L'essentiel en Enfer c'est de survivre [Feat Kathleen Duke]
Aiden Leroy Bull
Age : 25
Multi-Compte : Viktorya & Maïwen
Profil : MP : Email :
Lun 22 Jan - 12:01
L'essentiel en Enfer c'est de survivre
Aiden était dans sa famille depuis quelques mois maintenant, cela faisait presque un an qu'il vivait chez eux depuis le procès qu'il avait perdu. Depuis qu'il était arrivé, il avait vécu oublié de tous, abandonné à son sort, restant dans son coin essayant de survivre comme il pouvait. Sa famille l'avait mis de côté après son opération. Aiden n'était d'aucune utilité à sa famille possédant déjà un hybride. Aiden était là seulement parce qu'un juge en avait décidé ainsi, sa famille ne voulait même pas de lui, le délaissant complètement.
Aiden déprimait peu à peu dans cette famille qui le pensait toujours coupable de l'acte horrible pour lequel il a été condamné. Tous les jours, du matin jusqu'au soir, Aiden suppliait ses maîtres de le laisser partir, de le revendre, il ne faisait plus rien de sa vie ici. Il voulait essayer de tourner un minimum la page des événements récents. Ce soir-là, ce fut la bonne, il avait réussi à les pousser à bout, les faisant céder. Le lendemain matin, il serait déposé à l'animalerie, espérant trouver une nouvelle vie plus attrayante.
Ce matin tu te réveillas de bonne humeur, te levant très tôt aujourd'hui tu allais changer de vie, tu avais plus que hâte de partir de cette maison. C'était la première fois depuis des mois qu'il souriait de bonheur. Il avait déjà préparé un sac avec toutes ses affaires, qui n'étaient pas très nombreuses, il attendait qu'une chose pour pouvoir partir c'était que son maître se lève. Aiden faisait pleins d'aller retours dans la maison afin de voir quand son maître serait prêt ce qui lui valut plusieurs insultes, mais aussi une bonne paire de gifle pour ce qu'il se calme un peu. Aiden partit enfin de cette maison après de longues heures d'attentes, il marchait rapidement vers l'animalerie où il serait déposé n'arrivant vraiment plus à tenir en place trop excité de découvrir une nouvelle vie.
Ils étaient arrivés à l'animalerie et là Aiden comprit qu'il avait tout de même de la chance de vivre dans une famille même si elle ne s'occupait pas de lui. Il regarda les nombreux hybrides dans les différentes cages, ralentissant la cadence. Tu avais oublié à quel point cet endroit te répugnait de plus il était rempli d'hybrides, il ne pouvait plus en voir un seul à présent, il n'avait aucunement envie de partager sa vie avec des hybrides. Aiden regarda tout autour de lui, observant chaque hybride dans sa cage, marchant le long des cages avant de s'arrêter proche de son maître devant le comptoir.
La vendeuse assise regarda Aiden puis son maître avant de l’emmener dans l’arrière-boutique vérifiait qu’il aille bien et qu’il soit en bonne santé. Elle vérifia tous les papiers avec le maître d’Aiden avant d’accepter de le racheter, malgré son amputation. Il fut placé dans une cage en arrière-boutique tandis que la femme qui venait de l’acheter appela quelqu’un. Aiden essayait d’écouter la conversation ne comprenant pas tout, mais elle essayait de joindre une femme qui souhaitait faire l’acquisition d’un mâle et je venais d’arriver.
Aiden passa la journée dans sa cage calmement, isolé de tous, mais il en profita pour se reposer et reprendre des forces pour sa future vie, imaginant plein de scénarios possibles, peut être allait-il finir avec une famille avec pleins d’enfants, ou peut-être avec une femme qui serait déçue de son cadeau empoisonné, ou bien avec un homme cherchant quelqu’un pour travailler avec lui. Aiden n’envisageait aucunement un avenir avec de l’amour, avec une relation complètement amicale pourquoi pas, mais aucunement il n’imaginait un avenir au près d’un être qu’il l’aimerait.
A la fin de la journée lorsqu'il pensa pouvoir rejoindre le reste de la boutique il fut surpris de voir une femme apparaître dans l'arrière-boutique. Il observa une femme très grande, ce qu'il n'avait pas vu souvent, elle possédait une longue chevelure argentée assez spéciale comme couleur pour une jeune femme. Mais il fut encore plus surpris à cause de la couleur de ses yeux, des yeux rouges, rouge sang ce qui l'étonnait particulièrement. Pourquoi avait-elle cette couleur oculaire enfin il baissa rapidement le regard se rappelant tout de même sa place.
MÊME SI TU CROIS AVOIR TOUT PERDU IL ME RESTE ENCORE TON ÂME A DÉVORER
Un incident au Moonlight avec l'une des "Fleurs", m'avait empêché de me coucher au petit matin. Je n'étais donc pas de très bonne humeur, sans oublié que j'avais perdu un client puisqu'il était la cause de l'incident. Une de mes "Fleurs" abîmée par un connard de première. Mon sang n'avait fait qu'un tour et mon Démon avait guidé mon bras lorsque j'avais planté le couteau dans ses bijoux de famille. Il a eu de la chance, il s'en est sorti avec seulement une couille de blessée. J'aurai préféré le rendre inapte à se reproduire. J'avais ensuite fait appelle à mon vétérinaire pour qu'il s'occupe de mon hybride. Elle serait inapte au travail pendant quelques jours voir quelques semaines selon la gravité de sa blessure.
Le téléphone ne cessait pas de sonner, Sushi se tenait auprès de moi, obéissante comme toujours, elle m'avait apporté un thé. Je n'avais pas encore pu faire mes comptes et le pendule de mon bureau m'indiquait déjà 9h57. Je râlais, je me demandais si je pourrai réellement me coucher, je devais attendre le vétérinaire. encore une fois, la sonnerie du téléphone retenti, je soupirais, mais l'hermine aux teintes hivernales me devança, je ne la pensais pas si téméraire. Elle venait de répondre au téléphone, annonçant à son interlocuteur qu'il était bien au Moonlight Garden chez Kathleen Duke. Je restais surprise sur le coup puis je lui arrachais le combiné des mains, lui murmurant en couvrant une partie de l'appareil.
- Je ne t'ai pas autorisé à répondre à ma place, je m'occuperai de toi après ...
La pauvre petite semblait vouloir bien faire, mais je n'étais vraiment pas d'humeur à me poser la moindre questions quand à ses attentions. Au bout du fil, une voix de femme se présenta à moi. L'animalerie encore une fois. Bien, j'attendais depuis quelques jours des nouvelles d'eux. Je leur avais fait une demande assez particulière, je cherchais un mâle ou un homme pour me servir dans mes quartiers. Même si c'est assez inhabituel chez moi, mais il y a des choses qu'une femelle ne peut pas toujours faire. L'animalerie avait justement un homme asservi à me proposer et me certifiait que je ne serais pas "harcelé" par lui. toute façon, il pourrait essayer, je les lui couperais. Je ne pouvais cependant pas demandé pour quelle raison elle semblait si sûr d'elle à ce sujet. Je connaissais leur politique et les clients quels qu'il soit ne pouvait pas obtenir toutes les informations sur les esclaves qu'ils vendaient. Je n’insistais pas à ce sujet car j'étais déjà une cliente privilégiée. La conversation terminée, je raccrochais.
Le reste de la journée, je ne réussi qu'à dormir deux ou trois heures tout au plus. J'avais demandé à Sushi de me réveiller en fin d'après-midi lorsque le soleil déclinerait. En cette saison, vers 17h je n'étais plus trop inquiétée par la lumière du jour. L'hermine m'avait préparé un café noir comme j'en avais l'habitude. La douche vînt ensuite, dans laquelle j'entraînais mon esclave, non seulement pour qu'elle m'aide à laver mes cheveux mais aussi dans le but de profiter un peu de ses courbes malgré ses quelques rechignements. C'est vers 18h30 que je demandais à mon chauffeur de me conduire à l'animalerie habituelle et de m'attendre juste devant, que je n'en aurais pas pour très longtemps. Le trajet fût bref comme d'habitude, l'animalerie était proche, mais je ne suis pas genre à marcher dans les rues pendant longtemps. Quand on a un chauffeur, pourquoi se priver ?
La sonnette se déclencha lorsque je passais la porte de l'animalerie. La patronne m'accueilli comme à son habitude. Me demandant comment je me portais, une question auquel je répondis d'un air agacé et elle compris qu'elle ne devait pas insister à ce sujet. Elle me conduisit vers l'arrière boutique où un seul esclave se trouvait. Des cheveux roux attirèrent mon regard, on pouvait dire qu'on remarquait sa tête de loin à celui là. c'était bien un humain pas de doute, il ne semblait rien avoir que ce soit des attribues animaux ou une quelconque capacité. Je m'approchais de la cage et l'observais de plus près, m'adressant à lui avec une pointe de dédain que je ne pouvais dissimuler. Je n'aimais vraiment pas les hommes ...
- Pourquoi as-tu été asservi ? T'as pas l'air d'avoir une tête de violeur pourtant ? Ou alors t'es une bonne poire ?
Je n'allais pas le ménager ni l'aborder avec des pincettes. Pourtant, il avait l'air d'un innocent qui ne semblait pas vraiment à sa place dans un endroit pareil. J'étais quand même un peu curieuse. Je saisis son menton pour lui faire relever la tête et me regarder. Mon regard sanglant se fixa sur le sien.
- Regardes-moi quand je te parle, je déteste la soumission complète. Qu'est-ce que tu sais faire au juste ?
En arrivant dans l'animalerie, tu regardas partout autour de toi. C'était une boutique immense, mais elle n'était pas si petite non plus, il y avait un grand nombre de variétés d'hybride présent en cage. Des races très communes à des très originales étaient exposés un peu partout, mais ce que tu remarquas c'est qu'il y avait un rayon spécial pour les humains asservis, celui-ci était quasiment vide, deux jeunes femmes étaient exposées. Elle n'était pas laide, mais n'avait pas non plus une tête très claire, de toute façon quand on était un humain asservi c'était rarement des personnes très nettes qui se retrouvaient dans cette position.
Tu ne pus pas plus analyser l'animalerie alors que tu fus tiré dans une pièce annexe à la boutique. Elle était assez grande composée de quelques cages vides, d'une porte avec marqué sanitaires ainsi qu'une autre porte contenant un petit bureau. Devant toi il y avait une petite table avec une chaise avec à ses côtés une balance, un mètre coller au mur et différents objets médicaux, ton maître te retira ta laisse et s'asseyait sur la chaise devant toi. Tu regardas la vendeuse rapidement avant d'obéir quand elle te demanda de te déshabiller, tu restas juste en caleçon de toute façon fallait bien t'habituer à ce que les gens remarquent le manque qu'il y avait à cet endroit.
La jeune femme fit différentes analyses, prenant ta température, écoutant ton cœur et ta respiration afin de vérifier que tout aller bien, puis elle te demanda de monter sur la balance et de te placer sous le mètre. Il n'y avait jusqu'à présent aucune anomalie te concernant, mais quand elle regarda les papiers que ton maître lui avait donnés, elle te demanda de retirer le dernier vêtement qu'il te restait, ce que tu refusas au début. Après deux bonnes claques, on te reposa la question ce que tu fis sans hésiter, de toute façon c'était la dernière étape, enfin tu espérais, avant de pouvoir quitter ton maître. La jeune femme ne dit rien et inspecta les cicatrices, vérifiant qu'il n'y avait pas d'infections mais aussi que cela avait été arrangé afin que tu puisses toujours aller uriner. Mais tu étais persuadé, que cette femme était aussi curieuse de voir comment tu étais fait. Tu pus enfin te rhabiller, tu les regardas et obéit directement cette fois quand on indiqua d'aller dans ta cage. Ça y est, tu était libre, enfin tu n'étais plus sous l'emprise de cette personne, tu ne lui appartenais plus, tu allais enfin pouvoir avoir une nouvelle vie.
Une fois qu'il fût parti la gérante passa dans la pièce où tu étais gardé et l'écouta passer son coup de fil. Tu ne compris qu'une simple bride de mots, mais comprit que tu étais réservé pour l'instant et que ta journée serait longue jusqu'au soir. Enfin tu restas sans rien dire dans ta cage, t'endormant par moment, par d'autres pensant à ta nouvelle vie. Qu'est-ce que tu allais bien pouvoir faire dans une nouvelle maison ? Il y avait tant de choses que tu pourrais faire, tu étais grand, pas l'homme le plus costaud et tu étais capable de faire plein de choses, notamment la cuisine, les tâches ménagères que tu avais dûes apprendre à faire quand tu faisais tes études. Ce qui te manquait le plus c'était de faire des mathématiques, tu adorais ça et tu étais doué pour ça, peut être serait utile à ton futur propriétaire. Tu passas la journée seul, sans rien demander. On t'apporta une gamelle d'eau et une assiette avec quelque chose qui devait surement être ton repas que tu refusas de manger, tu n'étais pas une vulgaire bête, tu n'étais pas un hybride non plus, tu restais tout de même un humain. Tu ne bus, ni mangeas pour la journée, refusant d'être autant rabaissé.
En fin de journée, la sonnette de la boutique retentit une nouvelle fois, mais tu ne te doutas pas une seconde que la personne qui venait d'entrer viendrait dans l'arrière-boutique où tu étais stationné. Tu regardas cette grande femme, au teint clair, entrer, observant tous ses traits. Une magnifique chevelure argentée la suivait, tu n'étais pas sous le charme de cette demoiselle, mais c'est vrai qu'elle était belle. Tu regardas rapidement ses yeux et vit une couleur peu habituelle, portait-elle des lentilles afin d'obtenir cette couleur rouge sang ? En tout cas ce regard te fit baisser les yeux surtout qu'elle s'arrêta devant, toujours accompagné de la gérante.
Alors elle te posa la question au quelle tu t'attendais. Qui lui disait que tu étais un homme asservi et pas un hybride sans artifice visible, tu hésitas un instant à lui mentir, mais tu y renonças au moment où elle t'attrapa par le menton afin de plonger son regard sanglant dans ton regard bleu innocent, hochant doucement la tête quand elle t'indiqua de la regarder quand elle te parlait. Tu essayais de la regarder même si tu n'avais qu'une envie c'était fuir son regard. Lui mentir servirait à rien, jouer avec elle sur cela ne servirait à rien non plus, tu allais donc obéir sans rechigner et répondre à ses questions, le seul problème c'était ton japonais, tu allais avoir un peu de mal à tout raconter seulement en japonais, tu parlais mieux le français et l'anglais que celui-ci.
J'ai été asservi à cause d'une erreur de justice madame. Je suis accusée de viol et d'homicide volontaire, toutes les preuves sont contre moi, mais je n'ai rien fait. Je vous le promets, madame. Jamais je ne ferais de mal à quelqu'un encore moins à une femme.
Tu avais expliqué la raison employant surtout le japonais même si certains mots étaient prononcés en anglais ne sachant comment les dire ou par réflexe. Tu baissas un instant les yeux puis les relevas fixant plus sa bouche et son nez que ses yeux sanglants. Tu avais réfléchi toute la journée à ce que tu savais faire, mais là tu avais dû mal à tout lui réciter, surement à cause de l'emprise qu'elle avait sur toi, enfin elle était particulière, elle avait réussi à te clouer le bec juste avec son regard. Tu répondis comme tu pouvais, mais surtout tu répondis en anglais sans t'en rendre compte.
Je sais faire plein de choses … Toutes les tâches ménagères, je savais faire ça avant d'être asservi. Mais je suis surtout doué dans la maîtrise des chiffres.
Tu gardas ton regard fixée sur ses lèvres préférant fixer celle-ci plutôt que ses yeux, n'ayant pas envie de prendre complètement le contrôle de toi-même.
MÊME SI TU CROIS AVOIR TOUT PERDU IL ME RESTE ENCORE TON ÂME A DÉVORER
J'ai été asservi à cause d'une erreur de justice madame. Je suis accusée de viol et d'homicide volontaire, toutes les preuves sont contre moi, mais je n'ai rien fait. Je vous le promets, madame. Jamais je ne ferais de mal à quelqu'un encore moins à une femme.
Quel était ces mots de ma langue natale qui se baladait ainsi dans ce japonais si mal prononcé ? Soupirant un peu agacée par cela, je reprenais à mon tour, ne lui parlant qu'en anglais, mon accent "So British" comme les étrangers disent, me revenant immédiatement. Je dois l'avouer, parler ma langue me faisait le plus grand bien.
- Ce n'est pas très clair tout ça, il manque des détails ... Et c'est quoi ces mots en anglais qui se mélange à ton japonais ? Parles-moi donc uniquement en anglais, ça me fera moins mal aux oreilles ! Alors dis-moi, si ce n'est pas toi qui est le vrai coupable, qui donc en est à l'origine ?
Il ne me regardait pas dans les yeux, c'était une chose qui m'énervait au plus haut point. Ce regard fuyant, c'était la preuve soit de sa culpabilité et qu'il mentait dans ce cas, soit ... qu'il manquait franchement de confiance en lui.
Je sais faire plein de choses … Toutes les tâches ménagères, je savais faire ça avant d'être asservi. Mais je suis surtout doué dans la maîtrise des chiffres.
- Les taches ménagères avant d'être asservi ? Tu étais de petite condition alors ? Saches que tu ne sera pas le seul esclave chez moi. J'ai déjà une hybride qui s'occupe d'une bonne partie de mes quartiers. Tu n'auras qu'à te débrouiller avec elle pour vous partager les tâches. Les chiffres hein ? Nous verrons cela ...
Je n'étais pas prête à laisser l'accès à mes comptes à un asservi, à un esclave, à un jouet. Pas question, encore moins l'accès à mon coffre. Le Moonlight était mon commerce, cela faisait un peu plus d'un an que je l'avais ouvert et sa notoriété grandissait auprès des intéressés. Je me redressais et demandais à voir les divers informations que je pouvais avoir à son sujet.
- Aiden Leroy Bull, écossais. Ah je comprend mieux cet accent anglais exécrable, vous les écossais vous parlez sans articuler en mélangeant votre ancien dialecte, c'est tellement affreux. Contrôleur de gestion, je comprend mieux les chiffres maintenant. 26 ans, ouais ça je me fiche de ce détail. Bon, je pense que je peux te tester. Au pire, si tu conviens pas tu finiras comme tous ceux qui ne me satisfont pas.
Un sourire sadique traversa mon visage alors que je rendais le dossier accessible aux clients à la patronne. Je lui indiquais alors qu'elle pouvait faire sortir de son trou l'humain. Je me dirigeais vers le comptoir de la caisse et tout comme je l'avais fait avec Sushi, je choisis un collier de cuir noir avec une serrure dessus, accompagné d'une laisse faite de maillons de chaîne. Le vendeur ramena le jeune esclave et le lui plaça autour du coup pendant que je signais toute la paperasse.
- Bien, tout est réglé, Mademoiselle Duke. A bientôt et portez-vous bien.
Je me tournais vers ma nouvelle acquisition, saisissant sa laisse. Nous sortions ainsi rejoignant mon chauffeur et la voiture. Je m'installais derrière avec Aiden. Puis je faisais signe au conducteur de démarrer, il savait où aller ensuite.
- Bien, il va falloir retravailler ce look de pouilleux. Tu appartiens à présent à une femme très riche et si tu dois me servir dans mes quartiers, il te faut des costumes. Je pense faire de toi mon majordome en attendant que tu fasses tes preuves. Nous allons aller chez un tailleur et je pense qu'une nouvelle coupe de cheveux s'impose, mais une des "Fleurs" sait coiffer, donc nous ferons cela une fois rentré.
Je remontai mon regard vers la jeune femme à qui je m'adressais, elle parlait donc anglais, comme moi, et me demanda ou plutôt m'ordonna de parler seulement en anglais. Comment ça ce n'était pas très clair, ce que je lui disais, c'était pourtant la simple vérité. Bon elle semblait assez hautaine comme nana et il faudrait surement la refaire un peu descendre sur Terre, enfin pour l'instant il allait falloir que je lui explique que c'était mon hybride, mon ami qui m'avait trahi. Je me mordis légèrement la lèvre reprenant la parole dans un anglais parfait.
Je suppose qu'il s'agit de mon ancien hybride, je l'ai vu à la sortie du procès il avait l'air satisfait de ce qui m'arrivait.
Je baissais de nouveau les yeux, ne voulant pas me remémorer ce qui s'était passé, j'aimais beaucoup Adrien, c'était vraiment un ami pour moi et il m'avait trahi de la pire des façons. Comment avait-il pu me faire ça, alors que je pensais lui offrir une vie plus que paisible agréable. Je l'avais informé par la suite que je savais faire les tâches ménagères avant de devenir un esclave. Je n'avais pas besoin de quelqu'un pour me faire mon ménage ou nettoyer mes slips, j'étais assez grand pour le faire seul. Et puis en France, il n'y avait pas d'hybrides et je n'avais pas forcément envie de payer quelqu'un pour qu'il s'occupe de ça. J'avais les moyens pour pouvoir payer des personnes, mais je n'avais pas envie de payer quelqu'un pour cela. Je pense même être plus riche que toi ma grande saches le. Je la regardais cette fois dans les yeux ne comprenant pas pourquoi elle doutait de moi et de ma parole.
Je pense que suis plus riche que toi ma grande, mais ce n'est pas pour ça que j'ai besoin d'avoir des esclaves à mon service. J'avais toute de même une dignité.
Je la regardais dans les yeux cette fois, comment je pouvais avoir peur d'une femme, j'étais Aiden Leroy Bull voyons, l'héritier d'une grande famille et je faillis devant cette femme. Mon pauvre garçon, ce n'est pas parce qu'on t'a castré que tu ne restes pas un digne homme. Tu avais repris du poil de la bête, la regardant dans les yeux l'observant dans chacun de ses mouvements surtout quand elle se releva pour aller récupérer ma fiche.
Lorsqu'elle commença à lire ma fiche, je lui lançai un regard noir quand elle critiqua mes origines. C'était une vraie gosse de riche ma parole, une jeune fille insupportable, parce qu'elle est anglaise d'après son accent elle se croit supérieure. Je lui laissais tout de même finir de lire, préférant l'envoyer sur les roses après qu'elle est bien tout lue comme ça peut-être j'aurais d'autres petites choses à lui dire. Oui j'étais contrôleur de gestion et j'ai fait les meilleures écoles de mon pays et celle de France, j'avais pu travailler dans une grande compagnie japonaise ce qui m'avait permis de venir sur cette île. Est-ce que c'était une erreur d'être venue ici ? Je ne saurais jamais, car ici j'avais pu découvrir pleins de choses, j'étais épanouie jusqu'à ce procès.
Si je lui convenais pas, je finirais comme d'autres, et bien ma grande, ton sourire sadique ne fait nullement peur, ne t'inquiète pas petite bourgeoise je te plairais plus que tu ne le penses. De toute façon à ce jour j'avais tout perdu, donc tout ce qu'elle pourrait me faire n'était pas très effrayant vu ce que j'avais vécu ces derniers temps. Elle fit signe pour qu'on me sorte de ma cage ce que je fis et la regarda lui lançant sur un ton hautain.
Et bien tu sais quoi madame la bourgeoise, les écossais on t'emmerdent avec notre accent.
Je la regardais sans bouger me prenant tout de même une tape derrière la tête puisque le vendeur se tenait juste derrière à ce moment-là, mais je ne baissais pas pour autant le regard. Suivant le vendeur qui positionna le collier, choisit par madame, autour de mon cou, j'acceptais tout à fait le collier sans rien dire, après tout ce n'était pas grand-chose à porter. Chose à noter elle s'appelait mademoiselle Duke, fallait pas que j'oublie ça, sinon cela serait embêtant pour moi. Je saluais les gérants de l'animalerie comme à mon habitude quand je quittais un endroit et la suivit sans rien dire la regardant, puis, je la suivis dans la voiture m'installant après elle et regardais le chauffeur. Une chose que je n'avais pas à l'époque, mes parents n'en avaient pas non plus, c'était bien mieux de pouvoir conduire soit même, rien n'était mieux que de conduire, cette sensation de liberté que j'éprouvais à l'époque me manquait.
Je fus tiré de ma rêverie quand elle parla de mon look, je n'étais pas un pouilleux. J'étais habillée correctement d'un jean et d'un pull en laine, faut qu'elle se calme un peu celle-là. En plus devoir porter des costumes toute la journée c'est pas aussi confortable que ça en a l'air, non je porterais aussi des jeans de temps à autre, même si je suis un majordome. Mais tu lui lanças un regard haineux, jamais elle ne touchera à tes cheveux, il était hors de question qu'elle y touche, tu étais peut-être un esclave à présent, mais jamais elle n'y touchera tu ne l'as laisserais pas faire. Tu te tournas vers elle t'installant à moitié sur le côté, pour la regarder dans les yeux.
D'un, je ne suis pas un pouilleux. De deux, on ne touche pas à mes cheveux, c'est hors de questions, je les garde mi-long et de trois, je souhaiterai pouvoir porter de temps à autre des jeans, mais si je dois porter que des chemises ou autres vêtements.
MÊME SI TU CROIS AVOIR TOUT PERDU IL ME RESTE ENCORE TON ÂME A DÉVORER
Je suppose qu'il s'agit de mon ancien hybride, je l'ai vu à la sortie du procès il avait l'air satisfait de ce qui m'arrivait.
Lorsque l'homme m'avait avoué cela, je n'avais pas réprimé un éclat de rire moqueur. Il y avait toujours deux sortes d'humains asservis, ceux qui comme Aiden s'était fait avoir ou dominé par leur hybride, ou qui allait même jusqu'à vouloir les aider à se libérer et les autres qui au contraire avait été trop loin avec eux. Je savais pertinemment que je faisais partie de la deuxième catégorie et que si je venais à être asservie ... je préférerais de loin me donner la mort.
- Quel mauviette tu fais mon pauvre ! Tu n'as pas de couille ou quoi ? Se faire entourlouper par un esclave ! C'est la meilleur.
Je pense que suis plus riche que toi ma grande, mais ce n'est pas pour ça que j'ai besoin d'avoir des esclaves à mon service. J'avais toute de même une dignité.
Je haussais un sourcil, mon sourire narquois ne quittant pas mes lèvres. J'attrapais sa nuque pour rapprocher au plus près mon visage du sien, mes yeux rivés sur les siens.
-Alors ça j'en doute, mon petit. Tu ne sais rien de mes origines alors je te conseil vivement de la boucler. Je suis suffisamment riche pour acheter toute cette île et asservir tous ses habitants si je le désire, ça et sans compter ma place dans la société mondiale. Ce n'est certainement pas un écossais de ton envergure qui va me donner des leçons de morale. Surtout quand on sait que maintenant tu n'es plus rien. Tu n'as plus cette richesse dont tu sembles fanfaronner. tu vas apprendre où est ta nouvelle place rapidement, crois-moi. Je ne suis pas une gentille maîtresse qui se laisse duper par ses esclaves. Je baissais alors sa tête pour qu'il s'incline et n'ai la vue que sur mes chaussures. Voilà ta première leçon de dressage, toujours t'incliner devant moi ... Petit.
Je l'avais ensuite lâcher et le regard qu'il me lança m'avait satisfaite. Apparemment, il comprenait peu à peu à qui il avait affaire, mais son dressage ne venait que de commencer. Finalement, même si il était un homme, il allait sûrement parvenir à me divertir.
Et bien tu sais quoi madame la bourgeoise, les écossais on t'emmerdent avec notre accent.
Il avait encore le toupet de me répondre. Le vendeur qui le maintenait lui avait donné une tape derrière la tête. Je poussais cet incapable.
- Ce n'est pas ainsi qu'on doit punir pour une telle insolence un esclave. ce centre de dressage, ces animaleries ... tous des incapables. J’agrippais alors les cheveux roux situés à l'arrière du crâne de mon acquisition et les tirais violemment. Je te briserai si il le faut, esclave. Tu crois avoir tout perdu ? Je te volerai ton âme et le peu d'espoir qui réside encore en toi. Je suis issue de noblesse, je ne fais pas partie de la classe bourgeoise qui a fait sa richesse sur le dos des plus riches de notre pays. Traites-moi encore une fois avec irrespect et tu le regrettera amèrement. Je commencerai sûrement par couper cette langue un peu trop fourchue.
Ce n'était pas vraiment le jour pour m'énerver d'avantage. certes, j'aime lorsque l'on se rebelle, je sais que je ne m'ennuierai pas lorsque je devrait mâter l'individu en question. Mais là, il avait été un peu trop loin. Ce jour-là, je n'avais pas ma patience habituelle.
Une fois dans la voiture et cette dernière en route vers notre prochaine destination, l'humain avait encore osé l'ouvrir. Là, il commençait à m'exaspérer et je croisais le regard de mon chauffeur qui avait bien compris que l'esclave jouait en ce moment à un jeu très dangereux.
D'un, je ne suis pas un pouilleux. De deux, on ne touche pas à mes cheveux, c'est hors de questions, je les garde mi-long et de trois, je souhaiterai pouvoir porter de temps à autre des jeans, mais si je dois porter que des chemises ou autres vêtements.
Je poussais sa tête violemment jusqu'à la cogner contre la vitre de son côté. Je soupirais pour calmer un peu la colère en moi mais surtout mon Démon qui rugissait de pouvoir agir à sa guise. Mais ce n'était ni le lieu ni le moment. Je me forçais alors à lui répondre avec un ton calme mais froid.
- J'accepte de te laisser les cheveux à la longueur que tu souhaites, mais je veux une meilleure coupe et surtout couper ses points affreuses. Pour les vêtements, c'est simple, tu t'habilles comme tu veux dans tes temps libres, mais lors de tes services auprès de moi, j'exige le port du costume. Sans ça je t'enferme à poil dans mon grenier pendant une semaine. En cette saison, je peux te dire que c'est loin d'être agréable.
Le véhicule s'arrêta devant la boutique d'un tailleur de grande qualité. Je sortais de la voiture et traînais Aiden derrière moi. En rentrant, le patron me salua et je lui demandais alors de s'occuper de relooker un peu mon esclave. Je me tournais alors vers ce dernier, lui ôtant sa laisse.
- Je te préviens, n'essayes pas de t'enfuir avec moi, la punition serait très douloureuse, crois-moi. Si tu m'obéis sans histoire, la vie pourra être plus facile au contraire. A toi de choisir la meilleure option.
Le tailleur commença part prendre les mesures du jeune homme tandis que je furetais pour choisir des tissus de qualité et sur des tons neutres. j'indiquais ensuite au commerçant qu'il devrait tailler les costumes pour un majordome mais en laissant une certaine liberté de mouvement. J'avais bien compris que Aiden n'était pas encore près pour une certaine classe, alors j'allais me résoudre à ne pas lui imposer des costumes trop ... serrés.
Une mauviette, c'était peut-être vrai, peut être que j'en étais une finalement, elle n'avait pas tort, j'avais réussi à me faire entourlouper par mon hybride, que je ne considérais pas comme un esclave. Peut-être j'aurais dû le faire et je ne serais pas ici aujourd'hui. Comment avais-je pu le laisser me faire ça. Je la regardai et ne pus m'empêcher de lui tenir tête préférant remettre cette gosse de riche à sa place, ce que j'avais gagné en faisant ça, rien de très agréable. Son haussement de sourcil ne me disait rien de bon surtout quand elle posa sa main derrière ma nuque, plongeant encore plus son regard sanglant dans le mien.
Je l'écoutais parler réfléchissant en même temps sur ce qu'elle disait, elle n'avait vraiment pas tort, peut-être devrais-je me calmer me rappelant ma place. Je ne la quittais pas du regard, j'avais bien compris que je ne devais pas quitter ce regard, c'est vrai que tu ne connaissais rien de ses origines et je devrais essayer d'en savoir un peu plus sur elle, cela pourrait m'aider à survivre chez elle, enfin je n'eus pas plus le temps de réfléchir qu'elle exerçait une pression sur ta nuque m'obligeant à m'incliner devant elle, regardant ses chaussures. J'étais un peu perdu, il fallait que je le regarde dans les yeux ou que je m'incline … Il faudrait que j'éclaircisse cela. Mais une fois qu'elle me relâcha, je la regardai un instant comprenant que je devrais rapidement ma place.
Je la regardais sans broncher dans ma cage l'écoutant seulement parler, mais critiquer mes origines cela ne passait pas, pour cela une fois sortie je ne pus m'empêcher de lui rappeler que j'étais tout de même fier de mes origines et que ce n'était pas une bourgeoise anglaise qui allait me rabaisser ainsi ou critiquer mes origines. Peut-être je n'aurais pas dû, car la tête sur la tête que je venais de recevoir n'était rien comparé à la douleur que je ressentis quand elle tira violemment sur mes cheveux, cela faisait horriblement mal et j'émis une plainte de douleur tout en grimaçant.
En effet j'avais tout perdu et cela m'étonnerait que tu arrives à me briser plus qu'ils ne le font avant toi. Au fond noble ou bourgeois c'est pareil non, ça reste tout de même les riches d'un pays, et puis madame la bourgeoise sonnait beaucoup mieux que madame la noble, en tout cas rire ou sourire était peu recommandé à ce moment surtout quand elle menaça ma langue, je préférais donc la fermer et suivre sans un mot. Peut-être devrais-je me plier à ces envies, obéir sans chercher à réfléchir cela sûrement mieux pour moi, j'arriverai peut-être à survivre ainsi. Je passais doucement la main sur le haut de ma tête là où elle avait agrippé mes cheveux et frottais doucement pour faire passer la douleur.
Installer confortablement dans la voiture, je lui indiquais mon désaccord sur ce qu'elle venait de dire et en prime j'eus de nouveau le droit à un excès de violence, cette fois me prenant la vitre de la voiture. Une nouvelle fois cela fit mal, mais elle se reprit en main et essayait surement de canaliser sa violence. Elle me répondit sur un ton froid, elle cédait à ma demande, ce qui me plut, donc elle savait faire des concessions et je devrais la remercier pour ça. Je pourrais garder ma longueur de cheveux ce qui m'arrangeait, mais je ne pourrais éviter le port du costume quand je serais avec elle, c'était déjà ça. Bon par contre la petite menace à la fin ne me rassura pas plus que ça, à présent je ne doutais pas une seconde qu'elle serait capable de faire cela. J'hochais la tête et la regarda, afin de prendre la parole sur un ton neutre.
Merci maîtresse, j'accepterais de vous laisser les couper comme vous voudrez et puis voyez le point positif, vous pourrez les tirer plus facilement comme ça.
Je souriais un instant puis perdis ce sourire, je n'aurais peut-être pas dû faire ce genre de blague que j'étais idiot par moment, je la regardais tout de même puisque j'allais poursuivre rapidement.
Et bien-sûr je porterais les costumes que vous voudrez que je porte, c'est vous qui décidez après tout.
Peut-être avais-je trouvé ma place, mais au fond je savais très bien qu'on se disputerait encore par la suite sur d'autres sujets, enfin je discuterais peut-être encore un peu son autorité sur certains points qui ne me plairont pas. Mais il y avait un truc qui m’avait étonné et j’avais été trop préoccupé par mes cheveux et ma tenue que j’avais oublié de lui demander une explication. Qu’est-ce que c’était une « Fleur » ? C’était déjà un surnom ou une appellation c’était sûr, en tout cas je voyais mal une vraie fleur me couper les cheveux. Je regardais la jeune femme à côté de moi et la regarda en lui demandant exactement ce que c’était.
Vous avez dit qu’une de vos « fleurs » allait s’occuper de mes cheveux, mais qu’est-ce qu’une fleur ?
J’attendis tranquillement sa réponse et si elle ne me répondait pas, j’allais forcément le découvrir par la suite. Je la regardais puis la suivis une fois une fois la voiture garée devant une magnifique boutique d'un tailleur, les habits qui devaient s'y trouver devaient surement être d'une grande qualité et surtout magnifique. Je suis vis ma maîtresse sans rien dire gardant une distance raisonnable tout de même pour ne pas être étrangler par son collier et sans être trop prêt non plus. Si elle voulait faire de moi son majordome, peut-être devrais-je prendre mon rôle au sérieux dès à présent, j'accélérais donc le pas afin de passer devant elle et lui ouvrir la porte afin de la laisser entrer, de toute façon il fallait bien que je trouve ma place dans son monde.
Une fois à l'intérieur, j'admirais la boutique observant rapidement les tissus exposés, les costumes présentés, puis, je regardais vers ma maîtresse qui retira la laisse, m'expliquant rapidement la règle. A quoi ça servirait de m'enfuir, je ne passerais qu'un sale quart d'heure avec elle, mais aussi les rabatteurs ou autres personnes qui me retrouveraient. Je soupirais doucement et la regarda en hochant la tête.
Je ne tenterai rien maîtresse, je sortirais d'ici seulement avec vous.
Je la regardais et suivit le tailleur me laissant manipuler dans tous les sens afin qu'il puisse prendre toutes les mesures qui souhaitait. Je ne quittais pas du regard la bourgeoise, suivant chaque mouvement qu'elle faisait, regardant par moment le commerçant qui soupirait demandant que je remette la tête droite pour certaines mesures. J'étais passé d'excellent comptable à majordome, je réfléchissais à ça jusqu'à ce que je sente passer la main du commerçant, qui prenait toujours ses mesures, trop près de l'intérieur de mes cuisses ce qui me fit reculer d'un coup repoussant le commerçant au passage. Il était hors de question qu'il découvre que je n'avais plus rien et encore moins qu'elle l'apprenne maintenant.
Je jetais un coup d'œil vers Mademoiselle Duke et m'excusa rapidement expliquant que j'avais été surpris sur le moment, n'ayant pas été touché depuis un certain moment à cet endroit. J'espérais que soit elle n'ait rien remarqué ce qui serait surement compliqué soit qu'elle s'en moquait, en tout cas tout ce que je voulais c'était gardé mon petit secret pendant encore un petit moment.
MÊME SI TU CROIS AVOIR TOUT PERDU IL ME RESTE ENCORE TON ÂME A DÉVORER
Merci maîtresse, j'accepterais de vous laisser les couper comme vous voudrez et puis voyez le point positif, vous pourrez les tirer plus facilement comme ça.
Je soupirais plus de désappointement que d'agacement. Si c'était là de l'humour, il pourrait au moins attendre de voir si j'accepterai ce genre de taquinerie ou non. Il avait poursuivit sur la partie vestimentaire, sûrement pour se rattraper dans la peur des représailles, qui au final, ne viendraient pas. J'estimais avoir assez usé de violence pour le moment, si il ne manquait pas de nouveau de respect, peut-être que cette journée ne se terminerait pas trop mal pour lui.
Vous avez dit qu’une de vos « fleurs » allait s’occuper de mes cheveux, mais qu’est-ce qu’une fleur ?
Je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres. Intéressant, au moins il était curieux. Et comme il ne semblait pas trop penser avec sa "queue", une conversation serait peut-être plaisante finalement.
- Excellente question, mon petit. Ce que j'appelle mes "Fleurs" ce sont chaque esclave qui servent mon commerce. Je tiens une maison close de luxe. Le Moonlight Garden. Il y a plus de femmes ou femelles que le sexe opposé, mais j'en propose quelques uns quand même selon les désirs des clients. Voilà, tu connais à présent mon activité professionnelle et mon meilleur revenu. Enfin, tu comprendras mieux sur place pourquoi je les appelle ainsi.
Je ne tenterai rien maîtresse, je sortirais d'ici seulement avec vous.
Il avait été docile cette fois-ci. Pas de parole déplacée. Je le récompensais alors d'une tape sur le dessus de la tête comme une maîtresse l'aurait fait avec son chien. Il restait un homme après tout, il ne fallait pas qu'il s'attende à une étreinte chaleureuse ou charnelle. Rien que d'y penser ça me donnait la nausée. M'imaginer dans les bras d'un homme, non jamais ! IMPOSSIBLE. Jamais je laisserai un vil serpent passer ne serait-ce que les portes de mon jardin.
Le tailleur s'occupait de Aiden et je choisissais deux tissus, un noir vraiment simple, puis un bleu-gris à rayures fines. Ce serait bien pour commencer déjà. Je choisissais ensuite quelques cravates pour aller avec. Je perçu alors un rebiffement de ma nouvelle acquisition auprès du patron. j'élevais alors simplement la voix sans me retourner vers eux, toujours à mon occupation principale.
- Que se passe t-il ? Un problème ? Évites de poser des soucis, l’Écossais.
Je perçu par la suite le tailleur s'étonner de quelque chose mais je n'y prêta pas plus attention. Les détails de l'anatomie de mon esclave ne m'intéressait pas plus que ça. Une fois les mesures prises, je montrais à l'ouvrier ce que je désirais comme tissus. Les costumes seraient près dans quelques jours. C'était parfait, nous reviendrions les essayer puis les acheter si cela convenait. Je laissais donc de côté les cravates également. Je remettais la laisse à Aiden.
- Bien, tu ne t'ai pas trop mal conduit, c'est déjà mieux. Quand nous reviendrons pour les costumes, nous irons te choisir des chaussures pour aller avec et oui, tu pourras mettre des baskets si tu le souhaites lorsque tu ne seras pas à mon service.
Je l'avais devancé sur ce point. Je le conduisis une nouvelle fois à l'extérieur et une fois dans la voiture j'indiquais au chauffeur que nous pouvions rentrer. Dans l'un des rangements situé dans la portière de mon côté, j'attrapais alors une petite boîte venant d'une de mes bijouteries préférées. Je la tendis alors à mon esclave.
- C'est pour toi. Un petit présent pour te rappeler ta nouvelle vie et surtout ta nouvelle maîtresse.
A l'intérieur de la boîte, un pendentif, une rose en or avec mes initiales gravés au dos. KD. Ce n'était pas forcément approprié pour un homme, mais je m'en foutais royalement. il était le symbole de l'appartenance de mes esclaves de maison envers moi. Je plaçais ensuite de gré ou de force le pendentif sur l'anneau du collier de Aiden. Il m'appartenait désormais, sa vie surtout était entre mes mains démoniaques.
Ma petite blague avait été de trop comme j'avais supposé, n'était pas la bienvenue, puisqu'elle soupira. J'avais donc fait une erreur en essayant de plaisanter un instant, j'avais donc rapidement changé de sujet. Je la regardais et lui demanda de m'expliquer ce qu'était une « fleur », j'avais demandé ça par curiosité, mais la réponse me surpris. J'allais donc habiter chez une femme qui tenait une maison close de luxe, il me semblait que j'avais déjà entendu ce nom quelque part. Je m'étais toujours refusé d'aller dans ce genre d'endroit, surtout depuis que j'habitais à Togi. Je la suivis tout en réfléchissant à quel genre de vie menait ces « fleurs » et ce que j'allais bien découvrir chez elle.
Une fois dans la boutique elle retira la laisse et me fit comprendre que je n'avais pas intérêt m'échapper ce que je ne ferais en aucun cas, je n'avais pas envie de finir en sushi avant la fin de la journée, j'avais assez dégusté pour l'instant. Je fermais un instant les yeux essayant d'ignorer son geste, je n'étais pas un vulgaire chien qu'on pouvait se permettre de tapoter ainsi. Je restais tout de même un humain, mais je ne dis rien préférant accepter ce contact, peut-être serait-il le seul agréable que je recevrais de sa part. Me voir dans ses bras ne me tentait pas trop non plus, je n'avais vraiment pas envie de finir dans ses bras, si j'avais envie de finir dans les bras d'une femme ça serait dans tous sauf les siens. J'avais d'autres projets avec elle et j'espérais qu'elle accepterait que je lui serve plutôt de comptable que de majordome.
Par la suite, le patron de la boutique dans laquelle nous étions entrés, prit toutes les mesures dont il avait besoin pour créer les différents costumes que Kathleen souhaiterait que je porte, je surveillais du regard ma maîtresse, mais repoussa à un moment celui-ci s'étant un peu trop rapproché de mon entre-jambe. Je priai intérieurement pour qu'elle ne se retourne pas ou qu'elle ne vienne à découvrir que tu avais été amputé et que cela n'avait pas été dit à ta maîtresse. Elle haussa juste le ton sans retourner.
Pardon maîtresse, j'ai juste été surpris, cela ne se reproduira plus.
Je profitai du fait qu'elle ne se tourne pas pour lancer un regard noir au couturier, espérant qu'il ne dise rien, ce qu'il fit. Il ne lui avait rien révélé et je fus soulager. Une fois qu'il eut fini, je n'hésitais pas une seconde rejoignant directement Katleen regardant un peu ce qu'elle choisissait les différentes couleurs qu'elle regardait, j'observais aussi les cravates qu'elle préférait. Dans quelques jours nous devrions revenir ici afin de faire les essais et finaliser l'achat, nous allions donc quitter la boutique. Sans surprise elle repositionna la laisse à sa place.
Je souris doucement à sa remarque, amusé par cela, je n'étais pas un grand fan de baskets, j'avais plutôt l'habitude de porter des mocassins, des bottines ainsi que des richelieus. Les baskets c'était plutôt pour faire du sport, je la regardais, mais ne dit rien préférant garder cela pour moi, la suivant dehors puis jusqu'au véhicule dans lequel on était arrivé. Je lui ouvris la porte avant de m'installer à ses côtés et de refermer la porte. Le chauffeur prit la direction de la maison quand elle lui indiqua, je préférais garder le silence tout en regardant la route, mais mon regard fût attiré par les gestes de ma maîtresse. Que cherchait-elle dans la portière ?
Je regardais rapidement ce qu'elle trouva et observais la petite boîte qu'elle me tendait. Je pris délicatement le petit présent et la regardais en la remerciant surpris de recevoir un petit présent. J'ouvris délicatement la boîte et sourit doucement en voyant le médaillon, dans tous les cas j'aurai dû le porter, peut-être était-ce mieux de l'offrir. En tout cas, le médaillon était sublime, il s'agissait d'une rose délicatement taillée dans de l'or, je le regardais agréablement surpris par sa beauté. Je pris soigneusement le médaillon entre mes doigts et l'observa sous tous les angles, amusé d'y trouver les initiales de ma maîtresse.
Merci maîtresse, il est sublime.
Je lui tendis doucement le médaillon afin qu'elle puisse le placer là où elle souhaitait sur le collier qui était placé autour de mon cou, la laissant faire sans bouger. Je regardais autour de moi cherchant à pouvoir voir le résultat, mais rien dans la voiture le permettait, j'observerai ça plus tard. Je lui souris doucement me posant une question, les « fleurs » ainsi que la rose posait autour de mon cou, cette fleur, symbole de respect, de fidélité, mais aussi de l'amour, était-elle son symbole ? Je la regardais en souriant et posa donc la question.
Le nom de « fleur » a-t-il un rapport avec le médaillon que vous venez de me mettre ?
J'attendis sa réponse avant d'observer dehors alors que vous arriviez dans la propriété de ma maîtresse. J'observais le grand manoir souriant doucement, ça me rappelait légèrement mon enfance où j'avais vécu dans une très grande demeure avec le reste de ma famille. En parlant d'elle, cela faisait un moment que je n'avais pu les appeler et leur donner des nouvelles, peut-être pourrai-je lui demander de pouvoir les appeler, bien évidement jamais je ne dirais à ma famille ce que j'étais devenu, je regardais rapidement Kathleen, mais ne lui demanda rien pour l'instant.