Une nouvelle vie, goût agonie | feat. Kathleen Duke
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Sam 23 Déc - 21:03
Une nouvelle vie, goût agonie
Sushi & Kathleen Duke
«Vis pour ce que demain a à t’offrir et non pour ce que hier t’a enlevé»
Ma nouvelle vie avait commencé par l’arrivée d’un homme dans la maison familiale. Un collier autour du cou ainsi qu’une laisse au bout de ses doigts, le fils de ma défunte grand-mère m’échangea alors contre une vulgaire liasse de billets. J’avais été abandonnée si vulgairement… et la perte de la femme qui m’avait élevée pesait encore un lourd poids sur mon cœur meurtri par cette journée grise. Obéissant sagement, j’avais rejoint un camion où plusieurs hybrides à l’arrière m’observaient. Placée à côté de l’un d’eux, je m’étais mise à écouter leurs conversations alors que le camion démarrait doucement, m’éloignant de mon ancienne vie. Certains hybrides pleuraient, d'autres essayaient d’arracher leurs colliers alors que d'autres restaient calmes.
La tête contre le métal froid du camion, je me mise à jouer avec une mèche de mes cheveux ayant revêtu sa couleur hivernale, repensant alors à ces dernières années de bonheur qui aujourd'hui, s’envolait. Un lourd soupire s’échappant de ma gorge, je m’étais alors assoupie pendant le trajet, n’ayant aucune idée où cet homme nous emmenait tous.
Le véhicule s’arrêtant brusquement, l’agitation des hybrides à mes côtés se faisaient alors sentir. Ouvrant les yeux, les portes du camion s’ouvrirent alors que l’homme de tout à l’heure m’attacha à un autre petit groupe d’hybride à l’aide de chaines en métal. Nous poussant à l’extérieur nous nous retrouvâmes finalement devant ce qui semblait être une animalerie.
Le tintement de la cloche se faisant entendre, une jeune femme vint à la rencontre de l’homme, un large sourire sur les lèvres. Observant mon nouvel environnement, les hybrides déjà en vente s’amusaient à nous saluer alors que d'autres nous crachaient aux visages.
« Voilà, 5 femelles et un mâle, au plaisir de faire affaire avec vous » Prononça l’homme alors que les deux s’échangeaient chaine contre argent.
L’homme aidant la propriétaire de l’animalerie à nous détacher pour ensuite nous mettre chacun dans des cages respectives, les plus teigneux restairent en arrière-boutique alors que les plus sages furent mis en boutique en compagnie des autres. L’homme quittant l’animalerie, la propriétaire commença à nous questionner, affichant finalement au-dessus de nos cages une petite affiche avec nos informations ainsi que nos prix respectifs.
« Oui, Bonjour mademoiselle Duke, nous venons de recevoir un arrivage d’hybride femelle. Bien, en effet, à ce soir mademoiselle Duke » Prononça l’une des vendeuses, reposant le téléphone sur son socle, informant la propriétaire en train de m’interroger que cette cliente avait été prévenue.
La journée passant plus que lentement, je n’avais fait que dormir de la journée dans ma cage, exténuée par ces soirées a pleurer la mort de la vieille. Dans la soirée, les vendeuses se mirent à nous servir une drôle de pâté qui pour le coup, me répugnait. Boudant la nourriture comme une enfant, mon sommeil interrompu nourrissait mon envie pressente de fumer.
Stressée, ma queue se mis à balayer le sol de la cage alors qu’autour de moi, des cages s’étaient vidée dans la journée.
La fin de journée s’annonçant calme, je ne m’attendais plus à voir aucun client, cependant une d’elles pénétra dans la boutique, accueillie chaleureusement par les vendeuses et la propriétaire. Haussant un sourcil, les cheveux blancs de cette femme me fit penser à ceux d’une vieille. Le souffle me fut coupé quand cette dernière se tourna en ma direction. Elle était jeune et ses iris rouges me fit un instant peur.
Je n’avais jamais vu ça de ma vie… une femme à la peau si claire, aux cheveux si blancs ainsi qu’aux yeux couleurs sang… d’où sortait-elle ? Qui était-elle ? Les yeux écarquillés, je pouvais voir que d’autres hybrides étaient tout aussi surpris que moi.
« Bien, je vais vous montrer de ce pas notre nouvel arrivage de femelle » Prononça la propriétaire à la jeune femme, soudainement, je me sentais visée par ce mot – Nouvel arrivage.
(c) DΛNDELION
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Lun 25 Déc - 18:53
feat. Sushi
Une nouvelle vie, goût agonie
Hermine au goût sucré ?
TOI AUX REGARD INNOCENT TU PERDRAS RAPIDEMENT TOUTE INNOCENCE DANS MES ENFERS
La nuit avait été fructueuse. Les soirs d'hiver, les humains avaient besoin de chaleur. Ils en trouvaient dans mon établissement sans compter les nombreux plaisirs charnels qui y avaient cours. Assise derrière mon bureau, seule devant une tasse de tisane, je glissais dans une enveloppe les recettes de la soirée. Je m'adossais un moment sur mon fauteuil en cuir noir, tirant une bouffée sur ma shisha,un parfum de fruits rouges s'élevant autour de moi. Peu à peu dans le Manoir, le calme s'installait, les "fleurs" allaient se reposer et j'en ferai de même une fois que tout serait réglé. Je me levais, attrapant les recettes du jour et je plaçais tout dans un coffre mural. J'étais la seule a en posséder le code, personne ne pénétrait dans mon bureau lorsque je faisais mes comptes. Tous les résidents savaient ce qu'ils encouraient si ils venaient à enfreindre la moindre règle du Moonlight Garden. Au moment où je refermais la porte du coffre, une sonnerie de téléphone retenti. Je me rassis alors, tirant de nouveau sur la shisha, je décrochais le combiné. Qui cela pouvait-il bien être vers 7h30 du matin. Je regardais ma montre puis à travers la fenêtre alors que le soleil pointait seulement le bout de son nez.
- Oui ?
Je n'avais plus besoin de me montrer polie à cette heure, mon business était fermé, je redevenais juste la femme. Et lorsque je m'apprêtais à aller dormir,je ne tenais pas vraiment à être dérangée. Mais je compris très vite que la conversation m'intéresserait lorsque la voix féminine annonça l'animalerie dans laquelle je me fournissais.
« Oui, Bonjour mademoiselle Duke, nous venons de recevoir un arrivage d’hybride femelle.»
- Très bien, je passerai pour la fermeture, gardez-moi de côté les femelles qui savent effectuer beaucoup de taches ménagères, accomplies en somme et un minimum instruite.
« Bien, en effet, à ce soir mademoiselle Duke »
Depuis quelques mois déjà je n'avais pas trouvé d'hybride ou d'humaine capable de me satisfaire chez moi. Soit elle finissait par rejoindre les "fleurs" soit elle succombait sous mes coups, ce qui étaient la cause la plus fréquente. Il me fallait en trouver une nouvelle et moins incapable que les dernières. Mirabelle faisait l'affaire durant ces transitions, mais elle était sans conteste plus douée pour ouvrir les cuisses que pour me cuisiner quelque chose de mangeable.
Quelques minutes plus tard, je quittais mon bureau et montais jusqu'au dernier étage où se trouvaient mes appartements. Tout était enfin silencieux. Je fermais tous mes rideaux, il était temps car les premiers rayons du soleil envahissaient peu à peu chaque pièce. Je suis fière de mon albinisme, cette sois-disant tare me rend unique et si charismatique. Sans compter sur ma beauté et mon manque totale d'imperfection, je ressemble à l'une de ses Déesses représentés sur des gravures ou des peintures. Mais il y a une revers à la médaille, je ne peux m'exposer à la lumière du soleil directement, je dois donc me montrer prudente et c'est pour cette raison que je ne sors jamais la journée. Je ne mis pas longtemps à m'endormir, j'étais rassurée, j'allais enfin retrouver une hybride pour mes plaisirs personnels, j'espérai juste qu'elle serait à la hauteur de mes espérance et j'avais des exigences élevées.
A mon réveil, le soleil commençait sa longue descente. Il était 16h et Mirabelle venait de m'apporter de quoi me restaurer. La lumière filtrait à travers mes rideaux mais je ne pouvais les faire ouvrir encore. Même si il est vrai que tant que je n'étais pas sous les effets des rayons du soleil je ne risquais pas grand chose. Tous les jours se ressemblaient ou presque. Je me levais, prenais un bain moussant accompagné d'un massage de mon esclave, puis je m'enfermais dans ma bibliothèque jusqu'au soir venue. J'allais m'habiller ensuite et vers 21h, j'ouvrais le Moonlight Garden. La plupart des clients arrivait bien plus tard. Mais ce jour-là, je devais me rendre à l'animalerie pour sa fermeture, soit vers 19h. J'aurai donc juste assez de temps pour rentrer avant d'ouvrir "mon commerce".
Je rejoignais à l'extérieur mon chauffeur personnel et donnais mes recommandation à Mirabelle en mon absence. Elle avait tout à fait conscience de ce qui l'attendait en cas de désobéissance ou de problème. Pendant le trajet, je me remémorais les premiers mois de cette hybride neko qui était connue pour être rebelle. Même au centre dressage, ils n'avaient pas réussi à la mater complètement, elle avait juste fait semblant de devenir docile pour mieux en sortir. Elle avait été bien trop maline pour eux il faut croire. Mais pas pour moi. Son regard ne m'avait pas trompé, il y avait cette flamme de rébellion qu'elle ne pouvait cacher. Mirabelle m'a donné beaucoup de fil à retordre, un moment, j'ai cru qu'elle ne résisterait pas à mes tortures tant il a fallu que je m'acharne sur elle pour la briser. J'étais parvenue à mes fins, à présent elle était une chatte bien docile qui m'obéissait au doigt et à l’œil. Elle me défendait même face à d'autres de son espèce qui pensaient pouvoir m'asservir. Moi, asservie ? La bonne blague.
Alors que la voiture s'arrêta devant l'animalerie où j'avais pour habitude de me rendre, je me demandais à quel genre de spécimen j'aurai affaire cette fois-ci. Je sortais du véhicule et rentrais dans la boutique accompagnée du tintement de la porte. Aussitôt une des vendeuses se précipita pour me saluer et me guider. Je préférais de loin cette boutique aux autres, il y avait plus de femmes que d'hommes dans leur équipe. Ces lourdeaux n'étaient vraiment pas doués avec les hybrides ou les humains asservis. Des brutes sans cervelle qui ne pensaient qu'à sauter tout ce qui bouge. Derrière moi, une autre employée ferma la porte de la boutique. Si l'on me traitait avec tant d’égard, c'était parce que j'étais l'une de leur plus grosse source de revenue. A présent, la gérante connaissait mes exigences. Les hybrides femelles du nouvel arrivage venaient d'être sorties de leur cage respective pour être alignées les unes à côté des autres. La gérante vint me saluer chaleureusement.
-Miss Duke, vous allez bien ? Nous les avons gardé pour vous. Elles sont arrivées ce matin. Toutes sont assez dociles, certaines sont passées par le centre de dressage et ...
- Stop, le centre de dressage pour moi n'a aucun intérêt. Je suis la seule à pouvoir mater mes esclaves.
- Oui bien sûr, Miss Duke. Veuillez m'excuser. Bien, je vais vous les présenter dans ce cas. La première est une hybride vipère, elle n'en a pas les attributs mais certaines capacités. Elle est âgée de 21 ans et s'appelle Billy.
J'observais chacune des esclaves qui m'étais présentée. Le physique était une part importante, car je me disais que si en plus d'une hybride de maison, je pouvais trouver une hybride pour devenir une fleur, pourquoi pas ?
- Et enfin la dernière, Sushi, vient d'avoir 19 ans, c'est une hermine.
Je remarquais tout de suite la particularité des cheveux de l'esclave ainsi que de son pelage. Elle avait un joli visage, elle semblait vraiment jeune. Je m'adressais à cette dernière en la regardant de haut, un sourire au coin des lèvres.
- Ce dégradé de blanc dans ta chevelure c'est dû à quoi ? Naturel ou couleur et caprice de tes anciens maîtres ?
Je laissais le temps à la jeune esclave aux yeux d'ambre de me répondre de sa timide voix. J'avais l'habitude que l'on soit impressionnée par ma stature, en plus d'être grande, j'est toujours eu un grand charisme. Je faisais aussi en sorte que l'on me remarque et je regardais toujours le Monde de haut. Je me suis toujours considérée comme étant la "reine", des enfers certainement. Je me tournais de nouveau vers la gérante.
- Lesquelles d'entre-elles sont susceptibles d'être suffisamment accomplies en tant qu'esclave de maison ? J'ai besoin d'une hybride qui sache un minimum cuisiner, faire le ménage et instruite aussi, je ne vais pas jouer les professeurs.
- Je vois. Pour cet arrivage, seules deux d'entre-elles correspondent le mieux.
La gérante fît signe à ses employées de renvoyer les hybrides qu'elle leur désignait. Dans les deux qui restaient, se trouvaient la fameuse hybride hermine dont le pelage changeait avec les saisons. Mon choix final ne dépendait plus que d'un facteur ...
- Faites-les se déshabiller entièrement, je veux les voir nue.
Les deux hybrides semblaient décontenancées et rechignèrent un peu. Une réaction prévisible et assez habituelle pour moi. Après de nombreux efforts de la part des vendeuses, les deux femelles se retrouvèrent dans le plus simple appareil. Il n'était pas évident de les départager puisque chacune avait sa propre beauté. Ma langue passa alors sur ma lèvre supérieur, puis je m'approchais de la première.
- Voyons voir si tu es encore saine ...
Je faisais signe aux vendeuses de bien la tenir, puis je passais ma main dans son entre-jambe, mon majeur se glissant en elle, j'effectuais quelques mouvements puis retirais ma main, l'essuyant ensuite sur une lingette que la gérante venait de me tendre.
- Celle-ci a été souillée, je n'en veux pas. Suivante ...
Je m'approchais de la petite hermine, elle semblait si frêle que j'aurai pu la briser sous mes coups. Encore une fois, les vendeuses jouèrent leur rôle et l'hybride poussa alors des cris stridents et désagréables à l'oreille, accompagnés de grognements gutturaux. Plantant mes yeux sanglants dans les siens, je posais alors ma main gauche sur sa nuque et lui cloua le bec avec un baiser sur la bouche. Ma main libre se faufilant alors pour vérifier sa pureté. Elle était vierge et même plutôt serrée. Je retirai ma main et me reculais, l'essuyant de nouveau.
- Bien, mon choix est fait. ce sera celle-ci. J'attrapais le menton de l'hybride hermine entre mes doigts, rapprochant mon visage du sien. Ma jolie, j'habite un grand manoir, tu seras plus proche de moi qu'aucun autre esclave présent en ce lieu en ce moment.
«Vis pour ce que demain a à t’offrir et non pour ce que hier t’a enlevé»
Les hybrides femelles du nouvel arrivage furent alors sortis de leurs cages respectives avant d’être alignées les unes à côté d'autres. La propriétaire de l’animalerie échangeant quelques paroles avec la mystérieuse femme, je me mise à observer les jeunes femelles qui plus tôt dans la journée avaient partagé mes chaines. Souriant a certaines dans elle-même, les deux humaines eurent terminé de discuter et vinrent alors aux présentations de chacune d’entrons-nous.
J’avais écouté avec intérêt la petite présentation de chacune jusqu’à que la propriétaire en vienne à prononcer le nom que ma grand-mère humaine m’avait donné ; Sushi. Plongeant mes yeux ambre dans ceux de la cliente, je me mise à sourire très faiblement, celle-ci semblant interpelée par mon aspect physique.
« Ce dégradé de blanc dans ta chevelure, c'est dû à quoi ? Naturel ou couleur et caprice de tes anciens maîtres ? » Prononça-t-elle, un petit sourire aux coins des lèvres.
« Cela est naturel, comme les hermines j’ai la particularité de changer de couleur de pelage selon la saison » répondais-je à l’intéresser, attrapant entre mes mains une mèche de mes cheveux, un peu gênée de devoir m’adresser à une femme avec autant de prestance.
« Lesquelles d'entre-elles est susceptibles d'être suffisamment accomplies en tant qu'esclave de maison ? J'ai besoin d'un hybride qui sache un minimum cuisiné, faire le ménage et instruite aussi, je ne vais pas jouer les professeurs. » Prononça la cliente, interpellant la propriétaire de l’animalerie
« Je vois. Pour cet arrivage, seules deux d'entre-elles correspondent le mieux » Dit-elle, faisant signe à ses employées de renvoyer les hybrides qu'elle leur désignait. Rapidement, je m’étais retrouvé seule en compagnie d'un autre hybride. La regardant en souriant, je comprenais que la cliente était exigeante sur quelques détails qui m’avaient été acquis par ma défunte grand-mère, elle qui m’avait appris tant de chose utile…
« Faites-les se déshabiller entièrement, je veux les voir nue » Prononça la mystérieuse cliente, me faisant écarquiller les yeux, un léger « hein ?! » sortant accidentellement de ma bouche.
Regardant ma camarade hybride, apeurée, celle-ci ne semblait pas plus gênée que ça. Fronçant les sourcils, je me doutais alors que celle-ci avait dû avoir une vie bien plus difficile que la mienne… Abaissant les oreilles, je m’étais alors laissé déshabiller, regardant avec honte les mâles qui m’entouraient.
« Voyons voir si tu es encore saine ... » Prononça t-elle, s’approchant de ma camarade hybride qui était désormais emprisonnée des diverses vendeuses du magasin. La regardant, horrifiée, le simple fait de voir la femme à la chevelure de neige pénétrer son doigt en elle avant de le gesticuler provoqua en moi une panique qui commençais à se faire entendre « Celle-ci a été souillée, je n'en veux pas. Suivante ... » Dit-elle, s’approchant de moi alors que les vendeuses vinrent à me bloquer dans mes mouvements de défense.
Poussant des cries stridents accompagnée de grognements gutturaux, la jeune femme déposa une main sur ma nuque alors ses lèvres se déposaient sur les miennes. Écarquillant les yeux, j’étais alors perturbée de voir que mes lèvres qui autrefois n’appartenaient qu’à l'hybride mâle familial avaient été prises aussi facilement et vulgairement et par une femme qui doucement, avait pénétré son doigt à l’intérieur de moi, m’arrachant un petit cri de douleur malgré le baiser.
Rompant le baiser, je me mise à essuyer mes lèvres, dégoûtée d’avoir été embrassée par une femme. Regardant l’hybride à côté moi, paniquée, la cliente annonça alors son choix.
« Bien, mon choix est fait. Ce sera celle-ci. » Elle attrapa mon menton, avant d’approcher son visage du mien qui, doucement, commença à passer au rouge « Ma jolie, j'habite un grand manoir, tu seras plus proche de moi qu'aucun autre esclave présent en ce lieu en ce moment. » Prononça-t-elle, me faisant détourner le regard.
Nous laissant remettre nos vêtements, une vendeuse me mise devant le comptoir du magasin alors que ma camarade hybride fut remise en cage. La propriétaire proposant divers colliers et diverse laisse à ma propriétaire, je me mise à grimacer en serrant les cuisses, la sensation du doigt de la jeune femme en moi me provoquant encore de petit picotement désagréable.
« Bien, je pense que cet hybride est un très bon choix. Nous sommes heureuses de savoir que vous nous accordez toujours autant votre confiance Miss Duke » Prononça la propriétaire qui passait derrière le comptoir, mon regard s’attardant alors sur ma nouvelle maîtresse.
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Mar 26 Déc - 9:43
feat. Sushi
Une nouvelle vie, goût agonie
Hermine au goût sucré ?
TOI AUX REGARD INNOCENT TU PERDRAS RAPIDEMENT TOUTE INNOCENCE DANS MES ENFERS
« Cela est naturel, comme les hermines j’ai la particularité de changer de couleur de pelage selon la saison »
Ainsi donc la jeune hermine en avait certaines caractéristiques bien voyantes. Cette effet de changement de couleur dans la chevelure et le pelage m’intéressais grandement, en plus de la rareté de cette race. J'ai toujours aimé collectionner les raretés chez les esclaves, que le prix soit élevé ne me faisait pas reculer pour autant, bien au contraire.
Une fois que j'avais fait mon choix pour cette jeune hybride femelle, j'avais suivie la gérante jusqu'au comptoir, pas plus de trente minutes s'étaient écoulées. Une vendeuse conduisit ma nouvelle propriété auprès de moi. En y regardant de plus près son allure vestimentaire était déplorable, un style bien trop vieillot à mon goût. J'avais encore un peu de temps devant moi et je devais me rendre dans cet endroit, nous ferions donc d'une pierre deux coups.
Je signais toute la paperasse, c'était vraiment le plus ennuyeux, mais obligatoire. Une vendeuse qui ne devait pas encore bien me connaître, passait un collier bon marché autour du cou de l'hybride nouvellement acquis. J'arrêtais alors son geste.
- Je ne veux pas de cette bricole, je vais choisir moi-même son collier et sa laisse, laissez donc comme ça, je vais m'en charger, elle ne va pas s'enfuir. Je posais mes yeux sur l'hermine avec un sourire angélique. N'est-ce pas ma jolie ?
Une fois les papiers signés, je savais exactement ce que je voulais comme accessoires et je l'indiquais à la gérante. Celle-ci ne mis pas longtemps à me contenter et je pris un collier en cuir noir doté d'un cadenas pour le placer autour du cou de la jeune femelle.
- Ne bouges pas, ce ne sera pas long ... Sushi c'est ça ? Étrange comme nom, je me demande ... si tu es aussi délicieuse que ton prénom. Je déposais un baiser sur sa bouche une fois le cadenas bien fermé. Tes lèvres le sont déjà.
Je me redressais et attrapais une laisse faite de maillons de chaînes, la poignée en cuir noir également. Je la fixais alors sur le grand anneau du collier lui même situé sur le cou juste en-dessous du menton. Puis je me tournais de nouveau vers la gérante afin de lui régler la totalité.
- Je compte sur vous pour me faire savoir lorsque vous aurez de nouveaux spécimens. Il est probable que j'ai besoin d'un mâle prochainement. Il faudra qu'il sache bricoler. Sinon femelle ou mal pour le jardinage. M'occuper de mon jardin de fleurs en pleine nuit n'est pas vraiment pratique.
- Bien, je vous tiendrais au courant.
Je serrais la main de la gérante, tenant fermement la laisse dans ma main droite, puis je quittais l'animalerie suivie de mon nouvel achat, dans un tintement de porte. Une fois à l'extérieur, je me tournais de nouveau vers l'hermine, toujours souriante, je me devais de la mettre un peu plus à l'aise à présent, un effort difficile pour moi et surtout pour mon démon qui ne demandait que ça de sortir de sa cachette.
- Allons t'acheter quelques vêtements plus attrayant. Le centre-commercial est tout proche et il ne ferme pas avant 22h. J'ai aussi une autre chose à récupérer donc ça tombe bien.
Je renvoyais mon chauffeur se balader pour une heure et lui indiquais de nous rejoindre devant le centre-commercial. La laisse toujours en main, je guidais Sushi vers l'immense bâtiment. Avec les fêtes qui approchaient, la plupart des magasins restaient ouvert tard. Une fois dans le grand centre, je savais exactement où nous irions et je conduisais donc l'hybride vers un grand magasin chic de vêtements féminins. Je furetais le long des allées de robes, j'aimais pouvoir admirer mes esclaves personnelles dans des vêtements avantageux et agréables à l’œil. J'attrapais quelques robes, évaluant la taille qui correspondait le mieux à l'hermine. Puis je l'emmenais dans une cabine d'essayage assez grande pour y tenir facilement à deux.
- Bon, je vais enlever ta laisse pour te laisser t'habiller, mais au moindre écart, attends toi à une punition sévère. Si tu restes sage, tu seras récompensée.
Je décrochais donc la laisse avant de commencer à défaire les vieux vêtements de la jeune hybride. Je me souvins alors d'avoir oublié une chose importante en voyant de nouveau les belles formes exposées devant moi. J’appelais alors une vendeuse et lui demandais des sous-vêtements d'une certaine taille et d'un aspect, d'une matière bien précis.
«Vis pour ce que demain a à t’offrir et non pour ce que hier t’a enlevé»
Agacée, ma propriétaire commença à remplir divers documents auxquels j’avais apporté ma curiosité. De la paperasse d’adoption, rien de très intéressant mais, qui semblait très importante pour les femmes tenant l’animalerie. Une jeune vendeuse venant mettre un collier autour de mon cou, je me mise à grimacer avant que l’acheteuse arrête son geste.
« Je ne veux pas de cette bricole, je vais choisir moi-même son collier et sa laisse, laissez donc comme ça, je vais m'en charger, elle ne va pas s'enfuir » Elle posait ses yeux sur moi avec un sourire angélique « N'est-ce pas ma jolie ? » Dit-elle, me faisant sourire à mon tour.
« Bien sûr maîtresse » répondis-je avant de regarder les hybrides autours de moi. Certains devaient être là depuis des semaines, voir des mois… et moi, j’en étais là, à sortie dès le premier jour. De la chance ou non, je préférais appartenir à quelqu’un même si ce quelqu’un ne m’offrirait jamais ma vie paisible d’autrefois, je n’étais plus une humaine désormais mais bel et bien un animal de compagnie.
Une fois les papiers signés, la jeune femme à la chevelure blanche indiquèrent à la gérante du magasin ses choix.
« Ne bouges pas, ce ne sera pas long ... Sushi c'est ça ? Étrange comme nom, je me demande ... si tu es aussi délicieuse que ton prénom » Dit-elle avant de déposer un nouveau baiser sur mes lèvres une fois le collier en place « Tes lèvres le sont déjà » Rajouta t-elle, me faisant rougir, mes doigt venant tirer entre ma peau et le cuir, j’avais l’impression d’étouffée.
Une nouvelle fois, je venais essuyer mes lèvres entachées des lèvres de l’humaine. Les oreilles basses, je me demandais si cela était un jeu pour elle ou une simple habitude, soit, je devrais m’y faire comme ce collier autour de mon cou, je n’étais plus dans les bras de ma grand-mère désormais.
Attachant alors la laisse à mon collier, ma propriétaire donna une liasse de billets à la gérante qui souriait alors de plus belle. Haussant un sourcil, je me mise à les regarder toutes les deux, leurs conversations débordant sur un sujet qui m’intéressait peu. Préoccuper par les bruits de l’extérieur, un coup sec sur la laisse me fit comprendre que ma propriétaire était désormais prêt à partir.
« Allons t'acheter quelques vêtements plus attrayants. Le centre commercial est tout proche et il ne ferme pas avant 22 h. J'ai aussi une autre chose à récupérer donc ça tombe bien » Prononça ma propriétaire une fois à l’extérieur du magasin
« Des vêtements ? » Exclamais-je ma queue commençant à se balancer de droite à gauche « Merci Maîtresse » prononçais-je, tirant un peu sur le collier autour de mon cou avant d’entamer la route à pied avec la jeune femme.
Après quelques minutes de marche, nous entrâmes toutes les deux dans un magasin féminin, mon enthousiasme se faisant sentir dans les mouvements de ma queue. Le sourire aux lèvres, j’avais laissé faire la jeune femme, celle-ci évaluant ma taille avec des robes que je trouvais vraiment sublime… des robes que ma grand-mère n’aurait jamais pue m’acheter vue le prix.
Les mains prises de divers articles, ma propriétaire pénétra dans une cabine d’essayage assez grande avant de prononcer « Bon, je vais enlever ta laisse pour te laisser t'habiller, mais au moindre écart, attends-toi à une punition sévère. Si tu restes sage, tu seras récompensée » Je me mise à hocher la tête en souriant « Vous êtes trop bonne maîtresse, je resterais sage » exclamais-je à mon tour alors que la belle dégageant un parfum de rose décrochais doucement ma laisse, me laissant toutefois ce collier.
La jeune femme commençant à m’aider à retirer mes vêtements, je reculais quelque peu lui faisant comprendre d’être tout à fait capable de le faire toute seule. C’est alors qu’à l’extérieur de la cabine, cette dernière demanda à une vendeuse des sous vêtements.
Nue, dos à elle, je me mise à remuer nerveusement la queue alors que la vendeuse ramenait plusieurs ensembles. Laissant ma maitresse choisir celui qu’elle préférait, je me hâtais à mettre l’un des soutiens-gorge, me retournant pour lui montrer le résultat. Suite à cela, je commençais à mettre une robe, me regardant dans le miroir, émoustillée.
« Elle est tellement belle… J'adore les robes ! » Prononçais-je en fouettant l’air avec ma queue, me retournant pour sourire chaleureusement à la belle démone cachée sous son visage d’ange.
Ne la faisant pas attendre, j’avais enchaîné les divers vêtements qu’elle avait prit pour moi jusqu’au dernier, attendant la suite qu'elle avait prévue.
(c) DΛNDELION
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Dim 14 Jan - 19:43
feat. Sushi
Une nouvelle vie, goût agonie
Hermine au goût sucré ?
TOI AUX REGARD INNOCENT TU PERDRAS RAPIDEMENT TOUTE INNOCENCE DANS MES ENFERS
Sushi semblait être une hybride très docile, je n'aurai peut-être pas autant de travail à faire sur elle finalement. Dans un sens j'étais un peu déçue, je me demandais si elle était capable de se rebeller. Ce serait tellement plus amusant. Soit, j'allais la tester un peu avec l'épreuve de la cabine d'essayage. Une fois à l'intérieur et une fois la vendeuse partie chercher ce que je venais de lui demander, je m'approchais de l'hermine. Je commençais alors à la déshabiller, mais la jeune hybride se recula, me faisant bien comprendre qu'elle le ferait elle-même. Un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres, voilà ce que j'attendais. Ça promettait d'être intéressant pour la suite mais je la laissais tranquille pour le moment. Elle ne se douterait ainsi de rien lorsque je passerai vraiment à l'action.
Une fois la vendeuse revenue, je choisissais les deux plus beaux ensembles. La taille me semblait correcte. Je tendais l'un d'eux à l'hybride qui s'habilla alors. Je ne m'étais pas trompée sur ses mensurations, j'avais l’œil. Elle se glissa ensuite dans la robe qui lui allait à ravir. Que ce soit la coupe, le style ou même les couleurs. La taille aussi correspondait bien.
« Elle est tellement belle… J'adore les robes ! »
- Tu veux en essayer d'autres ?
L'hermine acquiesça avec un magnifique sourire. Bien, il fallait qu'elle continue à croire en une gentille maîtresse, douce et compréhensive. Sushi enchaînait les vêtements. J'observais et choisissais au passage ceux que je trouvais les plus appropriés, les mettant de côté, tandis que je balançais sans ménagement à la vendeuse ceux que je ne voulais pas. Alors que la jeune femelle se contemplait de nouveau dans la dernière robe proposée, mon Démon se rappela à moi. Oui, c'était le moment idéal ... Un sourire machiavélique se dessina alors sur mes lèvres tandis que je m'approchais de l'hermine, attrapant son poignet, je la forçais à se retourner puis la plaquais violemment contre le miroir dans lequel elle se regardait quelques secondes plus tôt. Je plongeais alors mon regard sanglant dans le sien, des yeux dorés, surpris par mes actions. Elle n'était pas au bout de ses surprises justement, car déjà ma main droite était sur sa cuisse et remontais lentement dans une caresse sous le tissu.
- Voyons si tu resteras toujours aussi sage ?
Avant qu'elle n'ai pu rétorquer, je prenais ses lèvres dans un baiser langoureux. Au début, il était plutôt doux, mais très vite, je le rendais plus profond. Je percevais sa respiration s'accélérée et elle commença à se débattre. Mais ma taille et ses poignets entravés l’empêchaient de se libérer. Je continuais, imperturbable mon ascension jusqu'à son entre-jambe, caressant du bout des doigts le tissu fin de sa culotte. Puis je mordais un peu violemment sa lèvre inférieur, une goûte de sang s'écoulant sur son menton et sa gorge. Je rompais le baiser et vînt recueillir ce breuvage dont je ne laissais aucune trace. J'appréciais le goût du sang, ça m'excitais d'avantage. Mais la vendeuse revînt près de la cabine et je dû interrompre ce petit manège devenu amusant. Je murmurais à l'attention de l'hybride.
- Jolie Sushi, je vais te dévorer et tu seras entièrement à moi ...
«Vis pour ce que demain a à t’offrir et non pour ce que hier t’a enlevé»
Me vêtissent des robes que ma maîtresse choisissait pour moi, je me voyais là bien plus qu'heureuse. Face au miroir, je me contemplais de haut en bas, ma queue blanche caressant l'air dans un mouvement délicat. Souriant, c'est quand ma maîtresse me prit le bras que j'eus un mouvement de recul. Je n'eu pas le temps de réagir à quoi que ce soit que mon dos frappa assez violemment le miroir. Grimaçant, je me mise à la regarder, ses yeux couleurs sangs me faisant un instant frisonner. Je me mise alors à couiner de surprise, la main de l'albinos commençant déjà son ascension vers mon jardin secret.
« Voyons si tu resteras toujours aussi sage ? » Prononça t-elle alors que je montrais un instant mes canines, mes oreilles se plaquant sur mon crâne.
N'eus-je pas le temps de dire/de faire quoi que ce soit que ma maîtresse prit mes lèvres, m'embrassant une nouvelle fois. Le rouge me montant aux joues, je n'avais alors aucune échappatoire, sa langue venant immédiatement rejoindre la mienne dans une danse amoureuse à sens unique. Fronçant les sourcils, je t'entais alors de rompre ce baiser qui n'avait aucun intérêt pour moi, surtout avec une femme.
Prise aux pièges, ses amis continuant leurs ascensions avait finalement atteint l'endroit où je craignais le plus. Resserrant les cuisses alors que celle-ci se m'était à me caresser, je me mise à couiner, quelques larmes venant embuer mes yeux, que faisait-elle ? Je n'avais pas envie de ça !
Fermant les yeux en me crispant, je me mise à couiner une nouvelle fois quand l'albinos eut son moment de sadisme, me mordant la lèvre à sang. Rompant le baiser pour venir lécher l'écoulement, je détournais la tête ainsi que le regard, des larmes s'écoulant maintenant sur mes joues rosies.
La vendeuse débarquant, Kathleen du arrêter son petit manège, me lançant cependant « Jolie sushi, je vais te dévorer et tu seras entièrement à moi ... » M'entourant de mes propres bras, je me laissais alors glisser le long du miroir, terminant assise à même le sol. Essuyant mes larmes avec le revers de ma main, je ne bougeais alors plus, je ne voulais pas que ma nouvelle maîtresse joue ainsi avec moi...
« Je n'aime pas quand vous faites ça maîtresse... » Prononçais-je faiblement, cachant mon visage entre mes bras, ma langue passant sur ma lèvre encore en sang.
Je me mise à la regarder un court instant avant de me décider à me redresser, attrapant mes vêtements pour me vêtir. La séance de shopping m'avait rendu plus qu'heureuse mais... le comportement impromptu de ma maîtresse avait eu l’audace de gâcher cela... je n'avais plus envie d'essayer de robe, je voulais simplement rentrer... et espérant qu'elle ne me toucherait plus de la sorte.
(c) DΛNDELION
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Jeu 25 Jan - 9:14
feat. Sushi
Une nouvelle vie, goût agonie
Hermine au goût sucré ?
TOI AUX REGARD INNOCENT TU PERDRAS RAPIDEMENT TOUTE INNOCENCE DANS MES ENFERS
Ma nouvelle acquisition s'était laissée tomber le long du miroir. Assise sur le sol, elle semblait toute confuse. Parfait, c'était l'effet recherché. Mais ce petit jeu n'était que le début d'une longue liste qui l'attendait et ce n'était rien comparé à ce que je lui réservai. Tiendrait-elle le choc cette petite hermine toute mignonne et toute pure ?
« Je n'aime pas quand vous faites ça maîtresse... »
Ces mots murmurés me firent sourire et je me penchais de nouveau vers attrapant son menton entre mes doigts, plongeant mon regard sanglant dans le sien, un sourire sadique sur les lèvres.
- Oh ! Voyez-vous ça ! Je me fiche bien de tes préférences, tu es mon nouveau jouet, mon esclave, ma chose. Tu feras et subiras ce que bon me semble. Mais ne t'inquiètes pas, jolie Sushi, tu finiras par aimer cela et même par me réclamer.
Je la lâchais et quittais la cabine d'essayage avec les robes que je lui avais choisi, me dirigeant de ce pas vers la caisse. Une fois le tout réglé, je remis la laisse au collier de mon esclave, et lui donnait ses propres sacs à porter. Pas question que je le fasse, c'était son rôle après tout, en plus de me satisfaire ... Je quittais la boutique pour rejoindre quelques mètres plus loin une bijouterie où je me rendais assez régulièrement.
Je l'entraînais derrière moi, m'adressant ensuite à la vendeuse. Je lui remettais le bon de commande. Elle ramena un petit coffret que j'ouvris pour vérifier si ça me conviendrait. Je communiquais un regard entendu avec la vendeuse puis lui réglait l'achat avant de quitter l'endroit la boîte à la main. Un peu plus loin dans la galerie quasiment déserte à présent que l'heure de fermeture approchait, je m'arrêtais et ouvrit le coffret. Je montrais alors à Sushi un pendentif, une rose et au dos en lettres gravées, "KD", mes initiales. A présent, elle était sans conteste ma propriété et je m'empressais de placer le pendentif sur l'anneau de son collier.
Nous quittâmes ensuite la galerie commerçante pour rejoindre mon chauffeur sur le parking qui nous attendait selon mes indications. J'ordonnais à Sushi de déposer les sacs dans le coffre puis de rentrer dans la voiture. Je lachais alors sa laisse, cette petite semblait déjà bien soumise, je n'aurai qu'à la titiller encore un peu pour mettre du piment dans cette nouvelle relation maître/esclave. elle allait maintenant découvrir son nouveau chez elle, le Moonlight Garden. Sur mon indication, le chauffeur démarra la voiture en direction du Manoir.
«Vis pour ce que demain a à t’offrir et non pour ce que hier t’a enlevé»
Mes yeux embués de tristesse, ma maîtresse prit mon menton entre son pouce et son index, me relevant alors le visage. Le sourire angélique qu'elle avait affiché jusque là avait soudainement disparu, laissant le malin corrompre chaque bonté que je croyais voir en elle. Kathleen Duke était bien un mystère... à la fois angélique et satanique, qui était-elle ?
« Oh ! Voyez-vous ça ! Je me fiche bien de tes préférences, tu es mon nouveau jouet, mon esclave, ma chose. Tu feras et subiras ce dont bon me semble. Mais ne t'inquiète pas, jolie sushi, tu finiras par aimer cela et même par me réclamer » dit-elle me lâchant finalement avant de quitter la cabine d'essayage, me laissant seule face au miroir.
Je m'étais mise à grimacer à ses paroles, comment pouvais-je apprécier une chose pareille... réclamer aux plaisirs charnels avec elle, une femme... ma nouvelle propriétaire non, tout ne serait qu'une histoire de viole et d'abus, il fallait que je m'y prépare... la belle vie dont j'avais hérité étais partie en un souffle de vent.
Une fois que j'eus quitté la cabine d’essayage pour joindre Kathleen, sa dernière s'était mise à payer les divers achats, en profitant là pour me remettre mon collier et ma laisse. La regardant faire, mon regard s'était finalement perdu sur un jeune hybride plus loin, ce dernier me souriant. Tirant sur la laisse, ma maîtresse me mit les divers sacs dans mes mains, me guidant alors à l'extérieur de la boutique de vêtements. L'albinos avait beau être étrange et démoniaque à certains moments... j'étais bien heureuse d'avoir de beaux vêtements.
« J'ai commandé quelque chose ici, spécialement pour toi, Sushi. Viens. » Prononça l'albinos, me guidant alors à l’intérieur d'une nouvelle boutique, une... bijouteries ?! Mes yeux brillants autant que les divers joyau mis en vitrine, je me mise à remuer la queue, regardant les divers bijoux en attendant que Kathleen termine sa discussion avec la vendeuse.
Quittant finalement la bijouterie, je fus assez surprise de voir la petite boîte entre les mains de ma maîtresse, étais-ce ça mon cadeau ? Penchant la tête sur le côté, interrogative, Katheen se décida alors à ouvrir la boîte. De là, je découvris un pendentif, une rose où était gravée à l'arrière KD, les initiaves de l'albinos. Tout de même heureuse de recevoir un bijou, je me mise à remuer la queue, souriant comme si la démone ne m'avait jamais fait aucun mal.
« Merci Maîtresse, il est magnifique » Exclamais-je, cette dernière l'accrochant alors à l'anneau de mon collier.
Finalement, nous nous rapprochâmes de la voiture de mademoiselle Duke. Déposant mes sacs dans le coffre, je déposais mon derrière au côté de la Lady qui avait une magnifique voiture ainsi qu'un chauffeur... la richesse coulait à flots chez elle ? Souriant en tripotant mon pendentif, je me mise à déposer ma tête sur l'épaule de l'albinos, remuant quelque peu les oreilles, je ne pouvais rien contre mon côté "câlin" et "affectif" ...
Passant ma langue sur mes lèvres, je fermais un instant les yeux, l'envie de fumer me prenant une nouvelle fois... décidément, l'envie ne voulait pas me quitter. Kathleen m'avait offert tellement de choses aujourd'hui et... je n'osais guère réclamer plus... cependant, là... je ne pouvais plus me retenir.
« Ma-Maîtresse ? ... Je fume et ressent un besoin... serait-il possible d'avoir des cigarettes ou bien... un traitement pour apaiser mon besoin de nicotine ? » prononçais-je gênée.
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