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 [Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko

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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyDim 18 Fév - 19:59
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


Ça va passer.

C'est ce qu'on me dit. Depuis une putain d'année. Sauf que non. Ça passe clairement pas et ça me rend dingue. Ces putains d'enculés, avec leur sourire foireux, on jamais du perdre leur moitié.J'fume mon deuxième paquet de la journée. Y a déjà quasiment plus d'clopes dedans. J'ai repris la clope quand elle est morte. J'me suis jeté sur toutes les addictions possibles. Bouffe. Clopes. Marijunra. Coke. Alcool. Sexe. Ça remplit de façon éphémère le vide qui s’agrandit toujours plus chez moi. Mes cernes sont de plus en plus marqués, j'ai une putain de gueule de zombie. Un putain de mort-vivant, sauf que je pourris pas encore.

J'passe des nuits blanches, mais j'ai les idées noires.

Et j'en peux plus, j'ai l'impression que c'est pire chaque jour qui passe. Aujourd'hui, c'est le jour. Ça fait un an, jour pour jour. J'veux aller sur sa tombe, mais je m'en sens incapable. J'ai jamais réussi à y retourner depuis qu'on l'a enterré. Le dénis probablement. Hier encore, j'ai cru la voir au détour d'une ruelle. Mais c'était qu'une putain illusion.

J'ai tellement la gueule de bois, qu'on pourrait m'appeler Pinocchio.

C'matin. J'ai appelé le centre pour avoir un rendez-vous avec Meiko. La seule personne qui est un minimum proche avec moi c'est.. Une escort-girl. Cool hein ? La dernière fois que je l'ai vu, c'était le mois dernier. J'lui ai parlé que c'mois-ci, c'était pas mon mois. Donc.. Elle doit savoir pourquoi je l’appelle. Je l'attend dans une rue parallèle au cimetière. Il est dix-sept heur, je suis arrivé une heure en avance. J'me caille le cul, il pleut, il fait froid. J'suis trempé. L'avantage, c'est qu'on voit pas mes larmes coulées.

Quand est-ce que ça s'arrête ?

P't'être jamais. Qui sait. Nouvelle clope. J'ai mal au bide. Mal au crâne. Malgré ma tête enfoncé sous ma capuche mouillée, mes yeux et leurs valises arrivent à voir la personne qui s'approchent à l'autre bout de la rue. Meiko. Je marche à sa rencontre.

▬ Hey.

Je tripote mes alliances.

▬ Ça va ?

Je me force à sourire.

▬ Désolé, y a mieux comme rendez-vous.

Je. Me. Force. A. Sourire.

▬ Y a qu'à toi que j'pouvais demander ça.

Je
Me
Force
A
Sourire

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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyLun 19 Fév - 16:32
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Au fond de ma cage.
Où je somnole seulement, à cause du brouhaha des autres femelles. Une employée s'approche pour glisser un papier entre les barreaux.

_ Hep ! Minette, prépare toi, dans une heure ta rendez vous là.

J'attrape...
Ma notification et j'hausse un sourcil, peu convaincue. J'ai rendez vous avec un nécrophile ou bien ? C'est juste à côté du cimetière, c'est vraiment dégoutant. Y'a vraiment des sacrés tordus dans cette ville de fous, je vous le dis. Je baisse mon regard pour lire le nom du client en bas de page et j'en suis toute retournée. Vraiment ? Samael ? Je fouille dans ma mémoire, je l'ai vu le mois passé et déjà, je trouvais qu'il avait un peu mauvaise mine... Naturellement, je le lui ai fait remarquer, ce à quoi il me confit qu'on approchait à une date fatidique pour lui.

Le jour...
Du décès de sa bien aimée. Il m'avait prévenu par ailleurs, que nous ne nous verrons pas lors de cette période. Ce que je pouvais comprendre qu'à moitié, car moi, hybride féline escorte girl, qu'est-ce que j'en sais de la perte d'un être cher ? Rien. Parce que personne n'a de réel valeur à mes yeux, si ce n'est moi même. Je voyais bien sa tristesse apparente et ce vide, que j’essayais de combler comme je le pouvais chez lui, le temps d'une séance mais... C'était un trou noir et sûrement qu'il se ferait happer par cette tristesse, un jour ou l'autre.

Samael...
Eternel amoureux qui n'a plus goût à grand chose depuis que sa moitié a embrasé la mort. Il ne m'a pas dit les détails, même si je voyais bien qu'il essayait d'en parler, pour se soulager un peu. Lorsqu'il est nerveux, il a toujours ce tic de tourner son alliance et puis, comme une vieille voiture, son élan est coupé et... Plus un mots, il se renferme dans sa tristesse et sa mauvaise hygiène de vie. Qu'est-ce que je peux y faire ? Je suis hybride de compagnie, louée, par psychologue et encore moins sa mère, cependant, je l'admet... Sa tristesse est troublante, touchante et même si je savais qu'on ne se verrais pas ce mois ci, j'étais tous de même inquiète pour ce dernier. Le savoir pendu, ou overdosé d'une façon ou d'une autre, ça me glace le sang. Il est juste, terriblement perdu, seul, blessé... Meurtri par un deuil qu'il n'arrive pas à surmonter. Cet homme, est mon vaccin contre l'amour, quand je vois son état, je suis bien heureuse d'être dépourvu de ce sentiment. Franchement, ça fais terriblement mal et personne ne peut vous aider. Juste être à vos côtés... Et contempler la déchéance, écouter... Cependant, je doute de l'efficacité de cette compagnie. N'est-elle pas un peu hypocrite ? Si ça ne tenais qu'à moi, je lui en aurait retrouvé une de suite, une femme ! Qui ressemble à l'ancienne si possible, comme ça... Plus de problème ! Mais à voir, les femmes, l'amour, c'est pas comme un portable qui casse et qu'on remplace. C'est plus vaste encore !

Bref, ça me dépasse clairement.
J'enfilais pour l'occasion, une robe d'hiver aux couleurs sombres pour les circonstances mais chaleureuse tout de même, avec un rouge à lèvres assortie, en plus d'un de mes parfums qu'il apprécie. Si il fait appel à moi, je doute que ce soit pour l'enfoncer. Autant, avoir bonne mine, être agréable, charmante, pimpante comme d'habitude et surtout, le soutenir... Après avoir enfilé mes collants en laine et mes bottes, j'ai pris un parapluie au cas où, et mon sens félin ne me trahie pas... Il pleut comme il pisse ! Je perds mon sourire et mes oreilles se rabatte en arrière. Ma queue duveteuse ne va pas apprécié cette douche froide, tant pis !

Je traverse la ville.
En direction de mon rendez vous mortuaire. Et au loin... Je l’aperçois. Une épave, il me brise le cœur et pourtant, je devine qu'il se force à me sourire, malgré la situation.

▬ Hey. Ça va ?

Je lui fais la bise.
Et mon Dieu... Il sent l'alcool et ses joues sont trempées de larmes et de pluies, mon pauvre garçon.

_ Ça va... Ne t'en fais pas pour moi.

Le rassurais-je, avec un léger sourire.
Le monde entier va mieux que toi, Samael, tu t'en doute et je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie avec une réponse bidon "Je vais bien". Je vais... Aussi bien que toute les autres hybrides de joies. Sauf que présentement, ma queue blanche fait bien pâle figure pour le coup, à moitié trempée... Pff.

▬ Désolé, y a mieux comme rendez-vous.

Je hausse les épaules.
J'en ai vu tellement des rendez vous glauques, qu'au final.. Je préfère mille fois le cimetière en sa compagnie, plutôt qu'avec un malade sexuel inconnu. Samael, continue de me sourire mais c'est si forcé que j'ai l'impression que son visage va se briser.

▬ Y a qu'à toi que j'pouvais demander ça.
_ J'en suis honorée, pour quelqu'un qui m'avait prévenu... Qu'on ne se verrais pas.

Répondis-je.
Avant de l'abriter avec moi, sous mon parapluie. De mon petit sac à main je sortais un mouchoir et sans demander son avis, j'essuyais le visage de ce dernier, en soupirant. Il sent la fumée de tellement de chose différentes, berk.

_ Tu t'es laissé allé... Je m'en doutais. Ce n'est pas comme si j'y pouvais grand chose, mais laisse moi au moins te rendre présentable pour elle, pour ce jour que tu as décidé de vivre et d'affronter.


Je plongeais.
Mon regard doré dans le sien... Depuis combien de jour n'a t-il pas dormit ? C'est plus des cernes, c'est des ravins. Je l'encourageais comme je pouvais et une fois son visage sec, je jetais le mouchoir dans une poubelle alors que nous allions à la rencontre...

De Madame Lucky.


hrp:
Vêtement de Meiko:


Dernière édition par Meiko le Lun 19 Fév - 19:43, édité 1 fois
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyLun 19 Fév - 19:23
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


Meiko ne me retourne pas ma question. C'est pas comme si c'était marqué sur ma gueule que j'allais mal hein. C'est la seule personne qui a pu voir ma déchéance. Même mes anciens beaux-parents ne l'ont pas vu, pas même remarqué.En même temps, ça fait un an que je refuse de les voir, prétextant  excuses bidons sur excuses bidons. Contrairement à moi, ils ont réussi à faire leur deuil. Parfois je les envie, d'autres fois je les déteste. J'ai l'impression qu'ils l'ont oublié, que je suis le seul qui pense encore à elle, chaque putain de matin.

▬ Tu t'es laissé aller... Je m'en doutais. Ce n'est pas comme si j'y pouvais grand chose, mais laisse moi au moins te rendre présentable pour elle, pour ce jour que tu as décidé de vivre et d'affronter.

Hum oais. J'dois vraiment avoir une sale gueule. D'habitude, quand elle vient, j'essaie de faire attention à mon apparence. J'la laisse faire, je la regarde. Elle est très jolie, comme d'habitude. Elle m'a mit à l'abri de la pluie, j'avais même pas fait attention. Après m'avoir "arrangé", on s'met en marche. J'suis même plus sur de l'endroit où elle a été enterré. J'essaie de me remémorer, le temps d'arriver jusqu'à la grille de cimetière. Je m'arrête. Mes yeux fixent l'entrée.

Je veux pas entrer.

Mais..

Il faut bien ça pour tenter d'avancer.. Non ?


Le trajet s'est fait en silence. On marche entre les tombes, je cherche la sienne du regard, je tourne toujours mes alliances. On finit par la trouver. Une pierre tombale, sympa. Pas de croix. Elle n'était pas croyante. Sur l'épitaphe on peut lire en anglais : "Ci-gît Alana Kavanagh, fille et épouse adorée". Rien de plus, on ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait qu'on y écrive. On en avait jamais vraiment parlé.. Ni même penser à ce que l'un de nous se ferait faucher dans la fleur de l'âge. Non. On se voyait vivre vieux, sur une île, sur la banquise, dans une ferme, n'importe où, vieux, et tous les deux.. Je lis la deuxième phrases écrite. "12/12/2006 - 15/02/2032". Sa date de naissance et.. La date de sa mort. Mon cerveau fait un blocage. Je m'écroule devant la tombe. Pleurant. Je pleure jamais devant personne, mais là, c'est.. Trop.

▬ Pourquoi..

Laisse-je échapper de ma bouche. Une question à laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse. Y en a t-il une seulement..

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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyVen 23 Fév - 12:48
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Nous avançons.
Samaël est abattu, face à mes nombreuses remarques, il ne réagit même pas... Pauvre petit légume. L'amour c'est vraiment dangereux, ça vous plonge dans un état larvaire. Je l'accompagne, silencieuse et je remarque qu'à la grille du cimetière. Il hésite, il se stop. Ah non ! Je n'ai pas affrontée cette pluie pour qu'on échoue ici. Je veux bien être compréhensive, c'est une étape pour un veuf, mais on est si proche du but... Alors, je lui donne le temps nécessaire pour affronter la nouvelle maison de sa bien aimé.

Ouf.
Il prend son courage à deux mains, et moi, je l'accompagne parmi les tombes. Mon regard se promène sur les nombreux noms, sur les fleurs, vrais ou fausses. Un frisson nait en bas de mon dos et remonte jusqu'à mon épaule, c'est le froid ou bien... La question que je me pose qui me fait réagir ainsi ? Si je viens à mourir... J'irais où ? Qui viendra me voir ? Hmpf... Personne probablement et je finirais dans une fosse, sans aucun doute... Brr, c'est déprimant. Non, il ne vaut mieux pas penser à ça.

Samael s'arrête.
Devant une tombe et nous faisons face à celle-ci. Sans aucun doute, sa bien aimé repose ici. Alanah Kavanagh... C'est très... Sobre. Je m'attendais à quelque chose d'énorme au vu de son désespoir, genre quinze mille fleurs, des gravures qui expriment le regret, une photo d'elle sous son plus beau jour...Eh bien non. Juste une phrase écrite dans une langue qui m'est pas si inconnu, et ce n'était pas dur à deviner pour comprendre ce qu'il était écrit... Date de naissance et de mort et... C'est tout. Je suis déçue, je m'attendais à bien plus de tralala au vue de tout le cirque de Samael. Limite, la mort d'une reine quoi ! Un jour férié ou qu'en sais-je... Ah bha justement, je ne sais rien et... A voir, c'était un couple simple qui vivait d'amour et d'eau fraiche jusqu'au drame... Sans fioriture.

Un vrai amour alors ?
Hmpf... Tiens, je suis jalouse. Ça existe encore ça ? Bha oui, y'a qu'a voir l'épave qui pleure sans fin à coté de moi. Mon pauvre Samael... C'est pas pour une pute qu'on pleurerais autant. J'en suis sûre. Il est écroulé devant la tombe, anéanti et se demande pourquoi... Si seulement j'avais la réponse. J'ai... Vraiment de la peine pour cet humain amoureux, qui ne trouve pas de repos contrairement à sa moitié. Après quelques minutes de silence, je décide de reprendre.

_ Pourquoi... Continuer à te faire du mal ? Moi, c'est ça ma question.

Soufflais-je.
Alors que je suis debout, près de lui et tant bien que mal, j'essaye de le garder au sec autant que moi avec mon parapluie. Mon point de vue est sans doute égoïste, après tout, je ne suis qu'une femme chat... C'est propre à cette créature, à ce qu'on dit.

_ J'entends bien ta tristesse, elle est naturelle. Cette femme à compté plus que tout pour toi mais... Je doute que devenir une épave, soit une de ses volontés.


Repris-je.
Histoire de le ramener un peu dans le présent.

_ Elle au moins... Elle a plus de problème. Toi, tu dois vivre, même survivre encore et... Parfois tu m'inquiètes.

Avouais-je.
A demi mots. Avant de racler ma gorge et de lui tendre un autre mouchoir, sans m'abaisser.

_ Je n'ai pas connu ce genre de chose, ça prend sans doute du temps pour guérir et sans Dafalgan... Mais soit un peu égoïste maintenant... Il va falloir que tu penses à toi.

Ajoutais-je.
J'essayais de le réconforter, de le soutenir comme je le pouvais. Après, je ne garantis pas mon efficacité... Car là encore, je le redis, je ne suis qu'une hybride femme chat. Qu'est-ce que j'y connais à l'amour, moi ? Le vrai ? Le grand ? J'suis Escort Girl... On fait pas trop dans la romance.

Sauf si on y met le prix.
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptySam 24 Fév - 12:10
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


J'entend bien ce qu'elle me raconte.. Je sais bien qu'Alana ne voudrait pas me voir ainsi. Elle s'inquiète ? Je m'inquiéterai surement aussi si la situation était inversée. J'dois penser à moi ? J'le fais déjà non ? Quand je bois pour oublier.

...

C'est vrai, on a vu mieux en terme de prendre soin de soit pour faire son deuil. J'attrape le mouchoir qu'elle me tend pour m'occuper de mon nez. Être ravagé par la tristesse, c'est pas ce qu'il y a de plus sexy. Je range le bout de tissu blanc dans le fond de ma poche. Mes larmes se calment, mais continuent de perler sur mon visage. Je reprend mon souffle. Essuyant d'un revers de manche mes joues mouillées.

▬ Je préférais la rejoindre dès fois.. Ca serait.. plus simple.

Merde. J'ai dit ça à haute voix !? Quel con. Je me relève, sans oser croiser le regard de Meiko. Est-il assassin ? Triste ? J'dirais plutôt.. Exapréré.

▬ J'le ferais pas.
Soufflais-je, confiant.

▬ J'désespère pas d'aller mieux un jour.. On dirait pas hein ?

J'allume une clope.
Encore.

▬ Ça prendra l'temps qu'il faudra... J'imagine..

Mes yeux fixent la tombe. Elle est tellement.. Simple. A son image. Elle aurait pas aimé trente six mille trucs dessus. Ça manque de fleurs cela dit. Heureusement, j'ai pas les ai pas oublié.. Et ça a faillit pourtant. J'ai tellement la tête ailleurs. Je dépose le bouquet de roses rouges sur le marbre froid. La prochaine fois.. J'pense déjà à la prochaine fois ? Je ramènerais un vase. Est-ce que je pourrais y venir seul.. La prochaine fois ?

▬ Pas très original hein..

Roses rouges..
Classique.

▬ C'était ses préférés.. Ça et les boutons d'or... Hein, Darling ?

Je prononce le dernier mot en m'adressant à la tombe. Comme si elle allait me répondre.

▬ Oais.. Elle adorait les fleurs. Jamais vu quelqu'un aussi passionné par des plantes. J'ai jamais comprit pourquoi.

Avouais-je en rigolant.

▬ Dès qu'elle en voyait une nouvelle, elle pouvait pas s'empêcher de faire des recherches dessus.. Pour tout savoir dessus.

J'expire la fumée de ma clope. J'sens pas mes larmes montées. J'ai épuisé le stock où quoi ?

▬ Elle était fleuriste à Togi.. C'était pas son magasin.. C'était celui d'un vieux qui avait plus toute sa tête..

J'continue d'parler.
J'aimerais m'arrêter.
Mais...

▬ Elle était heureuse de travailler là-bas.. Ça se voyait sur sa trogne.

Mais, ça sort tout seul.
Première fois que j'en cause.

▬ Pis.. Un jour. Elle est restée coincer dans la chambre froide du magasin.. Impossible de l'ouvrir. Le vieux s'était endormi.. La clope qu'il avait au bec est tombée et.. Et le magasin a prit feu en un rien de temps.

Je m'arrête.
Juste un instant.

▬ J'ai vu.. Son corps. Calciné.

Vision d'horreur.
Rien que d'y penser..
J'ai la gerbe.

▬ Si j'avais pas été entêté ce jour là.. J'aurais une meilleure image d'elle maintenant. Et pas..

Et pas l'image d'un putain de cadavre brûlé.
Qui me suit dans chacun de mes cauchemars.
Je soupire.

▬ Tout ça.. Une semaine après lui avoir demandé sa main.


Hey, moi c'est Sam ! Ne vous fiez pas à mon nom d'famille car je suis.. L'homme le moins chanceux du monde ! Plus rien à dire.. Le reste, elle le sait. Meiko m'a vu me fissurer petit à petit. Je reste planté là, devant cette putain de tombe.

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Dernière édition par Samael Lucky le Mer 28 Fév - 12:06, édité 1 fois
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyLun 26 Fév - 13:55
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Docilement...
Le veuf m'écoute et j'ai l'impression d'avoir été, l'espace d'un instant la pire garce du monde. Comme si je lui avait donné des coups de couteau avec mes propos. J'suis vraiment un chat égoïste et qui ne comprend rien, pas même un centième à sa peine... Seulement, je reste sensible à sa peine et moi, le voir dépérir, s'échouer comme une baleine qui renonce à l'océan, bha ça m'fait quelques chose... De triste. J'ai beau être une Escort Girl, sans liberté... Il y a des choses, ça m'horripile de les regarder sans réagir. Bon, bien sûr, je me cache derrière l'excuse du "C'est mon client, il doit retrouver le moral en ma compagnie, je dois le satisfaire", et c'est vrai, j'essaye de le réconforter et de le soutenir comme je peux. Samaël n'est pas mauvais, il fait parties des clients des plus agréables de ceux que j'ai pu fréquenter... Et c'est sans doute pour ça, que je ne sais rester indifférente à sa détresse. Anéanti, Samaël déclare qu'il serait plus simple de la rejoindre et que ça serait son souhait. Je demeure silencieuse... Que répondre à ça ? Si il ne voit plus de lumière dans sa vie... Personne n'arrivera à la cheville de sa fiancé et si lui, n'arrive pas à tourner la page et qu'il se maltraite lui même...

▬ J'le ferais pas

Reprend t-il.
Comme quelqu'un qui essaye de récupérer une assiette qui lui échappe des doigts.

▬ J'désespère pas d'aller mieux un jour.. On dirait pas hein ?

Ah !
A cette remarque, je ne peux qu'approuver sincèrement. L'espace d'un instant, je me demandais si il était possible de demander l'euthanasie pour un drame trop fort dans sa vie ? Samael s'allume un énième bâton cancérigène, malgré la pluie. Je sens d'ailleurs que l'atmosphère se rafraichit et je ramène mes bras contre moi. Le feu jaillit de son briquet, timidement à cause du froid qui mords.

▬ Ça prendra l'temps qu'il faudra... J'imagine..
_ Exact... Donne toi le temps, une chance...

Repris-je.
Gardant tout de même de l'espoir pour lui. Il s'adresse ensuite à la tombe, déposant des roses rouges par dessus. Elle dénote dans le décor de marbre et monochrome, gris, blanc... Le rouge vif des pétales attire le regard. Et alors, Samael s'ouvre à nouveau, me confiant que sa bien aimée aimait les fleurs. Je l'écoute attentivement, l'imaginant dans cette boutique parfumé... J'aurais aimé être fleuriste, tiens ! Être entouré de jolie plante, de senteur... Cependant, au fil de son histoire, nous arrivons naturellement au drame. Mes oreilles se baissent, et ma queue qui a déjà perdu en panache à cause du temps, se fait bien plus timide. Quel mort atroce... Et quel traumatisme, avoir en dernier souvenir, sa femme noir, calciné. Ca doit hanter, en faire des cauchemars et j'en ai la preuve devant moi. Après un soupire, Samaël ajoute comme le coup de grâce qu'il a reçu dans la vie.

▬ Tout ça.. Une semaine après lui avoir demandé sa main.

Je grimace.
Ils avaient tout pour réussir en amoureux et la vie leurs à carrément craché à la figure. Un silence s'installe, je ne trouve pas les mots et c'est là que je remarque que la pluie s'est changé en neige. Avant qu'il ne se change en glaçon et moi avec, je l'invite à se relever et à s'abriter sous mon parapluie et moi, je me colle un peu à lui pour conserver et partager le peu de chaleur que nous avons. Je pose une main libre sur son épaule, je veux qu'il sente ma présence et mon soutiens, si ce n'est pas par des mots, c'est par des gestes alors...

_ A sa place, je serais heureuse que tu m'ais rendus visite. C'est un premier pas vers l'avant, j'imagine.


Je frotte un peu son épaule.
Avant de ramener mon bras contre moi même, brr... Ce froid de canard.

_ Je comprends ton désir de mort, mais... Je sais maintenant que tu es plus fort que ça, car tu es là, devant sa tombe et tu respires encore. Je ne dirais pas que tu vies... Mais que tu survies et après un choc pareil, je suppose que beaucoup aurait déjà jeté l'éponge depuis longtemps.

Réconfortais-je.
En ayant l'impression de déverser le plus gros flot de bêtises clichés de ma vie et pourtant... Je le pense. Diable, si quelqu'un nous voyait, serions nous à vomir ? Aucune idée... Et je reconnais que je m'en fiche un peu. Il a besoin de vider son sac, d'une compagnie, de l'écoute et bien... Je suis là. Même si, je reste convaincue qu'une thérapeute serait plus efficace mais... Je n'aime pas trop dire aux gens ce qu'ils doivent faire et si je suis moins chère qu'une psy' et tout autant efficace, alors pourquoi pas ?

_ Je pense... Que tu te sentiras un petit peu mieux après cette visite. Je l'espère en tout cas et je suppose que c'est ce qu'elle souhaiterais aussi, que tu sois un peu en paix avec toi même. Regretter le passé, ne la fera pas revenir, au contraire, il faut que tu chérisses les bons moments que tu as eu avec et.. Ehm... Que tu te reconstruise, pas à pas, à ton rythme. La vie offre parfois des surprises et même moi, qui suit une hybride avec une place peu enviable... Je vie chaque jours, je fais ce qu'il faut faire pour rendre mon quotidien plus supportable, ça peut paraitre égoïste mais... Si ça me permet d'espérer un avenir meilleur, alors pourquoi pas ? Ca prendra le temps qu'il faut, pour toi comme pour moi.

Eh bha...
Je ne me reconnais pas là. D'où est-ce que je sort ça ? Je suis un peu surprise par mes propres propos... Meiko ? Qui garde espoir d'un avenir meilleur ? Pfeuh... Qu'est-ce que peut espérer une neko comme moi de la vie ? Je soupire et chasse ses idées de mon esprit.  C'est mes problèmes, et je peux les garder pour moi. Un humain n'en a rien à foutre que toute la ville me passe dessus, surtout Samael qui a déjà bien assez de ses propres démons... Je n'ai pas à parler de mes soucis, pas à lui ni à personnes.

Je dis n'importe quoi.


Dernière édition par Meiko le Dim 4 Mar - 14:35, édité 1 fois
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyMer 28 Fév - 13:57
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


A travers ma couche de vêtements trempés, j'arrive à sentir sa main presser mon épaule.

▬ A sa place, je serais heureuse que tu m'ais rendus visite. C'est un premier pas vers l'avant, j'imagine.

Sans me tourner, je lui adresse un faible sourire. Tu as surement raison. Sa main fuit pour trouver un peu plus de chaleur. C'est vrai qu'il fait pas chaud. En relevant ma tête, je m’aperçois enfin de la neige qui tombe. J'suis vraiment à l'Ouest. J'attrape le parapluie. Pas uniquement par galanterie et qu'elle puisse ranger ses mimines au fond de ses poches, mais parce que me tenir avachi me donne mal au dos. Je l'écoute parler. Elle me comprend ? Vraiment ? J'hausse un sourcil, méditant sur ses paroles. Après tout, je ne la connais pas tant que ça. C'est vrai que lors de nos moments, je joue les égoïstes. J'ai juste envie qu'on s'occupe de moi.. Pas d'écouter les plaintes des autres.

▬ Surement..

Lâchais-je mollement, tout en soufflant un énième nuage de fumée toxique. Je fais attention à ce que cette dernière ne vienne pas s'échouer sur le visage de Meiko. J'sais qu'elle aime pas trop ça. Elle continue de cause et ça.. M'étonne un peu. Enfin, c'est surtout ce qu'elle dit qui provoque mon étonnement. Niveau réconfort, j'avoue que j'en attendais pas autant, surtout de sa part. C'est plus.. Tactile d'habitude.

▬ Merci.

Dis-je avant de lui embrasser le front. Un peu nul comme réponse, je l'avoue. Mais c'était la plus approprié à mon goût. Après tout, elle n'est pas obligé d'se forcer à me dire tout ça. Mes yeux se posent une dernière fois sur la tombe, je les sens monter à nouveau.. Les larmes. Au revoir Alana..

▬ On va se rentrer, j'aimerais pas que tu chopes la crève à cause moi.

Je pivote en direction de la sortie, j'attend que Meiko en face de même pour avancer. Au passage, je jette mon mégot dans une poubelle dont on croisait l'chemin. Parapluie dans la main droite, je glisse mon bras gauche autour de l'épaule de la neko, espérant lui offrir un peu de chaleur. J'ai la tête à la fois vide et remplit. J'sais pas encore si ce petit passage au cimetière m'a aidé, mais je le saurais bien assez vite j'imagine.. En tout cas, je réfléchis déjà au cadeau que je ferais à Meiko pour la remercier de sa présence.. Ça sera pas pour cette fois-ci, ni ce mois là. Plus assez de thune.. Forcément. C'est fou ce que j'économiserais si j'arrête l'alcool, la fumette et les putes.

▬ Tu veux rester chez moi ce soir ? Où tu préfères rentrer ?

Ça va me coûter un peu plus cher mais bon.. Ce soir, j'ai pas vraiment envie de rester seul.

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HRP : Si jamais je peux faire plus Smile Tu me diras, j’éditerai en fonction

SAMOUEL AGAIN:
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyDim 4 Mar - 14:59
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko Giphy

▬ Merci.


Ce mots...
Résonne comme une caresse et je ne peux réprimer un sourire. Ma mission ici, semble accomplit ! J'ai même droit à un léger baiser sur mon front et mes oreilles se redressent vers lui, attentive. Ça, c'est du beau travail non ? Je devrais être payé plus cher pour ce que je fais, le travail psychologique tout ça... Quoi que, la bonne blague, je ne suis pas payé.

▬ On va se rentrer, j'aimerais pas que tu chopes la crève à cause moi.
_ J'apprécierais, en effet.

Après tout...
Je suis une neko d'intérieur ! Pas un chat de gouttière qui passe sa vie dehors. Je pose une dernière fois mon regard sur la tombe de l'ex madame Lucky et je lui jure intérieurement de faire ce que je peux pour Samael. Je reste lucide, qu'est-ce qu'une hybride Escort peut proposer à un homme dépressif ? A part de la compagnie, un peu de chaleur... C'est triste, peut-être qu'il en aurait été différent si j'avais été autre chose. Parfois, je me plais à m'imaginer humaine, jouissant d'une total liberté, allant où bon me semble, fréquentant qui je veux aussi longtemps que je le souhaite et choisir qui pénètre mon cœur à défaut de mon vagin... M'bref, y'a pire que moi parait-il et j'avoue que ça me console un peu. Je rejoins Samael et il passe son bras autours de moi, j'ai l'impression qu'il est un peu plus détendu et c'est tout ce que je peux espérer.

▬ Tu veux rester chez moi ce soir ? Où tu préfères rentrer ?

Je lève mon visage.
En direction de l'Eglise qui n'est pas loin du cimetière et je reporte mon regard félin sur ce pauvre bonhomme, au visage fatigué, au yeux vidé de toute larmes mais qui bientôt, bien trop vite en verseront de nouvelles.

_ On a encore 1 heure devant nous. Rentrons dans ta garçonnière.

Il m'a loué...
Pour un peu moins de deux heures. Ça doit déjà lui couter un rein. Parfois, pour lui... Je rentre en retard et je soupçonne la gardienne de s'en douter. Elle dit que je me ramollis alors, que je ne suis qu'une putain et rien de plus à leurs yeux et que leurs accorder plus de temps qu'au delà de l'accord... C'est du bénévolat "Et la maison ne fais pas de bénévolat", alors je me retrouve punit, privé de nourriture ou châtié, mais ils évitent car abimer une si bonne travailleuse tel que moi... C'est pas rentable. Et puis, Samael est plus ou moins fidèle comme client, en lui accordant un peu plus de temps, gratuitement c'est... Ehm... Pour le remercier, non ? Bref, qu'est-ce que j'y connais en marketing, moi ? Après tout...

A ses côtés...
Je retrouve un peu d'amour propre et ça me fait un bien fou, qu'il me voit comme ça lui chante... Un bouche trou, une pute, une amie à qui parler... Sa présence m'est appréciable et c'est réciproque. Je ne crois pas lui avoir déjà dit, car ça ressemble tristement à de la pitié et que lui comme moi, malgré nos situations on a horreur de ça. Le silence s'est installé, le temps du trajet et je connais le chemin de son appartement par cœur maintenant.

_ Tu as eu le temps de faire un brin de ménage ? De virer les cadavres de bouteilles et de mégot ?

Oui...
Je reconnais qu'il y a plus adroit comme changement de sujet après avoir parlé pendant plus d'une demie heure d'une défunte. C'est mon physique qui est délicat, mes mots, c'est autre chose... Je fais ce que je peux ! Hein ! Nous arrivions au bâtiment ou cinq étages nous attendaient de pied ferme, et pas d'ascenseur... Enfin si, mais en panne depuis... Depuis... Je ne crois pas l'avoir déjà vu fonctionner et en fait, je ne crois même pas que j'entrerais dedans tellement j'aurais peur de me retrouver enfermer. Je referme mon parapluie et le secoue, et je fais fit de l'odeur nauséabond du couloir et de la cage d'escalier avant de passer devant Samael pour commencer à gravir les marches, on dirait presque que c'est moi qui suit pressé de rentrer "chez moi". J'ai pas de chez moi...

Mais chez lui...
Même si c'est franchement aussi triste que lui.

C'est un coin de paradis.
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyMar 6 Mar - 14:19
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


▬ Tu as eu le temps de faire un brin de ménage ? De virer les cadavres de bouteilles et de mégot ?

Je ris à sa question. Tellement.. Inattendue.

▬ Oui oui, t'en fais pas.

J'suis pas un grand fan de ménage, ça a toujours été ainsi, et c'est devenu pire quand j'me suis retrouvé tout seul. Et pire est un euphémisme.. Cependant, quand Meiko vient, j'fais toujours gaffe à ce que l'appart soit clean. Quitte à payer une femme de ménage si j'ai pas l'temps à cause du taff. Elle a peut être vu mon bordel une fois.. Ou deux. Mais pas plus. Et pour les autres filles ? Hm. J'fais le minimum, faut pas déconner non plus. J'me transforme pas en monsieur propre pour n'importe qui.

Enfin arrivé à l'immeuble, on entend mes charmants voisins gueuler en cœur. Ils s'arrêtent jamais ces deux là. Je roule des yeux, montant les marches à mon rythme, l'hybride neko me dépasse rapidement, arrivant la première devant la porte de mon appartement. J'sors les clés de ma poche de jeans et j'ouvre la porte qui grince, comme à son habitude. J'ai presque l'impression de ne pas être chez moi à cause de l'odeur. J'ai parfumé les pièces avec de l'huile essentiel de lavande.. On sent presque plus l'odeur du tabac froid. Ça m'fait vraiment bizarre. Rapidement, on se débarrasse de nos vestes, les laissant sur le porte manteau, se trouvant non loin d'un radiateur.

▬ J'vais m'faire un café. Tu veux comme d'habitude ?

J'attend sa réponse le temps d'allumer la cafetière. Je crois entendre une réponse positive, le contraire m'aurait étonné. Comme d'habitude donc. Alors que le café coule lentement, je sors d'un des placards, une casserole que je pose sur la gazinière, avant d'y verser du lait. Pas n'importe quel lait, du lait qui vient directement de chez un fermier, ainsi que de la vanille provenant de Madagascar donné par mon chef. Un mec vachement sympa en passant. Je coupe deux petite gousse en deux et les jette dans le lait qui chauffe doucement.

▬ J'reviens, j'vais me changer. Si t'as besoin de quoique se soit...

Je termine pas ma phrase, Meiko sait très bien qu'elle est libre de faire ce qu'elle veut ici. Je me dirige tranquillement vers ma chambre pour enlever mes fringues trempées. C'est quand même mieux d'être dans des habits secs ! Petit arrêt dans la salle de bain pour mettre les vêtements mouillés dans la machine à laver, et je reviens pile quand le lait commence à bouillir. Je coupe le feu et saisit les gousses flottantes au milieu du liquide blanc. Je les vide à l'aide de mon fidèle couteau de cuisine, récoltant les graines avant de les mettre dans le lait. On remue tout ça avec un peu de sucre roux et hop ! Je verse le tout dans une tasse blanche, toute banal. Je m'occupe par la suite de mon café, et je ramène les deux tasses dans le salon, les posant sur la table basse. Je me serais bien écroulé dans le canapé pour fumer, mais étant donné que Meiko est ici, je fume sur le balcon. Il y a un petit courant d'air, mais si elle a froid, elle pourra prendre un des plaids du canapé pour se couvrir. Je soupire longuement.

▬ Promis la prochaine fois.. On fera une sortie un peu moins lugubre.

Dis-je en rigolant. Pas un vrai rire, ça va de soit. Ça s'entend et ça se voit.

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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyMer 7 Mar - 11:14
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Des efforts...
Il en fait avec ce qu'il peut. Après avoir ignoré l'horrible odeur du couloir, c'est une bouffée de lavande qui m'explose au nez. Je me doute bien que c'est pour masquer l'odeur de tabac froid, mais la lavande, c'est vraiment fort. En pénétrant dans son appartement, je me prince l'arrête du nez et malgré ce que je râle intérieurement... Samaël est l'un de mes rares clients à faire ces fameux "efforts", même maladroitement. Oui, j'ai connue de nombreux porcs et porcherie dans ma trépidante carrière d'Escort. A peine plus loin, j'entends ses voisins se prendre la tête et mes oreilles félines s'activent aux sons de leurs insultes diverses et variés, comme une balle de ping-pong qu'ils se renvoient mutuellement. Je dépose mon manteau près du radiateur, tout comme lui et sa voix récupère mon attention de neko curieuse.

▬ J'vais m'faire un café. Tu veux comme d'habitude ?
_ Oui, s'il te plait.

Aaah...
Après avoir bravé la pluie, la neige... La mort aussi, un peu, même si je n'étais pas concerné. Je vais avoir droit à mon réconfort, un bon lait chaud vanille. C'ets vrai que le lait, c'est mauvais pour les chats, mais dans mon malheur d'hybride, ma part d'humanité fait que cette boisson passe nickel. L'hôte de la maison, qui prend un peu soin de moi alors que c'est mon travail, en y réfléchissant... Bhaaaa ! Il disparait dans la cuisine pour préparer nos boissons chaude et moi, je me laisse tomber sur le petit canapé, mais tellement plus moelleux que ma cage du centre.

▬ J'reviens, j'vais me changer. Si t'as besoin de quoique se soit...

Je lui fais signe de la main.
Va, va t'occuper de toi... Un instant de quiétude chez lui, être traité presque comme égal... Je ne pense pas qu'il puisse m'offrir mieux. Puis, je me redresse pour m'approcher du radiateur afin de redonner à ma queue blanche, duveteuse, son panache d'autrefois. J'aurais bien emprunté un sèche-cheveux mais pas sûr qu'il ai ce genre d'appareil... Pendant que je récupère mon attribut duveteux, j'observe Sam' qui s'active et semble revenir à temps pour le lait. Je le sais car l'odeur de la vanille se dégage très nettement de la lavande... Miam. Mon pauvre chevalier servant revient avec deux tasses qu'il dépose sur sa table basse, avant de se poster à son balcon qu'il ouvre pour fumer à nouveau.

Je plisse le regard.
N'as-tu donc pas remarquer comme j'ai récupéré en beauté pour toi ? Les chats mouillés n'attire personne ! Un courant d'air se faufile et je ramène mes bras contre moi.

▬ Promis la prochaine fois.. On fera une sortie un peu moins lugubre.

Je soupire...
Avant de le rejoindre, oui je sais, c'est de la folie "Meiko, il fait si froid ! Meiko, tu vas puer le tabac, que fais tu de ton parfum ? Meiko, tu es trop parfaite !", mais... J'ai pas finis mon travail et je veux qu'il me regarde moi. Pas cette vue cette ville pourris. Je l'enlace, dans son dos, et mes mains reste au niveau de son ventre alors que ma queue blanche se rabat contre nous. Elle est encore chaude grâce au radiateur. Je frotte ma tête contre son dos, affectueusement "Tu es à moi... Pour le moment".

_ Tu n'es pas responsable de mes sorties.

Il n'est pas mon maître, il est responsable de rien du tout en fait.

_ Par contre, ne t'avise pas de me donner rendez vous dans les égouts un jour, parce que là, je serais vraiment boudeuse.

Prévenais-je.
Certes, j'ai pas un "boulot" clean, mais c'est pas une raison pour me trainer n'importe où non plus. Je me hisse sur la pointe des pieds, un peu joueuse pour attraper son oreille entre mes lèvres, puis je recule pour retourner à la chaleur de l'appartement. Je m'installe sur le sofa et m'emmitoufle dans le plaide, qui sent... La clope, mais Samaël. Ah ~

_ Merci pour le lait chaud.

Je prend la tasse.
Entre mes mains et un doux ronronnement se fait entendre, témoin de ma satisfaction. Je souffle sur la tasse, car ça me semble encore très chaud, mais ma gourmandise l'emporte. Je l'amène à mes lèvres et... Aïe ! Je grimace et dépose cette dernière sur la table basse après m'être brûlée. Je passe ma langue sur mes lèvres, pour calmer la brûlure. J'ai l'air maligne !

C'est bon mais c'est chaud !
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyVen 9 Mar - 16:29
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


Mes yeux se perdent dans le gris de la ville et mon esprit semble déjà parti loin. Je repense déjà à ce moment, lorsque nous étions devant sa tombe. Je ne peux pas m'empêcher de me poser la question.. Qu'est ce que qu'Alana penserait que j'y vienne en compagnie d'une escort..? Je secoue la tête. C'est peut être le terme exact, mais je ne la vois pas comme ça. J'pourrais pas mettre de mot dessus et j'suis pas sur que j'en ai besoin. J'suis.. Juste bien auprès d'elle, avec elle.

▬  Tu n'es pas responsable de mes sorties.

Et en parlant d'elle, la neko me surprend, je sens se serrer autour de moi ses fins bras. Surpris, mais appréciable. Ma main libre caresse la queue féline, qui arrive à me chatouiller à travers mon tee-shirt.

▬ Par contre, ne t'avise pas de me donner rendez vous dans les égouts un jour, parce que là, je serais vraiment boudeuse.

Je ris à gorge déployer. Ne t'en fais, je ne te ferais jamais cet affront là.

▬ C'est noté ptit chat.

Et de toute façon, je ne vois pas dans quelles circonstances je pourrais faire ça.. A moins de me faire capturer par des hybrides tortues-ninjas.. Et encore ! Je la sens me délaisser pour rejoindre le canapé. Je ne lui en veux pas, avec ce froid qui vous mord vicieusement la peau.. Même moi qui ait une préférence pour le temps hivernal, j'ai hâte de terminé ma cigarette pour fermer la fenêtre. Ce que je m'active de faire, je ne la termine même pas complètement. C'est pour dire !

▬ Merci pour le lait chaud.

▬ You're welcome !

Dis-je dans un clin d'oeil, à l'intention de la neko transformé en maki. Je la rejoins sans plus tarder, attrapant ma tasse de café en tasse. Je m'assoie à côté d'elle, buvant quelques gorgées avant de reposer mon mug. Je m'affale dans le fond du canapé en poussant un soupire de fatigue, ma tête tombe doucement sur l'épaule de Meiko et.. Mon esprit se met sur off. Je ne me sens ni mal.. Ni vraiment bien. Jaurais préféré me blottir contre elle, mais ce petit bout d'épaule me convient. Juste, ce petit bout d'épaule m'apaise, j'ne peux pas le nier. Je lève la tête en direction de la neko. Je n'ai pas envie qu'elle reparte là-bas, pas ce soir. J'veux profiter encore un peu.. De sa présence. J'me tâte sérieusement à appeler le centre.. Mais.. J'suis égoïste non ? Elle en a peut-être pas envie, cette jolie neko.

Soupire..
Que faire ?

Alors que Meiko s’apprêtait à boire, elle recule vivement le mug, loin de ses lèvres. Visiblement trop chaud encore. J'en ris un peu, elle a fait une de ces têtes. C'était.. Mignon. Je me relève alors, la regardant d'un air taquin la gourmande.

▬ Pas trop mal ?

Je passe ma main sur sa joue, offrant une caresse sur sa délicate peau. Et doucement je me penche sur elle, déposant un baiser sur la lèvre encore chaude sous le coup de la brûlure. Mes lèvres étant froides, le contraste donne un résultat.. étrange mais pas déplaisant. Un baiser bref mais doux, un baiser pour oublier la douleur. Bisou magique !

▬ Fais attention un peu plus attention la prochaine fois.

Dis-je en tirant la langue pour la taquiner.

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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyVen 9 Mar - 21:00
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko QV1BzKb

Aaah !
Mes pieds remues sous la chaleur brûlante du lait. Je le savais que j'étais trop rapide, mais c'est plus fort que moi ! Je cède à tous mes vices, curiosité, gourmandise... C'est ce qui me tuera sans doute ! Mes oreilles rabattues après le contact du lait trop chaud, je fais moins la maligne et je passe ma langue sur mes lèvres pour apaiser le tout.

▬ Pas trop mal ?

S'inquiète.
L'hôte de la maison, et mon regard doré se pose sur lui. A ton avis ? Est-ce que je transpire le bien être, présentement, selon toi ? Je suis un peu désabusée en le regardant. Samaël, captive alors mon attention en posant sa main sur ma joue et m'embrassant. Waow. C'est doux et chaud, comme le lait vanille que je viens de boire, mais c'est encore meilleur car ses lèvres encore froide contraste avec ma récente brûlure.

▬ Fais un peu plus attention la prochaine fois.
_ Sinon quoi ? Je me risquerais encore à tes lèvres froides ?

Repris-je sur un ton fiévreux.
Avec une pointe d'amusement dans le regard. Je ne le quitte pas des yeux et j'attrape à nouveau la tasse d'une main pour boire une nouvelle gorgée. C'est à peine moins chaud, je grimace, mais aux travers de mon expérience professionnels, j'ai appris que certaine douleur en vaille la peine... Surtout si elles peuvent amener des délicieux petits plaisir. Je repose la tasse, lentement pour le provoquer un peu, il se doute probablement de ce que je vais faire mais... Plus c'est lent, plus c'est aguichant.

Je me penche vers lui.
Et j'accroche à nouveau mes lèvres brûlantes à ce veuf au cœur gelé par la tristesse. Laisse moi, te réchauffer un peu, même si Samael tombe en morceau... C'est un des clients que je préfère servir, et si ma présence, ma tendresse lui convient... Alors qu'il en profite jusqu'au bout, car nulle ne sait quand le centre de location en aura marre de moi.
Ma langue passe sur ses lèvres désormais tièdes après mon attention et je souffle doucement, mon visage près du sien.

_ Hmm... Tu t'es réchauffé, me semble t-il, toi aussi. L'hiver est moins dur, à deux... Le temps nous ai compté, tu le sais ?


Je regarde...
Mon client aux cheveux aussi immaculés que les miens, et tiens... Quel est sa vraie couleur ? Aucune idée. Ce serait bien marrant si il était roux et pas moins excitant pour autant. Je recule à peine pour mieux m'enfoncer dans son sofa après lui avoir rappelé que ma présence, n'était pas illimité à cause de ma condition. Tss... Si j'avais été humaine... Libre... Je lui aurais donné la main, et je ne l'aurais pas lâché jusqu'à ce que cet oiseau blessé puisse à nouveau s'envoler, mais Samaël est si... touché. Que moi, en tant que neko, il ne me reste plus qu'à... Le dévorer ? Non... J'ai déjà trop de respect pour lui. Je me mordille les lèvres et je détache difficilement mon regard du sien.

Je me racle la gorge.
Passant une main dans ma longue chevelure alors que ma queue duveteuse et désormais sèche le titille.

_ Alors... Quels sont tes futurs projets ? Puis-je t'aider ?

C'est après coup.
Que je me suis rendu compte de la porté de mes mots et de leurs sens possiblement coquin après le baiser que je venais de lui faire. Hmpf...

Tant pis ♥️
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyLun 12 Mar - 17:40
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


▬ Sinon quoi ? Je me risquerais encore à tes lèvres froides ?

Je souris à ses mots, sans lui répondre. Pas besoin de paroles, nos regards en disent long. Je m'accoude sur le haut du canapé, posant ma tête contre mon poing. Mes prunelles ne quitte pas un seul instant, la belle neko. Moi qui m'attendait à ce qu'elle réplique avec un autre baiser, la voilà qui prend à nouveau sa tasse. J'hausse un sourcil, intrigué. Je crois comprendre ce qu'elle veut, lorsqu'elle repose sa tasse et qu'elle s'approche de moi. La lenteur de son approche me donnerait presque envie de lui bondir, et lui arracher ce baiser qu'elle ne veut me délivrer, mais.. Je la laisse faire, prenant mon mal en patience. Lentement c'est.. Amusant aussi. Finalement, ses lèvres saveur vanille viennent enfin épouser les miennes. Et ce baiser, semblable au premier, parfumé et chaud, est tout de même bien moins chaste que son prédécesseur.

▬ Tu t'y risques très bien tout seul à ce que je vois..

Dis-je pour la taquiner. Je la fixe longuement, sourire aux lèvres. Même si ce jour est marqué d'une pierre noire pour moi.. Meiko parvient quand même à détourner mon attention de mon monstre. Ma dépression. Elle rappelle subtilement qu'elle ne pourra pas rester éternellement, ce qui me fait tirer une moue de regret. J'aurais du demander plus de temps. Quel con. Et vous me direz sans doute, que je pourrais aller trouver du réconfort entre les cuisses de n'importe quel prostitués, et surtout pour moins cher. Mais c'est pas.. toutes ne sont Meiko. Et ne l'égale probablement pas. Alors je ne regrette pas l'argent qui disparaît, si c'est pour être quelques heures à ses côtés.

▬ Alors... Quels sont tes futurs projets ? Puis-je t'aider ?

Je lui souris, tout en attrapant sa main. Doucement je la tire, l’incitant à venir grimper au dessus de moi. Et mes saphirs si sont si ternes d'habitude, semblent gagner en éclat.

▬ Humm.. Ça ne dépend que de toi.

C'est une phrase que j'lui dis souvent. Ici, Meiko sait qu'elle n'est forcée à rien et.. Je préfère toujours m'en assurer. Mes mains courent sur ses cuisses couvertes, sans jamais monter trop haut. Tant dis que mes yeux sont plantés dans les siens, attendant une réponse. Mais dans tous les cas.. Hors de question de rester là. Ce canapé aura ma mort un jour, le lit est bien plus douillet. Je la soulève alors, glissant mes bras sous ses fesses pour la maintenir, et je nous dirige vers la chambre. Je la pose délicatement sur le lit, et vient m'allonger à côté de la neko. Vachement plus confortable ici quand même. Je la laisse venir contre moi si elle le souhaite, où dans tout autres positions. Qu'elle fasse comme elle le sente, je l’accueillerai comme il se doit. Je repose mon regard sur elle. Même si je le voulais, je pense que j'aurais du mal à détourner mes yeux de l'hybride, elle est si...

▬ Belle..

Je me met à sa hauteur pour atteindre ses lèvres, et les fait danser sous les miennes. L'une de mes mains caresse son dos avec douceur, tandis que la libre vient se lover sur sa joue, à nouveau, avant de glisser dans sa magnifique crinière blanche.

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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyDim 18 Mar - 19:52
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Doucement...
La pièce s'enivre d'une ambiance tendre et chaleureuse et je pense y être pour quelque chose, sans me vanter. Samaël prend doucement ma main et je bascule contre lui, nos regards s'accrochant mutuellement.

▬ Humm.. Ça ne dépend que de toi.

A cette phrase...
Qu'il me répète souvent ici, car il me traite en égal, je ne peux réprimer un sourire tendre. Je me cambre un peu contre lui, au passage de ses mains. Je suis pleinement réceptive à ses attentions, qui sont sans doutes les plus agréables de toute ma carrière. Cependant, j'observe un bémol dans son regard, quelque chose le dérange et je miserais sur le canapé. Qui est certes moelleux, mais comparé à ma cage, tout est bien plus confortable sans aucune peine. L'hôte de l'appartement, m'attrape et sans difficulté il m'amène dans la pièce la plus intime. Celle, qu'occupait sa femme avant moi. Parfois, lorsque je passe du temps avec lui, j'ai l'impression de ressentir encore l'aura de la défunte fiancée. J'ignore si c'est dans ma tête ou si c'est une bonne chose, mais... Ca ne m'a jamais dérangé, contrairement à ce que j'ai entendu des mauvais esprits. A voir, ici, la défunte semble compréhensive sur l'état de son amoureux, qui subit sa mort et survie quotidiennement à celle-ci. Moi, je suis juste de passage dans sa journée, dans sa vie pour l’apaiser comme je peux.

Dans son lit...
Encore plus confortable et gorgé de son parfum, je m'étire et je me rapproche naturellement à ses côtés. Je me pose à moitié sur son torse, ma poitrine contre son torse, alors que mes jambes taquines les siennes. A nouveau, nos regard s'accrochent comme une évidence, et alors que mes fins doigts aux ongles coupés (pour ne pas blesser la clientèle à coup de griffe), caresse son cou, il me souffle.

▬ Belle..

Mes oreilles...
Droites sur lui, pour boire ses compliments. J'entame un ronronnement régulier pour approuver l'affection qu'il me porte et lui montrer... Que moi aussi, j'en ai à son égard. Aussi, nous échangeons un nouveau baiser et je m'applique pour qu'il soit doux, comme un pansement sur sa peine que j'essaye de soigner. J'appuie ma tête sur sa main qui passe dans ma chevelure immaculé et je l'attrape pour faire des baisers de son bras, pour remonter jusqu'à son poignet et sa main que je mordille pour m'amuser un peu. Je me hisse un peu plus sur lui, comme un serpent en quête de tendresse et de chaleur et mon visage au niveau de son oreille, je lui murmure à mon tour.

_ C'est la moindre des choses... Pour toi, d'être présentable. Cependant, te plaire... J'avoue que c'est personnel.

Précisais-je.
Oui, je dois être belle et présentable pour beaucoup, mais... Pour Samaël, je veux être un peu plus que ça, je veux le séduire, le charmer et le combler le temps de quelques heures. Et si on y prend plaisir tous les deux, je ne refuse pas. J'aime travailler chez moi, les détails qui font que je sais... Qu'il craquera entre mes doigts, comme si je tenais son cœur dans ma paume. Son petit cœur meurtrie et que j'essaye de ré-animer, à chaque fois.

Ma langue.
Passe sur son cou et remonte jusqu'à son oreille que je mordille aussi, alors que mes mains, un peu fraiche passe sous son t-shirt pour caresser son torse ardent. Ma queue duveteuse nous recouvre, comme un cocon protecteur et je ne peux m'empêcher de l'embrasser une nouvelle fois, langoureusement cette fois-ci. C'est avec beaucoup de violence, que je rompt mon baiser, passant ma langue sur mes lèvres qui me confient qu'il y a un goût de "trop peu" dans cette affaire.

Cependant..
Je sais qu'aujourd'hui, c'est vraiment spécial pour lui et... Peut-être que ce qu'il a sous la ceinture, ne sera pas présent au rendez-vous.

_ Si tu veux m'arrêter... C'est maintenant, Samaël.

Prévenais-je sur un ton doux.
Me redressant un peu, pour le contempler en m'appuyant sur mes bras, au dessus de lui. Je cherche dans son regard, l'approbation ou au contraire, le refus. C'est à lui de décider, et j'avoue, l'influencer un peu en lui caressant sa joue.

Non, ce n'est pas un coup bas.
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyMar 20 Mar - 19:00
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Quand est-ce que ça s'arrête ?


Quand est-ce que ça s'arrête ?

Dans la fumée d'un clope, au fond d'un vers, à la fin d'un raille.. Bonheur éphémère. Et parmi tous ces faux paradis, le plus plaisant, reste au bout de ses lèvres. Un paradis juste moi, pour quelques secondes, quelques minutes, quelques heures. Et, entre ses bras, j'ai l'impression d'être.. Autre chose que.. Quelque chose entre la vie et la mort. Sous cette bouche qui caresse la mienne, j'oublie. Je laisse loin derrière moi mes peines et ma douleur. Égoïstement, j'aimerais que ce bout de paradis reste ici, juste pour moi. Mais ce n'est pas quelque chose qui risque d'arriver, les heures et la réalité finiront par me rattraper.

Je chasse cette pensée, et j'y parviens assez vite avec Meiko qui me distrait par ces baisers. Chaque parcelles de peau que touchent ses lèvres, s'électrisent sous leur passage.. Et cette morsure taquine. Je lui lance un regard malicieux, laissant entendre qu'il y aura surement des représailles. Ou pas. A ce moment là, je n'avais pas encore capter qu'un truc clochait.

▬ C'est la moindre des choses... Pour toi, d'être présentable. Cependant, te plaire... J'avoue que c'est personnel.

Rougir ? Moi ? Non. En revanche j'peux pas nier le fait que ça flatte mon égaux. J'aurais bien répondu à cette vile tentatrice, mais la voilà qui fond sur mon cou, y glissant sa langue jusqu'à mon point faible. Je lâche un gémissement, à peine audible. Et alors que ses mains s’immiscent sous mon haut, les miennes répliquent sur ses cuisses. J'aurais pu les mettre n'importe où ailleurs.. Mais les cuisses sont et resteront ce que je préfère sur un corps de femme. Notons que je suis plutôt gâté, car celle de Meiko sont parfaitement somptueuses. A croquer. Nos lèvres se lient à nouveau, se livrant un combat ardant et passionnel.. Mais la neko y coupe court, se redressant au dessus de moi. Nous nous fixons mutuellement.

▬ Si tu veux m'arrêter... C'est maintenant, Samael.

Pourq-.. Ah oui. L'espace d'un instant j'avais oublié. Et c'est là que je percute, même si j'ai une Meiko très attirante en face de moi.. Bah en bas. C'est pas décidé à fonctionner. Je me redresse lentement, collant mon dos contre le mur. Le bruyant soupire qui s'échappe d'entre mes lèvres lui donne déjà la réponse. Ma main passe sur sa joue, je la regarde d'un air désolé.

▬ C'est pas l'envie qui manque hein.. Mais..

Je ne termine pas ma phrase parce que.. Tout est dit. Je détourne le regard, un peu honteux. C'est pas la première fois que ça m'arrive, mais bon.. C'est jamais le fun quand ça arrive. Je la tire doucement vers moi pour avoir un câlin. Un peu de réconfort pour une voiture en panne svp.

▬ Meh.. Je me rattraperais la prochaine fois.

Et j'en ai des choses à me faire rattraper, entre ça et cette journée.. J'vais devoir assurer à notre prochaine rencontre. Je cherche du regard un paquet de clope que j'aurais éventuellement laissé traîner dans le coin, mais je ne vois rien à l'horizon. Tant pis, ça attendra un peu. Je la garde contre moi, enfouissant ma tête au creux de son cou, y déposant un passage un simple baiser.

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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyMer 21 Mar - 17:37
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Son regard...
Ses petits yeux ternes, qui deviennent un peu plus vivant et riche en émotion lorsque je m'occupe de lui. D'un bleu froid, ils deviennent deux précieux saphirs qu'on ne veut pas voir s'éteindre. Je ne vous ai pas encore parlé de sa voix... Ah, l'entendre gémir est un réel plaisir, chaque fois que je gagne un millimètre de terrain et que je sent son corps faiblir sous mes avances. J'en frissonne. Cependant, là... Comme je l'imaginais, bien que nous soyons dans notre cocon, le contexte d'aujourd'hui ne se prête pas vraiment à ce genre de plaisir charnel.

▬ C'est pas l'envie qui manque hein.. Mais..

"Mais"...
Je le déteste ce mots, qui m'empêche d'aller plus loin. Cependant, je ne peux que m'incliner devant sa volonté de rester sage. J'inspire profondément et je dois ravaler mon désir pour lui, éteindre le feu intérieur et dans ces moments là... Rien de plus facile, je pense à des gros porcs que j'ai eu comme client, et là, comme par miracle... C'est plus la nausée qui me vient que l'envie. Cependant, lorsque je reporte mon attention sur Samaël, je ne peux m'empêcher de lui trouver un petit air... Mignon. Sa gêne, sa pudeur... Qui penserait qu'un homme tel que lui, en a encore ?

▬ Meh.. Je me rattraperais la prochaine fois.
_ Je comprends.

Glissais-je.
Après, est-ce vrai ou non ? Qu'importe... Tant qu'il me promet un autre rendez vous en sa compagnie. Machinalement, pour évacuer sa frustration, il cherche sa partenaire de cancer qui est resté dans le salon. Je souris et reprend, toujours allongée sur le ventre, face à lui.

_ Le paquet est dans le salon, mais... Je ne te permet pas de partir. Voilà, ta punition pour me refuser. Je suis facilement vexée à ce sujet.

Je me redresse...
Pour revenir auprès de lui et chasser de ma présence, sa honte. J'écarte ses jambes pour m'installer contre lui, entre ses bras. Ainsi, je n'ai qu'à redresser mon visage pour mordiller son cou, et entre mes petits crocs qui l'effleure à peine, je sent sa pomme d'Adam si saillante. A t-il encore perdu du poids ? Je dépose ensuite un tendre baiser, avant de refermer ses bras autours de moi. Me sentir à lui, ça m'a toujours plu comme idée même si... Je ne crois pas qu'il ai assez pour s'offrir un hybride et là, je le vois quand il est au mieux de sa forme... Peut-être que c'est différent quand il est au plus bas et au quotidien. Bref, je n'ai droit qu'à la meilleure facette de lui, pour un temps limité. Je n'ai jamais osé lui poser la question, un peu... Effrayée par la réponse, j'avoue.

_ Je décide de rester une heure en plus... Ne t'en fais pas, je dirais que tu m'as lâché à temps et que c'est moi qui ai flâné un peu trop longtemps sur le retour. Problème de bus à cause du temps, je ne sais pas... Je trouverais bien.

Comme ça...
Pas de supplément pour lui, juste une possible punition, pour moi. Je m'étire et je sens le sommeil s'emparer peu à peu de moi. Et si je piquait un petit somme, ensuite... Je cuisinerais un peu avec lui, pour qu'il ai de quoi manger, quelque chose d'un peu plus consistant que de l'alcool ou le reste. Après... Après...

Retour en enfer.
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[Flashback] Quand est-ce que ça s'arrête ? ft Meiko EmptyJeu 22 Mar - 12:39
Anonymous
Quand est-ce que ça s'arrête ?


▬ Le paquet est dans le salon, mais... Je ne te permet pas de partir. Voilà, ta punition pour me refuser. Je suis facilement vexée à ce sujet.

Je prend un air faussement contrarié, voir boudeur et je réplique.

▬ Quelle terrible punition.. Mais bon j'imagine que je l'ai bien mérité.

Meiko vient alors se lover contre moi, ne manquant pas de me mordiller une nouvelle fois. Tsssk. Y en a une qui perd rien pour attendre, la prochaine fois qu'on se voit.. Je me vengerais. Pour le moment, l'heure n'est plus à la passion ardente, mais plutôt à la tendresse réconfortante. J'embrasse son front lorsqu'elle finit de se caler, dans la position la plus confortable qui soit pour elle. Je l'enserre doucement entre mes grands bras squelettiques. Mes yeux se ferment tout seul, je suis tellement.. Fatigué.

▬ Je décide de rester une heure en plus... Ne t'en fais pas, je dirais que tu m'as lâché à temps et que c'est moi qui ai flâné un peu trop longtemps sur le retour. Problème de bus à cause du temps, je ne sais pas... Je trouverais bien.

Je grommelle tel un vieux croûton et.. La neko sait très bien pourquoi. Évidement, je suis heureux qu'elle reste ici, mais.. Je sais parfaitement à quel prix elle le fait. Mes bras se resserrent un peu plus autour d'elle, comme un merci silencieux. Mon nez se terre dans sa crinière blanche et son odeur envahit mes narines. J'aimerais que cette étreinte ne s'arrête jamais. Nous nous endormons presque en même temps je crois.. Un peu de repos ne nous fera pas de mal. Et je sais qu'auprès d'elle, je ne ferais pas de cauchemars. Je n'en fais jamais d'ailleurs.. A croire qu'elle a un pouvoir mystique ou quelque chose dans l'genre.

Je me réveille une quinzaine de minutes plus tard. Meiko n'est plus dans mes bras, mais à mes côtés. Je souris en voyant la belle toujours dormir. Ma main caresse fugacement sa joue. Je ne la réveille pas, je préfère qu'elle profite encore un peu pour se reposer. En attendant, je me lève sans faire de bruit. Je me précipite sur mon paquet de clopes, c'est que l'envie ne m'avait pas quitter depuis tout à l'heure. Après en avoir fumé une, je décide de faire un petit truc à manger. Pas vraiment pour moi, mais je m'en fais quand même une petite part. J'ne sais pas quelle punition aura Meiko, mais au moins, si on la prive de nourriture, elle aura déjà manger ici. Je prépare donc des onigiris au thon et saumon.

Les odeurs provenant de la cuisine ont fini par la réveiller, ils ne nous restent plus qu'une trentaine de minutes. Nous mangeons ensemble, échangeons de dernière tendresse, entre baisers et câlins. Puis, j'lui annonce que je la ramène. Je préfère la reconduire en voiture.. Surtout quand la nuit tombe. Le trajet est plutôt silencieux. J'ai pas envie de la laisser là-bas.. Et j'ai encore moins envie d'être seul. Mais c'est comme ça.. Je la dépose à quelques mètres de l’établissement.

Un dernier baiser.
Une dernière caresse.
Une porte qui claque.

Et nous revoilà seuls, dans nos propres enfers.

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