Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
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Sam 11 Nov - 10:02
Les journées au cirque continuaient sur la même lancée, inlassablement. Esteban l'avait réveillé de bonne heure pour une remise en forme des plus...épuisante, douloureuse. Ce n'était pas du tout agréable mais elle s'y pliait, suivant les exercices donnés même si elle l'avait traité plusieurs fois de sadique, de bourreaux même. Mais en réalité, elle était ravie de retrouver une bonne condition physique. Ce passage au centre de dressage ne lui avait pas laissé de bons souvenirs, ni un corps sportif. Il lui faudrait du temps avant de retrouver sa silhouette musclée, même si c'était en bonne voie. Déjà, elle avait retrouvé les kilos perdus grâce à une bonne alimentation, il ne manquait que les muscles, ce qui était le plus long.
Ce matin-là quand Esteban la secoua, elle grogna avant de se lever en s'étirant. Plus les jours avançaient et moins il faisait jour quand il la réveillait. Ses journées tranquilles chez elle lui manquait. Elle s'habilla alors bien que ses yeux restèrent fixés un moment sur cette horrible tenue. Non, vraiment, c'était tellement moche qu'elle ne le supportait plus. Il lui fallait une nouvelle garde robe ! Elle en parla alors à Esteban avant qu'ils n'aillent prendre leur petit déjeuner, lui expliquant en détail où elle voulait aller. Des boutiques en centre-ville, rien d'extraordinaire mais elle n'avait pas mieux. Pourtant, elle avait horreur de ce genre de boutiques. Il accepta alors, lui laissant l'après-midi complète pour refaire sa garde robe. Ce qui devrait être largement suffisant. La matinée fut bien occupée par des exercices, d'étirements, travail des muscles, de la souplesse, de l'endurance...et même si elle avait mal partout, elle ne comptait pas abandonner son après midi de liberté.
Après le repas de midi, elle prit une bonne douche, enfilant une tenue propre, qu'elle détestait décidément de plus en plus. C'était informe, d'une affreuse couleur grise... Elle soupira et sortit du cirque, d'un pas rapide et motivé, sautant dans le premier bus pour se diriger vers le centre-ville. Elle ignorait les regards que certains passants lançaient à sa tenue, elle n'avait aucune envie de s'en occuper. Qu'ils regardent si cela les amusait. Arrivant dans une rue commerçante, elle descendit du bus et regarda autour d'elle. Bon, de souvenir il y avait des boutiques vendant des vêtements qui n'étaient pas trop moches et pas trop de basse qualité...Elle s'y dirigea alors, même s'il lui fallut plusieurs longues minutes pour trouver les fameux magasins. Elle avait bien failli se perdre dans toutes ces foutus rues. Et c'est en pestant contre la futilité d'acheter en magasin qu'elle entra dans le premier.
Elle prit un sac à l'entrée et déambula dans les rayons, faisant une sélection de ce qui serait éventuellement mettable. Il fallait que les vêtements soit beaux à regarder, la mette en valeur et d'excellente qualité. Des critères qui seraient surement difficile à remplir, pourtant elle n'avait pas le choix alors son sac se remplissait. Au passage, elle n'avait aucune gêne à pousser les autres clients pour atteindre ce qui l'intéressait. Quand son sac fut bien plein et qu'elle avait fait le tour du magasin, elle se dirigea vers les cabines...toutes pleines. Elle soupira et en ouvrit une au hasard. Et le respect des autres et de leur pudeur ? Rien à faire ! Elle attrapa la personne par le bras, une femme de ce qu'elle aperçut rapidement et la dégagea sans ménagement de la cabine...sans se préoccuper que l'inconnue était probablement en sous-vêtement.
- Allez dégage de là, la gamine. J'ai pas que ça à faire !
Elle entra alors dans la cabine, prenant la place vidée pour installer ses affaires à essayer mais aussi, fermer le rideau puisqu'elle comptait bien se déshabiller à son tour.
Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 32
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
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Dim 12 Nov - 22:07
L’hiver poursuivait son chemin, déposant sa fraîcheur sur la cime des arbres, les toits des maisons et le visage des courageux qui l’affrontaient tous les jours pour aller au travail. Et je me rendais compte que je manquais cruellement de vêtements chauds, tout comme Sofia qui ne possédait qu’une robe. Celles d’Ikko que je lui avais donné étaient décidément trop petites pour elle. Elle les abîmait au moindre mouvement trop brusque. C’est donc avec une motivation proche de zéro que j’emmenai la demoiselle dans les rues commerçantes de Togi, dans le quartier des magasins de vêtements. Il me restait encore un peu d’argent offert par Roy lors de notre première rencontre. Je ne le remercierais jamais assez. Comme par hasard, en ce samedi après-midi ensoleillé mais venteux, les boutiques étaient bondées. Je fis en sorte d’être rapide pour choisir mes propres habits. Heureusement, les magasins pour hommes étaient moins surpeuplés. Pendant mes essayages, Sofia attendait sagement devant la cabine, prête à bondir sur le premier venu qui osait me regarder de travers. Mais il n’y eut aucun incident. Avant de nous rendre dans un autre magasin pour elle cette fois-ci, nous rejoignîmes la voiture dans laquelle je déposai mon sac. Puis nous retournâmes nous fondre dans la foule. C’était tellement compliqué de se frayer un chemin dans la rue que je dus prendre la demoiselle par la main pour ne pas la perdre en route. Elle se fit réprimander deux fois parce qu’elle avait malencontreusement marché sur les pieds d’une femme et bousculé un homme particulièrement laid. Tout deux eurent droit à des insultes bien gratinées de ma part. Comme je n’étais pas encore d’assez mauvaise humeur, j’évitai de les menacer de mort. L’après-midi commençait à peine. Nous tournâmes dans une rue un peu moins fréquentée et pûmes enfin marcher plus librement. Je lâchai la main de Sofia en soupirant, déjà lassé d’être ici.
- Sofia ?
Elle s’était arrêtée devant la vitrine d’une boutique, l’air attirée par les vêtements que portaient les mannequins en plastique face à elle.
- Tu veux aller là ?
Elle hocha la tête, une fois. Nous entrâmes donc dans le magasin. Au début, je pensais qu’il n’y avait pas grand monde. Mais en fait, toutes les femmes se trouvaient en cabine. L’une d’elles allait sûrement se libérer le temps que Sofia choisisse ses vêtements. Nous eûmes de la chance, une quarantenaire quitta justement sa cabine quand nous approchâmes. Le temps qu’elle fasse ses essayages, je m’adossai au mur à côté de la cabine et croisai les bras patiemment. Au bout de dix minutes, j’entendis la demoiselle se débattre. Intrigué, je passai la tête dans l’entrebâillement du rideau et la vis en train de lutter contre… un pull en laine. Je remarquai aussi qu’elle n’avait choisi que des vêtements noirs. Si elle se sentait mieux ainsi…
- T’essaye de le mettre à l’envers,dis-je en entrant dans la cabine.
Je le lui retirai, le mis à l’endroit et le lui rendis. Au vu du tas d’habits laissé sur le petit tabouret derrière elle, et de ceux encore suspendus aux cintres sur le mur, elle devait en être à la moitié de ses essayages. Je la laissai continuer et ressortis de la cabine. Une employée du magasin me regarda comme si je venais d’une autre planète mais je ne fis pas attention à elle et me réfugiai dans les mini jeux de mon téléphone portable pour faire passer le temps. Là, une demoiselle d’une vingtaine d’années fit irruption, un sac de vêtements rempli à ras-bord calé sur le bras. De petite taille, elle avait de longs cheveux gris-bleus, un visage pâle et pointu, de grands yeux d’un étrange marron rougeoyant et une allure de femme autoritaire. Elle n’était pas là pour plaisanter à mon avis. D’ailleurs, ce fut totalement sans gêne qu’elle se dirigea à grand pas vers la première cabine qu’elle vit – c’est-à-dire celle de Sofia – y entra et en éjecta son occupante alors qu’elle était en sous vêtements.
- Allez dégage de là, la gamine. J'ai pas que ça à faire !s’écria-t-elle apparemment remontée.
J’étais stupéfait. Non mais pour qui elle se prenait celle-là ? Sofia, elle, ne disait rien et ramassait les habits qu’elle avait laissé tombé par terre en se faisant sortir de la cabine. Si elle croyait que nous avions fini nos emplettes par la simple volonté d’une capricieuse, elle avait bien tort. Décidé, je plongeai le bras à l’intérieur de la cabine, attrapai le poignet de sa nouvelle occupante et la fis sortir de force.
- Eh Miss Chiante ! T’attends ton tour comme tout l’monde !grondai-je encore plus irrité que tout à l’heure.Et toi, occupe-toi de ton cul !ajoutai-je à l’adresse de l’employée du magasin qui commençait à s’approcher pour calmer les choses.
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
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Lun 13 Nov - 0:32
ft. Sofia & Meyer & Eileen
"..."
Séance shopping
Heureusement que Sofia avait sa longue cape noire, son seul rempart contre le froid mordant de l'hiver qui approchait à grand pas. C'était un Samedi, Meyer ne travaillait et décida donc d'emmener Sofia faire les boutiques. Elle n'hésita pas longtemps avant d'accepter cette proposition. L'idée de passer un après midi en compagnie de Meyer, de partager des moments de complicité avec lui, la rendait particulièrement heureuse. Le Fossoyeur parvint à choisir rapidement des vêtements pour lui, sans perdre vraiment de temps. Ils sortirent rapidement de la boutique de vêtement pour hommes pour retourner sur la place commerçante. Evidemment, un Samedi, les rues étaient bondées, si bien que Meyer dut prendre la main de Sofia pour éviter de la perdre de vue. Par inadvertance, elle bouscula quelques passants qui n'hésitèrent pas à pousser des râles plaintifs envers l'Esclave. Alors qu'elle se confondit en excuse, son Maître, quant à lui, n'hésita pas à répondre par des insultes particulièrement grasses. N'osant pas se confronter à ce colosse, les passants préférèrent passer leur chemin en accélérant le pas. Finalement, le couple parvint à trouver une ruelle peu fréquentée. Meyer lâcha alors la main de Sofia en poussant un lourd soupir qui en disait long. Remarquant ainsi qu'il n'était pas vraiment ravi d'être là, la Chienne baissa doucement la tête en se pinçant les lèvres... Elle qui voulait profiter de ce moment avec lui... Difficile, s'il n'avait pas envie d'être là...
Une vitrine particulièrement attirante captiva le regard de Sofia. La boutique proposait beaucoup de vêtements noirs et chauds. Non sans attendre, Meyer l'interpella pour lui demander si elle voulait y entrer. D'un simple hochement de tête, elle fit comprendre qu'elle souhaitait voir ce que cette boutique proposait. Elle parcourut les différentes allées, suivie par son maître, choisissant des vêtements au hasard. Elle n'était pas très douée, voir pas du tout, dans le domaine de la mode. Accorder les vêtements entre eux... Elle s'en fichait pas mal, tant qu'ils étaient noirs, elle prenait. D'ailleurs, elle n'avait pas l'habitude de mettre autre chose que son unique robe noire. Les bras chargés de vêtements, elle suivit Meyer vers les cabines. Il y avait beaucoup de clientes, c'était probablement le seul homme de la boutique. Heureusement, une femme sortit d'une cabine et laissa Sofia y entrer. Son maître patienta dehors, alors qu'elle essayait, un à un, les vêtements qu'elle avait pioché au hasard. Vint ensuite le tour d'un pull particulièrement épais. Sofia s'emmêla rapidement dans celui-ci, pas habituée à enfiler ce genre de vêtement. Meyer vint rapidement à son aide, alors qu'elle était toujours en culotte. Cependant, cela ne semblait ni la gêner elle, ni lui.
Les deux semblaient suffisamment proche pour ne pas se soucier de cela, et puis, de toute façon, Sofia n'avait pas vraiment la notion de pudeur. Meyer patienta à l'extérieur, ensuite, laissant le temps à la Chienne pour essayer les autres vêtements. Aucun ne lui plaisait vraiment, en fait, elle aimait tout simplement sa robe noire, même si elle n'était pas vraiment adaptée pour l'hiver. Alors qu'elle retirait le dernier article qu'elle essayait, une furie se jeta dans la cabine pour extirper Sofia de force. Surprise, elle laissa faire, ne sachant pas vraiment comment réagir. Elle n'avait; en effet, pas vraiment l'habitude de faire les boutiques, c'était peut-être quelque chose de normal, après tout ? Alors qu'elle s'excusait en ramassant ses vêtements, Meyer, quant à lui, en décida autrement : A son tour, il fit sortir violemment la femme de la cabine en lui hurlant dessus. En sous-vêtement, et pas vraiment gênée d'ailleurs, Sofia se contenta d'observer la scène, silencieuse. Très docile, même, elle rejoignit la vendeuse pour lui rendre les vêtements en la remerciant. Bouche bée, cette dernière récupéra machinalement les vêtements tendus par l'Esclave tout en bégayant un "avec plaisir" maladroit. Sans plus attendre, elle retourna auprès de son maître .
"Elle te gêne, Master ? Tu veux que je m'en occupe ?"Demanda-t-elle le plus naturellement du monde, d'un ton toujours aussi plat.
Sofia n'avait pas ses armes avec elle, hormis ses gants et sa lame dissimulée dans son brassard... qui se trouvaient dans la cabine. Se tenant droite comme un "i", elle jaugea du regard, ses yeux bandés, la femme en face d'elle. Plus souvent, les chiens qui aboyaient beaucoup étaient ceux qui repartaient rapidement la queue entre les jambes. En attendant la réponse de son Maître, elle ne quitta pas l'humaine des yeux, prête à défendre son Maître si celle-ci cherchait à s'en prendre à lui. Pour l'heure, son collier l'empêchait uniquement d'attaquer, mais était tout à fait capable de défendre. Elle bouillonnait intérieurement, ne refusant jamais un combat, qu'importe l'endroit. Impatiente de savoir si, oui ou non, Meyer allait décider de lui retirer son collier. Elle ne put s'empêcher quelques moulinet discret de l'épaule, ses orteils venant gratter le sol...
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 31
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Lun 13 Nov - 18:32
En arrivant aux cabines d'essayage, toutes prises, Eileen n'avait pas hésité un seul instant avant de sortir l'occupante de l'une d'elles. Et tant pis si la demoiselle était en sous-vêtement, elle n'avait qu'à être plus rapide... En plus, l'inconnue lui présenta même ses excuses, ce qui la surprit sur le coup. Mais bon, elle n'allait pas s'en plaindre si sa victime du jour était trop bien élevée comme une bonne petite esclave. Sans rien ajouter, elle entra dans la cabine, referma le rideau et retira le gilet de son survêtement, avant de retirer le t-shirt aussi. Par quoi allait-elle commencer ?
Fouillant dans son sac de vêtements, elle en sortit une jolie robe assez épaisse, sous laquelle, une paire de collants iraient très bien. Mais à ce moment-là, un bras lui saisit le poignet brutalement et la tira de la cabine, aussi violemment que la manière dont elle avait extrait la précédente occupante. Elle se retrouvait donc en soutien gorge à la vue de tous...Ce dont elle avait particulièrement horreur. Heureusement que le bas était entièrement habillé... Mais les autres hommes tournèrent la tête vers la scène, pour ne rien en rater. Ils avaient de quoi regarder, entre la gamine en sous-vêtement et elle-même trop peu habillée à son goût. Elle posa son bras libre contre sa poitrine, comme si elle pouvait la cacher avec, avant de fixer l'homme. Elle fronça les sourcils. - Lâchez-moi ! Je ne vous autorise pas à me toucher !
Elle tira sur son bras, emprisonnée par l'homme, avant de décider d'y aller de manière plus brutale. Elle n'aimait pas la situation, se sentant bien trop exposée à son goût.
- Foutez-moi la paix !
Sa main libre se leva alors avant d’atterrir avec force sur la joue de l'homme, la claquant sans aucune douceur. Eileen n'avait aucune hésitation quand il s'agissait d'utiliser la force pour s'extraire d'un moment désagréable, même si une simple claque était bien...soft pour le moment. Mais voila que l'autre fille en sous-vêtement en rajoutait une couche. Elle tourna la tête vers elle, et fronça les sourcils.
- Une vulgaire esclave encore ? Qu'est-ce que tu es ? En fait, je m'en fous, essaie de me toucher et tu vas passer un très mauvais moment !
Ses mauvaises habitudes revenaient au galop, mais elle se sentait acculée. Résultat, elle se défendait comme elle le pouvait, même si c'était entièrement sa faute...Bien qu'elle n'allait certainement pas l'admettre. Et inutile de compter sur des excuses de sa part, elle n'en faisait jamais. Elle braqua de nouveau son regard sur l'homme. - Embarquez votre vulgaire caniche et laissez-moi tranquille !
Le caniche en question avait d'ailleurs beaucoup de cicatrices sur le corps. Et cela lui rappela Esteban...Il n'allait surement pas apprécié son comportement s'il l'apprenait, mais il était trop tard. Elle n'allait surtout pas faire marche arrière et elle espérait vraiment qu'aucun des clients présents allaient la reconnaitre...Sa tête s'était retrouvée bien trop à son goût sur la une des journaux à son asservissement.
Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 32
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Lun 13 Nov - 19:48
- Lâchez-moi !s’exclama l’inconnue aux cheveux bleus-gris en se débattant pour me faire lâcher prise.
Je la tenais à peine, elle manquait vraiment de force…
- Je ne vous autorise pas à me toucher !
Et elle alors ? L’avais-je autorisée à toucher à Sofia ?
- Foutez-moi la paix !fit-elle en perdant patience.
Elle me gifla et parvint à se dégager. Rien que ça ! Mais cette fois, contrairement à l’autre jour au cimetière, j’étais préparé à cette éventualité. Aussi, ce fut à peine si je ressentis un picotement sur la joue. Aussitôt, Sofia réagit.
- Elle te gêne, Master ? Tu veux que je m’en occupe ?demanda-t-elle d’un air si naturel qu’elle aurait tout aussi bien pu s’enquérir de la météo.
Elle était encore en sous-vêtements et tout le monde nous regardait. Le peu d’hommes présents en profitaient pour contempler Sofia ainsi que la demoiselle aux cheveux bleus qui était en soutien-gorge. Il y en avait vraiment qui profitaient de n’importe quelle situation...
- Une vulgaire esclave encore ?lâcha la furie en dévisageant Sofia.Qu'est-ce que tu es ? En fait, je m'en fous, essaie de me toucher et tu vas passer un très mauvais moment !
A mon avis, elle ne savait pas à qui elle s’attaquait et s’il y en avait une qui passerait un mauvais moment, ce ne serait certainement pas Sofia.
- Embarquez votre vulgaire caniche et laissez-moi tranquille !ordonna-t-elle à mon attention.
Alors là, elle pouvait se gratter. Je détestais ce genre d’emmerdeuse qui se croyait tout permis. Je n’allais sûrement pas abandonner aussi facilement. Mais d’abord, je devais me débarrasser de tous ces gens qui nous prenaient pour des bêtes de foire.
- Barrez-vous, y a rien à voir !
Heureusement, les employés du magasins insistèrent auprès des clients et ils finirent par se disperser, non sans jeter un dernier coup d’œil curieux derrière eux. Puis je me tournai vers Sofia et lui prêtai ma veste pour qu’elle s’en vêtisse le temps que je règle mes comptes avec mon interlocutrice.
- Warte (Attends),dis-je simplement.
Elle savait ce que ça voulait dire, elle apprenait petit à petit. La suite fut rapide. Ma main fila droit vers la gorge de la jeune femme aux cheveux bleus-gris et je la poussai violemment à l’intérieur de la cabine, refermant le rideau derrière moi avant même que quiconque ait pu voir quelque chose. Je l’attrapai à nouveau, lui fis une clé de bras avec un coup de pied derrière le genou en prime pour la mettre à terre, et allai lui coller la joue contre le mur.
- OK, Schlampe (espèce de connasse),grondai-je à voix basse.J’suis pas d’humeur alors t’as intérêt à t’calmer ou j’te jure que j’imprime ta gueule dans la paroi.
Pour illustrer mes dires, j’appuyai sur sa tempe avec l’avant-bras et penchai la tête sur le côté pour pouvoir la regarder dans les yeux.
- Ce serait dommage d’en arriver là.
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
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Lun 13 Nov - 22:25
ft. Sofia & Meyer & Eileen
"..."
Séance shopping
Sofia regardait la scène comme si c'était la chose la plus normale, presque blasée même, comme une routine. Elle eut cependant un tic nerveux lorsqu'elle vit la main de la femme s'écraser contre la joue de Meyer. Elle avait osée lever la main sur son maître ? Elle avait osée souiller, de sa main impure, le visage de son propre Maître ? Son sang bouillonnait, son regard perçant reflétaient une soudaine envie de sang. Elle voulait lui faire payer ce geste, mais ne laissait rien transparaître, et pour cause : Aucun ordre ne lui fut donnée. Elle resta alors droite comme un "i", affrontant sans aucun souci le regard de la jeune furie. Sofia ne répondit pas aux provocations et aux insultes, c'était inutile pour elle. Seul le résultat d'un combat comptait : On pouvait insulter à tout va, mais si au final on se retrouvait à terre, cela ne valait rien. La Chienne regarda alors Meyer, pour voir sa réaction. Elle savait très bien qu'il n'allait pas se contenter d'obéir à cette femme, la question était : Allait-il lui même s'en occuper, ou la libéra-t-il pour la laisser faire ?
Dans un premier temps, il décida de chasser les curieux qui en profitèrent pour se rincer l’œil sans aucune gène. De peur de voir la situation dégénérer, les employées du magasin tentèrent de faire reculer les clients eux aussi. Ils lancèrent un dernier regard, pour satisfaire leur pulsions masculines, vers les deux femmes légèrement vêtues puis reculèrent, non sans cacher leur déception. Sofia leur lança un regard pour s'assurer qu'ils avaient bien tous obéis à son maître puis revint vers la source du conflit. Meyer se tourna ensuite vers elle, pour lui prêter sa veste afin de la couvrir davantage, puis vint enfin un ordre : "Warte". Elle hocha aussitôt la tête, une seule fois, et ne bougea plus. Elle regarda la main du Fossoyeur se saisir de la gorge de la femme pour l'embarquer dans la cabine. Peut être voulait-il se cacher des regards indiscrets, mais s'isoler dans une si petite pièce quand on était aussi grand... L'idée ne plut pas vraiment à Sofia, mais elle faisait entièrement confiance à Meyer. Le rideau remuait, il devait tenter de la maîtriser alors qu'une employée approcha.
"Il a dit d'attendre."Prévint-elle sèchement vers la vendeuse"Alors il faut attendre. Il va la calmer... Si ça peut vous rassurer.
Pas très rassurée, en revanche, à l'idée de faire face à Sofia, la vendeuse préféra ne pas s'approcher davantage et se contenta de regarder en direction de la cabine, puis lança un autre regard vers ses collègues, ne sachant pas vraiment quoi faire. Un conflit comme ça, c'était quelque chose de certainement très rare, et probablement la première fois que cela arrivait dans cette boutique. Sofia s'approcha doucement de la cabine, sans y entrer, pour tendre l'oreille et s'assurer que tout allait bien pour Meyer. Il semblait plutôt maîtriser la situation... "OK, Schlampe". Sofia ne connaissait pas encore ce mot, elle devra lui demander ce qu'il voulait dire. "J’suis pas d’humeur" ... Elle fit la moue. Donc Meyer n'était pas heureux d'être ici, c'était certain, à présent. "Alors t’as intérêt à t’calmer ou j’te jure que j’imprime ta gueule dans la paroi....Ce serait dommage d’en arriver là." Dommage ? Surement pas, elle voulait voir la suite. Et les paroles de son maître l’émoustillèrent, se mordant la lèvre inférieur. Elle mourrait d'envie d'entrer dans cette cabine pour voir ce qu'il s'y passait de ses propres yeux. Mais un ordre était un ordre, aussi, elle recula pour retrouver sa position initial et patienta, prête cependant à agir si elle entendait son Maître se trouver en danger...
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
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Lun 13 Nov - 23:10
Au moins, dans cette situation qui semblait prête à dégénérer à tout instant, l'homme eut au moins le réflexe de dégager tout les curieux. Bon, ce n'était surement que pour sa chère esclave, mais Eileen y gagnait un avantage. Elle n'avait pas de regards braqués sur sa poitrine, bon débarras ! Elle allait pouvoir se concentrer sur ce duo des plus...dérangeants. Les clients s'en allèrent, plus ou moins rapidement, poussés par les vendeuses. - Bon alors, très bien, vous...
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus que l'homme la saisit par la gorge pour la pousser dans la cabine derrière elle. Qu'est-ce que c'était que cette manie de l’attraper par là ? Et étrangement, cela ne la choquait même pas, elle en était juste blasée. Mais elle n'eut pas le temps de faire grand chose qu'elle se retrouva dans la cabine avec l'inconnu, et qu'il fermait en plus le rideau. Rapidement, elle se retrouva à genoux, la joue contre la paroi de la cabine, avec l'homme qui lui parlait...Qu'est-ce qu'il venait de dire là ? Lui, il n'était visiblement pas japonais de souche. Et quand elle sentit le coude contre sa tempe, elle se raidit. Danger ! Et elle n'allait certainement pas se laisser faire ! Il n'y en avait qu'un qui pouvait faire ce genre de choses....Et quand elle réalisa ce qu'elle venait de penser, cela finit de la mettre en colère.
- Va te faire voir, je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi !
Et rapidement son coude bougea, venant percuter l'entrejambe du type qui la maintenait contre la paroi. Elle avait frappé de toutes ses forces sans aucune retenue. Après tout, il fallait bien cela pour réussir à se libérer. En sentant les mains de l'inconnu la lâcher, elle se releva rapidement et se jeta sur lui de tout son poids. Le but ? Qu'il s'écrase à son tour contre la paroi. Sur le coup, elle regrettait amèrement que le passage au centre ait autant affaibli ses forces. Esteban avait beau la remettre sur pieds, elle n'était pas encore rendu à ses capacités d'avant...et cela l’agaçait tout particulièrement. Et ce type là, il allait prendre pour tout les autres. Pour tout ce qu'elle avait subi ces derniers temps. Elle commença à le couvrir de coups de poings, droit vers le visage alors qu'elle criait dessus : - Espèce de connard ! Je t'interdis de mettre tes sales mains sur moi ! Ne me touche plus ! Crève !
Elle était vraiment bien énervée et ne faisait plus de différence entre ce type qu'elle ne connaissait pas, son violeur ou encore son dresseur au centre. Ils se mélangeaient tous et elle voulait le tabasser, le fracasser lui pour qu'il paie pour les autres...sans plus se soucier de ce qui se passait hors de la cabine.
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Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 32
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
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Mar 14 Nov - 23:24
A l’extérieur de la cabine, j’entendis Sofia tenter de rassurer les employés du magasin en leur disant que j’allais calmer la demoiselle aux cheveux bleus-gris. A mon avis, ils auraient du mal à ne pas s’inquiéter, surtout quand ma prisonnière se rebella en me mettant un bon coup de coude entre les jambes.
- Va te faire voir, je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi !
Assailli par la douleur, je la lâchai et elle en profita pour se jeter sur moi. Je me cognai contre le miroir de la cabine et j’eus tout juste le temps de me protéger le visage alors qu’elle levait les poings.
- Espèce de connard ! Je t’interdis de mettre des sales mains sur moi !hurlait-elle hystérique.
C’était pire que ce que je pensais. Reprenant peu à peu contenance sans toutefois me remettre complètement du coup de coude, je fis tout pour lui éviter de me mettre des beignes en plein visage, tout en essayant de lui attraper les mains pour l’arrêter. Mais cette furie bougeait dans tous les sens en s’égosillant.
- Ne me touche plus !
Ses mots me firent l’effet d’une bombe. Mais pas dans le sens où ça aurait dû m’énerver. En fait, ils me rappelaient un souvenir. Un très mauvais souvenir qui me hanterait jusqu’à la fin de ma vie. Celui du soir où… je commis mon premier meurtre. Il suffit de quelques flashs : une porte défoncée, des cris, des coups, beaucoup de coups…
« Arrête ! Arrête je t’en prie ! »
Encore des cris, une vitre brisée.
« Laisse-le tranquille, Meyer ! »
Une table renversée, son visage inondé de larmes.
« Tu n’es pas Constantine ! »
La colère, la peur dans ses yeux.
« Rends-moi Constantine ! »
La folie meurtrière, du sang.
« Ne me touche plus ! NE ME TOUCHE PLUS ! »
Le silence. Ce bref instant durant lequel je me perdis totalement hors de la réalité me valut un coup de poing droit dans la mâchoire. Sonné, je perdis l’équilibre et tombai sur le rideau qui se décrocha sous mon poids… ainsi que sur Sofia qui attendait juste derrière. J’entendis un horrible craquement quand mon dos lui écrasa le bras, ou le poignet, je ne savais pas trop. Paniqué, je me débattis avec le rideau, le jetai derrière moi et me précipitai sur la jeune hybride.
- Sofia ! Ça va ?m’enquis-je en lui attrapant les épaules avec mes mains tremblantes.Sofia !
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
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Mer 15 Nov - 17:00
ft. Sofia & Meyer & Eileen
"..."
Séance shopping
L'hystérique hurlait, l'air de se défendre face à Meyer. Sofia n'y prêta pas attention, jusqu'à attendre le "Crève!". Elle releva le regard. Avait-elle bien entendue ? Venait-elle de menacer la vie de son Maître ? Son sang bouillonna, elle se mit à trembler de colère et approcha sa main du rideau pour venir en aide à Meyer. Ce dernier sortit de la cabine, en trébuchant, entraînant Sofia dans sa chute. La Chienne était très robuste, résistante, mais elle ne put rien face au 82 kilogrammes qui lui tombèrent dessus, bloquant par la même occasion son bras. Vint un craquement sourd, quelque chose s'était cassé. Elle serra les crocs dans un grognement de douleur : Elle n'arrivait, dès lors, plus à bouger le bras. L'Esclave se redressa lentement tout en regardant Meyer se débattre avec le rideau pour la rejoindre aussitôt. Il posa les mains sur ses épaules. Elle lâcha alors une gémissement de douleur, elle avait le bras cassé. Elle n'écoutait pas vraiment Meyer, et ne se concentra pas sur la douleur. Son esprit était torturé par le "Crève !" qu'elle avait entendu. Ce mot résonnait dans sa tête, il la martelait, sans cesse. Sa colère grimpait de plus en plus, se transformant en une immense rage intérieur.
C'était comme ce soir là quand Roy perdit la vie. Les sauvages qui avaient attaqués l'arène tenaient les mêmes propos : "Tuez les maîtres, qu'ils crèvent !" Cette fois ci, ça n'allait pas se passer ainsi. Lentement, elle se releva, en silence. Sa main s'avança vers la joue de Meyer, puis caressa sa pommette du pouce. Une fois debout, elle ne regarda pas l'humaine dans les yeux et passa docilement à coté d'elle pour entrer dans la cabine et simplement ramasser ses affaires. Elle ne prêta plus attention à celle qui avait frappée Meyer et remit son gant avec l'aide de ses crocs. Elle laissa l'autre sur le tabouret, impossible de le mettre, de toute façon. Elle fixait toujours le sol, l'air soumise, puis approcha la main de son collier pour appuyer sur la fermeture... "clic".... Elle ferma les yeux, se remémorant le visage de Meyer, puis celui de Roy durant l'attaque des sauvages. Le collier tomba à terre, dans un cliquetis métallique. C'était la première fois qu'elle le retirait de son propre chef. Mais elle ne pouvait rester là sans agir, c'était tout simplement impossible. Sofia leva le regard vers la femme en face d'elle, son bras ballant le long de son corps. "Crève!" ... Elle fulminait de colère, laissant sa rage monter toujours plus... "Crève!" ... Ca bouillonnait, ses doigts griffus tremblaient... "Crève!" "Crève!" ... Elle ne quitta pas sa proie des yeux... "Attaque!"
Dans un puissant élan foudroyant, elle infligea un chassé latéral pour faire reculer son adversaire et sortir de la cabine. Les crocs visibles, elle ne parvint pas a étouffer ses grognements de rage, ses doigts crispés, la haine l'habitait, aveuglée par la colère, elle poussa un énorme cris de colère qui glaça le sang des employées. Sofia venait d'exploser, désormais incontrôlable, seule une colère noire dictait ses actes. Pour elle, la seule sentence était la mort. Cette femme avait frappée son Maître, elle l'avait menacé, elle avait souhaité sa mort. Hors de question de pardonner, quiconque s'en prenait désormais à Meyer subirait sa colère, plus jamais elle ne sera la faible esclave ayant regardé son maître mourir.
Presque sauvage, elle se jeta sur son adversaire, sans aucune pitié. Les coups pleuvaient aussitôt, et chacun d'eux étaient donné avec l'intention de tuer. N'ayant qu'un seul bras de valide, elle préféra utiliser ses jambes pour frapper et garder son bras pour parer les éventuelles contre-attaques. Elle ne laissait aucun répit et enchaînait les coups sans s'arrêter, toujours plus rapides, toujours plus forts. De seconde en seconde, sa colère montait, pivotant sur elle même pour distribuer des coups de talons, de tibia et... de griffes. Elle ne donnait pas de coup de poing, mais cherchait à lacérer la chair de sa proie à l'aide des griffes de métal de son gant. Acculée, la femme aux cheveux bleus parvint à repousser Sofia et frappa intelligemment là où il fallait : Son bras cassé. La Chienne glissa sur le sol, grognant de douleur entre ses crocs. Les griffes raclaient le sol sous un frottement strident, elle parvint ainsi à garder l'équilibre.
C'était le moment idéal pour son adversaire de contre-attaquer, elle le savait. Sofia se prépara aussitôt, adoptant une posture plus défensive, en trois-quart pour éviter d'exposer son bras cassé. L'hystérique se jeta sur elle pour rendre les coups. Elle gagnait du terrain, la Chienne n'eut d'autre choix que de parer les coups - en encaisser certains- et de les esquiver pour attendre une ouverture. Pour attendrir son adversaire et lui faire baisser sa garde, elle se laissa volontairement déborder, reculant toujours. Les coups pleuvaient toujours entre les deux femmes, un combat qui pouvait paraître impressionnant pour les employées. L'une d'elles se précipita vers son téléphone pour appeler la police. Toujours patiente, Sofia attendit encore un instant, puis passa à la contre-attaque lorsqu'elle pensa avoir repéré une ouverture. Elle feinta un coup de pied au niveau des cotes, puis se pencha en avant pour gagner de l'élan et décida de frapper de toute ses forces en direction du cou avec ses griffes, toujours avec la ferme intention de tuer.
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 31
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
Profil : MP : Email :
Mer 15 Nov - 17:32
Eileen frappait l'homme sans chercher à viser ou à vérifier quoi que ce soit, elle frappait et c'était largement suffisant. Elle se défoulait sur lui, ce pauvre type qu'elle ne connaissait pas et qui prenait pour tout ceux l'ayant fait souffrir jusque là. Oh, elle allait surement regretter par la suite, quand elle reprendrait ses esprits...Ou plutôt, elle n'aimerait pas qu'Esteban lui tombe dessus. Mais pourtant, la rage l'envahissait.
Jusqu'à ce qu'une droite atteigne l'homme et le fasse trébucher en arrière. Avait-elle autant de forces que cela ? Elle le regarda chuter puis se débattre avec le rideau, alors qu'elle reprenait son souffle. Et puis, cet horrible son, ce craquement infâme signe qu'un os s'était cassé...C'est ce bruit là qui la fit revenir à la raison. Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Pourquoi tabassait-elle ce pauvre type qui n'avait rien demandé ? Elle voulut s'approcher mais finalement resta dans l'entrée de la cabine.
- Tout va bien ? Et merde ! Ce n'est pas ce que je voulais, je ne voulais pas que ça aille aussi loin...Tout est ma faute. Je...je pourrais peut-être...payer les soins ? Les vêtements et aussi les réparations ici...
Elle se rendait parfaitement compte de sa connerie monumentale qui allait surement lui attirer des ennuis. Sauf si elle réussissait à régler dès maintenant la situation. Et elle espérait que de payer tout les frais suffiraient largement. Bien que ce n'était pas cela qui allait la ruiner même si ce serait surement une belle somme.
- Je...
Sauf qu'elle avait oublié de vérifier ce que faisait l'hybride. Elle se fit expulser violemment de la cabine et des grognements retentissaient. L'hybride semblait bien énerver et pour le coup, Eileen ne voyait pas comment gérer pacifiquement la situation. Elle allait devoir désarmer cette fille bien trop dangereuse et surtout, bien trop armée à son goût ! Ses lames lui manquaient, elle aurait du en prendre une à Esteban. L'hybride lui fonça à nouveau dessus, tentant de lui donner des coups de pieds particulièrement violents alors qu'elle lui assénait aussi de violents coups de griffes. Pour le coup, elle tentait surtout d'esquiver et de maîtriser cette furie sans causer plus de dégâts...Mais ce fut une erreur fatale car les griffes la touchèrent plusieurs fois, aux bras, au ventre et même à la joue, lui laissant de vilaines traces. Finalement, elle tenta le tout pour le tout et frappa le bras cassé, ce qui pour effet d'arrêter temporairement cette furie qui se retrouva au sol...en grognant à nouveau.
Mais Eileen savait qu'elle ne pouvait pas la laisser ainsi, car cette foutue hybride reviendrait constamment à la charge. Elle devait la désarmer. Elle fonça sur la demoiselle pour la frapper, mais sa véritable cible était les griffes. Elle devait lui retirer son arme, sinon elle risquait très gros. L'hybride reculait mais réussissait visiblement à se défendre en gardant son arme. A un moment, elle tourna la tête vers l'homme.
- Essayez de l'arrêter ! Je ne veux pas la blesser !
Elle savait que son ton était presque suppliant mais comment lui faire comprendre qu'elle disait vrai ? Sauf qu'elle un coup de pied lui arriver dessus. Mais elle ne comprit que trop tard que c'était une feinte. Elle tenta de reculer mais sentit les griffes entailler sa gorge. Son mouvement lui fit perdre l'équilibre alors qu'elle portait la main à sa propre gorge. Heureusement, l'artère n'était pas touchée mais elle perdait tout de même pas mal de sang. Et avec ses griffures et bleus qui apparaissaient, ce n'était pas mieux. Une fois au sol, le souffle difficile car chaque mouvement lui faisait atrocement mal, et la main toujours sur sa gorge, elle recula alors.
Était-ce ici qu'elle allait perdre la vie ? Dans un de ces foutus magasins qu'elle avait toujours détesté et critiqué ? Ce serait une morte bien pathétique. Alors elle reculait, malgré le sang, malgré sa tenue, malgré sa pâleur à faire peur, elle reculait pour sauver sa vie. En espérant qu'elle n'allait par tourner de l’œil trop vite.
Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 32
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
Multi-Compte : Nein !
Profil : MP : Email :
Jeu 16 Nov - 0:06
Elle gémit de douleur mais ne réagit pas plus que ça, comme si son esprit s’était envolé ailleurs. Derrière moi, j’entendis mon adversaire demander si tout allait bien, d’un ton devenu soudain alarmé.
- Et merde ! Ce n’est pas ce que je voulais, je ne voulais pas que ça aille aussi loin…disait-elle désorientée.Tout est ma faute…
Je crus l’entendre ajouter qu’elle se proposait de payer des soins et les réparations mais je n’y faisais plus attention. Mon regard était figé sur Sofia qui s’était levée pour aller dans la cabine. Elle récupéra son gant pourvu de griffes, l’enfila à l’aide de ses dents. Son autre bras devait véritablement être cassé car il pendait le long de son corps en formant un angle un peu bizarre. Puis elle resta immobile quelques secondes avant de lever la main vers son cou, vers son collier. Elle allait le faire… Elle allait l’enlever ! Il fallait que je l’en empêche.
« Pourquoi ?demanda Meyer que je n’avais plus entendu depuis hier.Ça va justement devenir très intéressant ! »
Je n’eus rien le temps de faire. Il y eut un « clic » et au moment où le collier toucha le sol, Sofia se jeta sur la demoiselle aux cheveux gris-bleus, l’éjectant de la cabine. S’ensuivit un enchaînement de coups échangés entre les deux jeunes femmes. Cette fois, c’était Sofia qui semblait animée par une rage sans nom. Sauf que, contrairement à l’autre, elle était armée. Effrayée, une employée du magasin commença à triturer son téléphone pour appeler la police. Je réagis enfin, me levai et le lui arrachai des mains.
- J… j’vais arranger ça,dis-je toutefois peu sûr de moi.
« Pfff tu parles, tu t’es mis dans une sacrée merde ! »
Je me retournai vers Sofia et son adversaire, vis que cette dernière prenait peu à peu le dessus.
- Essayez de l’arrêter !s’écria-t-elle à mon attention.Je ne veux pas la blesser !
C’était trop tard, Sofia n’avait plus qu’un bras valide. En voyant l’air désespéré de l’inconnue, je réalisai que je devais absolument arrêter ça. Je ne savais plus vraiment pourquoi nous en étions arrivés là. Mais c’était pour une raison stupide. Nous en étions venus aux mains et nous n’aurions jamais dû. Je fis un pas en avant. Un seul. Et là, Sofia riposta. C’était comme si je voyais la scène au ralenti. Sa main gantée s’approcha dangereusement du cou de l’autre femme, j’ouvris des yeux ronds, commençai à crier « Sofia, ne... » mais ne pus finir. Du sang gicla contre le mur et l’inconnue s’effondra en se tenant la gorge. Pas ça… Non, pas ça… Sans réfléchir, je me précipitai vers elle. Elle reculait sur les fesses comme si s’éloigner allait l’aider à colmater le sang qui s’échappait de son cou. Si jamais Sofia avait touché un point vital…
« Achève-la, ça ira plus vite ! »ricana Meyer.
Certainement pas ! D’un geste vif, je l’obligeai à enlever sa main. Ça ne semblait pas couler en abondance, c’était peut-être son jour de chance. J’attrapai au hasard un vêtement qui traînait par terre, déchirai une partie du tissu, le roulai en boule et le plaquai sur la plaie.
- Tiens ça,dis-je en remettant moi-même sa main contre le tissu.
Je regardai Sofia qui se tenait droite comme un piquet à côté de moi.
- Remets ton collier et habille-toi !ordonnai-je.
Elle ne se le fit pas répéter. Malgré son bras cassé, elle parvint à peu près à enfiler sa robe habituelle et sa cape tandis que je retirais ma veste pour la jeter sur la poitrine de la jeune femme blessée. Puis je fouillai dans mes poches, en sortis mon porte-feuille et donnai quelques billets au hasard – sûrement trop – à l’employée du magasin qui se trouvait la plus proche.
- Désolé, vraiment !
Ils ne nous reverraient plus ici, c’était certain. Je rangeai mon porte feuille et soulevai l’inconnue dans mes bras. Peu importe ce qu’il venait de se passer, qui avait commencé, il ne s’agissait plus désormais que d’une question de vie ou de mort. Alors si, pour une fois, je pouvais éviter à quelqu’un de mourir, je n’allais pas passer à côté de l’occasion.
- Komm (Viens) !dis-je à Sofia en courant vers la sortie du magasin.
Tout le monde s’écarta pour nous laisser passer. Je n’avais même pas eu le réflexe d’appeler les secours mais à mon avis, j’aurais plus vite fait de courir à l’hôpital directement. Il ne se trouvait pas très loin. Derrière moi, j’entendais Sofia qui peinait à me suivre à cause du déséquilibre créé par l’absence de mouvement de son bras. Néanmoins, je n’avais pas le temps de ralentir l’allure. De toute façon, elle savait très bien où se situait l’hôpital depuis que j’y avais passé deux nuits. D’ailleurs, je ne pensais pas devoir y retourner de sitôt…
- Monsieur Meyer ?fit l’infirmière nommée Cathy qui était en train de discuter avec sa collègue de l’accueil.Qu’est-ce qu… - Faut l’aider, elle est blessée !coupai-je en remarquant que la jeune femme dans mes bras devenait de plus en plus pâle.
On fit rapidement venir un brancard, je la déposai dessus et bientôt, elle disparut en salle de soins. Mon cœur battait tellement fort que j’avais peur de sentir mes côtes se briser. Essoufflé, je me laissai tomber sur une chaise. Sofia me rejoignit, elle ne disait rien.
« T’as fait une bonne action dis-moi,commenta Meyer à la fois moqueur et déçu.Tout ça pour une histoire de cabine. »
- Fick Dich (Va te faire foutre), Meyer...grommelai-je en serrant les poings.
Mes bras tremblaient, j’avais du sang sur ma chemise et je me sentais limite fiévreux. Pourtant, n’avais-je pas agi de mon propre chef en répondant brutalement à l’inconnue ? Meyer n’était pas présent à ce moment-là, j’en demeurais certain. Qu’étais-je en train de devenir ?