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 Captivité forcé [Pv Kisada]

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Captivité forcé [Pv Kisada] EmptyVen 9 Juin - 23:25
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Les jours...
Défilaient, lentement, péniblement et sûrement. Kali, ne savait plus vraiment quel jour on était, puisqu'elle n'avait pas le luxe de voir le Soleil pour se repérer. Elle pensait d'ailleurs, avoir un rythme de vie assez perturbé, car dans cette pseudo cave sans lumière naturelle et sans lune, elle dormait mal également... L'hybride ne saurait dire combien d'heure elle dormait, perdu, dans ses repères spatio-temporel. Kisada, passait deux fois par jour mais toujours une fois au minimum et Kali, pouvait au moins compter sur sa régularité et ponctualité... Elle avait l'impression qu'il passait au même moment et il semblait bien être le type de personne, à être réglé comme une horloge.

Comme promis...
Il passait lui tenir compagnie, avec un repas bien fournit mais que l'hybride ne touchait pas. Un plateau intact du début à la fin. Son geôlier, essayait tant bien que mal de tenir une conversation, mais Kali n'étant pas des plus loquaces... Elle répondait, aussi stérilement que lui et pour finir, il repartait aussi silencieusement et sobrement qu'il était arrivé. De temps en temps, pendant qu'elle lisait un livre qu'elle avait demandé pour au moins se changer un peu les idées, elle le voyait passer pour travailler probablement dans un bureau à coté de sa cage de verre. A son passage, l'air était chargé de son odeur personnel, de son parfum, mais... Surtout... De l'odeur enivrante du monde extérieur. Elle arrivait à deviner ce qu'il avait mangé, mais ce qui intriguait un peu plus sa curiosité, c'était l'odeur des hybrides qui l'accompagnaient... Mammifère et reptile...

Kali...
Guettait, surveillait le moindre signe extérieur qui pourrait dévoiler un sauvetage de sa personne. Cependant, rien... Chaque jour était aussi lourd et immuable que les précédents et les prochains. L'hybride, perdait un peu plus confiance et foi en ceux qu'elle considérait comme compagnon et son état physique se déplorait jours après jours. Ses cheveux, devenu comme de la paille malgré l'humidité de la cage de verre, sa peau devenait également plus sèche et pelait de manière écailleuse, probablement déréglé dans son cycle de renouvellement cellulaire par le manque d'hydratation. Son regard reptilien était un peu plus éteint et son obsession pour trouver de l'eau fraîche devenait dévorante. Elle résistait, tant bien que mal aux bons soins de Kisada, après tout, elle de son coté lui avait promis de résister le plus longtemps possible, entraver ses plans de généticien...

Simplement...
Son instinct de survie s'éveillait au profit de la raison et de la fierté qui se faisait plus taiseuses. Mourir dans une cage de verre, ne servirais à personne et pas à elle en premier lieu qui ne comptait pas tirer sa révérence maintenant en tout cas. L'hybride avait également beaucoup de patience, mais elle n'était pas illimité non plus, autant que ses réserves d'énergie qui ne sont pas inépuisable. En sommes, elle estimait peut-être trois semaines environs de résistance... Pour ne pas dire des plus inutiles en fin de compte et c'est probablement ça qui lui faisait plus mal malgré son visage fermé... Enfin de compte, elle s'était restreinte elle même, c'est ce que Kali finissait par penser.

Actuellement...
Nous pouvions la trouver, assise le long de la paroir de verre et le regard lointain. Perdu dans ses hésitations, réflexion et instinct. Elle fredonnait, une petite chanson de sa propre composition, improvisé sans vraiment y prêter plus d'attention et parfois, elle reprenait un air qu'elle entendait à l'étage, joué par un shamisen lui semble t-il.

La frontière entre réalité et hallucination n'est plus si loin...
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Captivité forcé [Pv Kisada] EmptySam 10 Juin - 16:43
Anonymous


Toutes résistances est futile
Chaque jours aux mêmes heures je descendais pour la voir, apportant personnellement son repas, à boire et lui proposant à nouveau les mêmes choses, un peu de confort, la liberté de se mouvoir, de retourner à son travail, contre une puce et sa collaboration ainsi que quelques prélèvements. Mais avant tout je voulais aussi qu’elle me connaisse, qu’elle se sente ici chez elle pour qu’elle perte cette vision d’esclave ou de trophée, qu’elle trouve une forme de plaisir à vivre entre ces murs car ainsi j’aurais plus facilement sa loyauté ainsi que sa coopération. Mais elle est bornée, digne de l’anaconda, à attendre en refusant tout sans hésiter. Je sais déjà maintenant une chose sur elle, son organisme est parfait pour la survie, elle ferait surement une guerrière dangereuse car imaginer une armée d’êtres pouvant tenir si longtemps sans boire et manger, ce serait un avantage stratégique sur le terrain et surtout un besoin logistique de provision moindre, facilitant ainsi le déplacement avec moins de réserves sur soi. Les jours passaient et je restais toujours aussi paisible avec elle, ne la menaçant jamais, ne m’énervant jamais et ne tentant jamais d’utiliser la force contre elle pour obtenir ce que je souhaitais. Mais heureusement pour elle, je n’avais pas d’autres faits en mains car si je possédais d’autres êtres comme elle, je n’aurais peut-être pas eu tant de clémence, j’aurais peut-être été jusqu’à l’immobiliser chimiquement pour faire des expériences plus poussées, voir pire lui inséminer une nouvelle forme de vie améliorée. Mais dans le cas présent, elle est la source de tout mon intérêt, ce qui avait tendance à énerver Zéro que j’avais déjà vu au pas de la porte sans descendre l’escalier, que je sentais tendue surtout quand elle me proposait de me débarrasser d’elle, qu’elle ne méritait pas tout mon attention et mes intentions, mais à chaque fois je la remettais en place en lui expliquant que se débarrasser d’elle serait illogique, ce serait m’éloigner de mon objectif, cela serait faire du temps utilisé pour elle un temps perdu, et surtout qu’un organisme mort aurait des cellules qui se désagrégeraient bien trop vite. Restant détaché et rationnel dans mon explication à Zéro sur mes raisons de garder Kali.

De son coté, Rim m’avait obéi, ne descendant jamais dans la cave, n’essayant même pas d’ouvrir la porte, et cela même quand j’étais occupé à travailler en bas dans mon laboratoire et bureau juste à coté de la cage de mon invité qui commençait à jouer avec ma patience, mais surtout à se mettre en danger, ce qui ne me convenait pas. Il m’arrivait de vouloir même prendre le risque de la rejoindre dans la cage pour la pousser à se nourrir ou boire, veiller à ce que sa santé soit stable. J’y pensais même les jours où je travaillais sur le projet militaire perdu d’où venait Zéro, travaillant sur un ciblage ADN plus minutieux à base pour le moment de Dragon de Komodo, mais dans un objectif tout autre que celui de la création de ma protectrice. Avoir des remords si elle venait à s’éteindre par son entêtement ? Non, je n’en aurais pas, ce serait son choix à elle mais je trouverais cela regrettable comme sacrifice alors qu’elle pourrait avoir une bien plus belle vie que celle qu’elle avait en collaborant avec moi.

De temps en temps je surveillais sur mon portable ou sur un ordinateur, guettant l’état de mon invité par les caméras posées dans sa cellule. Mais cette fois ci, ce jour précisément, j’avais décidé de tenter de la faire céder, de revenir comme à mon habitude mais en bouleversant le rythme habituel. Moi qui passait chaque jour juste en rentrant du laboratoire avait décidé de lui offrir une nouvelle visite, une nocturne. Je sais qu’elle ne sait pas voir quand il fait jour ou nuit vu qu’il n’y a rien dévoilant l’heure ni l’extérieur d’où elle se trouve, mais ce n’est point important en cet instant, ce qui compte c’est que son état se dégrade de trop et qu’il est temps qu’elle se réveille, qu’elle réalise qu’il est la seule bonne solution pour elle ainsi que pour son avenir.

Je descends ainsi dans une tenue légèrement différente à mes habitudes, toujours traditionnelle mais bien plus légère, une tenue d’intérieure pour les fins de soirées ou nuit et non celle que je porte pour me rendre au laboratoire, un kimono de soie plus délicat et subtile. Dans mes mains un plateau comprenant une carafe d’eau pour elle et un thé, ainsi qu’un simple repas du soir. Je me doute qu’elle risque encore de refuser et que cela finira à la poubelle, mais je continue comme à chaque fois de lui apporter du frais. Je m’approche du plexiglass pour venir déposer le plateau sur la petite table à coté, n’ouvrant pas encore pour le lui donner et je m’installe dans la posture traditionnelle, les genoux en terre, assis sur mes talons pour finalement déposer les mains sur mes cuisses en prenant une légère inspiration.

- Mes salutations Kali-San, je suis navré de vous déranger à une heure inhabituelle mais je pense qu’il est temps de rediscuter.

Je garde le vouvoiement qu’elle avait exigé le premier jour en venant un peu me redresser, gardant genoux au sol, pour prendre mon thé et me réinstaller calmement, le petit bol de céramique chaud entre mes doigts, le regard vers elle, assise le long du plexi et semblant se flétrir à vue d’œil.

- J’ai accepté jusqu’ici vos décisions, je n’ai point insisté quand vous avez refusé de vous abreuver ou de vous nourrir. Mais votre état commence à éveiller une forme d’inquiétude.

Inquiet ? Surement pas dans le sens humain standard que vous imaginez, mais oui pour les dommages physiques qu’elle risque de subir à force de se traiter de la sorte. Son intégrité est menacée et si elle continue son mental suivra aussi. Ce serait irréparable.

- Ne voyez vous donc point que vous vous méprenez sur mes intentions à votre égard ? Considérez vous toujours que je ne pense qu’à vous avoir tel un trophée ou une décoration pour meubler ma vie alors que je ne désire que de pouvoir vous offrir une nouvelle vie, plus sécurisée, plus confortable et vous travaillerez à mes cotés ?

Bon, il est certain que si elle connaissait tous mes projets, elle ne penserait qu’à me tuer, comme pour le Dédale ou le projet stérilité, mais ce ne sont que des détails à coté de celui de l’évolution qui est d’une importance capitale et bien plus personnelle.


claude gueuse
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Captivité forcé [Pv Kisada] EmptyJeu 15 Juin - 19:19
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L'hybride...
Avait envie d'hurler et intérieurement c'était le cas. Perdre, cette manche suite à sa capture... Attendre plus longtemps, sans résultat concret serait de la folie et se mettre en danger pour des hybrides qui visiblement, n'en n'ont rien à faire de sa personne.  Et lui, ce généticien qui rôdait comme un loup, passant chaque jour surveiller sa précieuse captive... Kali sentait une forme d'importance uniquement dans son regard, à son plus grand regret. Physiquement, rien ne trahissait sa colère, mêlé à de la déception... Son geôlier avait-il si bien géré sa capture pour ne laisser aucun indice ? Rien n'est parfait et personne n'est infaillible, Kali, s'était efforcée de trouver un défaut quelque part ou quelque chose, mais rien, cet homme est réglé comme une horloge et chaque mouvement est basé sur un tic-tac immuable. Kali, n'en pouvait plus de cette cellule qui devenait plus petite de jour en jours, développant comme une forme de claustrophobie, un manque d'air lorsque l'on passe d'une total liberté à une pièce si restrictive, sans un rayon de Soleil et Dieu seul sait à quel point, elle en avait besoin, plus qu'envie.

Pour économiser ses forces restantes.
Elle ne bougeait quasiment plus, toujours silencieuse et similaire à une statut de marbre. Elle qui se considérait comme patiente, la jeune femme venait de trouver un adversaire talentueux, ça fais mal de le reconnaitre. C'est alors, que le son de la porte qui menait à elle retentit, brisant le silence absolu de la cave. Kali, fronçait les sourcils... Déjà ? Se serait-elle assoupi plus longtemps qu'à l'habitude ? Un état pré-comateux qui l'aurait trompé sur le temps ? C'est étrange... Kisada, se montrait, les bras chargés d'un plateau de victuaille et c'était de plus en plus difficile de résister.  Sa tenue, était inhabituel, légère, plus intime... L'hybride déduisait qu'on était probablement en soirée, car ce n'est pas le type d'habit qu'il porterait en société, tant il porte d'importance à son apparence et à ses propres codes qui régissent sa vie. Machinalement, il prit la même pose, Kali ne le regardait même plus tant elle savait que tout serait identique comme chaque jour. Il l'abordait avec un ton qu'elle ne lui connaissait pas à son égard, l'hybride ouvrit lentement la paupière, attentive.

- Mes salutations Kali-San, je suis navré de vous déranger à une heure inhabituelle mais je pense qu’il est temps de rediscuter.

Kali roulait des yeux...
De quel heure parle t-il déjà ? Elle n'a aucune notion du temps et ce n'est pas de ça qu'il devrait être navré, mais l'hybride passait, cet homme est un paradoxe vivant "Je te capture, je t'enferme, je veux te pucer, mais tu es libre". Cette probablement la blague de l'année. L'heure, aussi imperceptible soit-elle doit être grave, qu'est-ce qui peut l'amener ? Un assaut pour la libérer de la part des Révolutionnaires ? Enfin ! De quoi veux t-il discuter ? Ou mieux, négocier.

- J’ai accepté jusqu’ici vos décisions, je n’ai point insisté quand vous avez refusé de vous abreuver ou de vous nourrir. Mais votre état commence à éveiller une forme d’inquiétude.


Kali...
Serrait sa main non visible. Aucun secours... Juste sa pitié, là, non loin du plexiglas qui le sépare de lui. L'odeur du thé, venait à elle et c'est ce qui fit lentement poser son regard sur ce dernier, elle tournait la tête, se mordillant sa lèvre sèche, qui ne tarderait pas à s'écailler à ce rythme. Elle n'avait d'yeux que pour l'eau et l'humidité de sa cellule ne suffisait clairement plus. Son geôlier reprit.

- Ne voyez vous donc point que vous vous méprenez sur mes intentions à votre égard ? Considérez vous toujours que je ne pense qu’à vous avoir tel un trophée ou une décoration pour meubler ma vie alors que je ne désire que de pouvoir vous offrir une nouvelle vie, plus sécurisée, plus confortable et vous travaillerez à mes cotés ?

Le même refrain qu'au début...
Mes les conditions ne sont clairement plus les mêmes, Kali, détourne le regard. Le silence s'installe dans la pièce, il est venu pour l'appâter, clairement. Elle réfléchit, prenant son temps, on est plus à cinq minutes près...  Elle passait lentement sa main dans sa chevelure souffrant elle aussi du manque de nourriture.

_ Vous m'offrez une forme de soumission, vous voulez me rendre dépendante à vous... Je ne veux pas de votre puce, encore moins de votre nom.

Déclarait-elle dans un premier temps. Sans plus de cérémonie ou salutation, elle n'avait plus la force de tourner autours du pot.

_ Qu'est-ce qui me prouve que vous tiendrez parole ? Je suis si précieuse à vos yeux... Comme si vous alliez me laisser retrouver ma pseudo vie d'avant.

Kali...
Se tournait face à lui mais elle ne pouvait quitter des yeux, le plateau repas. Il était là, tout prêt. Son instinct hurlait à sa fierté de se taire, qu'il fallait plier, plier pour survivre et c'est tout ce qui compte. Sa personne en cet instant et juste elle.

_ Vous ne me donner pas le plateau aujourd'hui ? Je n'ai pas été assez sage ?

Se moquait-elle.
Il était rare de la voir sur la défensive ou le sarcastique, preuve qu'elle est à bout de patience. Elle, la championne du Poker Face. Elle ré ajustait son kimono qui avait plus l'air d'un chiffon après trois semaines de captivité. Kali, essayait tant bien que mal de porter son attention sur Kisada et non l'odeur alléchante de l'eau et de la nourriture qui éveillait son ventre. L'hybride, luttait intérieurement entre instinct et raison et la balance, penchait peu à peu et sournoisement en la faveur de Kisada. Mine de rien, et ça...

Il le savait.
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Captivité forcé [Pv Kisada] EmptyJeu 15 Juin - 22:10
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Toutes résistances est futile
Ce n’est pas réellement de la pitié, c’est de l’inquiétude envers sa créature captive car finalement si son état se dégrade de trop, elle perdrait réellement de l’intérêt et finirait par n’être qu’un tas d’échantillons précieux ainsi que non renouvelables. Je lui tends une nouvelle fois la main par mes mots, je tente de la raisonner comme à chaque fois, mais elle se détourne de moi encore une fois, restant silencieuse. Je respecte son choix et attends, ne faisant aucun bruit hors ma respiration, ne venant pas la déranger dans sa réflexion, guidant juste le thé à mes lèvres pour en prendre une première gorgée. Finalement elle réagit par un nouveau refus, venant mettre certaines choses en évidence… Bien entendu que je veux d’une certaine façon sa soumission mais pas comme elle l’entend, je préfèrerais que celle-ci soit plus synonyme de loyauté. Je ne l’interrompe point, la laissant continuer à s’exprimer en prenant une nouvelle gorgée de thé, restant toujours aussi uniforme, aussi proche d’une statue de marbre tant je manque d’expression, mais au moins cela montre que pour l’instant rien ne me choque ni ne me surprend dans sa réaction. Elle n’a pas tort sur certaines choses, des preuves j’en ai aucune à lui donner, quoi que juste ma façon de la traiter devrait en être une. Je n’ai jamais tenté d’abuser d’elle, jamais tenté de la forcer en usant de substances ou armes pour qu’elle obéisse ou se plie à ma volonté, je veux que cela vienne d’elle, que ce soit en accord avec une forme d’envie de collaborer, d’accepter ce que je lui offre et non s’en sentir obligée. La preuve à nouveau vient du fait que je lui apportais à manger et à boire à chaque fois, sans qu’elle ait besoin d’accepter mon offre, des repas qui étaient nécessaires pour elle et non un moyen de pression.

Quand elle se tourne enfin, toujours silencieux, je pose mon regard sur elle, voyant qu’elle se concentre sur le repas, signe que sa situation évolue. Pourquoi se forcer à refuser si souvent ce que je lui offre pour en arriver au stade de ne plus pouvoir résister, elle se faisait tant de mal pour rien, pour une question de fierté inutile. Après les derniers mots, je sens qu’elle en avait fini et j’ai droit de répondre, déposant lentement mon thé devant moi.

- Vous avez l’habitude de refuser ce que je vous propose alors qu’accepter les repas et boissons offertes ne vous engage en rien. Je nous faisais gagner un temps en l’apportant simplement sans ce rituel devenu habituel de vous le donner pour le récupérer dans le même état.

Je m’exprime calmement pour montrer que ceci n’est point une punition mais une réflexion logique sur son comportement habituel, peut-être pour que cette fois, si proche de craquer, elle fasse le geste de demander d’avoir à boire et manger, prouvant que c’est sa décision à elle, sa demande et non le refus d’une offre que je fais.

- Si cette fois vous désirez avoir votre plateau, alors n’ayez crainte de le demander, cela ne vous engagera toujours à rien. Ce n’est point un échange ou une pression, c’est une nécessité vitale. Je vous le répète, ce n’est point parce que vous acceptez un geste de ma part que je prends cela pour un oui ou que j’attends une compensation.

Va t’elle un moment comprendre que je ne lui tends pour l’instant aucun piège, que nos échanges sont basés sur une forme d’honnêteté car il est nécessaire pour moi qu’elle accepte mes offres, qu’elle accepte sans conditions et qu’elle coopère volontairement. C’est ainsi que les choses pourraient réellement progresser et que tout ce temps perdu à trouver son accord sera gagné par un bien meilleur travail ensuite. Mais passons cette affaire de repas, si elle le souhaite je suis certains qu’elle me le fera comprendre d’une façon ou d’une autre, qu’elle saura me faire savoir ce qu’elle désire. Je préfère me tourner vers ce qu’elle a dit avant, la puce et sa soumission, ainsi que mon nom. Il doit bien avoir moyen de converser à ce sujet et trouver des accords. Alors doucement mon regard cherche le sien, ma voix résonne à nouveau en toute sérénité.

- Cette puce n’est pas une façon de vous mettre une laisse, mais une sécurité pour que si quelqu’un vous contrôle, il n’ait rien à vous reprocher, mais aussi cela vous permettra de ne plus cacher votre hybridation. Ce n’est pas une entrave mais une nouvelle liberté.

Ceci est ma vision que je partage, même si je l’ai déjà fait comprendre plus d’une fois, je ne veux pas d’un animal de compagnie, je veux une collaboratrice mais il y a des règles, comme celle qui dicte que les hybrides doivent avoir une puce. Ne voit-elle pas que cela lui offre une protection tout en permettant d’être elle même ? Que cela ne lui force pas de me dire amen à tout.

- Si je vous parle de cette puce, c’est parce qu’à partir du moment où la confiance s’installera entre nous, que nous arriverons à nous entendre, en trois jours vous allez pouvoir récupérer votre emploi et votre vie d’avant en grande partie. La différence sera que vous logerez dans une chambre aménagée pour vous en cette demeure et que nous travaillerons aussi ensembles. Croyez-vous que je comptais vous enfermer jusqu’au bout ? Juste vous garder captive ?

Je parle un peu plus, cherchant à exposer, à faire que les mots rentrent dans son esprit, qu’elle puisse percevoir que je ne veux pas la dresser mais bien lui offrir quelque chose de nouveau et petit à petit faire plus en plus connaissance, l’étudier avec son accord et voir sa vision des choses sur mon projet, car oui sa vision a autant d’importance que son code génétique, il me permettra de comparer aux autres hybrides, voir si ses instincts et les différences évidentes chez elles se retrouvent aussi dans sa vision.

- Vous n’avez que ma parole, mais je suppose que vous avez constaté que je respecte tout ce que je vous accorde depuis le début, que chaque fois que j’ai accepté une demande, comme vous vouvoyer, je l’ai tenu. Si je désire pouvoir établir une confiance entre nous, et une réelle coopération, il est d’une grande nécessité à ce que je respecte chaque engagement.

Je marque un arrêt en me rendant compte que si, il y a une preuve à tout ce que j’avance, une preuve qu’elle ne pourra pas nier si depuis le début de nos entretiens elle a su un minimum m’analyser.

- La seule preuve qui pourrait être avancée, est que ne point respecter ma parole serait illogique face à la situation. Ne croyez vous pas ?

Je sais presque le sentir, une part d’elle a déjà abandonné, ce n’est que sa fierté qui la fait encore tenir bon, sa fierté et la peur… Non pas la peur comme dans le sens basique du terme, cela reste une anaconda, une réelle prédatrice qui ne fuit pas devant l’adversité, mais elle semble avoir peur de la fourberie, du mensonge, de faire un pas en avant ou un geste de confiance pour se faire ensuite trahir. Je pense qu’il serait intéressant de mieux connaître l’animal en profondeur, sans arrières pensées, pour trouver son fonctionnement. D’ailleurs mon regard indigo n’a plus bougé, certes toujours aussi vide de toutes étincelles humaines, mais se plongeant sur elle comme en quête d’un signe.

- Ma parole contre votre parole, un accord entre deux personnes matures et dotées d’intelligence. Acceptez de travailler avec moi, acceptez d’avoir une réelle chambre adaptée à vos besoins et que vous pourrez décorer comme bon vous semble, acceptez cette puce, et très vite vous pourrez retrouver votre travail, vos contacts, vos habitudes. A moins que vous ayez peur de prendre gout à cette vie en ces lieux ?

Voila mon arme, jouer sur une provocation, faire croire que je pourrais penser qu’elle ait réellement peur de vivre ici avec moi et de prendre gout à cette nouvelle vie, qu’elle puisse aimer vivre chez un humain et travailler avec lui, qu’elle serait capable de trouver une forme de bien être dans une vie qui la répugne actuellement juste à l’imaginer. C’est une façon aussi de la faire céder, soit qu’elle essaye de prouver que j’ai tort en s’engageant dans cette voie que je lui offre, soit refuser et me montrer que ma théorie puisse être réalité.


claude gueuse
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Captivité forcé [Pv Kisada] EmptyMer 28 Juin - 18:36
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Kali...
Comprenait qu'il était temps de faire un choix, un choix cornélien entre ses convictions et son état actuel. Si ce n'est pas malheureux que ce soit un humain qui se soucie d'elle, plutôt qu'un hybride aux cotés de qui elle aurait combattu. L'hybride prisonnière, soufflait longuement. Elle est dépitée.

- Vous avez l’habitude de refuser ce que je vous propose alors qu’accepter les repas et boissons offertes ne vous engage en rien. Je nous faisais gagner un temps en l’apportant simplement sans ce rituel devenu habituel de vous le donner pour le récupérer dans le même état.

Reprit le japonais.
Le "nous" la fit tiquer. Gagner du temps en quoi ? Il est pressé ? Elle l'avait prévenu qu'elle le ralentirait autant que possible, mais la voici au bout de ses limites avec un léger "déjà ?" amère dans son ventre, vide. Combien de jour avait-elle réussi à lui gâcher, ne serait-ce qu'un peu ? Aucune idée.

- Si cette fois vous désirez avoir votre plateau, alors n’ayez crainte de le demander, cela ne vous engagera toujours à rien. Ce n’est point un échange ou une pression, c’est une nécessité vitale. Je vous le répète, ce n’est point parce que vous acceptez un geste de ma part que je prends cela pour un oui ou que j’attends une compensation.

Ca...
Pour se répéter, Kali ne pouvait qu'approuver ce fait. Cependant, elle reconnaissait autre chose... Il n'a pas menti. Durant son séjour, aucune agression verbale ou physique, ni fourberie ou tromperie de sa part. Son regard fixait le plateau, jamais, il ne lui avait semblé si alléchant.

- Cette puce n’est pas une façon de vous mettre une laisse, mais une sécurité pour que si quelqu’un vous contrôle, il n’ait rien à vous reprocher, mais aussi cela vous permettra de ne plus cacher votre hybridation. Ce n’est pas une entrave mais une nouvelle liberté.

Ajoutait-il.
Alors, elle reportait son attention sur son geôlier qui préchait à convaincu, Kali le savait. Pas question de mourir pour des imbéciles, ce n'est pas ça la vie souhaité ou désiré.

_ Pourquoi me contrôlerait-on ? Je n'ai en rien l'apparence d'une hybride si je porte mes lentilles et tant qu'on ne me touche pas. Les rabatteurs préfères jeter leurs dévolue sur des cibles bien plus évidentes...


Par peur de l'erreur et du préjudice commit.
Être prit pour un "imbécile et sous fifre" d'hybride, c'est une insulte pour de nombreux humains de Togi. Cette justification était sortie naturellement entre ses lèvres. Cependant, Kisada n'en démordait pas, quel entêtement lui et sa puce !

- Si je vous parle de cette puce, c’est parce qu’à partir du moment où la confiance s’installera entre nous, que nous arriverons à nous entendre, en trois jours vous allez pouvoir récupérer votre emploi et votre vie d’avant en grande partie. La différence sera que vous logerez dans une chambre aménagée pour vous en cette demeure et que nous travaillerons aussi ensembles. Croyez-vous que je comptais vous enfermer jusqu’au bout ? Juste vous garder captive ?


Kali haussait un sourcil.
Une confiance entre eux ? Il est bien présomptueux d'imaginer une telle relation ! Et avant, ils s'échangeront leurs numéros et leurs page Togibook ? N'importe quoi. Depuis quand une relation de confiance démarre t-elle par un enlèvement ? Il a vu ça dans quel série ? Misaki Ange gardien ? Julie L'Echo ? Ou alors, il a trop abusé de l'opium... La blonde, passait une main dans ses cheveux sec, affamée, coincé mais pas tout à fait à genoux encore.

- Vous n’avez que ma parole, mais je suppose que vous avez constaté que je respecte tout ce que je vous accorde depuis le début, que chaque fois que j’ai accepté une demande, comme vous vouvoyer, je l’ai tenu. Si je désire pouvoir établir une confiance entre nous, et une réelle coopération, il est d’une grande nécessité à ce que je respecte chaque engagement. La seule preuve qui pourrait être avancée, est que ne point respecter ma parole serait illogique face à la situation. Ne croyez vous pas ?
_ En effet.

Appuyait-elle platement.

- Ma parole contre votre parole, un accord entre deux personnes matures et dotées d’intelligence. Acceptez de travailler avec moi, acceptez d’avoir une réelle chambre adaptée à vos besoins et que vous pourrez décorer comme bon vous semble, acceptez cette puce, et très vite vous pourrez retrouver votre travail, vos contacts, vos habitudes. A moins que vous ayez peur de prendre gout à cette vie en ces lieux ?


Kali...
Se tournait lentement face à lui, comme pour à nouveau l'estimer. Cette vitre, ne la gênait quasiment plus, depuis le temps qu'elle le sépare de sa personne. Son regard, le balayait... Il était de marbre, autant qu'elle. Alors, pour en voir plus de lui, elle posait sa main sur la vitre qui transmettait les ondes de ce dernier par le sol, et elle sentait, avec concentration les battements de son cœur, lent, confiant et régulier. Il ne ment pas, il ne cache rien ou alors c'est un parfait psychopathe... Kali ne l'estimait pas si loin de ce genre, mais pas à ce point non plus. Après un instant, elle reculait et prit la même position que lui, face à ce dernier et après avoir avalé la boule serré à sa gorge, elle reprit.

_ Pouvez-vous... Me donner mon plateau ?

Demandait-elle.
Comme une abdication. La raison et l'instinct de survie on finalement réussi à triompher de la fierté. Kali, guettait les mouvements de son geôlier, c’était son premier repas depuis son arrivée ici et il n'était pas question de se jeter dessus comme une éthiopienne. Elle va savourer ce repas, qui lui donnera de l'énergie et des idées pour la suite qu'il lui propose... Retrouver un semblant d'autonomie, une chambre ici et surtout son job.

_ J'accepte également... Votre offre pour la chambre. Enfin, la vie en dehors de cette cellule. Contre ma coopération bien sûre, cependant, je refuse encore la puce. Si je met mes artifices, je passe pour une humaine sans problème, n'ayez crainte j'ai tout de même vécue de nombreuses années sans puce et sans contrôle.

Explique t-elle.

_ De mon coté... Je jure de ne pas porter atteinte à votre vie ou d'y participer d'une quelconque façon. Je continuerais mon job, je dormirais, mangerais à l'occasion, seule et chez vous. Et lorsque vous me demanderez pour un examen, je viendrais.

Kali...
Avait l'impression de pactiser avec le diable, mais pas question de lui laisser tout le champ libre. C'est peut-être Satan, mais après tout, il est représenté par un serpent... Et de eux, deux...

C'est bien elle.
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