Un shopping qui vire au cauchemar [PV Esteban, Sofia et Meyer]
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 30
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
Profil : MP : Email :
Jeu 16 Nov - 18:35
Cette séance shopping avait été un véritable cauchemar et Eileen en payait les conséquences. Mais aussi de son égoïsme qu'elle avait bien du mal à se séparer, même si le centre de dressage l'avait bien diminué. Mais voila, face à cette hybride bien armée, elle ne pouvait que tenir sa gorge dans l'espoir de ne pas se vider de son sang. L'homme se précipita et la força à retirer sa main pour vérifier l'étendue des dégâts. Rapidement, il cala une boule de vêtement entre ses plaies et sa main, elle n'allait certainement pas lâcher ce qui lui permettait de tenir en vie ! Le reste, elle ne le vit passer que dans un certain brouillard. Elle sentit qu'on la soulevait du sol mais elle n'émit qu'un grognement. Elle n'était pas en état de râler même si elle avait horreur qu'on la touche. Elle sentait que son porteur courait, alors qu'elle était à la limite de perdre connaissance.
Par la suite, elle entendit des voix, quelques mots dont elle ne comprenait pas vraiment le sens. Elle put à peine s'agripper à son "sauveur" du jour avant de tenter de parler :
- Ne...n'appelez pas...ne...ne l'appelez pas...
Elle n'avait pas la force d'en dire plus, mais elle parlait bien d'Esteban qui serait prévenu par l'intermédiaire de Mustang, son frère et pour elle, son maître officiel. Et elle savait d'avance qu'il serait furieux, mais on la déposa sur un brancard qui se mit aussitôt en route. Une voix féminine l'appelait alors, elle entendait de très faibles "Madame ? Madame ?" mais elle était incapable de répondre. Peut-être qu'elle avait grimacé en entendant cette voix ? Mais un masque fut placé sur son visage pour l'endormir pour de bon avant que les médecins ne pratiquent des soins de toute urgence. Heureusement, elle ne sentit pas l'aiguille passer dans les chaires de sa gorges pour les coudre après avoir tout nettoyé et désinfecté au maximum, avant qu'un large pansement y soit appliqué, prenant une bonne moi. Les griffures sur son ventre et sa joue subirent le même sort, elles furent recousues et recouvertes d'un pansement. Le reste fut seulement nettoyé mais à part du sang séché et quelques bleus, il n'y avait pas grand chose de plus. Rien de bien grave en tout cas. C'était plus sa gorge qui avait été le plus urgent. Elle fut ensuite emmenée en salle de réveil où elle émergea au bout de quelques heures. Entre temps, évidemment, quelqu'un avait compris qui elle était et donc son statut, avait scanné sa puce dans sa nuque et prévenu son maître : Mustang. Ce dernier reçut un charmant appel lui expliquant où était son asservie et les blessures qu'elle avait.
Lorsqu'Eileen ouvrit les yeux, elle regarda autour d'elle un peu perdue et leva la main pour toucher ce qui la gênait au niveau de la gorge. Elle reconnut la sensation du pansement et vit que ses mains étaient aussi recouvertes d'un léger pansement, plus protecteur qu'autre chose. Et toute la scène au magasin lui revint en mémoire. Elle avait bien merdé. C'était une véritable catastrophe ! Finalement, elle aurait du se contenter de sa tenue affreuse. Une infirmière s'approcha et lui demande comment elle allait, si elle avait mal...Des questions basiques. Elle cligna des yeux, ignorant les questions, elle en avait à poser elle aussi.
- Et l'homme et son...son hybride ? Vont-ils bien ? Elle avait...
L'infirmière lui coupa la parole, apparemment tout était réglé. Après tout, un plâtre était surement moins long à mettre que ses propres soins qui avaient nécessité une anesthésie générale. Par la suite, elle fut amenée dans une chambre en attendant que son maître arrive...Et cette nouvelle ne lui plaisait pas vraiment mais elle ne pouvait pas non plus s'enfuir par la fenêtre. La première visite fut celle de l'homme et de son hybride, alors qu'elle avait du mal à complètement émerger.
- Comment allez-vous ?
Sa voix était moins rauque qu'à son réveil, ce qui était un bon début. Elle les regarda de haut en bas, son regard se posant sur le plâtre de l'hybride. Elle était la plus amochée des trois, mais un bras cassé mettrait du temps à guérir. - Je paierais. Pour vos soins et...l'argent que vous avez laissé au magasin. Laissez moi la facture et je...je vais m'occuper de tout...
C'était sa façon à elle de s'excuser. Après tout, elle n'était pas capable de prononcer de vraies excuses, mais elle voulait que tout deux comprennent qu'elle s'en voulait de ce qui s'était passé. Elle n'aurait pas du se laisser autant aller à son égoïsme, à sa propre violence. Mais étrangement, elle avait besoin de leur expliquer, à lui surtout cet homme, pourquoi elle s'était autant lâchée sur lui. Elle fixait le plafond alors que sa langue se déliait.
- Je crois que...que je t'ai pris pour quelqu'un d'autre sur le coup...Cette façon d'agir...ça m'a rappelé beaucoup trop de...choses...Mais je...
Elle se tut alors que la porte s'ouvrait. Elle le reconnut aussitôt Mustang. Et son regard était effrayant. Alors que quelques secondes auparavant, elle était aussi bien installée que possible dans le lit, à l'aise, là, elle s'était ratatinée sur place, comme si elle souhaitait disparaitre dans le lit. Disparaitre de cette pièce, ne plus être devant ce regard. Surtout qu'il présageait une suite encore plus terrible avec Esteban. Elle n'était pas du tout rassurée et devait surement donner l'impression de se liquéfier sur place.
PNJ
Profil : MP : Email :
Jeu 16 Nov - 20:10
Alors que je suis en pleins entrainement d'après-midi, soulevant mes altères, avec une belle musique classique en fond sonore, du Vivaldi, je suis coupé par un appel qui semble urgent.
Cirque Heysman, ici Mustang, en quoi puis-je vous aider ?
Monsieur Heysman ? Bonjour, ici le docteur Hishimura, je vous appel car nous avons une de vos propriété chez nous, une certaine Eileen Allannah, elle est bien à vous ?
Ma première réaction est celle de la surprise, Eileen ? Elle est sortie faire un tours en ville si je ne dis pas de bêtises, qu'est ce qui as bien put ce passer ?
Eileen !? Oui elle est bien à moi, elle n'a rien ? Qu'est ce qui c'est passé ?
Et bien, il semble qu'elle soit impliquée dans une bagarre avec deux autres personnes dans un magasin.
Moment de silence, alors que la surprise fait place à la colère. Aucune nouvelle pièce ne peut faire preuve d'un peu de jugeote dans ce cirque ? Nous leurs sauvons la vie, nous leur donnons un but et la force de le réaliser et voilà comment ils nous remercient. Et celle là qui est la favorite d'Esteban, il va m'entendre celui là !
Très bien j'arrive tout de suite.
Je raccroche alors et prend une douche rapide avant de m'habiller, toujours en colère, je passe d'abord voir Esteban, je le trouve près de sa roulotte et sans semonce, je lui attrape le col et le soulève, malgré le fait qu'il soit grand, pour le mettre à ma taille, cela fait qu'il ne touche plus par terre. Bien qu'il soit notre meneur, il ne bronche pas et se laisse faire, conscient du fait qu'il ne vaut mieux pas me chercher quand je suis en colère.
Ta petite tours a fais des siennes. Voilà qu'on la laisse à peine sortir du cirque qu'elle agresse des gens. Alors elle a beau te plaire, je compte sur toit pour lui faire passer l'envie d'attirer les projecteurs sur nous, elle comme ça a été pour Sarika, elles doit apprend et bien se rentrer dans le crâne que notre jeux n'en as que le nom. Est-ce que je suis bien claire ?
Ce dernier se contente d'un hochement de tête, mais j'ai bien ressentis qu'il prend également très mal que chacune de ses pièces n'en font qu'à leur tête. Je pense que nous serons beaucoup moins souple pour les prochaines.
Une fois ce petit soucis réglé, je prend alors la voiture, direction l’hôpital. Une fois arrivé, je me rend dans la chambre que l’accueil m'a indiqué. Je me baisse alors afin d'entrer par la porte de la chambre, fichus portes, elles sont toujours trop petites. Me voilà dans la chambre, et Eileen semble entourée par un couple que j'aborde alors le plus calmement possible malgré mon état.
Bonjour, Mustang Heysman, je suis le propriétaire de cette femme. Est-ce que...... c'est vous à qui elle a causé des ennuis, j'en suis terriblement désolé, il semble qu'elle manque de dressage, nous pension qu'elle était suffisamment éduquer pour sortir seul mais à première vue........
Je tourne alors la tête vers Eileen, plantant mon regard dans le siens, bien que recroquevillé dans son lit, je pense qu'elle peut facilement sentir que j'ai envie de lui tordre le coup là tout de suite.
Elle a besoin d'un traitement de choc une fois de retours à la maison.
Je m'approche alors d'elle la surplombant.
Sutout que je ne pense pas être le plus en colère de tes actes si tu vois ce que je veux dire.
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
Profil : MP : Email :
Jeu 16 Nov - 22:00
ft. Sofia & Meyer & Eileen & Esteban
"..."
Un shopping qui vire au cauchemar
"Achève-la, elle est a ta merci ! Fais comprendre au monde que désormais, plus personne ne pourra menacer ton maître sans conséquence. Tue-la, elle qui a menacé l'être que tu chéris le plus au monde !"... Sofia serra son poing, aux cotés de Meyer. Elle amorça sa charge, prête à se jeter sur sa proie pour lui ôté la vie, toujours aveuglée par sa colère. " Remets ton collier et habille-toi !" Elle s'arrêta net, comme une machine que l'on venait d'éteindre. La Chienne retourna aussitôt dans la cabine pour remettre son collier et se débattre un instant avec sa robe pour l'enfiler, malgré son bras cassé. Elle ne comprit plus la situation, cette femme n'était plus leur ennemie, alors ? A priori non, quand elle ressortit de la cabine pour voir l'énergie avec laquelle il tentait de l'aider. Finalement, il l'a souleva pour sortir du magasin à la hâte après avoir ordonné à Sofia de le suivre, ce qu'elle fit sans discuter. Son bras l'empêchait de courir convenablement, son regard ne quitta pas la femme des yeux, qu'elle considérait toujours comme une ennemie. Les trois arrivèrent rapidement à l'Hôpital et, par chance, Cathy était juste là. Elle s'inquiéta immédiatement en revoyant Meyer revenir ici, puis elle vit la femme dans ses bras. La proie Sofia fut finalement prise en charge rapidement et s'éloigna.
Meyer se tourna vers l'Esclave, sachant la blessée hors de danger, il décida de l'emmener à la clinique vétérinaire juste à coté. Sofia se racla la gorge, prise d'un énorme frisson de terreur. Elle n'avait pas le droit d'y aller, Kenichi lui avait bourré le crâne durant 13 ans pour l'avertir, lui faire comprendre qu'aller chez le vétérinaire pourrait la mettre en grand danger, elle, lui et son maître. Cependant, elle n'avait pas le choix, elle devait y aller, car Meyer en avait décidé ainsi. Une fois dans la clinique, elle se mit à trembler de tout ses membres, s'installant en silence sur une chaise de la salle d'attente, à coté de son Maître. Par chance, il n'y avait pas beaucoup de monde et vint rapidement le tour de la Chienne. A la vue du vétérinaire, cette dernière se racla à nouveau la gorge, sa respiration devint forte et rapide. Le vétérinaire retira le haut de la robe de Sofia, puis son soutien-gorge, sans aucune gène. A ses yeux, elle n'était qu"un animal. il lui fit passer une radio, avant de revenir quelques instants après avec le cliché. Durant l'opération, il remarqua les cicatrices sur le corps de Sofia
"Fracture à l'humérus"dit-il en entourant la zone sur le cliché avec le capuchon de son stylot"Épaule déboîtée"sa voix s'atténua petit à petit...."Et les cicatrices... sur son corps, les yeux bandés ? "
Le vétérinaire dévisagea Meyer, presque persuadé qu'il maltraitait son hybride. Il n'insista cependant pas, mais son regard en disait long. De son coté, totalement affolée et apeurée, Sofia se réfugia dans les bras de son maître en poussant des grognements d'avertissements lorsque que vétérinaire l'approcha pour soigner son bras. Il avertit Meyer qu'elle allait avoir mal et qu'il devait la tenir, ce que Meyer fit. La douleur ne lui faisait pas vraiment peur, elle avait grandit avec et s'y était accommodée, comme si elle faisait partie d'elle. Il remit en place l'épaule de l'Esclave, ce qui lui valut un petit cri de colère, tournant violemment la tête vers le vétérinaire, tout crocs dehors... Habituée à la douleur ? Oui, mais pas insensible. Aussitôt, son Maître plaqua doucement son visage contre son torse, alors que le médecin fut pris d'un mouvement de recule, comme pour la rassurer.
Le bras en écharpe, les deux quittèrent la clinique pour regagner l'Hôpital. La Chienne ne pu s'empêcher de grogner entre ses dents, pas ravie à l'idée de devoir cesser ses entraînements et les combats. Meyer voulait des nouvelles de la femme qu'il avait conduit ici. Ils durent patienter un long moment dans une salle d'attente, proche d'une machine à café, dans un long silence. Sofia ne savait plus vraiment quoi penser, avait-elle mal agit ? Après tout, elle avait osée retirer d'elle même son collier, chose qu'on ne lui avait jamais autorisé à faire. Elle était simplement persuadée que Meyer était en danger, suite aux menaces de cette femme. Sofia n'osait pas affronter le regard de son Maître, plus le temps passait, plus elle se disait avoir fait une grave erreur. Est-ce qu'il était en colère après elle ? Elle tourna la tête légèrement pour regarder Meyer en coin, discrètement, avant de serrer son poing sur sa robe, la peur grandissante. Il ne disait rien et semblait songeur.. à cause d'elle, ou se faisait-il du souci pour cette femme ? Finalement, Cathy s'approcha d'eux pour rompre ce silence pesant . Elle leur indiqua le numéro de la chambre, Meyer prit la main de Sofia et fila aussitôt vers celle-ci.
Lorsqu'elle vit l'humaine sur le lit, vulnérable, la Chienne n'eut qu'une seule envie : En finir avec elle. Evidemment, elle n'en fit rien, retenue par son collier, mais également - et indirectement - par Meyer qui ne lui en donna pas l'ordre. Elle n'écouta pas ses paroles, elle ne le voulait pas, ce qu'elle disait ne l'intéressait pas. Elle se contenta de rester à coté de son Maître, lui tenant toujours fermement la main, pas prête de la lâcher. Elle n'avait qu'une hâte : Rentrer à la maison et s'assurer que Meyer ne lui en voulait pas. C'était d'ailleurs sa plus grande crainte, celle de décevoir son maître et, pour l'heure, elle ne savait pas si c'était le cas.
Un homme imposant entra dans la pièce, si grand qu'il devait se baisser pour passer la porte. Pas impressionnée pour un sou, la Chienne trouvait déjà Meyer très grand et ne se doutait pas croiser un jour un homme encore plus grand, hormis Bear, le sous-fifre de Kenichi. A son tour, il s'excusa, accentuant le fait que les victimes ici, c'étaient Meyer et Sofia. Au moins, ses intentions semblaient pacifiques, Sofia n'allait pas devoir se mesurer à lui. Tant mieux, ce n'était ni l'endroit ni le moment. Elle afficha alors, à sa manière, ses intentions à son tour. Cet homme était un maître, donc supérieur à elle. Aussi, elle baissa les yeux, soumise, pour ne pas croiser son regard et se réfugia docilement dans les bras de Meyer. Au moins, son esclave allait trouver une punition, en fin de compte, calmant ainsi la colère de Sofia qui empoigna les vêtements de son propre Maître.
Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 31
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
Multi-Compte : Nein !
Profil : MP : Email :
Jeu 16 Nov - 22:54
J’avais l’esprit complètement embrumé, comme si je venais de sortir d’une crise. Il fallait que je me ressaisisse. Sofia était blessée, je devais m’occuper d’elle à présent. Reprenant peu à peu mes esprits, je l’emmenai se faire soigner à la clinique vétérinaire d’à côté. Sans ménagement, le vétérinaire la déshabilla pour l’examiner. Je n’y avais pas vraiment fait attention la première fois mais son corps était couvert de marques et de cicatrices. J’eus droit au regard noir du véto qui devait sûrement croire que j’en étais l’auteur. Mais je ne cherchai pas à trouver une excuse, il pouvait penser ce qu’il voulait.
« Comme s’il en avait quelque chose à faire cet imbécile...grommela Meyer irrité.Les hybrides sont juste des choses blessées pour lui. »
J’aurais presque cru à de la compassion mais je savais que ce n’était pas le cas. Sofia était pâle comme un linge et tremblait comme une feuille en grognant contre le vétérinaire. Je m’en voulais de lui faire subir ça mais elle devait absolument être soignée. J’espérais seulement que ce soit vite fait. Il me prévint qu’il allait remettre le bras de la jeune hybride en place et que ça allait être douloureux. Aussi, je la pris dans mes bras et me préparai à la maintenir. « Clac ! » L’épaule fut remise dans son axe, Sofia poussa un cri et montra les crocs au vétérinaire. Il recula, effrayé, et j’entrepris de serrer la jeune femme contre moi pour l’apaiser. Son état était stable, sa blessure loin d’être grave. Mais elle eut droit à un plâtre. En sortant de la clinique, elle était calme mais elle ne tarderait pas à se plaindre de ne plus pouvoir se battre et s’entraîner. Une fois rétablie, ou presque, nous retournâmes à l’hôpital pour avoir des nouvelles de la demoiselle aux cheveux bleus-gris. Cependant, personne ne nous répondit à ce sujet et on nous conseilla d’attendre. C’est donc ce que nous fîmes, épuisés par les événements. Un silence pesant planait entre Sofia et moi tandis que les infirmiers, patients et visiteurs passaient et repassaient devant nous. J’espérais vraiment que la jeune femme aux cheveux bleus-gris allait s’en sortir. Elle avait dit ne pas vouloir en arriver là. Moi non plus je ne voulais pas que ça se passe de cette façon. Elle n’avait pas été très tendre avec Sofia et moi, j’avais réagi trop brusquement. Et voilà où ça finissait : à l’hôpital. Je soupirai, baissai les yeux sur la jeune hybride assise à côté de moi. J’ignorais encore la raison pour laquelle elle avait attaqué l’inconnue si violemment. Je n’avais pris qu’un coup de poing, ce n’était pas comme si elle m’avait poignardé. Sofia ne l’avait pas vu de cet œil. Elle en avait même détaché son collier toute seule. Je n’en revenais toujours pas, il me semblait qu’avec Roy, elle n’avait jamais agi ainsi. Il fallait que ce soit lui qui le lui retire. Pourquoi ? Que s’était-il passé dans sa tête à ce moment-là ? Une heure défila, puis deux, puis trois. Je voulais attendre pour savoir si l’inconnue allait bien, peut-être même lui rendre visite. J’hésitais encore, ne sachant pas ce que je lui dirais, ni si elle nous accueillerait avec le sourire ou la simple envie de nous étriper.
- Monsieur Meyer ?
Cathy s’approcha de nous alors que nous étions installés à la cafétéria. Je me levai immédiatement en manquant de renverser ma chaise.
- Tout va bien,me rassura-t-elle avec un sourire bienveillant. Vous pouvez aller la voir si vous voulez, elle est réveillée. - Danke,dis-je simplement en prenant la main de Sofia.
Je passai à côté de Cathy mais elle me retint par le bras.
- Meyer…
Elle avait l’air inquiet.
- Comment vous sentez-vous ?demanda-t-elle.
Je suivis son regard. Comme j’avais laissé ma veste sur la demoiselle aux cheveux gris-bleus, je me retrouvais en tee-shirt. Je n’avais pas forcément froid ici mais du coup, j’étais taché de sang et on voyait nettement mes cicatrices dues à la lame de rasoir sur le bras gauche. Je levai les yeux vers Cathy et souris.
- Très bien. J’t’avais dit que je recommencerais pas. - Vous saignez. - C’est pas mon sang,assurai-je en tirant sur mon tee-shirt avec deux doigts.C’est rien. - Non, là.
Elle pointa le coin de ma lèvre d’un doigt joliment verni. Je voulus m’essuyer d’un revers de main mais ne pus recueillir que quelques miettes de sang séché.
- Rien de grave,répondis-je en essayant d’être le plus convainquant possible.Faut qu’on y aille.
Elle me lâcha le bras, m’indiqua le numéro de chambre que nous cherchions et nous laissa partir. C’était bizarre mais plus nous avancions dans les couloirs, plus les souvenirs de mon passage ici me revenaient… d’autant plus quand je me rendis compte que l’inconnue occupait la même chambre que la mienne quelques jours auparavant. Hasard ou coïncidence, ça n’en restait pas moins troublant. Quand nous entrâmes, la jeune blessée semblait complètement éreintée. Je n’eus même pas le temps de prendre la parole car elle me devança.
- Comment allez-vous ?s’enquit-elle d’une voix faible.
Elle était sérieuse là ? C’était plutôt à moi de poser la question.
- Je paierai,ajouta-t-elle en regardant le bras plâtré de Sofia.Pour vos soins et… l'argent que vous avez laissé au magasin. Laissez-moi la facture et je… je vais m'occuper de tout.
Ce n’était pas la peine. Je voulus le lui dire mais elle ouvrit à nouveau la bouche en fixant le plafond d’un regard désolé.
- Je crois que… que je t'ai pris pour quelqu'un d'autre sur le coup… Cette façon d'agir… ça m'a rappelé beaucoup trop de… choses.
Merde… évidemment, il avait fallu que je m’en prenne à une traumatisée. Quel crétin.
- Mais je…
Elle s’interrompit alors que la porte s’ouvrait. Un homme immense et à l’air pas commode du tout entra. Aussitôt, la jeune femme se recroquevilla dans son lit. Il nous regarda tour à tour, Sofia et moi, et nous salua.
- Bonjour, Mustang Heysman, je suis le propriétaire de cette femme.
Hein ? Le propriétaire de… Mais ne demeurait-elle pas humaine ? Je croyais que seuls les hybrides étaient asservis sur cette île…
- Est-ce que… c'est vous à qui elle a causé des ennuis ?s’enquit-il d’un ton aimable mais qui transpirait la rage.J'en suis terriblement désolé, il semble qu'elle manque de dressage, nous pension qu'elle était suffisamment éduquée pour sortir seule mais à première vue…
Il se tourna vers la blessée et la foudroya du regard.
- … elle a besoin d’un traitement de choc une fois de retour à la maison,conclut-il.
Il s’approcha d’elle.
- Surtout que je ne pense pas être le plus en colère de tes actes, si tu vois ce que je veux dire.
On aurait dit qu’un voile noir recouvrait la chambre toute entière. Ce type dégageait une aura si mauvaise que j’en avais presque les poils des bras qui se hérissaient. Sofia devait le ressentir aussi car elle vint se réfugier contre moi et empoigner mon tee-shirt avec sa main libre. La blessée, quant à elle, ne disait rien mais avait l’air de se liquéfier sur place. Il était temps de mettre les choses au clair… ou presque. Je me raclai pour attirer l’attention du dénommé Mustang et pris la parole.
- Sans vouloir te contredire, y a eu un malentendu et ça a mal tourné. On est tous fautifs dans l’histoire.
Je ne savais pas pourquoi j’avais envie de défendre la jeune femme allongée dans son lit d’hôpital mais quelque chose me disait que je ferais une erreur si je restais rancunier. Je n’avais aucun intérêt à pousser le conflit plus loin. Meyer, lui, serait ravi de tout foutre en l’air jusqu’à avoir l’occasion de participer à la torture de cette femme. Pas moi. J’étais loin de tout ça, de ses pensées, de ses envies, de sa folie.
« Et pourtant si proche parfois, »ricana-t-il au fond de ma tête.
L’agacement me fit machinalement gratter les cicatrices sur mon poignet.
- On est pas du genre à réfléchir avant d’agir,repris-je en nous désignant Sofia et moi.Et au final, c’est surtout elle qui a failli y rester,ajoutai-je avec un signe de tête en direction de la blessée.
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 30
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
Profil : MP : Email :
Ven 17 Nov - 10:56
Depuis que Mustang était entré dans la chambre, Eileen ne disait plus un mot, comme si ne pas parler lui permettrait de disparaitre de cet endroit. Mais évidemment, cela ne marchait pas. Elle écouta les paroles que débitait son maître et elle sentait d'ici sa rage. Elle tenta bien de soutenir son regard mais rapidement, elle baissa les yeux. Et puis, la menace à peine voilée tombe, suivit d'une deuxième lui informant qu'il n'était certainement pas le plus énervé...Esteban ! En entendant ces mots là, elle devait encore plus blanche que ce qu'elle était.
- Je...Désolée...
Un tout petit désolé, bien faible mais elle le pensait réellement. Étrangement, c'était surement les seuls qui pourraient un jour entendre ses excuses, mais elle savait qu'elle avait merdé et elle savait à quel point ils étaient cruels. Elle en avait eu plusieurs fois la preuve, notamment de la cruauté d'Esteban. Et elle craignait ce qu'il pouvait imaginer comme traitement de choc. Et le fait de voir Mustang si proche et la surplombant de toute sa hauteur lui donnait l'impression d'être une petite souris prise au piège. Elle n'avait aucun moyen d'échapper aux frères et encore moins à la punition qu'ils imagineraient. De toute façon, elle accepterait tout tant qu'ils ne la renvoyaient pas au centre, car c'était là sa plus grande hantise.
A sa plus grande surprise, elle entendit l'homme la défendre, ou plutôt prendre une partie des responsabilités de cet accident. Et quand il annonça que c'était elle qui avait failli y rester, elle eut comme seul réflexe de poser la main sur sa gorge...Comme si elle pouvait cacher le pansement aux yeux de Mustang. Elle n'aimait pas montrer de faiblesses. Elle tenta alors de se redresser...ou peut-être de se décaler de la montagne de muscles, même elle ne sachant pas vraiment ce qu'elle préférait, puis elle tourna la tête vers l'homme qu'elle avait voulu tabasser à mort et hocha la tête, comme pour le remercier. Elle décida alors de prendre son courage à deux mains pour reprendre la parole...en espérant que Mustang n'allait pas avoir encore plus envie de la tuer. Dans d'autres circonstances, elle aurait peut-être été amusée de la tournure de la situation...
- Merci...même si je vous connais pas. Bon, vous l'aurez surement deviné avec les mots de mon...maître, je suis une humaine asservie. La première d'ailleurs...
Qu'est-ce qu'elle pouvait détester ce simple mot, le "maître" qui lui arrachait la bouche dès qu'elle devait le prononcer. Mais elle le savait, cela faisait toujours mieux de l'appeler ainsi même si ce n'était que pour l'image, qu'en réalité chacun était à peu près égaux au cirque. Et heureusement pour Mustang...ou peut-être pour elle, son passage au centre de dressage lui avait permis de moins considérer les hybrides comme inférieurs...car auparavant, elle n'aurait jamais accepté qu'un hybride se faisant passer pour un humain soit son maître. Remarquant que Mustang ne semblait pas vouloir la couper ou l'assassiner sur place, elle continua, ce qui lui redonnait un peu d'assurance...surtout qu'elle fixait l'inconnu.
- Je suis Eileen Allannah et vraiment, j'insiste pour vous rembourser tout les frais avancés.
Peut-être qu'ils se demanderaient comment une asservie pouvait rembourser une dette. Officiellement, elle n'avait plus grand chose qui lui appartenait, pas même son propre corps puisqu'elle était esclave. Mais en réalité, il lui restait bien des choses, comme toute sa fortune en sécurité et qui lui servirait très bien dans ce cas là. En tout cas, elle se tut à nouveau, baissant les yeux sur ses mains. Maintenant, elle se demandait ce qui allait se passer ensuite, combien de temps la présence de ce duo la protégerait des frères ? Pas longtemps, elle en était sure.
Comme je le pensais, Eileen tente de se faire toute petite, mais qu'elle ne s'attende pas à avoir un traitement de faveur bien au contraire. Nos actions sont trop importantes pour que de simple bêtises d'ego mal placé vienne foutre en l'aire notre vie et nos projets. Mais bon dieux, personne n'à un peu de jugeote lorsqu'il intègre le cirque ?
Et surtout, l'homme du couple se met en plus à la défendre, quel bonté d'âme humaine.
Et bien justement, si vous n'êtes pas du genre à réfléchir avant d'agir, Eileen devrait être capable de le faire pour deux, ou même pour trois si besoin est. Mais je vois qu'elle n'est même pas capable de le faire pour elle lors d'une simple sortie.Que pense tu qu'Esteban vas penser de toi maintenant qu'il sait que ta première sortie en solo tourne ainsi ? Surtout pour la suite.
Je sous-entend évidemment lorsqu'elle sera envoyé sur le terrain, si elle n'est pas capable de gérer une situation aussi simple, alors de quoi sera t elle capable une fois sur le terrain si elle continue de réfléchir et d’agir ainsi ? Autant pour Sarika, sa mésaventure est partie d'une envie de bien faire et d'une méconnaissance du terrain, mais là nous parlons d'une femme qui vit depuis un moment sur l'île et ex chasseuse de prime qui plus est, tu parle d'une prédatrice, tout juste une enfant gâtée.
Mais pour le moment, je garde mes idées pour moi, lui laissant le temps de discuter avec le couple, au moins, elle prend de bonnes résolution pour régler elle même ses bêtises, ce à quoi je ne dis rien. Maintenant le couple est au courant qu'il existe des humains asservis. Il est vraie que le phénomène n'est pas très rependus du fait qu'il est très récent.
Je m'approche alors de nouveau du couple, leur tendant deux billets de cirque.
Permettez moi de vous donner une petite compensation de la part de notre établissement. Je ne voudrais pas que vous ayez une mauvaise image de nous à cause de cet.... incident. Alors venez-nous voir à l'occasion, c'est la maison qui offre. Vous n'avez qu'à présenter ces billets VIP et vous aurez des places de choix, ainsi que nourriture et boisson à volonté le temps de la soirée.
Petit geste commerciale afin de rattraper le coup, après tout, cet image est aussi importante à travailler car si nous perdons notre clientèle alors les choses serianet beaucoup plus difficiles pour nous.
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
Profil : MP : Email :
Ven 17 Nov - 21:43
ft. Sofia & Meyer & Eileen & Esteban
"..."
Un shopping qui vire au cauchemar
Docile et silencieuse, Sofia resta cachée dans les bras de Meyer. Elle savait où était sa place, elle n'était qu'une esclave, face à deux maîtres : Le sien, et celui de son ennemie. Elle les laissa alors discuter, se collant toujours plus contre Meyer. Ce dernier prit la parole, pour détendre légèrement l'atmosphère et amoindrir le degré d'implication de la femme aux cheveux bleus. Tous fautifs ? Mais, pourtant, c'était bien elle qui avait attaqué ! Sofia se racla aussitôt la gorge, la peur s'empara rapidement d'elle, ses jambes se mirent à trembler doucement. Elle serra davantage sa prise contre son Maître, désormais persuadée d'avoir commis une erreur. Elle se sentait coupable, une lourde sensation planait sur elle, et qui l'écrasait petit à petit. Ce shopping avait finalement viré au cauchemar, la Chienne avait déçu son Maître. Elle ferma un instant les yeux, très fort, ayant du mal à accepter cette nouvelle réalité, puis les rouvrit lorsqu'elle senti du mouvement. Meyer se gratta sa cicatrice à son poignet. Comme un réflexe, elle essaya de l'en empêcher en posant délicatement sa main sur la sienne pour la baisser doucement.
Et là, comme un coup de massue, elle rentra la tête dans les épaules lorsqu'il reprit : "On est pas du genre à réfléchir avant d’agir" ... Elle le savait, elle n'aurait jamais du retirer son collier. Cette lourde atmosphère pesa davantage sur elle, sa tête venant s'enfouir dans le bras de Meyer, l'air terriblement désolée. Tout se bouscula dans sa tête, Roy serait probablement très déçu d'elle, lui qui avait tout fait pour lui offrir un dressage efficace. Et Kenichi alors ? S'il savait que sa Chienne avait retirée d'elle même son collier... Si elle l'avait autour du cou, c'était pour une raison ! Elle était bien trop dangereuse, sans lui, le résultat, le voilà : Elle faillit tuer une humaine ! Son cœur tambourinait dans sa poitrine, comme s'il allait en sortir, sa respiration s'accélérait... Sofia savait ce qu'elle risquait, elle ne voulait pas perdre Meyer, il était tout ce qu'il lui restait. Alors, si elle lui attirait trop d'ennuis, il allait probablement se débarrasser d'elle ?
Ses propres pensées firent échos avec les paroles de l'humaine blessée, elle ne parvint pas à écouter ce qu'elle disait, trop concentrée sur ce qui allait se passer lorsqu'elle sera seule avec Meyer, à la maison. Allait-il la punir ? Comment ? Puis, soudainement, comme si son cerveau avait filtré de lui même ces mots, elle entendit l'humaine dire qu'elle était une asservie. Sofia redressa la tête, pour tourner la tête vers elle. Une asservie ? Elle avait déjà entendu Kenichi parler de ça. Elle se perdit davantage dans son esprit, des bribes de souvenir lui revinrent. Elle était enchaînée contre un mur, les bras écartés, comme crucifiée. Puis Kenichi s'approcha d'elle, pour lui tenir le visage entre ses doigts... Et annoncer fièrement qu'elle sera sa première asservie à la vente. Sofia regarda à nouveau l'Asservie, le regard perdu. Elle ne savait plus ce qu'elle était, humaine ou chienne ? Pourtant, ses crocs, ses oreilles, la couleur de ses cheveux... Un frisson la parcourut, incapable de se souvenir davantage. La première asservie ? Peut être pas non, au final. Du moins, de manière officieuse. Elle secoua finalement la tête, doucement, pour chasser ses doutes : Roy lui disait toujours qu'elle était docile comme une chienne et féroce comme une louve, qu'elle était une chienne-louve. Alors s'il le disait, c'était vrai.
Le géant - et maître de l'Asservie - prit à son tour la parole, montrant ainsi qu'il était très en colère contre son esclave. La fin de sa réprimande sonna comme une menace, faisant allusion à un certain Esteban. Cela n’intéressa pas vraiment Sofia, qui revint enfouir son visage dans le bras de Meyer. Mustang s'approcha des deux, Sofia tourna alors la tête vers lui pour le regarder, méfiante. Finalement, il tendit seulement deux billets d'entrer pour un cirque. C'était la première qu'elle entendit parler de ça à Togi, elle ne savait même pas qu'il y en avait un. Elle récupéra l'un des deux billets, comprenant rapidement qu'il y en avait un pour elle et un pour Meyer. Mustang ne semblait pas lui en vouloir, ni à elle ni à Meyer, en tout cas... Mais la Chienne avait l'habitude d'être méfiante, et peut être était-ce là un moyen de les attirer dans un endroit qu'il connaissait bien pour leur faire payer cet incident ? Elle avait du mal à accorder sa confiance, davantage dans ce genre de situation... Lorsqu'on contactait Roy pour des contrats, il arrivait que, parfois, c'était un piège pour tuer Sofia, jugée trop nuisible pour certains... Elle rangea, toujours en silence, son billet dans la poche de sa cape pour regarder Meyer : Seule sa décision à lui comptait.
Humain - Neutre
Constantine Meyer
Age : 31
Localisation : Au cimetière
Emploi/loisirs : Fossoyeur
Multi-Compte : Nein !
Profil : MP : Email :
Ven 17 Nov - 23:16
Doucement, Sofia posa sa main sur la mienne pour que j’arrête de toucher à mon bras. Je remarquai alors que son corps était secoué de tremblements incontrôlables. Elle était presque complètement cachée derrière moi, comme si elle craignait quelque chose dont j’ignorais complètement la source. La jeune femme alitée essaya de se redresser dans son lit et hocha la tête d’un air reconnaissant.
- Merci… même si je vous connais pas,déclara-t-elle.Bon, vous l'aurez sûrement deviné avec les mots de mon… maître, je suis une humaine asservie. La première d'ailleurs.
Les hybrides ne suffisaient-ils donc pas ? Fallait-il en plus faire de l’être humain un esclave ? N’était-on jamais comblé, satisfait ? Je ne comprenais pas. J’avais déjà du mal à saisir la raison pour laquelle on considérait les hybrides comme des asservis, alors les humains...
- Je suis Eileen Allannah,se présenta-t-elle alors.Et vraiment, j'insiste pour vous rembourser tous les frais avancés.
Elle pouvait insister tant qu’elle voulait, je n’avais plus envie d’entendre parler de cette histoire. Je me demandais pourquoi son maître ne réagissait pas face à ses paroles. Comment comptait-elle payer ? Avec son argent à lui ? J’aurais pu cogiter un moment là-dessus si Sofia n’avait pas attiré mon attention. Elle n’avait pas l’air bien du tout.
- Eh bien justement, si vous n'êtes pas du genre à réfléchir avant d'agir, Eileen devrait être capable de le faire pour deux, ou même pour trois si besoin est,me dit Mustang agacé.Mais je vois qu'elle n'est même pas capable de le faire pour elle lors d'une simple sortie. Que penses-tu qu'Esteban va penser de toi maintenant qu'il sait que ta première sortie en solo tourne ainsi ?demanda-t-il à Eileen d’un ton menaçant.Surtout pour la suite.
Elle sa tassa dans son lit. Mustang se tourna vers nous et nous tendit deux morceaux de papier. En fait, c’était des billets d’entrée pour le cirque de Togi.
- Permettez-moi de vous donner une petite compensation de la part de notre établissement. Je ne voudrais pas que vous ayez une mauvaise image de nous à cause de cet... incident. Alors venez-nous voir à l'occasion, c'est la maison qui offre. Vous n'avez qu'à présenter ces billets VIP et vous aurez des places de choix, ainsi que nourriture et boisson à volonté le temps de la soirée.
Je pris un billet, Sofia l’autre, en silence. Je ne savais pas quoi répondre. Il ne devait pas se sentir obligé d’agir si généreusement. Je n’en demandais pas tant. En vérité, je ne demandais rien, juste qu’on nous laisse tranquilles. C’est pourquoi je me dis qu’il valait mieux écourter notre visite. Eileen allait sûrement passer un très mauvais moment avec son maître dès que nous serions sortis de la chambre. Malheureusement, je ne pouvais rien y faire. Ce n’était pas mes histoires.
- D’accord… merci,répondis-je maladroitement en mettant le billet de cirque dans ma poche.
Je n’aimais pas vraiment le cirque mais peut-être cela plairait-il à Sofia. J’y réfléchirais. Pour le moment, nous devions rentrer à la maison. Nous achèterions des vêtements pour la demoiselle demain ou… un autre jour. Je n’avais plus la tête à aller faire les magasins. Je pris donc la main valide de la jeune hybride et l’emmenai en direction de la porte. Je jetai un dernier coup d’œil à Eileen qui pâlissait tellement qu’elle aurait pu devenir transparente si c’était possible. Incapable de trouver quoi dire pour leur annoncer notre départ, je me contentai d’un bref signe de la main avant d’ouvrir la porte et de sortir dans le couloir en compagnie de Sofia.
- Monsieur Meyer !me héla Cathy quand nous nous retrouvâmes au rez-de-chaussée.
Elle accourut et me tendit ma veste.
- Tenez, elle sort tout juste de la laverie.
Je m’habillai et la remerciai. Elle sourit, caressa les cheveux de Sofia qui restait de marbre. Il fallait vraiment que je lui parle, quelque chose n’allait pas. Je me doutais un peu de la raison pour laquelle elle agissait ainsi. J’allais bientôt en avoir la confirmation une fois au chaud à l’appartement. Nous saluâmes donc Cathy et sortîmes de l’hôpital.
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 30
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
Profil : MP : Email :
Sam 18 Nov - 10:17
Eileen avait tenté de réparer sa faute. Le mal était fait et cela n'allait certainement pas atténuer la colère de Mustang et encore moins celle d'Esteban mais à ses yeux, c'était important. Elle savait à quel point elle avait merdé, et ne voulait pas impacter plus le cirque avec ses conneries. Mais les mots de Mustang tournaient en boucle dans sa tête. Ce qu'allait penser Esteban...surement pas du bien. Il allait surement lui en vouloir et elle allait le payer. Mais tant qu'ils ne la renvoyaient pas au centre, elle accepterait le reste.
Finalement, son maître officiel donna des billets du cirque au duo et elle les regarda faire. Peut-être qu'ils allaient venir ? Ce serait sa meilleure chance pour s'excuser correctement et leur donner l'argent, même si elle savait qu'au cirque, elle serait observée par plusieurs frères. Tant pis, au pire, ils verraient qu'elle faisait des efforts pour rattraper sa connerie. Mais voila que l'homme et l'hybride commençaient à partir. Quoi ? Déjà ? Non ! Non ! Elle n'était pas prête à se retrouver seule avec Mustang ! Mais elle ne pouvait pas les retenir non plus. Et même si son cœur battait plus vite, surement un peu de peur, que son teint devenait particulièrement blanc, elle ne disait rien. Elle les regardait partir, répondant d'un signe de la main à celui de l'homme.
Elle regarda un moment la porte puis leva les yeux vers Mustang. Bon de toute façon, elle n'allait pas pouvoir rester éternellement dans cette chambre. Elle entreprit alors de se lever, sans montrer quoi que ce soit de sa douleur, pourtant elle se tenait le ventre et sa gorge la faisait souffrir à chaque mouvement.
- Je m'habille et on pourra rentrer...
Elle alla récupéra ses vêtements posés sur une chaise, titubant encore un peu sous l'effet de l'anesthésie qui n'était pas encore totalement estompé dans son organisme. Elle retira alors la chemise d’hôpital, dos à Mustang. En d'autres circonstances, elle l'aurait surement chassé de la chambre, là, elle n'osait pas. Et puis, il l'avait déjà vu nu. Difficilement, à cause de la douleur et des effets de l'anesthésie, elle enfilait ses vêtements...tâchés de sang. De son sang. Mais elle se rappela en mettant son soutien-gorge qu'elle n'avait plus de haut, ni de veste. Super. Cette journée était vraiment catastrophique ! Elle aurait mieux fait de rester au lit ! Elle remit alors la chemise d'hôpital par dessus puis se tourna vers Mustang...même si elle aurait préféré se trouver à des lieux que là, dans cette chambre et surtout, ne pas être la cause de sa colère.
- On peut y aller...
Un médecin entra à ce moment-là et fut plutôt surpris de la voir déjà debout et habillée.
- Je vous dirais bien de rester vous reposer, mais je suppose que votre décision est prise. Monsieur Heysman ? Bonjour, je suis docteur Hishimura, c'est moi qui vous ait appelé. Alors, voila l'ordonnance des traitements pour votre...asservie.
On sentait qu'il n'avait pas l'habitude de dire ce genre de choses mais il restait professionnel, tendant le papier contenant la liste de médicaments, notamment des anti-douleurs, ou encore du matériels comme des pansements en quantité suffisante pour changer chaque pansement pendant environ une semaine. Il y avait aussi tout ce qu'il fallait pour nettoyer les plaies. Tout ce qui étaient nécessaire y était noté.
- Les points sont résorbables, donc il n'y a pas besoin de venir. Faites surtout attention à sa gorge, c'est le plus dangereux. Si les points cèdent, il faudra aussitôt revenir. Sinon, il faut juste du repos. Et toi, ne t'embarque plus dans ce genre de bagarre, je ne voudrais pas avoir à te recoudre la gorge ! Si vous avez des questions, monsieur Heysman, n'hésitez pas !
Sa voix douce, comme s'il parlait à un enfant en faute, avait le don d'énerver Eileen. Mais elle ne disait rien. Elle hocha la tête, mais que ni Mustang ni ce médecin ne s'attendent à une promesse ou une réponse orale d'ailleurs. Mais voila que le médecin la regardait enfin.
- Oh attendez, je crois qu'il nous reste des hauts oubliés par d'anciens propriétaires, je vais en chercher un !
Eileen grimaça mais n'émit aucune protestation. Porter un vêtement qu'un autre avait mis avant elle ? Elle croisa les bras, n'affichant plus aucun sourire, elle attendait. Et si Mustang voulait partir de suite, elle serait d'un côté soulagé, de l'autre...la peur et le stress allaient surement monter d'un cran.
PNJ
Profil : MP : Email :
Sam 18 Nov - 18:42
Bien, cette journée a été suffisamment éprouvante pour aujourd'hui, et je n'ai pas envie de passer plus de temps ici que nécessaire, et le couple semble bien le comprendre alors qu'il décident de partir. Bonne chose, au moins nous allons bientôt pouvoir partir.
Eileen décide de s'habiller, bien, je vais attendre qu'elle finisse et nous pourrons partir.
Bien, fais vite, nous sommes attendus.
Je la laisse tout de même un peu tranquille, regardant par la fenêtre en attendant qu'elle soit prête. Elle me dit être prête, mais lorsque je me retourne, je la vois en tenue d'hôpital, et alors que je m'appète à lui poser la question, un médecin entre dans la chambre.
Bonjour docteur, merci de votre aide, et nous vous inquiétez pas, elle pourra se reposer à la maison, nous allons la remettre sur pied pour le moment.
La punition peut attendre, si nous la forçons alors qu'elle est faible cela serait idiot. La première chose à faire est de la laisser se remettre. Ensuite seulement nous allons reprendre son entrainement et lui faire passer le gout de nous mettre ainsi dans l'embarras.
Merci docteur, nous allons faire attention, je connais quelqu'un qui pourra prendre soin d'elle, je ne pense pas qu'il y aura besoin de revenir, du moins, je ne l'espère pas.
Mais alors que le médecin semble vouloir nous donner un vêtement pour la couvrir, je le remercie d'un signe de la main, pas besoin. Elle aura de quoi faire une fois au cirque. Bien, une fois les formalités réglées, je prend Eileen dans mes bras, façon princesse.
Interdiction de râler, je veux juste rentrer au plus vite. Quand à toi jeune fille, j'espère que tu comprend la situation dans laquelle tu te trouve.
Je me dirige vers la sortie tout en parlant.
Notre position est précaire, et tes petits caprices peuvent tous nous mettre en danger, alors j'espère que tu vas te mettre un peu de plomb dans la cervelle. En tous les cas, compte sur nous pour t'en faire baver une fois que tu sera remise. Esteban va probablement te mettre à l'épreuve, alors tâche de tout faire comme il l'attend, car c'est ta place et ta vie que tu vas mettre en jeux.
Une fois arrivé à la voiture, je l'y installe, prenant le volant,direction le cirque.
Accueil
![Un shopping qui vire au cauchemar [PV Esteban, Sofia et Meyer] Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
![Un shopping qui vire au cauchemar [PV Esteban, Sofia et Meyer] 1502219374-seb5voagcld3ocvyfw5nxfedipa](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2017/32/2/1502219374-seb5voagcld3ocvyfw5nxfedipa.png)
