Mais qui voila ! [PV Akito]

Camille était bien contente de voir Akito à cette soirée. Ce serait surement moins ennuyeux maintenant qu'il était là.
Elle avait attendu qu'il approche et lui avait tendu une coupe de champagne, en parlant enfin. Il avait semblé revenir de loin, comme s'il était au fin fond de ses pensées avant de la voir vraiment. Et enfin, il lui adressa un sourire !

- De rien, je me suis toujours demandée comment tu faisais pour les supporter...

Le jeune homme répliqua à sa remarque et il avait raison. Lui était toujours harcelé par sa horde de fans et elle, elle était toujours sur son téléphone. Qui avait dit que le temps changeait les gens ? Surement pas eux deux en tout cas.
Elle jeta un coup d’œil aux demoiselles en extase un peu plus loin. Ah l'extase n'était plus là. La jalousie et la rancœur par contre...Ah ces nanas étaient tellement prévisibles !

Elle revint sur son ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps et eut un sourire en coin.

- Je n'ai jamais eu peur d'elles et puis, la soirée ne pourra être que plus intéressante grâce à elles ! Et si on les rendait folles de jalousie ? J'ai envie de m'amuser...comme à l'époque !

Pas de sexe, pas de partie de poker...Juste rendre folles ces bécasses qui lui couraient après. Rien que pour cela, elle ne l'enviait pas. Il avait un métier animé mais il y avait bien trop d'inconvénients à son goût. Elle préférait ses petits jeux, plus tranquilles, sans personne pour l'emmerder. Ses choix, ses responsabilités. Tout simplement.
Akito lui fit alors une proposition des plus amusantes ! Danser ! Elle n'était pas la meilleure danseuse au monde et ce n'était pas vraiment ce qu'elle affectionnait mais avec un proche, c'était souvent plus intéressant. Encore plus quand ses petites fans les fixaient ainsi.

- Avec plaisir, Akito !

Elle avait prononcé ces mots en passant délicatement ses doigts sur la joue du jeune homme. Juste pour faire enrager le groupe un peu plus loin. Elles lançaient des éclairs avec leurs yeux. Très clairement, si c'était des armes à feu, elles l'auraient tué depuis longtemps.
Elle finit sa coupe de champagne, la reposa sur la table puis prit la main de la célébrité. Elle l'entraîna jusqu'à la piste de danse. Certains hommes, ceux qui avaient tenté de l'inviter à danser également, la regarda surpris...puis lancèrent un regard noir à Akito. Chacun son tour !
Elle se positionna correctement, passant un bras autour de ses épaules pour être au plus près de son ami.

- Alors, qu'est-ce que tu deviens depuis le temps, Akito ?

Elle lui parlait tout en souriant, prouvant parfaitement à tout ceux qui les regardaient qu'ils étaient plutôt proches. Mais depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vus, elle essayait de attraper le temps...de voir ce qu'il avait fait depuis la dernière fois. Pendant ce temps, elle s'était mise en mouvement, dansant toute proche de lui. Elle profitait de ce moment, bien plus qu'elle ne l'aurait cru.

Lorsqu'ils se positionnèrent pour danser, Camille remarqua bien vite que Akito ne glissait pas sa main dans son dos. Alors il s'en souvenait ? C'était agréable quoiqu'un poil déstabilisant...Elle n'aurait pas cru qu'il se rappelait de ses cicatrices et ne savait pas si elle préférait. Mais au moins il n'avait pas la main dessus et ne risquait pas de les toucher. C'était toujours ça !
Mais au moins, ils pouvaient discuter sans trop être entourés d'oreilles indiscrètes et c'était agréable. En plus, de lui changer les idées. Elle s'ennuyait plus, ne pensait pas à ses cicatrices...Un bon moment finalement !

-Toujours le même, toujours pourchassé par ses fans ? Je vais vraiment finir par croire que tu aimes ça, quand elles te courent après !

Elle eut un large sourire amusée, se montrant taquine. Avec lui, elle n'avait jamais besoin de faire semblant...même si en réalité, elle s'amusait à parler franchement avec la plupart des hommes pour les faire fuir. Une technique comme une autre. Mais elle savait que lui, il ne partait pas en courant. Lui, cela l'amusait.
C'est alors qu'il lui annonça la nouvelle...surprenante. Lui en couple ? Elle le regarda, les yeux écarquillés par la surprise.

- Wahou ! Eh bien, si je m'attendais à ça !

En plus, il affichait un sourire béat ? Mais c'était l'amour fou ma parole !

- Eh Akito, tu vas finir par baver ! Qui est cette fille qui a su ravir ton cœur de glace ? Ah la la, le froid Akito, l'Idole distant est amoureux ! Je deviendrais riche si je diffusais une telle information ! Mais bon, il faudrait déjà que l'argent m'intéresse.

Sans oublier que son compte en banque en débordait déjà bien assez. Et puis, jamais elle ne trahirait ce genre de secrets. Il le lui avait confié en toute amitié et elle savait ce que cela signifiait par rapport à sa carrière...Elle n'était pas jalouse, pas aigrie...Elle était contente pour lui. Alors, c'était un peu sa façon de l'encourager.
La question qu'il lui envoya alors lui arracha un large sourire.

- Évidemment ! Même si je me languis de trouver quelqu'un à mon niveau. C'est pas facile, franchement, d'être la meilleure dans son domaine !

Son regard pétillait prouvait parfaitement qu'elle blaguait. Elle se savait douée mais jamais elle ne s'en était vantée. Il lui arrivait même de prendre des risques inconsidérés en partie, quand cela devenait ennuyeux.

- Pour ce qui est des amours...je n'en ai toujours qu'un seul, le poker. Et mon frère, quand même. On se voit toujours autant, tu sais. Il veille toujours sur moi, d'ailleurs, je suis sure qu'à l'heure qu'il est, il est déjà au courant que tu oses danser avec moi !

Elle se mit à rire à cette idée, à imaginer Anodé fulminer parce qu'un homme avait osé poser ses sales pattes sur son corps ! Mais son amusement fut de courte durée quand elle vit quelqu'un d'autre s'approcher. Ah, il retentait sa chance celui-là ? Et il demandait à Akito, cette fois ? Avait-il encore peur de se faire envoyer bouler ? La réponse de l'Idole la fit sourire sur le coup. Elle leva ensuite les yeux vers lui.

- Oh, tu sais, c'est comme avant. Il y en a toujours qui espère que parce que je suis une fille, j'ai besoin d'un homme fort pour me protéger.

Elle se rapprocha de son ami, tout en fixant l'importun.

- Dis tu crois qu'il entre au moins dans une des catégories ?

C'est à dire, catégorie homme et catégorie fort...Elle venait de frapper fort et l'homme en face ne semblait pas apprécier.

- Sale petite... !

Ah sa bonne éducation venait de le rattraper avant la fin funeste de sa phrase. Mais l'inconnu semblait bien agacé et serrait les poings. Allait-il frapper ? Attention, Camille savait très bien hurler et fort, si c'était nécessaire. Et dans un tel endroit, elle n'aurait pas besoin de le faire longtemps avant qu'un attroupement ne se forme pour la défendre. Même si elle n'en avait nullement besoin. Et puis, c'était plus drôle de se débrouiller.

- Viens Akito, allons un peu plus loin.

Elle le prit par le bras et se pressa contre lui...au grand dam des groupies qui encourageaient l'intrus mais de loin. Elle faisait bien exprès de se coller à lui mais alors qu'elle s'apprêtait à s'éloigner, l'homme l'attrapa par le col et la tira en arrière. Elle blanchit instantanément. C'était tout ce qu'elle n'aimait pas. En plus de la forcer, il risquait de déchirer sa robe et de dévoiler à tous, une partie de ses cicatrices. Ses mains s'étaient mises à trembler sur le bras de son ami. Elle devait se reprendre. Elle n'y arrivait pas. Il le fallait pourtant mais cette main lui rappelait celles qui lui avaient infligé toutes ces souffrances. Et elle avait l'impression d'être redevenue la petite fille qu'elle était alors.

Akito réagit aussitôt à sa remarque sur ses fans, d'une façon totalement ironique. Camille était habituée à le voir maugréer contre ses groupies, mais au fond, il aimait un minimum ça puisque cela faisait parti de son métier. Et son travail, c'était plus qu'une passion pour lui...même si elle ne comprendrait surement jamais pourquoi. Quel intérêt de s'exposer ainsi et de passer son temps à être poursuivi ? Mais bon, chacun son truc !

Par la suite, un homme était venu interrompre leur moment agréable en tête à tête. Elle s'était largement moquée de lui, comme à son habitude, sauf qu'il ne semblait pas avoir apprécié. Il lui avait attrapé le col et l'empêchait de s'éloigner ! Avait-il vu ses cicatrices ? Qu'est-ce qu'il faisait ? Pourquoi l'agripper ainsi ? Qu'est-ce qu'il voulait ?
Et ce simple geste la ramenait des années en arrière. Incapable de réagir, elle ne pouvait que compter sur Akito...qui ne se fit pas prier pour la sauver !

Rapidement, la poigne se desserra sur son vêtement et elle put se dégager. Dans le dos de son ami, elle observait l'échange...Silencieux. Ou tout du moins, assez discret pour que même elle, n'entende pas ce qui se disait. Jusqu'à ce qu'il parle de son frère. Oui, si Anodé l'apprenait...Il y aurait un importun de moins sur cette île. Elle se rendit compte que cette constatation ne lui faisait ni chaud ni froid...Au moins, elle se sentait en sécurité ainsi ! Petit à petit, elle pouvait se détendre...lentement. Grâce à Akito et l'image de son frère.

D'ailleurs, son ancien amant apparut comme par magie à ses côtés, alors qu'elle était toujours silencieuse.

- Oui...

Lorsqu'une main glissa sur son bras, elle sursauta, le cœur battant la chamade. Mais en se rendant compte qu'il s'agissait de son ami, elle se détendit légèrement. Il ne lui ferait aucun mal.
Elle le suivit alors, ignorant les regards moqueurs des cloches qui suivaient Akito depuis le début de la soirée. Elles et leurs passés magnifiques, elle les maudissait tous. Elles ne pouvaient pas comprendre !
Soudainement, elle se retrouva dans un petit coin de jardin, face à un banc et entourés de diverses plantes. Personne ne pouvait les voir d'ici. Elle souffla...comme si toute la tension s'échappait de son corps alors qu'elle repoussait les nombreux souvenirs qui avaient tenté de remonter à la surface.

Elle se laissa alors tomber sur le banc. Le silence et la présence d'Akito lui firent un bien fou. Il savait ce dont elle avait besoin dans ces moments-là. Il la connaissait toujours aussi bien !

- Oui...je suis désolée...Il y a certaines choses qui sont toujours...Difficiles pour moi.

Il était l'un des rares à connaitre l'existence de ses cicatrices dans son dos et sa nuque, à les avoir vu mais même à lui, elle n'avait jamais réussi à lui expliquer. A lui raconter la violence de ses parents. Seul Anodé en connaissait toute l'ampleur mais parce qu'il l'avait vécu, autant qu'elle. Et bien plus longtemps avant de les sauver.
Elle posa l'une de ses mains sur celle d'Akito. Un simple contact qui pourrait paraitre bien léger mais pour elle, c'était déjà beaucoup. Elle la serra, doucement, comme si elle se rattachait au présent grâce à lui.

- Merci...De m'avoir aidé...Je ne pensais pas qu'il...agirait ainsi en public...

Elle secoua la tête, un peu dépitée, agitant ainsi ses lourdes boucles, dont certaines vinrent frôler le jeune homme à ses côtés.
Néanmoins, elle finit par relever la tête et lui adressa un léger sourire.

- Déjà que je n'aimais pas ce genre de soirées, ça ne va pas m'aider à les apprécier !

Un brin d'humour. C'était qu'il y avait du mieux si elle réussissait à en faire ! Et c'était bien grâce à Akito qu'elle parvenait à redevenir pleinement elle-même.

Alors que Camille se remettait difficilement de son expérience surprise avec l'inconnu bien lourd, Akito se montrait particulièrement bienveillant. C'est quelque chose qu'elle avait toujours apprécié chez lui...Il ne se montrait pas désobligeant, ne la jugeait pas. Il cherchait juste à l'aider, comme il le pouvait. Elle lui adressa un mince sourire.

- C'est idiot...Je fais tout pour paraitre forte, ne plus dépendre de qui que ce soit et que tout ça ne m'arrive plus jamais...Mais finalement, tout nous rattrape plus vite qu'on ne le croit...Je déteste tout...tout ça. Si seulement, je pouvais tout effacer !

Elle secoua la tête. Elle devait se reprendre. Elle devait enfermer les souvenirs qui remontaient en force, qui remontaient violemment...Elle devait les remettre dans leur boite et bien fermée à clef cette fois.
Par la suite, alors qu'elle exprimait son dégoût pour ce genre de soirées, Akito proposa de s'en aller. Elle leva les yeux vers lui.

- Tu n'as pas d'obligation pour cette soirée ?

Elle était surprise. D'habitude, s'il allait quelque part, surtout dans ce genre d'endroits inintéressants au possible, c'était souvent pour son travail. Mais elle était réellement touchée de son attention.

- Je suis bien d'accord ! Allons ailleurs. Je ne veux pas rentrer tout de suite...La soirée me laisserait un goût trop amer. J'aimerais...j'aimerais passer un bon moment avec toi. Histoire de...d'en garder un bon souvenir. Pour effacer le reste. Tu vois ce que je veux dire ?

Et elle ne parlait pas de relations sexuelles, évidemment. D'une part, parce que ce n'était pas sa priorité et ensuite parce qu'elle n'était pas une voleuse d'hommes...Akito avait une petite amie et elle respectait ce fait. D'ailleurs, à ce propos ! Elle leva vers lui, un regard légèrement taquin...preuve qu'elle se remettait lentement.

- Ta petite amie ne va pas être jalouse si on te voit sortir avec quelqu'un d'autre ?

Non pas qu'elle ait spécialement envie de s'afficher avec lui dans les journaux, mais les paparazzis avaient tendance à être partout...Alors, Akito qui sortait en compagnie féminine...Elle ne tenait pas à ruiner sa vie personnelle qui débutait à peine ou à causer le moindre soucis. Ni même à être ensuite harceler par ces foutus journalistes, même si c'était un moindre problème pour l'instant.

- Alors, si tu es partant et qu'il n'y a aucun risque, on peut aller boire un verre quelque part. Mmh...ou aller chez moi. J'ai de très bons alcools en stocks et on pourra parler librement sans craindre que les murs n'aient des oreilles !

Ce qui était surement le meilleur plan à cause de la célébrité du jeune homme. Mais elle ne lui en voulait pas. Chez elle, il y avait tout ce qu'il fallait pour rendre une soirée exceptionnelle ! Et puis, en sa compagnie, cela ne pouvait que bien se passer !
Elle se leva alors, plus motivé déjà par la perspective d'aller s'amuser que de retourner dans cette fête maudite et inutile. Elle avait finalement relâché sa main et l'attendait.

- On y va ?

Plus qu'à choisir la destination. Mais qu'importe ce qu'il choisirait, elle était sure de passer un bon moment en sa compagnie. Lui au moins, ne pensait pas à la mettre dans son lit ou au mariage, lui au moins la respectait et l'appréciait pour ce qu'elle était sans jamais aller trop loin et alors même qu'il connaissait certaines de ses faiblesses...Bref, il serait le compagnon idéal pour cette soirée-là.

- En tout cas, je suis contente de t'avoir croisé par hasard ce soir. C'est surement le seul point positif de cette soirée.

Et elle lui offrit un sourire doux. Elle n'était peut-être pas le genre de filles à sourire tout le temps, mais quand elle le ferait, ce n'était pas pour rien et réservé à ses proches. Ceux qu'elle appréciait réellement. Et Akito en faisait parti.

La pression sur sa main lui faisait beaucoup de bien. Camille s'en rendait compte, elle était certes bien plus forte qu'auparavant, que lorsqu'elle n'était qu'une enfant subissant les coups de ses parents sans rien pouvoir faire...mais la présence d'Akito lui faisait beaucoup de bien.

- Tu as raison, Akito. Mais j'espère sincèrement pouvoir les dépasser un jour...

Ne plus être effrayée dès qu'un homme s'approchait de trop près et la touchait, ne plus avoir envie de disparaitre quand quelqu'un pénétrait d'un peu trop son intimité ou quand ses souvenirs refaisaient surface...Et peut-être qu'un jour, elle arriverait à vivre un peu plus avec le jour ? Non, là, il ne fallait pas rêver. La nuit lui allait très bien.
Elle leva les yeux vers le ciel étoilé et se surprit à sourire. Oui, la nuit c'était une très bonne chose encore plus quand elle avait un ami à ses côtés.

Elle l'avait ensuite interrogé pour savoir s'il pouvait quitter la soirée, il avait plus d'obligations qu'elle mais aussi à propos de sa copine. Elle hocha alors la tête.

- Très bien alors, barrons-nous d'ici !

Elle se leva peu après lui, acceptant l'offre du chauffeur. Plus vite ils partiraient d'ici, plus vite ils seraient rentrés ! Et là, elle n'avait plus qu'une envie : s'enfermer chez elle. A double tour. Avec uniquement Akito dans son appartement, ce serait sa façon de lutter contre son passé, contre l'éducation de ses parents qui régissaient encore un peu trop sa vie.

- Il faudra qu'on se revoie régulièrement alors. Mais pas dans ce genre de soirées, plus comme avant, comme des amis. Et cette fois, je ne te lâche plus, tu es prévenu !

S'il avait une petite amie, c'est qu'il était plus disponible qu'avant non ? Ou alors, tout son temps libre était réservé à cette inconnue ? Bah, tant qu'il lui réservait quelques soirées de temps en temps, cela lui irait très bien !
En entendant qu'il s'excusait, elle secoua la tête en souriant.

- Ne t'en fais pas, j'ai vite compris l'importance de ton travail. Et d'un côté, je t'admire d'être aussi déterminé...même si moi, j'aurais fui depuis longtemps. J'ai horreur qu'on m'impose un tel train de vie !

Elle l'avait déjà assez subi pendant son enfance, alors hors de question de recommencer une fois adulte ! C'était aussi pour cette raison qu'elle avait commencé à devenir joueuse professionnelle et à vivre la nuit...
Elle passa son bras sous celui d'Akito sans forcément trop se coller à lui. Un minimum de contact pour lutter contre ses souvenirs qui cherchaient encore à l'envahir, sans non plus, trop en faire...Parce que sinon, ça aurait l'effet inverse.

Néanmoins, elle n'avait pas prévu, ni vu le journaliste dans les buissons qui lui n'avait rien raté de la scène : Il prit une magnifique photo d'eux deux, bras dessus, bras dessous. Il allait surement se faire un bon petit pactole en la vendant celle-là. Il voyait d'ici les gros titres : l'Idole Akito Kobayashi et sa nouvelle petite amie.

De son côté, Camille avait emmené Akito chez elle pour une soirée merveilleuse à ses yeux : discuter, rire et peut-être le convaincre de jouer au poker. Rien de plus. C'était suffisant pour elle, même si elle avait profité de cette intimité pour le taquiner et l'interroger sur sa fameuse petite amie. Après tout, c'était intriguant de savoir que quelqu'un avait réussi à briser la glace autour du cœur de son ami !