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 Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav]

Hybride F - Adoptable
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Yuna Shîro
Age : 39
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyMer 26 Déc - 10:31
Yuna Shîro
Flashback dans le parc
Cette dispute avec Jin fut vraiment intense, je ne comprenais vraiment pas comment il pouvait douter à ce point de moi. Pire il me prenait pour une menteuse et j'avoue c'était bien plus blessant, cette chaîne je n'y avais vraiment pas touché, mais libre à lui de croire le contraire. Au finale cette dispute avait eu raison de notre cohabitation, il venait de me chasser de chez lui, et sans me retourner. J'avais claquée la porte de son appartement, m'adossant un instant contre celle ci avant de fondre en larmes. Je me sentais vraiment mal, mais c'était sûrement la meilleure des solutions. Me sentant vraiment minable, je quittais l'immeuble et me mis à marcher pendant un bon moment. Dehors le temps était légèrement frais et humide, un temps normal pour une période d'automne mais je ne portais rien de plus qu'une légère robe ce qui me faisait un peu frissonner.

Mes pas finirent par me conduire au parc de la ville, l'endroit était plutôt calme et c'était un lieu vraiment idéal quand on se sentait mal, on pouvait y venir pour se détendre, réfléchir ou juste flâner un peu. En plus il n' y avait pas beaucoup de monde donc je me sentais un peu moins idiote dans mon état. Je ne voulais pas faire peur aux gens avec me larmes. Trouvant enfin un endroit pour me poser, je m'installais dans l'herbe arrachant quelques brindilles dans ma main et je soupirais, retenant un peu quelques sanglots avant de me parler à moi même.

-Je dois rester forte ! Même s'il a vraiment dépassé les bornes... Je le déteste vraiment d'être aussi con.

Oui bon je parlais un peu à voix haute, et je ne faisais pas vraiment attention autour de moi. Mais je me sentais tellement mal, que j'avais besoin d'évacuer ma colère,.

-Un goujat, voilà il n'est rien de plus qu'un goujat... Il finira seul et jamais personne ne l'aimeras, il ne mérite même pas d'être aimé de toute manière... Il finirait par traiter cette femme de la même manière qu'il me traite...

Je continuais mon monologue de plus en plus énervée...

-Yuna tu es une idiote, Yuna tu es naïve... Yuna tu m'appartiens tu dois m'obéir... Est ce qu'il sait dire des choses gentilles au moins ou ça lui brûlerait la langue d'être agréable au moins quelques minutes....

Arrachant l'herbe autour de moi de plus en plus, je fus soudain surprise par la présence d'un homme en fauteuil roulant. Et voilà je venais de me couvrir de ridicule et mon visage pris des couleurs tellement je me sentais honteuse.

*Merde Yuna ! Tu es idiote tu ne pouvais pas voir qu'il y avait quelqu'un juste à côté.*

Tout en pensant cela, je séchais de ma main mes larmes. Posant un court instant mon regard sur cet homme, bon je sais ça ne se fais pas mais bon je n'y pouvais rien. Il semblait être concentré, les yeux rivés sur un bouquin et je pouvais le voir griffonnait quelques choses dessus. Une odeur vint chatouiller mon nez, se ne fut pas vraiment agréable et je réalisais qu'il était entrain de fumer. Bon décidément je repasserais pour le côté je fais attention aux choses qui se passent devant moi, Soupirant et me redressant je remis un peu d'ordre à ma robe et je m'approchais un peu du monsieur. Le visage toujours rouge tomate, je pris calmement la parole.

-Je... Je suis désolée d'avoir troublé votre tranquillité. Je.... Je n'avais pas spécialement fait attention à votre présence en venant pleurer dans mon coin. Encore vraiment désolée.

Me confondant en excuse, je m'inclinais face à lui par politesse. C'est fou comme on peut se sentir idiote face à un inconnu, encore plus quand celui ci vient d'être le spectateur d'une scène digne d'un film à l'eau de rose. Et je préférais donc rester muette à présent afin de ne pas aggraver mon cas.
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyMer 26 Déc - 16:07
Anonymous

Dans le parc... une page blanche...

Page blanche. Rien ne semblait vouloir sortir de ma tête. Pourquoi est-ce que ça doit m’arriver là. J’observe mon cellulaire. Rien d’écrit depuis 10 heure hier matin. Il est  9h55. Hum… que devrais-je faire? Me lever, me coucher… sortir? Tant de questions… et si peu de temps pour tout faire. Ça fait combien de temps exactement que je travaille sur cette page et je n’arrive pas à poser un seul mot. Ce n’était pas il y a 24 heures de cela? J’ai encore passé tant de temps là-dessus. La dernière chose que je me rappelle c’est de m’être installer sur mon ordinateur. Il faudrait peut-être que je me prenne un café. Cela va m’aider à bien débuter ma journée. J’ai pensé au levé et j’ai mis ma canne pas loin pour me permettre de ne pas manger le sol de plein fouet. Je détourne ma chaise d’ordinateur et je prends ma canne de ma main droite. Je tire donc sur ma canne pour m’aider à me lever. Un… deux… et trois. Je suis finalement debout. J’observe un peu les alentours de mon appartement. Faudrait vraiment que je fasse le ménage… mais, ça ira à plus tard. Je peux bien attendre.

Je m’avance doucement vers le comptoir de ma cuisine et je me prépare un café avec mon porte filtre, mon filtre mon café, une tasse bien sûr et finalement l’eau chaude. Finalement je me dis que je pourrais peut-être sortir dehors… loin de mon chez moi… Sentir l’air frais… enfin… Est-ce que je devrais? Oui je vais sortir un peu… ça va me faire le plus grand bien… peut-être une fois rendu dehors je vais trouver de l’inspiration. Je prends donc une tasse transportable et je transfert mon café dedans. Est-ce que je veux me prendre quelques choses à manger… qu’est-ce que j’ai dans mes placards?? J’ouvre mes portes de mon armoire et j’observe ce que j’ai. Du beurre d’arachide où des bretzels… J’ai beaucoup de choix dis donc. Bah j’imagine que je peux bien emmener un des deux paquets de bretzels. Je le prends et je le glisse dans mon sac à dos qui est non loin de là. J’y insère aussi un livre aux pages blanches. J’y installe aussi ma tasse de voyage. J’installe mon manteau et je mets mon sac à dos sur mon dos et je me dirige vers la porte de sortie.

Je prends ma chaise roulante et j’ouvre ma porte. Je la dépose à l’extérieur et je sors. Je dépose ma canne à l’intérieur de mon appartement et je ferme ma porte. C’est l’automne… rien ne pourrais vraiment m’arriver. J’entreprends le long périple qui va me mener vers la sortie. Après une bonne quinzaine de minutes passé à descendre les marches, j’arrive finalement dehors tout en sueur et haletant. Après 10 minutes à essayer de retrouver mon souffle, je déplie ma chaise roulante, je dépose mon sac à dos sur les poignées et je m’installe pour le trajet. Où est-ce que je veux me rendre…? Où est-ce qu’il n’y a pas trop de gens...? Les rues commerçantes… non… les ruines… trop loin… le parc… Ouais cela pourrait bien faire l’affaire. Je me sors une cigarette de mon paquet… j’en suis à mon avant dernière. Va vraiment falloir que j’aille m’en acheter d’autres. Ce sera plus tard, maintenant je dois penser à me rendre au parc. J’allume donc ma cigarette et je roule doucement vers la destination.

On peut vraiment dire que les gens n’ont vraiment aucune idée comment la vie peut-être mesquine et venir dérober tout ce que l’on a. Il ne faudrait pas que je perde mon cellulaire… tout mon journal personnel. Là j’ai quand même quelque chose de plus important… Il faut que je débloque de ma page blanche. Un grand bâillement vint me rappeler à la réalité. Allez direction le parc. Ce n’est pourtant pas trop loin de mon chez moi mais, aujourd’hui j’ai pris un détour qui rallonge ma route d’au moins 10 minutes. Qu’est-ce que je pensais vraiment? Je veux dire… je ne voulais pas m’y rendre au plus vite? C’est ce que je voulais mais, j’imagine que je me suis perdu dans mes pensées et que j’ai continué de prendre ce chemin. Il faudrait peut-être que je me concentre un peu plus sur ce que je fais et que j’arrête de toujours rédiger tout ce que je fais dans mon cellulaire… non je ne pourrais pas. Mon cellulaire c’est ma vie…mon journal… mon confident. Jamais je ne voudrais me séparer de toi mon précieux. Sans toi je n’aurais pas vraiment eu de vie et je serais vide de tout sens. Sans toi qui sais ce que j’aurais bien pu vouloir faire. J’aurais certainement essayé d’en finir avec ma vie avant d’en arriver où je suis présentement.

L’arrivé finalement au parc. J’observe mon cellulaire pour y voir l’heure… 11h30. Bah ça aurait bien pu être pire. Je m’installe donc dans l’herbe avec ma chaise roulante. Je sors mon livre de mon sac, mes bretzels et mon café. Je réalise alors que ma cigarette est finie… déjà… c’est sûr que j’ai bien pris mon temps. Je jette ma cigarette dans une poubelle pas loin de moi et j’ouvre mon livre ainsi que mon sac de bretzel. Avec ma main gauche j’écris et de ma droite, je prends un bretzel et je le mange. C’est fou je me sens un peu comme Light Yagami dans Death Note mais, moi je fais trois choses en même temps parce que j’écris dans mon journal intime dans mon cellulaire. Je prends une grande gorgée de mon café et je le dépose à côté de ma chaise roulante. Je sors ma dernière cigarette et je l’allume. Ho que cela fait du bien. Bon… qu’est-ce que j’écris… ce que je vois finalement. Des oiseaux… d’autres oiseaux… encore un autre oiseau. Un tigre hybride… Oh je me sens presque comme maitre méchant dans Kung Pow. Allons concentrons-nous sur quelque chose qui a du sens. Je prends une grande bouffé de ma cigarette avant de réaliser qu’il y a ce qui semble être une hybride non loin de moi qui semble pleurer un peu sur son sort.

J’essayais d’écouter un peu sans non plus vouloir sembler d’écouter aux portes. Je commençais à écrire un peu sur elle pendant qu’elle ne me regardait pas. Elle semble avoir un petit nez légèrement retroussé. Elle est d’une grandeur normale pas comme moi. Elle était bien mignonne. Je remarquais alors qu’elle tourna son regard vers moi. Elle semblait me fixer longuement. Je ne fis guerre de sursauts ou de mouvements brusques. Elle s’approcha alors de moi et commença à me parler. Elle s’excusait de troubler sa tranquillité et de venir pleurer ici. Je lui fis un grand sourire. Elle n’avait pas vraiment à s’excuser. Le parc c’est bien un endroit public et pour ce qui est de ma tranquillité et bien je n’arrive pas tant que cela à me concentrer alors cela ne me dérange pas vraiment. J’ouvris ma bouche et dit d’une voix avec un accent français :


-Tu n’as pas à t’excuser. Le parc c’est un lieu public. Tu as le droit de venir t’y plaindre comme moi qui ai un peu besoin d’inspiration. Je suis écrivain et j’ai comme qui dirais le syndrome de la page blanche. Je n’arrive pas vraiment à me concentrer sur quoi que ce soit. Mais voyons que je suis bête, je ne me suis même pas présenter. Je m’appelle Branislav.

J’allais chercher mon café, retirer ma cigarette de ma bouche, boire une gorgée et remettre ma cigarette en bouche. Je mis mon crayon dans mon livre et j’observais l’hybride.

-Je pas pu m’empêcher de remarque que tu semblais te lamenter un peu sur une personne. Serait-ce ton maitre? Si tu veux m’en parler, j’ai une très bonne oreille. Je pourrais peut-être te donner des conseils si tu veux et tu pourras m’aider avec ma page blanche si tu en as envie.

J’attendis donc de voir sa réaction. Ce n’est pas tous les jours que l’on se fait prêter oreille attentive de par un vulgaire étranger. En espérant qu’elle veuille bien m’en parler. Je ne suis moi-même pas sûr de vouloir me parler surtout vu mon imposante grandeur. J'aurais un peu peur.

Hybride F - Adoptable
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Yuna Shîro
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyJeu 27 Déc - 12:59
Yuna Shîro
Tendre une main!
Je fus surprise en voyant cet homme, et je me sentais vraiment gênée d'avoir agis comme je venais de le faire sous les yeux de cet inconnu. Yuna la pauvre pleurnicheuse, je devais sûrement faire pitié, il était normal d'avoir attiré son regard sur moi. Soupirant je me redresse rapidement et m'approche de l'homme afin de m'excuser, c'était la moindre des choses après le spectacle qu'il venait de vivre à l'instant. S'il y avait un prix pour s'auto humilier en public il me serait décerné. Mais étrangement l'homme n'eut pas la réaction à laquelle je m'étais attendue, il aurait pu se moquer de mon comportement, ou me dire que je faisais vraiment pitié et que j'avais une sale mine. Mais non rien de tout ça, au contraire, il me disait que je n'avais pas à m'excuser et que j'étais en droit de venir pour me plaindre vu que le parc était un lieu public. Certes il n'avait pas tord sur ce point là, mais quand même on y venait pour se détendre et non pas pour voir une pleurnicheuse.

Et il continua sur sa lancé, s'était un écrivain ça je m'en étais un peu douté en le voyant gribouiller sur son cahier. Le syndrome de la page blanche ? Oui j'en avais entendu parler, des personnes pouvant rester des heures, voir des nuits entières devant un écran ou une page sans réussir à écrire le moindre mot. Beaucoup disait que c'était quelques choses de très gênant et qu'ils arrivaient à en devenir fou. Et puis il est vrai que le manque de concentration n'aide pas non plus, il fini même par se présenter à moi. Je pus remarquer que l'homme avait un accent assez particulier, et cela m'intrigua un peu, mais pour le moment il était préférable que je fasse preuve de politesse.

-Enchantée, je suis Yuna. Je vois et on va dire que mon petit spectacle n'aide pas pour pouvoir se concentrer, je m'en excuse encore... Mais loin de moi l'idée d'être impoli, mais vous avez un drôle d'accent, vous n'êtes pas d'ici je me trompe ?

Je lui adresse un sourire et je me rapproche un peu plus prêt. Continuant de l'écouter, comme je m'en doute il avait tout entendu de la conversation. Je fus un peu gênée quand même, et prenant place à côté de lui je le fus encore plus quand il me proposa de lui parler, acceptant en retour que je puisse lui proposer mon aide pour son problème de page blanche.

-Je ne voudrais pas trop abuser de votre gentillesse, ni même vous prendre la tête avec mes histoires. Lui répondis je d'une voix très calme.

Après tout je n'étais qu'une inconnue dans un parc, alors pourquoi vouloir écouter la tristesse d'une hybride qui de plus dans cette ville n'avait aucuns droits ? Donc il était normal enfin je pense, que le mal que je pouvais ressentir n'était qu'une perte de temps pour les humains de cette ville. Mais Branislav ne semblait pas être comme eux, non bien au contraire il me tendait une main pour que je l'accepte et lui parle. Prenant une grande inspiration, je fini par reprendre la parole, évitant un court instant de croiser son regard.

-Il s'agit bien de mon maître oui ! Disons que nous venons d'avoir une grosse dispute lui et moi et il m'a chassé de son appartement... Rien que l'évocation de cette histoire me mettait les larmes aux yeux mais je repris retenant un sanglot.

-Comment vivre chez une personne qui au final n'a nullement confiance en vous ? Et quoi que vous puissiez dire même si c'est la vérité, lui pense le contraire en vous accusant de mentir, et en vous insultant limite de n'être qu'un boulet vivant avec lui...Je... J'ai donc fait ce qu'il m' a dit en quittant son appartement, mais je me sens vraiment mal...

Jouant avec l'herbe autour de moi, je remontais doucement les jambes contre ma poitrine et j'y posais doucement ma tête. Je me sentais vraiment mal à cause de cette dispute, et en même temps il n'était plus question de faire machine arrière, ou alors si peut être que je n'avais qu'une seule chose à faire, retourner sur mes pas et lui demander pardon. Même si je n'étais en rien coupable du crime dont il m'accusait. La situation était vraiment complexe et je me disais intérieurement que peut être cet inconnu pourrait être de bon conseil, ou alors il allait me prendre lui aussi pour une folle et m'expliquer que n'étant qu'une hybride, je devais faire dos rond et ne pas me plaindre de mon sort.

Doucement je relevais mon visage pour regarder l'homme, posant un instant mon regard rosé sur son fauteuil roulant, je pus constater que l'homme à l'intérieur semblait être très grand, voir même bien plus grand que la normal. Et je réalisais que j'en avais fais légèrement abstraction tout à l'heure, et j'avoue que j'étais toujours un peu curieuse de connaître l'histoire des personnes que je rencontrais. Mais il serait vraiment mal venue de ma part de poser une question bien trop indiscrète, cela pouvait sûrement le mettre mal à l'aise ou alors il pourrait se braquer ce qui serait fortement normal. Mais plus je regardais cet homme, plus je réalisais que malgré sa grandeur que je devinais facilement, il ne me faisait pas peur, il n'évoquait aucunes peurs ni craintes en moi. Non au contraire il me semblait être de bonne compagnie et être quelqu'un de bien, alors je préférais changer de sujet.

-Et vous pourquoi ce problème de page blanche se manifeste t'il ? Déjà est ce que vous avez une trame de base pour votre futur livre et surtout quel genre de livre écrivez vous ?

Oui déjà je devais commencer par le commencement, s'il était écrivain il devait donc avoir un genre bien à lui, certains c'était la science fiction, d'autres les livres à l'eau de rose... Donc Branislav devait en avoir un, enfin c'est ce que je me disais. Une fois que j'aurais toute ses informations, je pourrais ensuite réfléchir à des idées ou des conseils pouvant être mis en pratique, et puis ça me changer vraiment les idées. Et j'avais l'impression d'être utile pour une fois, même si bon niveau écriture je n'y connaissais pas grand chose.

-Rassurez moi, vous n'écrivez pas des livres de princesses ou tout le tralalala ? Non parce que les princes et les princesses c'est pour les enfants et puis bon c'est pas beau de leur vendre des mensonges.

Souriant légèrement, je disais cela sur le ton de la taquinerie. Même si bon d'un côté il est vrai que je n'aimais pas vraiment ce style de livre. Et puis je me disais que je pourrais sûrement un jour lire une des œuvres de cet homme, oui tiens dés que je le pourrais, j'irais me procurer un de ses livres et je prendrais le temps de le découvrir. C'est comme ça que les plus belles découvertes sont faites alors pour une fois ma curiosité, pourrait sûrement me faire découvrir une pépite littéraire et au passage me faire un très bon ami.
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyJeu 27 Déc - 22:04
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La souris et Goliath...

J’attendais sa réponse. En avais-je dis assez? En avais-je dis trop? Je n’en avais aucune idée. Lorsque je pars sur un sujet dès fois je ne me rends pas compte de ce que je dis. Cette hybride inconnue se présenta alors sous le prénom de Yuna. Elle pensait que son petit spectacle m’avait dérangé. En réalité j’étais bien mélangé et je pensais à pleins de films sans pouvoir trouver une parcelle d’inspiration. Elle était vraiment mignonne. Elle remarqua par la suite mon accent. Il était vraiment flagrant surtout que je n’avais pas vraiment l’habitude de parler en public alors mon accent français restait bien présent. Il ne pouvait pas vraiment se cacher.

-La vérité c’est que je n’arrivais pas vraiment à trouver de l’inspiration même avant que tu arrives. Je me suis mis à écrire certes mais, j’écris tout ce que je vois et bien… ce que je voyais me faisais penser à des vieux films. Je me sens un peu vieux jeu là-dessus. Ce n’est pas tous les gens qui regardent encore les vieux films. Encore une fois mon accent m’a trahi. Tu as bien raison. Je ne viens pas d’ici. L’accent que j’ai c’est un accent de France. J’y ai passé toute ma jeunesse avant de déménager à 19 ans ici. Tu as quand même du remarquer que mon prénom ne viens pas du tout de France. Mon nom complet c’est Branislav Dimitrije Ladislas. Serais-tu capable de me dire de quel pays mes parents venaient?

Je me rendais bien compte qu’en disant mon nom complet c’était assez évident que mes parents venaient de Russie. Je souris quand elle me dit qu’elle ne voulait pas user de ma gentillesse. On peut dire que j’avais beaucoup de temps. Si l’inspiration ne venait pas, cela ne servait à rien de la pousser. Sinon ce ne serait que du gros n’importe quoi qui se retrouverait écrit sur ma feuille.

-Mais je n’ai pas du tout de problème à écouter tes histoires. On me dit souvent que je suis de très bon conseil… enfin… quand on réussit à me parler, lui dis-je en rigolant un petit peu à ma dernière phrase.

Je restais l’oreille très attentive pendant qu’elle me comptait ses problèmes. C’était bien son maitre. J’avais bien mis le doigt sur la plaie. Ce n’était qu’une intuition mais, elle était bonne. Ils se sont chamailler et elle a été chassée de son appartement. C’est vraiment méchant. Je ne pourrais jamais faire cela à une personne même si c’était une hybride. C’était étrange mais, il devait bien y avoir une raison derrière cela. C’est à ce moment-là que je réalisais qu’elle avait des larmes sur le bord de ses yeux. De ma main gauche je vins essuyer une de ses larmes.

-Moi je ne pense pas que tu es un boulet vivant. Il doit certainement y avoir un malentendu entre vous deux. Es-tu vraiment sûre qu’il n’a pas confiance en toi? Il doit bien vous avoir choisi pour une bonne raison non? Es-tu vraiment sûre qu’il voulait que tu partes? Je veux dire dès fois certains humains disent des choses sans vraiment le vouloir. Faudrait peut-être y penser un peu. Moi personnellement je ne crois pas qu’il voulait que tu partes. Ce devait juste être sous l’impulsion du moment. Dès fois faut savoir lire entre les lignes. Oui je sais c’est difficile dès fois de le faire sans y penser. C’est une habitude que moi j’ai pris.

Je la vis jouer dans l’herbe. Elle était bien triste de ce qui s’était passé entre son maitre et elle. J’avais remarqué qu’elle avait aussi fait cela au pare avant. La déchirure entre revenir avec son maitre et partir. Je me demande bien comment je pourrais réagir face à cela. Ce pourrait être bien d’en prendre note. Je remarquais alors qu’elle semblait fixer ma chaise roulante. Quelles questions pouvaient bien trotter dans sa tête? Je crois qu’elle ne veut pas sembler trop indiscrète et saute le sujet de par gentillesse. Je pourrais bien lui en parler. Je ne suis pas clos à cette discussion. Comment pourrais-je bien lui parler ce cela? Pour moi dans ma tête ça semble bien facile mais, ce n’est pas tout le monde qui réussit à comprendre.  Allons y comment on le sent.

-Tu sais pourquoi je suis en chaise roulante et surtout pourquoi je semble être bien plus grand que la normale?

Je laissais ces deux questions en suspens. Je suis bien ouvert à parler de ma maladie… à une première personne dans Togi. Oui Yuna sera bien la première à savoir la raison qui explique ma chaise roulante ainsi que le fait que je sois un géant. Cette hybride me posait alors des questions sur mon livre. Il aurait mieux fallu qu’elle me demande sur combiens de projets je travaille. Si je compte bien dans ma tête… 4… 7… 10… 15 projets différents. Lorsqu’elle va savoir cela elle me trouvera bien désordonné. Cela ne me dérange pas trop.

-Je n’ai pas la moindre idée sur la raison de ma page blanche… c’est peut-être car je ne fais qu’écrire et écrire. Je n’ai pas vraiment d’autre hobby différent. Il faudrait peut-être que je m’en trouve un. Tu devrais plutôt me poser la question sur combien de projets différent je travaille. Je crois que si j’ai bien compté… je travaille sur 15 projets en même temps. J’essaie de ne pas rester pris avec un style d’écriture. Je fais tant et aussi bien du policier que du fantastique que du roman à l’eau de rose. Je rédige même quelques poèmes pour essayer de sortir un recueil de poésie. Je dois en avoir dans mon livre si tu veux… je peux t’en lire un.

Je rigolais quand elle me demanda si je faisais des livres sur les princes et princesses. Et bien elle va être un peu surprise. Elle a une partie de la réponse.

-Je rédige bien des histoires avec des princesses, des princes et des dragons. Tu as une partie de bonne. Je ne fais pas de livre pour enfant. Mes histoires sont bien plus réalistes que les contes pour enfant. Je fais des histoires qui ressemblent un peu aux histoires des frères Grimm. Mes histoires ne finissent pas toutes très bien.

J’attendais voir sa réaction face à ce que je venais de lui dire. C’était certes bien étrange qu’une personne qui travaille sur tant de projet n’a jamais eu rien de sortis en librairie.

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Yuna Shîro
Age : 39
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyVen 28 Déc - 16:31
Yuna Shîro
Tendre une main!
-Je ne trouve pas que ça fais de vous quelqu'un de vieux, bien au contraire il y a encore un peu de magie dans ses vieux films. Pas comme les films de notre époque qui maintenant se ressemble tous et rajoute en masse des scènes plutôt hot, donc je trouve que vous faites bien de garder à l'esprit les anciens films. Et oui effectivement votre accent vous a trahis.

Souriant je l'écoutais me donner son nom en entier, il me demandait si j'étais capable de trouver le pays de ses parents, par chance Kaël mon premier maître avait pris le soin de me donner une bonne éducation, j'avais donc des connaissances dans certains domaines et je compris bien vite au nom du jeune homme que ses parents étaient originaire de Russie, je me souvins rapidement des images que j'avais pu voir dans les livres que Kaël m'offrait, me souvenant de la photo du lac Baïkal et celle de sur la forêt vierge de Komi. J'avais toujours été très sensible à la beauté de ses images, et j'aimais apprendre en compagnie de mon ancien maître...

-Si je ne me trompe pas, ils sont originaire de Russie ? Lui répondis je sans grande conviction.

Enfin je fini quand même par accepter sa requête, et lui parlait de ma tristesse. La main de l'homme venant essuyer l'une de mes larmes me surpris, et je plongeais doucement mon regard dans le sien alors qu'il essayait de me donner son avis. Si j'étais bien sûre que Jin ne me faisait pas confiance ? Oui j'en étais sûre, sinon il m'aurait cru quand je lui disais ne pas avoir touchée sa chaîne. Pourquoi m'avait il acheté ? Tout simplement parce qu'il voulait une esclave chez lui rien de plus... Non il ne voulait qu'une poupée prête à s'offrir à lui quand il le voulait... Oui bon j'étais vraiment méchante de penser ainsi, mais Jin m'avais vraiment fait mal. Mais Branislav, me faisait comprendre que je me trompais sûrement et que sous la colère nous pouvons dire des choses qu'on ne pense pas vraiment...

-Je... Je ne sais pas quoi penser ! Je fais tout pour cet homme, et il m'accuse d'avoir perdu un objet que je n'ai même pas touchée, s'il ne me croit pas c'est bel et bien dût à un manque de confiance en moi non ? J'ai l'impression parfois qu'il ne voit en moi qu'un objet qu'il vient utiliser quand bon lui semble et qu'il en oublie que j'ai un cœur et des sentiments, comme lui... Quoi que lui il n' a pas de cœur et il ne ressent rien... C'est un vrai goujat.

Bon je devais l'avouer il n'avait peut être pas tord dans ce qu'il me disait, la colère avait le don de faire dire des choses assez violente mais qu'on regrette par la suite. Mais est ce que Jin lui regrettais ? Est ce qu'il était capable au moins de regretter quelques choses ? Non il semblait toujours si sûr de lui, donnant l'impression de ne jamais faire un faux pas, ou de savoir mieux que tout le monde. Et pourtant, je me souvins parfaitement de cette nuit... Le soir où il était rentré blessé, je me souviens de la peur que j'avais ressentis en le voyant ainsi. Ce soir là je pensais vraiment le perdre et pourtant il s'était remis assez vite, je réalisais d'ailleurs que c'est ce jour là qu'il me parla de son métier, je me sentais un peu plus coupable maintenant de croire qu'il n'avait nullement confiance en moi, surtout après qu'il m'ai avoué être tueur à gages. Et en retour je lui avais promis de garder son secret, et je tiendrais ma promesse... Soupirant je fini par reprendre la parole.

-Je pense que je me trompe oui ! Il n'a pas qu'un mauvais fond. Il était en colère et il a dit des choses sur le coup de la colère, et je devrais sûrement retourner le voir...

Regardant Branislav, je fus surpris qu'il engage lui même la conversation concernant son fauteuil roulant, sûrement avait il croisé mon regard interrogateur, et je me sentais un peu coupable d'être curieuse. Il me posait donc une rapide question à laquelle je ne trouvais pas vraiment de question et je lui fis savoir.

-Non pas vraiment ! Et je ne voulais pas paraître indiscrète en regardant ton fauteuil roulant.

Mais j'avoue que je voulais quand même connaître son histoire, d'ailleurs il me parla aussi de sa page blanche. Ne connaissant pas vraiment la raison de ce blocage, et pire il venait de me dire qu'il travaillait sur 15 projets différents, je restais bouche bée devant cette nouvelle comment pouvait il se concentrer en ayant 15 projets ? Je trouvais cela vraiment déconcertant, normal qu'il eu un bug de page blanche. Et niveau genre littéraire il écrivait un peu de tout, bon il écrivait aussi des récits sur les princesses et princes mais au moins il ne partait pas dans le délire du ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...

C'était un bon point pour lui, et puis bon je me plaignais de ce genre de livre. Mais en même temps un livre n'était il pas censé nous faire voyager ? Nous faire vivre des aventures passionnantes ? Alors pourquoi les romans d'amour étaient ma bête noire ? Je ne le comprenais pas moi même, puis il me parla de poésie, j'aimais beaucoup cela et il se proposa de m'en lire un.

-Je serais ravie de t'entendre... Mais tu sais tu devrais vraiment revoir à la baisse tes projets, 15 projets c'est vraiment surhumain comme boulot, et puis c'est normal par la suite d'être pris du syndrome de la page blanche. C'est peut être ton cerveau qui te dis stop, concentre toi sur un seul et unique projet nous verrons le reste plus tard...

En disant cela, je m'étais mis à sourire de plus belle... Parler avec cet homme étrangement me donnait du baume au cœur, et j'étais vraiment curieuse dans apprendre un peu plus sur lui... Mais un détail de ses propos me revins en tête, il disait vouloir sortir un recueil de poésie en librairie.

-Si je comprend bien tu voudrais sortir un recueil en librairie et je trouve cela vraiment super comme idée... Mais est ce que je peux trouver l'un de tes livres en vente ? Car j'ai bien envie de lire l'une de tes œuvres. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'étrange sensation que je vais beaucoup aimer ce que je lis.

Souriant de plus belle, j'avais cessée de me morfondre sur moi même et surtout de malmener l'herbe du parc... Je m'étais un peu rapproché du jeune homme pour combler la distance que j'avais faite exprès de mettre entre lui et moi... Mais maintenant que nous entamions une conversation un peu privée, je trouvais normal de me rapprocher un peu plus prêt. Même si je gardais une distance raisonnable quand même pour ne pas empiéter sur son espace, mais je voulais montrer que je n'étais nullement une sauvage, et qu'il ne me faisait pas peur. Car étrangement je me disais qu'il devait se sentir bien seul à cause de son handicap, car les gens pouvaient être odieux et cruels entre eux. Et je ne voulais pas faire partis de ses gens. Au contraire je me disais que l'homme pourrait sûrement devenir un ami avec le temps, si bien sûre je ne me retrouvais pas séquestrer prochainement par mon maître.
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyDim 30 Déc - 0:48
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L'explication et le poème d'une vie

J’étais bien content de voir sa réaction face aux vieux films. C’était aussi une méthode pour connaître mieux ce qu’une personne pensait de la filmographie. Je ne voulais pas non plus sembler trop vieux jeu… chez moi je n’ai pas de câble alors, j’écoute des vieux films et ça me plais bien ainsi. J’attendais bien voir si elle allait pouvoir découvrir d’où mes parents venaient. C’était trop facile mais, pour un hybride ce n’est pas nécessairement aussi facile. Cela dépendait souvent de comment le maitre l’avait instruit.

Après quelques moment que je la vis y penser, elle me dit finalement la bonne réponse. Je l’applaudis 4 fois. Je lui souris. Yuna avait quand même eu un bon maitre.


-C’est la bonne réponse. J’avoue que mes multiples nom-t-on un peu donné l’indice. Don oui je viens de France mais, mes origines sont russes. J’aime bien quand même mon accent français. Je trouve qu’il me donne un certain charme.

Je passais ma main dans mes cheveux. J’adorais mes longs cheveux… Cela faisait si longtemps que je ne les avais pas coupés. J’aimais bien la longueur qu’ils avaient. Je prenais le temps de tout écouter ce que la jeune hybride avait à me dire. Donc son maitre lui en voulait d’avoir perdu un objet qu’elle n’avait pas perdu. Elle n’y avait même pas touché. Serait-ce un objet qui lui est précieux? Avoir l’impression d’être un objet et d’être oubliée… de ne pas reconnaitre que l’on a des sentiments. C’est bien décevant.

-À ce que je peux entendre… on dirait plus que c’est lui qui manque de sentiments. C’est peut-être une technique de manipulation qu’il utilise sur toi. Ce n’est que des dires d’une personne neutre hein. J’ai quand même l’impression même s’il ne le laisse pas paraitre qu’il tient énormément à toi. J’ai quand même l’impression quand même qu’il te maltraite mais je n’ai pas de mots à dire là-dessus. Je ne suis ni pour ni contre l’esclavage des hybrides… Je ne sais pas trop quoi en penser. Si cela ne te dérange pas… pourrais-tu m’en parler? Je ne veux pas non plus rentrer dans le vif du sujet ou sinon remuer le couteau dans la plaie non plus.

Je pris une petite pause avant de continuer de parler.

-Même si, la personne qui a été te chercher à l’animalerie est vraiment méchant avec toi… qu’il te maltraite… qu’il te voit comme une chose qui semble-t-il n’a pas de sentiment… Toute personne même méchante a un bon fond. Il doit juste se trouver bien enfoui profond en dedans de lui. Il faut juste prendre une pelle au sens figuré et commencer à enlever un peu de terre pour se rendre au bon fond. Ça te prendra certainement beaucoup de temps. Ce n’est pas tous les gens qui aiment quand on rameute la terre de leur jardin secret. Certains préfèrent quand on n’y touche pas ou presque pas.

J’essayais tant bien que mal de lui expliquer ma méthode de pensé. Je savais dès fois voir certaines choses qui sont difficiles à voir dès le début.  J’écoutais ce qu’elle avait à dire quant à ma chaise roulante. Elle ne voulait pas rentrer dans les détails mais, je le voyais bien qu’il y avait une once de curiosité dans son regard. Je ne sais pas si je suis le seul à le voir mais, bon.

-Et bien je suis en chaise roulante car j’ai un problème au dos. La cause de mon problème au dos c’est une maladie qui fait que je grandis beaucoup plus que la normale. J’ai eu un excès d’hormone de croissance ce qui m’a fait dépasser tous les autres d’une tête ou dès fois même deux. Mon mal de dos n’est pas le seul problème que ma maladie rare me cause. J’ai les mains plus grosses que la normale. J’ai des douleurs arthritiques. Dès fois je n’arrive même pas à mettre le pied en dehors de mon lit. J’ai beaucoup de misère à fonctionner comme les autres. Je n’ai jamais pu travailler. J’ai presque toujours eu un mal de dos… mal aux bras… au cou… Je ne suis pas très chanceux.  Je suis atteint de gigantisme. Voilà la raison qui explique que je ne sors pas souvent de chez moi.

Je la laissais essayer de tout gober ce que je venais de lui dire. Je me rendais bien compte que cela faisait beaucoup à devoir assimiler. Je n’avais quand même pas tout dis mes problèmes. C’était déjà assez comme cela. Elle comprendrait bien que je ne l’avais pas si facile que cela. Elle me dit alors qu’elle aimerait bien voir un de mes poèmes. J’en étais bien content de pouvoir partager un peu de mon savoir écrire avec une autre personne. Elle me dit aussi que je devrais aussi revoir à la baisse mon nombre de projet. Oui je sais bien que quinze c’est un nombre un peu élevé. Comment je peux bien lui expliquer la quantité de mes projets??

-Oui je sais que j’ai beaucoup de projets… Je comprenne que tu veuilles que je réduise le nombre. C’est vraiment faramineux comme quantité de projets qu’une personne entreprend en même temps. Normalement quand je fais une page blanche sur un projet, je saute sur un autre pour trouver des idées. Même dès fois je peux trouver une idée pour un projet complètement à l’opposé d’un projet. Je jongle un peu avec mes livres. Je comprends que mon système me dit que je devrais arrêter et faire autre chose un certain temps. Je ne connais pas grand-chose d’autre qu’écrire.

Elle tentait de savoir si j’avais un livre en librairie. Le seul problème c’était que je ne trouvais pas de maison de livre qui voulait bien accepter mes œuvres.

-Et bien… je n’ai pas vraiment de livres qui sont en librairie. J’ai déjà quelques livres de complétés chez moi mais, je ne trouve personne qui ne veut endosser mes livres ou bien qui me permettent de sortir un livre en librairie. Je suis vraiment déçu. Je ne connais personne qui pourrait vraiment m'aider.

J’allais feuilleter dans mon livre pour y trouver un poème qui n’était pas trop long mais qui avait quand même un certain message à passer. J’en trouvais finalement un et je lui tendis mon livre avec ce poème d'écrit sur une page :



Mes Remords

L’eau, le feu, l’air et la terre
Font partie du même ensemble
Telle la fraise et la mangue
Le yin et le yang
Le bien et le mal
Tel ce début automnal
Extrêmement froid
Exactement comme moi

L’amitié peu être bien
Mais, il peut aussi virer animal
Telle la grande faucheuse de sa main
Viens dérober ta vie, tes toiles
Tout ce qu’il te reste c’est
La musique, tes remords… mais…
Comment les accepter?
Sans pleurnicher

Cela me rend plus fort
Tout comme dans un décor
Magique et féerique
Où je me réfugie
Dans un royaume elfique
Pour ne point montrer ce qui git
Ainsi dans mon corps
Personne ne doit le rappeler avec un cor

Je me recroqueville
Dans cette grande ville
Médiévale et parfaite

Ne me retiens pas
Tu en as assez fait
Ne plus penser à cela
Cela me semble plus facile en fait
Dire qu’au premier regard
Ce fut le coup de foudre, ah…

Je t’attendrais jusqu’au
Jour où tu seras prête ou
Plus que tu ne l’es présentement
Je t’attendrais éternellement
Maintenant  lâche-moi
Laisse-moi
Me défendre
Sans pourfendre

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Yuna Shîro
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyJeu 10 Jan - 10:38
Yuna Shîro
Tendre une main!
Lui souriant en le voyant m'applaudir pour avoir trouvée la bonne réponse, je l'écoutais me dire que ses multiples noms m'avaient un peu mise sur la bonne voie. Il est vrai que son prénom à lui seul, sentait fraîchement le Russe à plein nez. Mais j'aurais pu faire fausse route, en tout cas il m'expliquait donc avoir des origines Russes, tout en venant de France, et donc que son accent était Français. J'eus un petit rire en l'entendant dire que son accent lui donner un certain charme, un peu vantard sur les bords, mais c'était quand même amusant de l'entendre dire cela. L'espace d'un instant je le contemplais alors qu'il passait sa main dans sa chevelure, il est vrai qu'il n'était pas non plus dépourvu de charme pour un homme.

-Il est vrai que cet accent vous va très bien. Et j'avoue ça donne un certain charme. Lui dis je tout en regardant un peu autour de nous, alors qu'il se mettait de nouveau à me parler de Jin.

L'homme avait pris le temps de m'écouter, et il me donnait son avis sur mes propos. Sa manière d'analyser les choses étaient vraiment différente de la mienne, il était sans doute dans le vrai de part son côté neutre à la situation, ou alors c'était moi qui était bien trop stupide et qui faisait un drame de tout, et surtout qui faisait des histoires pour rien... Tout en l'écoutant, j'essayais d'analyser ses paroles, il n'était ni pour ni contre l'esclavage, et il voulait que je lui en parle, ou plutôt que je lui parle de ma vie chez Jin. Le laissant faire une pause, je me mis un instant à réfléchir, tout en entendant de nouveau la voix de Branislav. Puis sortant peu à peu de mes pensées, je pris enfin la parole.

-Si quelqu'un maltraite bien l'autre ici c'est moi je pense... La première fois que je l'ai vu, je l'ai giflé alors que je n'aurais pas du avoir un tel geste envers lui. Enfin il l'avait quand même mérité, mais la violence ne règle rien... Après la vie avec Jin n'est pas non plus horrible, j'ai un toit, de la nourriture et une chambre à moi ! Il m'a même acheté des vêtements.

Soupirant un instant, je repris.

-En faite, il y a beaucoup de bons moments avec lui et d'autres qui ne le sont pas. Si je suis honnête envers moi même. Je ne peux pas dire de lui qu'il me maltraite car se serait mentir, malgré son sale caractère, il prend quand même soin de moi à sa manière. Mais il est très maladroit dans sa manière de faire, et surtout il aime montrer que celui qui commande c'est lui. Mais si je ne comptais pas un peu pour lui, il ne se mettrait sûrement pas en colère quand un autre homme que lui pose ses yeux sur moi, il ne cherchait pas non plus ma compagnie lors des repas. Enfin pleins de petites choses comme ça. Et puis parfois il y a son côté goujat qui ressort, c'est ce côté là qui me déplaît un peu chez lui, car il fini par dire des choses blessantes. Comme aujourd'hui en me chassant de chez lui. Mais je peux comprendre qu'il veuille garder un part de secret pour lui, c'est dur de faire rentrer quelqu'un dans sa vie, ou de s'ouvrir à quelqu'un. Mais cela n'empêche pas d'avoir un peu confiance en la personne... Et pour le moment Jin n'a nullement confiance en moi... Mais je suis quand même heureuse de partager sa vie, même si la vie d'hybride n'est pas toute rose. Je n'ai pas vraiment à me plaindre... Mon ancien maître Kaël était bien plus stricte que Jin.

J'eus un petit rire amusé, et je m'étirais un peu. Assez remué le couteau dans la plaie, je comprenais ce qu'il voulait me faire comprendre. Jin et moi avions tous les deux nos tords, et c'était difficile pour chacun de vivre avec l'autre. Car c'était quelques choses de nouveaux aussi bien pour lui que pour moi, et je ne pouvais pas réclamer une confiance totale si je ne faisais pas mes preuves. Tout comme je devais comprendre que Jin n'était pas non plus quelqu'un de mauvais dans le fond.

Après mon petit monologue, Branislav m'expliqua pourquoi il était en fauteuil roulant. Comme je m'en doutais ma curiosité n'était pas passée inaperçu, et j'avais légèrement envie de m'enterrer sous terre tellement je me sentais honteuse, c'était toujours plus fort que moi. Même si je ne posais pas les questions mon regard me trahissait toujours. Mais il ne semblait pas l'avoir mal pris, au contraire il me parla de sa maladie, en prenant grand soin de bien m'expliquer la situation. Il était donc atteins de gigantisme et cela lui causer beaucoup de problème dans la vie de tout les jours. C'était même très handicapant pour lui à cause des douleurs qu'il éprouvait, je comprenais un peu mieux maintenant le pourquoi du comment, et je me sentais un peu attristée pour lui. Vivre à moitié enfermé chez lui, ne devait pas être une partie de plaisir, on tournait bien vite en rond dans une maison et la folie pouvait sans doute bien vite nous gagner.

-Je vois ! Et moi je me morfonds pour des paroles, alors que tu es le plus à plaindre de nous deux... Je n'imagine pas à quel point ça doit être dur pour toi, et je me demande comment tu fais pour ne pas devenir fou en restant enfermé dans ta maison ? Bien que tu en sortes de temps en temps, sinon tu ne serais pas là entrain de parler avec la pauvre petite souris que je suis.

Lui faisant un petit clin d’œil, je comprenais qu'il n'était pas toujours agréable de se plaindre. Car il y avait toujours des personnes qui vivaient des choses pire que nous, et je comprenais cas côté mes problèmes étaient vraiment minime fasse au sien, il était bien le seul entre nous deux à pouvoir se plaindre ou a pouvoir crier au monde entier qu'il détestait sa vie... Et ça je l'aurais parfaitement compris. Mais au lieu de ça, il me parlait de ses livres et de ses poèmes, tout en me conseillant moi une simple inconnu sur ma vie. C'était vraiment le monde à l'envers, mais au finale il continua dans sa lancée en me parlant de ses projets que je trouvais bien trop nombreux à mon goût, et je lui fis savoir. Mais même là il prit le temps de m'expliquer le pourquoi du comment il avait autant de projet, de fil en aiguille la page blanche lui avait ouvert des portes vers d'autres projets, il ne pouvait pas rester sans rien faire, attendant que les mots arrivent. Non il trouvait une autre solution pour s'occuper, et au final même s'il devait avoir des tonnes de projets sous la main, il ne pouvait cesser dans avoir d'autres. Tout en comprenant que son système lui disait stop, mais quand on ne sait rien faire d'autre qu'écrire dans la vie, il est dur de trouver une nouvelle occupation. D'ailleurs il m'informa aussi du fait qu'aucuns de ses livres n'étaient sortie en librairie car pour le moment personne n'était intéressé par ses écrits.

Une nouvelle fort dommage, car je me disais que c'était triste et qu'à force cela pouvait mettre de mauvaise pensée dans la tête d'une personne. Voir les refus pouvait avec le temps faire penser que nous ne sommes pas doué dans notre domaine. Et que quelques choses ne va pas, et pourtant quand il sortie son cahier pour le tendre afin que je puisse lire l'un de ses poèmes, je fus bien vite captivée par la beauté de cet écrit. Je n'étais pas vraiment une pro de la poésie, mais je pouvais parfaitement sentir l'émotion dans ce dernier.

-Ton poème est très beau ! Est ce que tu l'as écris pour une raison en particulier ? Bien que tu y parles de remords, on peut aussi entendre un certain combat qui fait bien plus de dégât que de bien... Je me trompe ? Et avec ce que tu viens de lire, je suis encore bien plus déçue d'entendre que personne n'a encore voulu te publier. Tu as du talent et c'est dommage de ne pas pouvoir en faire profiter les autres. Mais je garde espoir qu'un jour la roue puisse tourner pour toi et t'apporter la chance que tu mérites.

Lui rendant son cahier en prenant soin de ne pas l'abîmer, je lui souris chaleureusement en le remerciant pour ce partage.

-Peut être qu'un jour, tu feras un atelier lecture et si mon maître me l'autorise je viendrais y participer avec grand plaisir.

Oui j'aimais garder un peu d'espoir, et je me disais que Branislav ne devait pas baisser les bras ni perdre confiance en lui. Un jour la chance viendrait frapper à sa porte et il aurait enfin ce qu'il mérite en voyant l'un de ses livres publié. C'était tout le bonheur que je lui souhaite.
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyJeu 7 Fév - 1:54
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Dans le parc... une page blanche...

J'écoutais ce qu'elle avait à me dire. Elle semblait se dire finalement que c'était elle qui était méchante avec lui au début. Elle l'avait quand même giflé... Ouais... ça commence bien un cohabitation. Elle semblait quand même réaliser que ce n'était pas entièrement de sa faute. Comment vraiment savoir c'était de la faute de qui? J'ai pu apprendre qu'il y a toujours un autre côté à une situation qui peu cacher certaines choses. Un maitre ne peut jamais être entièrement mauvais. Il y a toujours un fond de bonté même s'il ne laisse rien paraitre.

-Une relation maitre esclave c'est souvent un peut comme une relation amoureuse. Il y a des hauts et des bas. Cela ne sera pas toujours rose. Même en ma compagnie ce n'est pas toujours super. Dès fois le manque d'affection peut se caractériser de par un manque dès fois plus jeune. Je ne le connais pas mais, il semble être une bonne personne. Il a peut-être aussi quelque chose à te cacher. Imagine que c'est une star du porno ou sinon il pourrait être un chasseur de tête et il ne veut pas que tu ais toujours à t'en faire pour lui.

Elle semblait s'en faire pour moi. Je lui avais parlé de ma condition et de ma maladie. Elle dit se morfondre pendant que j'ai un problème plus grave qu'elle. Peut-être bien mais, je semble quand même bien vivre avec.

-Bah... ce n'est pas tous les gens qui naissent sans rien... enfin... personne n'a rien... On a tous quelque chose. J'ai juste ce qui semblait rester. Je ne voulais pas non plus en te parlant de moi que tu t'en fasse à mon sujet. C'est vrai que j'ai des journées où je n'arrive même pas à me lever de mon lit mais, je fais avec. Je n'ai pas vraiment le choix. Haha! Si la vie t'a menée vers Jin, c'est bien pour une raison. Ce n'est pas pour rien. Je suis sûr qu'il tiens bien plus à toi que tu ne t'en rendes compte. Il est comme n'importe qui. Tous les gens ont une méthode de fonctionner différente. Moi je ne peux pas fonctionner sans café.

J'écoutais ce qu'elle me disait sur mon poème.

-Oui c'est exact, mon poème fait allusion à cela mais, j'en ai des pires que lui. J'ai eu à me battre toute ma vie contre le gigantisme. Ce n'est pas facile tous les jours. J'étais certes plus grand que tout le monde mais, je n'étais pas accepté nulle part. Je me suis fait quelques amis mais, je peux les compter sur une main et je t'y compte... enfin... si tu acceptes d'être une de mes amis. Mes poème parlent souvent de ce que je vis et surtout de ce qu'il se passe autour de moi. Il se pourrait bien même que je fasse un poème sur notre rencontre. Une fois fait... je pourrais te l'envoyer... enfin... si tu veux.

Yuna me dit de par la suite qu'elle était bien triste que personne ne veuille publier un de mes livres. L'hybride me dit aussi que si j'avais une lecture de mes œuvres organisée, elle voudrait bien venir pour écouter ce que j'ai écrit.

-Je te remercie de cette grande appréciation. Je tâcherais de t'en faire part si jamais je trouve un endroit où je pourrais faire entendre mes textes. Notre rencontre m'a redonné certaines idées pour écrire.

Le gérant attendit que la petite souris réagisse.

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Yuna Shîro
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Sans toi, ma vie n'a plus qu'un goût amer [pv Branislav] EmptyJeu 7 Fév - 11:59
Yuna Shîro
Tendre une main!
Plus je l'écoutais parler et plus je comprenais qu'il disait vrai, la cohabitation avec une personne était toujours difficile et complexe. Il faut s'adapter l'un à l'autre, changer sa manière de vivre et faire des compromis, donc c'était dur pour tout le monde. Et cela malheureusement avait le don de créer des conflits inutile. Donc qui de Jin ou moi étions coupable personne ne pourrait vraiment le savoir. Enfin je ne pus m'empêcher de rire quand il se mit à me dire que Jin avait sans doute quelques choses à cacher, comme une carrière d'acteur de film porno ou de chasseur de tête. Bien que je fus déjà au courant du métier de Jin, l'imaginer comme étant un acteur de film porno me faisait vraiment rire.

-Si tel est son secret, je demanderais sûrement à voir l'un de ses films par curiosité. Mais il est bien trop dominant pour être dans ce genre de film, je pourrais même plaindre l'actrice devant jouer à ses côtés. Elle se ferait manger toute cru.

Essayant de reprendre mon souffle après avoir bien rigoler, en pensant à une carrière d'acteur secrète de Jin. Je reportais mon attention sur le jeune homme. Il ne voulait pas non plus m'inquiéter quand il avait pris la décision de me parler de son soucis de santé. Et je le rassurais en lui disant que ce n'était pas le cas, enfin je n'étais pas non plus très inquiète, mais je me sentais mal pour lui. Après tout c'est ce qu'on ressent non quand une personne est malade? je n'allais pas non plus sauter de joie, je ne pouvais pas non plus me mettre à sa place, ni vraiment comprendre son combat. Mais je pouvais au moins faire preuve d'empathie, et écouter ses explications. Le fait qu'il me parle aussi de son besoin de café me fit sourire, il faisait donc partie des nombreuses personnes accros à la caféine?

-Loin de moi l'idée de te donner l'impression que je m'apitoie sur ton sort. Je trouve triste ton soucis de santé et l'idée même que ça puisse t'handicaper dans ton quotidien. Mais en même temps, je pense que tu es un battant donc que malgré ta maladie tu avances dans la vie jour après jour, et au finale c'est ce que je trouve bien chez toi, tu ne te laisses pas abattre par l'adversité. Donc désolée si tu as cru que je te voyais comme un être fragile... Et pour le café, je pense que chacun à sa propre drogue qui lui permet d'avancer.

Souriant, je l'écoutais ensuite me parler de son poème. Je trouvais le sujet vraiment passionnant et celui qui venait de me faire lire était vraiment agréable à lire, et am déception fut assez grande quand je compris que je n'aurais pas la chance de pouvoir lire l'un de ses écris par manque d'éditeur. Me parlant aussi de l'amitié, je fus surprise de savoir qu'il me comptait comme l'un d'eux. Bien sûre il voulait mon accord pour cela, et au début je fus assez confuse, car je ne connaissais pas vraiment le sens du mot amitié. N'ayant jamais eu d'amis dans ma vie, je me sentais un peu idiote. Les rares personnes avec qui je parlais par le passé, faisait tous partie de la vie de Kaël mon ancien maître... Je n'avais pas vraiment pu me lier d'affection pour eux, vu qu'il finissait toujours par les éloigner de moi. Les hommes ne devaient en rien m'approcher ni me parler. Regardant un instant dans le vide, je finis par soupirer et prendre la parole.

-Je ne sais pas vraiment comment on doit se comporter quand on est ami avec quelqu'un, mais je serais ravie d'être ton ami. Ma voix était assez calme et j'étais bien contente au finale de me faire un ami. Il m'apprendrait sûrement beaucoup de chose que je ne connaissais pas encore vraiment comme l'art d'être une bonne amie.

Je fus encore plus surprise par son idée d'écrire un poème sur notre rencontre, et sur le fait qu'il avait eu quelques idées grâce à notre rencontre. La surprise d'ailleurs devait vraiment se lire sur mon visage, et j'en rougis légèrement assez gênée.

-Je...Je suis ravie d'apprendre que tu as pu avoir quelques idées grâce à notre rencontre... Même si jje ne sais pas vraiment comment j'ai fais pour pouvoir t'aider... Et.... Et je serais ravie que tu puisses m'envoyer ton poème. Si tu as de quoi écrire je peux te donner l' adresse de mon maître.

Assez enjouée par la nouvelle, je ne pouvais me retenir de sourire. Quand il m'eut donnée de quoi écrire, je pris le plus grand soin d'écrire l'adresse de mon maître sur le calepin. Ainsi il pourrait m'envoyer tout le courrier qu'il désirait, espérant quand même que mon maître me laisse la liberté de lire mon propre courrier. Je connaissais le caractère assez possessif de Jin donc il pourrait sûrement voir d'un mauvais oeil l'envoie de ses courriers, mais c'était à moi et à moi seul de le rassurer, et je comptais faire de mon mieux.

-Encore merci Branislav! au finale je suis bien contente d'avoir pu faire ta connaissance. J'étais sincère en disant cela, et il était vraiment de bonne compagnie et je me sentais vraiment beaucoup mieux à présent.
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Un au revoir...

Je rigolais en compagnie de Yuna. Juste le fait d’imaginer son maitre en star du porno manger sa partenaire… je paierais pour voir cela. J’avais dit cela bien sûr pour alléger un peu la discussion de son maitre. Elle me dit alors qu’elle ne voulait pas que je me sente différent mais, qu’avec tout ce que j’ai pu vivre que j’étais un battant et qu’il me fallait certainement du courage pour arriver à passer une journée.

-Allez c’est du passé tout cela. Il ne faut plus s’en faire avec cela. Il faut savoir sourire à la vie. Même si parfois elle est vile et fourbe. À quoi bon toujours être maussade?

Je lui fis un grand sourire. Je me grattais un peu le menton. Elle ne savait pas comment être amie avec quelqu’un. Yuna ne devait pas vraiment avoir eu beaucoup d’amis dans sa vie. C’est très décevant mais, pour un hybride ce doit être bien normal. Nul ne peut vraiment savoir ce que la vie à en réserve pour nous.

-Et bien… un ami peut être une personne qui te donne une oreille attentive quand tu as des problèmes. Il va même jusqu’à t’aider en te donnant des solutions qui peuvent t’aider à les résoudre. C’est un peu comme on fait en ce moment. Si tu veux la prochaine fois je t’apprendrais autre chose sur comment être un ami. Je vais peut-être même avoir finis un de mes textes… qui sait.

Quand elle me donna son adresse je fis de même avec la mienne. Si elle voulait m’envoyer des lettres… en tout cas… si son maitre la laisse bien sûr. Comment savoir à quel point son maitre était contrôlant? Elle était la seule à le savoir. J’observais mon cellulaire. Il commençait à se faire tard surtout pour moi. Je n’étais pas souvent dehors.

-Je vais devoir y aller. Il se fait tard et je dois continuer d’écrire. Merci encore d’avoir pu tant m’aider. J’espère que ça ira mieux avec ton maitre. Ah et moi aussi je n’ai pas beaucoup d’amis. Tu seras ma première à Togi. Je vais te laisser un peu penser à tout cela. À la prochaine Yuna… mon amie.

Je me mis à faire rouler ma chaise roulante pour sortir du parc. Je sais que je la laisse seule mais, elle avait un peu commencé seule… Je ne crois pas qu’elle va se laisser avoir. Elle va en revenir plus forte. Elle va s’en sortir. Je tournais ma tête vers Yuna. Je lui fis un salut de la main avec un grand sourire sur mon visage. Puis c’était un retour à mon chemin. Je disparaissais à vue d’œil.

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