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 La tristesse comme point commun [pv Harlequin]

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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyMar 11 Sep - 17:07
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] Tumblr_nrhxv4APXZ1rfx24fo1_500

Un an déjà...
Un an s'est écoulé, depuis la mort de Lucrecia. Arrivée à la date fatidique, j'ai quitté le centre FAHL pour aller me recueillir au cimetière de la ville. Son corps, avait été rapatrié en Italie, mais elle avait tout de même un épitaphe, tout petit au cas où elle aurait de la famille. Moi, en l’occurrence. J'étais comme sa fille, elle m'a tout apprit... Sauf à vivre sans elle.

L'automne.
Pointait doucement le bout de son nez, les arbres devenaient roux et d'ailleurs, j'adaptais ma chevelure avec un magnifique auburn. Mes yeux, étaient verts pour l'occasion, comme pour rappeler les pelouses d'été qui maintenant, étaient vouées à devenir poisseuse par un trop plein de pluie. Bref, je me fondait sans peine dans la masse citoyenne de la ville. J'ouvrais mon parapluie, car une averse venait taquiner mes cheveux qui bouclaient à cause de l'humidité. C'est une saison affreuse, maussade et pourtant, certaine nuance de rouge, vermillon sont magnifiques à regarder.

C'était le début d'après midi.
Comme toujours, le cimetière étaient atrocement calme. Et très bien rangé, propre. Les morts ont droit à plus de respect que les vivants qui survivent dans les rues de cette ville. Tout dépends si on est humain, ou hybride, comme toujours. J'ai traversé l'allée et même si je ne suis venu que deux, trois fois... Je connais le chemin par cœur, de sa dernière pseudo demeure.

La stèle est là.
La pluie, qui s'abat dessus chasse la poussière et les feuilles mortes. Déjà un an... Tant de chose ont changé, je n'avais rien, je ne faisais partie de rien, j'étais toute seule dans cet univers, celle ville qui n'est pas mienne et qui m'a pourtant crée. Ma maison, c'est l'Italie, ça ne changera jamais. Aujourd'hui, je suis une espionne, je peux même me vanter d'avoir quelques bons amis, humaine comme Juna ou hybride, comme Eden, Athénaïs même si la communication n'est pas facile, entre une muette et une aveugle. Nos débuts ont été plus que difficile... J'ose même espéré que Cheyenne m'aime bien, malgré ses coups violents. J'apprends à me défendre, même si j'ai des atroces courbatures le lendemain.

J'ai...
Même eu le luxe d'avoir reçu un râteau de la part du chef de la Révolution. Comme quoi, mon charme d'italienne ne convint pas vraiment ici. Dommage. J'ignore si Lucrecia serait fière ou pas aujourd'hui pour moi... Sûrement que plus d'une fois, elle m'aurait secoué, mais... Je n'ai pas tout hériter d'elle.  Je soupire, je pense à ma vie avant, maintenant et c'est alors que mon oreille perçoit... Une langue familière.

Pour ne pas dire étrangère.
Ce n'est pas du japonais, c'est de l'Italien et j'en mettrais ma main à coupé. Derechef, je tourne mon visage et un peu plus loin, j'observe un homme qui se recueil lui aussi. Je m'approche de lui, en prenant soin d'éviter les flaques d'eau. mes bottes ont déjà tellement souffert avec mes escapades forestières. Je sors mon tableau, et j'inscris en italien pour l'aborder.

Spoiler:

Peut-être...
Que je me mêle encore d'un truc qui me dépasse, mais je ne peux pas rester de marbre, avec quelqu'un qui parle cette langue.

Si cher à mon cœur.


Dernière édition par Disturbia le Lun 24 Sep - 18:10, édité 1 fois
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptySam 15 Sep - 18:32
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C'était une journée comme les autres, enfin... Un Weekend comme les autres.
Et j'avais encore du mal à couper le cordon avec ma sœur... C'était... Compliquer. Non, c'est faux. C'est simple mais j'ai encore du mal à accepter sa disparition. Elle m'était si importante et ne plus pouvoir lui parler, recevoir de lettre ou entendre le sons de sa voix. Sa me faisait mal, plus dur encore que mon ex-femme.

J'étais donc en cette journée pluvieuse au cimetière, sans parapluie. Cela ne me servait à rien, la pluie n'étant pas assez « dangereuse » pour que je puisse m'en inquiéter. Toutefois, j'avais tout de même pris un anorak noir. Je regardais la tombe d'Eleanora Machiavel, ma petite sœur, morte à vingt-six ans. Tué lors de l'intervention des rebelles à cet événement tragique.

Je... Je mentirais en disant que je ne leur en veux pas, mais je sais pourquoi ils l'ont fait et de ce fait, je ne veux pas les haïr, veux pleurer les morts et aidé à construire autre chose, c'est ma vision de la chose. Alors je viens saluer ma sœur et lui donner des nouvelles.

-Salut petite sœur, j'espère que tu vas bien là haut, où que tu sois d'ailleurs. Que tu puisse voir les efforts que je fais. Je ne me laisse pas abattre, j'ai rencontré des gens, des hybrides plutôt sympa. Mon hippodrome est enfin ouvert et nous ne tarderons pas à faire partir la première course hybride du monde. Tu te rends compte ?

Mais le vide.. L'absence de réponse me reviens tel un poignard dans le cœur, la pluie cache mes larmes qui coule doucement. Me laissant malgré tout mon air triste, quand quelqu'un attire mon attention. Il s'agit d'une demoiselle à la chevelure auburn plaisante. Son allure me fait penser aux filles de mon pays, élégante et gracile.

Je fus surpris de son tableau et la regarde interloquer. Elle me dit que je suis loin de mon pays, comment peut-elle le deviner ? Elle m'a entendue ? Elle n'est donc pas sourde mais muette ? Je lui souris, quoi que tristement, inspirant un bon coup. Je lui répondis en italien, me tapant mentalement dessus, son écrit était italien.

-Bonjour, c'est cela. Je viens me recueillir sur la tombe de ma petite sœur. Je me tournais alors vers la stèle simple, mais tenace. Juste un nom, une date ainsi qu'une fleur de lyse graver. Je restais silencieux, si elle lisait la date, elle comprendrait sûrement ce pourquoi. Trop jeune pour mourir d'une crise cardiaque et le hasard aurait du mal à cacher les nombreux morts de ce jour-ci, que tout le monde connaissait bien ici. J'inspirais doucement pour calmer une montée soudaine de larme, avant de me tournée vers la femme, je n'avais pas à lui demander qui, elle était venue à moi et me poser cette question, mais ce fut moi-même qui expliqua qui elle était pour moi, elle n'avait rien demandé.  -Je me nomme Harlequin Machiavel, bien que ce soit un lieu triste... Non, un lieu rempli d'émotion. Me corrigeais-je. -C'est agréable de rencontrer ici des italiennes, qui plus est, avec une chevelure aussi charmeuse.

Ah les italiens... Toujours prompte au charme, j'espérais qu'elle ne le prenne pas mal. C'était quasiment une éducation que celle-ci.
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyLun 24 Sep - 18:45
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] Giphy

Suspendu.
Aux lèvres de cet étranger, qui l'est sûrement tout autant que moi, puisque nous ne venons pas d'ici... Enfin moi si, mais je me considère bien plus italienne que togienne. Je n'ai pas grandit ici, j'ai juste... Été créer ici, l'italien a rapidement été ma seconde langue maternelle, alors, entendre cet homme c'était comme raviver un brasier éteint depuis trop longtemps. Non, c'était comme une bouffée d'oxygène. Dans tout les cas, c'était bon de l'écouter.

-Bonjour, c'est cela. Je viens me recueillir sur la tombe de ma petite sœur.

Reprit-il.
Dans la langue des anges. Aaah... Je souriais naïvement, pourtant, il vient de m'annoncer un truc terriblement triste. Au vu du lieu, en même temps. Bref, je chasse ce sourire immédiatement car ça fais sans doute psychopathe. Je dépose mon regard faussement vert sur la stèle, elle est bien... Hmm... Pauvre ? Autant que celle de ma maîtresse. A croire que les étrangers qui meurent sur cette île maudite, non pas droit à beaucoup de fioriture. Pourtant, nous on adore ça ! En faire trop, des tonnes, pour tout et partout c'est notre spécialité ! Les champions de la passion, du drama ! C'est nous, les italiens !

-Je me nomme Harlequin Machiavel, bien que ce soit un lieu triste... Non, un lieu rempli d'émotion.

Un nom qui ne me dit rien. Le monde est vaste après tout.

-C'est agréable de rencontrer ici des italiennes, qui plus est, avec une chevelure aussi charmeuse.


Je pouffe un peu de rire et note spontanément, toujours dans notre langue si cher à notre cœur.

Disturbia a écrit:

Franchement.
Faut le faire, oser un compliment parmi les morts... Pas que ça me touche réelement, aujourd'hui je suis auburn, demain blonde, ou brune... Ou peut-être moi même ? Je change comme de chemise de toute façon, même si ma garde robe en Italie me manque cruellement, ici... Je n'ai que le nécessaire. Tristement. Je reprenais.

Disturbia a écrit:

Déclarais-je en connaissance de cause.
Puis, je reprenais en m'inclinant gracieusement.

Disturbia a écrit:

Me présentais-je.
Bon, je ne dis pas tout à fait la vérité. Nous n'étions pas toute blanche non plus, maiiis... On avait encore tué personne sur cette île, c'est nos rivaux mafieux et des pourris dans nos rangs, qui ont versés le premier sang. Son sang, à ma chère Lucrecia... Même si ça fais un an maintenant, je sens toujours cette colère en moi. La pluie s'abat sur mon parapluie...

Le ciel pleure pour moi.


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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyLun 1 Oct - 18:29
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Mes propos arrachèrent un rire un rire à l'italienne, je notais que c'était une note positif, car son sourire ne s'envola pas pour autant et puis elle me regardait avec... Comment dire... C'est pas de l'admiration, ni du désir c'est... Non, je ne saurais qualifié l'étincelle que je pensais déceler dans son regard.

Je l'observais par la suite écrire rapidement quelque chose et ce fut à moi de rigoler, elle avait bien raison. Je ne connaissais pas grand nombre de culture aussi charmeuse, je ne parlerais pas d'être sûr de soi. Car certains ne sont pas en reste non plus.

Elle écrivit autre chose, un message de condoléance qui... Avait un drôle de goût, avec ce smiley, cela aurait fait enfantin, si je ne prenais pas en compte l'handicape de la parole. J'inclinais respectueusement la tête, n'osant pas lui dire que j'étais malgré tout contre cette idée. Cette île pouvait bien tout prendre, comme tout donner, cela ne dépendait que de nous. Mon sourire avait disparu pour un autre plus mélancolique, avec un soupire.

Elle se présenta alors, Venissia Maiorana, j'espère bien lire, ce serait ennuyeux si je me méprennais sur ses paroles. Elle avait perdu sa mère, assassiné, comme ma sœur en sommes. Ses dernières paroles étaient poignantes « que des criminels » je soupirais, c'était une mentalité bien sombre qu'elle avait, mais je le comprenais, j'avais du mal à ne pas hair les hybrides qui m'avaient dérobés ma chère petite sœur. Toutefois, leur remettre la faute sur le dos serait oublié le pourquoi tout cela à commencer et par qui cela était arrivé.

Je restais silencieux, les yeux fermés quelques instant avant de les rouvrir.

-Mes condoléances pour votre mère Miss Maiorana. Je me retenais de lui faire la moindre morale, on ne peu aidé ce qui ne veulent être aidé. Cela vous dérangerait-il de venir prendre un café avec moi, dans un endroit un peu plus au chaud et chaleureux Il est important de ne pas oublié ceux qui nous sont chère, mais je ne pense pas qu'ils seraient bien content de nous voir malade pour les pleurer.

J'attendis poliment sa réponse, bien que j'étais le seul à risquer le rhume sans parapluie, ni capuche. Je repris alors la route en direction de la sortie du cimetière, puis plus on approchait, plus une question me revint, je m'arrêtais alors au portail.

-Je suis venu en voiture et vous ? Avez-vous un véhicule ou voulez-vous monter avec moi ?

Il est vrai qu'elle pouvait être venu de tel ou telle manière et puis, ce serait peut-être un peu dur de ce suivre. Surtout qu'en ville, cela pouvait être compliqué de trouver une place ou se garer.
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyJeu 18 Oct - 17:49
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-Mes condoléances pour votre mère Miss Maiorana.


Ah...
Entre de l'italien me met un baume au cœur, inestimable. Si les contrôles n'étaient pas devenus si exigeant au port... J'aurais mit sans hésiter les voiles et direction, mon doux pays ensoleillé. Avec son histoire des plus riches et ses repas des plus savoureux.

_Cela vous dérangerait-il de venir prendre un café avec moi, dans un endroit un peu plus au chaud et chaleureux Il est important de ne pas oublié ceux qui nous sont chère, mais je ne pense pas qu'ils seraient bien content de nous voir malade pour les pleurer.

Il marquait un point.
Je remarquais enfin qu'il n'avait pas de quoi s'abriter, le pauvre. Avec un sourire, j'acceptais sa proposition et en m'approchant, j'essayais comme je pouvais de l'abriter avec mon parapluie blanc. Je suis petite, très petite mais pas incapable loin de là. Entre italien, on doit se serrer les coudes, contre vent et marrée ! Nous prenions le chemin en direction de la sortie du cimetière et lorsque j'y pense, c'est vraiment un drôle d'endroit pour une rencontre... Plutôt glauque.

-Je suis venu en voiture et vous ? Avez-vous un véhicule ou voulez-vous monter avec moi ?


Je hoche la tête négativement et avec mes doigts je mime des jambes.
Je suis venue à pied, et j'ai encore moins le permis même si je sais conduire, mais je préfère me faire conduire. C'est mon côté "précieuse" pour le coup.

Spoiler:

Je désignais.
Après que nous ayons passé le portail du cimetierre, le fameux café qui avait triste mine en cette saison. A croire qu'il n'y a pas que les plantes qui se meurent. La pluie s'intensifiait et une bourrasque trop forte m'arrachait mon parapluie des mains. Naturellement, je me suis mise à courir derrière ce dernier pour essayer de le rattraper mais mon instinct de survie m'interdisait de traverser, et pour cause... Le semi-remorque ne fit qu'une bouchée de mon parapluie. J'entendis les parties métallique craquer, se rompre... Ça aurait pu être moi. J'en pâlissait et je me tenais à un réverbère, sentant mes forces me quitter à cette idée. C'est pas le moment pour un mal aise ! Le café n'est qu'à quelque pas...

... Et le chocolat chaud aussi.


Dernière édition par Disturbia le Lun 22 Oct - 17:08, édité 1 fois
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyDim 21 Oct - 20:43
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La jeune femme avait accepter sans trop d'hésitation ma proposition pour un café, cela me rassurait, je me serais senti un peu ennuyeux, car cette demande coupait malgré tout notre discussion et il est parfois dur de reprendre.

Elle m'avait alors délicatement proposer son parapluie, et je tâchais de me réduire en pliant les genoux, sans trop en faire, je ne me moquais pas d'elle en faisant cela... mais bon. Ma taille et la sienne n'était pas comparable.

Elle me montra ses jambes et cela me fit sourire, elle était venue à pied... De loin ? Si elle le souhaitait, je lui proposerais de la ramener. Elle écrivit alors un petit mot, c'était... Trop mignon. Je rigolais intérieurement et je trouvais cela géniale de discuter ainsi, quoi que je me demandais si elle connaissait le langage des sourds, moi non, mais... Cette manière de faire, me faisait penser que non.

Après... Je n'eus pas trop le temps d'y penser, qu'en sortant, un violent coup de vent emporta son parapluie, je tentas de l'attraper, sans bouger, mais le loupa. Il se fit malheureusement écraser sous nos yeux et... Je ne sais pas ce que pensais Venissia, mais elle semblait sous le choque. Avait-elle perdue quelqu'un écraser ? Tué par un incident de la route ?

Le bruit m'avait aussi fait grincer des dents, mais je n'avais pas été autant toucher. Repérant de quelle côté était le café, je glissais mes bras autours de l'italienne et la soulevait comme on porterait une princesse... Dans les films du moins.

-Tout va bien, vous êtes en vie et on va aller au chaud avec une bonne boisson chaude. Lui souriais-je rassurant, en marchant d'un pas décidé vers le café, même si elle eu pleurer, je ne verrais rien avec la pluie qui venait maintenant nous tromper tout deux.

Je gardais un doux sourire et me mit à fredonner un air italien classique le temps d'arriver au café, je poussais la porte de dos et entra en même temps qu'une douce clochette rappelait notre présence. Les regards se tournèrent aussitôt sur nous et je la déposais lentement sur une chaise. Une serveuse accourut en me voyant la porter, s'inquiétant très certainement du pourquoi.

-Nous vous inquiétez-pas. Commençais-je en italien, avant de voir le regard confus de la demoiselle. Ne vous inquiétez-pas, elle c'est fait une frayeur, cela va passer, mais si vous pourriez nous apporter deux serviettes et boissons chaudes, s'il vous plaît.

La serveuse hocha la tête et vivement s'en alla, alors que je me tournais vers Venissia Maiorana. Un genou à terre afin d'être à son niveau.

-Comment te sens-tu ? Tout va bien ?
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyLun 22 Oct - 19:09
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] Tenor

Péniblement.
Je luttais contre mon mal aise. Allez, ma fille c'est pas le moment de s’évanouir, pas dans la rue, pas comme une moins que rien. Elle est belle l'ex-mafieuse ! Qui pâlit en voyant un parapluie se faire écraser... Je négociais seulement ! Je ne torturais pas, c'était les hommes de mains de mama qui le faisait. Nous, nous sommes bien trop précieuses pour se salir. Je n'aurais peut-être pas dû sauter le petit déjeuné ce matin... Mais avec cette journée si particulière, je n'ai rien su avaler.

Presto.
Harlequin, le prince italien de l'instant me prend dans ses bras, comme si je n'étais rien à porter. C'est bien pour ça que pour le coup, je suis heureuse de ne pas être une hybride truie ou baleine, ça aurait été une autre affaire pour me porter.

-Tout va bien, vous êtes en vie et on va aller au chaud avec une bonne boisson chaude.

Je me fixe sur sa voix.
Bien réconfortante sur le coup et cette chanson... Elle me dit quelque chose, je l'ai apprise pendant mon enfance en Italie mais je ne l'ai plus chanter depuis si longtemps que les paroles me sont trop lointaine. Je la redécouvre grâce à lui. Rapidement, grâce à Harlequin nous étions au sec. Installé sur une chaise je laissais l'italien gérer, il change de langue aussi rapidement que je change de tunique et revient à mes côtés. Si proche, voit-il mes cicatrices sur mon cou ?

-Comment te sens-tu ? Tout va bien ?

Me tutoie t-il.
Et ça me fais sourire un peu. J'hoche la tête et passe ma main sur sa joue pour le remercier. Comme il est à ma hauteur, autant en profiter. Harlequin est attentif, mais je ne sais pas si je peux encore lui confier ma véritable nature. Alors, je continue être une autre, du moins physiquement. Rapidement, sans doute à cause de mon état, la serveur revient avec nos commandes. J'avale vite quelques gorgées pour me sucrer et je me brûle un peu la langue, j'ouvre la bouche et me ventile à l'aide de ma main.

Disturbia a écrit:

Le remerciais-je avant de reprendre.

Disturbia a écrit:

Expliquais-je.
Il est vrai que je suis quelqu'un de sensible, de passionnée même mais de là à faire un mal aise à cause d'un parapluie. Enfin ! Me voici au chaud, en bonne compagnie et je retirais ma veste blanche qui contrastait avec mon léger pull noir que je portais en dessous. A mon tour, je questionnais Harlequin.

Disturbia a écrit:

Je pose mon regard sur lui.
Prenant à nouveau, plus calmement des gorgées de ce chocolat chaud.

Réconfortant.
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptySam 27 Oct - 18:46
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Gardant entre mes bras la « fausse » princesse italienne, je l'amène au café pas loin tentant de la calmer comme je peux, alors que je me sens moi-même un peu retourner par cette situation qui n'a pourtant l'air de rien... Cependant, en sortant d'un cimetière, cela rends l'action encore plus prenante, voir écrasante.

Me fixant à son regard et mes mains poser sur les siennes, je cherche à savoir son état de choque, je ne suis pas un médecin, mais tant qu'elle semble aller bien, je me contenterais de parole réconfortante.

Elle me caressa ma joue et pris de surprise, j'en rougissais, détournant le regard. J'ai beau être un charmeur, je n'ai pas eu tant de conquête que cela et généralement, nous nous en tenons à flirter vocalement... Ce qui pour le coup ne marche pas vue qu'elle est muette. Hum...

Le serveur ne tarda pas trop et je me reculais pour lui laisser le loisir de lui donner une tasse bien chaude, qu'elle su pleinement apprécier, bien que trop chaude vue sa petite mimique, qui me fit doucement rigoler.
Je remerciais le serveur, qui n'eu pas besoin de traduction avec le smiley, c'était mignon et enfantin, mais rafraîchissant.

Elle tenta alors de s'expliquer en disant qu'elle n'avait rien manger depuis ce matin, je fronçais les sourcils et mis les poings sur mes hanches, d'un genre de dire « ce n'est pas bien » me retenant de rire intérieurement.

Plus à l'aise, elle retirait sa veste, je pus alors m'asseoir en face d'elle et commanda moi aussi à boire, un désert et une salade pour l'italienne. Elle me reposa la question et je grimaça, soupirant.

-Pour ma sœur... laissais-je tomber amèrement. Dans certaines circonstance, j'ai rompu avec mon ex-femme, peu après, j'eu eu la nouvelle de la mort de ma sœur, alors je suis venu ici l'enterrer... Je soupirais plus longuement, mes yeux devenant un peu rouge, me battant contre l'envie de pleurer à mon histoire. N'ayant plus d'accroche en Italie et cherchant à ne pas retomber sur le regard déçus de ma femme... de mon ex. ça m'était toujours difficile à encaisser. J'en ai profiter pour m'installer ici, cherchant à comprendre ce que ma petite sœur avait trouver ici. Qu'elle vie elle pouvait mener, elle enseignait et... Croyait en la pacification. J'ai rencontré ainsi les autres enseignants, ses amis, dont son petit-ami.

Ma boisson arriva peu après avec une salade, j'eus un sourire malicieux et changea de discussion.

-Alors... Tu n'as plus d'excuse pour ne pas manger, c'est pas bien de louper des repas ! Allez, régale toi, c'est moi qui offre.
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyMar 30 Oct - 15:24
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] Original

M'ah !
Je reconnais bien là les italiens. Harlequin n'est pas un menteur, il vient bien de notre délicieux pays. Je le sais, je le sens... Il a une grande bouche pour charmer, mais dès qu'il y a contacte, la timidité reprend le dessus et le voir rougir sous mes doigts n'est pas déplaisant. Je n'aurais pas donc tant perdu en charme ? J'étais une vraie tombeuse au pays, mais ici... Allez savoir, les codes asiatiques ne sont pas en ma faveur et j'ai eu mon premier rateau par Wilson, le chef de la Révolution rien que ça. Ah, je ne fais jamais dans la demi mesure, je suis une diva, une vraie ! Ce n'est pas le pécore du village qui sera à mon bras, ça, jamais...

Bref !
On est bien au chaud, en compagnie d'un italien qui me réchauffe le cœur avec son accent, à chacune de ses phrases que je bois. Je pourrais l'écouter toute la journée, même si il raconte de la mierda. Harlequin se met à l'aise et passe commande, avant de répondre à mes questions.

-Pour ma sœur...

Outch.
Mais... Sa sœur est décédé, alors ? C'est quoi l'embrouille ? Je m'accoude à la table, attentive à son récit.

_ Dans certaines circonstance, j'ai rompu avec mon ex-femme, peu après, j'eu eu la nouvelle de la mort de ma sœur, alors je suis venu ici l'enterrer...

M'AH C'EST PAS POSSIBLE !
Je m'indigne et je frappe du poing sur la table, je suis toujours aussi expressive et passionnée, qu'importe le sujet. On est pas vernis en amour, nous, les italiens ! Alors que c'est notre rayon ! Pauvre Harlequin. Une ex-femme, un décès... Lui et moi, avons plus ou moins la même galère, sauf que moi avec Wilson, rien n'a jamais commencé. J'inspire et soupire longuement, ramenant mes bras contre moi et croisant les jambes. La tristesse de mon hôte est palpable, j'évite de faire un scandale, il n'en a pas besoin, même si je suis forte là dedans.

_ N'ayant plus d'accroche en Italie et cherchant à ne pas retomber sur le regard déçus de ma femme... de mon ex. ça m'était toujours difficile à encaisser. J'en ai profiter pour m'installer ici, cherchant à comprendre ce que ma petite sœur avait trouver ici. Qu'elle vie elle pouvait mener, elle enseignait et... Croyait en la pacification. J'ai rencontré ainsi les autres enseignants, ses amis, dont son petit-ami.


Quel courage.
Enfin... Il fuit quand même son ex' par crainte de son jugement... Tout comme moi j'ai évité longuement Wilson en présentant mon râteau. Erf, c'est pas trop comparable, lui a vécu une histoire au moins, construit quelque chose sans doute. Je vote intérieurement, c'est lui qui a la vie plus pourrie. Quoique, il est humain alors... Enfin moi, aussi, physiquement, ahaha. Harlequin retrouve le sourire une fois que nous sommes servit.

-Alors... Tu n'as plus d'excuse pour ne pas manger, c'est pas bien de louper des repas ! Allez, régale toi, c'est moi qui offre.

Je plisse le regard et inscrit.

Disturbia a écrit:

Je passe.
D'un visage perplexe à un sourire sincère pour le remercier. Ca a l'air délicieux, mais j'ai un appétie d'oiseau... Enfin de caméléon. Alors, je propose en poussant le bol entre nous deux.

Disturbia a écrit:

Ah oui !
Ex mafieuse, je sais négocier et je serais intraitable. Je claque des doigts, fourchette en main pour que la serveuse ramène un autre couvert pour lui et illico presto. Le voici prêt à manger lui aussi. Franchement, si il ne faisait pas si mauvais, on aurait pu se croire au pays. Ah, moi à mon époque de gloire, avec un soupirant différent chaque semaine... Comment ça est-ce que je couchais avec eux ? Pas toujours. C'était surtout pour la frime, ils avaient une belle petite femme à leurs bras, qui ne dit pas un mots et moi, j'avais une excellente compagnie, qui me couvrait de bijoux, de parfum, de robes et j'en passe. C'est une époque révolue, ça c'est sûre. Je pique dans une tomate cerise avec un bout de mozarella, bon, ça vaut pas celui de buffala, mais ça se mange.

Disturbia a écrit:

Le prévenais-je, avant d'ajouter.

Disturbia a écrit:

Sans doute.
Qu'il enseigne notre langue aux asiat' du coin.

Jamais ils ne sauront l'apprécier à sa juste valeur.
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyJeu 8 Nov - 15:52
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Je commence à lui expliquer un peu mon arrivé ici et un peu plus pourquoi j’étais resté. D’ailleurs... Elle qui était là pour affaire, qui avait perdue quelqu’un, pourquoi restait-elle encore ici ? Si elle détestait les lieux ? Pour rester près de sa tombe ?

Pour ma part, il y avait eu un peu de cela, mais aussi fuir l’Italie, après ce qui c’était passer, je ne me sentais plus à mon aise là-bas. Je voulais mettre un peu de distance et peut-être y repartir.

Lorsque j’en arrivais à la partie de l’enterrement, l’italienne s’insurgea en silence de cette blessure. Je lui laissais un peu le temps de se calmer avant de reprendre.
Heureusement, le repas ne tarde pas et j’en profite pour un peu dériver de sujet, l’invitant à manger d’une manière... D’adulte avec un enfant, mais de manière exagérer.

Elle me fit bien rigoler avec ses mots, tout mignon. Cependant, elle ne sembla pas prête à tout dévorer par elle-même, me proposant de partager. Je souriais, même si sa manière de commander une autre assiette fut un peu rude... Quoi que je ne devrais pas juger d’une muette. Il faut bien trouver un moyen de ce faire comprendre après tout !

-Et bien... qu’il en soit ainsi. Souriais-je.

Nous commencions à manger, avant qu’elle n’interrompe ma fourchette pour me souhaiter la paix intérieure... Avec ce que j’avais vécus, je m’y connaissais certainement mieux qu’elle et son propos... Me donnant une impression de... Sombre profondeur. Ce n’est pas le genre de propos qu’on tient, à pars en dehors d’une église et elle ne me semblait pas religieuse pour autant... Ou alors mante-religieuse.

Qu’en on souhaite ce genre de chose, c’est soit que l’on connaît, soit on espère que l’autre ne fera pas les mêmes erreurs, du moins, c’est comme ça que j’agissais. Et vue les troubles d’ici, et le mot disjoncter, j’imagine qu’elle était assez proche de ce point, c’était assez triste...

Mais elle me posa ensuite une autre question, sur mon métier, je souriais malicieux, avant d’avoir un petit air de nostalgie.

-Non, je n’enseigne plus. En Italie et un moment en Grèce, j’ai enseigné l’Histoire et crois moi, il en faut pour tenir des garnements... Des lycéens qui plus est... C’est une race très dangereuse.
Ricanais-je comme... Machiavélique. Mais non, j’ai stoppé et ici je suis plus... Un entraîneur physique, préparation mentale et bien-être. Enfin, pour le moment... J’ai un gros projet qui est en marche et cela n’est qu’une question de temps avant l’ouverture de mon entreprise.

Le mot était ici utilisé comme le fait faire quelques chose et non une société, mais allait-elle le comprendre ?
Puis je lui fit un petit clin d’œil.

-Mais si tu veux, je peux te donner des cours particulier, tu me semble être plus perdu que moi ici. Avant de me reprendre un peu, je ne la draguais pas, mais c’était limite malgré tout. Tu m’as bien dit être ici pour affaire, comme tu me parle je sens que tu voudrais t’en aller, tu ne peux pas ? Tu n’aurais comme même pas fait faillite ? Grimaçais-je alors.

Je demandais ce qui ne me concernait pas, mais j’étais en droit de pouvoir au moins lui poser la question, après tout, elle l’avait fait pour moi.
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyLun 10 Déc - 14:46
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L'italien reprit :

-Non, je n’enseigne plus. En Italie et un moment en Grèce, j’ai enseigné l’Histoire et crois moi, il en faut pour tenir des garnements... Des lycéens qui plus est... C’est une race très dangereuse.


Mon rire silencieux l'accompagnait.
Je n'ai pas connu l'école à proprement parlé, c'est Lucrecia qui m'apprenait la vie et les choses essentielle de cette dernière.

-Mais non, j’ai stoppé et ici je suis plus... Un entraîneur physique, préparation mentale et bien-être. Enfin, pour le moment... J’ai un gros projet qui est en marche et cela n’est qu’une question de temps avant l’ouverture de mon entreprise.

Un entraineur physique ?
Eh bha, quel changement de formation. Ça reste de l'enseignement, mais la matière n'est plus du tout la même. De plus, j'observe qu'il est assez confiant en lui et aisé pour ouvrir sa propre société sur cette île corrompu. Je ne sais pas si je suis admirative ou si je trouve ça juste... Fou. Il reprit, sous mon oreille attentive alors que nous poursuivons notre repas partagé.

-Mais si tu veux, je peux te donner des cours particulier, tu me semble être plus perdu que moi ici.

Harlequin me fait un clin d'oeil.
Et je souris. Vraiment ? J'ai l'air perdu ? Pourtant... Cette île ne saura plus me piéger. Depuis que je suis entrée dans le FALH, j'ai reprit en confiance en moi. Je ne suis pas redevenu LA diva, mais... On en est pas loin. Je me demande ce que pourrais m'apprendre ce dernier, que je ne sache déjà . Un peu plus curieux, il se permit de reprendre.

- Tu m’as bien dit être ici pour affaire, comme tu me parle je sens que tu voudrais t’en aller, tu ne peux pas ? Tu n’aurais comme même pas fait faillite ?

Ah ~
J'ai l'air peut-être simple, perdu mais ce n'est que l'apparence que je déguise à volonté, ma vie est bien plus complexe mon ami. Il est légitime qu'il me retourne ma question, sur ma propre situation... Je jongle avec mon feutre, réfléchissant à comment tourner ça le plus simplement possible. Ne pas donner trop de détail, et en donner suffisamment à la fois... Voilà un exercice sympathique. Je lui réponds alors.

Disturbia a écrit:

Je lui souris.
Avec un petit air mystérieux et un clin d'oeil à mon tour. Ca oui, il y a un an, j'étais encore à la rue... Puis hébergé par Eden et enfin, j'ai trouvé ma place au FALH. Mon rôle ? Perturber, foutre le bordel dans les animaleries, le centre de dressage et aussi faire le lien avec la Révolution pour Juna. Je me vois un peu comme une espionne, à la vie instable. Un jour ici, le lendemain là... Une identité et puis une autre dans la même journée... Je ne sais pas trop de quoi sera fais demain, je suis libre et peut-être qu'un jour on me démasquera. Le goût du danger, est aussi palpitant, je reconnais.

Disturbia a écrit:

Je repoussais l'assiette.
Vers Harlequin. Me voici rassasiée ! Je demeure flou volontairement, car le FALH est un secret bien gardé... Cependant, ma curiosité l'emporte et je ne peux m'empêcher de demander son avis sur les hybrides, à mon nouvel ami.

Disturbia a écrit:

Au même instant.
Une serveuse neko, trébuche à la table d'à côté et se fait humilié par les clients de cette dernière. Je grimace et fusille du regard les machos de service. L'hybride féline à beau s'excuser un millier de fois... Ils se moquent d'elle et sont d'une vulgarité déplacé. Je mémorise leurs visage et je me promet intérieurement, de leurs rendre le monnaie de leurs pièce. Ca sera facile, car je pourrais imité aisément la serveuse neko... Des couleurs facile, on a peu près la même taille.

Vendetta !


hrp : En m'excusant sincèrement pour le temps de réponse, j'espère que ça te plaira tout de même :s
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyMer 12 Déc - 13:59
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J’arrivais à apprécier la présence de l’italienne, elle était intéressante, suivait mes propos et restait à l’écoute. Tout en étant amusé par mes taquineries, sans le prendre mal. Bref, une vraie italienne et sa faisait du bien... Ma femme me manquait.

Suite à mes questions, elle réfléchit comment y répondre, je la laisse prendre son temps et termina l’assiette que je mets de côté pour montrer à la serveuse qu’elle pourra venir la chercher.

Elle m’expliqua alors ce qui lui était arriver. Faillite, assassina... Pifou, une situation bien plus tragique que la mienne... ou d’une certaine manière égale. J’étais partis en faillite, car virer et sans emploi et pour le meurtre de ma sœur... On se ressemblait beaucoup.

-j’en suis désolé. Soufflais-je attristé.

Toutefois elle ne sembla pas plus attristé, cela devait faire plus longtemps que moi ? ou elle était plus forte ? Elle continua et... J’eus un sacré doute, je la fixa en lisant ses paroles. « être au service d’une héritière »
Lorsque je lisais cela, je voyais une hybride avec une maîtresse, ainsi que plan parfait. Non, ces propos me faisait penser à une hybride, mais elle ne semblait pas en être une. Elle était italienne... où du moins c’est ce qu’elle disait, écrivait. Mais cela s’apprends et une hybride décider à vivre auprès des humains peut apprendre avec une grande détermination des langues.

C’est alors qu’elle me questionna sur les hybrides... Si ce n’était pas un autre preuve qu’elle en était une... Bon, cela n’aurait rien changer à ma manière d’agir envers elle, mais j’aurais été curieux de savoir qu’elle race elle était. J’étais fasciné par les possibilités de ces semi-humains.

J’allais répondre lorsque un fracas et du brouha se firent entendre, la serveuse hybride avait trébucher et les clients se moquèrent d’elle. Venissia ne sembla guère heureuse de voir cela, était-ce par féminisme ou le fait que ce soit une hybride ? Je soupirais et me leva avec un petit sourire malicieux à l’italienne.

-Il vaux mieux une action que mille parole. Lui lançais-je

Je me dirigeas alors vers la neko et l’aida à remettre de l’ordre dans ses affaires, avec un sourire charmant, puis me tourna vers les clients, les toisons de ma taille supérieur.

- Pour vos moquer d’une belle créature, vous devez avoir mauvais goûts et pour ne pas lui proposer de l’aide, j’imagine que vos biscotos sont tout riquiqui et que vous auriez eu peur de vous faire mal ?

Un coup plus bas aurait été de s’attaquer à leur virilité, mais c’était petit et les cons auraient bien trouver de quoi répondre. Il eut un silence à mes propos et un se leva, suivit de l’autre et du troisième à la table.
Le premier plus petit que moi et sûrement grande-gueule agrippa mon col.

-Vas-y répète si tu l’ose ?!

-En plus vous êtes bouchés ? [/color]Lui rétorquais-je, sans aucun mouvement, ni regard hostile, juste hautain. Les deux autres grognèrent énerver. Toutefois j’agrippais ses poignets et appliquant une pression à des points stratégiques, je lui offrit une douleur lente, mais de plus en plus écrasantes dans les bras.

Cependant, tant qu’il ne criait pas, il avait l’air d’avoir le dessus. Un peu plus intelligent ou ne voulant pas perdre la face, il me relâcha, je fis pareil et me tournant le dos, les mains dans les poches il s’en alla.

-On dégage, il casse l’ambiance ce type !

Le mec allait s’enfuir sans payer, suivis de ses deux acolytes, je sentis que la neko malgré sa peur allait demander de payer, mais d’un geste et d’un regard je la stoppa. J’attendis qu’ils sortirent de la boutique pour me tourner vers elle, souriant, je récupérais la note sur la table.

-C’est ma faute de les avoir fait partir, je payerais à leur place.

Timidement elle me remercia et reparti aussitôt servir les autres tables qui se retournaient comme si rien n’était passer. Je vins me rasseoir à la table. Posant le coude sur la table, je profitais de cette bonne action pour tenter une attaque surprise. D’une voix taquine et discrète, je lui soufflas.

-Alors dis moi Venissia, quelle espèce d’hybride es-tu ?

Si je me trompais, et bien je m’excuserais, si j’avais raison... Ca ne changerait rien, toutefois, j’aurais peut-être dû attendre qu’elle me le dise elle-même non ? Trop tard, plus qu’a espérer qu’elle ne me jette pas le verre d’eau au visage et tente de s’enfuir comme si j’allais l’agresser après avoir pourtant aidé une hybride.
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La tristesse comme point commun [pv Harlequin] EmptyJeu 27 Déc - 18:16
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Il vaux mieux une action que mille parole


De ?
Harlequin me lance un regard, confiant et le voici qui s'élance vers l'hybride féline pour la défendre. C'est admirable et à la fois, un peu fou je trouve. Mon partenaire de repas, était comme la foudre, rapide, vif, implacable et brillant.

- Pour vos moquer d’une belle créature, vous devez avoir mauvais goûts et pour ne pas lui proposer de l’aide, j’imagine que vos biscotos sont tout riquiqui et que vous auriez eu peur de vous faire mal ?

Ohlàlà...
Regardez moi ce super mâle. Il en impose et n'a pas que de belles paroles à voir. Cependant, ça ne suffit pas et ça vire au drame, avec une réplique des malheureux. Tss, il faut savoir s'avouer vaincue, un moment où un autre... Les menaces ne suffisaient plus et là, j'avoue que mon cœur s'est emballé si il venait à arriver malheur à Harlequin, j'aurais bien du mal à le conduire aux urgences, mais... Heureusement pour moi, il maîtrise la situation, très bien, même quand ça en vient au mains. La serveuse neko, dépassé par les événements et trop docile à mon goût, allait tout de même essayer de demander son dû... Harlequin l'en dissuada, ça aurait finit encore en bagarre.

Bon prince.
Il promit de payer à leurs places, afin qu'elle ne payes pas les pots cassés de ces infâmes voyous.  J'applaudis Harlequin pour son geste que peu aurait l'audace de faire ou dire. Il était serein, confiant mais... J'aurais dû prévoir qu'il avait quelque chose derrière la tête.

-Alors dis moi Venissia, quelle espèce d’hybride es-tu ?

Pocker face les amis.
Je reste de marbre, là où certains auraient peut-être déjà vendu la mèche. Je suis la reine du camouflage, El cameleone, on ne m'aura pas si facilement avec une question si simple...  En temps normal, j'aurais répondu que je suis le genre d'hybride qui n'aime pas trop qu'on fouille trop loin... Mais là... Je n'avais aucun intérêt à être désagréable avec ce dernier et même si il semblait être pour la défense des hybrides, à se jeter et aider la première malheureuse, je reste sur mes gardes.

Disturbia a écrit:

Mentis-je.
Aussi naturellement qu'un politicien. A savoir que rien ne me trahirait physiquement, sauf si je décide de le montrer et de plus, il est impossible pour les hybrides actuel de quitter l'île, le port étant sous haute surveillance ainsi que test sanguin pour prouver l'espèce... Enfin, à l'époque, ma chère maîtresse su suffisamment ruser pour me sortir et me montrer, m'offrir le monde à nos pieds. C'est désormais révolu. J'ai tout d'une femme banale, ennuyeuse... Même si il n'en n'est rien et que je pourrais ressembler à toute les femmes du monde, sur simple volonté.

Disturbia a écrit:

J'inclinais la tête.
Pour lui montrer plus loin, la petite neko qui semblait s'être éprise de son sauveur. Les pupilles félines dilatés et je pense entendre un léger ronronnement. Ah, le charme des hommes italiens, nulle ne saurait résister si ce n'est...

Disturbia a écrit:

Expliquais-je.
Il y avais un peu de vrai et un peu de faux dans cet affaire. Avec un sourire sur le coin de mes lèvres, je me redresse et m'incline devant, le bourreau des cœurs avant d'inscrire pour la dernière fois.

Disturbia a écrit:

Un rapide clin d’œil.
Et je pris congé, espérant qu'il trouve vite sa place sur l'île et qu'elle ne le déçoive pas autant qu'à moi. Je me demande si nous nous reverrons, et si je serais la même... Probablement qu'il ne me reconnaitra pas, car...

Je serais déjà une autre.
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