| | Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | |  Dim 11 Fév - 19:25 |
|  Alors que je sors de ma cachette avec un peu moins d’appréhension que la fois précédente, le sourire de Franciska vient me conforter davantage que je n’ai pas à craindre de me montrer de la sorte, tout comme ses compliments :
« Tu es sublime chaton, regarde tu as un admirateur. »
Ne comprenant pas où elle veut en venir, je me mets donc à regarder dans la même direction qu’elle, mes yeux croisant effectivement ceux d’un autre hybride, un inu. Gênée, je détourne aussitôt mon regard, mes pommettes devenant rouge pivoine. Je n’ai pas l’habitude que l’on me regarde ainsi, moi qui a pour coutume de tout faire pour être la plus discrète possible jusqu’à limite me fondre aux murs, ce qui fonctionne pour tout dire, ça me fait vraiment bizarre que l’on puisse me remarquer au milieu de tous les autres hybrides qui jouent dans la même cours que moi. Je ne suis pourtant pas si exceptionnelle que ça et je n'ai pas la sensation de sortir du lot tant que ça. Ou alors est-ce vraiment la magie de porter des vêtements flamboyant neufs ? Qui sait ? C’est vrai que ça a toujours un peu plus le don de me mettre en valeur que mes habits d’origine.
Ne s’attardant davantage sur ce qui vient de se passer, je retourne en cabine afin d’essayer un autre ensemble et le montrer à Franciska, et ainsi de suite avec les suivants. Plus je fais des allés venus, plus je le fais avec beaucoup plus d’aisance, sans toutefois m’en rendre réellement compte sur le coup, offrant pourtant un véritable défilé à la lady qui attend toujours bien sagement et patiemment que je pointe à nouveau mon petit minois. Arrivant au dernier ensemble du panier, il fallait maintenant faire un choix, et je sais très bien que, malgré son aide, ce n’est pas elle qui va choisir à ma place. Mais je m’appuie de toutes les remarques qu’elle a pu me faire durant les différents essayages, bien qu’elles aient été toutes assez positives dans l’ensemble. Tout en sachant qu’il n’est pas question que je reparte avec trop de vêtements non plus, le choix s’avère assez compliqué. Mais je sélectionne tout de même sans trop de difficulté mon premier essayage, mon second, et le cinquième qui se révèle être un jean d’un beau bleu, un peu plus clair que celui que je porte actuellement, et un haut pastel avec quelques volants. Ah, et bien sûr le ras de cou que j’ai failli oublier et qui a bien failli me valoir un mauvais quart d’heure lors du passage en caisse.
Les achats faits, nous nous engouffrons à nouveau dans le froid, les sacs à la main, alors que quelque chose de glacé vient se poser délicatement sur le bout de mon nez.
« Regarde Luna... Il neige. »
Je lève les yeux en l’air. Moi qui ne voulais pas qu’on m’habille comme un enfant, voilà que je me surprends parfois à me comporter comme l’un d’eux. J’ouvre la bouche et tire la langue un petit moment, suffisamment pour que quelques flocons viennent s’y fondre. Puis je fais redisparaitre ma langue dans un sourire. J’aime beaucoup la neige, mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps non plus. Mais qui dit neige dit bientôt le printemps pour laisser place aux nouvelles fleurs. Et c’est cette saison que j’aime tout particulièrement. Après ce court instant d’égarement, nous retrouvons donc rapidement la voiture de Franciska pour y déposer le fruit des achats dans le coffre.
« Est-ce que tu désires aller quelque part ? Il y a encore la chambre à mettre en place. »
Je nie d’un mouvement de tête. Je ne suis en mesure de désirer quoi que ce soit. Elle a déjà tant fait pour moi jusque là, a même déjà dépensé de son argent pour moi. Et puis, je vois bien que cette histoire de chambre l’embête un peu. C'est quelque chose qui faudrait donc résoudre pour ne pas que ça l'embarrasse davantage.
« Je peux vous aider pour la chambre. »
Sur ces mots, nous remontons donc dans la voiture afin de faire le chemin inverse. Moi qui finalement avais limite fait tout un cinéma pendant le premier trajet, cela me semble beaucoup plus naturel. Je ne m’agrippe plus à la poignée au moindre virage, ne reste plus complètement scotchée au siège à la moindre accélération. Je crois que je m’y suis fait sans trop de mal à cet engin en fin de compte.
De nouveau devant l’immeuble, je m’empresse d’aller récupérer tous les sacs dans le coffre. Finalement, j’ai bien assez de mains à moi toute seule pour pouvoir tout porter. Et puis, ça allait être mes affaires, donc c’est la moindre des choses que ce soit moi qui les récupère. Je suis donc Franciska jusqu’à son appartement. Ca par contre, je ne m’y suis toujours pas fait à cet « ascenseur ». Avant d’entrer, je prends soin de taper mes pieds à l’extérieur et de les essuyer sur le paillasson pour ne pas ramener plein de neige. De la même manière, je secoue rapidement le manteau avant de le pendre avec l’écharpe, le bonnet et les gants que Franciska m’avait si gentiment prêtés pour aller dehors. Et elle avait vu juste avec tout ce qui se met à tomber à présent. Il ne faudra pas bien longtemps pour que le paysage devienne tout blanc. Je me permets de laisser les sacs dans un coin de l’entrée pour le moment pour me rendre dans la fameuse chambre dans laquelle sont entreposés tout un tas de cartons.
« Par quoi voulez-vous commencer ? »
Il est hors de question que je touche à un seul carton si elle ne me l’a pas permis avant. Je préfère qu’elle vérifie et qu’elle me dise lequel je peux prendre ou non. Je peux comprendre qu’elle ne veuille pas que je pose mes pattes sur des affaires qui s’avèreraient un peu plus personnelles. C’est pourquoi c’est quelque chose que nous devons faire ensemble. Sans compter que ça ira beaucoup plus vite à deux. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 12 Fév - 18:25 |
| Le shopping s'achevait sous les paroles de Luna, cette dernière ne désirant rien de plus. Entreprenant le chemin du retour, nous arrivâmes assez rapidement devant le bâtiment. Luna prenant ses sacs d'elle-même, nous montâmes jusqu'à l'étage désirée, nous engouffrant chacune notre tour dans l'appartement devenu commun à nous deux. Déposant mes clefs, ainsi que les nombreuses couches anti-hiver sur le portemanteau, je pris la direction de la chambre en désordre, la petite hybride suivant le pas.
« Par quoi voulez-vous commencer ? » demanda la petite hybride à mes côtés, mon visage affichant une petite grimace alors que mes épaules eurent un mouvement négatif. Par où commencer en effet... la chambre était plutôt grande, spacieuse et disposait d'un placard mural ou était rangée un lit futon, de quoi mettre à l'aise l'hybride en attendant un véritable lit.
Dans un soupire, je me mise à croupi devant une pile de cartons, commençant à fouiller dans quelques-uns. Soudainement, je fus surprise de tomber nez à nez avec mon ancien revolver ainsi que mon insigne de gendarme qui portait encore mon ancien nom "Frank Strömberg". Laissant l'insigne retomber dans le carton, je me redressais alors en observant larme à feu, la laissant de côté pour finalement fouiller dans d'autre cartons.
Il y avait beaucoup de livre, des vêtements et des affaires qui méritaient d'être jetée. Je déballais, notais la contenue du carton à l'aide d'un feutre noir avant de donner les cartons à Luna, lui demandant de les empiler dans un coin de la chambre et de mettre d'autre dans le couloir.
En tant que directrice du sex-shop, voilà que je reconnaissais le carton des produits d'une ancienne collection que je devais démarquer, voire soldée pour espérer les voir quitter le magasin un beau jour. Tournant mon visage vers Luna, je prononçais d'une voix calme, sans aucune gêne « Je suppose que tu as des chaleurs... ? ou alors des besoins comme tout le monde... » je me redressais un mini-vibro encore dans son emballage à la main
« Tiens » prononçais-je en déposant l'objet dans les mains de l'hybride, commençant alors à ranger les cartons du couloir dans ma propre chambre, les autres ayant été empilés dans un coin de la chambre de Luna.
Revenant dans la chambre de Luna, cette dernière étant maintenant débarrassée, je pris dans le placard le lit futon, je déposant à même le sol avant de regarder l'hybride, lui proposant de ranger ses affaires à l’intérieur. Souriant, j'approchais alors mon poignet de mon visage, remontant ma manche pour regarder l'heure indiquée sur ma montre 11h15... Je penchais la tête sur le côté, déposant l'une de mes mains sur ma hanche.
« Qu'est-ce que je pourrais nous faire à dîner... tu as une idée chaton ? peut-être pourrais-tu allez faire quelque course ? » prononçais-je à l'hybride, l'observant dans sa nouvelle chambre. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 12 Fév - 22:22 |
| A en juger l’attitude de Franciska, elle ne sait pas trop elle-même par où commencer. C’est vrai qu’il y a de quoi faire et il doit en avoir pour tous les goûts. Mais parfois, rien ne sert de réfléchir dix mille ans. Il faut simplement réussir à avoir l’impulsion, qui n’est pas forcément une mince affaire, je le consens, et s’y mettre pour que le reste suive automatiquement. Franciska semble justement trouver le courage d’aller s’accroupir devant la première pile de cartons qui s’offre à nous. Alors qu’elle commence à en ouvrir un premier, je reste volontairement un peu en retrait pour ne pas risquer de m’immiscer dans ses affaires qu’elle souhaiterait garder personnelles. Je me contente donc de l’observer, attendant un signal de sa part, tandis qu’elle saisit un objet dans les mains. Elle reste un moment immobile et impassible, un peu comme si des fantômes du passé ressurgissent pour lui remémorer tout un tas de choses. Un peu inquiète, je m’apprête à lui demander si elle va bien que l’objet en question retentit dans le fond du carton qu’elle écarte immédiatement. Bon, j’ai bien fait de ne rien dire alors. Mais je crois que c’est un carton dans lequel il ne faut pas que je fourre mon nez, je l’ai bien compris.
Elle s’attarde donc sur d’autres cartons qui contiennent tout un tas de choses, des livres, des vêtements… D’ailleurs, je trouve que certains de ses habits sont un peu trop, même carrément trop, masculins à son goût. Elle ne porte pas ça tout de même ? Ca ne la met pas du tout en valeur, bien au contraire même, ça va totalement à l’encontre de sa féminité. Ou alors cela appartiendrait-il à un ancien compagnon ? C’est bizarre, pourquoi ne les aurait-il pas récupérés dans ce cas ? A moins qu’elle soit veuve… Tant de questions auxquelles je ne pourrais répondre. Je garde donc ma curiosité pour moi et me contente de récupérer le carton une fois annoté pour le mettre à l’endroit indiqué lorsque sa propriétaire me le permet. J’en empile ainsi quelques-uns de cette manière avant qu’elle se charge d’un énième carton.
« Je suppose que tu as des chaleurs... ? Ou alors des besoins comme tout le monde... »
Hein ? Que ? Des quoi ? J’ai bien entendu ce que j’ai entendu ? Elle a dit « chaleurs » ? Mais qu’est-ce qu’elle me raconte encore… Non, j’ai du mal entendre. Elle a du dire « valeurs », ou quelque chose comme ça, même si je ne vois pas en quoi ça vient faire la dedans. Et pourtant elle me remet avec le plus grand de tous les naturels un drôle d’emballage sur lequel est représenté un objet que j’ai pourtant déjà vu quelque part, j’en suis persuadée, mais où…? … Sa mallette ! Je me retrouve totalement abasourdie, me mettant à jongler à moitié avec le jouet en question, comme si celui-ci est infectieux. Je le délaisse finalement machinalement et surtout très rapidement sur le coin d’une commode. Il n’est plus question que j’y retouche ! Non mais elle est malade ! Que s’imagine-t-elle ? Que je vais faire mumuse avec ses joujoux ?? Non mais les humains sont vraiment étranges ! Je ne suis pas « comme tout le monde », je n’ai pas besoin de ça, enfin je n’ai besoin de rien tout court ! Il n’y a tellement rien de naturel la dedans… Ca me dégoute… Mais ça veut dire que… Si elle me le propose comme si de rien était, ça signifie qu’elle en a vraiment recours ? Avec tout ce qu’il y a dans sa mallette ?? Je ne sais plus quoi penser, si ce n’est… J’en reviens pas. Je suis outrée, sur le cul… Je veux bien que pour moi ce… Genre de chose est plutôt un sujet tabou pour moi, mais… Berk…
Le temps que je me remette de mes "émotions", Franciska revient dans la chambre où je suis restée littéralement sur mes fesses, mais tentant de lui décrocher un sourire pour faire comme si rien ne s’est passé. J’aide Franciska à installer le lit, puisque ça va quand même être le mien pour un petit temps. Il a l’air bien douillet, sans nul doute que je vais on ne peut mieux dormir dedans. Puis je vais chercher mes affaires que j’avais laissées provisoirement dans le couloir pour les ramener dans ma chambre temporaire. Ouf ! Enfin fini ! Ca nous aura occupées un petit moment cette affaire. Mais c’est vrai que je me rends compte à quel point la journée peut être bien plus remplie lorsqu’on se lève tôt. Je ne réalisais pas qu’on pouvait faire autant de choses. C’est fou ! C’est cas de le dire, ça me change. Et elle est encore loin d’être terminée !
Songeant bientôt au repas, ce dont je n’ai pas encore tant l’habitude, il est vrai, tant les humains sont rythmés par les aboiements de leur ventre, Franciska me demande si je ne pourrais pas aller faire quelques courses. Ah ! Enfin une grande mission pour moi ! Je suis ravie qu’elle me fasse confiance pour cette tâche toute nouvelle pour moi. En tout cas, ce n’est pas l’envie d’en être à la hauteur qui me manque.
« Oui, bien sûr. Vous auriez une liste de ce que vous avez besoin ? »
Oui, bon, je ne peux pas tout faire non plus. Si c’est moi qui dois choisir avec quoi je vais remplir mon panier, nous sommes mal barrées et surtout pas prêtes de manger. Et puis ce n’est pas moi la cuistot, il n’y a qu’elle qui peut me dire ce dont elle a réellement besoin pour élaborer des plats. Bon, il est vrai que je pourrai un peu l’aider en apportant quelques idées…
« Des nouilles sautées, non ? C’est simple et c’est bon ! »
Les pâtes, c’est quand même magique. En plus d’être succulentes, ça se marie avec absolument tout. Logiquement, il n’y a pas besoin de se casser tant que ça la tête. Enfin, presque pas. Bon, certes, ça n’aide pas plus dans le choix des ingrédients à vrai dire puisqu’on peut les associer avec tout et n’importe quoi, mais peut-être que Franciska a l’habitude de les préparer d’une certaine manière ? |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Ven 16 Fév - 12:43 |
| Luna ne semblait pas apprécier mon petit "cadeau" était-elle à ce point sainte ni touche . Je me contentais de l'observer, ne prononçant aucun mot. Sans doute faisait-elle celle qui s'en contrefichait mais, une fois le dos tourné qui me disait qu'elle ne l'utiliserait pas un beau jour ? Luna me rappelait toutes ses filles disant ne jamais s'être touchées... j'avais été un homme avec des envies, des besoins mais, je pensais de la femme que cette dernière aussi avait ce genre de désir, de pulsion...
Quoi qu'il en soit, nous avions continué de ranger la chambre jusqu'à que celle-ci soit "prête" pour la nuit de Luna. Suite à cela, j'annonçais au chaton mon désir de manger, en quelque sorte, cependant... je n'avais là aucune idée. Mes yeux rivés vers ceux de la chatte, je lui proposais alors d'aller faire des courses, il fallait bien qu'elle gagne son pain si elle se considérait plus "humaine" qu'animale.
Je me mise à réfléchir, apportant mon index à mon menton. Je n'avais vraiment aucune idée comme aucune envie particulière... Je me redressais, attrapant mon sac à main pour récupérer mon porte-monnaie afin de donner au chaton de l'argent pour faire les courses.
« Des nouilles sautées, non ? C’est simple et c’est bon ! » Prononça t-elle alors que je déposais l'argent dans le creux de ses mains.
« Oui, pourquoi pas ! » Annonçais-je, lui donnant alors son manteau avant de l'accompagner jusqu'à la porte d'entrée « Il y a une supérette pas loin, ne t'éloigne pas trop, on ne sait jamais si un rabatteur traîner dans les coins... » prononçais-je à ses oreilles félines avant de déposer un baiser sur sa joue.
Luna à peine partie, voilà que je reçue un appel téléphonique venant de mon magasin. Haussant un sourcil, je décrochais alors. Mon employé m'annonçait alors une véritable bonne nouvelle... notre colis de la nouvelle collection avait été "perdu"... une nouvelle collection qui devait être implantée pour demain et que beaucoup de client attendait... il se fichait réellement de moi ?
Raccrochant et balançant mon téléphone contre un mur, celui-ci "explosa" littéralement. Je me mise à jurer dans toutes les langues possible et inimaginable, passant mes nerfs en fusion sur... tout ce qui traînait sur mon passage. Table basse renverser, oreiller jeter par terre, vase brisée contre le sol... mais, heureusement, Luna n'était pas là.
Je m'étais finalement assise sur une chaise de la cuisine, une bière sur la table. J'essayais de réfléchir à une solution pour ne pas paraître "débile" en faisant croire aux clients à une publicité mensongère... « Bon sang...» je prenais une première gorgée, soupirant, tapotant sur la table avec mes ongles... et que faisait Luna bon sang ?!
Me redressant, je me mise à faire les cent pas dans l'appartement sens dessus dessous, regardant de temps en temps par la fenêtre, il ne manquerait plus que l'hybride est des soucis avec les rabatteurs.... |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 19 Fév - 19:10 |
| [ HORS RP : Love ton nouveau vava :3 ]
La dame des lieux me confie son petit porte-monnaie pour que je puisse aller faire quelques courses. Oh mon dieu, c’est quand même le côté que je n’avais pas réalisé sur le coup, elle va me confier quelque chose de valeur, à moi ! Est-ce que ça va aller ? Je n’y connais rien à l’argent et à la valeur des choses ! Bon, il n’y a pas de raison, même sans rien y connaitre… Après tout, les prix sont toujours affichés, non ? A chaque fois que je jette un coup d’œil dans les vitrines, il y a toujours plein de chiffres. Il me suffit seulement de compter ce que j’ai à ma disposition et veiller à ne pas dépasser la somme, car non seulement je perdrai du temps mais en plus j’aurai des chances de me faire gronder, et je veux éviter ça le plus que possible. Mais bon, il n’y a aucune raison que Franciska se fâche avec moi. Elle approuve même mon idée de faire des nouilles sautées. Je suis trop contente ! Bon, reste à savoir maintenant avec quoi les accompagner… Il faut vite que je trouve une idée. Mais au pire, j’ai le chemin pour y songer.
« Ne vous inquiétez pas, fais je pour rassurer Franciska. A tout de suite ! »
Je me précipite hors de l’appartement pour prendre pour la première fois ce maudit « ascenseur » toute seule, et me retrouve rapidement dehors pour être sur le chemin de la supérette qui se trouve effectivement non loin de là. Je le sais, combien de fois suis-je passée devant ? Bon, venons-en aux choses sérieuses, avec quoi faire des nouilles ? De la viande ? Mais laquelle ? Du poulet ? Ca m’a l’air plutôt bien… Bon et les légumes ? Il y en a tellement… Me voilà donc en train de me dresser une petite liste dans ma tête :
● Paquet de nouilles chinoises x1
● Blancs de poulet x2
● Courgette x1
● Carottes x2
● Shiitaké » 100g
● Sauce soja x1
● Huile de sésame x1
Quoi d’autre..? Ca a l’air déjà pas mal ! J’ai vu qu’elle avait déjà des épices, des herbes aromatiques pour assaisonner… Donc le tout doit y être ! Et tant mieux parce que me voilà déjà arrivée devant la superette. C’est fou comme le temps passe vite quand on réfléchit en chemin !
Mon entrée est annoncée par le son d’une petite cloche. Ca me fait bizarre, j’ai l’impression du coup que ça attire tous les regards sur moi ! Non, je dois me faire une idée… Je baisse la tête et part en direction de l’allée des féculents. Ah oui, les prix ! Je dois faire attention aux prix ! Une fois avec mon paquet de nouilles en main, je me dirige vers les condiments. Ah mais suis-je bête, il me semblait bien que Franciska a déjà de la sauce soja dans ses placards, je n’ai donc que de l’huile de sésame à prendre, ça rajoute un bon petit goût. Ca me fait drôle de pouvoir faire les courses, et pourtant j’ai l’impression de m’être vite appropriée la chose. Bon maintenant, les morceaux de poulet. Ah ça je m’y connais bien en qualité de viande, on peut dire que ça c’est mon rayon. Je n’ai donc pas besoin de m’attarder très longtemps pour dénicher de belles portions. Et donc plus que les légumes et c’est déjà fini. Ca aura été plus que rapide finalement. Je fais quand même le tour pour bien checker que je n’ai rien oublié :
● Paquet de nouilles chinoises x1 V
● Blancs de poulet x2 V
● Courgette x1 V
● Carottes x2 V
● Shiitaké » 100g V
● Sauce soja x1
● Huile de sésame x1 V
Bah non, ça doit être bon. Je me dirige donc vers la caisse avec tous mes articles dans les bras. Mince, je n’ai pas pensé à prendre de sacs… Mais la caissière, très gentille et voyant bien que je suis embêtée, m’en laisse un volontiers. Et en plus je n’ai pas tant dépensé ! Décidément, tout se passe pour le mieux pour l’instant. Je pourrai venir faire les courses plus souvent. J’ai donc réussi ma mission avec succès. Franchement, je suis très fière de moi. Si on m’avait dit hier que j’irai faire des courses…
Toute contente avec le sac de courses à la main, je reviens vers l’appartement de Franciska. Mais là, je reste plantée devant l’entrée comme une conne… Mais merde..! Je n’ai, évidemment, pas de clés pour rentrer, et quand je vois tous les noms sur les sonnettes, je me rends compte que je ne connais même pas celui de Franciska… Mais quelle nulle ! Mais c’est pas possible d’être aussi stupide ! Et j’ai l’air maligne comme ça d’être à la porte… En plus c’est en train de ruiner mon super timing… Que faire ? Je ne vais pas sonner au hasard quand même ? Mais c’est quoi le pire ? … Bah… J’en sais rien en fait… Merde ! Et c’est là que, hallelujah ! Quelqu’un en sort ! Je remercie la personne tellement de fois qu’elle doit me prendre pour une folle, mais qu’importe ! Je me rue à l’intérieur, trépignant limite pour la première fois après cet « ascenseur » en trouvant qu’il ne va pas assez vite… Et ouf ! Me voilà enfin arrivée !
« Je suis rentrée ! »
Je suis étonnée de voir que Franciska n’est même pas à la porte pour m’accueillir. Bon, soit. Elle est peut-être occupée à faire autre chose ? Je retire chaussures et manteau pour les ranger soigneusement à leur place et va dans la cuisine pour déposer le sac de courses avec le porte-monnaie sur la table. C’est alors que je vois une bouteille déjà dessus. C’est quoi de ça ? Je me rapproche un peu pour voir ce que c’est, et recule aussitôt. Mais ça pue ! Bon, il y en a encore dedans, je ne vais pas jeter, j’imagine que Franciska n’a pas fini. D’ailleurs, je la remarque seulement dans la salle de séjour à la fenêtre. Mais… Pourquoi tout est sans dessus dessous ?.. Tout est à moitié retourné, on dirait qu’une tornade est passée par là… Que s’est-il passé ? C’est Franciska qui aurait fait ça ? En même temps qui d’autre ? Il n’y a personne d’autre dans cet appartement. Mais pourquoi ?.. Si ça se trouve ce n’est pas ça du tout, si ça se trouve je me plante carrément… Enfin je ne sais plus quoi imaginer, et en même temps j’ai peur de lui demander, ne voyant pas son visage puisqu'elle est de dos. Je m’aventure un peu plus dans le salon à pas de chat en ramassant un coussin au passage, puis ose enfin demander d’une petite voix inquiète :
« Franciska ? Est-ce que ça va ? » |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Jeu 22 Fév - 16:16 |
| [HRP: Merki, hihi  ]Un regard subtil par la fenêtre, des claquements d'ongle contre un rebord en bois... mes sourcils étaient toujours aussi froncés, formant une ride de la lionne affreuse. Le claquement de porte ne me fait aucunement réagir, un simple soupire d'aise s'échappe de mes lèvres alors que mes poings se serrent entre eux. L'hybride est là mais, ma colère d'autant plus... Je crois les bras sur ma poitrine, observant toujours à l'extérieur sans aucun but précis. Luna derrière moi commence à brasser, sans doute est-elle en train de ranger les courses et par ailleurs de se poser quelques questions à mon sujet ou plutôt au sujet de la tempête ayant fait rage dans le salon. Je me retourne vers elle, prenant alors place sur une chaise ma bière à la main, ronchonnant de temps à autre.
« Franciska ? Est-ce que ça va ? » Prononce alors Luna, sans doute inquiète de me voir ainsi. Fronçant d'autant plus les sourcils, je me mets à l'observer, claquant violemment ma bière contre la table avant de me redresser. Je m'approche alors de la douce créature, attrapant son menton entre mon pouce et mon index, sans doute un peu trop brusquement.
« Est-ce que j'ai l'air de bien aller ?! Putain de merde*» Lui répondis-je sèchement, lâchant son menton pour prendre son bras dans ma main « Où est-ce que tu étais ?! » prononçais-je en serrant son bras, ma colère s'étant lié à une certaine inquiétude, une certaine possessivité. *parole en suédois
Cela faisant à peine deux jours que Luna était rentrée dans ma vie et pourtant, je semblais m'attacher on peu trop à elle... j'avais toujours eu cette réaction avec n'importe quel animal mais là, il était question d'un hybride et non d'une bête, pourquoi les hybrides me rendaient folle ? Je lâche le bras de de Luna, apportant mes mains à mon visage, poussant un long soupire.
Encore assez "présente" pour ne pas laisser mon côté violent prendre le dessus, je préfère fuir la situation « Excuse-moi, fait le repas s'il te plaît » prononçais-je en pénétrant dans la salle de bain, laissant la porte ouverte. Je me mets alors à retirer chacun de mes vêtements, commençant à remplir l'eau de la baignoire. Ce n'est quelques instants plus tard que mon corps rentré en contact avec l'eau sans doute un peu trop chaude.
Dans un soupire d'aise, j'essaye alors à penser à autre chose... Instinctivement, j'apporte ma main à un petit meuble à côté de la baignoire pour attraper mon teleph. eh non, il était en ce moment au salon, exploser. J'expire, essayant de garder mon calme, difficile... « CA ME GAAAAAVVVVE ! » criais-je haut et fort en donnant un coup de talon contre la baignoire.
Que faire... dans ce genre de moment, je préfère ne rien faire ou presque... mais pourquoi n'étais-je toujours pas allez dans une animalerie pour acheter un simple animal de compagnie... j'avais besoin d'un peu de chaleur, hors... la seule personne ou le seul animal ici présent était un hybride. Je réfléchis, encore et encore, hésite, me décide, ou pas.
« Luna ! arrête ce que tu es en train de faire » prononçais-je, attendant quelques instants avant de prononcer moins fort « viens là... avec moi...» je me mets à rougir, détournant un instant le regard, jouant avec la mousse du bain cachant une bonne partie de mes seins. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 4 Mar - 21:26 |
| Je dépose le coussin sur le canapé, là où il devrait être, avec une lenteur démesurée, comme si le moindre bruit de ma part pourrait accentuer la faille et créer un véritable choc sismique. Restant plantée là et ne sachant trop que dire d’autre, je me contente d’attendre une réponse de la part de Franciska, manifestement agacée vu ce lourd silence de sa part et la façon dont elle croise les bras. L’atmosphère n’a jamais été aussi pesante dans cet appartement, je n’aime vraiment pas ça… Je n’espère vraiment pas que ça soit à cause de moi, car malgré mon "incident" au pied de l’immeuble, j’ai pourtant fait les commissions assez rapidement. Elle a sûrement dû apprendre une mauvaise nouvelle lors de mon absence, surtout à en juger son téléphone portable littéralement explosé par terre, je ne vois pas autre chose… Mais je ne comprends pas… Pourquoi ne me répond-elle pas autrement qu’avec des yeux aussi menaçants ? Elle qui est d’habitude si douce et si prévenante avec moi… Elle ne m’a jamais regardée comme ça… J’ai l’impression d’avoir dit une atrocité… Je ne sais plus où me mettre… Serait-ce vraiment de ma faute en fin de compte..? La bouteille non identifiée claquant violemment contre la table, je ferme automatiquement les yeux de peur. Mais alors que je n’ai le temps de dire ouf, voilà mon menton subitement coincé entre le pouce et l’index de Franciska, me forçant à relever mes iris apeurés vers elle.
« Est-ce que j’ai l’air d’aller bien ?! »
Je… Ne l’ai jamais vu aussi en colère, à déblatérer une réponse avec autant de virulence, et même des mots que je ne connais pas… Non, elle n’a effectivement pas l’air d’aller bien, mais je n’arrive même pas à le lui dire tellement je suis soudainement terrorisée… J’en ai tellement la gorge nouée qu’aucun son ne peut sortir de ma bouche, pas même pour lui répondre où est-ce que j’étais, quand bien même elle le savait… Je suis choquée de la brutalité avec laquelle elle m’agrippe le bras… Pour une femme, elle a une sacrée poigne… Mais ce n’est pas tant la douleur qui me fait mal, mais son geste, jamais je ne l’aurais cru capable de faire une chose pareille… Lui aurais-je donné ma confiance trop rapidement ? C’est une preuve que les humains sont à mettre dans le même panier, j’ai été décidément trop bête de vouloir croire le contraire, de lui donner une chance… Mais que faire ? M’enfuir ? … Ce n’est pas l’envie qui m’en manque là tout de suite… Mais emprisonnée entre ses serres, je ne peux rien faire…
Finalement, l’humaine daigne de me lâcher, me laissant momentanément la marque de ses doigts sur ma peau si claire. Trop envahie par la peur, je frémis tellement que je me vois incapable de bouger, à présent paralysée sur place alors que je n’ai qu’une envie, c’est de prendre mes jambes et courir aussi vite que lorsque je m’étais enfuie de l’animalerie… Elle fait ressurgir les mêmes instincts sauvages que j’avais il y a cinq ans… Donc de là, non, elle n’est pas si différente… Mais pourquoi je reste plantée là..?
« Excuse-moi, fais le repas s’il te plait. »
Je suis soulagée du coup qu’elle parte de mon champ de vision d’elle-même en disparaissant derrière la cloison de la salle de bain. Je me frotte les bras comme si je voulais me réchauffer, mais c’est surtout pour me faire revenir à moi et me faire bouger de là. Même si elle me l’a dit sur un ton moins agressif, ça reste trop sec pour des excuses… Et en plus elle a le culot de me demander de lui faire le repas ? Elle ne mérite pas que je m’exécute. Mais si je ne l’écoute pas, que sera-t-elle capable de me faire..? Bon sang Luna ! Fuis ! Mais pourquoi est-ce que je me retrouve en train d’éplucher gentiment les carottes ? Mais merde ! C’est quoi le problème avec moi..?! C’est tout de ce que je suis ? Je me rabaisse à une pauvre soumise ?? Je suis décidément débile ! Ce n’est pas possible d’être comme ça ! Pourquoi suis-je comme ça ?? Ce n’est pourtant pas si compliqué ! La porte d’entrée est juste à côté de là où je me trouve ! Il suffit d'un rien ! Pourquoi mes pieds hésitent autant ? Moi-même je ne me comprends pas ! Je suis perdue… Complètement perdue…
Soudain, un cri provenant de la salle de bain me fait vivement sursauter, me coupant le doigt au passage. Putain c’est pas vrai… Ce n’est pas grand-chose mais ça suffit à me faire grimacer un peu. Je porte la plaie légèrement ensanglantée à ma bouche tout en me demandant ce qui se passe encore. Je sens que le mauvais quart d’heure est loin d’être fini, il ne manquerait plus qu’elle m’appelle…
« Luna ! Arrête ce que tu es en train de faire. »
Et quand on en parle… Rien que d'entendre mon nom, je frissonne déjà à nouveau, même si cette fois ça ne m’empêche pas de me diriger vers la salle de bain, bien qu’avec une démarche beaucoup plus hésitante et peureuse que d'habitude. J’attends d’ailleurs sur le pas de la porte, craignant de trop m’avancer au risque de l’énerver d’avantage et craignant surtout de ce qu’elle allait bien pouvoir me sortir.
« Viens là... Avec moi... »
…
Je reste, une fois de plus, complètement clouée, mais cette fois de surprise. Non mais c’est quoi ce sketch ? Je n’arrive pas à la suivre dans ses sauts d’humeur… Une fois elle se montre devant moi avec le visage digne d’une furie et dix minutes après avec un visage doucereux ? Et pour venir où ? Dans le bain ? Avec elle ?? J’espère mal comprendre, vraiment… Elle est malade… Mais je n’oserai pas la contrarier suite à avoir vu de quoi elle est capable, surtout maintenant que je me suis bien gentiment pointée devant elle… C’est vraiment horrible comme situation… Mais il y a des choses qui vont contre ma nature. C’est pourquoi je reste bien contre la porte de la salle de bain, n’étant vraiment pas décidée à m’avancer, par précaution qu’elle ait encore un geste déplacé envers moi. Les mots sont difficiles à sortir, mais je dois le faire.
« Vous... Ne voulez pas plutôt me dire ce qui vous a contrariée..? » |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 5 Mar - 12:16 |
| Peut-être m'étais-je un peu trop emportée... Je regrettais désormais mes paroles ainsi que mes gestes envers Luna qui n'avait rien demandé de tout cela. J'étais une idiote, emprise de saut d'humeur et de violence incontrôlable... Je me perdais peu à peu dans la vapeur de la pièce, mes doigts jouant dans la mousse pétillante du bain. Je me mise à soupirer, ma voix s’élevant alors dans la pièce. J'avais besoin de réconfort et... Luna n'avait pas pris la fuite suite à ma démonstration de violence, pourquoi... ? Les hybrides étaient mystérieux, Luna était mystérieuse...
Les bruits de pas de l'hybride m'indiquaient que celle-ci n'était pas loin cependant, elle n'osa pas entrer dans la salle de bain... dans un sens, cela était assez logique. Grimaçant légèrement, je me mise à remuer dans l'eau, me laissant glisser totalement dans la baignoire, soupirant d'aise en tournant la tête vers la porte. Apportant mes mains à mon visage, je repoussais mes cheveux en arrière, Luna était là et pourtant, aucun mot ne sortait... était-elle apeurée... ? Sortant de la baignoire, c'est dans les remous de l'eau que j'entendis alors la voix du chaton.
« Vous... Ne voulez pas plutôt me dire ce qui vous a contrariée... ? » Prononça-t-elle alors que je mordais l’intérieur de la joue, laissant l'eau s'écouler. Prenant une serviette pour l'enrouler autour de mon corps nu, je m’adossais à mon tour contre le mur à côté de la porte de la salle de bain.
« J-J'ai... J'ai eu des soucis avec le travail... » Prononçais-je un peu honteuse « J'ai des soucis psychologiques. j'ai souvent des sauts d'humeurs et des gestes violents, je vois une psychologue pour cela, mais, c'est plus fort que moi... » Avouais-je à l'hybride, regardant le carrelage de la salle de bain.
Désormais, Luna connaissait cette partie de moi que j’appréciais le moins. Sans doute, aurais-je dû mentir, mais, la pure vérité était sortie de ma bouche. J'appréciais la petite hybride et ne voulais en aucun cas l’apeurer où lui faire du mal... qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ? Me mordant d'autant plus la joue jusqu'à la faire saigner, je pris mon courage à deux mains pour finalement sortir de la salle de bain, capturant Luna dans mes bras.
Elle était hybride, et cela, je ne l'aurais jamais fait avec une simple humaine. Sans doute, était-ce l'odeur qu'elle dégageait, la douceur de ses attributs qui me rappelait l'époque où mes animaux me réconfortaient quand j'étais encore Frank. Plongeant mon nez dans sa chevelure, je me mise à soupirer, la colère redescendant peu à peu, ça faisait du bien...
« Je suis désolé Luna... tu veux bien me pardonner ? » Prononçais-je en caressant le bras que j'avais il y a des minutes de cela agrippé avec force «Quand je suis comme ça... je préférerais que tu quittes la maison au cas où... je ne voudrais pas te blesser d'autant plus... je suis sincère » rajoutais-je, ayant bien évidemment cette crainte de rentrée un jour en rage et de prendre l'hybride pour un punching-ball.
Embrassant avec tendresse son front, je lâchais alors la créature, un faible sourire sur les lèvres. Parcourant le couloir, je me mise alors à mettre de l'ordre dans le salon sens dessus dessous, récupérant ma carte Sim, mon téléphone étant "mort", soit... il ne me resterait plus qu'à en acheter un nouveau. Une fois le salon en ordre, j'indiquais à Luna de me prévenir quand le repas sera prêt, partant alors me réfugier dans ma chambre.
Laissant la serviette tomber par terre, je me mise sur le ventre, recouvrant mes fesses avec la couverture, fermant alors les yeux. |
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