|
| Séance vaccination [PV Aumérine] | |
| | Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 29 Juil - 13:42 |
| L'annonce était tombée. Un virus pour tuer tous les hybrides non affilié à un organisme ou à un humain ? Sérieusement ? Ils étaient allés jusque là ? Mais pour qui se prenaient-ils ces scientifiques ? Juna n'en avait pas cru ses oreilles, la première fois qu'elle en avait entendu parler mais quand elle eut un journal entre les mains...Elle n'eut pas d'autres choix que de le croire. Elle allait devoir s'organiser. Comment faire ? Bon, elle irait avec Athenais à la clinique vétérinaire, ce n'était pas un soucis et vu la santé plus fragile de la louve, ce serait dès le premier jour. Donc aucun soucis de ce côté là. Non, le soucis, c'était les orphelins...impossible à déplacer vu les nombreux traumatismes. Et puis, tous les protégés du centre, certains n'étaient pas officiellement présents, certains se faisaient passer pour humains...Voila qui s'annonçait bien compliqué.
Pour les orphelins, la solution se trouva bien rapidement. En amenant Athenais pour son vaccin, elle discuta avec la secrétaire du cas des enfants. On lui expliqua qu'au vu de la situation, ils faisaient partie des "cas exceptionnels permettant le déplacement d'un personnel soignant". Bien. Très bien même. Dès qu'elle fut rentrée, elle appela alors...Aumérine. Ah ben oui, elle n'allait pas embaucher n'importe qui pour ce travail, surtout qu'elle avait déjà vu quelques uns des enfants.
- Bonjour, Aumérine, tout va bien ? J'ai du boulot pour toi. Tout ce qu'il y a de plus légal oui !
Une petite blague pour la taquiner ? Eh oui, il faut bien savoir rire de temps en temps ! Un sourire sur les lèvres, elle lui avait expliqué la situation : virus, vaccins, orphelinat. 9 orphelins. Enfin, officiellement, c'est donc ce qu'elle lui dit ce jour-là. Pour Melissa...la situation s'avérait plus compliquée mais elle ne pouvait rien faire pour l'instant. Alors, autant s'occuper de la sécurité des autres. Le jour J, Juna était sur place une bonne dizaine de minutes avant l'heure du rendez-vous avec Aumérine. Elle avait prévenu les éducateurs bien avant qui avait expliqué la situation aux enfants...La plupart n'étaient pas ravis, étonnant, n'est-ce pas ? Appuyée contre sa moto garée devant l'orphelinat, elle attendait la jeune femme et sourit en la voyant arriver.
- Bonjour, Aumérine ! Merci à toi d'avoir accepté de t'occuper d'eux. Je préférais que ce ne soit pas un soignant totalement inconnu, certains...Eh bien, certains risquent d'être compliqués. Et il vaut mieux que je sois présente pour chacun des enfants. Comme je te l'ai expliqué, ce sont tous des enfants qui ont perdu leurs parents, souvent morts sous les coups, eux aussi étaient maltraités...ou abandonnés quelque part. Dans une poubelle par exemple.
Son ton devint haine et rancœur envers les humains au fur et à mesure qu'elle expliquait la situation des enfants. Elle se reprit alors et l'emmena à l'intérieur.
- Ils ont été prévenus de ton arrivée, mais évidemment, ils ne sont pas vraiment ravis.
A peine avait-elle fini de parler qu'une boule de poils lui sauta dans les bras. Kino ronronnait en se frottant contre son épaule puis remarqua la nouvelle. Il la fixa de ses grands yeux et miaula alors dans sa direction.
- Je te présente Kino, malgré nos efforts, il ne parle que très peu. Tu verras vite qu'il agit comme un chat, ce qu'il est finalement. Il est un peu le chaton de l'orphelinat...
Qui adorait d'ailleurs les chatons ramenés par Aumérine. Ils étaient comme une nouvelle famille pour lui et il était courant de les voir jouer ensembles...Scène étrange mais absolument adorable ! Elle le libéra alors, le laissant venir renifler la blonde avant de se frotter à ses jambes, en ronronnant de nouveau.
- Bon bah, je crois qu'il t'a adopté. Surement que tes chatons ont pas mal aidé...Il les adore.
Elle sourit, laissant Aumérine se débrouiller avec un chaton humanoïde qui tentait de grimper dans ses bras, tout content avant de se diriger vers la salle de jeux de l'orphelinat. Une partie des orphelins étaient là et les salua chaleureusement, même s'ils regardaient la nouvelle venue d'un œil un peu suspicieux.
- Où est-ce que tu veux travailler ? On peut le faire ici ou dans un salon à l'étage, si tu préfères plus d'intimité. Nikko, Mélissa ? Approchez, je vais avoir besoin de vous. Est-ce que vous voulez bien aller me chercher tous les orphelins, les hybrides oui. C'est le jour des vaccins, vous vous en rappelez ?
Les deux enfants s'éparpillèrent bien vite pour aller à la recherche de leurs camarades après avoir entendu où la jeune femme voulait procéder. Elle se tourna alors vers la soignante du jour, un léger sourire sur les lèvres.
- Tu as besoin de quelque chose en particulier ? Tu as le temps de te préparer, le temps qu'ils arrivent tous...Surtout que certains vont surement nécessiter que j'aille les chercher moi-même.
Le corbeau notamment. Il avait tendance à pas mal désobéir, sauf s'il y voyait un intérêt. Et là, ce n'était clairement pas le cas. Elle attendait donc patiemment de voir qui arrivait, de savoir ce dont elle avait besoin...Bref, le temps de préparation risquait d'être assez long. Pour l'instant, il n'y avait que Kino qui ronronnait de bonheur, sans se soucier de la suite...De l'autre côté de la pièce, Shiro était resté tout seul, à une table, à fixer la nouvelle d'un air qui se voulait accueillant, et un peu plus loin...une oreille blanche et un œil dépassaient de derrière un poteau. Juna le savait, Norio se cachait là mais elle n'allait pas le brusquer, il était trop timide et cela ne mènerait à rien de bon. Autant qu'il observe avant de vouloir s'approcher...peut-être. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 29 Juil - 21:01 |
| Vaccins Je suis la dame de pique! Bon, je crois que Juna est amoureuse de moi. J'l'ai vu hier seulement et encore aujourd'hui! Oui, je sais, c'était minable. Bref. Donc poour que je vaccine les gamins de l'orphelinat, ceux que j'ai rencontré lors de son ouverture. Je n'y suis pas retournée depuis, d'ailleurs. Non, ce n'est pas parce que ça me met mal à l'aise. Vraiment. C'est juste que j'ai eu d'autres trucs à faire. Bref, comme je le lui ai assuré au téléphone, il n'y a eu aucun soucis pour que je vaccine les enfants à l'orphelinat. Ils sont considérés comme les hybrides d'une animalerie, trop nombreux pour les amener au centre vétérinaire. Et vu que, étant libéral, l’hôpital a décidé que ça ne me posait pas de problème de vacciner les hybrides des animaleries (en PLUS de ma journée de travail normale, hein...), pas vraiment de difficultés à récupérer la demande pour l'orphelinat auprès du médecin référent. "J'aimerai bien faire de la pédiatrie", ça passe assez crème.
Bref, donc me revoici à voir Juna, devant l'orphelinat. Sans tout le monde devant, je peux un peu mieux apprécier son architecture... Et voir que je suis attendue. Je gare ma trotinette sur le trottoir et met pied à terre. Je suis arrivée un peu en avance, mais suis quand même attendue par une Juna qui me semble un peu nerveuse. Une impression, ou le fait qu'elle entre de suite dans le sujet? Des gosses maltraités par la vie, hein?
"Je connais ça."
J'en dis pas plus, mais je n'en pense pas moins. Oui, il est plus que préférable qu'ils aient un adulte "allié, avec eux. En deux ans, j'ai pu voir et surtout entendre pas mal de trucs. Je me doute que ces gamins ont des histoires pas cool, probablement pire. Pour voir comment est un homme, observe comment il traite ses inférieurs, pas ses égaux. Elle enchaine en prévenant que les gosses seront pas ravis, et je rigole. Sans blagues. Même moi je grimace chaque année pour les vaccins obligatoires... L'arrivée d'un hybride chaton est une distraction bienvenue. Kinoh, chaton plutôt qu'humain, et un vrai moteur à combustion. Curieux comme son animal totem, il vient me voir, et m'apprécie. Les chatons, hein? Je ne les ai plus vu depuis un moment, et mon odeur a du s'effacer d'eux en quelques jours. Ce qui veut dire que le gamin doit avoir une sacré mémoire olfactive. J'accède à la demande absolument pas insistante et muette, et prend le chaton contre une hanche pour lui gratouiller l'oreille, déchainant encore plus de ronrons.
"Tu t'amuse bien avec les chatons, alors? Ils vont bien?"
Je "chuchote" à l'oreille du petit, qui acquiesce, frotte sa tête contre ma joue, et essaie de jouer avec ma barette papillon, chose que je l'empêche de faire avec douceur.
"Ta ta ta, chaton. Pas de ça. Allez descend, tu veux? Que je pose tout ça."
Une gratouille sur le haut du crane, et je pose mon sac à l'entrée de la salle de jeu, saluant les enfants présents. Deux adolescents, un garçon et... Quelqu'un qui est parti se cacher dans un coin... Où m'installer hein?
"Je pense que le mieux serait une salle tranquille, oui. Et vu que les vaccins doivent rester le plus possible au frais, la cuisine ou le réfectoire? Et il me faudrait aussi les dossiers de tout le monde, pour pouvoir les mettre à jour."
Pendant que Juna envoie quelqu'un chercher les dossiers, Kinoh s'éclipse... Et revient moins de trente seconde avec Le petit gris. Qui a bien grossi en 2 mois, et à l'air en pleine forme. Et moi, j'hésite pas à me mettre à genoux avec l'enfant pour caresser l'animal, Ravie de voir qu'ils ont l'air en pleine forme. Et puis comme le petit gris en a marre d'être cajolé, il repart, et l'enfant le suit. Et moi je me redresse en riant, et croise le regard du gamin caché. Un sourire et je passe à autre chose. J'vais pas le fixer ce serait impoli. Et Juna m'offre une bonne diversion en me faisant la suivre vers une salle de repos, donnant sur les cuisines. Je stocke aussitôt huit des flacons, gardant le dernier, et expliquant à Juna.
"Un flacon contient une dose suffisante pour un hybride de 100 kgs environ. En prenant garde aux mesures d'asepsie je peux vacciner plusieurs enfants avec le même flacon, à condition que ça soit pas trop long entre les loupiots. Si tu veux bien me dire par qui je commence et à quoi m'attendre?"
Parce qu'en soit c'est l'organisation que je me propose d'appliquer avec elle. Elle décide de l'ordre, elle qui connait les gamins, elle me dit les trucs importants à savoir sur leurs caractères et antécédents, et moi j'm'occupe de la piqure. Simple non?
Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|. Sauney de Never Utopia |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 30 Juil - 10:21 |
| Alors que Juna guidait Aumérine à l'intérieur du bâtiment, elle remarqua que Kino avait déjà réussi à se mettre la jeune femme dans la poche. Il recevait tout un tas de câlins et de grattouilles, ce qui le faisait ronronner encore plus fort. Ah ça, ce n'était pas avec cet enfant qu'on pouvait espérer être discret mais il était tellement mignon ! L'assistante vétérinaire donna ses instructions, une salle avec un frigo pour conserver les vaccins, les dossiers...Juna envoya alors un éducateur chercher les fameux dossiers.
- Il y a une salle qui sera parfaite pour ça. Il y a la cuisine et juste à côté, la salle de repos principale du personnel. On pourra laisser les enfants là et ils viendront, chacun leur tour dans la cuisine pour le vaccin.
Elle l'emmena alors vers les fameuses salles, la laissant se préparer.
- Au fait, merci pour les chatons. Ils sont un réels bonheur pour ces enfants et...Kino dort avec eux. On ne voulait pas au départ mais toutes les nuits, quoi qu'on fasse, on les retrouvait dans la même chambre ou lui, dans la pièce qui était réservée aux chatons à la base. On a fini par céder et ça conviens à tout le monde. Et puis...je suis sure comme ça, qu'il ne leur arrivera rien. Tu verras, nous avons une...petite terreur ici.
Juna laissa échapper un soupir, parfois le corbeau était totalement ingérable mais elle faisait avec. Tous les adultes faisaient avec. Ils n'avaient pas le choix et tentaient de l'aider comme ils le pouvaient. Aumérine se mit alors à lui parler français...intéressant. Très intéressant. Elle lui répondit dans la même langue :
- Voila qui va bien m'arranger...Je t'avais expliqué que nous aidons les hybrides, n'est-ce pas ? Eh bien, quand il peut se faire passer pour humain, nous lui retirons la puce, nous lui donnons une identité complète et des papiers humains...Et je ne pouvais pas faire sauter son identité au risque de sacrifier tout le FALH.
Au bout d'un moment, des bruits de conversation finirent par leur parvenir de l'autre côté de la porte laissée entrouverte.
- Je crois qu'ils sont arrivés, commençons avant qu'ils ne veuillent retourner jouer !
Elle s'y dirigea alors et inspecta le nombre d'enfants présents. Il manquait Ihn Kyang évidemment, Kino aussi...Et Makiko. Elle avisa alors Mélissa qui s'apprêtait à repartir, la tête basse.
- Mmh...Mélissa, attends. Tu veux bien aller chercher Kino et rester avec nous ? Nous avons trouvé une solution.
La petite fille eut un large sourire, soulagée. Cette enfant était trop intelligente et avait parfaitement compris que le virus était mortel...et pour cela, Juna aurait étranglé l'idiot qui avait laissé trainé un journal dans le hall d'entrée ! En attendant, elle réfléchit à un ordre de passage.
-Nikko, tu seras le premier, et Shiro, tu suivras.
L'ainé des orphelins se leva alors et la rejoignit. Elle posa la main sur son épaule dans un geste rassurant. En bon grand frère qu'il était, il tenait à se montrer fort et sans peur...malgré le stress qui l'envahissait depuis le début. Elle laissa alors le reste des enfants avec les deux éducateurs présents, membres du FALH eux aussi, qui allaient les occuper en attendant leur tour.
Elle entraina alors Nikko dans la cuisine.
- Nikko, je te présente Aumérine. Aumérine, voici Nikko, le plus âgé. C'est un labre vert. C'est un garçon adorable.
Elle croisa le regard de la jeune femme alors qu'elle s'écartait légèrement pour laisser l'enfant s'installer devant la soignante. Elle lui parla alors en français :
- Peu de risques avec lui, trop mature pour son âge et...je vais éviter de trop m'approcher.
C'était visible, Nikko faisait des efforts pour ne pas la regarder de travers. Et ce n'était pas du à son changement de langue soudain. C'était bien plus ancien et Juna en comprenait parfaitement la raison. Il essayait d'oublier mais il n'y arrivait pas. Il se concentra alors sur Aumérine, qui finalement, était la plus rassurante des deux.
- Je suis prêt, madame.
Concentré sur elle, il oubliait le reste et se montrait, grand et fort. Il attendait les instructions pour la suite et ne lui causerait aucun soucis, si ce n'est surement un petit sursaut quand l'aiguille pénétrerait sa chaire. Quand ce fut fait, Juna lui laissa le choix entre un gâteau ou un bonbon avant de le laisser repartir.
- Le suivant est son petit frère, Shiro. Un dauphin lui par contre. Je te fais commencer par les plus faciles, lui, il veut être grand tout de suite. Il affrontera le vaccin comme son frère.
Elle lui laissa le temps de mettre à jour le dossier avant d'aller chercher l'enfant suivant. Lui, il affichait un large sourire...quoiqu'un peu crispé, mais on ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas trop aimer les piqures. Installée pas trop loin, Juna cherchait son dossier dans la pile, pendant que l'enfant papotait avec Aumérine.
-Toi aussi, tu es forte comme tati Juna ? |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 30 Juil - 17:22 |
| Vaccinations A la file indienne ♪ Une annexe de la cuisine hein ? Parfait en effet. Je suis Juna avec mon sac à la main, et je souris en imaginant kinoh au milieu du panier des. Ou les de poils, avant que mon front ne se creuse quand elle associe les chatons à une petite terreur. Un enfant tyran ? Il y en avait rarement à l'hôpital. Ou plus exactement rarement en contact avec les autres. Des gamins fragiles qui attaquent plus faibles qu'eux... Et se brisent quand on répond un peu trop fort. Est ce que je dois intervenir ? Difficile à dire.
La cuisine est, assez peu étonnamment, peu adaptée à une vaccination générale. Mais bon quelques aménagement, libération d'un plan de travail pour moi, installation d'un drap sur une table qu'on ramene du réfectoire et pose de cartes autocollantes et tatoo temporaires à un emplacement stratégique (visible depuis la table, près de la porte menant à la salle de repos et à l'opposé de mo' espace de travail avec seringues et Cie) et la salle est adaptée. Un éducateur amène aussi une balance numérique, parfait. Un des gamins n'est pas officiellement hybride hmm ? Eh ben c'est pas comme si je ne pouvais pas agir. Après tout hier c'était pareil j'ai bien réussi à lui ramener quelques vaccins en rab... Et puis ce serait un véritable gachis sinon. Bon pendant que je finis de me préparer, disposer les "appâts à attention" et préparer la trousse de secours au cas où, Juna est partie chercher mon premier patient.
"bonjour jeune homme !"
J'ai volontairement fait en sorte de ne pas lui donner de surnom en français. Trop raide, trop vieux. Et les propos que rajoute Juna en français me confortent dans cette idée. Et j'ai l'impression qu'ils ont un passif...
"Appelle moi Aumé si tu veux. Madame j'aurais l'impression que tu parle à une vieille..."
Un sourire, un léger signe de tête vers juna qui elle est une vieille de presque 30 ans (s'il l'aime pas, est-ce que se moquer d'elle le détendra un peu ?) et j'enchaîne avec les questions habituelles. Pas d'allergies ? Quel est son poids ? Et les préventions importantes. Comme quoi il risque d'être un peu fatigué au cours des prochains jours.
"C'est normal, c'est le signe que le vaccin apprend à ton corps à lutter contre le virus. Mais si ça ne va pas, ou qu'un de tes camarades est malade tu dois le dire de suite d'accord ? Inutile de souffrir pour rien."
En même temps que j'ai fait mes petites explications j'ai ouvert un flacon de vaccin et prélevé la quantité voulue (tu parle d'un calcul à la noix... 1,5 x le poids, divisé par 100!) avant de protéger le flacon par une compressé stérile imbibée d'alcool.
"OK, jeune homme assieds toi, remonte bien ta manche. Parfait. Allez regarde Juna... Tu peux même lui tirer la langue si tu veux."
Non il ne tire pas la langue. Mais pendant l'instant où il analysait la proposition (une adulte me donne l'autorisation de faire une grimace, truc interdit, à une autre adulte ?) j'en ai profité pour piquer, injecter le produit et masser le point de ponction avec une boule de coton.
"Et voilà. Merci pour ta cooperation."
Pour sa coopération pour être le premier. Pour rassurer les plus jeunes ? Étrangement il dédaigne les images que je lui propose, à moins qu'il ne préfère simplement les trucs sucrés, et retourne dans la salle. Le petit frère ensuite ? OK. Et je suppose la terreur en dernier.
"Il t'en veut aussi ?"
Oui je parle du petit frère et oui je met les pieds dans le plat, en rajoutant dans le dossier de l'aîné le poids constaté aujourd'hui et le vaccin effectué.
"pour savoir si avec lui aussi je peux moucater."
Oui c'est pas gentil pour Juna. Mais ça permet de travailler et tant pis pour l'ego. Bon finalement non pas de passif désagréable. A la place une question que j'esquive par une autre question.
"je ne sais pas elle est forte comment ?"
Bon ben ça y est j'ai mon sujet de distraction. Le gamin ne s'arrête de parler que pour grimacer à la piqûre, me permettant de lui faire les recommandations identique à son frère, et de le renvoyer avec deux images qu'il court montrer aux copains.
"une vraie pile électrique. Ils ont l'air de bien s'adapter à leur nouvelle maison, mine de rien. Ça se passe bien avec les nouveaux aussi ?"
Non je ne cherche pas du tout à en savoir plus sur un certain gosse de 7 ans. Pas du tout.
Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|. Sauney de Never Utopia |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 31 Juil - 12:19 |
| Tout en choisissant l'ordre des enfants à vacciner, Juna observait la façon de faire d'Aumérine. Elle se débrouillait bien avec les enfants, même si là, elle avait les plus simples pour commencer. En tout cas, sa douceur, sa gentillesse et sa patience étaient de très bonnes qualités. Mais après tout, c'était bien pour cela aussi qu'elle l'avait recruté. Mais d'ailleurs, elle constata vite que la méthode de la jeune femme c'était de se moquer gentiment pour déconcentrer l'enfant. Bah, Juna n'allait pas s'en offusquer d'être traitée de vieille.
- Je suis peut-être vieille, mais au moins, je suis pas une gamine ultra têtue !
Et elle, elle ne se privait pas pour tirer la langue à Aumérine. Oui, elle rentrait dans le jeu, ce qui fonctionnait à merveille. Nikko semblait avoir buguer sur la situation et réagit à peine lors de la piqure. Elle se leva alors pour le raccompagner et ramener son petit frère qui affichait un large sourire. Elle répondit en français à la question de la jeune femme :
- Nullement. Mais Nikko c'est...particulier. Leur sauvetage a dégénéré et il était présent...Il a...vu certaines choses qu'il n'aurait jamais du voir.
Et c'était elle qui avait donné le coup fatal à son père, sous ses yeux...malgré tous ses efforts pour le maitriser sans le blesser. Elle ne pouvait pas non plus oublier ce moment, mais que pouvait-elle faire ? Le laisser tuer l'un de ses partenaires de mission sans réagir ? Elle secoua la tête pour repousser ses souvenirs et se concentra sur Shiro. Aumérine n'avait pas besoin d'aide pour le déconcentrer, il s'était transformé en pipelette sur son compte. Juna faisait ci, Juna faisait ça, Juna réussissait à faire ça...Ah et la moto. Il adorait aussi. Au moins, ce fut rapide avec lui. Alors qu'elle préparait le dossier suivant, la jeune femme lui posa une question inattendue.
- Torstein a un peu de mal à s'habituer, il n'aime pas les hybrides alors forcément...et sa cécité n'aide pas. Il a tendance à rester dans son coin. Mais ça sera surement plus compliqué encore avec le prochain. Il n'est pas encore arrivé mais c'est pour très bientôt. Moins d'une semaine on m'a dit...Il était tellement shooté le gamin qu'ils ne pouvaient pas nous le confier comme ça.
Elle grimaça, elle n'aimait pas voir un enfant dans cet état mais après tout, beaucoup avait besoin d'un psy ici...C'était surement une idée à creuser. Embaucher des psys.
- Pour la suite, ce sera Kino s'il est là. Il ne comprendra pas si on le fait trop attendre et risquera de s'éclipser. Le plus dur sera de le maintenir en place mais je vais t'aider.
Elle alla dans la pièce d'à côté et revint avec un chaton tout ronronnant dans les bras. Elle s'installa face à Aumérine et posa l'enfant sur ses genoux. Celui-ci se roula en boule comme un vrai chaton...et au risque de glisser si elle ne le tenait pas. Elle réussit à sortir un bras de cette boule de ronrons.
- Évitons de trainer...On aura pas de meilleures occasions.
Évidemment, dès que l'aiguille fut plantée, il poussa un miaulement plaintif et elle dut passer son bras autour de lui pour l'empêcher de bouger...Un vrai chat enragé à qui on osait faire des malheurs. Il crachait, feulait, grondait avec les oreilles couchées et la queue qui foutait l'air. Une fois qu'Aumérine annonça que c'était fini, June le relâcha et le vit partir en de petits bonds, dans une attitude typique de félins qu'on venait d'ennuyer.
- Il oubliera vite. J'avoue que je ne sais pas toujours quoi faire avec lui. On a beau lui donner des cours, il refuse de parler ou de se comporter plus comme un humain...Après, il est heureux, alors je me dis que s'il se comporte comme un chat, ce n'est peut-être pas grave.
Elle haussa les épaules, ce n'était pas le cas le plus difficile mais surement pas le plus facile non plus. Chacun avait ses traumatismes et sa façon de le gérer. Mais lui, c'était encore différent, il était un chat. Tout simplement. Il n'était pourtant pas idiot et comprenait ce qu'on lui disait, il pouvait même dire quelques mots...mais uniquement ceux qui l'intéressaient, preuve qu'il était malin. Elle se leva ensuite.
- Ensuite, on va faire les jumeaux ensembles. Ce sera impossible de les séparer, à moins de vouloir une crise. Alors, ils ne sont pas méchants, mais attends toi aux remarques les plus inattendues possibles.
Elle se dirigea vers la porte et les appela :
- Sachio, Yushio, à votre tour !
Les jumeaux passèrent à toute vitesse en se poussant pour être les premiers. Ils n'avaient pas tout compris, si ce n'était qu'il y avait des images à clef et des gâteaux. Ils se figèrent devant la grande blonde qui leur faisait face.
- C'est quoi tes yeux ?, prononça soudainement Sachio. - Touche pas à mon frère !, renchérit Yushio. - Allez, on va s'asseoir devant Aumérine et on est bien sage. Sachio, tu peux poser des questions mais poliment, on te l'a déjà dit.
Sachio n'eut qu'un regard blasé à leur adresser, comme à son habitude. Néanmoins, les jumeaux s'installèrent en face de la jeune femme, comme demandé. Juna ajouta alors en français :
- Yushio est albinos mais ne supporte pas qu'on lui fasse la remarque, mais à part ça, ce sont bien de vrais jumeaux.
Elle s'installa non loin, attendant de voir si Aumérine avait besoin d'aide pour les déconcentrer. Les Shio comme on les appelait, était en quelque sorte un duo de petites terreurs mais absolument adorables. Le genre à faire des bêtises mais pas méchantes pour le coup. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Jeu 1 Aoû - 19:18 |
| Un, ça va Deux bonjours les dégats! Torstein? Est-ce que c'est le nom de l'enfant? Tu m'étonne qu'il n'aime pas les hybrides. Ah non, "mon" fantôme n'est pas aveugle. Tu m'étonne qu'il reste dans son coin. L'autre n'est pas encore arrivé, hein? Shooté en continu. Doit d'abord être sevré. Je hoche la tête, l'air sombre. Le fait qu'on ne soit pas venu m'arrêter, ni Sofia (en tout cas pas à ma connaissance, mais bon c'est pas comme si mon frère m'avait dit quoique ce soit) me laisse penser que mon bidouillage mélangeant hypnose et post traumatisme a tenu. Ou que les soignants n'ont pas essayé de passer outre. Ce qui veut dire...
"Les bétas bloquants effacent les souvenirs. Bon, à la base c'est pour le cœur, donc pas vraiment un truc qu'on file à un gosse sauf super surveillance cardiaque, et faut que ce soit assez "proche" du traumatisme. L'avantage c'est qu'il ne retrouvera probablement jamais les souvenirs de son traumatisme. Contrairement aux thérapies neuro-inhibitrices et cures de sommeil, qui atténuent les souvenirs... Mais où le traumatisme peut remonter."
A votre avis, laquelle de ces deux options j'espère pour ce gosse? Ben oui, la première. S'il ne se souvient pas il ne parlera pas. S'il parle... Je crains Sofia. Je crains pas tant pour ma vie que pour celle du gosse. Je crains aussi les chaines. Surtout que c'est pas quelque chose pour quoi Juna me couvrira. Elle s'est engagée à protéger ses associés au sein du FALH, mais la complice du meurtre d'un innocent? J'en doute.
La vaccination de Kinoh m'oblige à me reconcentrer. Je ne le suis d'ailleurs pas assez, puisque j'hérite d'une griffure au bras. Rien de grave, mais bon. Je jette les seringues usagées et protège la blessure d'un pansement, avant d’attraper un nouveau flacon de vaccin. J'ai pu vacciner les 3 gosses avec le premier mais je ne crois pas qu'il y aie d'enfant de moins de 10 kgs par ici. Il est plus chat qu'humain, hein? Un enfant sauvage, comme ceux dont j'ai parlé avec Coincoin? Note: penser à montrer à Juna les liens que j'avais rassemblé pour Lucah, ceux qui conseillent d'utiliser les signes pour parler aux enfants et les encourager par l'exemple à communiquer. Bref. Les jumeaux, hein? Pas méchants, inséparables, et ils font des remarques bizarres? ok.
Je regarde entrer les deux terreurs. Même pas le temps de dire "Bonjour" que je me vois interrogée sur mes yeux et ordonner de ne pas toucher à l'autre. Okay.
"Tu les préférais rouge, comme Juna? Ou rose à pois verts?"
La réponse est un regard blasé. Et moi je fais un grand sourire, avant de les inviter à monter chacun son tour sur la balance. Évidement, ils essaient de monter ensemble, donc finalement je les met au défi de tenir tous les deux... et je divise par 2 pour préparer les seringues, puisqu'on est pas à 100g près.
"C'est quoi ça?! Tu touche pas à mon frère avec ton truc bizarre!"
"Ah, pardon, ton frère à peur des piqures de moustiques?"
Double propos de protestation, l'un gueulant qu'il a peur de rien et surement pas d'une blonde (j'vois pas le rapport avec la choucroute) et le "protecteur" en mode "tu touche pas mon frère j't'ai dit".
"Allez les garçons, plus vite vous m'aurez laissé faire plus vite vous pourrez aller frimer avec vos images!"
Juna intervient, avec une autorité que je n'ai pas, ou plutôt la légitimité d'une autorité que je n'ai pas, pour les rappeler à l'ordre. Pire que l'idée d'être privés de bonbons et de gâteaux, c'est celle d'être séparés qui semble les calmer. Je peux donc vacciner Yushio d'abord, puis son frère. Et ensuite il faut les calmer alors qu'ils veulent prendre plus que 2 cartes chacun, et se chamaillent. Ok. Bon, ben. J'attrappe 4 images au hasard, leur tend, et les met dehors.
"Allez zou! Vous avez mieux à faire que de rester enfermer avec moi!"
Et à me casser les pieds. Mais ça chuuuuuut. Je suis une femme douce polie, gentille et j'ai pas le droit de m'agacer des enfants c'est tellement mignon les enfants...
"Bon sang, un tout seul ça va, mais deux... Et c'est pas les pire, c'est ça?" Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|. Sauney de Never Utopia |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 5 Aoû - 14:59 |
| Alors que la séance continuait, Aumérine avait interrogé Juna sur les nouveaux...les deux seuls vrais humains pour l'instant. Alors qu'elle avait à peine répondu, l'assistante lui sortit tout un monologue à propos de....en fait, elle avait pas compris grand chose. Si ce n'était que le gamin avait peu de chance de se rappeler son traumatisme. C'était l'essentiel du discours de la jeune femme, non ?
- Au moins, il devrait pouvoir s'en remettre plus facilement...En espérant que ça ne lui joue pas des tours plus tard. Il n'y a pas des cas qui sont impactés même sans souvenir ? En tout cas, on fera de notre mieux pour le rendre heureux, lui aussi.
Et bordel, ça n'allait vraiment pas être évident ! C'était un orphelinat ici, pas un hôpital psychiatrique, les autorités avaient un peu trop tendance à l'oublier au final. Par la suite, le vaccin de Kino ne fut pas une partie de plaisir...mais au moins, même s'il feulait, il était protégé. Le soucis c'est qu'il n'était pas capable de comprendre cette notion...Là, elles l'avaient juste embêtées et il n'avait pas apprécié.
Néanmoins, ce fut les deux petites terreurs adorables qui furent les suivantes...et plus problématique que le chaton. Dès le départ, les jumeaux avaient attaqué sur les yeux de la blonde. Cette dernière avait répliqué par l'humour...Regard blasé. Échec critique. Faire des bêtises ils connaissaient, l'humour...non, sauf si c'était eux qui en faisaient et encore...
- Rouge, c'est ce qu'il y a de plus joli, n'est-ce pas les garçons ?
Ignorance totale. Ils fixaient l'intruse, la nouvelle, l'inconnue. Elle ne s'en vexait pas, habituée avec ces deux là...Et le pire, c'est qu'ils ne le faisaient même pas exprès. Au moment de la pesée, ils furent aussitôt et tous les deux sur la balance. Évidemment. Mais Aumérine géra cette partie là comme une chef. Juna n'eut même pas besoin d'intervenir...Elle avait donc le temps de noter les poids pour chacun d'eux dans leur dossier respectif.
Néanmoins, rapidement, l'idée d'une piqûre déplut aux garnements qui refusaient de prendre place devant la jeune femme. Elle observait la scène, sans rien dire au début mais elle comprit bien vite que rien ne fonctionnerait. Bien. Elle se racla alors la gorge.
- Yushio, Sachio, ça suffit maintenant. Vous écoutez Aumérine sinon, je vais devoir vous séparer. Et bien sur, aucun ne vous deux n'aura droit à ses images.
La menace fonctionna aussitôt, mais le ton plus sévère y était aussi. Ils savaient très bien qu'il ne fallait pas l'énerver et avaient pris l'habitude de lui obéir...à la limite, quand elle élevait légèrement la voix. Yushio s'installa sur la chaise puis fut remplacé par son frère. Lorsqu'ils se battirent pour des images, elle laissa échappé un soupir puis sourit à la question d'Aumérine, répondant en français aussi.
- Ce sont des petites terreurs mais pas bien méchantes. Il y a pire ici, en effet. On va enchainer avec Norio. Alors, petit conseil, ne le fixe pas trop longtemps, il est très timide, voir craintif. Il ne parle presque jamais mais il t'écoutera et...t'obéira aussitôt.
Une petite pause entre deux terreurs...C'était mieux ainsi. Elle alla donc le chercher et le renard passa devant elle, droit comme un I, les yeux braqués sur ses chaussures. Il les leva à peine pour regarder Aumérine. Il restait à égal distance des deux femmes et eut bien des difficultés à s'approcher...même s'il obéissait à la moindre demande comme si quelqu'un lui avait donné un coup de fouet. Juna observait la situation d'un air navré mais au moins, ça se passa vite et sans difficulté.
- Ensuite, ce sera au tour de Junko... La plupart la considère comme une petite peste...En réalité, elle a été élevée comme une princesse qui obtenait tout ce qu'elle voulait, avant même de le réclamer. C'est surement celle qui a eu l'enfance la plus joyeuse avant d’atterrir ici. Mais du coup...elle ne supporte pas qu'on ne lui obéisse pas.
Elle revint avec la grenouille qui regarda autour d'elle...Avisant rapidement les images. Elle les pointa du doigt.
- Je veux !
Le ton était autoritaire à souhait.
- Pas tout de suite, Junko, d'abord tu dois...
Elle n'eut même pas le temps de terminer sa phrase que l'enfant se mit à taper du pied et à chouiner. Juna soupira et croisa le regard d'Aumérine qui signifiait "bon courage". Elle n'avait aucune patience avec cette gamine et préférait retourner sur ses dossiers. S'il fallait intervenir, elle ne le ferait qu'en dernier recours même si la dernière fois, Junko n'avait pas apprécié et lui en voulait encore. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 5 Aoû - 22:27 |
| Jeu de pouvoir Pour une fois que je gagne! Oh ça j'ai bien vu qu'ils sont pas méchants mais bon les piles électriques comme ça... Enfin c'est surtout que je sais que je me suis loupée sur le premier contact. Et de la rattraper est de suite plus difficile. Bon donc le suivant hyper timide, hein ? Pendant que Juna va chercher le jeune homme en question je cherche mon téléphone et je met la musique. Une Playlist douce, on va éviter le nightwish... Un mélange de musiques relaxantes, de berceuses enfantines et autres. Et je pose le téléphone sur la chaise quand je vois l'âge du garçon.
"bonjour mon grand. Je m'appelle Aumérine, je dois te faire une petite piqûre dans le bras, un vaccin contre une méchante maladie. Tu me donne ton nom, poussin ? C'est un très joli nom."
Je ne me tais pas de tout le temps qu'il est là, le noyant sous un babillage innocent, et y glissant mes demandes. J'ai beau les faire douces et gentille il y réagit comme s'il s'attendait à être frappé. Ça me fend le cœur mais je ne le montre pas. Je me contente de le pousser à se focaliser sur mon téléphone et la musique, l'invitant à changer les rythmes à sa guise. Chose à quoi il ne réagit pas. Pour autant ses oreilles me font penser qu'il pourrait être sensible à la musique. Une fois la vaccination passée je lui reprends le téléphone, le remercie et le complimente avant de le renvoyer. Et je dois le rappeler pour qu'il pense à prendre ses images. Pauv gosse il est bousillé de l’intérieur. Battu ? Peut être vu les marques anciennes sur ses bras.
Je n'ai pas le temps de les évoquer, ou de proposer autre chose que Juna me parle de la suivante. Gamine gâtée, hein ? En effet ça commence bien. On t'as jamais appris s'il te plaît, cocotte hein ? Et vu comment Juna serre les dents je soupçonne un passif... Bon. Je vais ruser.
"Bien sur trésor mais j'aurais d'abord besoin d'une grande fille comme toi. Tu crois que tu peux m'aider petite princesse ?"
Elle se rengorge et minaude, tandis que je la pousse en douceur sur la balance et vérifie son poids. Ma puce t'as jamais entendu l'histoire de la grenouille qui voulait être plus grosse que le bœuf... Mais bon j'ai son attention. J'explique en termes tout doux et sirupeux qu'il y a une vilaine maladie dehors et qu'on veut surtout pas qu'une jolie puce comme elle l'attrape. Bien sûr quand j'en arrive à parler de la piqûre elle commence à taper du pied et à crier.
"bien sur, bien sur poupée tu as raison la piqûre c'est très désagréable. Mais comment faire ? Je ne veux pas que tu sois couverte de boutons tu comprends ?"
Etonnament elle non plus. Alors je fais mine de réfléchir. Et je croise brièvement le regard de Juna qui a l'air de bien s'amuser. On va éviter de la regarder ou je vais perdre mon jeu d'acteur.
" je crois avoir une idée. Tu vas vite retourner dans ta chambre, et on va fermer la porte à clef pour empêcher la maladie d'entrer. Bien sûr il faudra que tu reste toute seule pour que personne ne te donne d'horribles boutons. Je demanderai moi même au cuisinier de te faire des repas spéciaux rien que pour toi pour être sûr que tu ne sois pas malade. Brocolis, épinards, céleri... Du foie et du poisson, aussi. Et dans 3 semaines on verra si la maladie elle est assez loin et sinon on recommencera. Comme ça on sera sûrs que tu seras en sécurité petit ange. Qu'en dis tu ?"
L'air horrifié que montre la fillette m'oblige à me mordre la langue pour ne pas faire glisser mon masque d'inquiétude. Elle ne peut même pas protester puisque je viens de lui répéter que c'était pour la protéger des boutons, idée qui semble encore pire pour elle. Finalement elle préfère la piqûre.
"courageuse puce! Tiens regarde j'etale les cartes sur la table, tu les regarde. Et tu compte jusqu'à vingt et après tu pourras choisir les deux plus belles ! Personne ne les a encore prises tu sais ?"
Si la fillette gromelle qu'elle les veut toutes la perspective d'avoir "les plus belles" du lot la convainquent de rester assise environ 10 secondes que je met à profit. Et quand elle me demande de lui donner les plus belles je lui donne... Les deux cartes de football, en lui assurant que c'est mes préférées. Qu'elle rejette en disant que c'est nul elles sont pas belles. Leçon, princesse la beauté est subjective... Bref elle repart avec deux images de princesse. Et je fais signe à Juna de fermer la porte... Avant de me laisser aller à mon fou rire. qu'est d'ailleurs pas raccord du tout avec la berceuse triste qui passe sur mon portable...
"vous devez pas rigoler avec ce tyran... Je suis désolée mais si j'avais essayée de la remettre à sa place il aurait fallu la tenir et lui faire la piqûre de force..."
Respire. Reprends ton souffle. Bon. Maintenant...
"Norio a été battu n'est ce pas ? Il attend les prochains coups. Il est complètement traumatisé. Est-ce que tu as pensé à lui faire tenter une emdr, ou de la méditation sous hypnose ? Pour essayer de dissocier les images qui l'ont traumatisé avec les situations. On l'utilisait pas mal à l'hôpital..."
J’espère juste qu'elle ne me demandera pas de faire la même chose au gamin fantôme.
" et pour répondre à ta question, oubli ou pas il restera toujours des traces. Ne serait ce que de savoir qu'il avait sa vie, sa famille, son père... Un trou dans ses souvenirs et plus rien. Et qu'il a tout vu. Enfin je suppose."
Je ne peux que supposer n'est-ce pas ? Après tout je ne savais pas qu'il avait juste son père. Qu'il jouait avec quand ils avaient croisé Sofia.
Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|. Sauney de Never Utopia |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 6 Aoû - 14:09 |
| Alors que Juna était partie chercher Norio, elle entendit une douce musique parvenir à ses oreilles. Ainsi, Aumérine avait lancé une playlist composée uniquement d'agréables mélodies, rien de trop mouvementé. En tout cas, cela semblait marcher. L'hybride était calme. Bon, il l'était toujours mais il semblait peut-être moins stressé. A la question concernant son prénom, l'orphelin avait répondu d'une toute petite voix à peine audible mais cela n'empêchait pas la soignante de continuer son travail. Juna était impressionnée de la voir s'adapter aussi vite à chaque enfant qui nécessitait une approche différente. Certes, elle n'avait pas réussi avec tous mais une bonne majorité quand même.
En attendant, elle finit par remarquer autre chose...les oreilles de Norio bougeait doucement, presque en rythme avec la musique. Ça, c'était une première ! Il faudrait vérifier s'il venait aux moments où Athenais jouait du piano...Il y avait peut-être matière à creuser.
La suite fut moins...douce, moins agréable à l'oreille. Junko était dans la place et le faisait bien savoir. Juna observa la façon de faire d'Aumérine. Bon, elle la confortait dans son rôle de princesse mais c'était surement le plus simple ? En tout cas, elle ne disait rien, se contentant de regarder. Surtout que la petite était réactive, montant sur la balance ou refusant l'idée des boutons...Ah bah oui, une princesse enfermée dans sa chambre pour éviter d'affreux boutons...Elle imaginait d'ici la scène. Heureusement que cette enfant n'avait pas encore eu droit aux lectures sur les princes charmants, sinon, elle aurait surement accepté pour l'attendre, pour qu'il vienne la délivrer du terrifiant virus qui remplaçait le dragon ! Un léger sourire étira ses lèvres. Ah les enfants !
Au moins, ce fut une victoire. Junko était vaccinée et repartait avec ses deux belles images. Elle allait pouvoir aller crâner auprès des autres "qu'elle avait les plus belles". Pas sur que les garçons soient d'accord. Dès la porte refermée, Aumérine se met à rire et...c'est contagieux. Juna en fit de même !
- Oh ce n'est pas grave, les éducateurs vont juste avoir du mal à la faire redescendre sur terre dans les jours à venir mais au moins, elle est vaccinée maintenant !
Rapidement, la jeune femme revint sur le cas de Norio. Juna réfléchit un instant, tournant la tête vers la porte. Elle secoua alors la tête.
- Nous n'en savons rien. Nous ne pouvons que le supposer au vu des traces et de son comportement...Il a été trouvé dans la rue en plein hiver par un bénévole du centre qui nous l'a donc amené. Mais il a toujours refusé de nous raconter ce qui lui était arrivé, répétant seulement que c'était de sa faute.
Elle avait pitié pour cet enfant et pour tant d'autres également qui subissaient des coups au quotidien. Ici, ils étaient en sécurité et tous faisaient de leur mieux pour les protéger et leur offrir la plus belle vie possible. Ce qui n'était pas évident du tout avec certains enfants.
- Pour ce qui est de méditation et autres traitements similaires, nous n'en avons jamais fait. Je ne connais personne qui sait en faire et je ne peux pas confier ces enfants à n'importe qui. Surtout que la majorité des professionnels refusent de travailler avec eux, sous prétexte qu'ils sont hybrides.
Elle soupira d'un air dégoûté. Elle n'aimait pas tous ces humains qui se considéraient supérieurs, pour une histoire de race. Elle écouta ensuite la suite par rapport à l'humain qui allait bientôt venir, il aurait donc des souvenirs, famille, père...ah pas la mère ? Bon, c'était surement un hasard. Aumérine n'avait aucune chance de savoir que cet enfant n'avait pas de maman.
- Bon, à part Mélissa, les deux autres enfants vont être...compliqués. On va d'abord s'occuper de Ihn Kyang, ensuite Mélissa et on terminera par Makiko. Alors, c'est un corbeau qui déteste tout ce qui parait faible, en particulier s'il s'agit d'un hybride oiseau. Ou d'oiseaux tout court. Ne t'étonne pas si tu le vois un jour plumer un être vivant...
Et loin d'être mort en plus. Sinon, ce n'était pas drôle pour lui.
- C'est le plus difficile à gérer, il est...intenable et plutôt méchant avec les autres enfants. Mais je sais aussi qu'il a été pas mal traumatisé par son enfance. Bien, tu es prête ? Ah dernier conseil, il déteste tous les surnoms qu'on peut imaginer.
Elle rouvrit alors la porte et passa la porte dans l’entrebâillement.
- Ihn Kyang ? C'est à ton tour.
Le corbeau la dépassa en la bousculant légèrement avant de se planter devant Aumérine. Il la regarda de haut en bas. Juna voyait d'ici son raisonnement : humaine, yeux bizarres, maigrichonne...
- C'est quoi cette empotée ? Elle a l'air débile ! - Ihn Kyang, sois poli avec Aumérine, elle est là pour te vacciner. On te l'a déjà expliqué.
Il ne lui adressa qu'un regard noir, très noir avant de reporter son attention sur la soignante. Il l'étudiait. C'était évident.
- T'as pas intérêt à me toucher la débile !
Voila qui s'annonçait compliqué mais Juna s'y attendait de toute façon. Elle leva les yeux au ciel, profitant d'être derrière lui et qu'il ne la verrait pas. L'enfant était couvert de pansements et de bandage, surtout sur les bras et les poings. A force de frapper de toutes ses forces, il se blessait lui aussi. Il avait d'ailleurs une griffure récente sur le bras. Elle fronça les sourcils se demandant bien ce qu'il avait pu faire pendant qu'il attendait dans la pièce d'à côté. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 6 Aoû - 18:17 |
| J'ai plus l'âge des insultes de cours d'école! Philosophons Evidemment qu'ils n'ont jamais testé. L'hypnose, ça me vient "naturellement", et avec un succès relatif. En soit ces gamins, ils auraient carrément besoin d'un hypnothérapeute, voir d'un psy. Je ne suis pas le second, et encore heureux, et mes compétences pour le premier sont assez basiques. Plus exactement, je peux guider quelqu'un vers un état hypnotique, mais ensuite? Pour le gamin, mon rafistolage était voulu par moi autant que par lui, mais pour des trucs plus poussé que guider vers un état de bien être? D'un autre côté leur proposer des bases à ces gosses ça peut ptet pas leur faire de mal.
On a plus que 3 gosses? Et j'entame seulement ma troisième bouteille. C'est cool ça. Bon, alors, un gamin agressif, qui attaque le plus petits que lui. Le danger pour les chatons? Intenable, méchant. Et traumatisé. J'ai comme une idée d'un schéma qui se dessine. Et pas de surnom. Ok. Une inspiration pour me donner du courage.
"Vas y envoie."
J'ouvre son dossier pendant qu'elle ouvre la porte et je regarde rapidement. Haine des humains, battu à mort et retrouvé dans les ordures. Ce qui me fait penser aux deux bébés hybrides retrouvés morts la semaine dernière, tués par le virus. Pas les premiers, surement pas les derniers d'une série. Un entrefilet qui dit qu'il ne s'attaque pas aux jumeaux mais toujours à Makiko. Je sais toujours pas qui c'est celle là, mais je lui suggèrerai bien des chaussures à bout solide et de mettre une avoinée à ce tyran en culottes courtes. Visiblement il n'attaque pas si il y a risque de réponse, hum?
Bon, moi il m'attaque d'emblée. "Débile." Sérieusement? C'était déjà dépassé quand j'étais en primaire! La réprimande n'a pas d'effet. Il y a réponse, mais je suppose que le fait que Juna soit humaine ne l'incite pas à l'écouter. Le risque qu'il refuse donc de m'écouter et de m'obéir pour la même raison est grand. Sérieux, encore "débile". Je lui lance un regard blasé.
"On ne disait déjà plus "débile" quand je suis entrée en primaire. On dit "handicapé mentale", et dans mon cas c'est pas une injure, c'est marqué sur mes papiers. Maintenant que c'est clarifié, je pense que tu es comme moi et que tu préfère être appelé par ton prénom, non?"
Vu sa tête, je crois que j'ai brisé son élan. Il a cherché à me blessé et il s'est pris un mur. Non, même pas, dire qu'il s'est pris un mur ce serait dire que je l'ai blessé en retour, mais même pas. Il a plutôt enfoncé une porte ouverte, et là il se rend compte que derrière y a rien à quoi se raccrocher. Et j'en profite pour pousser mon avantage. La trace de griffure est trop large pour être celle d'un chat. Vu son positionnement c'est une bagarre, avec un autre gamin, surement. Et vu que, sous un sparadrap, j'ai la même (quoi que moins longue, lui il s'est pas fait rater)...
"Kinoh, Hmm? Je crois qu'il est d'assez mauvaise humeur aujourd'hui. Tu veux un peu de bétadine, ou tu as ce qu'il faut dans ta chambre?"
Vu le nombre d'autres blessures, je me dit qu'il a ce qu'il faut à portée, mais bon. Ah non, pardon, pas de bétadine, parce que c'est pas un faiblard lui. Je sais pas s'il perçoit le "maisouibiensur"dans mon regard. Mais il enchaine sur Kinoh, qui est faible, sait pas parler, surement pas réfléchir, c'est un débile...
"Trois. Soit tu adore ce mot, soit tu es vraiment nul à trouver des insultes créatives. Et je peux savoir ce que t'appelle être faible? Parce que pour l'instant, je vois juste un ado qui se prétend supérieur mais n'ose pas monter sur une balance, ni être touché par la "débile". Est-ce que tu crois qu'agoniser pendant 3 semaines, peut-être plus, c'est être fort?"
Ma voix est toujours douce, mais mon ton sérieux. Je suis pas là pour le juger, mais je ne peux m'empêcher de me questionner, de LE questionner sur sa logique. Mon téléphone, oublié sur la table commence à jouer une nouvelle chanson, que je reconnais bien sur instantanément. En grommellant, le gamin monte sur la balance que je lui indique "subtilement" depuis 5 minutes environ. Je note son poids, constate qu'il était auparavant en carence (normal, vu son historique), et le complimente d'un "Tu as pris deux kilos depuis la dernière fois, bravo!", avant de commencer à préparer le vaccin en fredonnant l'air qui passe et correspond tellement à cet adolescent. Et il gromelle encore quand je le fais assoir, puis le pique doucement.
"Merci, Ihn Kyang. Tu sais, j'vais te dire un truc... Je crois que les forts qui tombent deviennent instantannément faibles. Plus qu'un faible qui se relève un peu plus chaque jour. Qu'en pense tu?"
Personnellement j'en pense qu'il va avoir trop d'informations d'un seul coup, trop pour réfléchir à ce que je lui dit. Mais bon, si personne ne les lui donne, ces informations... Est-ce qu'il aura compris que c'est du vécu? Je suis faible. Je suis tombée plein de fois. Et relevée tout autant. Mais au moins, moi j'sais ce que c'est d'être à terre, de toucher le fond...
Mérine s'exprime en Français, Japonais, Allemand, Anglais ou |par signes|. Sauney de Never Utopia |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 7 Aoû - 11:59 |
| Juna observait l'échange entre Aumérine et Ihn Kyang, prête à intervenir de manière plus radicale si c'était nécessaire. Mais pour le moment, la jeune femme lui renvoyait ses arguments de manière très calme, très posée...et le gamin semblait surpris. Il ne s'attendait clairement pas à cette réaction. Ah la la, ça aurait presque fait rire Juna s'il ne s'agissait pas de la petite terreur ! Et puis, se moquer de lui n'allait rien donner de bon.
L'assistante mit alors le doigt sur une nouvelle blessure du gamin, ce qui fit soupirer la gérante des lieux.
- Un jour, j'aimerais bien que tu arrêtes de te battre, Ihn Kyang. Personne n'aime te voir pleins de pansements.
Même si c'était la terreur de l'orphelinat, les adultes tenaient malgré tout à lui. Même avec ce qu'il pouvait leur dire ou leur faire subir. Même si c'était un vrai calvaire de s'occuper de lui. Et parfois, c'était important de le lui rappeler. Ici, il était aimé. Mais le corbeau l'ignora royalement, encore une fois, il avait embrayé sur Kino pour le critiquer, encore et encore. Sauf que le chaton répliquait par des coups de griffes et parfois des morsures si on l'ennuyait un peu trop...contrairement à d'autres enfants.
Finalement, l'enfant grimpa sur cette "foutue balance" comme il le répéta plusieurs fois en grommelant avant de s'installe face à l'assistante. Il ne réagit pas forcément à l'annonce de prise d poids mais Juna eut un sourire.
- Voila qui fait plaisir à entendre ! Tu es sur la bonne voie !
L'hybride continuait de grommeler.
- D'toute façon, j'm'en fiche !
Ah bah il boudait. Mais au moins, Aumérine pouvait le vacciner sans prendre trop de risques. Même si à la piqure, il eut un violent sursaut et chercha à lui donner un coup de poing...qui passe à côté parce qu'il est troublé par l'aiguille dans son bras...et la nana cheloue qui s'occupe de lui. C'est quoi ces adultes ? Ils sont trop bizarres ici ! La dernière remarque de la jeune femme lui tira un air franchement surpris voir incrédule. Il ne répondit pas, repartant sans un mot et perdu dans ses réflexions. Juna le regarda sortir de la pièce avant d'ajouter en français :
- Je crois qu'il en a pour la journée à tenter de décoder ce que tu lui as dit. Mais s'il en comprend, au moins une partie, ce sera déjà ça de gagné. Bravo d'ailleurs, tu as bien géré ! Bon, ensuite, Mélissa Aimée Séverin, identité humaine officiellement, Aimée étant le nom que ses parents lui avaient donné, elle est une création en laboratoire. Mais surtout, aimée, elle l'était jusqu'à la mort de sa mère, par la suite son père a commencé à la battre et ainsi de suite. Oh, important et tu le verra dans son dossier, elle fait de l'eczéma depuis quelques temps déjà...Et elle est assez stressée et gère mal la jalousie des autres grands à son égard...à propos de son identité humaine. Petit détail, elle est intelligente, peut-être trop parfois.
Bah oui pourquoi elle et pas eux ? En attendant, la pauvre Mélissa subissait bien malgré elle. Juna alla à la chercher, l'appelant d'une voix douce. La petite les regarda tour à tour.
- Je croyais que je ne pouvais pas avoir de vaccins parce que je dois me faire passer pour humaine ?
Malgré sa voix fluette, l'enfant paraissait mature et avait un langage en avance par rapport à son âge.
- Nous avons trouvé une solution et c'est bien grâce à Aumérine. - Merci, madame, merci !
L'enfant avait les larmes en yeux en remerciant sa sauveuse. Elle savait parfaitement ce qu'était le virus Kujo et son utilité...et elle ne voulait pas mourir.
- J'ai lu dans le journal ce que faisait le virus Kujo. J'étais inquiète. Mais malgré les efforts de Juna, elle ne pouvait rien pour moi sans mettre en péril son groupe.
L'enfant pas si enfant que ça, parlait avec l'assistante tout en suivant les indications. Elle ne s'était jamais rebellée et ce n'était pas maintenant que ça allait arriver. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher de gratter ses plaques bien rouge sur ses bras. Malgré les soins, malgré les crèmes, c'était toujours très irrité et la démangeait énormément. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Jeu 8 Aoû - 7:17 |
| La journée seulement ? Faut que je m'améliore alors. Ou au contraire j'ai été trop cryptique et il laissera tomber en se disant que je suis cinglée en plus d'être débile. Je rougis au compliment. Et elle enchaîne en me parlant de la suivante. La fameuse humaine officielle. Histoire "classique" de violences familiales. Le parent qui gère pas son deuil ni son rôle de parent. Par contre de l'eczéma, hein ? En général c'est lié au stress... Ah ben oui gérer la jalousie des autres, c'est pas simple.
"je me croirais de retour à l'hôpital, avec les conflits entre ceux qui savent quand ils sortent et ceux qui ne savent que quand ils sont entrés. Les gosses sont pas cool entre eux."
Je parle d'expérience. Après j'avais la "chance" de faire plutôt partie du second groupe. Et de m'éviter l'agressivité exacerbée par la peur. La petite arrive et m'empêche de poursuivre. Et le soulagement et les remerciement qu'elle m'adresse me gênent. Je les repousse maladroitement.
"Dis pas de bêtises tu veux ? Tu parle d'une nana plus têtue qu'un âne. Crois moi qu'elle t'aurais pas laissé tomber."
Un clin d'œil, un peu de légèreté, encore de la moquerie, et je cherche à rediriger ses espérances sur Juna. C'est elle qui fait tout le travail après tout. Moi je n'ai fait que lui proposer une idée.
"Et puis même sans vaccin on pouvait te protéger jusqu'à ce que ton corps se défende seul. Les hybrides vaccinés comme tes camarades produiront d'ici peu des anticorps, qu'on aurait pu te donner en attendant que ton corps aie compris tout seul comment faire."
Je m'avance un peu. Dans la théorie ce serait possible mais dans la pratique, c'est plus compliqué. Seulement cette gamine a besoin d'être rassurée. Et avant de la vacciner je lui prend délicatement les bras. Parce que je crains que sous cet eczéma se cachent des lésions virales. À première vue, non. Je prends quand même la température pour être sûre, en commentant quand même.
"Tu as eu plus de plaques après avoir lu le journal, pas vrai ?"
Logique n'est ce pas ? Bon constantes normales. Tant mieux. Je prépare la seringue, mais m'interrompt avant de lui injecter, et attrapé mon téléphone. Il y a un truc que je peux faire. Je cherche sur YouTube un de mes raccourcis préférés, et lui tend la vidéo.
"Tu vas me faire cet exercice tu veux ? Tu respire quand la boule monte, tu souffle quand elle descend. Tranquillement."
Je fais signe à Juna de ne pas faire de bruit et je laisse Melissa suivre la vidéo. Et doucement, ma voix suivant le rythme de la vidéo, je continue mes explications.
"Tu porte un lourd fardeau. Tu es grande, mais pas assez pour autant de poids. Inspire doucement, un deux trois quatre cinq. Ton cerveau s'emballe, et ton corps ne peut pas suivre. Il crée ces boutons pour te le dire. C'est bien, et tu souffle. Quand tu respire comme ça, doucement, tu ralentis toute seule ton cœur. Et ainsi il peut dire à ton cerveau de ralentir à son tour. Et ramène un équilibre. On appelle ça la cohérence cardiaque."
Il lui faut quelques encouragements supplémentaires mais elle reste sur la vidéo, et je parviens même à la piquer au bras sans qu'elle ne s'en rende compte, aidée par mes injonctions à ne se concentrer que sur son souffle, et a oublier le reste. Y compris son bras. Quand la vidéo se termine elle reste un peu dans le flou avant de reprendre contact avec la réalité.
"Ça va ? C'est un peu perturbant les premières fois. Tu pense pouvoir le refaire seule ? Tu n'as même pas besoin de mon téléphone. Tu peux trouver plein de vidéo similaires sur internet mais tu peux aussi utiliser une horloge, ou enregistrer un guide audio. Il faut le faire trois fois par jour, quand tu te réveille, avant de manger à midi, et avant d'aller te coucher. Et si ça suffit pas on cherchera ensemble autre chose pour t'aider à chasser ces vilaines plaques."
Un hochement de tête, et je fouillé dans mon sac pour sortir un de mes baumes et le tendre à la fillette.
"Deux fois par jours, une petite noisette sur chaque bras, OK ? Allez file et on se revoit bientôt. Et je ne t'ai rien donné, rien dit OK ? J'ai le droit de soigner les animaux, les hybrides, mais pas les humains. "
"Mais... Et le vaccin?"
Oups. Elle croit quand même pas que je l'ai pas vacciné ? Ah si. Je glousse, lui montre la seringue vide et son épaule.
"C'est fait ! Tu étais concentrée j'en ai profité !"
Une fois la gosse partie je me rends compte que j'ai un peu outrepassé mes fonctions. Certes l'exercice n'a rien de medical et le baume à la lavande est l'équivalent d'un médicament sans ordonnance. Mais bon.
"Désolée. J'ai pensé que ça lui ferait pas de mal. C'est sans danger même si elle est un peu jeune. Ça marcherait pas sur les jumeaux par exemple mais bon c'est juste un semblant de méditation..."
J'ai les joues rouges...
Dernière édition par Aumérine Lefèvre le Ven 16 Aoû - 13:13, édité 1 fois |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Ven 9 Aoû - 14:54 |
| Alors que Kyang était reparti, Aumérine avait commencé à parler de la méchanceté des enfants et elle semblait bien s'y connaitre. Quelle était cette histoire d'hôpital ? Surement qu'avec sa pathologie, elle y avait atterri à un moment ou un autre ? Et peut-être qu'elle y avait rencontré des enfants ? Beaucoup de suppositions et trop peu de réponses.
- En effet, j'ai l'impression que plus ils souffrent ou ont souffert et pire c'est. Après, ce n'est pas beaucoup mieux entre adultes, seulement, les enjeux sont différents. Très différents.
Après tout, ce n'était pas les enfants qui lui avaient fait du mal...Non, c'était bien des adultes et parfaitement conscients de ce qu'ils faisaient. Mélissa entra alors en scène avec toutes ses questions, résolutions et remerciements en tête. Elle en avait des choses à dire et ne semblait pas prête de se taire.
- Eh ! J'suis pas un âne ! Mais elle a raison, je suis très têtue et jamais, je ne t'aurais abandonné. J'aurais tout fait pour te sauver.
L'enfant hocha la tête même si elle n'était pas idiote. Elle comprenait très bien la situation. Trop bien même mais elle n'allait pas plaindre. D'une part parce qu'elle ne le faisait jamais et ensuite, parce qu'une solution avait été trouvée. Aumérine continuait alors avec la petite, lui posant des questions avant de lui demander d'effectuer un exercice. Juna était curieuse de savoir ce que le papillon faisait mais elle ne dit rien. Respectant le signe de la soignante, elle restait tranquillement assise sur sa chaise, sans un bruit, sans un mot, sans un seul mouvement ! Elle observait. Et ce qu'elle voyait se révélait très intéressant.
La vidéo semblait permettre à Mélissa de respirer plus calmement et cumulé aux explications de la jeune femme, Juna comprit que ça devait lui permettre de s'apaiser en cas de nécessité. Très utile donc. En attendant, l'enfant reste concentrée sur sa vidéo, n'ayant pas trop de mal à se couper du monde. Le retour à la réalité semblait un peu plus difficile mais Aumérine n'en avait pas fini. Elle sortit ensuite un baume pour son eczéma. Eh bien, la demoiselle était parée à toute éventualité visiblement et avait des connaissances tout à fait inattendues.
Juna se leva ensuite et s'approcha de l'enfant, un peu perplexe après ce qui venait de se passer.
- Ce qu'on va faire, c'est qu'on t'achètera une horloge ou un mp3 pour avoir des guides audio, d'accord ? Mais ne t'inquiète pas, tous les enfants auront quelque chose de leur choix et comme ça, tu pourras faire ces exercices. Tu me diras si ça fonctionne ? Parce que si c'est le cas, je suis sure que ça pourrait mettre utile ! Je suis fière de toi, Mélissa !
Enfin...à ses proches. A une certaine louve qui complétait sa vie, ou encore à une colombe extrêmement stressée par un rien. Et pourquoi pas à tous les hybrides sous la protection du FALH ? Après tout, la majorité était souvent sujet à des crises de panique en arrivant au centre. Elle lui ébouriffa tendrement les cheveux et la laissa repartir. Bon, il restait l'orpheline la plus difficile, peut-être même plus que le corbeau. Juste à côté, Aumérine s'excusait soudainement. Juna se tourna vers elle et secoua la tête.
- Ne t'excuse pas. Si ça fonctionne, ça pourrait lui faire beaucoup de bien et ça évite de lui donner un tas de médicaments pour apaiser son stress...Ce ne sont que des enfants, mais certains agissent déjà comme des adultes et ne savent pas vraiment comment gérer de telles responsabilités. Ils en ont déjà trop vu alors je me dis...si ça pouvait tous les aider. Eux, mais aussi les hybrides adultes au centre...Bon !
Elle laissait ces réflexion à plus tard, elles n'avaient pas fini leur travail.
- Il ne reste que Makiko. Hybride de type colombe, il ne lui reste qu'une unique aile et...un seul œil. Pour la faite courte, création en laboratoire, adoption, maltraitance aggravée et c'est un signalement qui lui a permis de survivre. A la clinique, ils envisageaient de l'euthanasier au vu de son état psychologique...Nous avons été prévenu et je l'ai adopté. Officiellement, elle est à mon nom mais je n'ai malheureusement ni le temps ni les connaissances pour lui offrir tout ce dont elle a besoin. Absences, crises d'angoisse, peur quotidienne de tout et n'importe quoi, terreur nocturne...
Elle baissa les yeux, elle se sentait tellement impuissante pour cette enfant tellement traumatisée. Si Aumérine souhaitait les détails de sa vie passée, tout était indiqué dans son dossier, car après tout, l'adoption officielle avait permis d'avoir accès à tout...au grand dam de Juna ou de ses professeurs. Les détails étaient parfois...Affreux. Mais elle considérait nécessaire de connaitre son histoire pour pouvoir l'aider au mieux. Elle ouvrit alors la porte, la laissant entrouverte pour rejoindre la petite, la seule qui restait avec un éducateur, les deux étant à l'opposée dans la pièce.
- Maki ? Viens avec moi, c'est à ton tour. Ne t'en fais pas, je reste à tes côtés.
Les mots, particulièrement durs, d'Athenais lui revinrent alors en mémoire. Certes, elle était son unique pilier mais qu'est-ce qu'elle pouvait faire ? Comment faire autrement ? La colombe lui prit la main et la suivit dans la pièce où Aumérine attendait toujours. La colombe se cacha en grande partie dans son dos, tremblant de tous son être, sans lui lâcher la main. Son unique aile était en partie déplumée, en grande partie même. Juna ajouta alors en français :
- Lorsqu'elle panique, elle...
Elle n'eut pas le temps de finir qu'une plume voleta jusqu'à ses pieds. Makiko venait de se l'arracher.
- Voila et Kyang est passé par là dernièrement, ce qui n'a rien arrangé et ça met un temps fou à repousser !
Elle s'accroupit devant l'enfant, lui prenant doucement les poignets pour la forcer à se concentrer sur elle.
- Regarde moi, Maki. Je suis là, on va tout faire ensembles, d'accord ? La dame ne te veut aucun mal, tu veux qu'elle me pique le bras aussi ?
Une façon de donner l'exemple, de montrer qu'il n'y avait aucun risque même si c'était gâcher une aiguille. Elle tourna la tête vers Aumérine, la situation allait être compliqué, la colombe n'était pas loin d'une crise d'angoisse, car lieu inconnu, une adulte inconnue...C'était trop pour elle. Juna la souleva alors pour la prendre dans ses bras et monta sur la balance avec l'enfant dans ses bras. Heureusement que cette dernière n'était pas trop lourde.
- Tu vois ? Tout va bien ! Et puis, tu es la plus grande maintenant ! Alors, elle parait toute petite la dame comme ça, n'est-ce pas ? Aucun risque qu'une mini-dame te fasse du mal !
Elle jeta un regard d'excuse à la soignante mais bon, c'était pour la bonne cause. Makiko était agrippée à elle de toutes ses forces, quitte à lui faire mal mais Juna ne montrait rien. Elle agirait ainsi jusqu'au bout des soins, tel un roc pour lui permettre de recevoir son vaccin. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 11 Aoû - 0:56 |
| Des enfants qui ont trop à porter, trop d'inquietudes, et pas l'assurance que ce sera mieux une fois adultes. Tu m'étonne que le garçon précédent morde tout ce qui passe. Un hochement de tête et je prends note de ramener un peu de documentation sur la cohérence cardiaque la prochaine fois. Ainsi qu'un baume astringent pour inh kyang, et peut être proposer un peu de meditation à shino, Melissa, norio... Et ceux qui veulent en soit. Et visiblement la dernière aussi.
Pour que les docs aient hésité à l'euthanasie, c'est qu'elle revient de très, très, très loin. Séquelles psychologiques ou neurologiques ? Et un autre risque, c'est Juna. Juna qui dit d'elle même n'avoir pas les connaissances nécessaires. Risque de maltraitance à venir ? La mère de Zined est géniale avec ses filles. Pourtant elles sont toutes deux handicapées lourdes, et elle doit les nourrir, les habiller comme des bébés, les porter... Et un jour elle a craqué. Les soeurs cephalos ont été envoyées à l'hosto, la mère en dépression chez le psy. C'est revenu dans l'ordre mais ça me fait garder le risque à l'esprit.
Je ne peux m'empêcher de grimacer en entendant Juna appeler la gamine. Pas de négation surtout ! Un sourire en entendant dans ma tête le cours d'auto hypnose. Le cerveau n'entends pas les négation. Ne t'inquiète pas, n'aie pas peur sont un discours que les infirmières proscrivaient autant que possible. Et quand je vois l'adolescente, je me dis que décidément ça va pas être simple.
"Bonjour makiko."
Je commence à en avoir marre de la voix douce. Je rentre je met un CD de nightwish et je gueule à tue tête. Mais bon d'abord le vaccin. Au passage dans la liste des trucs dont souffre la gosse on peut rajouter des tocs.
Bon Juna à l'air de gérer l'attention de la gosse qui est sacrément tétanisée. Je me contente de relancer ma playlist et de la laisser faire, puisque contrairement aux autres gosses l'adulte ne fait pas mine de vouloir lâcher l'enfant. Finalement je m'assois, les mains sous les cuisses et je commente.
"pourtant je me croyais petite... Juna tu pèse combien ?"
Que je fasse la différence pour calculer la dose de vaccin pour makiko. Qui est à moitié en train d'étrangler Juna. Je crois que la difficulté la va être double. Non seulement je dois rassurer la gamine mais Juna, en prenant l'adolescente dans les bras risque de me rendre la tâche plus difficile.
"Makiko ? Regarde, je reste juste assise. J'ai deux propositions pour toi. Soit je te fais la piqûre dans le bras, Juna reste à côté de toi, et je te montre un exercice amusant contre tes crises d'angoisses. Soit moi je reste ici, assise, je te donne juste la seringue et c'est toi qui te fait la piqûre. Mais ça veut dire que tu devras montrer tes fesses parce que les piqûres dans le bras c'est trop compliqué. Tu as vu, tous les autres sont ressortis en pleine forme, ils étaient comment ?"
Je rougis un peu sur cette proposition parce que ça veut dire que moi aussi je vais devoir montrer les miennes pour lui montrer ou piquer... Mais c'est moins douloureux comme ça et le contrôle que je lui offre par ce biais devrait la rassurer. Et j'essaie de lui faire faire le lien avec ses copains ressortis tous comme d'hab voire souriant des gâteaux et images... Échec cuisant. Elle tremble toujours, ne réagit pas à mes appels. Bon. Plan B.
Par signes j'indique à Juna de s'asseoir avant que la gamine ne l'étrangle. Parce qu'elle s'y agrippe, cette gosse, à sa maîtresse. Dans l'idéal je proposerai bien un calmant léger genre meopa ou même un Atarax mais bon j'ai rien de tout ça moi. Donc à part la focaliser sur Juna pour le moment et faire rapidement mon acte, comme avec kinoh, je ne peux pas faire grand chose. Enfin si. Me tenir prête aux conséquences. Parce que sitôt que je l'approche avec ma seringue elle se crispe encore plus sur Juna et commence à hyperventiler. Je n'essaie pas de la rassurer outre mesure. Si je continue ma litanie rassurante je ne perd pas de temps à y chercher un effet et enfonce l'aiguille avec rapidité dans le bras.
Comme je le craignais la gamine commence quasi aussitôt à hyperventiler, et à faire une crise d'angoisse. Et cette fois ci, je ne fais rien pour l'aider préférant m'éloigner du champs de vision de la traumatisée. Et tant qu'à faire je fouille dans les placards de la cuisine, me faisant aider d'un éducateur. Chocolat, lait chaud verveine, arôme de fleur d'oranger, une goutte d'essence de lavande que j'ai toujours sur moi et une bonne dose de miel. Je ne suis pas sûre du goût, mais l'ensemble de ces ingrédients a un pouvoir calmant qui ne peut pas faire de mal. Quand je reviens dans la cuisine le gros de la crise est passé. Sans parler je pose trois tasse et mon pichet de chocolat sur la table à côté de Juna.
"Tiens, goûte ça. Je sais pas s'il est bon mais il est fait pour t'aider à reprendre le contrôle sur tes angoisses. Juna je t'en sers aussi ?"
C'est pas vraiment une question puisque j'ai déjà rempli les trois tasses. Je prends la mienne, en boit une gorgée et vais m'assoir un peu plus loin sur ma chaise.
"Ça serait meilleur avec de la cannelle, mais bon."
L’Idée est de montrer que non c'est pas empoisonné. Et je reprends en français, pour Juna et même si l'adolescente est à côté. Je ne sais pas ce qui est préférable pour elle, rester ou repartir dans son refuge.
"De loin la plus difficile. Elle est même carrément hors de mes compétences. Je crois qu'elle aurait besoin d'une aide médicamenteuse et d'une vraie prise en charge psychologique. Pas autant que le gamin la, lui ils ont force sur l'atarax, mais de quoi l'aider à faire ce qu'elle ne peut pas faire seule: se détendre."
Dernière édition par Aumérine Lefèvre le Ven 16 Aoû - 13:12, édité 1 fois |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 14 Aoû - 11:04 |
| L'avantage c'est que Aumérine comprenait vite le soucis avec chaque enfant et ne cherchait pas à s'imposer. A vrai dire, Juna avait parfaitement conscience qu'elle ne lui laissait pas beaucoup de place auprès de Makiko...mais elle avait trop peur que la colombe fasse une crise de panique et soit impossible à vacciner. Il serait dommage de lui avoir sauvé la vie pour la perdre là maintenant. Surtout que depuis son déménagement, elle avait fait plusieurs pas en arrière.
Une fois descendue sur la balance, la jeune femme lui demanda alors son poids. Juna réfléchit rapidement, heureusement elle s'était pesée il y avait peu pour diverses raisons...Bon surtout parce qu'il lui arrivait de sauter des repas pour son travail et qu'un médecin avait râlé, persuadé qu'elle avait perdu du poids. Ce qui était le cas en plus.
- 68 kilos.
Une fois sa réponse donnée, elle l'a laissa s'occuper de préparer le vaccin, occupant Makiko qui entreprenait de l'étrangler. Il lui fallait toujours beaucoup de patience avec cette enfant et là, visiblement, il lui était impossible de la reposer. Sauf qu'elle n'était pas légère pour autant ! Finalement, la blonde lui indiqua de s'installer face à elle vu que toutes les tentatives restaient sans réponse. Elle se laissa alors tomber sur la chaise, soulageant ainsi ses bras et sa nuque.
Sans réfléchir plus, Aumérine entreprit de vacciner Makiko alors que la colombe commençait déjà à paniquer...resserrant sa prise en même temps. Bon, par chance, la demoiselle ne fit pas durer le supplice plus longtemps pendant que Juna parlait à l'enfant, en continue.
- Makiko, regarde-moi. Voila. On ira jouer ensembles après, dans le jardin, oui au soleil. Ça nous fera du bien à toutes les deux !
Autant dire qu'elle parlait dans le vide. L'hybride ne l'écoutait même pas. Et forcément, la crise de panique arriva à grand pas, malgré tous leurs efforts combinés. Aussitôt le vaccin effectué, Aumérine disparut de son champ de vision. Bah, elle ne lui en voudrait pas si elle l'abandonnait avec Makiko. Mais non, la soignante finit par revenir avec un pichet et 3 tasses. Elle lui adressa un sourire reconnaissant, soulagée tout de même.
- Bien sur, avec plaisir !
Histoire de montrer à la colombe que rien ne lui était imposé car Aumérine était déjà en train de préparer sa tasse. Elle réussit à se libérer une main pour la récupérer et but une gorgée. Le goût n'était pas forcément extraordinaire mais bon, elle se doutait qu'il y avait une raison derrière tout ça.
- C'est tout de même bon, ça se boit bien. Tu veux essayer Makiko ?
Elle n'avait pas raté le regard de l'enfant, braqué sur sa tasse. Elle dut lui abandonner car la colombe refusait de prendre l'autre tasse. Tant pis, Juna récupéra celle sur la table et but dedans, comme pour prouver qu'il n'y avait de danger nul part. C'est ce moment que choisit Aumérine pour reprendre la parole...en français. Elle leva les yeux vers elle et hocha la tête, répondant dans la même langue :
- Surement oui. J'ai essayé, on a essayé, sans médicament, en lui parlant mais ça ne fonctionne pas. Au manoir, on arrivait plus ou moins à contrôler ses crises et si j'étais là, les soins se passaient plutôt bien. Je crois qu'elle n'a pas aimé le déménagement. Mais...je ne sais pas quoi faire. J'ai proposé de la ramener chez moi mais Athenais...je ne sais pas si tu rappelle d'elle, l'hybride louve, ma compagne ?
Celle qu'elle avait embrassé devant tous pendant l'ouverture officielle de l'orphelinat.
- Athenais considère que j'ai mal fait les choses avec elle et que la ramener ne l'aidera pas. D'après elle, j'en ai trop fait, dans le sens où je suis devenue son seul pilier...Mais je l'admet, je ne vois pas comment faire autrement. Je n'ai jamais eu autant d'enfants à gérer, encore moins avec autant de problèmes. Et je suis un peu perdue. Mais je ne veux pas embaucher n'importe quel psychologique...C'est comme pour tout, ils doivent avoir un dossier irréprochable en plus d'accepter de travailler pour des hybrides. Ce qui n'est pas gagné.
Elle reposa sa tasse sur la table et passa sa main sur son visage. Elle était épuisée et c'était en cet instant que ça se voyait le plus. Quand elle se confiait à Aumérine. Après tout, cette dernière faisait partie du corps médicale mais, même si elle ne la prenait pas pour une psy, elle serait surement de bons conseils.
- En tout cas, merci pour ton aide. Tu as quand même bien gérer tous ces vaccins et je suis soulagée de savoir tout le monde en sécurité désormais.
Surtout Mélissa, qui officiellement ne pouvait être vaccinée. Maintenant, le virus ne serait plus une source d'inquiétude à propos de ces enfants. Il restait les adultes. La Révolution. Le village. Trop de gens à aider et sa belle louve avait raison, un jour, elle flancherait parce qu'elle tentait d'en faire trop. Mais elle n'imaginait pas en sacrifier pour pouvoir supporter au mieux ses responsabilités. Elle devait trouver des solutions pour aider tout le monde. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Ven 16 Aoû - 13:01 |
| Bon au moins la gamine elle buvait doucement son chocolat, toujours collée contre sa tutrice. Et moi j'écoute cette dernière. Je hoche la tête quand elle parle du déménagement. C'est vrai que c'était il n'y a pas si longtemps. Et dans l'hypothèse où ses difficultés seraient aussi neurologique elle pourrait avoir besoin de plus de temps que la normale pour accepter un changement aussi radical. Athenais ?
"la nana au chien."
Oui pour moi elle restera la nana au chien puisque c'est ce que j'ai remarqué en premier chez elle. Donc oui je vois qui c'est même si je suis pas sûre qu'elle aurait fait le même lien. Elle s'y prend mal avec la gosse ? Oui et non je trouve. Disons oui dans le sens où en effet la gamine est dépendante de sa présence et c'est pas bon. Non dans celui où elle est pas psy, et de ce que je sais n'a pas d'enfants. Et qu'elle a fait ce qu'elle a pu et qu'elle aurait pu faire pire. Du coup un vague hochement de tête, ni vraiment oui ni vraiment non. Elle est à bout là la pauvre. Et pas d'autres ressources hein ? Quand à la remarque sur les vaccins je la balaie d'une épaule, un peu embarrassée. Ça va c'est pas comme si j'avais fait que mon travail.
"Tu ne t'y prends pas si mal que ça. Crois moi en deux ans j'ai vu pire. Tu aurais aussi pu t'y prendre comme un manche et lui faire avoir peur de toi, ce qui l'aurait laisse sans ressources. Mais elle a raison dans le sens où elle est devenue dépendante de toi. Maintenant qu'elle te fait confiance t'as plus que le plus dur à faire: lui apprendre à être indépendante. Et si tu ne sais pas à qui t'adresser pourquoi ne pas former le personnel que tu as déjà ?"
Parce que du coup les éducateurs elle leur fait confiance non ? Et un éducateur est plus facile à trouver qu'un psy. En parlant j'essuie la moustache de chocolat au coin de mes lèvres, et commence à ranger mon plan de travail. Et je regarde le flacon de vaccin que j'ai ouvert pour makiko, protégé par une compressé d'alcool posée sur le bouchon. Moi qui pensais pouvoir vacciner l'ensemble des gamins avec seulement 3 flacons... Au final j'ai du en ouvrir un quatrième.
"Tu aurais un adulte à faire vacciner immédiatement sur place? Un de moins de 60 kilos juste histoire de ne pas perdre le reste de ce flacon. Les autres ne risquent rien, non ouvert ils peuvent se conserver plusieurs mois au frigo. Par contre une fois ouvert..."
Disons que c'est pas pour rien qu'ils conseillent d'utiliser un flacon/patient. Le vaccin ne se conserve pas 107 ans ! Et puis mon regard se pose sur makiko, qui a fini son chocolat et pose ses yeux sur l'une et l'autre de nous. D'un signe de tête je lui indique le pichet ou reste un fond de chocolat, le truc bien concentré.
"Il en reste si tu veux. Ça va mieux ? C'est terrible hein ces crises ? Non seulement tu as la peur normale de ce qui déclenche la crise mais en plus de ça tu as beau te dire que tout va bien. Que tu es en sécurité. Que tu as des gens tout autour de toi qui te protègent. Ton cerveau s'en moque et tu n'as plus aucun contrôle. Quand je vivais à l'hôpital, tu sais des crises comme toi j'en ai vu pas mal. J'en ai même fait quelques unes. Quand tu te réveille dans une chambre qui n'est pas la tienne. Quand tu rencontre des gens tu sais pas trop ce qu'ils te veulent. Et surtout les affreuses vilaines sorcières comme moi bouuuuuuuh."
Il est visible que je sais de quoi je parle. Et je grossis le trait en tirant la langue après m'être évoqué en sorcière, sans pour autant bouger de ma place, la voix calme et un peu douce.
"Je disait à Juna que ce qui pourrait t'aider c'est de prendre des médicaments. Pas pour toujours, juste le temps que tu apprenne à vaincre tes crises toute seule. Parce que pour le moment juste parler ça marche pas très bien n'est ce pas. Parce que c'est toujours pareil. Une partie de toi essaie de rester calme et raisonnable, mais la partie qui crise est plus importante et tu n'y arrive pas. Et plus ça va, moins la partie raisonnable arrive à lever la voix pour dire à l'autre de se calmer pas vrai ? Alors si avec des médicaments des exercices de calme, comme celui que j'ai appris à Melissa, on arrive à faire gagner la partie raisonnable une fois. Puis deux. Puis cinq... Elle deviendra de plus en plus forte cette partie là. Assez pour que tu puisse contrôler tes crises toute seule. Et la tu sais quoi ? Tu seras plus forte que tout le monde. Plus forte qu'inh kyang même."
Je ne suis pas sûre que l'allusion à son tourmenteur soit une bonne idée mais je me dit qu'elle a besoin d'un référentiel de ce que je lui propose. Devenir plus forte que Juna serait une mauvaise idée je risquerai d'affaiblir sa certitude que Juna est balèze.
"Qu'est ce que t'en pense miss ? Si tu t'entends avec Melissa tu pourrais lui proposer de faire les exercices ensemble ?" |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 19 Aoû - 11:45 |
| Alors que Juna venait de parler d'Athenais et de son avis par rapport à sa façon de gérer Makiko, la jeune femme prononça quelques mots, plutôt...étrange.
- La nana au chien ? Ah je vois ! Athenais est aveugle, c'est un chien d'assistance mais oui, c'est une bonne façon de savoir de qui on parle !
Elle affichait un sourire amusé, nullement vexé de ce raccourci à propos de la femme qui partageait sa vie. Néanmoins, Aumérine lui annonça alors ce qu'elle pensait de la situation. Bon, ça aurait pu être pire mais il restait encore un long chemin avant d'en voir le bout, de réussir à avoir une colombe à peu près autonome et qui ne faisait pas une crise de panique à la moindre situation dérangeante...Franchement, ce serait une belle avancée.
- Ce serait une bonne idée pour le personnel, oui. Je verrais avec ceux en place, si certains veulent être formé aux cas plus psychiatriques, ça pourrait aider pour une majorité en fait.
Et elle savait que les membres du FALH travaillant ici seraient ravis de pouvoir le faire. Ils le savaient que c'était nécessaires. Au moment où elle réfléchissait à cette idée, Aumérine la tira de ses pensées. Elle baissa les yeux sur le vaccin. Elle attrapa son téléphone, parcourut rapidement la liste de ses contacts et appela un numéro.
- Aiko ? Tu peux venir tout de suite en cuisine ? Oui, c'est urgent.
Elle se tourna alors vers la soignante.
- Aiko, hybride suricate qui ne présente comme attribut...qu'une minuscule queue qu'elle camoufle sous ses vêtements. Elle a une identité d'humaine officiellement.
La concerné entra à ce moment là et s'alluma l'inconnue tout en souriant.
- Assis-toi Aiko, tu vas avoir droit à un vaccin aujourd'hui.
La suricate était heureuse, évidemment et tendit son bras sans aucune crainte. Si Juna faisait confiance, c'est qu'il n'y avait aucun danger de toute façon. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Et la demoiselle était plutôt fine, dépassant tout juste les 50 kilos, elle rentrait donc parfaitement dans la catégorie demandée.
En attendant, la conversation continuait avec Makiko qui se resservit en chocolat, se montrant plutôt gourmande quand elle n'était pas en panique. Elle écoutait Aumérine, hochant même la tête...ce qui surprit Juna. Elle sentit que la colombe avait compris, la soignante lui ressemblait, elles avaient vécu des choses similaires. Par la suite, en entendant parler de traitements, la colombe leva la tête vers Juna d'un air interrogatif.
- Les médicaments seront juste là pour t'aider, ils te feront du bien, je te le promets.
Alors Makiko hocha la tête jusqu'à entendre parler de Kyang. Elle se raidit, regardant autour d'elle avant de se recroqueviller.
- Doucement, Maki, il n'y a que nous ici. Que des femmes.
Ce qui était vrai en comptant la suricate qui ne prononçait pas un mot, prête à repartir faire son travail dès qu'elle serait vacciné. Parce qu'elle savait que ça ne la concernait pas même si elle prenait soin des enfants ici. Makiko réfléchissait à la proposition alors que Juna lui caressait doucement le dos.
- Je peux essayer...
La voix fluette de la colombe venait de s'élever, au grand étonnement de la jeune femme. Le chocolat avait du être efficace...ou était-ce les mots choisis ? En tout cas, l'enfant semblait motivée quoiqu'un peu craintive mais elle ne pouvait rater la fierté qu'elle voyait dans le regard de Juna.
- Eh bien, Aumérine, qu'est-ce que je ferais sans toi, hein ?
Elle affichait un sourire en coin, un brin amusé mais c'était des félicitations dans un sens.
- Tu as une idée du traitement qu'on pourrait lui donner ?
Voila la question principale finalement. Que donner à cette orpheline et à quelle dose ? Mais ça, c'était le domaine de l'assistante. Pas le sien. |
|
| Aumérine Lefèvre | Age : 25 Emploi/loisirs : Assistante vétérinaire pour hybrides. Discrétion garantie. | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 19 Aoû - 22:33 |
| Y a pas à dire la Juna elle est réactive il a fallu à peine quelques minutes entre ma suggestion pour ne pas gâcher ce reste de vaccin et l'arrivée d'une nouvelle venue, que je salue d'un hochement de tête. Pendant ce temps makiko à pu redescendre en tension, ce qui est parfait. À l'arrivée de la nouvelle adulte je lui indique la balance et lui pose quelques questions a voix basse. Parce que la j'ai pas de dossier médical pour vérifier l'absence d'allergies. Ou de grossesse vu son age. Je commence à préparer le vaccin pendant que makiko hésite un peu. Je salue sa decision d'un sourire. C'est pas un truc facile. Et je rougis en levant les yeux au ciel quand Juna me congratule. Ce qu'elle aurait fait sans moi ? La même chose qu'avant, la même chose que tout adulte qui cherche une solution... Chercher des idées sur internet.
"Je finis avec aiko et on en reparle."
Je joins le geste à la parole, en invitant l'hybride à s'asseoir, avant de la vacciner. Les recommandations habituelles et je la renvoie à ses occupations avec un merci. Parce que oui je me doute qu'elle avait d'autres trucs à faire. Bon donc retour sur makiko.
"En vérité je n'ai aucune idée de quel médicament te serait adapté. Surtout que je ne peux pas te donner moi de réel médicaments. Il existe des alternatives. Moi j'utilise un mélange d'huiles essentielles, mais ils risquent d'être sur doses pour toi. Et si t'es trop zen pour prendre garde aux voitures quand tu traverse la route c'est ennuyeux non ?"
Quoi mon exemple est nul j'ai pris ce que je pouvais...
" Je crois que le mieux pour toi, ce sera de trouver ensemble la bonne combinaison de plantes comme celles dans le chocolat, un peu moins peut être, et d'exercices de respiration."
Je prends un peu de temps pour lui illustrer mes propos en lui expliquant à son tour la cohérence cardiaque. Je lui montre mon roll on et le bouton "urgence" de mon téléphone qui lance un exercice de meditation d'urgence. Et après tout çà je regarde Juna.
"le plus gros du travail ce sera à makiko de le faire. Je peux essayer de montrer des exercices, de proposer des infusions pour le soir et autre, mais c'est tout. Pour le reste c'est à elle de décider comment elle prend le contrôle. Si d'autres enfants ont besoin je peux proposer mes connaissances de "survivante" face aux crises, à l'abandon ou autre. Mais je ne suis pas médecin. Et j'aurais pas forcément de recul."
En clair je fais pas de miracles. Je sais même pas à quel moment j'ai accepté de filer un coup de main à ces gosses. Pas juste makiko. Melissa, Norio et shino aussi. Et inh kyang mais lui je crois qu'il est hors portée. Enfin bon. Si elle accepte je verrais pour leur apporter quelques trucs là prochaine fois... Peut être proposer des exercices de jeu. Ou faire lire à Juna "calme comme une grenouille"... |
|
| Juna Kavanez | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Kioko, Camille, Red, Sarah, Isako et Hisae | | | | Profil : MP : Email : | | Ven 23 Aoû - 11:49 |
| Pendant qu'Aumérine termine de vacciner Aiko qui se montre discrète mais souriante, Juna s'occupait de Makiko. Bien qu'elle n'ait pas grand chose à faire. L'enfant continuait de boire son chocolat, de se faire de belles moustaches et de paraitre de bonne humeur. Ce qui était une bonne nouvelle en soit. C'était rare de la voir aussi souriante.
Finalement, une fois la suricate repartit, la conversation à propos du traitement de la colombe put reprendre. Ah. La jeune femme n'en avait aucune idée. Bon il est vrai qu'elle ne pouvait pas tout connaitre...Il allait falloir que Juna s'y fasse ! L'exemple lui tira un léger sourire, en vrai, il n'y avait aucune chance que les orphelins sortent, du moins pas tout seul, mais bon, Aumérine ne pouvait pas tout le temps prendre Ihn Kyang comme comparaison.
- Je vois...On peut commencer simplement avec les plantes et les exercices et si ça ne marche pas, passez au traitement plus...lourd. Et ça me laisse le temps de trouver quelqu'un de confiance ou de former mon personnel déjà présent.
A choisir, elle préférerait éviter les médicaments mais Makiko était peut-être trop atteinte pour ne pas pouvoir s'en passer. De son côté, la colombe fixait la soignante, preuve qu'elle l'écoutait sérieusement.
- Dis-moi, est-ce que tu accepterais de venir régulièrement pour faire ce genre de séances aux enfants qui le souhaiteraient ? Il y en a plusieurs à qui ça pourrait faire du bien...On peut organiser ça comme quelque chose de nécessaire, comme les cours. Ainsi, tu pourras mieux déterminer ceux qui en ont réellement besoin. Bien sur, tu pourras demander aux éducateurs de t'aider, il serait même préférable que tu les formes pour qu'il puisse continuer même sans toi.
Après tout, les éducateurs travaillent ici, pas Aumérine. Alors, ça lui rajoutait une charge de plus sur son emploi du temps si elle acceptait. Il était donc plus simple de former le personnel présent à le faire. Elle regarda alors son téléphone, vérifiant l'heure.
- Mmh...Je vais devoir y aller, je n'avais pas vu qu'il était si tard que ça. Encore merci, Aumérine pour aujourd'hui.
Makiko fit la moue en comprenant qu'elle allait repartir mais ne se fit pas prier pour autant, emportant les restes de son chocolat chaud jusqu'à sa chambre. Juna aida l'assistante à ranger la pièce, nettoyer...bref à tout remettre dans l'ordre avant de la raccompagner jusqu'à la porte d'entrée. Elle détacha sa moto, récupéra son casque puis se tourna vers la jeune femme.
- A plus tard alors, prends le temps de réfléchir à tout ça, d'accord ? On en reparlera une autre fois, dans mon bureau, ce sera plus simple.
Notamment pour tout mettre en place si elle voulait bien le faire. Elle enfila son casque, démarra sa moto et fila à toute vitesse...Il était évident qu'elle dépassait allègrement les limitations de vitesses sous les nez de son associée mais elle ne s'en préoccupait pas. Elle avait toujours été ainsi. C'était son moment de liberté alors qu'elle retournait au centre. |
|
| Contenu sponsorisé | | | | | Profil : MP : Email : | | |
| |
|
Sujets similaires | |
|
| |