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 Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke

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Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke EmptyJeu 19 Avr - 18:53
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Les clés du Paradis


Les jours te paraissent sans fins depuis que tu es arrivée ici. Petite coquille vide, perdant ponctuellement la tête car l'on ne t’inflige plus mille supplices. Tu as du feinter pour te mutiler, sans que les vendeurs ne s'en aperçoivent. Ainsi, c'est ta bouche qui subit tes sévices. Souvent tapissé de sang, la douleur n'a pas la même saveur que celle que Père Jonas t'apposait. L’évocation seul de son nom, fait frissonner ton être tout entier. Quand retrouveras-tu un maître digne de ce nom ? Jusque là, tu n'es tombé que sur des personnes qui n'avaient aucun intérêt. Tu as su jusque ici, détourner leur attention, sur d'autres hybrides moins.. Contraignant.

Après tout, qui voudrait s'embarrasser d'une albinos..?

Tu lézardes sur ta couche, simple matelas, attendant la visite d'un employé ou d'un potentiel acquéreur. Tu mâchouilles ta langue, triturant tes blessures internes comme si, il s'agissait là d'un simple jeu. Tu n'as pas une vue extérieur sur l'animalerie. Étant donné ta maladie, on a couvert ta prison de lourd rideaux de velours rouge. Tu les aimes bien, ils s'accordent avec la couleur de tes yeux. Et bien qu'on te couvre la vue, tu peux entendre distinctement le son de la pluie, s'abattre sur la vitre.

Gling gling.

Fait la clochette de l'entrée, signalant l'arrivée d'une personne dans la boutique. Tu sais d'avance qu'on viendra te rendre visite, même si ta cage est caché dans le fond du magasin, le fait qu'elle soit couverte attire souvent les curieux. Tu te tiens prête, ton visage d'ordinaire si neutre, se pare d'un sourire angélique. Tu restes assise sur ton lit, attendant sagement la visite du visiteur.

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Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke EmptyLun 23 Avr - 19:17
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feat. Rubiel


Les clés du Paradis

Ou celles de mon Enfer ...


IL ETAIT UNE FOIS
UN ANGE QUI CROISA
LA ROUTE DE
SATAN ...







Mes appartements commençaient à se remplir peu à peu de mes esclaves personnels. Sushi était tout à ses taches ménagères, Aiden n'avais pas l'air très enjoué par sa place de majordome mais il l'effectuait quand même et Maeko ... Maeko c'était une autre histoire. L'hybride n'avait pas encore quitté le grenier. Elle me donnait du fil à retordre, ce qui n'était pas pour me déplaire. Je prenais plaisir à la torturer pour punir son effronterie et sa rébellion. Elle n'avait toujours pas de puce. Il me fallait d'abord voir comment trouver le moyen de lui en mettre une et de transmettre toutes les données de façon à devenir sa maîtresse à part entière et surtout, sans qu'elle ne passe chez les rabatteurs ou les dresseurs du centre. Je voulais la mater comme je l'avais fait autrefois Mirabelle, la briser tout comme elle si il le fallait. Ça me rappelait des souvenirs chaque fois que j'avais un tête à tête avec l'axolotl et ça ne manquait pas de m'exciter. Il faudrait que je demande auprès de la patronne de l'animalerie où je me rendais constamment, si elle pourrait se charger elle-même de la puce, mais je n'étais pas sûre qu'elle en ai les moyens. Je ne tenais pas spécialement à passer par le marché noir pour cela.


Je tapotais avec agacement la poignée de la portière de la voiture qui était actuellement coincée dans un embouteillage. Je n'aimais pas perdre du temps avec ce genre d'obstacles. Je grognais sourdement, mais mon chauffeur avait bien compris que j'étais énervée. Je pouvais le remarquer sur son visage. Je jetais un coup d’œil dans la rue et en direction du trottoir où circulait pas mal d'habitants. Nous n'étions pas très loin de l'animalerie, je n'avais pas prévu de m'y rendre ce jour-là. Mais puisque j'étais à y penser, pourquoi ne pas occuper ce temps gâché pour quelque chose de constructif ? Je tirais alors sur la poignée de la portière, l'ouvrant d'un coup sec.

- Mademoiselle Duke ?

- Dès que vous pouvez, rejoignez-moi à l'animalerie habituelle. Plutôt que de rester là bêtement, je vais en profiter pour y faire un tour.

- Bien, Mademoiselle.

Je refermais la portière dans un claquement brusque, puis je rejoignis le trottoir bourré de monde, avant de me diriger vers le magasin. J'avais tellement l'habitude de m'y rendre ces derniers temps que je remarquais aussitôt le changement dans l'enseigne. La devanture avait été revisité, sûrement pour appuyer encore plus le fait que c'était une animalerie de luxe. J'étais assez couverte bien que le temps c'était grandement radoucie en cette saison du printemps qui débutait. Non seulement je portais des gants, des collants et une longue robe moulante qui ne laissait pas le soleil atteindre ma peau, mais je tenais aussi une ombrelle assortie à la couleur de mes yeux. Je ne passais pas inaperçu, beaucoup de regards se tournaient vers moi et ... j'aimais ça. Je suis la plus belle des femmes et je ne me prive pas de le montrer, peu importe que les autres pensent le contraire, leur avis ne comptait pas, seul le mien était le bon.

La sonnette au bruit devenu familier tinta dès que je poussais la porte de la boutique. A cette heure-ci, il n'y avait plus beaucoup de monde, on approchait de l'heure du dîner. Mais les vendeurs avait l'habitude de me voir débarquer vers ces moments de la journée. Je ne sortais pas de chez moi plus tôt. A présent que les journées se rallongeaient, le soleil était encore présent et je devais faire très attention à m'en protéger. Je demandais aussitôt en m'approchant du comptoir de la caisse, à avoir un entretien avec la patronne dans son bureau et en privé. Je ne voulais pas que quelqu'un d'autre puisse entendre ce que je prévoyais. Je fus donc conduite auprès d'elle.

Au bout d'un bon quart d'heure à me renseigner et à négocier, j'avais donc la certitude que la puce pouvait être installé dans l'animalerie, mais il me faudrait juste la présence d'un rabatteur. Bien, il me faudrait donc tenter d'en contacter un et j'avais déjà ma petite idée sur la question ... Je ressortis en compagnie de la femme avec laquelle j'avais entamé une conversation sur un futur arrivage qui pourrait m'intéresser en guise de futurs Fleurs. C'est à ce moment précis que je remarquais une couleur que j'affectionnait et qui attira aussitôt mon regard. Des rideaux rouges ... recouvrant une cage ? Étrange ...


- Qu'est-ce donc ? L'esclave est-il réservé pour le cacher ainsi à la vue de tous vos clients ?

- Non, en fait maintenant que j'y pense ... c'est une hybride qui souffre de la même maladie que vous. C'est un corbeau albinos.

- Tiens donc ... intéressant. Je veux la voir ! Par contre, si vous voulez que nos relations restent toujours aussi cordiales entre nous, je vous suggère de dire que l'albinisme est une maladie, même si il est considéré comme tel. Car il n'y a pas à dire, cette "maladie" comme vous dites, nous rend unique et bien plus beaux que tous les autres êtres sur cette bonne vieille terre.

Je m'approchais ainsi de la cage couverte, mes talons claquant au rythme de mes pas sur le sol. Sous l'ordre de sa patronne, un vendeur souleva un pan du rideau, suffisamment pour ne pas laisser le soleil pénétrer à l'intérieur et pour que je puisse voir au travers l'hybride qui y était caché. Cette dernière était installée sur un simple matelas qui lui servait de couche, un sourire d'apparence angélique sur les lèvres. Elle était absolument magnifique, cette chevelure si blanche, ces yeux sanglants, un délice pour mon regard démoniaque. J'esquissait à mon tour un sourire bienveillant.

- Approche ma jolie que je puisse contempler ta beauté de plus près.

Mon ton était doux, je jouais la carte de la maîtresse adorable pour ne pas effaroucher cette jeune femme. Je remarquais qu'elle ne possédait plus qu'une aile, parfait, je pourrai ainsi négocier son prix. Cette aile unique était belle et cela faisait penser de l'hybride qu'elle était un ange. Intéressant vraiment, un ange pour Satan, de la chair fraîche pour toute une vie ... Lorsque l'hybride fût assez près, je passais ma main à travers les barreaux sans aucune crainte et attrapait son menton entre mes doigts, attirant son visage au plus près avec douceur. Je lui murmurais alors rien que pour elle ...

- Comment t'appelles-tu, petit ange ? Je marquais une pause, lui laissant le loisir de répondre, puis je poursuivis sur ma lancée. Dis moi qu'elles sont tes aptitudes ? Que pourrais-tu faire chez moi ou pour moi par exemple, si je décide de t'obtenir ?

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Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke EmptyMar 24 Avr - 21:26
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Les clés du Paradis


Les clients vont et viennent sous ta tenture rouge.

Mais personne ne trouve grâce à tes rubis. Tous se montrent tendre et te promettent un avenir meilleur, des mots mielleux qui te rebute. Tu ne cherches pas ce genre.. D'affection. Heureusement pour toi, tu arrives facilement à les repousser en jouant sur la carte maladie. Beaucoup y voit un inconvénient, une grosse contrainte, avec une hybride que l'on ne peut faire sortir de jour. Belle, mais trop fragile, ils préfèrent se tourner vers des hybrides qui ne leur poseront pas de soucis de santé.

Tu soupires à l'idée de rester une journée de plus dans cet endroit. Bien que, dans ton malheur, tu as tout de même la chance d'être dans une animalerie de luxe. Où tu manges à ta faim, et dors sur un lit plutôt confortable. Tu ne fais pas ami-ami avec les hybrides qui t'entourent, ils ne t'intéresse guère. La seule personne pour qui tu montreras de l'intérêt, sera ton ou ta futur.e propriétaire. Parfois, quand tu t'ennuies, tu te plais à imaginer cet Humain à qui tu appartiendras corps et âme.

Une énième fois, tu entends la sonnette de l'entrée retentir jusqu'à tes oreilles. Tu te lèves, défroissant ta robe, puis tu te rassoies silencieusement. Un sourire se dessine sur ta trogne angélique, et tu attends patiemment qu'on vienne jusqu'à ta cage. Enfin, si visites tu as.Tu arrives à percevoir quelques bribes d'une conversation, dont la source ne semble pas être très loin de ta prison. Tu reconnais très clairement, la voix de la patronne de l'endroit. Tu crois comprendre que la cliente qui lui parle, semble intrigué par la tenture qui couvre ta cage. Des pas raisonnent jusque devant cette dernière.

Le rideau est tiré, la lumière des néons qui arrivent à passer, t'aveugles un court instant. Toi qu'on a condamné à vivre dans le noir, la moindre source de lumière peut facilement t'éblouir. Tu retrouves doucement, une vue normal. Tu regardes alors l'inconnue qui t'observes.

▬ Approche ma jolie que je puisse contempler ta beauté de plus près.

Obéissante, tu te lèves, marchant vers les barreaux qui te sépare d'elle. De beaux mots, une voix douce.. Comme d'habitude. Tu t'inclines dans une gracieuse courbette. La voilà, qui t'attrapes le menton, d'une prise.. Un peu trop douce à ton goût. Tu lèves alors, tes rubis en sa direction. Tu remarques tout de suite ses.. Similitudes avec toi. Peau pâle, chevelure blanche, yeux rouges. Elle a tout l'air d'être comme toi. Albinos. Tu penses un instant que ces couleurs hors normes, sont là, la fantaisie d'une humaine. Mais tu te ravises bien vite au vu de son accoutrement. Couverte presque de la tête au pied. Tu éprouves alors, un certain intérêt pour cette douce demoiselle.

▬ Comment t'appelles-tu, petit ange ?

Le mot ange ravit tes oreilles, te rappelant Père Jonas. Ton sourire s'accentue alors.. Est-elle comme lui ? Tu l'espères.

▬ Rubiel, Mademoiselle.

▬ Dis moi qu'elles sont tes aptitudes ? Que pourrais-tu faire chez moi ou pour moi par exemple, si je décide de t'obtenir ?

▬ Eh bien.. Chez vous, les tâches ménagères, comme tout hybride bien éduqué. Pour vous.. Cela ne dépend que de vos désirs.. Maîtresse.

Réponds-tu d'un ton impassible, conservant ton doux sourire.

▬ De plus..

Commenças-tu, un peu hésitante sur ce que tu allais oser dire.

▬ J'ai cru remarqué.. Que nous partagions la même.. Particularité physique. Vous devez surement vivre de nuit.. Contrairement à d'autres hybrides, je n'aurais aucune difficulté à suivre votre rythme de vie.

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Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke EmptyJeu 26 Avr - 16:09
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feat. Rubiel


Les clés du Paradis

Ou celles de mon Enfer ...


IL ETAIT UNE FOIS
UN ANGE QUI CROISA
LA ROUTE DE
SATAN ...







▬ Rubiel, Mademoiselle.

Jolie prénom et original surtout. Enfin, ce nom ne m'était pas inconnu, je ne me rappelais plus où je l'avais lu. Mais plus tard, en rentrant, lorsque j'ai pu faire mes recherches à ce sujet, j'ai remarqué que Rubiel était un ange, l'ange des purs. Un nom étonnant pour une hybride, mais je devais avoué qu'il lui allait bien. Du moins, en apparence ...

▬ Eh bien.. Chez vous, les tâches ménagères, comme tout hybride bien éduqué. Pour vous.. Cela ne dépend que de vos désirs.. Maîtresse. De plus.. J'ai cru remarqué.. Que nous partagions la même.. Particularité physique. Vous devez surement vivre de nuit.. Contrairement à d'autres hybrides, je n'aurais aucune difficulté à suivre votre rythme de vie.


Je haussais un sourcil, quelque peu intriguée par cette douce demoiselle. J'avais bien perçu une certaine hésitation lorsqu'elle a voulu mentionner notre albinisme, mais elle était futée et pertinente. Je lâchais son menton, ne répondant pas de suite. Je fis signe à la patronne, lui faisant comprendre que je voulais voir l'hybride corbeau de plus près. Je me dirigeais alors vers l'arrière boutique attendant qu'on amène Rubiel devant moi. Une fois fait, je demandais à ce que les vendeurs quitte la pièce, seule la patronne resterait puisque le règlement n'autorisait pas un humain de rester avec un hybride qui n'avait pas été encore acheté.

Je m'approchais ensuite de Rubiel, la couvant de mon regard sanglant. Puis je lui ôtais le peu de vêtements qu'elle porte. Elle ne sembla pas trop rechigner à cela. Je découvris alors de nombreuses cicatrices sur l'ensemble de son corps. Ça ne m'a pas surprise plus que cela. C'est une esclave après tout. Je consentis enfin à répondre au corbeau tandis que ma main droite se baladais sur ses courbes et sa peau aussi blanche que la mienne.

- Effectivement, je suis bien une albinos et effectivement, j'ai un rythme de vie un peu particulier. Je vis bien la nuit, mais c'est aussi dû à mon commerce ... Tu à l'air de savoir te débrouiller dans une maison. Pour ce qui est de ma personne, tant que tu satisfais mes désirs, ce sera parfait. Je me remis face à Rubiel, fixant alors sa bouche. Comment-cela se fait-il que tes lèvres soit si blessée ?

J'attrapais alors son menton de nouveau et me penchais vers l'esclave. Mon visage était à présent très proche du sien. Il y avait encore quelques plaies récentes. Je croisais alors le regard de l'hybride.

- Cette animalerie n'est pas connu pour sa sauvagerie envers les esclaves. Alors dis-moi ... t'es-tu mordu toi-même ? Si c'est le cas ... Je peux moi aussi m'amuser un peu ...

Ma main quitta le menton de Rubiel pour venir se poser sur sa nuque. J'attirai alors son visage vers le mien et sans plus de cérémonie, je m'emparai de ses lèvres rougies. Je lui mordis alors violemment sa lèvre inférieur, lui arrachant de nouvelles gouttes de sang que je récoltais. Je relâchais ensuite mon étreinte et au vue de la réaction du corbeau, je repris en lui murmurant uniquement pour elle-même.

- Raconte-moi un peu ton passé, ma jolie. Tu as l'air d'apprécier quelque chose que je convoite moi-même. Je suis donc assez curieuse d'en apprendre plus à ton sujet.

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Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke EmptyMar 1 Mai - 11:29
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Tes palabres restent sans réponses. Aurais-tu dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Allait-on te punir pour ton audace ? Tu n'en savais rien, en revanche, tu entendais que le monde autour de toi s'agitait. La Dame Blanche disparut sans un mot, mais bien vite, c'est une autre femme qui prend sa place. La patronne des lieux te sort de ta cage. Elle te demande de bien te comporter, même si, elle sait parfaitement que tu ne poseras pas de problèmes. Tu es probablement, l'hybride la plus docile qui lui été donné de voir.

Elle te conduit dans l'arrière boutique. Tu n'avais jamais vu cette partie de l'animalerie.. Mais ce n'est pas comme si, tu avais le loisir de vagabonder à ta convenance entre ces murs. Tu y retrouves l'humaine albinos. Ses rubis te transperce de mille aiguilles. Tu sens comme.. Des papillons dans ton ventre. Pas d'amour ici, juste de la joie. Elle te déshabille et bien sur, tu te laisses faire. Tu n'es pas gênée d'être en tenue d'Eve devant quelqu'un. Ta pudeur, tu l'a perdu il y a bien longtemps. Tu n'étais pas très habillée, lorsque Père Jonas s'occupait de toi. Elle te prodigue quelques caresses. Douces. Même si, ce n'est pas ce que tu apprécies le plus, tu es.. Touchée ? Qu'on t'offre cet attention.

La belle dame finit par reprendre la conversation abandonnée plus tôt. Tu avais vu juste, avec sa maladie, elle est une enfant de la nuit.. Elle te parle aussi de son commerce. Un commerce de nuit ? Cela t'intrigue quelque peu, mais on ne t'a pas invité à faire ta curieuse. Aussi, tu le seras bien assez tôt.. Si tu deviens sienne. Elle termine sa tirade par une question.

▬ Comment-cela se fait-il que tes lèvres soit si blessée ?

Ta bouche s’entrouvre, prête à donner une réponse, mais elle t'attrape une nouvelle fois le menton.

▬ Cette animalerie n'est pas connu pour sa sauvagerie envers les esclaves. Alors dis-moi ... t'es-tu mordu toi-même ? Si c'est le cas ... Je peux moi aussi m'amuser un peu ...

Et sans que tu ne t'en rendes compte, sa main avait glissé de ton menton à ta nuque, sa bouche saisit la tienne.. Ou plutôt.. Ses dents saisissant ta lèvre. Tu es.. Presque choquée. Dans le sens où, tu avais l'impression de ne pas avoir senti cette sensation, depuis bien trop longtemps maintenant. Tu frissonnes de bonheur, et lorsqu'elle se détache de toi, tu portes tes mains à ta bouche, comme pour converser la douleur. Tu as presque peur qu'elle s'envole, te laissant à nouveau vide d'émotions. Seul bémol dans cette histoire, tu déplores qu'elle n'est que des dents, et pas des crocs bien acérés.

▬ Raconte-moi un peu ton passé, ma jolie. Tu as l'air d'apprécier quelque chose que je convoite moi-même. Je suis donc assez curieuse d'en apprendre plus à ton sujet.

Tu acquiesces d'un mouvement de tête, reprenant doucement tes esprits.

▬ J'ai connu deux propriétaires dans ma vie.

Commences-tu. Tu ne savais pas à quel point elle souhaitait des détails, tu te contenteras donc d'être brève.. Et de répondre à ses autres questions, si elle en a.

▬ La première était une riche femme, qui avait une ribambelle d'esclaves, elle a finit par nous perdre en même temps que tous ses biens.. J'étais encore bien jeune à l'époque, aussi je n'ai que de vagues souvenirs de cette période de ma vie. On m'a renvoyé en animalerie et puis..

Tu t'arrêtes un instant, ta voix devient empreinte de nostalgie.

▬ Père Jonas m'a adopté.. Il pensait, que j'étais un ange, qu'on avait enfermé là, par sottise humaine. C'est lui qui m'a donné ce prénom.

Rubiel.. L'ange des purs.

▬ Je fus, très vite déchu de mon statut d'ange. Il me désirait, mais il résistait. Je n'étais plus qu'une vile succube, une épreuve que son Dieu avait mis là, sur son chemin d'homme pieux. Il me tortura afin que je lui avoue que j'étais bien une entité démoniaque.Requête à laquelle j'ai fini par céder.

Tu marques un temps de pause, essayant de voir si tu n'ennuies pas ton interlocutrice.

▬ Mais les tortures continuèrent, comme peu le témoigné mon corps meurtrit. On peut dire.. Que j'ai fini par apprécier les sévices qu'il m'infligeait. Puis vint le jour, où l'un des ses amis me découvrit dans sa cave.. Et on me sépara de lui, pour m'envoyer ici.

La pointe de regret est toujours présente dans le ton que tu emploies. Mais peut-être à tu devant toi, celle qui tient les clés de ton Paradis.

▬ Désirez-vous, savoir autre chose ?

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Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke EmptyVen 4 Mai - 17:37
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Les clés du Paradis

Ou celles de mon Enfer ...


IL ETAIT UNE FOIS
UN ANGE QUI CROISA
LA ROUTE DE
SATAN ...







Lorsque j'ai mordu à sang la jeune hybride, j'ai cru ressentir comme un certain émoi de sa part. En tout cas, elle n'avait pas montré le moindre signe de désagrément. Je m'étais légèrement éloignée d'elle et je lui avais indiqué qu'elle pouvais se rhabiller. Tout en se faisant, elle commence à répondre à ma curiosité.

▬ J'ai connu deux propriétaires dans ma vie. La première était une riche femme, qui avait une ribambelle d'esclaves, elle a finit par nous perdre en même temps que tous ses biens.. J'étais encore bien jeune à l'époque, aussi je n'ai que de vagues souvenirs de cette période de ma vie. On m'a renvoyé en animalerie et puis.. Père Jonas m'a adopté.. Il pensait, que j'étais un ange, qu'on avait enfermé là, par sottise humaine. C'est lui qui m'a donné ce prénom.


Oui, bien sûr, Rubiel, l'ange des purs. Je doutais cependant de l'entière pureté de cette femelle albinos. J'avais été obligée de supporter les croyances absurdes de mes parents dans ma jeunesse. Ce Dieu, je n'y croyais pas du tout, je me fichais bien de lui en vérité. Mon âme était peut-être corrompue depuis ma naissance, elle abritait mon Démon auquel je croyais bien volontiers. Élevée par un homme d'église ... que c'était triste et ennuyeux. Mais j'écoutais la suite de son récit, ne laissant rien transparaître pour le moment de ce que je pouvais penser.

▬ Je fus, très vite déchu de mon statut d'ange. Il me désirait, mais il résistait. Je n'étais plus qu'une vile succube, une épreuve que son Dieu avait mis là, sur son chemin d'homme pieux. Il me tortura afin que je lui avoue que j'étais bien une entité démoniaque. Requête à laquelle j'ai fini par céder.

Un sourire parcours mes lèvres tandis que je me retiens pour l'heure d'éclater de rire. La faiblesse des Hommes est de notoriété publique, guidés par des instincts primaires. En tout cas, comme beaucoup d'autres hybrides, la jeune femme avait subit des tortures et punitions. Je perçus dans sa voix une pointe de regret. Vraiment ? Pour un membre du sexe inférieur ? Pour une "queue" qui a toujours faim de ces corps féminins ? Pitié ...

▬ Mais les tortures continuèrent, comme peu le témoigné mon corps meurtrit. On peut dire.. Que j'ai fini par apprécier les sévices qu'il m'infligeait. Puis vint le jour, où l'un des ses amis me découvrit dans sa cave.. Et on me sépara de lui, pour m'envoyer ici. Désirez-vous, savoir autre chose ?

- Non, je crois que ça me suffit. La seule chose qui m'intéresse dans cette histoire, c'est que tu apprécies les tortures. Mais je gage, que ton prêtre te semblera bien fade à côté de moi. Il est inconcevable qu'un homme de Dieu puisse être au-dessus du Diable en personne en matière de souffrances. Mais tu le découvriras bien assez tôt mon petit ange.

Je reportes alors mon attention sur la patronne du magasin, lui indiquant par un simple signe de tête et un regard que je compte acheter cette esclave. Puis sans plus d'attention pour cette dernière, je me tourne vers un des vendeurs.

- Ramenez-lui des vêtements qui la couvre de la tête aux pieds. Je ne peux pas la faire sortir ainsi vêtu alors que le soleil n'est pas encore couché. Rubiel, rejoins-moi à la caisse ensuite.

Je me dirigeais donc par la suite vers le comptoir à l'entrée de l'animalerie. La patronne me transmit toute la paperasse à signer. J'avais tellement l'habitude de ce rituel ces derniers temps que cela ne me pris pas plus de cinq minutes. La femme me connaissant bien maintenant en tant que cliente fidèle et privilégiée, me remis un collier de cuir noir doté d'un cadenas.

- En auriez-vous un deuxième ? N'oublions pas cette magnifique axolotl enfermée dans mon grenier ...

J'entendis des pas à mes côtés qui m'indiquèrent la présence de ma nouvelle acquisition. Je me tournais vers elle pour la regarder. Bien, ses vêtements étaient horrible mais au moins ils la protégerait parfaitement jusqu'au Moonlight.

- Hum, je crois qu'un petit tour dans un magasin de vêtements ne serait pas du luxe. Il me reste encore un peu de temps, pourquoi pas nous y rendre ensuite. Oui, faisons cela. Mais tu n'es pas très propre ... Je réfléchissais à une solution. Je sais ! Ça fait un moment que je ne m'y suis pas rendu. Nous t'achèterons de nouvelles tenues dans les jours qui viennent. Je vais t'emmener ailleurs.

Je rendais les papiers signés et récupéra les deux collier, je fixais l'un des deux autour du coup de Rubiel. il manquait l'éternel bijou que je remettais à tous mes esclaves personnels, une rose en argent avec mes initiales au dos. Cette fleur était mon emblème car on me comparait bien souvent à elle. Cela attendrait, j'en commanderais deux chez mon bijoutier et les aurais sûrement dans une semaine tout au plus. J'indiquais à la jeune hybride corbeau de me suivre à l'extérieur de la boutique, saluant au passage la patronne que je reverrai bientôt au sujet de l'affaire dont je lui avais parlé plus tôt. Mon chauffeur avait fini par réussir à se garer à proximité et j'encourageais Rubiel à rentrer dans le véhicule à l'arrière en ma compagnie. je me tournais ensuite pour regarder au travers du rétroviseur l'homme qui attendait mes directives.

- Direction Togi thermal.

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Les clés du Paradis - ft. Kathleen Duke EmptyDim 6 Mai - 11:11
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La dame blanche t'avait laissé parler sans te couper. Tu avais essayé de décrypter le peu d'émotions qui se dégageait de son visage. Pas de pitié ou de compassion. Tu n'en avais pas besoin et puis, pour toi, ce n'est pas comme si tu avais eu l'impression d'être malmenée. Tu n'étais qu'une esclave, tu méritais ce qui t'arrivait. Tu avais cru vaguement voir un rictus moqueur, se dessiner sur ses lèvres, lorsque tu évoquas Dieu.. A moins qu'elle se moquait de Père Jonas ? Tu n'en saurais rien.

▬ Non, je crois que ça me suffit. La seule chose qui m'intéresse dans cette histoire, c'est que tu apprécies les tortures. Mais je gage, que ton prêtre te semblera bien fade à côté de moi. Il est inconcevable qu'un homme de Dieu puisse être au-dessus du Diable en personne en matière de souffrances. Mais tu le découvriras bien assez tôt mon petit ange.

Tu acquiesças simplement d'un léger mouvement de tête. Si on ne t'invitait pas à répondre par le billet d'une interrogation, tu avais tendance à tenir ta langue. Ton masochisme était apprécié, et la demoiselle albinos t'assura qu'elle serait au dessus de ton ancien bourreau. Elle termine sa phrase par "mon petit ange", te confirmant ainsi, que dès à présent tu lui appartiens.

▬ Ramenez-lui des vêtements qui la couvre de la tête aux pieds. Je ne peux pas la faire sortir ainsi vêtu alors que le soleil n'est pas encore couché. Rubiel, rejoins-moi à la caisse ensuite.

Tu te retrouves seule dans l'arrière boutique, attendant qu'un employé te ramène de quoi te vêtir complètement, à la demande de ta maîtresse. Tu quittes presque à regret cette simple robe mi-longue, pour enfiler de disgracieux tissus. Un pantalon, des baskets, un tee-shirt et une veste à capuche. Tu n'imaginais même pas l'air que cela te donnait. Tu marches en direction de la caisse, quittant la pièce en compagnie du vendeur. Tu n'aimes vraiment pas ses vêtements, tu préférais encore être nue, plutôt que de les porter. Tu avais entendu les dernières paroles de ta maîtresse. Une axolotl ? Tu demandais combien d'esclaves pouvait-elle posséder.. Tu le sauras bien assez vite de toute manière.

▬ Hum, je crois qu'un petit tour dans un magasin de vêtements ne serait pas du luxe. Il me reste encore un peu de temps, pourquoi pas nous y rendre ensuite. Oui, faisons cela. Mais tu n'es pas très propre ...

Elle marqua une pause, ayant l'air de réfléchir.

▬ Je sais ! Ça fait un moment que je ne m'y suis pas rendu. Nous t'achèterons de nouvelles tenues dans les jours qui viennent. Je vais t'emmener ailleurs.

▬ Bien Maîtresse.

Te contentas tu de répondre, alors qu'elle venait glisser sur ton cou, un collier de cuir noir. Tu le touchas du bout des doigts. Tu avais remarqué qu'elle en avait un deuxième.. Est ce que tous ses esclaves en portaient ? Probablement. Une fois l'achat réglé et les papiers signés, tu suivais ta maîtresse, (dont d'ailleurs, tu ne connaissais pas même le nom) vers l'extérieur. Une luxueuse voiture vous attendait, tu entras dans cette dernière après ta maîtresse.

▬ Direction Togi thermal.

Dit-elle à l'intention du chauffeur. Et alors que la voiture démarre, tu regardes à travers la vitre, l'animalerie s'éloigner peu à peu de ton regard. C'est sans regret que tu quittes cet endroit, surtout en compagnie de cette charmante Dame.

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