Un nouveau monde/PV Kisada ​[/!\ hentai]

Oh… Presque, elle a presque touché le sol. Dommage, j’aurais pu donner un nouveau coup et la faire peut-être rentrer dans le cercle vicieux qui rendrait sa résistance de plus en plus difficile. Mais la suite pourrait être prometteuse, après tout cette hybride a fait une faute grave et il me serait surprenant qu’elle trouve directement les bonnes paroles pour exprimer ses tords. Sauf que la jeune renarde semble décider à faire des efforts, de plus en plus d’efforts au point de me faire me poser des questions sur ce qui lui donne soudainement une telle volonté et force, si elle fait cela parce qu’elle commence à comprendre comment cela fonctionne ici, par instinct de survie ou juste pour plaire. En tout cas cela devient intéressant, elle me surprend et change des hybrides si idiotes qui se trouvent par milliers. Je repose la pointe du shinaï sur le sol en l’écoutant ainsi dévoiler ce qui était le plus grave dans son initiative de fuite, c’est à dire sa faiblesse… Le manque de rationalité dans son acte… Sa peur qui l’a emporté… Et bien, la voilà qui semble même croire à ce qu’elle dit, dévoilant une part de honte.

Si je me montre violent alors qu’elle respecte les consignes, de un ce serait un gaspillage d’énergie, de deux ce serait illogique car la créature perdrait toutes raisons d’obéir à mes ordres, c’est une base de la discipline. Et lentement je marche vers le mur pour déposer contre le shinaï qui ne sera plus nécessaire, normalement, mais ne lui directe pas encore de se relever, la laissant dans cette posture. Je pourrais simplement lui dire de se mettre à quatre pattes devant moi, m’occuper de la suite mais je n’en fais rien, restant debout, venant face à elle la regardant encore sur ces briques, prenant tout le temps pour inspirer, pour débuter quelques mots.

- Très bien, dommage que tu n’y as pas pensé plutôt… Mais très bien, tu apprendras vite si tu continues ainsi.

Mais qu’elle ne rêve pas, cela ne change pas la suite, cela n’empêchera pas la punition de tout à l’heure. Je ne lui ai toujours pas dicté de se redresser, venant juste passer les doigts dans sa chevelure, dessinant un instant l’oreille pour en analyser cette forme bien marquée.

- Lève toi… Maintenant et tu me suis. Tu rangeras tout cela après.

Je m’éloigne d’elle d’un pas lent, lui tournant le dos tout en lui donnant une opportunité, enfin deux. Celle de fuir vers une pièce pour s’enfermer, ce qui serait une nouvelle faiblesse, une perte de la raison. Ou celle de prendre mon shinaï ou une brique pour tenter de se défendre et m’attaque. Laissés expressément pour la tester, écoutant attentivement le moindre mouvement pour voir si elle osera et me préparer à devoir me défendre. Je garde cette posture magistrale, toujours soigné en apparence alors que je m’approche de la table à manger, passant les doigts sur ce bois lisse orné du jade traditionnel et là je retire la partie haute du kimono, celle pouvant faire penser à une longue veste, que je dépose sur le dossier de la chaise avant de donner une nouvelle consigne, toujours en étant dos à toi.

- Rejoins moi et déshabille-moi. Montre que tu n’as pas perdu cette volonté de me satisfaire et que tu désires toujours me voir plus… humain avec toi.

Ce dernier mot n’a pas été facile à prononcer, simplement car je ne trouve pas qu’il soit le plus significatif à la situation, mais je ne vois pas quel autre terme utiliser. Respectueux ? Non… Doux ? Autant oublier. Surement un mot pour tenter de dire que tout cela ce passera bien si elle me montre toujours aussi digne que cela. Mais qu’elle ne croit pas que cela sera une habitude, je n’ai pas envie non plus de perdre mon temps à toujours faire preuve de délicatesse ou de précaution pour elle. Souvent au contraire ce sera franc, direct… Ce sera l’utiliser sans rien de plus. En attendant mes doigts son toujours sur cette table à en flatter la matière, toujours attentif à ce qu’elle décide de faire même si je ne la vois pas. J’ai envie de la voir me surprendre et se montrer de plus en plus combattive face à sa nature, qu’elle montre qu’elle peut combattre son éducation, sa vie passée et se montrer déjà apte à vivre une nouvelle vie qui sera la sienne à présent et surement jusqu’à la fin de ses jours.

Une fois que Rim eu terminé, espérant avoir été claire sur le sujet, elle l'observa reposer l'instrument qui servait dans son éducation pour sévir à chaque erreur. La jeune femme ne le quittait pas du regard alors qu'il revenait vers elle sans un mot. Dommage, oui il était fort dommage qu'elle eu l'idée folle de commettre cet acte qui lui vaudrait cher. Et alors qu'elle vit la grande main de ce puissant humain qui l'avait mise à genoux s'approcher et se poser sur sa chevelure, la jeune Hybride refoula une envie de sursauter et seule une oreille bougea légèrement alors qu'il lui caressait presque la seconde oreille en lui énonçant un nouvel ordre qu'elle allait exécuter sans broncher. La jeune femme observait l'humain lui tourner le dos pour se diriger vers une autre pièce alors qu'elle se relevait non sans mal. Ses genoux étaient engourdis et sa peau blanche légèrement rougie par les coups qu'elle avait subi. La renarde commença d'abord par se relever complètement puis elle se massa brièvement les genoux pour enfin le suivre docilement.

La jeune femme le voyait s'approcher de la table à manger, se demandant ce qui allait bien pouvoir lui arriver et elle comprit au moment où elle le vit enlever la partie haute de son kimono. Il lui dictait la suite de ce qu'elle devait faire et le message était clair. Alors Rim prit une grande inspiration sans bruit pour enfin se rapprocher de son dos pour ensuite se rendre face à lui. Elle était déterminée et sans s'en rendre vraiment compte, alors qu'elle savait que le jeu était perdu d'avance et qu'il ne reviendrai pas sur ses mots, elle reprit cette manière lascive et enivrante de bouger, presque comme si elle prenait plaisir à ça. Elle le regardait dans les yeux avec un air de panthère, elle était motivée dans ce qu'elle faisait, peut-être arriverait-elle à le rendre plus doux.

De ses jolies mains à la peau claire elle commença à lui enlever ses vêtements restants avec délicatesse, commençant par s'accroupir en ondulant ses jolies hanches avec une fluidité naturelle tout en attrapant et détachant ce qui lui servait de pantalon, le faisant glisser petit à petit avec des gestes lents et doux sans le quitter du regard. Elle se montrait adroite et une fois que le bas de l'homme avait glissé au sol l'hybride faisait demi tour, toujours accroupie, tout en remontant, aguicheuse, cambrant le bas du dos, laissant l'homme libre de pouvoir contempler ses fesses rebondies et bien présentées par sa cambrure, laissant sa queue flotter sur le côté pour caresser la main de l'humain. Ses mains étaient d'abord sur ses tibias, remontant sur ses genoux alors que d'un mouvement sec de la tête vers l'arrière elle ramenait ses beaux et longs cheveux sur son dos tout en tournant lentement son visage vers son maître laissant ses yeux retrouver les siens alors qu'elle terminait de remonter lentement.

Une fois debout elle fit un pas vers l'avant pour s'éloigner de son humain pour ensuite se retourner, il pouvait pleinement admirer son corps et ses courbes alors qu'elle venait de nouveau retrouver son regard. Et enfin elle se rapprocha de lui ondulant son corps vers l'avant avec grâce, le corps cambré, avec de nouveau ce petit mouvement de tête alors que cette fois ci elle lui laissait le plaisir de voir sa jolie poitrine. Elle plaça ensuite ses yeux au regard charnel sur son torse, et cette fois elle s'attela à lui enlever son haut se rapprochant toujours plus de lui pour avoir à la fois plus de facilité à lui enlever son vêtement mais aussi pour permettre à ses téton de lui effleurer son torse à présent nu, il pouvait très certainement sentir son souffle chaud. Puis tout en douceur et sensuellement elle repoussa l'humain vers la table en se collant légèrement à lui sa peau douce au contact de l'homme. Elle ne voulait pas le laisser indifférent, comme pour lui prouvait qu'elle était capable de se dépasser, comme si elle voulait lui faire comprendre qu'elle pouvait répondre à ses attentes.

Rim remonta la visage vers lui, laissant ses doigts courir le long de son torse élégamment pour les glisser sur les rebords de son sous-vêtement. Et cette fois ci, elle s'accroupie restant droite mais toujours en le regardant d'un air charnel, ne le quittant pas des yeux, elle descendait son dernier morceau de tissus accompagnant sa descente. Puis elle glissa une main dans ses cheveux, les ramenant du même côté devant l'un de ses seins tout en se retournant de nouveau, cette fois ci elle se collait sur lui tout en remontant et c'était la douceur de ses flancs qu'il pouvait ressentir alors qu'elle faisait remonter sensuellement ses mains contre ses hanches puis ses seins en les pétrissant. Elle vint ensuite chercher les mains de son maître, toujours dos à lui, après avoir effleuré ses avant bras du bout de ses doigts. Elle l'invitait à caresser son corps en reposant les mains de l'homme sur ses hanches...

- J'espère être à la hauteur de vos attentes... murmurait-elle.

En cet instant, ce que je juge ce n’est pas réellement sa prestation de charme, ce sont ses émotions, son langage corporel, ses expressions du visage, cherchant la moindre faute, la plus petite faille, voir si elle arrive à parfaitement se maitriser ou laisser échapper la crainte. Elle n’a surement point dit ne pas se sentir capable à l’animalerie juste pour tenter de me convaincre de la laisser tranquille, c’est qu’elle doit réellement avoir une crainte face à tout cela. Cette crainte je compte la voir, la retrouver d’une façon ou d’une autre, mais pour l’instant je peux voir surtout du sang froid, une forme de courage, une tentative de m’amadouer ou de me charmer pour éviter que la menace de lui arracher sa première fois se produise. Je pourrais tout a fait lui dire simplement que j’accepte de lui donner sa première fois plus douce et posée, de prendre le temps pour qu’elle ne soit pas traumatisée et agisse alors avec plus de naturel après. Je pourrais lui dire que nous nous occuperons de cela plus tard dans la chambre car après tout cette nuit servira à la former à ce genre d’aptitude et au plaisir charnel. Mais ce serait retirer totalement le fait que j’ai prévenu qu’elle subirait cela maintenant, et puis c’est plus rationnel de le faire avant de se lever, ainsi que d’éviter de salir inutilement ma chambrée de son sang. Puis je suis sur qu’elle préfère quelque part s’occuper de cela maintenant aussi que de garder ces pensées en tête quand je serai occupé à lui infliger la punition que j’avais exprimé, une qui consistera à lui faire sentir l’effet des aiguilles s’enfonçant dans sa chair pour toucher ses nerfs, et plus particulièrement ses pieds qui ont été les armes de son crime, ceux qui l’ont fait courir dans cette ruelle en espérant m’échapper.

Je la laisse faire, la laissant me dévoiler, faire apparaitre ma peau lisse et parfaitement entretenue, mes muscles présents mais taillés avec une certaine finesse, montrant un coté entretien physique et sportif, mais pas non plus un qui pousse des entrainements pour aller vers une forme de gonflette. Aucun tatouage, aucun piercing, aucune marque sur mon torse ou mon flanc. Par contre le dos est strié par les différentes cicatrices des lacérations faites dans mon enfance sous les coups de cravache, des cicatrices atténuées avec le temps mais que je n’ai pas cherché à faire disparaître, elles font partie de ma vie, de mon histoire. Les gestes de la jeune renarde sont précis, ils sont travaillés et elle se montre presque professionnelle. Franchement si je ne savais pas pour son innocence physique, je pourrais croire qu’elle a vécu un long moment dans un bordel, ou dans un milieu qui incitait à faire exprimer les charmes pour des mâles.

Est-ce qu’elle se rend compte que je n’aurais aucun remord à la renverser sur la table et la prendre sur le champ ? Chose qui arrivera surement entre nous un moment ou l’autre, tout comme je risque une nuit, si je suis réellement désappointé ou mis hors de moi, de rentrer dans sa chambre pour la posséder sans égare ni chercher à la réveiller avant ? Voit-elle que je ne dévoile aucun sentiment à son égard mais qu’à l’instant mon regard n’est qu’inquisition, étudiant son travail, son effort, ses mouvements ainsi que sa souplesse, comme si j’étais occupé à juger de sa volonté, à jauger de sa capacité ? Bien sur il y a une réaction physique sur mon corps, totalement naturelle et liée à la chimie du moment, des phéromones qu’elle libère surement et des hormones de mon être, mais cette réaction ne me déstabilise pas, faisant justement partie de ce coté de moi qui est tellement plus proche de la machine que de l’homme, une façon d’être qui m’est aussi surement nécessaire vu mes projets, ma vision ou encore mes méthodes. Je n’ai point le droit de laisser une étincelle d’humanité s’installer car cela détruirait des années d’efforts et de combats pour être celui que je suis aujourd’hui.

Me laissant donc poussé contre la table, la laissant un peu épouser mon corps en flirtant de sa poitrine avec ma peau, je la fixe toujours, croisant de temps en temps son regard, perdant ce dernier quand elle se retourne, accroupie devant moi alors qu’elle a exécuté sa mission en se pliant totalement à l’injonction. Je pensais réellement qu’elle échouerait, qu’elle tremblerait, qu’elle craquerait, mais non, la voilà maintenant qui se tient debout et dos contre moi, qui prend mes propres mains de son initiative pour me dire d’une certaine façon qu’elle est prête à satisfaire, le confirmant par son murmure.

J’ai encore une brève hésitation, me montrer soit froid, soit lui offrir ce qu’elle voulait, cette douceur normalement inutile mais pouvoir être une arme pour sa première fois, cela pourrait aussi surtout montrer à cette créature que je pourrais être un homme délicat, attention, lui donner cela tel un espoir que je reprendrai les prochaines fois en montrant que ce comportement agréable est une perte de temps que je ne lui octroierais plus. Je me demande déjà ce qu’elle ressent face au faite que je suis resté ainsi insensible tout du long, mais j’aurai surement réponse à cela, en tout cas cela ne l’a pas décontenancé pendant son jeu de désir. Je ne réponds pas à ses mots, laissant le silence peser et pourtant mes mains sur ses hanches décident de se mouvoir, le bout des doigts viennent flatter sa peau, dessiner un peu son flanc, sa silhouette avant de glisser à nouveau sur elle. Une main à fleur de peau, se dirigeant vers son ventre, étudiant chaque petit détail, chaque courbe de son corps pour en connaître les formes, remontant lentement vers sa poitrine qu’elle avait déjà bien dévoilée mais ne la touchant pas encore, cessant sa route juste en dessous du bonnet. Mon autre main elle rejoint aussi son ventre mais une pression plus présente sur elle tout en restant suave, flirtant avec sa peau avant de glisser un peu, descendant lentement, prenant tout mon temps jusqu’à m’arrêter sur son aine. Mes lèvres se rapprochent de son oreille animale, soufflant quelques premiers mots, une réponse à sa longue attente, une phrase pour définir mon choix sur son sort.

- Tu as mérité que ce moment te soit agréable et non violence. Mais n’y prends pas trop gout, cela ne sera point une habitude.

C’est de mon propre visage que je pousse un peu sa tête pour l’incliner de coté, rendre son cou plus accessible. Mon souffle passe de son oreille à sa joue, descendant vers cette peau offerte, un souffle lent et chaud qui pourrait s’identifier à la caresser d’une brise matinale de printemps, flirtant avec la peau sans se montrer agressive, sans dévoiler de perversité. Mes lèvres se rapprochent, touchent, embrasse ce cou des plus lentement, me montrant minutieux alors que les doigts bougent, autant ceux qui dessinent les courbes juste dessous ses atouts féminins sans les escalader, l’autre descendant sans devenir intime, passant sur l’intérieur de sa cuisse comme pour découvrir le coté soyeux de sa peau. Elle peut se sentir rassuré, en cet instant je vais prendre soin d’elle, peut-être le seul moment de sa vie où je vais lui faire tel présent mais au moins, sa première fois sera délicate… Sauf si elle fait l’erreur d’un geste de recul, de s’opposer ou de changer d’avis, et dans un tel cas… Elle n’oubliera jamais.

- Laisse-toi juste emporter.

Une expression bien entendu alors que mes mains émettent juste une fine pression pour qu’elle se colle un peu plus contre mon corps, qu’elle ressente mes propres atouts et courbes, mon corps qui n’est pas aussi froid en température qu’en apparence. Un second baiser sur sa peau, plus proche de la base de son cou, voyageant vers son épaule et la les mouvements de mes mains deviennent plus concret, une toujours à flatter sans se rapprocher de la source des plus intimes, mais l’autre explore ces formes attirantes qu’elle avait caché de ses cheveux avant de les dévoiler, une caresse sans force, une caresse de découverte en taquinant presque la pointe rosée mais l’esquivant juste avant le contact.

Rim attendait une réponse, le moment fut long et court à la fois alors qu'une quantité de questions prenait forme dans l'esprit de la jeune femme qui ne voyait aucune réaction ou presque. Il restait de marbre jusqu'au moment ou ses grandes mains décidèrent de se promener sur son corps. Un Premier frisson parcourut tout son corps, c'était un petit frisson  discret mais qui aiguisait ses sens. La douceur et la sensualité des gestes de l'humain ne la laissait pas indifférente. Son rythme cardiaque augmentait au fil des caresses et des lieux que les mais de son maître parcouraient. Le corps de l'Hybride réagissait de manière incontrôlée dans des vagues de frissons qu'elle découvrait pour la première fois de sa vie.

Lorsque l'homme vint souffler sa réponse dans l'oreille de la renarde un frisson un peu plus grand parcourrait son corps. Elle était rassurée mais aussi motivée. Elle refusait que les prochaines soit un moment désagréable à passer, comme un orage, elle ferait de son mieux même s'il faudrait du temps, peut-être lui faudrait-elle de la patience mais elle y arriverai. Et d'un autre côté elle s'en voulait d'avoir été si stupide en fuyant, sans ce comportement irréfléchi elle aurait pu gagner du temps et éviter la punition qui allait suivre. Pour le moment elle profitait de cet instant de découverte et de répit. Les frissons devenaient plus intenses et visibles sur sa peau et sur son corps alors que l'humain entamait une décente de son visage vers le cou de la jeune femme, cet caresse qu'elle n'avait jamais ressentit auparavant était agréable et surprenante. Rim poussa un petit soupir chaud essayant tant bien que mal de ne pas trop s'emballer. Ses joues devenaient roses, son corps parlait pour elle. Et alors que la main douce de l'humain s'en allèrent vers l’intérieur de la cuisse de la renarde celle ci eu comme reflex d'ouvrir très légèrement sa jambe, comme si un laissé passer avait été présenté.

Elle sentait le murmure dans son cou et ces mots qui raisonnaient doucement comme les vagues sur un sable chaud. La renarde s'abandonnait complètement à lui, profitant de chaque gestes que l'humain lui offrait. Et alors qu'elle se sentait rapprochée de son torse chaud à la peau douce, un frisson plus intense encore, se rendant jusqu'a son cuir chevelu se fit sentir, cette fois ses sens étaient en ébullition, elle poussait un léger gémissement qui trahissait un désir tandis que la cambrure de son dos se dessinait davantage, collant le bas de son corps à celui de l'humain. Elle avait perdu le contrôle de la situation alors qu'un baiser se déposait sur son cou et que les mains était plus entrepreneuses, visitant des endroits plus sensibles encore. Et dans un petit gémissement qu'elle essayait de refouler, prise par l'incompréhension et la honte qu'elle ressentait à l'égard de cette situation la jeune femme répondit à voix basse :

- Oui maître...

Sur le moment la jeune femme ne voulait pas lui avouer qu'elle voulait en découvrir toujours plus et aller plus loin, mais en même temps elle avait peur qu'il s'arrête là et qu'il lui reprenne ce bon moment comme un bonbon que l'on confisque à un enfant.
Son bourreau devenait celui qui lui faisait découvrir une partie d'elle dont elle ignorait l'existence. La jeune femme ferait tout pour que le reste se passe bien et découvrir les différentes facettes de cet homme qui était comme un automate et qui pour cette fois se montrait plus humain, capable de lui apporter quelque chose d’agréable.

La petite créature se laisse aller, elle ne cherche ni à résister ni à fuir, au contraire elle semble apprécier de sentir mes doigts sur sa peau, réagissant à mes gestes et actes, prenant une autre teinte, un autre souffle. La simple mélodie de ses faibles gémissements prouve qu’elle ne cherche pas à se défiler, qu’elle préfère au contraire laisser les sensations de son être parler pour elle. C’est surement mieux pour elle et pour son intégrité, écouter son corps et non sa raison. Je vais la laisser chauffer encore un peu avant de profiter de la situation pour jouer avec son esprit, impatient de voir comment elle réagira quand je vais mettre en avant ses réactions de désir, quand je vais la pousser à m’offrir son corps et à admettre qu’elle me veut. C’est un petit jeu malsain qui s’éveille dans mes pensées, celui de torturer un peu les pensées d’une femelle qui ne voulait pas se donner mais qui finalement n’a point le choix, faisant des efforts contre nature pour ne pas souffrir, mais se rabaissant à abandonner tout ce qu’elle est pour ces mêmes raisons. Mais il me faut attendre que le désir de son corps dépasse la raison, qu’elle soit en état de ne plus pouvoir penser librement… Ce sera après tout une forme de test, voir jusqu’où elle pourrait se rabaisser elle même, voir ce qu’elle pourrait admettre dans un tel moment et état.

Chaque geste est minutieusement calculé, chaque mouvement cherche à être presque professionnel, les doigts parcourent cette peau frissonnante en venant étudier les différentes réactions. La main dont la pression se fait de plus en plus ressentir est celle qui découvre les courbes de sa poitrine, n’offrant non point une simple caresse mais bien une forme de massage, les doigts dessinant des vagues sur sa peau alors qu’ils contournent toujours la part la plus sensible de ses atouts semblant sensibles. Le souffle que je libère s’accentue progressivement, ne cessant point se s’échouer sur sa peau pour offrir de nouvelles formes de caresses entre chaque contact de mes lèvres avec elle, déposant ainsi plusieurs baisers lents et délicats jusqu’à son épaule, laissant un bref instant mes dents offrir à leur tour un contact, non point une morsure mais une caresse laissant entrevoir que je pourrais les refermer pour la marquer. Le désir que je ressens pour elle n’est que primaire, celui du corps voulant la procréation, des hormones qui s’échauffent et demandent d’assouvir un besoin tout a fait naturel, qu’elle n’y voit aucune forme de sentimentalisme pitoyable. C’est simplement assouvir un besoin en faisant l’effort presque surhumain de se montrer agréable pour la motiver les prochaines fois qu’elle recevra injonction de me satisfaire. D’ailleurs je devrais surement cette nuit prendre le temps de lui apprendre à user de ses lèvres pour autre chose que gémir, de ses talents pour autre chose que provoquer.

Lentement mes doigts se rapprochent d’une des pointes de chair, venant se refermer dessus pour taquiner le doux téton de mon esclave renarde, serrant sans pincer mais jouant avec, titillant précieusement ce petit bout de chair sans chercher à provoquer de douleurs, malheureusement. D’ailleurs vu sa posture, sa cambrure et cette part d’elle contre moi, je laisse mon corps se mouvoir en partie, juste assez pour qu’elle ressente l’expression de mon désir physique contre son fessier semblant si ferme, qu’elle puisse sentir ce qui viendra l’envahir plus tardivement. Et alors que la main entre ses cuisses ne fait qu’éviter le contact plus intime, flirtant avec sa peau sans rentrer en contact avec la source chaste et désirable de son corps, je me permets de remonter les lippes jusqu’à son oreille pour libérer de nouvelles paroles, d’une voix tellement suave, bien trop pour être de ma nature, mais aussi légèrement en désharmonie avec mes gestes délicats.

- Chaque parcelle de ton corps m’appartient.

Après ces simples mots ne se montrant être que le reflet de la réalité, mes doigts se rejoignent enfin sur les lèvres si chastes et intimes de la renarde, ne se montrant nullement agressifs mais bien aventurier, en tracer le dessin du bout des doigts, en faisant tout le tour sans oublier de flatter la perle de chair qui trône, venir jauger un peu de son excitation actuel avant de commencer un léger frottement en cette zone sensible, pour l’instant qu’un mouvement ainsi de deux doigts contre, une pression encore suave, sans se presser, un geste qui ne se montre ni rapide, ni impatient, le temps d’un premier contact et d’un premier échange. Ma langue flatte un peu la tranche de ton oreille de renarde avant de presser un peu plus sur le sein captif, coller le haut de son dos contre moi avec plus de force, venant malaxer la forme détenue par mes doigts alors qu’un brin de sourire se forme sur mon visage, même si elle ne sait point le constater. Juste à ce moment la je la repousse légèrement, retirant les mains de son corps, mes doigts pressant un peu plus entre ses cuisses avant de s’éloigner et cela pour la tourner vers moi, la fixer droit dans ses yeux pour voir ce que je peux y lire avant de la guider. Je pose les mains ses ses hanches et cette fois c’est elle que je pousse contre cette table, fesses contre pour venir face à elle me rapprocher sans me détourner, venir poser mon corps contre le sien, assez proche pour que ses courbes féminines pressent contre les muscles de mon torse, mais pas assez pour empêcher une main de passer entre nous deux et retrouver place sur sa douce intimité.

La renarde ne réfléchissait plus de la même façon, elle était enfermée dans un plaisir charnel dont l'humain repoussait toujours plus la limite. Ses mouvement de vague sur sa poitrine blanche et délicate ne la laissait pas indifférente, les frissons étaient toujours intenses alors qu'elle ressentait le souffle chaud et les baisers de son humain, il allait lui faire perdre la tête. Un gémissement presque silencieux sorti de sa bouche tandis que son corps se réchauffait petit à petit alors qu'elle sentait les dents de l'homme la caresser. Elle était une proie et elle allait se faire manger toute crue. Chaque mouvements, chaque caresses que son prédateur lui faisait découvrir la faisait frissonner un peu plus. Lorsque les doigts qui jouaient avec sa poitrine s'en allèrent jouer avec ses petits morceaux de chaire rose un couinement un peu plus fort se fit entendre. Son corps réagissait de plus en plus, sa partie la plus intime s'humidifiait, elle sentait le désir de l'homme et elle sans savoir pourquoi elle voulait qu'il l'attaque.

La main qui flottait entre ses cuisses pouvait certainement sentir qu'il y avait une source chaude à proximité, la jeune femme était partagée dans ses sentiments, entre l'envie d'aller le chercher pour en avoir toujours plus et la honte de cette facette d'elle qu'ils découvraient ensemble. Puis le souffle chaud qui remontait jusqu'à son oreille la rendit encore plus folle, le message qu'il lui délivrait était encore plus enivrant. Pourtant ce n'était pas de la tendresse et c'était une réalité, mais sur le moment, elle ne pensait qu'a d'abandonner à lui dans sa totalité. Et lorsque les doigts de son humain vinrent flatter la partie la plus intime de son corps, une vague de plaisir l'envahi tandis qu'elle poussait un petit couinement. Elle n'était plus la même/

Le rythme cardiaque de la jeune femme avait encore monté d'un cran, l'homme devait ressentir le haut du corps de Rim faire des mouvement plus profonds et plus rapides. Son étreinte plus ferme était plus excitante, son corps était en train d'atteindre un seuil indéfinissable. Il allait la rendre folle, après avoir senti la langue de l'homme se balader subtilement sur la tranche de son oreille, endroit sensible, elle eu envie de gémir plus fort, mais elle se retenait. Lorsque les mains disparurent de son corps pour la faire se retourner la jeune femme ressenti des papillons dans le bas de son ventre. Elle en voulait plus mais comment réagir face à son maître. Et alors qu'il captait son regard la jeune femme rougit davantage, elle était partagée entre plusieurs émotions. Elle voulait en réclamer plus, partir à la découverte de l'inconnu, elle avait la crainte de lui demander, d'aller plus loin, et en même temps elle avait un regard avide. Elle avait décidé qu'elle s'abandonnerai à lui et avait parfaitement intégré qu'elle lui appartenait.

Et alors qu'elle suivait le mouvement de recul et que ses fesses chaudes se heurtèrent à cette table plus froide la jeune femme eut un très léger sursaut. Elle se laissait complètement emporter par ce que ressentait son corps, se laissant guider par le dangereux prédateur. Et alors qu'ils étaient collés l'un contre l'autre, une main faisait intrusion a l'endroit où se trouvait le fruit défendu. La proie posa une main sur celle de que son prédateur avait entre ses jambes comme pour l'accompagner tandis que sa queue blanche et touffue s'en alla sur le dos de l'homme pour l'entourer et comme pour l'inviter à aller plus loin. Sa raison la quittait toujours plus, ses réactions devenaient presque primitives.

La proie prit l'initiative de diriger sa seconde main vers les cheveux de l'humain. Doucement ses doigts passèrent dans sa crinière indigo. Elle le regardait avec envie et lui dit dans un murmure chaud :

- Oui maître... Je suis à vous toute entière...

La raison la quittait petit à petit même si en cet instant précis la jeune femme était complètement sincère dans ses propos. Il avait plus de pouvoir que sa propre fortune, il était ingénieux, malin, persuasif et il savait parfaitement tourner les choses à son avantage, le subconscient de Rim l'avait compris mais la jeune femme elle même ne se doutait pas qu'il était si puissant bien qu'elle le ressentait déjà. Il pouvait lui reprendre tout ce qui lui avait offert en un instant mais la renarde ne s'en souciait pas, c'était une inquiétude inutile dans l'instant présent qui risquait de dégrader le plaisir qu'elle découvrait.

Voir qu’elle prenait déjà tant de plaisirs à ces humbles caresses, qu’elle couine ainsi quand mes doigts ne font que découvrir les lèvres chaudes et humides de son excitation, cela me donne l’envie de changer les choses et aller droit au but. Mais bon, je lui ai accordé que cela se passerait bien, autant continuer mais mon esprit ne peut s’empêcher de me demander si sa nature profonde est ainsi charnelle, ou si elle est juste en période de chaleur. Au moins elle tente de faire preuve d’initiative, pouvant sentir ses doigts entrer en contact avec ma virilité, alors que je laisse les miens se balader, exercer un frottement contre les lèvres les plus intimes de son corps d’une pression qui augmente progressivement, pouvant certifier par ce contact de son excitation. Qu’elle profite de cette chance, de ce moment, qu’elle le savoure car ce ne sera vraiment pas une monnaie courante, aussi belle soit la créature, aussi doux soit son pelage quand son appendice caudal se pose ainsi sur moi, je ne considèrerai surement que rarement qu’elle sera digne de telles faveurs et d’un temps précieux accordé à de tels préliminaires. Deux doigts se glissent plus intimement encore, entre les suaves lèvres mais sans se faire intrusive, venant juste un peu écarter le passage en prolongeant ces mouvements et cette pression, s’amusant d’ailleurs à faire s’écarter les doigts et les rapprocher par la suite, accompagnant par des mouvements de cercles alors qu’elle dévoile une réponse parfaite, oui elle est mienne, toute entière et tout ce que je désire de son corps. J’aurais bien dit de son âme, mais après tout les hybrides n’en ont pas, ce ne sont que des produits de la science et même si certains viennent de la procréation naturelle, cela reste une procréation entre un humain et une créature artificielle.

Posé ainsi contre elle, mon torse se pressant contre sa poitrine, caressant ainsi nos peaux par le simple geste de la respiration, laissant mes doigts s’activer à ces caresses de plus en plus présentes, revenant s’occuper de la petite perle sensible pour y faire des mouvements circulaires contre mais aussi pour passer les doigts tout au tour en les écartant légèrement. Ces caresses sont plus perverses, plus charnelles, se montrant insistante quand à la pression croissante pendant que mon regard se plante dans le sien pour lire en ses yeux le reflet de son excitation. Finalement, le bon coté de sa pureté c’est qu’elle n’est point un produit usé par la consommation, il faut dire que le ‘seconde main’ pourrait clairement être une perte de charme ou de qualité. Mes doigts reviennent sur l’antre du désir, presser cette fois s’aventurer légèrement, juste venir en sentir cette virginité sans jamais détourner de son regard pour finalement les reculer, poser les deux mains sur sa taille la soulever pour l’asseoir sur le rebord de la table, lui offrant certes de la patience mais je n’irai pas jusqu’à offrir le confort de ma chambrée pour cette première.

Du bout des doigts, un mouvement précis, j’effleure sa peau de sa taille à sa cuisse, passant petit à petit de l’extérieur vers l’intérieur pour agir et les lui écarter, me faire une place entre en me rapprochant d’elle à nouveau, elle assise sur ce bord de table, elle offerte à mon désir primaire. Un seul geste de rébellion, et elle le sentira passer, un seul geste contre moi et ce jour sera graver en elle comme un fer rouge sur la chair. Sans jamais me détacher un seul instant de son regard, restant toujours de cette apparence dure malgré la situation, cet air détaché alors que nous sommes en toute intimité, alors qu’en me rapprochant ma virilité effleure et caresse cette source de chaleur entre ses cuisses sans pour autant prendre place, lui laissant juste ressentir sa présence des plus intime, des plus érotique.

Je n’entreprends presque rien pour le moment, souhaitant juste voir sa réaction, pressant uniquement du bout de mon pieu pour écarter le passage sans transpercer cette innocence, émettre juste la sensation que d’un instant à l’autre je pourrais faire partie entièrement d’elle. Les mains libérant ses cuisses, n’ayant plus besoin de les retenir, mon souffle légèrement plus rapide, presque d’une façon imperceptible, je repose les doigts sur un de ses seins que je masse, que je caresse tout en effleurant à plusieurs reprises la pointe rosée, l’autre passant sur son fessier pour l’empêcher de reculer, flattant qu’un bref instant la base de son appendice caudal.

- Maintenant demande le… Demande moi de faire de toi mienne.

Voulant qu’elle se rabaisse à faire comme si cet instant est son désir, que ce soit elle qui réclame que je vienne posséder ses chairs, son corps. Je veux qu’elle soit celle qui va proclamer la fin de l’innocence et le début de la profanation, garder ainsi l’arme plaisant de lui rappeler que finalement c’est tout ce qu’elle a désiré.

Les doigts de l'humain couraient et dansaient sur le corps de Rim qui se sentait de plus en plus happée par le plaisir de cette découverte. Les doigts aventuriers de son maître la rendait folle, elle ne pouvait retenir ses couinements, son souffle était brûlant, ses soupirs étaient plus que chauds et son corps était en ébullition. Lorsque la main de l'humain découvrit un peu plus l'intimité de la jeune femme, se rendant dans ses profondeurs les plus intimes cette dernière contracta légèrement les épaules tout en poussant un soupir, elle découvrait ce plaisir son craintes et sans crispations pour le moment, profitant de cet instant de plaisir alors que son regard assoiffé de découvertes intimes et d'une pointe de soumission se fixait dans celui de l'humain.

Lorsqu'il la saisi pour l'assoir​, la jeune femme prit une profonde inspiration, elle le trouvait fort, il avait des gestes précis c'était presque intimidant de le voir tout réaliser à la perfection, la renarde se sentait presque flotter même si cela ne dura qu'une seconde. Ses sens étaient en éveil. La table était légèrement froide par rapport à la température corporelle de Rim d'autant plus qu'elle avait chaud avec toute cette excitation. Et alors que les mains de l'humain se remettaient à danser sur son corps avec délicatesse et minutie, la jeune femme se cambra légèrement tandis qu'elle se laissait en proie à l'humain le laissant jouer avec son corps, lui ouvrant la voie en écartant ses jambes . Il était irrésistible et en même temps ses parties les plus intimes se rapprochaient presque dangereusement de celles de Rim c'était nouveau et chaud, la jeune femme sentait l'excitation qui était à son comble.

Rim sentait l'appendice de l'homme entrer en contacte avec l'entrée de son intimité qui n'avait jamais été visitée à ce jour. Elle couina, son corps s'ondulait presque tandis que la grande main de l'homme s'emparait de son sein à la peau douce jouant parfois avec le petit morceau de peau rose. La renarde poussa un gémissement de plaisir mélangé à une petite gêne lorsqu'il passa sa main sur la base de sa queue. Elle n'en pouvait déjà plus, elle en voulait davantage.

Puis suite aux paroles de l'homme, la renarde se reprit tant bien que mal et rougissant, elle posa très délicatement ses douces mains sur les épaules de son humain, s'appuyant à peine dessus pour lui murmurer timidement, comme si elle avait honte de son acte et de ce qu'elle allait lui demander :

- S'il vous plaît maître... Faites le...

Elle n'osait pas dire les mots c'était difficile et c'était honteux de quémander de la sorte avec envie et avidité, un véritable péché. Alors elle repris consciencieuse et obéissante telle une bonne élève avec tout de même un petit air affamé tout en se rapprochant un peu plus pour murmurer encore plus bas comme si on pouvait les entendre :

- Maître... Pouvez vous prendre possession de moi ?

Elle n'osait pas se redresser, l'excitation était à son comble et son comportement était honteux, elle n'avait pas su se tenir alors qu'il l'avait prise au piège. La jeune femme se sentait égoïste aussi car sur l'instant elle pensait surtout à elle et à son sort. La renarde était encore une proie pour lui et il allait la dévorer toute entière.  
Puis elle ajouta à demi mots d'une façon presque inaudible :

- Merci d'être juste avec moi.

Ce n'était pas qu'elle oubliait la suite, la punition à laquelle elle devrait faire face mais tout simplement qu'il tenait sa parole, c'était une valeur qu'elle appréciait même si pour le moment il était impossible de sonder son esprit et de comprendre son ressenti et ses idée tellement il était neutre et sans émotions.

Mérite t’elle réellement cet effort ? Après tout elle m’a grandement déçu et je fais réellement un travail pour qu’elle profite de l’instant alors que depuis le début j’aurais pu aller droit au but, ou j’aurais pu carrément prendre un objet à la forme phallique pour la déflorer et ne plus en parler. Ce temps passé à lui offrir des effleurements, des frôlements, des caresses, cela pourrait presque faire oublier à l’animal qu’elle doit être châtiée et pourquoi. Je la vois bien exprimer son plaisir, son excitation grandissante, ses souffles plus présents, me prouvant qu’elle est extrêmement réceptive à ces contacts calculés et précis. Au moins pour quelqu’un qui va connaître sa première fois, elle ne semble pas réellement anxieuse, c’est déjà cela en moins à gérer, ne pas me retrouver face à une pleureuse qui commence à trembler, paniquer ou à libérer de multiples suppliques inutiles pour éviter que je lui fasse mal, ou pour tenter de me convaincre qu’elle n’est pas prête. Quelque part c’est un bon point pour elle, elle ne me fait pas perdre de temps avec une résistance futile et ne se rabaisse pas à tenter de trouver de la compassion chez moi, agissant en acceptant son sort.

C’est un peu comme les condamnés allant à la chaise électrique, ils ne tentent pas de fuir ou de se débattre car ils savent que de toute façon ils vont y passer, alors autant garder un peu de dignité et faire face à son sort. Au moins elle obéissait à tout ce que je lui ai demandé depuis le début, venant même s’exécuter en me demandant de prendre possession de son corps, ajoutant juste un commentaire que je n’avais pas réclamé et dont je ne vois point la raison ou l’objectif. Elle me remercie ? De l’avoir acheté pour en faire ma servante, de la punir, de prendre sa virginité, de faire prochainement des prélèvements ? Soit, si cela l’amuse ou lui fait du bien de me remercier, qu’elle le fasse alors mais il est temps de maintenant passer aux choses sérieuses.

Lentement mon bassin s’avance, ma hampe reforme la pression entre ses cuisses, sans aucune violence j’insiste sur cette résistance naturelle d’une femelle encore chaste, perçant cette chair pour m’introduire en elle, aidé par la liqueur de son désir charnel et même une fois le passage formé, une fois la virginité prise, la progression en elle se fait que légère et subtile, progressivement pour ne point la brusquer, qu’elle ressente centimètre par centimètre l’envahir.  Un terrain conquis et simplement un faible soupire de plaisir qui s’échappe de mes lèvres, restant un instant sans bouger avant de débuter les premiers mouvements de cette danse érotique, des mouvements au début tendres pour qu’elle s’habitue à ce glaive qui coulisse en elle, s’enfonçant un peu plus à chaque fois alors que mes doigts se resserrent un peu sur le sein captif, ressentant parfaitement la forme du dôme chaud et sensible.

Ma main pousse sur cette forme chaude pour allonger la belle kitsune sur la table et avoir une vue complète sur son corps, tout en continuant à mouvoir le bassin pour conquérir un peu plus de son être à chaque avancée, un rythme qui petit à petit s’intensifie sans pour autant laisser parler le coter plus primaire de l’acte. Enfin pour l’instant. Dans cette posture la main remonte sur son corps vers son cou mais les doigts ne se referment pas, venant simplement sentir cette part d’elle, ils glissent sur son menton pour finalement passer sur ses lèvres et sentir le souffle sur ma peau alors que j’arrive enfin à buter au plus profond de son antre. C’est à partir de ce moment-là, l’index flattant ses lippes, que les mouvements de reins se font plus forts, suivant non plus ce rythme de la préparation mais celui de l’acte de procréation, un ébat qui s’adapte en se référant au souffle de l’animale couchée devant moi, la main livre venant agripper une de ses jambes pour la soulever sans attendre, pour en déposer la cheville sur mon épaule. Posture où je la domine, où mon regard pourrait se permettre d’admirer l’œuvre de la création scientifique dans les beautés de son être mais où pourtant il ne fait que se planter sur son visage. Je ne vais pas le contredire, son corps est agréable, ses chaires sont chaudes et étroites, des plus confortables pour ce genre de pratique, mais je ne la flatte point de mots qui ne servent qu’à caresser l’égo ou satisfaire une émotion inutile. L’index glisse un peu entre ses lèvres quand la musique de nos deux bassins se rencontrant commence à résonner dans la pièce, montrant que la cadence prend la tournure d’un ébat réel et plus franc, considérant qu’elle a surement eu le temps de s’adapter à la présence conquérante.

Certains pourraient se demander pourquoi je n’ai jamais eu ce genre d’intentions envers Zero, et bien non ce n’est pas une question de physique, j’aurais surement pu avoir des rapports identiques avec son être, mais vu les traits particuliers de son caractère, je pense qu’une telle relation avec ma Protectrice nuirait à son efficacité en tant que gardienne. Alors que justement Rim a cette fonction à mon service, combler les besoins charnels, que ce soit dans des instants où la distraction trouve place ou simplement dans un besoin biologique et chimique. Alors oui, heureusement que cette dernière me fasse ressentir plaisir quand mon membre la visite, sinon cela aurait été un gâchis.

Peu de temps après sa demande, la jeune renarde fut conquise par l'humain. Il exécutait la demande de la créature au pelage blanc tandis que celle ci poussait un petit soupir partagé entre le soulagement et le plaisir. Elle se laissait faire alors que l'humain passait les portes de l'interdit. Sa virginité ne serai rapidement plus qu'un souvenir lointain. Et alors qu'elle sentait la pression sur son sein se faire un peu plus vive, la jeune femme prit une légère inspiration, elle n'aurait jamais cru vivre un moment pareil dans un tel cadre. La renarde se laissait simplement guider, s'allongeant sur le dos, fixant le regard de celui qui déciderai de sa vie pendant le reste de ses jours, elle se sentait dominée et pourtant cela était inavouable mais c'était très excitant. La renarde sentait qu'il était doux, patient, et alors qu'elle était sa captive, elle avait une forte envie de reconnaissance envers lui, cet homme pouvait se montrer si patient, faire preuve de douceur et de délicatesse alors que quelques instant plus tôt il lu avait fait son éducation de façon très rigide sans compter la punition qui l'attendait après. Elle avait envie de la connaitre davantage, mais pour le moment c'était lui qui visitait un tout autre endroit dans une progression lente alors qu'elle reprenait ses gémissement qu'elle essayait de retenir.

Et alors qu'il s'était aventuré au plus profond d'elle,  la jeune femme frissonna de nouveau, les gestes de l'hommes sur son corps, cette main qui avançait jusqu'a son cou éveillait était très stimulante. La renarde mit la tête en arrière dans un couinement particulier, elle s"offrait complètement à lui. Et lorsque la main s'échoua sur sa bouche entrouverte, la jeune femme laissa un souffle chaud s'échapper. La cadence augmenta tandis que l'expression de son visage changeait; une expression de plaisir intense qu'elle ne pouvait refouler, ses pommettes était rosées et ses sourcils légèrement froncés, sa bouche laissait échapper des couinements de plaisir alors que son dos se cambrait légèrement alors que sa respiration et son rythme cardiaque étaient relativement rapides. La jeune femme ne souffrait nullement, loin de là.

Rim pouvait sentir sa cheville être soulevée par son maître pour atterrir sur l'épaule musclée et dure de son humain. La sensation devint différente, c'était plus profond, plus intense, un plaisir différent venant pleinement de l'intérieur, un plaisir sourd. La jeune femme découvrait qu'en fonction de l'orientation de son bassin tout ce qu'elle ressentait pouvait être différent, le plaisir était nouveau alors que l'index de l'homme faisait intrusion dans sa bouche très légèrement humide, la cadence était a son comble alors que la jeune femme ressentit un frisson particulier envahir tout son corps, différent des autre, et alors qu'elle se cambrait encore plus ses dents se resserrèrent doucement sur doigt introduit entre ses lèvre. Elle ne le mordait pas mais exerçait simplement une pression charnelle, une pression de plaisir alors que ses yeux se refermaient. La jeune femme s'était totalement abandonnée à l'humain oubliant presque tout le reste alors que la mélodie de leurs corps en action résonnai dans la pièce, elle faisait abstraction de tout, son attention était dirigée vers ce plaisir intense et inconnu, elle n'était plus la même, elle se sentait égoïste et en même temps elle espérait secrètement que l'humain partage le même plaisir qu'elle avait même avec les misères qui lui avait faites précédemment et celles à venir.

- N’aies point honte de t’exprimer.

Dis-je simplement alors que je la vois tenter de contenir sa mélodie, que ce soit cris, gémissements, souffles… Quelle ne contient rien, préférant de loin entendre la musique qu’elle est capable de dévoiler que de la voir chercher à retenir ou cacher. C’est surement plus parlant ainsi, plus explicite et cela que ce soit bruyant ou aux mœurs légères. Après tout nous n’échangeons point politesses ou poésies, mais nous copulons, alors point besoin de prendre des pincettes en cet instant. Elle pourrait très bien me dire que je me contiens et semble peu expressif, sauf que je ne me force pas à agir ainsi, c’est ma nature profonde. Sentir son souffle sur mes doigts, le rythme de cette respiration avec la musique de sa voix, au moins je pouvais me dire qu’elle appréciait l’instant et qu’elle n’en garderait pas un traumatisme, cela faciliterait surement les prochains actes charnels ou les prises d’initiatives en ce sens. Je devrai par contre lui préciser un jour que ce genre d’acte ne doit jamais comprendre un baiser, vu qu’à mes yeux le contact des lèvres est bien plus intime et plus privé que celui de l’acte sexuel.

Il est certain que ce plaisir est partagé, je me sens agréablement confortable en elle, le plaisir de cette intimité qui m’enserre, qui m’accueille et se montre des plus délicieuses à chaque mouvement de ma hampe en elle. Les doigts flattent une dernière fois sa lippe inférieure d’une fine caresse avant d’abandonner ses lèvres, glissant sur sa gorge, le pouce à droite et les autres doigts sur la gorge, sans serrer mais dans un geste montrant mon emprise sur elle, un geste pour faire bien comprendre que j’ai le contrôle et qu’elle est ma soumise. Cette main continue le voyage sur sa peau encore douce, une peau qui montre qu’elle n’a pas eu à faire aux affres de la violence ou d’un dressage brutal, ni à de lourdes tâches, une peau bien soyeuse alors que le bout de mes ongles vient reprendre le chemin, passant à fleur de peau jusqu’au moment de glisser sur le sillon entre sa poitrine. Décidé de m’aventurer, la main passe sur le sein qu’il n’avait point encore caressé pour venir en prendre possession, un massage pour en découvrir toutes les formes, la pression s’agrandissant avec les mouvements de mon bassin qui s’accélèrent. Son physique est bien plaisant et la voir ainsi allongée sur cette table, totalement offerte, cela me va parfaitement et aiguise mon plaisir dans cet acte. De temps en temps j’offre un mouvement de bassin différent, prendre un autre angle de pénétration, ralentissant brièvement pour ensuite reprendre le rythme et l’accentuer, soupirant une nouvelle fois du plaisir ressenti au point de laisser légèrement mon visage s’adoucir. Tout cela sait vous paraître surement que très peux communicatif pour vous, mais pour moi c’est un réel effort et beaucoup d’expressions, beaucoup de langages corporels.

Il faut dire que cette Kitsune aurait surement fait un succès dans la pornographie, dans le commerce du sexe ou encore dans l’érotisme plus artistique, mais elle est mienne, ma servante ainsi que celle qui devra s’occuper de mes besoins. Mon regard ne quitte d’ailleurs point son visage malgré sa posture et sa tension, les doigts massent avec plus de vigueur en se refermant un peu sur la pointe rose et tendue, se frottant contre alors que cette fois nos corps rentrent dans une autre danse, une danse plus déchainée où à chaque mouvement de recule je me déloge presque de ses chairs si chaudes et humides pour revenir m’emparer totalement d’elle. Quand je l’observe, sentant le plaisir envahir mes veines, le feu de cette luxure venir se répandre en mon corps et faire naitre cette fièvre charnelle des plus délicieuses, je me dis ouvertement que je vais devoir lui apprendre bien pratique, qu’elle use de tout ce que son corps puisse offrir car en cet instant elle reste encore assez passive, ce qui peut se comprendre mais très rapidement elle va devoir apprendre à être active.

Ce corps pourrait en ravir des hommes, son étau charnel si étroit pourrait surement rendre fou bien des mâles, mais elle est mienne et mon autre main agrippe bien sa cuisse, celle de la jambe qui est dressée sur mon corps. Les frissons m’envahissent alors que ce corps cambré sur la table se fait balloter au rythme de mes coups de reins, au rythme du choc de nos deux corps. Ma fougue ne cesse de croitre, notre ébat ne cesse de devenir de plus en plus puissant, sans pour autant être violent c’est une forme de sauvagerie qui s’installe, le coté primal, le coté animal vivant en chaque homme qui se libère ainsi que ma respiration qui s’accélère. Je me mords la lèvre un instant alors que je ne ralentis point, enchainant notre ébat sans offrir de répit, voulant entendre son chant devenir plus présent et envahir les lieux, les doigts dessinant des vagues sur cette forme chaude et douce, descendant à nouveau pour agripper son bassin de l’autre coté et finalement avoir une emprise plus forte sur elle.

- Ne laisse pas tes mains inactives...

La Renarde profitait de cet instant que lui offrait son humain. Lorsque ses main s'en allèrent doucement vers son cou, caressant sa peau douce et claire pour s'échouer sur son cou avec une très légère fermeté mais surtout avec un pouvoir de domination une nouvelle vague intense l'envahi. Elle se rendait compte qu'elle aimait ça, le sentir l’agripper, la soumettre et s'emparer d'elle de cette façon était incroyablement agréable. Rapidement la jeune renarde réagit émettant un gémissement presque long, après tout, elle avait le droit de se laisser aller, de laisser son corps parler et de lâcher prise, il avait le contrôle de la situation et un pouvoir de domination très fort sur elle, rien qu'avec ce geste simple et le fond de son regard. La main désireuse d'aventure se promena jusqu'a sa poitrine, flirtant avec pour mieux s'en saisir lui arrachant un nouveau gémissement. La jeune femme prenait un réel plaisir tout en observant les réactions de son maître. Au fur et à mesure de leur danse charnelle la renarde dessella une expression douce se former sur le visage de l'humain, c'était nouveau, il prenait du plaisir, elle en était rassurée.

La danse entre ces deux corps brûlants de désirs se faisait plus fort plus intense et l'exploration plus profonde, les divers changements de trajectoire lui apportait différentes sensations plus ou moins intenses. La jeune fois s'exprimait plus fort, ses gémissement était plus important presque plus profond tout en restant assez aigus. Et cette main désireuse et sensuelle jouant avec son morceau de chair rose, la folie allait s'emparer d'elle. Le prédateur augmentait toujours plus l'intensité des mouvements de bassin, elle poussa un cri de plaisir, elle n'en pouvait plus, les frissons l'envahissait son corps brûlait, c'était un véritable feu d'artifice qui se produisait en elle. Et cette main qui descendait pour l'agripper fermement par la hanche était agréable, tandis qu'une autre exerçait une pression sur sa cuisse, se resserrant. C'était à présent bestiale, il la possédait physiquement mais émotionnellement, il n'avait pas besoin d'être violent pour obtenir ce qu'il voulait d'elle, la solution était simple. La jeune femme était loin de s'imaginer que cette relation charnelle, ce désir sauvage pouvait la retenir pour de bon, c'était addictif.

Et alors que l'homme lui fit comprendre qu'elle pouvait prendre des initiatives l'animal polaire ne se fit pas prier. Elle récupéra la main de l'homme avec cette douceur qui tranchait avec la sauvagerie qui se déroulait entre leurs corps et alors qu'elle était ivre de plaisir. Elle fit remonter la main de l'homme la guidant jusqu'à sa son cou délicieusement offert pour s'y échouer, elle aimait tellement cette emprise qu'elle n'hésitait pas. Ce moment à la fois harmonieux, nouveau et pourtant si animal allait trancher avec la suite mais elle se refusait à y penser. Son autre main glissa doucement contre le haut de son propre corps pour se diriger lentement sur sa poitrine, l'enserrant sans ménagement, elle se griffa légèrement, il était difficile de contrôler ses gestes, tout était nouveau ce n'était pas une habitude et pourtant elle voulait lui plaire, qu'il ait une belle vue pour savourer ce moment au maximum. En même temps toute sa peau était d'une sensibilité indéfinissable, et cette main chaude et délicieuse qui se trouvait sur sa gorge, la proie était devenue soumise et perverse, elle aimait ça, elle était honteuse et pourtant sa queue douce et soyeuse se redressa légèrement pour flotter dans les airs et atterrir contre le corps chaud de son humain, juste au niveau du bassin remontant légèrement, le caressant, pour finir par redescendre sur la peau du prédateur pour l'entourer avec douceur, comme un cocon, une nouvelle fois la douceur tranchait avec cette soumission bestiale qu'elle lui offrait et dont elle tirait un plaisir fou.

La renarde se cambrait encore, sa tête partait de temps en temps vers l'arrière pour de nouveau laisser l'humain pénétrer son regard, elle avait honte, elle se sentait perverse, avide, obsédée par le sexe et la soumission. Cette façon de faire qu'elle découvrait, c'était nouveau mais comme inné, comme s'il était parti chercher la part sombre qui se cachait et dormait profondément entre elle alors que ses entrailles subissait ses assauts incessants. Elle n'y connaissait rien et pourtant elle comprenait bien qu'il avait trouver en elle des envies tendancieuses et particulières qui sortaient du cadre habituel et du sexe dit conventionnel...

Bien, bien, au moins je n’ai pas besoin de répéter avec elle, cela m’évite de devoir la secouer pour la réveiller. Je n’aurais pas accepté un geste hésitant ou timide en cet instant, pire que cela je l’aurais surement châtiée immédiatement pour faire comprendre que j’exige une certaine qualité et que la timidité n’est qu’une forme de temps perdu qui n’a pas sa place chez moi, surtout que timide ou non, l’acte et les gestes devront avoir lieux, alors autant éviter de s’ajouter le poids d’hésitations ou de doutes. J’analyse son geste quand elle vient prendre ma main, faisant la une preuve soit de soumission totale, soit de confiance car ce n’est pas un geste anodin, c’est mettre sa vie entre mes doigts, doigts qui pourraient la priver d’air d’un geste. Mais ce geste montre aussi que je la contrôle, qu’elle est mienne et sous mon emprise la plus totale. Au moins elle sait qu’elle est sa place et n’en doute point alors que les doigts se referment sur sa gorge, toujours sans serrer réellement mais pour avoir une réelle emprise sur elle, le pouce pressant juste un peu plus que les autres doigts en la fixant vers son visage de Kitsune qui agit comme une réelle créature en chaleur et non comme la pucelle découvrant les plaisirs de la chair. Comme quoi cela doit faire parti de sa nature, une nature qu’elle découvre uniquement maintenant, qu’elle dévoile en se sentant envahi par le sceptre de chair. Elle se caresse pour moi, flatte sa propre poitrine devant moi et mon regard s’y pose un instant, point réellement comme un voyeur pervers mais plus comme un analyste qui admire son œuvre, voir à quel point elle laisse parler son désir, mais surtout voir si elle va se griffer au point de faire perler un peu de rouge sur sa peau, le rouge de la vie, le rouge de l’essence même de tout être. Rien de tout cela ne calme notre danse charnelle, même quand sa queue soyeuse monte sur mon être pour y mettre son emprise, telle une suave ancre la retenant attachée à ma personne, rien de tout cela ne fait ralentir la cadence déjà vigoureuse mais surtout qui ne fait que s’intensifier, ainsi à chaque assaut le rythme devient plus puissant, mais pas plus rapide, venant simplement faire résonner le son de mon bassin qui la percute, sachant très bien que si je n’avais point la main sur sa gorge ainsi, elle reculerait surement sur cette table.

- Je constate avec plaisir… Coupé par un léger souffle de plaisir charnel… Que tu n’auras point de difficultés à te laisser aller vers les actes charnels.

Les mots sont lâchés, sous entendant ouvertement qu’elle saura jouer la fille de joie pour lui et se donner à ma personne pour me satisfaire si le besoin s’en ressent, qu’elle aura tout a fait la capacité de m’offrir ce genre d’acte naturel sans éprouver la moindre complexité. Ce n’est pas spécialement flatteur comme compliment, mais ce n’est qu’une constatation que je forme ouvertement, sans avoir la moindre honte de parler ainsi d’elle. D’ailleurs dans un geste un peu plus pervers, un geste pour venir sortir de cet air encore trop neutre, je tourne mon visage vers sa cheville que je caresse un instant de la langue, cette cheville posée sur mon épaule pour en gouter la peau avant de la regarder à nouveau, dévoilant dans mes yeux cet air de dominateur, ce visage d’homme qui n’éprouve point d’envie de se montrer plus chaleureux que nécessaire. Impérial d’une certaine façon, imposant d’une autre façon, c’est une statue qui prend le corps de sa renarde, c’est un rock dont le pieu visite les chairs les plus douces de la femelle. Si le sang ne coulait pas dans mes veines, je serai de glace. Pourtant, un instant je ralentis la cadence alors que la main libre passe sur l’appendice caudal m’ayant entravé, je rends le rythme plus paisible tel une trêve entre deux batailles, prenant le temps pour laisser le bout de la hampe se rendre jusqu’à la sorti de cet antre avant de revenir s’insérer et recommencer.

- Je compte sur toi… cette nuit... pour me dévoiler l’appétit qui se sera éveillé en toi.

J’ajoute ces mots tel un ordre de mission, j’avais prévenu quelque part que la nuit sera enseignement, et je compte sur elle qu’elle se montre du coup bien plus chaleureuse, qu’elle mérite une place dans la couche et non au sol. Mais je verrai très rapidement si elle est devenue ainsi prête pour ce genre de chose ou si comme elle disait dans sa cage, qu’elle ne serait pas bonne dans ce registre. Puis vu qu’elle n’aura surement pas de tâches domestiques tant qu’elle n’aura pas compris un minimum de mon style de vie, il faudra bien qu’elle développe ses autres talents. Mais à peine ces mots dévoilés que je ressens un arc électrique me traverser, un frisson qui m’envahit de part en part et la je repousse la jambe de ma cheville, la laissant retomber pour me pencher un peu vers elle, voir son regard sans approcher de trop. Je préfère éviter qu’elle ait la bêtise de m’embrasser, chose qui serait très mal venu et perçu. Mais je regarde, guète ce qu’elle dévoile, tout comme je regarde si du rouge perle sur sa peau qu’elle agriffé pour y passer la langue et savourer le gout ferreux de sa vie. En tout cas, en attendant telle œuvre, elle ressent surement ce rythme reprendre avec plus de frénésie, un rythme qui n’est plus constant et qui n’a plus rien de posé, reprenant cette guerre charnelle en terrain pourtant déjà acquis, des mouvements du corps faisant caresser une part de mon bassin contre ses cuisses à chaque fois que je l’envahis, me montrant cette fois assez fougueux et fort pour bien me sentir percuter les profondeurs les plus chaudes de sa personne. Un nouveau souffle s’échappe, le feu du plaisir sexuel se disperse dans mon être et les muscles commencent à se crisper, annonçant un futur proche plus explosif, une apothéose non loin.

La main sur sa gorge s'était délicieusement resserrée​, et particulièrement du côté du pouce, Rim profitait de cet instant ressentant la fermeté de celui qui la tenait par le cou, sentant la chaleur de cette main et la domination de son maître dans cette étreinte si particulière. Son corps en feu savourait chaque détail de ses gestes lorsqu'il prit la parole dans un souffle de luxure. Elle avait bien saisit la chose, elle ne se sentait ni humiliée ni insultée, après tout il ne disait rien de faux. Cependant elle était soulagée d'une chose , c'est qu'il puisse prendre du plaisir à cela, elle qui le voyait si stoïque comme si rien ne pouvait l'atteindre et comme s'il ne ressentait rien. Elle appréciait qu'il appuie ses mots en passant sa langue sur sa cheville de cette façon, c'était charnel et arrogant, le voilà qui l'avait rien que pour lui. La jeune femme appréciait d'autant plus que son regard de prédateur , d'une dominante certaine changeait toujours plus de cette froideur. Et alors que la cadence de calmait laissant toujours le claquement de leurs peaux retentir dans la pièce, l'hybride l'écoutait de nouveau presque attentive. Cette nuit ils remettraient le couvert, y arriverait elle, serais ce aussi délicieux, elle se posait soudainement ces petites questions et pourtant elle allait lui répondre de façon affirmative, les mots appuyés étaient convaincants, elle y arriverait et elle y prendrai du plaisir :

- Oui maître... disait-elle dans un souffle avant de reprendre, avec grand plaisir...

La main qui tenait son sein de resserrait toujours plus, la griffure devenant plus profonde laissant couler son sang, elle était sans retenue alors qu'il l'avait gagnée avec tant de facilité. Et alors que sa cheville était dégagée par le maître pour se retrouver à sa place initiale, la jeune femme remarquait qu'il venait de coller un peu plus contre elle, son visage si proche du sien et pourtant si éloigné. Elle ressentait cette ascendant qu'il avait sur elle, ce pouvoir incroyable et cette force de caractère qui l'avait transformée en une véritable Nymphe dont le parfum sentait le désir. Son regard n'était plus que plaisir, désir,luxure et soumission tandis que son souffle chaud s'était stabilisé et synchronisé avec les coups de reins et les claquements de leurs deux corps. Une harmonie charnelle se faisait ressentir. La jeune femme poussait aussi quelques gémissements plus ou moins forts et plus ou moins intenses qui traduisaient un plaisir certain qu'elle ne refoulait plus. C'était comme si elle croquait une belle pomme rouge à pleines dents et sans ménagement. Elle profitait de l'instant alors que sent savoir pourquoi elle sentait que son prédateur allait arriver au point t de non retour dans une splendide apothéose alors qu'elle avait déjà connu la jouissance de l'acte. Elle pinçait sa lèvre inférieure en douceur et sans se faire mal alors qu'elle contemplait à présent le visage de l'humain quelques instants pour ensuite refermer doucement les yeux dans un souffle chaud.

Un instant je perçois cette perle rouge naitre sur sa poitrine et juste pour cela je me plie un peu pour laisser ma langue glisser sur sa peau, suivre le tracé de la lacération pour gouter à ce met particulier, ce sang d’une créature née naturellement et pourtant dont les réelles origines viennent du laboratoire. Un gout légèrement métallique mais appréciable car finalement je ne goute pas juste un peu de sang, dans mon esprit je goute sa genèse, de l’ADN, des globules rouges et blancs, tout ce qui fait la vie en elle. Une vision bien loin du romantisme du mythe vampirique, mais celle d’un homme qui la prochaine fois ne goutera pas de ce fluide vital, mais le posera entre deux plaquettes de verre pour des études approfondies. Mon visage se redresse à nouveau, face au sien mais hors de portée, mon corps prolongeant ce rythme légèrement plus saccadé, montrant une forme de difficulté à contenir la vitesse et la force, surtout à cause des pulsions électriques traversant mon corps sous les flots de plaisir envahissant. Ce plaisir qui fait que chaque muscle se crispe, que mon être se tend, resserrant du coup les doigts sur sa gorge par réflexe naturelle alors que le glaive de chair tressaille dans son fourreau, que finalement dans un dernier assaut bien plus puissant, comme si j’y mettais toutes les forces restantes, je me libère, atteignant l’extase. C’est un torrent de feu me traversant alors que je souille cette femelle, libérant le fluide de mon plaisir en elle, sans penser aux risques ou conséquences, marquant d’une certaine façon mon territoire lors de ce premier échange charnel, celui qui priva la kitsune de sa chasteté précieusement gardée auparavant. Mes yeux sont clos, le souffle s’est arrêté brièvement avant de reprendre. Mes doigts finalement desserrent, libérant sa gorge de cette étreinte devenue puissante, et pourtant je n’ouvre pas encore les yeux, je ne parle pas, je ne me retire pas.

Mes mains la quittent, enfin abandonnent le contacte de sa peau pour venir simplement flatter sa queue et ce pelage doux. J’avoue apprécier le contact soyeux de ce poil, il a quelque chose de chaud et confortable, un atout à garder si un jour je viens à me débarrasser d’elle, je trouverai quoi faire de sa fourrure… Mais ce n’est point le temps de penser à ce genre de chose, mes paupières s’ouvrent pour que mon regard se pose sur elle, et tout en lenteur je me retire de sa chair, la regardant allongée sur cette table alors que je marche sans commentaires vers mon kimono posé non loin, juste en reprendre le dessus pour le mettre sur mon corps. Après tout nous avons un programme à respecter, j’avais prévenu qu’après cet instant où sa virginité serait perdue, nous devrions nous laver pour effacer les traces de sueurs et passer au moment de son châtiment. Vous allez me trouver malsain surement, mais notre coït m’a inspiré sur quelques points de son être que je vais pouvoir frapper de mes aiguilles. Refermant mon Kimono et veillant à aucun faux pli, je me retourne vers elle, reprenant comme si il ne s’était rien passé, en dehors du fait que mon souffle trahissant encore ce moment d’extase, de plaisir physiquement ressenti. Mais le reste redevient petit à petit inexpressif.

- Bien… Allons nous laver avant de s’occuper de ta punition. Il ne serait point distingué de rester dans cet état.

Une voix qui retrouve son rythme, qui reperd de son intonation alors que j’annonce cela simplement. Parlant du nécessaire d’être propre alors que juste après elle va subir ce qu’elle a mérité à cause de sa fuite, montrant bien clairement que le fait de devoir agir contre elle n’est pas quelque chose qui va me gêner, mais pire que cela, j’en parle comme d’un événement naturel. Mes pas alors débutent, ne lui laissant ni pause, ni temps de réaliser ce qu’il vient de se produire je marche vers la salle d’eau, cette salle qui est surement une des plus imposante, autant pour son bain que sa douche spacieuse, mais surtout pour le coté sauna avec le bassin d’eau rappelant les grands bains japonais. Les murs sont en bois et bambou pour garder la chaleur et l’humidité et j’y rentre en espérant qu’elle m’ait suivi sans broncher, sans attendre, refusant de devoir patienter qu’elle récupère pour enchainer les évènements. Ce serait très contraignant qu’elle ait besoin de répit, surtout que finalement se laver est un instant de paix où elle pourra tout a fait récupérer. C’est ce genre d’acte, de façon d’être et procédé qui fait aussi penser que je suis une machine, n’essayant pas de penser au facteur « humain ».

Lorsque le liquide rouge perla contre son sein la jeune femme pu le sentir se pencher un peu pour passer sa langue chaude contre le petite plaie. Il se redressait alors qu'elle rouvrait les yeux, elle admirai le corps de celui qui prenait possession de son âme, l'observant se contracter un peu tandis que la main de l'humain se resserrait un peu plus autour de sa délicate gorge, la privant très légèrement d'air, augmentant le plaisir. Le dernier coup de rein se fit plus fort, le claquement de leurs peaux retentirent puis elle senti une secousse. Le liquide chaud de tout ce désir se répandait en elle tel un feu d'artifice. Il restait un petit instant en elle reprenant son souffle alors qu'elle cherchait le sien, reprenant conscience de la situation petit à petit alors que la main la serrait toujours, et alors que la jeune femme se demandait si elle devait poser sa main sur celle qui retenait son cou captif, l’étreinte se relâcha. Le prédateur avait lâché sa proie. A cet instant elle aurait pu le frapper, le blesser, lui mettre un coup dans les parties, mais elle avait ce sentiment de soumission trop présent, ce n'était même pas une crainte, c'était un simple fait. Cela ne l'empêchait pas de vouloir le découvrir alors qu'il la délaissait. Que pouvait-il bien avoir subi pour se comporter ainsi ? Avec tant indifférence alors qu'il venait d'échanger ce moment charnel avec elle. Elle appréciait la caresse sur sa queue douce et légère mais en même temps il partait déjà si vite avec son kimono sur le dos. C'était incompréhensible, comme s'il n'était qu'une machine.

Rim reprenait son souffle le stabilisant assez rapidement tandis que l'humain revenait vers elle lui rappelant la suite des événements. Evidemment qu'il fallait se laver. C'était la moindre des choses quelle que soit la suite, garder son corps salit serait encore plus inconfortable, surtout qu'elle se doutait bien qu'il n'était pas un enfant de chœur et que par conséquent les représailles seraient terribles. Pour l'instant la jeune femme se refusait à penser à cette punition. Etait-ce si juste que cela de la lui faire subir ? Elle avait juste paniquer, la rassurer aurait été préférable mais ce n'était pas le genre de l'homme. La renarde remarquait qu'il calculait tout, que son planning devait être respecté et qu'il était dans le contrôle que ce soit de lui même ou des autres. La jeune femme pensait qu'il devait être bien malheureux mais peut-être réussirait-elle à le changer ne serais-ce qu'un peu, avec du temps et de la patience tout est possible ou presque. Sur ce, la jeune femme prit une grande inspiration pour se redresser, reposer doucement les pieds au sol et suivre son humain avec docilité. Pendant se laps de temps la jeune femme sentit le liquide blanchâtre qui l'avait envahie couler contre son intimité pour ensuite parcourir un peu sa cuisse, elle était particulièrement gênée, si gênée qu'elle se mit à rougir, baissant la tête, manquant même de se cogner contre l'homme.

Elle se stoppa, releva la tête et admira cet endroit immense. Elle n'en avait jamais vu de pareil avant. Ses yeux s'écarquillèrent et son souffle se coupa très légèrement. Rim essayait d'avoir de la retenue mais c'était assez compliqué après tout ça. Le bruit de ses pieds résonnait sur le sol alors qu'elle eu une profonde expiration, contemplant la pièce, regardant de droite à gauche dans un geste lent et sans brutalité. Elle allait se reposer un peu avant la bataille ardue qui allait se présenter à elle juste après ce moment de détente. Alors Rim osa prendre la parole pour demander simplement à son humain :

- Allons nous prendre le bain ensemble ?

Ils auraient pu se laver chacun leur tour ou bien chacun dans un endroit différent de l'autre pour gagner un peu de temps. Mais secrètement et paradoxalement la jeune renarde souhaitait prendre soin de lui et éventuellement qu'il prenne un peu soin d'elle même si c'était une utopie à ce stade. Et puis finalement, sans attendre réellement la réponse, et dans une douceur tranchant totalement avec le moment charnel qu'ils avaient échangés, elle prit sa main, il pouvait certainement sentir sa peau douce, elle l'attirait dans le bassin, elle s'y introduit la première, faisant onduler sa queue sur l'eau pour ensuite l'y plonger. Elle s'y installa en douceur pour y attendre son maître afin de prendre soin de lui.

- Tu souhaites réellement dépenser une question dont tu as droit pour une telle chose ?

Non je ne me donnerai pas la peine de répondre à cette question, lui lançant juste un simple regard sans aucune émotion, ni étonnement, ni agressivité, ni douceur. N’ai-je point préciser que nous allions nous laver ? Je pense que la réponse est exactement dans cette remarque, nous… Donc oui, ensemble… Après tout elle est aussi la pour me servir et je compte bien voir comment elle va s’y prendre pour me laver, même si je me doute qu’il faudra du temps pour qu’elle apprenne à le faire comme dans les traditions, qu’elle use de certaines coutumes d’antan. De plus c’est un gaspillage que je lui épargne sur le coup. Mais sans avoir ma réponse elle décida d’agir, venant prendre ma main pour me … guider ? Chez moi ? Pense-t’elle que je ne sais point où se trouve le bain ? Je ne comprends pas réellement ce geste ni ce contact, pourquoi elle a eu cette nécessité de me toucher pour se rendre vers ce qui est une évidence, le bain. C’est surement un de ces gestes prévus pour se rassurer ou se donner des forces, un contact physique inutile pour tenter de faire passer une émotion qui ne semble point réellement avoir une réelle utilité, mais je ne rentre pas dans ce genre de détail. Il faut dire que dans mes traditions, le contact ne se fait que dans certains cas précis et jamais pour des subtilités. Au contraire il est des plus limité dans la majorité des cas et pour moi les gestes tactiles sont surtout ceux du maitre à l’animal, ou pour un langage corporel cherchant à apaiser, à rassurer mais ce n’est point nécessaire dans ce genre de moment non ?

La laissant s’installer dans l’eau, sans porter de réelles attention à ses gestes, je m’occupe de retirer à nouveau ce kimono que je porte, l’ayant mis malgré la maigre distance entre notre point de départ et d’arrivé par principe d’une forme de pudeur non émotionnelle mais plus traditionnelle à nouveau. Je le plie avec un coté minutieux pour le poser sur une forme de banc de bois prévu pour y déposer produits ou affaires. C’est à ce moment-là, alors que je détache ma longue chevelure indigo que je dévoile enfin mon dos à mon esclave, un dos marqué de diverses cicatrices dont beaucoup commencent à s’éteindre avec le temps, els marques de cravache. Visibles qu’un bref instant avant que la chevelure détachée recouvre mon dos ainsi que mes fesses vu sa longueur. Tout est fait dans le calme, sans se presser, me tournant à nouveau vers elle pour finalement la rejoindre. C’est un pied après l’autre que je me glisse dans ce bassin d’eau, que je me laisse descendre pour m’y asseoir, laissant l’eau ainsi à la hauteur de mon poitrail.

Tout ce qui m’entoure a son importance, tout ce qui est conçu en cette demeure à sa logique et mes propres actes aussi. Elle ne comprend surement pas encore tout mais elle apprendra vite, elle se fera au faite que celui qui est souvent vu comme une machine par les autres n’est en faite qu’un homme agissant d’après un code strict et qui a appris une vie dont les émotions sont les ennemis, poussant à un comportement chaotique ainsi qu’instable. Mais je pense que depuis le début de cette histoire, vous avez déjà compris ces différents facteurs non ? Mon regard se pose sur le sien alors que je ne lui donne aucune consigne pour le moment, attendant simplement qu’elle s’exécute comme si elle devait deviner simplement ce que j’attends d’elle, comme une forme d’instinct ou de logique innée qu’elle pourrait posséder. J’en attends peut-être beaucoup d’une kitsune mais je me plais à croire que ces créatures savent ce qu’il faut faire pour ravir un maitre.

Mes cheveux s’étalant un peu dans l’eau, je ferme les yeux un bref instant pour savourer la douceur de l’eau sur le corps, cette caresse subtile ainsi que cette température si douce, appréciant beaucoup cet élément pour ma part puis lentement je les rouvre pour poser le regard sur elle.

- Il te faudra, avec le temps, apprendre les coutumes particulières aux bains, c’était une tradition que bien des femmes apprenaient dans le Japon traditionnel.

Comme la température de l’eau qui reste chaude, comme les sels minéraux, le fait que les bains sont toujours un lieu sans pudeur. Je fais aussi cette remarque car elle avait commis une erreur de base, c’est que normalement il faut se laver et se rincer avec les seaux avant de rentrer dans l’eau et non l’inverse mais je passe pour le moment sur cette faute. Tout comme normalement elle ne devrait surtout pas toucher mes cheveux, symbole de virilité que seuls des êtres que je peux considérer comme dignes peuvent ne serait-ce qu’effleurer, mais cela aussi je passe pour l’instant, le temps qu’elle soit éduquée. Après tout ce serait dommage de briser un lieu de relaxation par un comportement désagréable envers la chose à mon service non ?

La réponse de l'humain était parfaitement clair, elle avait oublié ce détail du droit aux questions. Il ne devait lui en rester qu'une ou deux en réserve, elles étaient donc précieuses. Au final on ne pouvait pas être très bavard avec lui. Finalement la jeune renarde l'observa simplement, il retirait le seul vêtement qu'il lui restait. Lorsqu'elle aperçu son dos couvert de cicatrices elle poussa un petit souffle de surprise, presque comme de la stupeur qui raisonna dans la pièce. Elle était restée figée, mais qu'avait pu vivre cet homme pour être blessé irrémédiablement dans le plus profond de sa chaire ? Voilà peut-être la raison de sa froideur, de son désintérêt et de son manque cruel d'empathie. Il avait du souffrir et passer de très mauvais moments et la jeune femme en prenait conscience. Contrairement à lui l'animal polaire débordait d'empathie, elle était donc attristée pour lui et se disait qu'il était logique qu'il agisse avec tant de rigidité avec elle. Il faudrait donc qu'elle prenne sur elle et qu'elle apprenne à l'apprivoiser. Il faudrait très certainement du temps mais peut-être y arriverait-elle.

Ce sont ensuite ses longs cheveux qu'il détacha, sa chevelure était tout simplement magnifique, elle avait l'air douce, contrairement à l'homme en lui m^me, et particulièrement soignée. La jeune femme restait toujours figée, cette fois ci avec un regard différent, elle contemplait tout simplement cette beauté, il dégageait vraiment quelque chose de très particulier. Lorsqu'il entra dans le bain le jeune femme lui fit naturellement un peu de place tout en l'observant. Il se positionna en face d'elle. La créature polaire prit une légère inspiration pour calmer une petite angoisse qui la prenait se demandant bien comment la suite allait se dérouler. Elle pouvait remarquer que l'eau chaude le détendait, il appréciait. Et alors qu'il lui faisait comprendre brièvement que tout cela devrait se passer comme les traditions japonaises la jeune femme se sentie dépassée et inutile. Elle n'avait jamais prit de bain traditionnel japonnais de sa vie et ignorait tout de son fonctionnement.

La renarde détournait le regard, gênée, se sentant bête et rougissant de honte laissant instinctivement ses oreilles aller vers l'arrière, elle lui répondit sur un ton bas et presque désemparé :

- Je suis sincèrement désolée pour mon manque certain de connaissance ces traditions... Je n'ai jamais pris de bains japonnais, j'ignore tout du déroulement de ce moment...

Elle prit une inspiration pour essayer de calmer son mailaise et sa maladresse pour reprendre :

- Je... J'aimerais vous rendre service, et prendre soin de vous mais... Je ne sais pas comment faire et j'ai peur de faire une erreur, de mal faire les choses...

Sur cette dernière phrase elle se crispa, ses épaules et sa machoire étaient tendu et ses oreilles plaqués vers l'arrière, elle avait peur d'avoir dit quelque chose qui puisse le contrarier ou tout simplement se retourner contre elle. Pourtant elle était plutôt interessée mais l'homme était imprévisible et sa façon de lui inculquer les choses et de vérifier qu'elles soient intégrée était particulières puisqu'elle avait pu en faire les frais un peu plus tôt. Elle n'avait donc pas très envie de le revivre, peut-être devrait-elle s'y habituer. La pression était là et n'importe qui pouvait la ressentir alors même qu'elle était pleine de bonne volonté.

Un air perdu, une tête de chien battu et une voix basse pour exprimer son manque de connaissances évident. La preuve est que si elle connaissait un tant soi peu les traditions, elle ne serait jamais rentrée dans l’eau ainsi mais je ne dis rien au début, l’écoutant mal à l’aise face à moi exprimer le fait qu’elle est dans le fond qu’une gaijin. Ce mot doit vous paraître étrange mais c’est pourtant un terme souvent utilisé au Japon pour parler des étrangers. Non ce n’est pas juste un terme qui défini qu’un être n’est pas japonais, c’est plus précis que cela, c’est un terme qui à l’origine voulait dire « Barbare sans culture » et qui aujourd’hui est usé pour parler d’un « étranger ne possédant pas de culture », donc une personne venant d’ailleurs sans se donner la peine de s’informer sur les traditions et habitudes de la nation où il pose ses pieds. Un peu comme dans certains restaurants japonais en Amérique qui traitent les clients jouant avec les baguettes de « Baka Gaijin », de stupide étranger sans culture. Je pardonne pour cette fois car son éducation n’a pas encore commencé, mais elle devra vider l’eau du bassin et tout nettoyer rapidement pour remettre tout cela comme il se doit vu que les sels minéraux sont maintenant contaminés par notre propre saleté et le seront encore plus par le savon. L’hygiène n’est pas un jeu dans ma culture mais une forme d’obsession. Imaginez le choc culturel d’antan quand les Hollandais sont arrivés au Japon, une époque où occidentaux ne se lavaient pas car ils étaient persuadés que l’eau était porteur de maladie… Mais revenons à cet instant et cette présence qui semble réellement crispée et désolée par son erreur.

- La faute ne sera pas retenue pour cette fois, mais il te faudra l’apprendre rapidement.

Ma voix reste impassible, neutre, et mon regard n’est point sur elle mais devant moi.

- Normalement le bassin ne sert pas à se laver, mais à se relaxer et laisser les sels minéraux agir sur le corps, imprégner la peau.

J’espère qu’elle sait au moins ce que sont les sels minéraux et leurs biens faits. C’est pour cela que le fond du bassin ainsi que le rebord est en pierre naturelle, c’est aussi pour cela que beaucoup de bains publiques au japon sont souvent dans des sources d’eau chaudes naturelles, car les sels minéraux sont bien présents dans l’eau et la température idéale.

- Il n’y a point de pudeur quand il s’agit de bains, nous nous lavons en dehors du bassin, d’où les petits tabourets et les seaux. Il y a aussi des algues utilisées pour le soin de la peau, et ensuite nous nous rinçons complètement. Une fois cela fait, c’est seulement à ce moment que nous rentrons dans l’eau.

Je dis bien nous, car ce sera un rite qu’elle devra adopter aussi, ou alors utiliser la simple baignoire mais pas ce bassin. Qu’elle ne pense pas que c’est juste moi qui suis vieux jeu, il existe encore beaucoup de bains traditionnels au Japon et c’est quelque chose de parfaitement agréable, apportant la sueur pour permettre d’évacuer les « humeurs », mais aussi les sels pour le corps et la relaxation pour se sentir en meilleure forme. Au moins par ces premiers mots elle sait déjà les erreurs qu’elle a commises.

- Maintenant tu peux me laver, mais pas mes cheveux… Je m’en occuperai personnellement.

La seule personne qui pourrait un jour s’occuper de mes cheveux ou les toucher, ce serait une personne que je considérerai comme très intime et pas d’un point de vue physique comme nous avons été juste avant, mais d’un point de vue sentimental, ou humain. Ce qui est surement le plus complexe avec moi en sachant que ma propre épouse n’a pas été si intime dans le passé. A nouveau c’est un peu comme le principe du baiser, c’est un échange très particulier possédant une réelle symbolique. Je m’avance un peu pour lui laisser un peu de place qu’elle puisse passer derrière moi pour le laver sans difficultés, restant encore serein car il serait vraiment peu convenable de s’emporter ou de hausser le ton dans les bains, ce n’est pas un lieu de guerre mais un lieu de repos. Espérons juste qu’elle apprendra rapidement les jours prochains, qu’elle trouvera vite ses repères et habitudes au sein de ma demeure. D’ailleurs je dois aussi lui apprendre à jouer de la musique, ce qui n’est pas évident vu les instruments que j’ai en ma possession.

La jeune renarde n'était pas surprise par intransigeance de l'humain ainsi que sa voix neutre, cependant elle ne partageait pas son avis quant à dire ouvertement que cela soit une faute. Bien sûr la faute était là, mais rien de bien grave et surtout, même s"il restait calme sa façon d'expliquer les choses la faisait tiquer. Après tout, n'apprend t-on pas de ses erreurs ? Mais pour le moment la renarde ne comptait pas sur cet être humain pour avoir un tant sois peu de douceur et de réelle pédagogie, il n'avait que l'esprit logique et froid. Cet humain avait dans l'esprit l'idée que les hybrides étaient inférieur, pourtant ils sont bien des êtres sentiens et complexe. D'autant plus qu'ils restent des êtres humains avec des attribus d'animaux. Alors pourquoi lui, l'humain censé être humain se permettrait-il de la sous-estimer alors que lui-même était à contre courant de la nature humaine ? Cela pouvait paraître étrange mais la jeune femme était intriguée, elle voulait le découvrir, l'observer voir ses réactions au fil des jours et des mois, c'était un peu le scientifique si observateur qui se ferait observer à son tour.

Pour le moment tout était intégré, elle ferait mieux la prochaine fois, mais de là à être parfaite cela paraissait difficile. Peut-être attendrai-elle qu'il lui montre quel procédé il faudrait exécuter. Pour le moment elle se contentait d'acquiescer et d’attraper un pain de savon ainsi qu'une petit serviette pour nettoyer le corps de son humain. L'hybride se rapprocha de lui pour passer juste derrière, la voilà les yeux devant ce dos alors qu'il dégageait ses longs cheveux indigo. Elle les trouvait splendide. Mais rapidement les cheveux laissèrent place à cette peau couverte de cicatrices. Les yeux de l'hybride étaient à la fois observateurs et inquiets. Elle espérait ne pas lui faire de mal alors que l'humain l'avait déjà fait souffrir, elle n'avait pas de désir de vengeance mais plutôt l'envie d'apaiser cet esprit qui avait du être bien tourmenté par le passé. Elle commençait par lui frotter le dos doucement après avoir trempé la serviette dans un seau d'eau propre puis imbibée de savon. Ses gestes étaient d'une douceur infinie tellement elle était soucieuse de ce que l'humain pourrait ressentir.

Une fois avoir lavé le dos avec précaution la jeune femme prit doucement le bras gauche, caressant délicatement la peau de l'humain du haut du bras jusqu'à son poignet puis elle le souleva doucement de son bras fin mais musclé, elle s'était légèrement décalée pour mieux réussi la manœuvre, L'hybride nettoya doucement le bras sans un mot, passant sur le dessus puis le dessous, allant jusqu'au bout des choses. Une fois la serviette rincée et réimbibée de savon elle passa à l'autre bras de la même façon avec tout autant de douceur et de délicatesse en espérant faire de son mieux pour que l'humain apprécie ce moment. Pour la suite la jeune femme était bloquée, que faire, elle ne pouvait pas laver le torse de l'homme, c'était trop intime, elle ne voulait pas affronter son regard qui allait la juger dans ses moindres gestes.

- Je... Je n'ai jamais lavé qui que ce soit par le passé...

Disait-elle à voix basse pour éviter de laisser les mots raisonner et courir le long des murs de la pièce. Le sous-entendu était évident, surtout que l'humain était intelligent et fin, elle ne savait pas comment passer à la suite, elle ne savait même pas si ce qu'elle avait fait jusqu'ici était correcte ou pas puisqu'elle ne connaissait rien aux traditions qu'on lui imposait. Il faudrait donc que l'humain la guide, elle le lui précisa d'ailleurs toujours sur le même ton innocent :

- Je.. je pense qu'il serait peut-être mieux préférable de me guider pour que vous passiez un moment reposant...

Elle n'osait pas trop en dire pour ne pas passer pour une femme exigeante. Ce n'était que de la curiosité, de l’intérêt qu'elle manifestait tant bien que mal pour les traditions de son maître même si dans le font elle se sentait impuissante et ignorante. Elle essayait de faire attention aux mots qu'elle employait pour ne pas le gêner ou l'agacer.

En cet instant je préfère me taire que de faire de nouvelles remarques, voulant garder le précepte de relaxation intact pour le bain malgré qu’elle me lave comme si je n’étais qu’une petite chose fragile. Je n’attends ni à de la douceur, ni à de la précaution, mais de ma fermeté, de la précision, malheureusement il semble que je vais devoir lui laisser le temps de se faire à mes habitudes, d’apprendre à mettre de coté sa gène et ses craintes… Elle a su se montrer talentueuse face à la discipline, sexuellement très confortable et agréable, elle ne pouvait pas se montrer parfaite partout. Quand elle reprend parole pour me faire part de son manque de compétence en cette matière, je me contiens pour ma part de lui exprimer que c’était une évidence. Mais après tout, je ne peux point reprocher à cette dernière de manquer de formations vu qu’elle ne vient pas d’un centre de dressage. Il me restera à espérer qu’avec les différentes lectures, elle évoluera et peaufinera la technique. Ce qui me fait tourner mon regard, redevenu neutre, sur elle, c’est quand elle commence à me parler de la guider, telle une enfant qui a besoin d’informations sur quelque chose de basic, me donnant envie de lui demander du coup si elle a eu une éducation poussée ou pauvre, mais je note malgré tout la tentative d’efforts.

- Quand tu me laveras les prochaines fois, il ne faut pas hésiter à frotter fort pour essayer de retirer un maximum de peaux mortes. Tu ne dois pas avoir peur de me faire mal…

Bon, au moins j’espère qu’elle n’oublierait pas cela pour les prochaines fois, même si je me retiens de lui dire de tout recommencer à zéro et proprement, mais j’avoue que je n’aime pas me répéter, comme je n’aime pas que des gestes soient répétés sur le champ, c’est un peu comme admettre ou mettre en avant une faute. Elle fait des erreurs, elle apprendra d’une manière forte ou non, mais par contre si elle n’arrive pas à apprendre, là elle devra subir un apprentissage de manière plus forte pour m’assurer que cela lui rentre parfaitement bien dans le crâne. D’ailleurs elle a encore de la chance que je ne cherche pas à la rabaisser en lui ordonnant d’user de sa langue pour me laver.

- Il ne faut pas ressentir de pudeur dans ce genre d’instant, ne me voit que comme une statue de marbre qu’il faut laver, non pas comme un être.

Je crois que l’exemple est le plus clair, un homme de pierre qui ne ressent pas le contact et qui ne réagira pas si elle y va trop fort. Si je veux qu’elle soit douce, je lui demanderai un massage, ou un autre traitement. D’ailleurs cela aussi je vais devoir lui enseigner, comment masser, comment jouer de la musique, comment prendre soin de son maitre, comment… Bref, beaucoup d’enseignements mais ce sont les aléas d’une Hybride qui n’a pas été formée par un centre homologué.

N’ajoutant rien, je me redresse et prends un des seaux pour en sortir des algues, revenant m’installer et commençant à passer ces dernières sur mon corps, frottant ma peau avec, mon torse, mes bras, ma nuque ainsi que ma gorge avant de m’occuper de mes jambes, du coup dans l’eau, et de passer par l’intimité avant de jeter ces dernières dans un seau vide pour jeter après, prenant une serviette propre par la suite pour me laver correctement, lui montrant bien comment passer sur ma peau, montrant la force dans le frottement sans aller trop vite mais insistant bien. Touts mes gestes sont précis, ils sont calculés, comme un automatisme et après seulement je pose mon regard sur elle une nouvelle fois.

- Bien, recommence mon dos, débute avec des algues propres et frotte ensuite. Si ce sont les cicatrices qui te gênent, fais comme si elles n’étaient point présentes. Après tu pourras te laver…

Je n’hésiterai pas à lui faire remarquer que vu comment elle était sexuellement très ouverte et très « chaude », il serait bien déplacé de la voir simplement pudique pour se laver alors que c’est le moment où cette émotion n’a pas sa place. Malgré ma froideur, je me montre réellement patient pour le moment avec elle, mais c’est uniquement car elle fait réellement preuve de docilité envers ma personne, qu’elle se montre obéissante, mais j’espère qu’elle ne croit pas que cela amoindrira sa punition à venir… Ce serait véritablement être naïve pour la simple raison que la punition est face à un acte bien précis.

J’attends qu’elle s’exécute, comptant profiter du moment où elle se lavera pour m’occuper de mes cheveux. Mais qu’elle tente de ne pas se souiller l’esprit en réfléchissant trop, j’insiste que le bain est un instant de relaxation et elle en aura bien besoin vu la suite d programme, car le traitement que j’ai prévu pour elle n’est pas violent en soi, mais croyez moi que les aiguilles savent éveiller bien des maux, bien des souffrances dans le corps sans avoir besoin de se montrer brutal.

Heureusement pour la créature, l'humain n'était, pour ce moment, pas devenu un monstre sanguinaire qui la maltraiterait sans réel intérêt ou pour la moindre excuse. La jeune femme écouta donc avec beaucoup d'attention ce que son humain lui enseignait, elle n'en perdait pas une miette pour ne rien oublier et tout retenir comme une bonne élève. Elle l'observa d'abord faire avant d'écouter le reste des explications puis elle s’exécuta sans un mot, simplement en acquiescent d'un mouvement de tête, après tout il était clair et ne lui demandait que de lui laver le dos et de prendre soin de lui au final, il n'y avait donc comme réponse à apporter que de s’exécuter tout simplement. Alors la renarde polaire se saisit d'algues tout en douceur, cette douceur si élégante dont elle savait faire preuve... Elle les passa énergiquement mais sans brutalité sur le dos de l'homme couvert de cicatrices. Elle se détendait peu à peu, la pression redescendait et elle prenait un peu plus d'assurance dans ce qu'elle faisait, ses gestes étaient déjà bien moins maladroits. Une fois qu'elle en eut terminé avec les algues, Rim se saisit d'une petite serviette propre et fit la même chose que son maître, elle lui frotta bien le dos sans non plus le poncer mais ses mouvements étaient energiques et fermes tout en étant soigneux et méticuleux alors qu'elle essayait de faire abstraction des lacérations qui parcouraient le dos de l'humain.

Une fois qu'elle eu terminé de lui laver le dos selon les indications fournies et ce qu'elle avait observé, la jeune renarde prit des algues et se lava de la même façon que son maître, dans le même ordre. Elle faisait preuve de grande souplesse pour se laver le dos méticuleusement en entier. Elle repassa avec une serviette, elle fit encore une fois l'ensemble de son corps dans les moindres recoins. Elle le regardait du coin de l'oeil, ce n'était pas de la surveillance mais c'était comme si elle restait sur ses gardes. Après tout il lui avait bien promis une punition digne de son escapade, elle pouvait donc s'attendre à tout. Donc même si elle se détendait la jeune femme restait attentive.

Puis une fois qu'elle eu terminé elle l'observa terminer de se laver les cheveux, par mimétisme elle reproduisit ce qu'il faisait avec les mêmes produits, elle se lava donc les cheveux à son tour, il étaient si long et si clairs, en total contraste avec les cheveux indigos de l'humain, un peu comme le Yin et le Yang... Elle fermait les yeux en massant son crâne avec la substance lavante, c'était agréable, elle se libérait des tentions et baissait sa garde à tel point qu'elle ne vit pas l'homme se diriger vers la douche pour rincer sa longue chevelure. Lorsqu'elle rouvrit les yeux la jeune renarde pu l'admirer de nouveau, il était bel homme et ses cheveux la laissait toujours sans voix, se demandant même si elle allait finir par s'y habituer. La renarde se chargea de nettoyer précautionneusement sa queue d'animal polaire, prenant grand soin de ses longs poils blancs.

Alors une fois qu'elle en eu finit avec ses cheveux clairs elle se leva doucement, elle n'avait pas très froid, puis elle s'en alla le rejoindre au niveau de la douche. Elle attendit qu'il termine pour se rincer à son tour. Elle fit bien attention à rincer également les poils de sa longue queue touffue à présent trempée. Une fois complètement rincée la jeune créature passa un petit moment à tout essorer, que ce soit ses oreilles, ses longs cheveux ou encore sa que. Peut-être était-ce différent des autres hybrides mais elle n'était pas du genre à se remuer dans tous les sens pour se débarrasser de l'eau en trop, un sèchage au sèche cheveux est aussi très efficace. Une fois tout cela terminé la jeune femme observa son maître pour savoir quelle était la prochaine étape et la marche à suivre, elle en ferait de même sauf contre indication.