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 Quelques courses pour bien commencer

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Quelques courses pour bien commencer EmptyVen 23 Mar - 22:56
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Quelques courses pour bien commencer Toujours plus de dépenses
Malika
Abberline
Mamoru
Malika était assise sur un banc. Elle avait quitté sa chambre d’hôtel dans la matinée, et elle ne s’était pas vraiment reposée depuis. Elle n’aimait pas ce genre de journées où elle passait d’imprévus en imprévus, mais au moins, elle n’était pas seule. Elle tourna la tête vers Mamoru, à qui elle avait demandé de s’asseoir à ses côtés.

« - Alors, par où veux-tu commencer, mon grand ? »

Directement après l’adoption, elle l’avait traîné dans un taxi, puis avait demandé à ce qu’on l’amène dans un centre commercial. On l’avait conduite dans les rues commerçantes, et elle se baladait maintenant dans les rues avec son hybride. L’avantage du quartier était que tout se côtoyait. Magasin de vêtements, supermarchés, etc… Elle n’avait pas à faire trois mètres qu’elle trouvait ce qu’elle cherchait. Ou presque… Au moins, elle avait confié sa valise à Mamoru, alors elle n’avait pas à se la traînasser. Ugh. Elle soupira encore une fois, pour la énième fois de la journée, et se massa les mollets. Au bout d’un moment, ses pieds commençaient à faire mal. Elle devrait peut-être d’acheter des chaussures ? Hm… Elle posa de nouveau son regard sur son hybride, puis sur le sol de ciment et de pierres. Une idée saugrenue lui passa par la tête comme elle constatait la propreté des lieux. D’un mouvement ample, elle retira ses talons, et sans un mot, les confia à Mamoru, puis se leva d’un bond.

« - EN ROUTE ! »

D’un pas déterminé, elle se mit en route, avant de remarquer qu’elle n’avait pas vraiment écouté sa réponse à sa question. Oops. Et évidemment, elle avait trop de fierté pour l’admettre alors… Bon, elle n’avait qu’à faire semblant qu’elle n’en faisait qu’à sa tête peu importe sn avis. Pour le moment, du moins. Le premier magasin qu’ils croisèrent fut, avec chance, un magasin d’électronique. Elle regarda par la vitrine, puis s’engouffra à l’intérieur. En printemps, il ne faisait pas chaud, mais au moins il ne faisait pas assez froid pour qu’elle soit tétanisée par la température.
Immédiatement qu’elle fut entrée qu’elle héla le vendeur. Elle n’avait pas la patience de chercher ce qu’elle voulait.

« - Bonjour ! Je cherche un téléphone ! Quelque chose de pas trop cher, mais de pratique, avec une carte prépayée, ou quelque chose du genre ! Est-ce que vous auriez ? »

Évidemment, l’homme était professionnel, alors il ne questionna pas son manque de chaussures et lui présenta les différents modèles. Avant qu’il ne les lui montre, elle ordonna à Mamoru de fixer la porte, puis elle saisit les différents modèles et les étala sur un autre présentoir. Elle rappela ensuite son chien chien et lui désigna les différents téléphones.

« - Bon ! Dis-moi lequel tu veux ! Et n’ose même pas me dire que c’est à moi de choisir, je te demande ton choix à toi. Comme tu peux le voir, je t’ai aussi enlevé tous moyens de savoir le prix, alors tu peux choisir sans même être influencé. »

Elle savait, vu le prix de certains des modèles –malgré qu’elle ait demandé quelque chose de pas trop cher- aurait influencé le chien. Il aurait voulu lui faire plaisir en prenant le moins cher et elle se serait énervée. Elle ne l’avait pas depuis longtemps, mais au moins ce trait était facile à cerner. Elle l’écouta, puis le regarda choisir, ne donnant aucun indice lui permettant de choisir un des téléphones plus qu’un autre. Ce devait absolument être son choix. C’était plus amusant ainsi. Le vendeur derrière elle lui tapota l’épaule et elle se tourna brièvement.

« - Heum… Mademoiselle… Je ne pense pas que ce soit permis de déplacer les téléphones, vous risqueriez de les— »

« - Et bien je paierais ! »

Elle le renvoya d’un geste de la main, comme elle renvoyait la plupart des employés de son père, et elle fixa l’hybride pendant qu’il faisait son choix. Alors qu’elle le regardait, une idée lui vint en tête, et elle se plaça derrière lui. Sa queue traînait nonchalamment, même si elle se doutait qu’il était très conscient de sa présence juste dans son dos. Doucement, elle saisit la queue et l’examina.

« - Plus vite tu auras choisi, plus vite on en aura fini. »

Elle caressa la queue, et constata que contrairement à celle de Yukio, les poils étaient moins rêches et plus doux. Elle allait en faire sa marque de commerce.

~ Quand on y pense, sa queue est quand même son moyen d’expression physique le plus direct. Hm… Est-ce qu’ils ont des costards faits exprès pour hybrides, avec des trous pour la queue ? Et des casquettes avec des trous pour les oreilles ? ~

Elle pencha la tête sur le côté, guettant sa réaction. Allait-il choisir au plus vite pour s’échapper ou la laisser faire le temps qu’elle se lasse ?


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Quelques courses pour bien commencer EmptySam 24 Mar - 1:01
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Quelques courses pour bien commencerAvec ma maîtresse
Suite à son adoption, sa nouvelle maîtresse et lui avait filé dans le premier taxi venu en direction des rues marchandes. Chose qui angoissait légèrement Mamoru, il s'agissait de sa première virée en ville après tout. Ces anciens maîtres ne l'avaient jamais autorisé à quitter la maison et ses tâches s'étaient toujours limité à l'entretien de celle-ci, les courses quant à elles étaient commandé en ligne et livré à domicile, ne laissant finalement pratiquement aucune besogne à effectuer dehors. Il regardait donc la rue d'un air peureux, traînant la valise qu'on lui avait confiée en suivant les pas de sa maîtresse sans s'éloigner d'un millimètre, de peur de la perdre du regard face à la surpopulation de ce lieu. Pour elle cependant, tout semblait normal et elle lui demanda où souhaitait-il se rendre d'un ton détaché, ce à quoi il s'empressa de répondre.

-”Je veux aller là où vous voudrez. Souhaitez-vous acheter des vêtements ? Un livre peut-être ?”

Pour être franc, Mamoru venait d'improviser une réponse selon les achats que faisait régulièrement son ancienne maîtresse, supposant que Malika pourrait peut-être aimer les mêmes choses. Après tout si elle était venue ici, c'est qu'elle souhaitait forcément s'acheter quelque chose. Sa maîtresse ne lui répondit cependant pas, continuant de marcher quelques mètres avant de s'arrêter et d'enlever ses escarpins en se massant rapidement les mollets. Mamoru regarda la scène en se remémorant les nombreux massages qu'il avait effectuée aux pieds de ses anciens maîtres, analysant les pieds de Malika : bien plus délicat que ceux dont il s'était occupé jusqu'à présent. Il hésita un instant à lui demander si elle souhaitait un massage maintenant, mais n'eu pas le temps de prononcer un mot, celle-ci lui tendant sa paire de talons avant de reprendre la marche. Il se contenta alors de suivre, bien trop effrayé à l'idée de la laisser s'éloigner pour prendre la parole.

Suite à cette petite aventure, Malika rentra dans le premier magasin venu en déclarant vouloir voir des téléphones prépayés et demanda à son hybride de fixer la vitrine. Mamoru s'inclina avant de s'exécuter sans poser la moindre question, se demandant simplement à quoi pourrait bien servir cet achat. Il avait déjà vu des gens utiliser un téléphone mais n'avait jamais utilisé que celui de la maison de ses anciens maîtres : un fixe. De mémoire, il savait que l'on pouvait jouer et échanger des messages avec les autres et il en conclut que sa maîtresse en voulait sans doute un nouveau avec de nouveaux jeux. Peut-être même que ceux-ci la mettront de bonne humeur et qu'elle sera plus enclin à chercher sa soeur après...

Mais alors que Mamoru s'attendait à devoir attendre jusqu'à leur sortie de magasin, sa maîtresse l'appela à nouveau afin de choisir le téléphone en insistant sur le fait que ce devait être son choix et non le sien. Il la regarda alors sans comprendre avant de s'avancer vers le comptoir où elle avait disposé quelques modèles sur lesquelles on avait pris le soin d'enlever les prix. Mamoru les regarda alors avant de se crisper, de son point de vue, ils étaient tous identique. Comment allait-il pouvoir choisir le plus amusant pour sa maîtresse s'il ne pouvait même pas choisir le plus cher ? Le jeu auquel se livrait sa maîtresse lui paraissait étrange, serait-il puni s'il ne choisissait pas le bon ? Il prit alors l'un d'eux en main, se rappelant dans un éclair de génie que les téléphones les plus chers avait tendance à être moins lourds, il commença à comparer le poids de chacun d'entre eux. C'est alors que la voix du vendeur l'interpella, signalant que les téléphones ne devaient pas être déplacé ce à quoi sa maîtresse répondit sèchement qu'elle les paierait s'il le fallait. Sans en comprendre plus, Mamoru décida alors de reposer les téléphones qu'il avait en main, ne souhaitant en aucun cas entraîner des frais à sa maîtresse. Ayant appris de par ses anciens maîtres que l'argent était un problème et une source de conflit.

Mamoru continuait de regarder les téléphones, essayant de comprendre lequel il devait choisir alors qu'il sentit quelqu'un saisir sa queue, lui provoquant immédiatement un frisson dans le dos tandis qu'il se retournait afin de savoir qui avait pu faire cela. Découvrant la maîtresse en train de la caresser en lui indiquant que plus vite il aurait fini, plus vite elle serait libre. Il détestait qu'on lui tienne la queue. On pouvait la caresser voir même jouer avec mais la sensation de ne plus pouvoir la bouger le mettait particulièrement mal à l'aise. Il ne fit cependant aucun commentaire, essayant même de limiter au maximum les tremblements qu'avait sa queue dans ses circonstances. Si sa maîtresse souhaitait jouer avec il n'avait pas son mot à dire, braquant à nouveau le regard sur les téléphones. Il constata alors qu'il était tous de couleurs différentes et en conclut donc qu'il devait prendre celui dont la couleur était la préféré de sa maîtresse. Il saisit alors le bleu en référence à la robe que portait sa maîtresse avant de se tourner vers sa Malika, en prenant une voix mal assuré.

-”Je choisis celui-ci. J’espère qu’il vous plaira, je ne m’y connais pas en téléphone, mais il est bleu comme votre robe”

Le vendeur s'avança alors et pris le téléphone des mains de Mamoru avant de s'enfuir dans l'arrière boutique en précisant qu'il allait chercher le matériel adéquat. De son côté, l'hybride regardait sa maîtresse continuait de tenir sa queue, ayant fait attention à ne pas la lui retirer des mains pendant qu'il se retournait. L'inconfort se lisait sur son visage et pourtant il n'en dit pas mot, considérant que la volonté de sa maîtresse valait bien plus que cette gêne. Le regard fuyant, il s'abrita sur la valise de la maîtresse sur laquelle ses chaussures reposaient. Il ne lui en faillit pas plus, s'agenouillant devant elle. C'était l'occasion parfaite pour se faire pardonner dans le cas où il avait fait le mauvais choix.

-"Si vous le souhaitez, je peux vous masser les pieds. Mes anciens maîtres disaient que j'étais doué pour cela et vous semblez souffrir."

Sans chercher le regard de sa maîtresse, il se contenta de mettre un genou en avant de façon à ce qu'elle puisse reposait le pied dessus. S'appliquant à la tâche qu'il venait de se donner sans pour ôter le jouet des mains de sa maîtresse. Faisant simplement de son mieu afin de la soulager avant que le vendeur ne revienne. Celui-ci prit son temps et Mamoru eut le temps de faire de soustraire toutes les tensions qu'il trouva, se relevant seulement lorsque le vendeur revint. Il prit alors le téléphone entre ses mains et le tendit vers sa maîtresse.

-"J'espère que j'ai choisi le téléphone que vous souhaitiez avoir."
Je parle en #1b5936
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Quelques courses pour bien commencer EmptySam 24 Mar - 4:08
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Quelques courses pour bien commencer Toujours plus de dépenses
Malika
Abberline
Mamoru
Il se tourna vers elle, lui tendant le téléphone bleu. Son explication la laissa sans voix, totalement consternée. Voilà, elle aurait dû s’en douter. En levant les yeux au ciel, toujours la queue du chien entre ses mains, elle se prépara à lui faire un petit discours sur le fait d’accepter les récompenses. Seulement, le vendeur arriva et rafla le téléphone des mains de Mamoru pour disparaître en arrière-boutique. Elle soupira encore une fois, ce qui en faisait beaucoup trop dans la même journée –peut-être qu’elle aimait soupirer, au final ?- . Elle voulut dire quelque chose à l’hybride, une réplique quelconque, un sermon, peu importe, mais il l’interrompit sans même s’en rendre compte.
Lui masser les pieds ? Elle le regarda un instant, incertaine, pendant qu’il s’agenouillait au sol. Elle devait avouer avoir très mal au pied, mais… Elle n’était pas certaine qu’ici soit le bon lieu pour un massage. Pourtant, elle se laissa faire, un peu lasse, et… elle dut avouer qu’il avait la main pour ce genre de choses. Après être passée entre ses doigts experts, elle avait vraiment moins mal aux pieds, et elle serait presque prête à remettre ses talons. Il ne fallait pas exagérer non plus, mais elle était étonnamment surprise. Avec tout ça, elle en avait oublié de relâcher sa queue. En fait, elle aimait cette sensation. Voir le chien tendu, dans une position inconfortable… Elle relâcha tout de même le pauvre membre de l’hybride. Elle n’était pas si cruelle.
Lorsque le vendeur revint, Mamoru lâcha ses pieds et se releva. Après l’avoir repris, il lui tendit gentiment le téléphone.

« - J'espère que j'ai choisi le téléphone que vous souhaitiez avoir. »

Elle resta un moment immobile, puis repoussa sa main.

« - Ce téléphone est pour toi. Il est là pour te permettre de me contacter, si tu te perds, ou si nous nous retrouvons séparés, ou si tu as besoin de moi. De mon côté, si j’ai besoin de toi, ou si je trouve des informations sur ta sœur, je pourrais directement te contacter. C’est un téléphone professionnel, et je te demanderais de l’utiliser seulement en cas de besoin, seulement, ne néglige pas tes besoins et n’hésite pas à m’appeler, d’accord ? »

Pour une fois, elle le laissa répondre, même si sa réponse l’énerverait probablement, et une fois qu’il eut fini, elle le laissa en plan sans répondre, refusant de reprendre le téléphone. Elle se tourna ensuite vers le vendeur et la caisse.

« - Alors, le téléphone et une carte prépayée pour… Hum… Peu importe, donnez-moi ce que vous avez. »

Le vendeur acquiesça, lui fit un prix, puis la regarda, en mode « vas-tu vraiment dépenser autant pour un hybride ? ». Elle soupira. Bon, Mamoru avait choisi un des modèles les plus chers, mais bon. L’argent n’était pas un problème pour elle, et si jamais elle venait à avoir des problèmes, elle n’aurait qu’à demander l’aide de ses grands-parents, qui lui prêteraient autant d’argent que nécessaire. Sa mère l’aiderait à plaider pour avoir la meilleure somme possible. Elle était prête à payer, peu importe le prix. En plus, elle avait des tonnes de dépenses de prévues pour aujourd’hui. D’abord le téléphone, les vêtements, le nécessaire pour hybride… Elle se rappela alors qu’elle devait prendre un téléphone pour Yukio aussi.

« - Fois deux. Donnez-moi un autre de ce modèle, et une autre carte prépayée de la même valeur. »

Elle paya, puis mit le téléphone de Yukio dans sa valise, tandis qu’elle laissa le sien à Mamoru.

« - Si tu veux me faire plaisir, considère-le tien. »

Elle sortit ensuite du magasin en coup de vent. Une fois dehors, elle s’arrêta juste devant le magasin, d’une façon sec et qui aurait pu lui valoir de se faire foncer dessus. Elle se tourna vers Mamoru.

« - Où as-tu appris à masser comme ça ? »

Elle attendit sa réponse, surtout intriguée. Elle se fichait qu’il confonde ses paroles avec quelque chose de menaçant –elle comprenait très bien que le ton ne sonnait pas très amical-, elle voulait seulement une réponse. En fait, elle voulait savoir s’il avait développé ce talent en servant ses anciens maîtres, ou si c’était quelque chose qu’on apprenait aux hybrides au centre de dressage. Elle écouta sa réponse, puis avança vers lui, pour se retrouver extrêmement proche. Il était un peu plus grand que lui, et leur proximité accentuait cet écart de taille, mais elle n’en avait pas grand-chose à faire. En fait, elle voulait voir si la proximité le dérangerait. Elle resta donc un moment, très proche, sans rien dire. Elle le fixait intensément, sans pour autant laisser une quelconque émotion identifiable filtrer de ses yeux. Puis, toujours aussi vive et imprévisible dans ses mouvements, elle fit volte-face et s’éloigna.
Ils errèrent un moment dans les rues, où elle se permit une question idiote à son chien.

« - Au fait, je n’ai pas vraiment écouté le vendeur, mais de quelle race de chien es-tu ? Je ne m’y connais pas vraiment. »

Elle l’écouta, puis, satisfaite, ne rajouta rien. Il lui fallait trouver… Ah ! Cette vitrine-ci vendait du rêve ! Apparemment, ils fabriquaient leurs propres tenues, et leurs costards semblaient splendides. Elle tira presque Mamoru à l’intérieur, toute excitée. Elle aimait ce genre d’endroit, vraiment !

« - Bonjour mesdames, messieurs ! »

Elle salua les couturiers, qui lui répondirent d’un sourire, reconnaissant une habituée de ce genre de magasin. Elle avança parmi les différents modèles, et s’approcha de la femme derrière le comptoir. Une vieille femme.

« - J’aurais une demande particulière. Il me faudrait un ensemble pour ce gentil chien. Il doit m’accompagner quelque part, et j’ai besoin qu’il soit tout en beauté. Je suis sûre que ça ne doit pas être un problème pour vous, n’est-ce pas ? »

La femme sembla inconfortable pour un moment, mais elle finit par acquiescer, et Malika se tourna vers son hybride. Elle s’apprêtait à faire un speech quand… Elle s’arrêta en plein mouvement et se retourna de nouveau vers la femme.

« - Allons-y. Mamoru, pose les affaires là-bas. »

La vieille femme les conduisit derrière un paravent, en face duquel se trouvait un immense miroir ainsi qu’un petit tabouret. Malika y prit place et invita la dame à prendre place, tout comme elle indiqua à son hybride où se tenir. La dame prendrait ses mesures, puis lui ferait essayer différents ensembles.

« - Allez-y, madame, et ne vous occupez pas de moi. Je m’assure seulement qu’il soit obéissant. »

Son regard était profond, et une étincelle joueuse y dansait. Elle attendait d’observer la réaction du toutou, et elle comptait bien lui faire essayer les complets les plus chers du magasin.



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Quelques courses pour bien commencer EmptySam 24 Mar - 17:50
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Quelques courses pour bien commencerAvec ma maîtresse
Malika finit par relâcher l'emprise qu'elle avait de son hybride peu avant l'arrivée du vendeur, provoquant soupir de contentement chez celui-ci tandis que sa queue reprenait sa place en remuant une ou deux fois. Tout semblait bien partie, du moins jusqu'à ce que sa maîtresse ne décide de repousser le téléphone que lui tendait son hybride, celui-ci faisant une mine désolée en guise de réponse en comprenant qu'il n'avait sans pas choisi le bon. Cependant, la n'était pas le problème, il n'y avait visiblement pas de mauvais choix, Malika lui annonçant que ce téléphone serait désormais le sien. Son chien le regarda sans comprendre immédiatement. Comment ça à lui ? Il n'avait jusqu'alors jamais rien possédé et pour être franc il n'en voyait guère l'utilité. Malika devina alors ses questions, lui décrivant à quoi cette chose rectangulaire pourrait lui servir. Il n'en comprit cependant pas tout, comment pourrait-il se perdre chez elle ? Pourquoi aurait-elle besoin de lui ? Après tout cela marchait dans l'autre sens d'habitude. Un service le convainquit cependant à lui seul, suggèrant qu'il collectera les informations sur sa soeur avec. Il n'en fallut pas plus pour le mettre en joie, sa queue remuant de bon train tandis que son visage perdait sa tristesse habituelle. Seulement, bien qu'il était désormais prêt à l'accepter, qu'un problème subsistait : il n'avait aucune idée de comment s'en servir.

-”Je vous remercie… Mais je ne sais pas comment on s’en sert...”

Sa phrase pleine de sens n'eut cependant aucun effet, Malika s'étant déjà retournée vers le vendeur avec le caractère volatile qui la caractérisait. Mamoru allait donc devoir apprendre à s'en servir seul, chose peu aisé lorsque l'on est incapable de lire un mode d'emploi. Il n'insista cependant pas, considérant qu'il n'avait aucun droit de demander de l'aide à sa maîtresse. Après tout si elle ne lui donnait pas d'indication, c'est qu'elle devait le juger capable de s'en sortir et il n'avait aucune envie de perdre son estime. Il se contenta donc de la suivre en silence pendant qu'elle n'achetait pas un, mais deux de ses appareils. Mamoru regarda la scène sans rien dire, se demandant alors si elle souhaitait également changer de téléphone ou si le deuxième était pour quelqu'un d'autre.

Il n'en fallut pas plus pour que dans son esprit fleurisse à nouveau l'idée que sa maîtresse possédait déjà sa soeur : ce deuxième téléphone étant donc pour elle. Cela ferait sens après tout, celle-ci lui en achetant un car son dévoué hybride lui avait massé les pieds. Son visage s'illumina alors tandis, se demandant s'il pourrait avoir le numéro de sa moitié s'il se comportait bien aujourd'hui. Ils sortirent alors du magasin, la queue de Mamoru fouettant l'air d'un air joyeux. Contrastant avec le rêve dans lequel il s'imaginait, sa maîtresse s'arrêta alors nette devant lui, l'interrogeant d'un ton sévère sur l'endroit où il avait appris à masser. Il s'arrêta alors de justesse, la voix rugueuse de Malika arrêtant le battement de sa queue presque immédiatement tandis que Mamoru lui répondit d'une voix légèrement perdue.

-"J-Je n'ai jamais appris à masser, j'ai seulement pratiqué cette activité tous les soirs chez mes anciens maîtres." Commença-t-il avant de douter de ses compétences. "Je suis désolé si mon massage ne vous à pas satisfait, je promets de m'appliquer davantage la prochaine fois."

Suite à ses excuses, il s'inclina devant elle, laissant transparaître sa déception lorsqu'il vu les pieds de sa maîtresse nues. S'il avait effectué bon massage, Malika aurait dû remettre ces chaussures, non ? Sa queue vint se réfugier entre ses jambes, honteux de n'avoir pas prêter davantage attention à l'état de sa maitresse tandis qu'elle choisit ce moment pour s'avancer vers lui, venant pratiquement se coller à lui : forçant Mamoru à regarder ses pieds pour ne pas la regarder dans les yeux. Elle resta ainsi un moment, laissant Mamoru retenir la leçon avant de reprendre sa route comme si de rien n'était tandis que son hybride la suivait désormais la tête basse. Ils se promenèrent alors un peu, Mamoru fixant les pieds désormais noirs de sa maîtresse marchaient sur le sol en se promettant à lui-même de lui proposer un autre massage en rentrant. Avec un peu d'eau chaude, il pourrait sans doute faire mieux et pourra même les nettoyer. Après tout il ne fallait pas laisser une fausse note entacher cette journée s'il voulait obtenir le numéro de téléphone de sa soeur. Tandis qu'il se remémorait toutes les techniques qu'il avait inventées pour satisfaire les petons de ses maîtres, Malika prit à nouveau la parole pour lui demander son espèce, ce à quoi il s'empressa de répondre.

-"J'ai des gènes de bergers allemands. Je suis donc facile à dresser et il est dans ma nature de chercher à satisfaire mon maître. J'ai tendance à protéger ce qui m'entoure et je suis de nature anxieuse, je ne suis également pas du genre à me décourager devant l'effort. J'espère que mes caractéristiques vous conviennent et si ce n'est pas le cas, sachez que ma proximité avec l'espèce humaine me permet également de m'adapter à vos attentes."

Sa maîtresse écouta son discours sans ajouter un mot, rentant peu de temps après dans une boutique où des employés travaillaient le tissu. Mamoru la suivant jusqu'à l'arrière boutique où elle demanda un ensemble pour son hybride, celui-ci ne comprenant pas pourquoi elle souhaitait lui achetait autant de choses. La femme le regarda alors de haut en bas d'un regard inquisiteur avant d'acquiescer. Malika demandant alors que ses affaires soient posées dans un coin de la salle, ce à quoi son hybride s'exécuta, rejoignant sa maîtresse et la femme un peu plus loin. L'artisante enleva alors le haut de Mamoru avant de commencer à mesurer différentes partie de son corps, celui-ci finissant rapidement seulement vêtu de son caleçon effiloché. Cela ne le dérangeait pas outre mesure, n'ayant guère appris à être pudique, il se contentait de s'asseoir et de se lever selon les indications qu'on lui donnait, la tenue toujours droite et sans dégager la moindre émotion.

Une fois qu'elle eut finit de noter tous les informations dont elle avait besoin, la femme disparue un instant, laissant Mamoru seul avec sa maîtresse. Il s'approcha alors d'elle par instinct et sans dire un mot, attendant seulement le retour de la dame sans se donner la peine de se rhabiller. Celle-ci revint quelques minutes plus tard avec de nombreuse tenues dans les bras qu'elle posa alors sur le tabouret, chacune étant adapté pour un hybride ayant une queue et des oreilles. Elle demanda à Mamoru de s'approchait d'un geste de la main et il mit alors chacune de ses tenues, une par une. Certaines étaient de simples tenues de ville et d'autres étaient clairement destinés à de grandes occasions, les vêtements de la deuxième catégories dérangeant davantage l'hybride qui sentait sa liberté de mouvement diminué, lui laissant une expression semblable à celle qu'il tirait lorsque sa maîtresse lui tenait la queue. Il joua cependant le jeu du mieux qu'il pu, ayant compris que les vêtements ne servaient que l'apparence, il affichait son plus beau sourire tandis qu'il tournait sur lui-même et effectuer quelques pas afin que sa maîtresse puisse évaluer chaque tenue. Cela prit un certain temps et lorsqu'il porta finalement la dernière tenue : une chemise surmontée d'un gilet et d'une jaquette sur un pantalon en soie, le tout habillé d'une mouchoir de poche, d'un noeud papillon et d'un mouchoir de poche. Il s'avança vers sa maîtresse avant de s'incliner devant elle tel un majordome.

-”Je suis ravi que vous souhaitiez m’acheter des vêtements et j’espère que l’un d’entre eux vous a satisfait. Je me ferai une joie de porter ce que vous souhaiterez.”
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Quelques courses pour bien commencer EmptyMar 27 Mar - 4:44
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Malika
Abberline
Mamoru
Mamoru s’était finalement retrouvé à peine vêtu de son caleçon usé. Malika, bien malgré elle, avait détourné le regard, histoire de ne rien voir de trop, mais… Elle se sentait bien sûr honteuse d’être trop pudique pour « admirer la vue ». Bon, de toute façon le moment n’était pas des plus opportun, mais bon.
Elle avait appris un peu plus tôt que son cher chien chien avait des gènes de berger allemand. Elle avait toujours aimé cette race. Qu’ils soient chiens de police ou juste compagnons de vie, elle les trouvait majestueux et dangereux. Elle aurait aimé en avoir un, et… En quelque sorte, Mamoru remplirait ce rôle, qu’il le veuille ou non. Alors que, toujours en caleçon, l’hybride s’était rapproché d’elle, la jeune femme se permit un questionnement intérieur. Qu’était le consentement pour les hybrides ? Élevés depuis toujours à obéir et satisfaire, ils ne pouvaient pas vraiment savoir ce qu’ils voulaient, n’est-ce pas ?
Elle plongea son regard dans celui de Mamoru. Le pauvre petit remplissait ses moindres désirs dans le but de retrouver sa sœur, car pour lui obéir était la seule façon de faire. Qu’aurait-il fait, s’il avait été humain ? Probablement que tout aurait été différent. N’est-ce pas ? Elle aurait voulu lui poser la question, mais elle se doutait qu’il ne la comprendrait pas, ou qu’il jugerait que sa réponse n’avait pas beaucoup d’importance. Pour une intellectuelle comme Malika, il était assez dur de traiter avec un hybride aussi docile et tranquille. Elle aimait qu’on la remette en question, même si cela la mettait en colère et qu’elle pourrait tuer quiconque le faisait, au fond elle appréciait. Aussi, souvent, elle aimait avoir des gens à ses côtés pour philosopher. L’hybride n’avait sans doute pas ce niveau… À moins qu’elle ne se trompe ?
Elle voulut toucher sa main pour attirer son attention –bien qu’elle sache qu’il était probablement attentif à la moindre de ses respirations-, mais la couturière revint, plusieurs habits en main. Malika afficha un sourire de façade, ravalant son moment plus philosophique, et se reconcentra. Un hybride n’avait probablement pas le niveau intellectuel nécessaire pour échanger avec elle, une avocate avec de longues études derrière elle.
Rassérénée, et ayant quitté son humeur de questionnements, elle apprécia le petit spectacle que l’hybride donnait. Habillé avec la plus grande classe, il paradait avec un grand sourire et tournait sur lui-même pour se montrer sous tous les angles. Avec sa dernière tenue, il s’approcha d’elle et s’inclina vers l’avant.
Malika l’écouta avec un petit sourire et tendit sa main pour qu’il l’aide à se lever –juste pour la forme, bien sûr, elle n’avait pas vraiment besoin d’aide-. Lorsqu’il fut sur ses pieds et qu’il fut encore légèrement incliné, elle le regarda de haut, avec un sourire satisfait.

« - Ces vêtements te vont à merveille. Avec une apparence soignée, tu pourras parfaitement servir ta maîtresse, et ainsi retrouver ta sœur. Si je suis pour établir des contacts particuliers ou poser des questions pour la retrouver, mieux vaut que tu viennes avec moi, et je refuserais que tu paraisses à mes côtés dans une tenue qui ne serait pas respectable. »

Elle le poussa gentiment vers l’arrière, histoire qu’il renfile ses vieux vêtements de l’animalerie, puis se tourna vers la couturière pour lui donner son assentiment sur la dernière tenue.

« - Mamoru, change-toi, je vais aller payer. »

Sans un mot de plus, elle quitta l’arrière du petit paravent et se dirigea vers la caisse. Elle acheta le dernier ensemble, qu’elle avait beaucoup apprécié, ainsi que deux autres complets qui lui avaient semblé plutôt sympathiques. Lorsqu’elle eut terminé les transactions et que Mamoru l’eut rejointe, elle lui confia les courses.
Juste après être sortie, elle s’étira. Il commençait à se faire tard, et malgré le massage, ses pieds commençaient à lui faire mal. Elle aurait dû remettre ses chaussures depuis un moment, mais elle n’en avait pas vraiment envie. Il lui fallait quelque chose pour tenir le coup, juste histoire qu’elle…
Elle se tourna vers Mamoru et plongea son regard dans le sien. Il avait déjà beaucoup de choses à transporter, mais… Hmmm… Oh et puis zut, ça en valait la peine.

« - Porte-moi sur ton dos. »

Elle resta immobile après avoir donné son ordre, attendant la réaction du chien. Accepterait-il sans sourciller ? Sans doute. Elle s’approcha et, pour lui libérer une main, mis ses chaussures dans sa valise, dans la grande pochette de devant. Puis elle tendit les bras, un peu à la manière d’une gamine capricieuse.

« - Tout de suite. »




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Quelques courses pour bien commencer EmptyMar 27 Mar - 18:16
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Quelques courses pour bien commencerAvec ma maîtresse
Suite à la présentation de la garde-robe, sa maîtresse le félicita en soulignant qu'il devrait être bien habillé lorsqu'il l'accompagnerait chercher sa soeur. Cette seule évocation suffit à mettre son visage en joie, remuant la queue en allant chercher les affaires de Malika. Elle avait choisi la dernière tenue et allait la payer, une des tenues les plus inconfortables qu'il avait portées mais cela ne lui importait plus après la déclaration qu'elle avait faite. Des étoiles dans les yeux, il s'empressait de rejoindre sa maîtresse qui venait de payer, sortant tous deux du magasin. Cependant, une fois dehors sa maîtresse s'arrêta, se tournant vers son hybride d'un air indécis avant de donner finalement un ordre direct à Mamoru. Elle voulait être portée.

Mamoru la regarda d'un air pensif, se demandant par quelle prodige il parviendrait à porter ses affaires, ses chaussures, ses achats et elle en même temps, mais elle ne lui laissa même pas le temps de mettre cette idée au clair, s'avançant vers lui en prenant ses chaussures pour les ranger dans sa valise. Il était débarrassé d'une charge : la plus petite. Rien de quoi se plaindre bien entendu, mais cela n'aidait pas vraiment Mamoru qui jouait les hybrides modèles depuis leur rencontre alors qu'il était exténué par ses courtes nuits et ses courses improvisées. Malika se montra intransigeante, exigent que ses ordres soient suivis dans l'instant. Il était hors de question de laisser sa maîtresse insatisfaite. Lâchant la valise et posant les courses au sol un instant, il se retourna en se baissant, attrapant sa maîtresse au niveau des genoux avant de se lever d'un geste brusque, récupérant les affaires du bout des doigts juste après.

Il l'a porté, répondant à son ordre sans poser de question.. et maintenant quoi ? Il devait attendre bêtement qu'elle lui demande de la reposer ? C'était absurde et Mamoru commença alors à se demander la raison de cet ordre, se remémorant la douleur aux pieds de sa maîtresse et son massage peu efficace. Il avait peut-être sous-estimé encore une fois le malaise de sa maîtresse, celle-ci révélant clairement une constitution plus faible que ses anciens propriétaires. Était-elle blessée ou simplement épuisée ? Dans les deux cas son devoir en tant qu'hybride était de l'emmener dans un endroit où elle pourrait être soignée et pour cela il n'avait pas des milliards de solution.

-”Où souhaitez-vous vous rendre chère maîtresse ? Dans un bain public, un salon de massage, un docteur ou simplement rentrer chez vous ?”

Il avait posé la question d'une voix calme, cachant sa fatigue tandis qu'il s'engageait dans la rue. Il comprit dès le premier pas l'horreur que ce trajet allait être, la valise ne roulant pas correctement à cause de sa prise en main et il ne pouvait pas la changer sans voir sa maîtresse glissait le long de son dos. Il dû donc essayer d'alterner au mieux les deux. Conscient que cela n'allait pas être d'un confort quatre étoiles pour sa maîtresse, il n'avait cependant guère le choix s'il ne voulait pas laisser des éraflures sur le flanc du bagage. Ajoutez maintenant à cela que le sac de course qui heurtait sa jambe, freinant ainsi son avancé, les passants que ne faisait aucun effort pour laisser passer un hybride, sa connaissance minime des rues et la fatigue avec laquelle il travaillait. Voilà vous avez une idée de ce qu'il avait à faire! Autant dire que son agacement monta crescendo bien qu'il Mamoru n'en fit pas part une seconde.

Il déambula ainsi dans  la rue, espérant voir voir une enseigne correspondant aux attentes de sa maîtresse, poussant de léger grognement suite à ses efforts qu'il tâchait de rendre discret. Ne souhaitant pas que sa maîtresse les interprète mal, il essayait même de lui sourire à chaque fois qu'elle le regardait, masquant sa fatigue du mieux qu'il pu. Seulement voilà, tout cela n'était qu'apparence et il jambe se défila un instant lorsqu'il monta un trottoir, manquant de peu de renverser sa maîtresse. Il se reprit juste à temps, se redressant comme il pouvait avant de s'adresser à Malika d'une voix honteuse.

-”Je suis désolé… Cela ne se reproduira plus.”

Sur ces mots, il continua d'avancer, perdant en vitesse afin de s'assurer de ne pas refaire la même erreur. Il sentait ses jambes faiblir petit à petit et n'avais encore aucune idée de combien de temps il aurait à marcher. Oubliant de sourire pour préserver son énergie, son visage devint impassible tandis que ses yeux clignaient de plus en plus souvent... De plus, en plus longtemps. Cependant, au bout de la rue, l'arrivée se montrait enfin : un salon de spa spécialisé dans les massages. Mais était-ce vraiment l'endroit où sa maîtresse souhaitait aller ? Dans sa fatigue, il avait oublié sa réponse... Continuant d'avancer, il se rendit jusqu'à l'entrée, poussant la porte à l'aide de son épaule.

-"Vous voilà arrivée."

Cette phrase sonnait sans la moindre victoire, la moindre énergie même. Mamoru s'agenouilla sur le parquet afin de laisser sa maîtresse descendre, fermant les yeux dans le processus. Dès qu'elle se détacha de lui son corps tomba comme une masse en arrière. Le dernier son qu'il entendit fut celle d'une femme leur souhaitant la bienvenue : sa maîtresse était entre de bonnes mains.
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Quelques courses pour bien commencer EmptyMar 27 Mar - 20:29
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Quelques courses pour bien commencer Toujours plus de dépenses
Malika
Abberline
Mamoru
Malika était contente. Mamoru avait accepté sans rechigner de la prendre sur son dos. Il avait trouvé un équilibre entre les sacs, la valise et elle-même, et elle se sentait confortable installée ainsi. Inscousiante, elle laissa sa tête reposer contre le cou de l'Hybride, fermant les yeux. Elle avait hâte d'enfin s'installer chez elle. Après son grand voyage et les conditions plutôt déplorables dans lesquelles elle avait vécu pour aider les pauvres... Elle ne demandait qu'à finalement trouver un chez elle. Elle voulait sa chambre, son lit... Elle voulait enfin se poser quelque part de confortable, faire décoller sa carrière, être tranquille... En quelque sorte, malgré que la position ne soit pas des plus stables, elle se sentait en sécurité et à l'aise, comme une enfant. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû se comporter ainsi, et que trouver du réconfort chez un simple hybride était comme... Quelque chose de mauvais... Mais, elle ne pouvait pas vraiment s'en empêcher.

《 - Où souhaitez-vous vous rendre chère maîtresse ? Dans un bain public, un salon de massage, un docteur ou simplement rentrer chez vous ? 》

Elle grommela quelque chose, d'abord incompréhensible, puis elle rouvrit les yeux pour sérieusement considérer la question. Où voulait-elle aller ? En quelque sorte, elle tenait à finir ses courses, histoire que tout soit réglé, mais elle n'était pas sûre d'avoir envie d'étirer la journée plus que nécessaire, surtout qu'elle avait prévu de confronter son père dans la soirée. Elle se permit quelques secondes de réflexion avant de remarquer que son chien chien s'était déjà engagé dans une direction. Savait-il où il allait ? Elle soupira. Elle n'avait pas le temps pour un massage, et une visite chez le médecin semblait peut-être exagéré. Elle était sûre d'aller très bien, si ce n'était qu'avoir un serviteur mettait très en... valeur... son côté de capricieuse.

《 - J'aimerais beaucoup qu'on finisse ces courses... Mamoru ? 》

L'hybride ne lui répondit pas. Apparemment, il semblait très sûr du chemin à prendre, et lui souriait docilement chaque fois qu'elle le regardait. Elle fronça les sourcils, mais se laissa faire. Elle aimait être surprise, des fois. Pas tout le temps. Cependant, en ce moment, une surprise était bienvenue.
La jeune femme sursauta quand l'hybride manqua de tomber au sol. Elle avait refermé les yeux et s'était laissée bercer par les mouvements de son chien, et le mouvement soudain la tira de son état de bien-être. Elle releva la tête, un peu paniquée, et aussi un peu inquiète. Mamoru se contenta de la rassurer avec une petite voix honteuse, ce qui ne la mit pas particulièrement plus en confiance. Elle aurait voulu descendre, mais il s'était déjà remis en route, vers ce même point vers lequel il semblait se diriger. Avait-il au moins la moindre idée d'où il se dirigeait ? Elle resserra sa prise sur son esclave et, sans refermer les yeux, se détendit de nouveau. Allons, ce n'était pas si grave qu'il ait trébuché un peu, non ? Elle surveilla cependant un peu plus ses mouvements. Il semblait avoir de la difficulté à chaque pas, et elle pouvait le sentir trembler légèrement sous l'effort, bien qu'il fasse de son mieux pour ne pas le montrer. Elle s'apprêtait à lui dire d'arrêter quand elle remarqua qu'il se dirigeait tout droit vers... un salon de spa spécialisé dans les massages... Avant qu'elle ne trouve une question où un ordre à lui donner, il poussa la porte de l'épaule et s'agenouilla sur le parquet pour la laisser descendre, elle ne se fit pas prier, considérant que la voix que l'hybride avait utilisé pour annoncer leur arrivée était faible. Cependant, dès qu'elle mit pied à terre et qu'elle se poussa sur le côté, le corps de Mamoru tomba vers l'arrière.
Malika le regarda chuter, sans trop savoir quoi faire. Elle aurait du se précipiter pour le sauver, mais la scène était à la fois trop prévisible et trop surprenante pour qu'elle n'ose faire quoi que ce soit. En fait, elle se contenta de rester immobile, un air consterné sur le visage. Le pauvre chien s'était affalé comme une masse sur le parquet et elle ne savait pas vraiment quoi faire. Enfin...
Elle se tourna vers la jeune femme qui les avait accueilli et lui fit un sourire désolé.

《 - Je pense que ce jeune homme prendrait un massage et.. enfin, tout ce que vous pouvez proposer pour le détendre et le relaxer. J'ai besoin de lui en forme. Et.... bon aussi, si vous pouviez trouver un moyen de le réveiller ? 》

La femme de l'accueil était restée immobile un moment, mais en voyant l'air tranquille de Malika, elle avait retrouvé ses esprits. Elle appela de l'aide et plusieurs femmes, ainsi qu'un homme, arrivèrent pour transporter Mamoru. Une autre jeune femme resta derrière, et s'approcha de la caisse en faisant signe à Malika de traîner ses affaires.

《 - Ne vous en faites pas, nous allons prendre soin de lui. Voulez-vous quelque chose pour vous même aussi ? 》

Malika hésita un instant, mais... Bon, il était dur de résister si elle était coincée ici de toute façon. Elle acquiesça et demanda un accès au spa pour une heure ainsi qu'une petite séance de massage. Elle ne savait pas combien de temps Mamoru demanderait, mais elle était prête à rester tant et aussi longtemps qu'il le fallait.

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Quelques courses pour bien commencer EmptyMar 27 Mar - 22:58
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Quelques courses pour bien commencerAvec ma maîtresse
Sa soeur, Mamoru la tenait dans ses bras. Ils étaient à l'orée de la forêt et il l'étreignait tendrement comme il avait l'habitude de le faire. Elle était là contre lui, un doux sentiment s'emparant de lui. Mais elle ne le regardait pas, le visage tombant sur le côté. Mamoru essaya alors de la redresser, ses doigts laissant alors une marque de sang sur la joue de sa soeur tandis qu'il contemplait ses yeux vitreux. Il n'en fallut pas plus, Mamoru se réveillant en sursaut dans un cri étouffé. Il était étendu sur une table au centre d'une salle, une femme le regardant l'air surprise devant ses yeux, les doigts de celle-ci massant les épaules de l'hybride. Qu'est ce qu'elle pouvait bien faire ? Il ne s'en souciait pas, l'esprit encore embrumé, d'autre sujet était bien plus important que cela. Il se releva d'un coup sec, en se relevant tandis que la jeune fille fit un pas de recul ne sachant que faire dans cette situation. Sa maîtresse ! Où était-elle ? Il ne pouvait pas la perdre, pas celle qui pouvait la mener à sa soeur.

Ses souvenirs revenaient petit à petit, il avait fait du shopping avec elle, il avait parcouru la rue, l’avait porté, était rentré dans un bâtiment avec elle… Un salon de massage, voilà où il était. Il jeta un regard vers la dame qui se trouvait dans la même pièce que lui. Pourquoi on s’occupait de lui ? Que faisait sa maîtresse ? Il devait l’avoir déçu ! Toujours sans le moindre préavis, il se releva, quittant la table tandis qu’il faisait tomber la serviette qui lui servait de seul vêtement en se dirigeant vers la porte. Il devait la retrouver, s’excuser tout de suite. La dame quant à elle reprit enfin ses esprits, criant à son égard pendant qu’il ouvrait la porte.

-”Attendais, vous devez vous reposer ! Vous êtes tombé de fatigue, vous êtes encore exténué ! Et vous ne pouvez pas partir comme ça ! Vous n’avez même pas dormi une heure ! Attend-...”

Ses paroles n'eurent aucun effet, s'arrêtant tandis que Mamoru claquait la porte derrière lui tandis qu'il se mit à courir dans le couloir en ouvrant toutes les portes se présentant devant lui. Certaines étaient fermées, d'autre donné sur des salles similaires à celle où il s'était réveillé, tantôt vide tantôt accompagné du cri de surprise que les masseurs laissé échapper en voyant cet hybride habillé en Adan. Il ne fallut pas longtemps pour que des visages sortent de toutes les pièces, s'interrogeant sur la nature de cette agitation, mais Mamoru ne s'en souciait pas. Il continuait de passer d'une pièce à l'autre, finissant ainsi par trouver sa maîtresse. De la vapeur parfumée s'échappa de la salle lorsqu'il y pénétra. Elle était là, assise au milieu de la brume qui s'échappait d'une source d'eau, une serviette sur le visage tandis qu'une femme se tenait derrière elle en lui tenant ses épaules. La masseuse semblait incrédule, arrêtant toute activité comme si elle refusait de voir ce qu'il venait de se produire. Quant à Mamoru, il se mit à genou devant sa maîtresse sans attendre.

-”Je suis désolé ! Je vous pris de m'excuser ! Je vous ai fait honte, mais je vous en supplis ne m’en voulais pas. Je peux vous être utile, je peux me faire pardonner, je ferai n’importe quoi…”

Mamoru avait presque crié, ne contenant pratiquement plus ses émotions, la voix cassée. Le pauvre ne s'était toujours pas calmé de son cauchemar et le stress qu'il s'imposait ainsi que la fatigue qui ne semblait incapable de s'effacer finirent le travail. Il avait fini ses excuses en sanglot, montrant la faiblesse qu'il faisait tout pour cacher à sa maîtresse.

-"Je vous en prie... Laissez-moi revoir ma soeur..."

Ces paroles n'étaient même plus adressé à sa maîtresse, mais à tout le monde. Il n'en pouvait plus de leur jeu, de leur exigence qui ne donnait rien, il voulait au moins savoir qu'elle allait bien. Il n'en demandait pas plus, il n'en fallait pas plus pour qu'il puisse dormir. A bout et le front contre le plancher, il pleurait tandis que des inconnues ouvraient la porte en souhaitant voir l'aboutissement de cette agitation.
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Quelques courses pour bien commencer EmptyJeu 29 Mar - 4:56
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Malika
Abberline
Mamoru
Les épaules détendues, les pieds propres, l’âme sereine, Malika s’était vraiment laissé charmer par le spa. L’eau chaude et la vapeur apportaient calme et sérénité à son âme comme peu de choses le faisaient. En plus de cela, la masseuse qui s’occupait d’elle avait des mains si fine et si douce, mais pourtant si ferme… Elle aurait voulu pouvoir profiter d’un tel traitement tous les jours, et comme c’était impossible, elle profitait au maximum du moment. Ses pieds baignaient dans l’eau, enfin soulagés de la dure journée, tandis que ses épaules étaient doucement malaxées. Sur son visage, une serviette plus froide régulait la température de son visage, pour ne pas que la chaleur devienne insupportable. Elle aimait le contraste chaud/froid, et elle aimait plus que tout le fait de profiter d’un peu de tranquillité. Son arrivée sur l’île n’avait pas été des plus tranquilles, et elle aurait aimé que tout soit plus simple. Seulement, bon… Avec les Abberline, la vie était rarement simple. Elle aurait voulu avoir son téléphone sous la main pour au moins écrire un message à son père, histoire de le rassurer, mais ses affaires étaient dans le vestiaire, en sécurité, loin d’elle.
La jeune femme chassa ses pensées d’un petit mouvement de tête penseur. Elle ne devait pas penser à ça, seulement profiter du massage et du bien-être des spas. Une petite musique d’ambiance, tranquille et relaxante, jouait en fond, ce qui rendait l’ambiance encore plus exquise. Pourtant… Elle était peut-être en train d’imaginer, mais il lui semblait… Oui, on aurait dit qu’à l’extérieur, une tempête était en train d’avoir lieu. Des portes s’ouvraient, des gens criaient..
Malika eut à peine le temps d’analyser les bruits et de sortir de son état de pure relaxation pour se tourner vers sa porte que déjà, elle s’ouvrit violemment. La vapeur s’engouffra vers l’extérieur, où l’air était bien plus froid, et une brise fraîche vint caresser son corps nu. Devant elle, en tenue d’Adam, Mamoru venait d’apparaître, totalement désemparé. Oh.

~ J’aurais dû m’en douter, n’est-ce pas ? ~

Le jeune hybride se jeta à genoux devant elle, incapable de retenir sa panique et sa honte. Ses paroles sortirent comme un cri perçant qui l’irrita profondément.

« - Je suis désolé ! Je vous prie de m'excuser ! Je vous ai fait honte, mais je vous en supplie ne m’en voulez pas. Je peux vous être utile, je peux me faire pardonner, je ferai n’importe quoi… »

Ne pouvait-il pas se contrôler ? Malika avait vite quitté son expression étonnée, comme un petit public s’amassait devant la porte. Apparemment, il avait rameuté tous les clients du spa. Combien le salon lui demanderait-il pour avoir ainsi dérangé tout le monde ? Elle jaugea l’hybride d’un regard. Il venait de lui apporter honte et problèmes en un seul coup, et voilà qu’il pleurait. Bien sûr, la scène ne pouvait plus être pire maintenant.

« - Je vous en prie... Laissez-moi revoir ma soeur... »

Ah, apparemment elle s’était trompée ! Après que l’hybride s’eut tût pendant un petit moment, Malika se tourna vers la masseuse pétrifiée et s’inclina doucement, comme l’avait fait son hybride, mais avec beaucoup plus de prestance.

« - Veuillez m’excuser pour les désagréments causés par mon hybride. »

Elle se releva comme elle aperçut de plus en plus de personnel se rameuter, puis elle attrapa lestement une serviette pour couvrir son corps et alla poliment s’excuser devant chacun d’eux, leur assurant qu’elle prendrait totale responsabilité des actes de son hybride, qu’elle laissa consciencieusement sur le sol. Le personnel se montra compréhensif, et devant le respect et l’humilité de la jeune femme, la foule se dispersa lentement, laissant Malika seule avec le chien. Quand il n’y eut plus personne, elle referma la porte et revint s’installer sur le bord du spa, sans un mot. Il ne méritait rien d’autre que son silence. Il s’écoula ainsi un long moment, où la jeune femme profita de l’eau chaude du bout des pieds. Le silence était probablement très menaçant pour l’hybride, et elle essayait de se décider sur la position qu’elle devait adopter. D’un côté, elle comprenait sa panique, et de l’autre, il avait rejeté son cadeau et amené sur elle la honte et les problèmes, sans aucune considération pour sa dignité.
Après une longue réflexion, la première chose à faire lui semblait évidente. Elle prit une serviette entre ses mains et se plaça debout devant son esclave, toujours aussi nu et pitoyable. Puis, sans la moindre hésitation, fit claquer la serviette sur le haut de son dos. Oh, bien sûr, ça ne lui ferait pas bien mal, un petit pincement au maximum, mais le but était surtout de lui faire peur et de le surprendre. Satisfaite, elle lui jeta la serviette dessus.

« - Couvres-toi, idiot. »

Elle aurait pu l’invectiver, le battre, lui faire mal moralement et physiquement pendant longtemps, mais… Elle savait exactement quoi dire pour le toucher droit au cœur. Lentement, elle posa un genou au sol, et attrapa le menton de son esclave. Lorsqu’il fuit son regard, elle utilisa son autre main pour lui frapper la joue. Pas très fort, bien sûr, juste pour faire passer correctement l’ordre qui suivit.

« - Regarde-moi dans les yeux. »

Une fois qu’elle fut sûre d’avoir toute son attention, et que la peur de son hybride était au maximum, elle lâcha enfin la seule phrase réellement nécessaire.

« - Tu peux oublier ta sœur pour le moment, Mamoru. »

Puis elle se releva lentement, son regard meurtrier rivé sur son esclave, et elle se rhabilla avec une lenteur délibérée. Elle voulait faire durer le moment, pour appuyer sur le désespoir et la honte que devait ressentir son hybride. Il avait mérité chacun de ses gestes et chacune de ses paroles.


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Quelques courses pour bien commencer EmptyJeu 29 Mar - 15:43
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Quelques courses pour bien commencerAvec ma maîtresse
Mamoru était déserspéré, s'étant jeté à la recherche de sa maîtresse suite à un réveil aussi désastreux que d'habitude. Sauf que cette fois-ci il relâcha toute la frustration qu'il avait accumulée, laissant éclater ses angoisses et ses craintes sans se soucier des conséquences. Cela avait fini d'une façon spectaculaire, agenouillé et en pleur face à sa maîtresse qu'il venait de mettre dans l'embarras, le tout devant au moins une dizaine de spectateurs. Cela ne pouvait que mal finir, mais il était encore incapable de s'en rendre compte : trop obnubilé par l'état de sa soeur pour pouvoir penser à autre chose. Il ne s'était même pas rendu compte du spectacle auquel il venait de se donner, les paroles de sa maîtresse le ramenant douloureusement à la réalité. Elle s'excusait, non pas à lui mais pour lui. Il ne releva pas la tête, ses larmes se stoppant tandis qu'il commençait à comprendre ce qu'il venait de commettre.

Sa maîtresse se leva alors, passant à côté de lui en direction de la sortie. Elle recommença alors à s'excuser... devant chaque personne qui venait observer la situation. Chacune de ses excuses étaient un coup pour Mamoru, lui montrant l'ampleur de son erreur et de son échec. Il avait laissé ses émotions explosé comme le jour où il s'était enfui de ses anciens maîtres, lui rappelant les conséquences qu'avaient eu ce choix. Et il avait également mis sa maîtresse dans une situation délicate, lui qui avait jugé de faire ce qu'il pouvait pour lui servir. Quelle punition allait-il subir, lui qui venait réclamer quelque chose ? Il repensa alors à la demande qu'il venait de faire, imaginant que sa soeur puisse être puni de ses incompétences. Un frisson parcourant son dos tandis qu'il retenait ses larmes, tremblant d'angoisse pendant que sa maîtresse fermait finalement la porte.

Le front toujours plaqué contre le sol, il ne pouvant même pas distinguer plus les pieds de celle-ci, l’entendant simplement se déplacer vers sa position d’origine, laissant un silence s’installer. Mamoru mourrait d’envie de s’excuser mais l’heure n’était plus à cela, Malika l’avait déjà fait pour lui, il était trop tard. Il n’avait aucune idée de ce qu’il était en train de se dérouler. Que faisait-elle ? Cherchait-elle un moyen de le punir ? Il pouvait l’accepter, il était prêt à tout accepter tant qu’elle ne blesse pas sa soeur, tant qu’elle n’en souffre pas. Le pauvre n’osait même pas relever le regard, terrifié à l’idée de voir le regard que sa maîtresse pouvait lui lancer. Il sentit simplement qu’elle se releva avant une douleur au niveau du dos dans un claquement sourd. Le coup n’était certes pas violent, mais dans la crainte et la surprise celui-ci sembla démesuré aux yeux de Mamoru qui se replia encore davantage vers le sol, souhaitant littéralement s’enfoncer dedans.

Il sentit ensuite quelque chose se poser le long de son dos avant que Malika ne lui rappel de s'habiller. Sa voix n'était pas froide ni violente, ce qui terrifia encore plus l'hybride. Il tremblait de tout son long pendant que sa maîtresse s'approcha de lui, relevant son visage en l'attrapant par le menton. Il ne se débattit pas, essayant simplement de détourner le regard, honteux de son erreur. Une gifle le prit alors : inopiné. La maîtresse lui ordonnant alors de la regarder. Il s'exécuta d'un geste lent, voyant le regard inquisiteur de Malika. Quant à lui, il l'a regardé d'un regard plaintif, la fatigue marquait ses yeux rouges et humides. Il n'implorait cependant ni le pardon ni la clémence, il était prêt à tout subir tant que... Sa pensée fut alors interrompue par la phrase de sa maîtresse.

-"Tu peux oublier ta sœur pour le moment, Mamoru."

Son visage se décomposa alors pour ne laisser paraître que la terreur. Allait-elle la blesser, allait-elle lui faire subir ses erreurs ? Non ! Son regard prit alors une nuance menaçante tandis que ses sourcils commençaient à se froncer. Il... Il se reprit à temps, ne laissant pas à son visage le temps d'imprimer la haine qu'il avait ressentie un instant: trop conscient du rôle qu'il avait à jouer. S'il voulait la revoir, il devait se montrer parfait. L'air inoffensif, il regarda sa maîtresse se rhabillait lentement en prenant conscience du danger qu'elle représentait. Elle était certes son seul espoir de revoir sa soeur, mais elle avait aussi le pouvoir de couper à jamais leur lien si elle le souhaitait. Le regard levait vers elle, Mamoru sentait désormais l'épée de Damocles qui pouvait s'abattre sur lui. Contester sa punition n'était même plus une alternative dans son esprit. Il prit juste la parole, laissant transparaître la peur qu'il ressentait sans pouvoir la dissimuler.

-"Je vous présente mes plus sincères et plates excuses maîtresse. Je n'aurais jamais dû me comporter ainsi et je ferai tout mon possible pour me faire pardonner. Je suis prêt à obéir à chacun de vos ordres et à subir tout ce que vous jugerez nécessaire pour cela."

Il ne savait pas si cette position suffirait à éviter que des punitions soient appliquées à sa soeur, mais il n'avait pas d'autre option que de se comporter comme tel s'il souhaitait son bien-être. Il se contentait donc d'être l'hybride soumis qu'il devait être, tachant à nouveau d'ignorer les craintes et les peurs qui le rongeaient à chaque instant. Il ne savait pas ce que sa maîtresse souhaitait qu'il fasse désormais, s'étant déjà arrangé pour faire tenir la serviette qu'elle lui avait jetée dessus sans avoir à se relever. Il attendait simplement les prochains ordres où sanction de sa maîtresse lorsque quelqu'un toqua à la porte, prenant la parole sans ouvrir la porte. Une voix en émanant.

-"Je suis désolée Madame. Je suis celle qui était en charge de votre hybride et je n'aurai pas dû le laisser sortir. Je prends l'entière responsabilité de cet incident et je viens d'en discuter avec mon patron. Je vous en prie..." Elle ne finit pas sa demande, laissant quelque seconde de silence avant de reprendre. "Je sais qu'il n'aurait pas dû se comporter ainsi, mais je n'ai jamais eu un client aussi fatigué et crispé que lui. Au point qu'il me semblait impossible pour lui de se lever et de faire un pareil remue-ménage. Alors s'il vous plaît, soyez clémente avec lui... Il a besoin de repos"

Ces paroles disparurent comme elle était arrivée, la jeune femme s'étant sans doute en allée après sa déclaration. Mamoru quant à lui n'en croyait pas ses oreilles, c'était la première fois que quelqu'un se montrait si dou et clément à son égard. Il n'avait pas lâché sa maîtresse du regard pendant cette annonce. Cela lui semblait même surréaliste, se demandant même s'il ne s'était pas simplement rendormi.
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Quelques courses pour bien commencer EmptyVen 30 Mar - 0:43
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Malika
Abberline
Mamoru
Malika avait apprécié l'effet qu'avait eu son annonce, mais sa rage était lentement en train de se calmer. Son but n'était pas de condamner Mamoru, pas du tout. En fait, elle comprenait ce qu'il avait bien pu ressentir, seul et dans la plus totale incompréhension. Pourtant, il avait porté atteinte à sa dignité en la forçant à s'excuser.
On toqua à la porte, ce qui la sortit de ses pensées. Dans le couloir, une petite voix vint prendre en pitié le pauvre hybride. Il avait besoin de repos, et était crispé, au point où il n'aurait pas dû lui être possible de causer autant de problèmes. Honnêtement, elle s'en doutait déjà. Le garçon avait l'air épuisé, recroquevillé sur lui-même. Il s'était excusé à elle, bien sûr, mais elle sentait qu'il le faisait pour protéger sa soeur, pour se montrer parfait, pour avoir une chance de la retrouver. Après que l'intervenante mystérieuse ait disparue, Malika se laissa tomber dans de grands canapés rangés sur le côté de la pièce. Elle avait remis sa tenue du jour, et le tissu commençait à coller à sa peau à cause de la vapeur. Elle posa sa tête contre sa main, exténuée. Elle ne savait pas vraiment comment gérer cette situation. Avec un soupir, elle releva la tête vers Mamoru. Elle voulait que la journée se termine.

《 - Elle a raison, tu sais ? Tu es épuisé, tu as besoin de repos et de soins. J'ai pensé qu'un massage te ferait du bien, mais vu comme tu as rejeté mon cadeau, je suppose que tu ne veux rien savoir. 》

Elle tapota la place à côté d'elle.

《 - Viens t'asseoir ici. 》

Évidemment, l'hybride lui obéit. Il ne pouvait pas vraiment faire autrement. Elle posa gentiment sa main sur sa cuisse, dans un geste affectueux qu'avait sa mère, parfois. En réalité, elle était simplement lasse. Enfin, l'était-elle ? Malika avait du mal à placer un doigt sur ce qui n'allait pas. Elle savait qu'elle avait hâte de rentrer, mais peut être y avait il autre chose ? Peut être qu'en réalité, elle était simplement terrorisée, et que chaque moment où la situation lui échappait la mettait sur la défensive. Et bien sûr, pour Malika Abberline, la meilleure défense était l'attaque. Alors elle devenait agressive, et Mamoru payait pour son humeur. Une pointe de remords vint lui mordre le coeur.

《 - Écoute, Mamoru... Peut-être... Peut-être que j'y suis allée un peu fort, d'accord ? Je t'ai promis que je t'aiderais à retrouver ta soeur, et même si je n'en ai pas envie en ce moment, je t'ai donné ma parole, et il est hors de question de m'y soustraire. Cependant... Rappelle-toi que ça ne dépend pas de moi. 》

Elle fit une pause. Qu'était-elle en train de dire ? Elle se tourna vers son hybride et ses yeux se firent lointain. Dans ses pensées, elle tombait dans un monde idéaliste et fantaisiste, ou la soeur de Mamoru aurait été une princesse perdue. La fatigue qui pesait sur les épaules de Malika venait de mettre tout son poids. Elle avait du mal à ne pas se laisser abattre, alors un peu inconsciemment, la jeune femme se réfugia dans un monde imaginaire. Elle aimait faire ça de temps en temps. Elle imaginait des scénarios plus ou moins probables, à partir d'informations qu'elle avait sur certaines personnes. En tant qu'avocate, cet exercice pouvait s'avérer utile, alors elle s'autorisait à s'y adonner de temps en temps.

《 - Peut-être que ta soeur est saine et sauve, quelque part, et qu'un maître aimant veille sur elle ? Quelqu'un qui ne lui ferait jamais de mal... Ou peut-être vit-elle encore plus misérablement qu'avant, et peut-être même qu'elle a accouché, qui sait ? 》

Elle reposa ses yeux sur l'hybride. Sans doute l'exercice était-il douloureux pour lui. Elle baissa les yeux et un sourire de circonstance orna ses lèvres.

《 - Et toi ? Que penses-tu qui lui est arrivé ? 》

Elle se décala pour pouvoir regarder correctement son hybride. Elle ne savait pas trop ce qui lui passait par la tête. En fait, elle s'en fichait pas mal, elle voulait juste agir de cette façon. Attentive, elle écouta la réponse de l'hybride, en le fixant doucement du regard. Lorsqu'il eut fini, elle se contenta d'hocher la tête. Il avait droit à sa propre version des faits et il avait satisfait sa curiosité.

《 - Bon... Que dirais-tu de rentrer à la maison ? Une nuit de sommeil nous ferait du bien à tous les deux, tu ne penses pas ? Je demanderais peut-être à Yukio de s'assurer que tu te reposes bien, après tout je te vois bien désobéir même à cela. 》

Elle se leva et lui caressa la tête avec un regard protecteur avant de s'éloigner en attendant d'être suivie. Doucement, elle avait commencé à enfouir le surplus d'émotions. Elle ne voulait pas déborder. Elle ne voulait pas... Elle devait simplement chasser la faiblesse.
Pourtant, elle était calme, et c'était agréable.
Elle fut la première à monter dans le taxi, et s'arrêta au passage dans une pharmacie, où elle prit des somnifères, sans les montrer à Mamoru. Le jeune garçon dormirait, qu'il le veuille ou non.
Pour ce qui était des vêtements, elle enverrait ses hybrides s'en acheter, ce serait à eux de choisir le style qui leur allait. Elle s'en fichait pas mal, du moment qu'ils avaient leurs costards.
La tête appuyée contre la vitre du taxi, elle regarda les édifices défiler, puis croisa les jambes. Elle allait enfin arriver chez elle... À la maison...

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Quelques courses pour bien commencer EmptyVen 30 Mar - 12:23
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Quelques courses pour bien commencerAvec ma maîtresse
Sa maîtresse écouta l'annonce de la jeune femme avant d'aller s'asseoir dans un coin de la salle, donnant alors son avis sur sa déclaration. Elle savait elle aussi Mamoru exténué, expliquant que la salle de massage dans laquelle il s'était réveillé était même destiné à l'aider avant qu'il ne fasse n'importe quoi. Du point de vue de Malika, il avait rejeté son cadeau et il était seul fautif pour son manque de sommeil. Pour Mamoru, cela ne faisait aucun sens, si elle souhaitait vraiment l'aider à retrouver le sommeil la moindre nouvelle de sa sœur serait bien plus efficace que cet endroit bizarre. Il ne dit cependant rien, conscient qu'avec son statut et sa dernière erreur en date, il était préférable de garder le silence.

Sa maîtresse tapota alors sur le canapé sur lequel elle s'était installée avant de demander à son hybride de le rejoindre. Il se releva alors doucement, veillant cette fois-ci à ne pas faire tomber sa serviette avant de s'installer à côté d'elle. L'atmosphère lui semblait moins tendue et il ne craignait plus d'être châtier, cependant il gardait à l'esprit la punition que sa maîtresse lui avait donnée et ce qu'elle signifiait. L'idée de ne plus pouvoir revoir sa sœur le terrifiait et bien qu'elle se montrait plus amicale, Mamoru ne sentait plus que la menace qu'elle représentait.

C'est alors que Malika posa la main sur sa cuisse, aussi tendrement que le ferait une mère laissant le visage de son hybride blêmir un instant. On ne l'avait que rarement touché à ce genre d'endroit et cela le mettait mal à l'aise, ne sachant pas si cela était une bonne ou une mauvaise chose. Il détourna alors le regard, subtile mélange de crainte et de gêne, mais les paroles de sa maîtresse virent le rattraper. Elle abordait le sujet de sa sœur en rappelant qu'elle avait promis de l'aider et qu'elle le ferait, un jour et que cela ne dépendait que de lui. Il n'en fallait pas plus pour donner du courage à Mamoru. Sa maîtresse ne s'arrêta cependant pas là, regardant son hybride avant de continuer sur ce sujet, succèdent diverses hypothèses qui laissaient Mamoru de marbre. Lui voulait simplement des fait, mais ce n'est pas ce que lui demanda Malika qui lui demanda ce qu'il en pensait. Laissant Mamoru brasser de sombre pensée. Ce qu'il pouvait lui être arrivé ?... Après quelques secondes d'hésitation il prit la parole.

-"Lorsque nous nous sommes quittés, elle était blessée et malade... Alors je suppose qu'aujourd'hui elle doit avoir été soigné quelque part. Je ne sais pas si elle a eu un nouveau maître ni où elle se trouve, mais je sais qu'elle doit me chercher elle aussi. Elle doit être triste sans moi, on n'a jamais été séparé aussi longtemps après tout. Alors peu importe où elle est, je dois juste m'assurer qu'elle ne soit pas triste."

Mamoru s’arrêta, soudain conscient qu’il ne répondait pas du tout à la question. Il n’avait aucune idée de ce qu’il lui était arrivé et il se rendit compte que ce n’était pas ce qui était le plus important dans son esprit. Il fallait juste qu’il s’assure qu’elle aille bien et de pouvoir la revoir, voilà ce qu’il comptait. Sa maîtresse quant à elle se contenta de hocher la tête après l’avoir écouté attentivement, lui proposant alors de rentrer dormir en soulignant que ça lui était autant nécessaire qu’à elle. Elle parla également d’un dénommé Yukio qui se chargerait peut-être de s’assurer qu’il dorme. Était-ce un hybride lui-aussi ? Il n’en savait rien et ne posa pas de question, un petit sourire apparu simplement sur son visage. Il serait plus simple de satisfaire sa maitresse à deux.

Suite à cette déclaration, sa maîtresse se releva avant de lui caresser la tête, sortant ensuite suivi de près par Mamoru. Ils prirent alors un taxi en faisait une petite halte dans une dernière boutique qui vendait des boîtes. Il ne dit pas un mot, supposant qu'elles devaient avoir un intérêt en remontant dans la voiture. Sa maîtresse quant à elle semblait lasse, adossée contre le rebord de la vitre... En bref, elle ne semblait pas satisfaite, rappelant amèrement les erreur qu'il avait commises durant la journée. Son massage raté et la honte qu'il lui avait infligée. Définitivement, il allait devoir faire mieux que cela.
Je parle en #1b5936
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