ? La neko, déposait un baiser sur la main de son amoureux, tout aussi inquiète que lui.
_ Si tu as une autre idée, je suis preneuse, bien évidemment...
Peut-être... N'avait-elle pas sondée toute les possibilités et que ce dernier avait une meilleure option ? Meiko, en attendant n'avait de cesse de se lover contre lui...
Une soif de lui à étancher.
Invité
Invité
Profil : MP : Email :
Mar 22 Mai - 12:32
Noir sur Blanc ft. Meiko
▬ Tu ne peux pas me kidnapper, Lukas me retrouverais, je suis pucé, à son nom.
L'idée était tentante il faut le dire.. Mais sur du long terme, les choses se compliqueraient vite pour nous. Nous sommes sur une île, ça reste petit, ils nous retrouveraient en un rien de temps.
▬ Et puis... Si tu venais à me voler, ça te créerais des ennuies, bien que je sois consentante.
J’acquiesce, silencieux. Et avec la chance que j'ai, je terminerais probablement asservi.. C'est pas vraiment le but.
▬ Si... Si je rentre maintenant, que je prétexte quelque chose, peut-être que ça ne sera pas trop grave et on pourrais se voir, dès que possible ? Il m'en voit souvent en course... Il doit me laisser sortir, maintenant que je sais pour toi, ce que tu ressens... Je n'arriverais plus à être si longtemps sans toi.
Ma main passe dans son dos, le caressant du bout des doigts. Même si j'écoute Meiko, j'ai probablement l'air perdu dans mes pensées et c'est le cas. Je cherche.. Une solution. Mais là, à part un miracle.. Je ne vois pas trop comment nous pourrions vivre notre amour tranquillement. Je soupire longuement en le serrant contre moi.
▬ Si tu as une autre idée, je suis preneuse, bien évidemment...
▬ Pas vraiment non.. Mais on trouvera. Pour le moment, on va faire comme tu as dit se voir à la volée, dès qu'on peut.
Moi aussi je vais avoir du mal à rester éloigné d'elle.. Je sens que les jours à venir vont être ponctuer d'aller et retour en Enfer. Je vais devoir prendre sur moi pour ne pas céder à mes démons, je dois garder l'esprit clair. J'embrasse une nouvelle fois le haut de sa tête et sans pour autant la lâcher, je dis les mots qui fâchent.
▬ Va pas falloir que tu traînes plus longtemps.. Si on veut avoir une chance de se revoir rapidement.
Mes bras refusent de la laisser partir, mais je les force. J'essaie de me montrer fort, pour elle. Ma main vient enlacer la sienne et j'ouvre la porte. Je vais la raccompagner jusqu'en bas de l'immeuble. Pas plus loin. Il y a toujours le risque qu'on puisse nous voir ensemble.. Et puis, si je la raccompagnais jusque chez son.. "maître".. Ça donnerait le champ à bien des conneries que je pourrais faire. Nous sommes en bas, l'heure est arrivée. La dernière étreinte, le dernier baiser, tout en tendresse. Je viens susurrer à son oreille.
▬ Reviens moi vite ma Déesse.
Meiko finit par s'en aller, et je reste là, assis dans les escaliers. J'espère que tout se passera "bien" pour elle, là-bas.. Ce n'est qu'un au revoir.. Pas un adieu.
Accueil
