Le temps était beau et les oiseaux gazouillaient dans les arbres. Le soleil à son zénith commençait son voyage vers l’horizon. Ceeliard était finalement sortit de l’animalerie. Cela lui faisait du bien de pouvoir finalement respirer de l’air frais… enfin… l’air de la liberté je devrais dire. Il n’y avait pas vraiment d’autres manières de le voir. Le caracal était très pensif… un peu comme tout le temps. Il ne voyait pas du tout le chemin qu’il prenait. Il serait certainement perdu s’il avait à revenir sur ses pas. Cela ne lui importait pas vraiment. Il avait drôlement besoin de penser. Il avait rencontré deux nouvelles personnes en très peu de temps et devait faire un peu le point là-dessus. C’était un peu difficile pour lui d’accepter ainsi deux nouvelles personnes dans son cercle proche. Il n’avait qu’eu son ancien maitre et rien d’autre.
*Bon prenons le temps de penser à tout cela. Oui je sais bien, cela fait beaucoup de nouvelles personnes qui se sont rajouté à ton cercle. Il y a Topaze cette neko qui lorsque tu avais le plus de besoin d’amour, elle est venue t’en donner. Oui je sais. Elle a aussi beaucoup de choses difficiles dans sa vie. On l’a bien vu. Elle avait de la misère un peu à parler de son passé. Oui mais, on sait bien que cela peut-être très ardus. Exact, elle aura de besoin d’un peu de temps mais, elle nous en parlera de ce qui lui chicotte l’intérieur. C’est vrai le temps panse toutes les blessures aussi dure que ce que notre maitre nous a fait. Ensuite, il y a Franciska… notre nouvelle maitresse. Elle est différente de ce qu’on a connu. Oui mais, on a connu rien du tout. Ce n’est pas comme si c’était bien difficile. Oui je sais mais, bon… Elle a quelque chose de différent qui m’intrigue. Son regard? Oui un peu, elle ressemblait à un prédateur qui chassait sa proie et qui l’observait avant de l’attaquer. Ce fut assez effrayant je dois dire. Oui je seconde. Il faudra faire attention à elle… Il doit y avoir quelque chose d’autre que cela qui doit être caché en dessous de ses bonnes manières. Oui va falloir être attentif. Faudrait peut-être se reconcentrer sur ce que l’on fait présentement : marcher. Ah oui…*
Lorsque Ceeliard revint à lui, il était dans une ruelle… mais, ce qu’il se demandait c’était où il était dans cette ville. Il ne savait vraiment pas. Ceeliard avait tellement été perdu dans ses pensées qu’il s’était perdu tout seul. Il soupira grandement. C’était vraiment son genre… se perdre ainsi et devoir par la suite demander sa route pour se retrouver. Le caracal devait donc trouver quelqu’un qui pourrait l’aider… mais, qui pourrait bien l’aider. Il recherchait d’un regard un peu évasif sans vouloir attirer l’attention de personne. Ceeliard ne voulait pas trop se faire remarquer mais, avec son capuchon comme il l’avait, c’était un peu difficile de ne pas le voir et de s’approcher de lui.
Il y avait un groupe de personne plus loin. C’était comme on pouvait bien le discerner un groupe de voyous. Il y avait le même nombre d’hybrides que d’humains. Il devait y avoir 8 personnes dans ce groupe. Ceeliard savait bien qu’il ne fallait surtout pas qu’il se rapproche d’eux. Ils pouvaient être bien du trouble. Il tenta de s’en aller de cette zone et de trouver quelqu’un d’autre pour l’aider mais, un des voyous le pointa et les autres se dirigèrent vers lui. En espérant qu’il ne serait pas encore un fois un souffre-douleur et qu’il n’aurait pas à se laisser faire. Ceeliard se fait très rapidement rattraper par ce groupe de vauriens. Il n’était vraiment pas en bonne posture. L’un d’entre eux lui dit alors : -On dirait bien que y’a un hybride qui est perdu. Comme cela on a perdu son chemin et on ne pense même pas à venir nous voir pour retrouver sa route. Allez tu vois bien que tu peux nous faire confiance. On a des hybrides avec nous. Tu n’as rien à craindre. Que caches-tu en dessous de ce capuchon?
Celui qui venait de parler tenta de lui retirer son capuchon. Cee se retira de peur. Il ne voulait surtout pas se faire toucher de par cet inconnu. La bande de malfrats l’encerclèrent et ainsi purent le retenir en le tenant de par ses épaules. Ce n’est pas vrai qu’il allait pouvait se pousser d’eux ainsi. Le caracal allait devoir leur faire face mais, il n’avait pas vraiment le caractère pour faire cela. Il tenta de se débattre mais, rien à faire. Il était pris. Celui qui avait parlé réussi alors à mettre la main sur son capuchon et ainsi à réussir à lui enlever. Il lui dit alors avec une voix hautaine :
-Je comprends pourquoi tu te cachais. Tu es si laid que tu as besoin de te cacher. Avec autant de cicatrices, de bleus et surtout il te manque un bout de joue. Tu es une aberration de ce monde, une chimère sans but précis. Ton maitre ne doit vraiment pas t’aimer s’il te fait des choses comme cela. Donnons-lui la raclée de sa vie. Il doit être habitué comment il est amanché.
Dès que le voyou eut finis de sa phrase, les autres de sa bande sautèrent sur Ceeliard pour lui arranger le portrait. Des coups de pieds à gauche et des coups de poing à droite. Il ne savait pas vraiment où donner de la tête. Il était comme qui dirait prit dans un étau qui continuait de se serrer sur lui. Ceeliard n’avait vraiment aucun moyen pour s’évader de ses assaillants. Ce n’est pas si surprenant venant d’un hybride qui se laissait se faire torturer. Allait-il vraiment mourir là? Les malfrats ne s’y prenaient pas de main morte pour lui arranger le portrait. Il n’avait vraiment aucune chance. Vliakiumkog était vraiment trop frêle et n’avait vraiment pas l’énergie pour se défendre. Il ressemblait à un enfant qui était maltraité par plus vieux que lui. Son journal tomba de sa poche à côté de lui. Ceeliard essaya de rejoindre son journal avant les voyous. Il ne fallait surtout pas que ses souvenirs tombent entre leurs mains. Un des hybrides d’entre les malfrats pu attraper le journal en premier et se mit à lire pendant que Ceeliard se faisait contôler par les autres. Il passa le journal au premier qui avait parlé. Cette personne semblait être leur chef. Il se mit à parler à Cee.
-Alors on veut ravoir son journal chéri? Et bien regardons ce qu’il y a là-dedans,dit-il avant de lire un bout du journal à voix haute.Encore aujourd’hui, c’est la même chose que le mois passé, la torture avec la vierge marie. Il a fallu que je reste en place pour ne pas trop souffrir.Il tourna alors les pages un peu.Aujourd’hui j’ai fait la rencontre de ma première amie dans ce monde : Topaze. Elle est très gentille mais, je vois bien qu’elle cache quelque chose… Je crois quand même que j’ai certains sentiments pour elle.Il prit une pause avant de rire.Je crois que nous avons là un artiste. Allons-nous lui rendre son journal?
Le voyou observa ses potes. Ils firent tous un non de la tête. Il saisit le journal de par les pages et se mit à déchirer le bouquin en deux à la jonction. La face de Ceeliard venait de changer. Ils étaient en train de détruire le seul souvenir de sa mère. Vliakiumkog essaya de se rapprocher du chef de bande mais, de fit donner un coup de pied dans le ventre. Il en perdit le souffle. Le chef déchira entièrement le journal et fit voler les pièces dans tous les sens. Ceeliard était là par terre telle une masse inerte qui n’avait plus de raisons de vivre. Il ferait peut-être mieux de mourir là.
Dernière édition par Ceeliard Vliakiumkog le Jeu 20 Déc - 1:10, édité 2 fois
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Dim 18 Nov - 4:38
Finalement un jour de congé bien mérité, Wright avait vraiment un don pour surmener ses subalternes et je n’avais pas manqué l’occasion sur prendre une journée de repos loin du bureau… et tout particulièrement de cet enfoiré. Puisque la journée s'annonçait belle, j’avais décidé prendre le temps de faire quelques courses et de jeter un meilleur coup d’œil en ville. Cela faisait déjà un bon moment que j’étais sur l’île, mais se familiariser davantage avec les environs n’était jamais une mauvaise idée. Particulièrement les ruelles et les allées entre et à l’arrière des bâtiments… j’avais le pressentiment que connaître leur configuration allait m’être utile. Les hybrides fuyant les Rabatteurs avaient une vilaine tendance à s’y glisser pour tenter de nous échapper.
Donc, je pris la gauche et entrai dans ce labyrinthe derrière les commerces de la rue commerçante. Le sol était jonché de déchets en tout genre et je fis attention de mettre les pieds dans une flaque d’un liquide douteux. Une ruelle bien ordinaire si vous me le demandiez. Il devait y avoir son lot de petits truands qui devaient y traîner. Une femme seule était une proie facile, mais je n’avais pas de me faire agresser. Disons que mes bottes militaires, mes pantalons cargos et simplement ma démarche et mon langage corporel exprimaient clairement tous ceux qui c’était déjà retrouvé dans une bagarre qu’il valait mieux me laisser tranquille. J’avais également un couteau et pistolet tazer dissimulés sous mes vêtements si jamais les choses tournait au vraiment vinaigre.
Cela faisait plusieurs minutes que je vagabondais dans les ruelles et toujours aucun incident et je n’avais croisé que quelques rats (de vrais rats pas des hybrides) fouillant les poubelles en quête de leur prochain. Les rongeurs fuirent rapidement dès que je fus trop près. Cette petite expédition m’avait vraiment semblé être une bonne idée au début. Je comprenais maintenant pourquoi personne ne le faisait vu à quel point c’était un gaspillage d’effort. Je m’apprêtais à rebrousser chemin lorsque j’en dis des voix venant d’une ruelle voisine. J’avançai prudemment jusqu’aux coin du bâtiment. Je jetai un regard et un groupe de personnes. Ils ricanaient et donnait des coups de pied sur quelque chose. Je m’approchai silencieusement et me cachai derrière une poubelle pour avoir un meilleur. J’avais déjà une petite idée de ce qui était en train de se passer, mais j’espérais vraiment avoir tort. Malheureusement, ce n’était pas cas. La bande de voyous encerclaient un jeune garçon et le rouait de coups. Cowards. J’avais déjà vu plusieurs fois une situation similaire lorsque j’ai servis en Afghanistan. Des femmes violées et des enfants battus. Enfin, je voyais le résultat de se genre d’agression. Nous arrivions souvent trop tard. Mais pas cette fois. Cette fois, j’allais faire une différence.
Je dégainai le tazer et vérifiai qu’il était bien chargé. Je fermai les yeux, pris une profonde inspiration. Comme lorsque l’on active un interrupteur, mon cerveau passa en mode combat.
Huit individus. Civils. Non armé. Expertise en combat inconnu. 50 mètres. Utilisation létale de la force interdite. Minimiser les blessures sur les assaillants préférable. Avantage de la surprise.
Une autre inspiration.
Je me levai d’un bond et fonçai vers le voyou le plus près. Il n’eut pas le temps de réagir que j’étais sur lui. Il reçut un coup de poing dans le sternum. Je ne perdis une seconde et passai au voyou suivant qui eut droit à un coup de pied entre les jambes. Un troisième crût qu’il pourrait me prendre au dépourvu, mais je l’avais remarqué. J’évitai facilement son coup de poing maladroit et répliquai sans lui laisser une seconde pour se ressaisir avec un crochet gauche directement sur la mâchoire qui l’envoya au sol.
Le confusion causée commençait à s’estomper et le reste de la bande n’allait pas tarder à me fondre dessus. Je savais me battre, mais cinq contre un? Je n’aimais vraiment pas les chances. Je fonçai vers celui qui leur faisait office de chef. Oh! Celui-là savait un peu mieux se battre que le dernier, sa posture était bien meilleure. C’était par contre toujours très loin de mon niveau. Je fis un pas de côté pour éviter un direct droit et répliquai avec un revers de ma main droite tenant le tazer. De l’autre main, je lui agrippai le poignet et tordis son bras pour l’amener derrière son dos afin de le maîtriser. Je remarquai alors que le reste de la bande encore debout avait eu l’idée m’encercler. Malheureusement pour eux, j’avais anticipé cette manœuvre. Je pivotai sur moi-même tout en gardant une main sur leur chef et le plaçai entre moi et mes adversaires avant de pointer la tazer. La vue de l’arme les dissuada rapidement de faire un pas de plus dans ma direction.
« Ok… Je crois que nous sommes tous suffisamment amusés » dis-je légèrement essoufflée. Le chef tenta de se libérer de ma prise. Je ne me laissai pas faire. Je tordis son bras davantage et le forçai à se mettre. « Daaaamn… On dirait que votre ami à encore envie de jouer. Et vous? Vous voulez continuer? Essayer de sauver votre pote? Non? Alors, ramasser vos copains and FUCK OFF! DÉGAGER! »
Vous pouvez me croire, ils ne firent pas prier et détalèrent comme des lapins traînant ceux que j’avais incapacité sans regarder derrière.
« Wow… Quelle loyauté… » dis-je en retournant mon attention sur le chef que je tenais toujours. « On dirait que c’est toi et moi maintenant. Ça tombe bien je voulais te parler en privé. Tu vas t’excuser notre ami ici et tu vas promettre de plus jamais refaire un truc pareil. Compris? »
Il eut un long moment de silence. Mais, avec un peu de persuasion de ma part, le gamin fit finalement ses excuses et promis de ne plus recommencer. Je laissai finalement repartir non sans lui mentionner qui l’attendait si je le reprenait à faire une chose pareille. Il courut comme s’il avait le feu aux fesses. Je me retournai vers le garçon qui avait été victime de l’agression. Je m'accroupis à côté. Son capuchon masquait son visage.
« Ça va, kiddo? » dis-je en soulevant le capuchon.
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Ven 30 Nov - 2:21
— Une chimère inerte... —
Les malfrats devaient l’avoir frappé vraiment fort car Ceeliard commençait à s’imaginer qu’il y avait une voix qui semblait confronter les voyous. Enfin… il croyait qu’il divaguait et qu’il entendait des choses. Vliakumkog entendait les sons un peu comme les adultes dans Charlie Brown. On n’y comprend rien même si les enfants comprennent tout. Enfin… personne ne serait assez fou pour se prendre à 8 personnes. Se foutre ainsi dans le trouble pour quoi? Le protéger? Voyons c’était impossible. Pourtant… il n’a pas vraiment été frappé à la tête… donc… peut-être que quelqu’un vient à son secours. Voyons… défendre une chimère… lui. Si Cee pouvait en rire, il en poufferait de rire mais, là il avait le souffle bien court. Ce fût bientôt la fin de cette voix qui semblait selon lui venir d’une femme. Était-elle morte? Avait-elle survécu comme lui?
La voix se retrouva à côté du corps inerte de Ceeliard. Il ne bougeait plus en espérant soit qu’il puisse récupérer de ses blessures ou bien sinon mourir. Il n’a plus de raisons de vivre… son journal est réduit à néant. Donc la voix lui demanda s’il allait bien tout en levant sa capuche qui lui cachait le visage. Ses grandes oreilles de caracal étaient remplies de cicatrices et de bleus qui dataient de bien plus longtemps que ces malandrins. Ses oreilles étaient dans un sale état. En descendant le long de son visage, on pouvait voir qu’il lui manquait un bout de joue à droite de son visage. On pouvait très bien voir ses dents. Encore une fois, ce n’était pas d’hier mais, les truands l’avaient quand même pas mal amoché. Cee avait certainement multiples contusions, des bleus supplémentaires et peut-être une côte ou deux de cassés.
Il hocha doucement de la tête. Il fit un petit sourire à l’inconnue et se souvint qu’il devait retrouver son journal qui était en milles pages éparpillées partout dans la ruelle. Il força de ses bras pour se lever. Ça lui faisait un mal de chien. Tout en se levant, une douleur vint l’assaillir au niveau des côtes de gauche. Il avait vraiment mal. Il murmura alors ces mots :
-Mon jour… mon journal… aidez-moi à le retrouver. Il a été réduit en pièce par ces voyous. J’en ai vraiment de besoin… Il m’est précieux. Je n’ai plus de raisons de vivre sans lui. Je ferais mieux de mourir. C’est bien plus important que ma vie. S’il vous plait… aidez-moi…
Il continua de se lever difficilement tout en faisant certaines grimaces de douleur. Une fois qu’il fut debout, il se dirigea vers les pages qui étaient le plus proche de lui. Il avait beaucoup de misère à avancer mais, il le faisait. Il ne s’était même pas introduit. Cee devait retrouver toutes ses pages éparpillées.
*Vite, faut qu’on retrouve notre journal avant que le vent ne l’emporte. Oui mais dans notre condition ce n’est pas si facile que cela. Je sais bien. Notre souvenir s’en va donc à néant. On ne pourra jamais y arriver seul.*
Dernière édition par Ceeliard Vliakiumkog le Jeu 20 Déc - 1:11, édité 1 fois
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Dim 16 Déc - 6:28
Le gamin ne bougea pas lorsque je soulevai sa capuche. Le visage qui se cachait en-dessous était digne d’un film d’horreur. Les longues oreilles de l’hybride étaient couvertes de blessures. Mais, le pire restait son visage où une partie de sa joue manquait. Le trou béant laissait voir ses dents, figeant son visage en un demi sourire grotesque. Ajouter à cela du sang frais, gracieuseté des enfoirés qui lui avait donné une raclée, et vous avez un parfait nightmare fuel. J’eus un léger mouvement de recul en voyant cela. Ce n’était pas de la peur, mais plutôt de la surprise. La surprise se dissipa rapidement. Il fallait que j’appelle les premiers secours. Je sortis mon téléphone pour composer le 911. Je fus rapidement mit en contact avec une répartitrice et lui expliquai calmement, mais rapidement, la situation.
Le gamin leva finalement la tête dans ma direction comme il venait de se rendre compte de mon existence. Il me sourit alors faiblement, ce qui n’aida aucunement à embellir son visage. Je lui rendis son sourire tout en continuant mon rapport à la répartitrice. Son expression changea subitement, comme si il venait de se souvenir de quelque chose.
« Mon jour… mon journal… » dit-il faiblement. « Aidez-moi à le retrouver. Il a été réduit en pièce par ces voyous. J’en ai vraiment de besoin… Il m’est précieux. Je n’ai plus de raisons de vivre sans lui. Je ferais mieux de mourir. C’est bien plus important que ma vie. S’il vous plait… aidez-moi… »
« Attendez un instant » dis-je à mon interlocutrice avec de tourner mon attention sur le gamin et de lui parler d’une voix calme. « Ça va aller, kiddo. De l’aide est en chemin. Reste tranquille. Pas de panique. Ne bou… Hey! »
Le gamin se leva en grimaçant. Cela lui avait fait mal. Il commença alors tituber en direction des pages arrangé. Il était clairement en état de choc. Je bondis sur mes pieds, lâchant mon téléphone par accident, et me plaçai devant le gamin avant de l’agripper par les épaules.
« Hey! T'es pas en état pour courir après des feuilles qui volent au vent. » lui dis-je d’un ton ferme. « Maintenant, tu vas gentiment aller t'assoir contre le mur juste là pendant que je m'occupe de ramasser tes papiers, got it? Oui? Alors qu’est-ce que tu attends? »
Je repris mon téléphone et rassurai la répartitrice que tout allait bien et que j'avais la situation sous contrôle avant de raccrocher. Bon, ma journée de congé allait être passée à ramasser un journal en pièces, attendre un ambulance et devoir donner ma version des faits à des policiers… Great. Autant finir ma première tâches avant que l'ambulance arrive. J’entrepris de ramasser les différentes pages qui n’avaient pas été entièrement réduites en pièces.
« Dit? Il ne t'est jamais passé par la tête que faire un balade tout seul dans les ruelles était une mauvaise idée? T'as vraiment eu de la chance que je passe par là et que je suis pas du genre à fermer les yeux et rien faire lorsque je vois ce genre de truc arriver. Au fait, moi c'est Kaylee. Toi, c'est quoi? »
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Jeu 20 Déc - 1:06
— Un peu de repos... contre ce mur si confortable... —
Ceeliard se fit alors arrêter de par l’inconnue qui venait de le sauver. Elle lui disait d’aller s’assoir contre le mur et qu’elle irait ramasser ses feuilles. Il hocha de la tête. Cee n’avait jamais été autant amoché en dehors de son premier chez lui… même par les gens du centre de dressage. Ce n’était jamais aussi pire. Il s’approcha du mur, se mit dos à lui et se laissa glisser doucement vers le sol. Il avait vraiment mal à ses côtes. Ceeliard prenait de grandes respirations. D’un point de vue cela pouvait lui faire du bien mais, quand de l’air entrait dans ses poumons ses côtes lui faisaient un mal de chien. Il prenait donc de petites respirations. Ce n’était pas vraiment conseillé dans son état mais, il était mieux ainsi. Pourquoi était-il venu en ces ruelles. Il n’en savait même plus la raison. Cee sembla rester là un peu comme une loque. La réalité c’était qu’il parlait alors avec son autre voix dans sa tête.
*Pourquoi fallait que ça tombes sur moi? Bah ce n’était pas la meilleure idée d’aller dans une ruelle seul. Je sais bien mais, jamais j’imaginais que j’en perdrais tous mes repères. Peut-être que c’est plus facile pour nous de passer dans les ruelles plus passantes. J’imagine… Et tu vas te laisser faire parler ainsi de par une humaine? Je ne vois pas pourquoi… Elle nous empêche de retrouver totalement notre journal. Elle ne veut qu’aider. Il va te manquer des pages tu vas voir. C’est difficile de te croire. Tu verras.*
L’inconnue se remis à lui parler. Oui il venait de se dire que de sortir seul dans une ruelle ce n’était pas la meilleure idée. Elle se présenta sous le prénom de Kaylee. Il fit un petit sourire en coin à cette femme. Il se mit à écrire sur une des feuilles qu’il avait ramassées. Son crayon était encore dans sa poche en un morceau. Il gribouilla des trucs sur une feuille avant de la revirer vers Kaylee. Dessus il y avait d’écrit :
« Moi c’est Ceeliard. Je ne crois pas avoir pensé à ce qui pourrait m’arriver dans ses ruelles. Cela ne fait pas si longtemps que j’ai la permission de sortir dehors alors je ne croyais pas du tout avoir à faire à ces malandrins. Je suis désolé de t’avoir fait user de ton temps pour me sauver. Je m’excuse. J’ai peut-être quelques côtes de foulées. Cela me fait vraiment mal quand je prends de grandes respirations. Sinon j’ai quelques bleus mais, je suis habitué à cela. »
Ceeliard de ses écrits essayait du mieux qu’il le pouvait de décrire ses maux qu’il avait eu de par la rencontre avec ces voyous. Son autre voix avait bien raison… il n’aurait pas dû venir seul dans les rues commerçantes. À cette heure-ci il aurait bien facilement pu se dire qu’il n’y aurait pas beaucoup de personnes. Kaylee ne devait pas le trouver si intelligent que cela. De ses yeux, il pouvait très bien voire certaines feuilles partir au vent sans que Kaylee ne puisse s’en occuper. Sa deuxième voix avait vraiment une boussole dans le cul pour savoir tout cela.
Ceeliard ferma ses yeux un instant en inspirant de son nez. Cee n'était pas vraiment grand et n'avait pas grand chose pour se protéger. Il était un peu comme un chat sans défense.
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