J'avais choisi ma blouse et dis ce que j'avais à dire pour les vêtements. J'étais pas quelqu'un de matérialiste et même si physiquement j'étais propre et du genre à prendre une douche tous les jours, il m'arrivait de garder mes pantalons plusieurs jours alors franchement je pouvais tourner avec deux jeans par semaine sans soucis. Je la suivis dans les rayons pour quelques emplettes supplémentaires et le tout en silence. Je n'avais pas spécialement envie de parler, ni avec elle, ni avec personne d'autre, j'avais juste envie de profiter de ma liberté, car on ne sait jamais quand la roue tourne.
Aumerine brisa l'ambiance que je tentais de construire autour de moi quand elle mentionna le nom de mes anciens Maître. Rapidement le visage de mon ex copine m'arriva en pleine face. Pourquoi se mettait elle à me parler d'eux ? Et comment elle les connaît ? Je serrai mes deux poings et fixai devant moi sans rien dire, je me canalisais, de toute façon elle ne craignait rien je n'étais pas un violent. Sauf si je devais protéger quelqu'un. Elle ne terminait pas sa phrase, je sentais la moutarde me monter au nez et les larmes monter à mes yeux, mais je me retenais, hors de question de pleurer, hors de question de montrer ma faiblesse. J'allais prendre le sac pour le porter une fois à la caisse mais elle me devança. Une fois dehors son téléphone se mit à sonner. Elle me fit signe de l'excuser, j'en profitais pour me mettre de coté et me calmer. Adossé à un mur les bras croisés, j'attendais. Aumerine s'approcha de moi après avoir raccroché. Elle s'adressa et moi et je répondis froidement. « Correct ? Je vous fais honte ? Vous m'avez acheté dans une animalerie, je doute qu'on puisse parler de chose correcte. »
Je n'étais pas agréable, mais parler de mes anciens propriétaires m'avais blessé. Je lui pris le sac de course d'un geste sec et je lui dis en fronçant les sourcils.
« Donc s'ils ne vous avaient pas parlé de moi je serais encore dans cette cage . Heureuse de l'apprendre, alors au lieu de vouloir me fringuer pour avoir la conscience tranquille, passez devant que je puisse aller chez vous et livre votre cahier...ou plutôt le cahier de Lucah. »
Je ne prononçai ensuite plus aucun mot, je n'avais pas envie de parler, juste d'exploser. Je la suivis jusque chez elle sans un mot, dans le plus grand des silences en me repassant mes nuits avec cette femme qui m'avait trahi.
Une fois chez Aumerine, je posai le sac dans le hall. Je partis ensuite à l’extérieur pour m’asseoir sur le sol et profiter de l'air pur de la forêt avoisinante. Je m'allongeai sur le dos et me mis à lire le fameux cahier. Dedans il y avait beaucoup de choses griffonner, des formules, des ingrédients. Je compris vite que c'était les concoctions du fameux Lucah et la plus part ne m'était pas inconnue...mais demande-t-on a un artiste de poursuivre le dessein d'un autre ? Non...je jetai alors le cahier au loin en marmonnant
« J'ai mes propres façons de faire... »
Je ferais ce qu'Aumerine me demandera de faire, mais à ma façon
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Lun 9 Sep - 23:22
Je cligne des yeux. J'ai rien remarqué. Enfin, si. J'ai remarqué qu'il était blessé. Mais j'ai pas fait le lien avec ce que je venais de dire. J'ai pas eu conscience d'atteindre la goutte de trop. Je sais, qu'il est blessé, mais c'est quoi le rapport entre être bien dans ses vêtements et que j'ai honte de lui? J'ai honte de moi, oui! Sauf que je ne peux pas pleurer. Alors je hoche la tête, parce que de toutes façons, je me sens pas de parler, et je lui indique du menton la rue à prendre pour l’arrêt de bus. Et je remet mon casque à fond dur les oreilles. Avec la musique à fond, de la musique pop qui bouge. Il me faut bien les dix minutes de bus pour reprendre un peu contenance.
En descendant du bus, je traverse d'un pas rapide, ignorant royalement le passage piéton à une dizaine de mètres, pourtant juste en face de la maison. Parce que au niveau du passage piéton il y a le local poubelle des résidences du coin. Celui ou, d'après l'enquète, Lucah... Bref. Je veux pas voir ce local de... Zut. Et je l'ignore royalement. Il me faut une seconde d'hésitation pour trouver quelle est la bonne clef pour ouvrir le portail en bas, puis la porte à mi chemin des escaliers. Le sol a beau avoir été balayé ce matin, il y a déjà des feuilles mortes de la forêt non loin. A peine entré, Ezio pose le sac et s'éloigne. Je le vois s'installer dans le jardin. Est-ce que je lui dit qu'il y a ptet des serpents? Bah. Plus important. Je décroche mon téléphone et j'appelle Milou. "C'est la cata! Il est hyper en colère contre moi!"
Il me faut raconter plus en détails que je n'ai pu le faire plus tôt. Répéter mes propos... Ou à peu près. La réponse tombe vite. "Putain mais t'as été hyper blessante! Tu te rends compte que c'est comme si tu l'avais menacé?" "Mais c'est pas ce que je lui ai dit!" "Oui, mais il est pas dans ta tête, tu sais bien!"
C'est vrai. Encore une fois, j'ai oublié que ce qui est évident pour moi, ne l'est pas pour les autres. J'y arrive un peu moins en ce moment, à me remettre au même niveau. Le conseil que me donne Milou? Laisser un peu de temps pour se calmer, et remettre les choses à plat. M'excuser, réexpliquer. Alors je m'occupe jusqu'à l'heure du diner. Je finis de nettoyer (en musique) la chambre au milieu, celle que je réserve du coup à Ezio. J'y apporte des draps propres et fait le lit, pose aussi les vêtements de Lucah sur la table tréteau. J'aspire consciencieusement le sol, et nettoie les traces de mains sales et jamais lavées autour des interrupteurs et des pourtours de portes, avant de me jucher sur une chaise pour nettoyer l'aération de la VMC. Qui n'a pas du être nettoyée depuis la création de la maison, tu m'étonne que ça aère que dalle! Au moins le plombier à pu me rassurer, les tuyaux sont en bon état. Une inquiétude de moins.
Quand je rejoins Ezio c'est avec deux assiettes de croques monsieur maison. Avec tomates, chèvre, filet de poulet et une pseudo béchamel à base de lait d'avoine. Et de la salade à côté Je prends le temps de mettre mes bottes avant d'entrer dans le jardin en faisant claquer les pieds contre le sol pour faire fuir d'éventuels rampants. Et je pose l'assiette à côté d'Ezio. Par chance, Nethys rentrera tard. Ce qui ne l'empêchera pas de trouver son croque monsieur dans le frigo... Et s'il le mange pas, il l'aura pour le midi dans sa boite repas... Bref. Je file sa part à Ezio (en essayant de pas en mettre à côté) et je vais ramasser le carnet de Lucah avec un claquement de langue. Non. Milou t'as dit calme. J'essuie le carnet sur ma jupe de travail (si, si, celle là elle est tellement abimée que je la met pas pour autre chose), et le pose dans le salon, avant de revenir avec mon assiette... Et de rester debout, parce que m'asseoir par terre, j'ai peur d'avoir des fourmis qui m'ennuient. Ou pire des s... "Si les Fredjs ne m'avaient pas parlé de toi, je n'aurais simplement pas su que tu existais. Je ne voulais pas remplacer Lucah. Pas si vite. Quand ils m'ont dit que tu "t'y connaissais" en chimie... J'ai vu une chance. Pour moi d'avoir un assistant efficace. Pour mes patients, de ne pas souffrir de pénurie le temps que je forme un préparateur. Pour toi, j'aurais bien dit d'avoir une... Propriétaire, puisque c'est ce que je suis, n'est-ce pas? Pas trop chiante, mais je comprendrais que tu aies des doutes."
J'ai la voix plus douce que je n'ai eu de toute la journée. Oh toujours un peu de cynisme. Mais disons que je ne suis plus en train de serrer les poings pour avancer. C'est presque des excuses que je présente. Presque parce que je ne peux pas vraiment m'excuser d'être ce que je suis si? Enfin si, je sais que je peux. J'ai passer ma vie à le faire. Là, marre. Je continue de parler. Je lui fait sans bouger "visiter" la maison. La cuisine, le salon, le studio dans lequel je ne veux pas mettre les pieds. Est-ce qu'il comprend que c'est la maison du type qu'à tué Lucah? Je sais pas. Par contre il doit bien avoir compris qu'il y avait des travaux à faire. "De ce côté tu as les chambres. Celle de Nethys à droite. C'est un hybride rabatteur que j'héberge. Au milieu ce sera ta chambre et tu partageras la salle de bain en face avec Nethys. Tu auras aussi droit aux frises dinosaures. La dernière chambre est la mienne. Elle communique avec la tienne, mais la porte est fermée. Une fois le jardin correctement nettoyé, je pense qu'on pourra définitivement la condamner. Tu as aussi une douche à côté de la salle de bain. Ca va, tu es correct avec le croque monsieur? Ne le finis pas si ça ne passe pas, hein? Je ne sais pas comment ils t'ont nourri à l'animalerie, mais je voudrais pas que tu sois malade cette nuit."
"Correct", encore une fois. Une mauvaise traduction d'un mot qui signifie plusieurs choses... Pour moi, j'entends par là "confortable", à l'aise. Est-ce qu'il le comprendra cette fois? J'ai l'impression d'essayer d'apprivoiser un animal là...
Humain - Asservi
Ezio
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Mar 17 Sep - 19:17
I am very sad Ezio & µAumerine
Allongé sur le dos je fermais les yeux afin de retrouver mon calme. Peut-être que je m'étais emporté pour rien. Aumerine n'avait pas l'air méchante et comme souvent quand je repense à mon ex, je perds les pédales. Avoir été trahis de cette façon m'avait brisé le cœur. Le claquement des pieds de ma Maîtresse me notifia sa présence. J'ouvris les yeux en gardant mon calme. Elle n'y était pour rien après tout. Je la vis poser une assiette à coté de moi, puis elle alla chercher le cahier que j'avais jeté et elle était apparemment agacée. Elle repris ensuite place à coté de moi mais debout. Elle reprit notre conversation de tout à l'heure et le nom de mes anciens propriétaires revint sur le tapis ce qui me fils grimacé. Je compris vite que je m'étais enflammé pour rien, au final elle voulait juste un préparateur et m'offrir un peu de confort. Je soupirai un peu, puis je me redressai pour m’asseoir dans l'herbe. Je jetai un œil au croque-monsieur, puis après quelques secondes d’hésitation, je le pris et croquai dedans. Si on m'avait dit que je serais à la limite de l'orgasme en mangeant un croque-monsieur... Aumerine se mit à me faire la visite de la maison sans bouger. Je répondis à sa question.
« Il est très bon merci »
J’inspire un coup, puis je me passai la main dans les cheveux et je murmurai en fixant devant moi.
« Désolé pour tout à l'heure... C'est juste que ça me fait mal quand on me parle de...de cette famille. »
Je terminai mon croque-monsieur, puis je tournai la tête vers Aumerine et je lui demandai gêné. « Elle a parlé de moi ? Est-ce que...est-ce qu'elle a du ventre ? Enfin je veux dire est ce qu'elle a gardé le bébé? »
Que des questions idiotes, mais j'avais besoin de savoir. Je crois qu'au fond de moi j'avais l'espoir quel est avorté. C'était égoïste mais au moins ce bébé ne vivrait pas dans le mensonge. Son père n'est pas riche, son père est esclave et sa riche de mère à abusé de sa faiblesse.Je plongeai mon regard dans celui d'Aumerine même si je la regardais d'en bas, je tentais d'attirer son attention pour qu'elle me fixe et qu'elle me dise la vérité.
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Dim 22 Sep - 16:40
Comme la plupart des personnes, plus que la majorité d'entre eux d'ailleurs, j'apprécie les compliments. Enfin quand c'est sur des trucs que je veux être reconnue. Mes compétences en cuisine font partie de ces trucs et je ne peux m'empêcher de sourire au compliment avec joie, avant de mordre avec plaisir dans ma portion. Hmm. Plus de fromage la prochaine fois. Je me tais (enfin) pour manger mon sandwich. Avantage indéniable du croqué monsieur: ça fait pas grand chose de vaisselle à faire. Des excuses ? J'ai la bouche pleine quand il commence à s'excuser alors je lance juste une vocalise non articulée, bouche fermée parce que je suis polie. Juste de quoi montrer que j'écoute quoi.
Il aime pas cette famille. Je crois que j'aurais pu m'en douter. Et en soit... "Moi non plus."
Et de reprendre une bouchée avec un haussement d'épaule. Les apparences. C'est l'impression que m'a donné la nana en... 15 minutes passées chez elle ? Une image qui marche peut être parfaitement sur les gens qu'elle fréquente mais pas sur moi. Pas quand il est évident qu'elle ment. Est ce qu'elle a parlé de lui... Je dois lui dire quoi la ? Non parce que oui elle a parlé de lui mais c'est pas des trucs hyper sympa... Un gros ventre ? Je reprends une bouchée de mon croqué monsieur en haussant les épaules. Je n'ai pas vraiment fait gaffe. Est ce que... Je manque de m'étouffer. Ah ouais quand même ! Un geste d'attente avec une autre vocalise. |Attends| une minute coco, je finis de mâcher et j'avale. Et je réfléchis rapidement à quoi dire. Parce que il est évident que je n'en sais rien si elle a gardé le bébé. C'est pas le truc qu'on raconte à une inconnue. Encore moins si le bébé est pas de la bonne main. "Je n'en ai aucune idée. Si elle est enceinte c'est très récent. Quand à savoir ce qu'ils ont pu dire sur toi... Pas du sympathique, soyons francs. Pour la faire courte que tu essayais à tout prix de séduire madame, au point d'en devenir effrayant. Que tu en délaissais ton tutorat alors qu'ils t'avaient justement adopté pour ça..."
Enfin eux ils ont dit acheté. Est ce que j'enfonce le clou en lui disant qu'elle l'a remplacée ? Je veux dire il a l'air d'avoir souffert de cette famille... En même temps il me regarde fixement, comme s'il VOULAIT des réponses. Que je ne suis pas sure de pouvoir lui donner. Dans le doute, réponds lui 42. "Je sais pas pourquoi mais j'ai l'idée que ta version serait très différente... Pour faire peur il faut en avoir le pouvoir. Et c'est vachement plus difficile quand on est en bas de l'échelle. Je me trompe ?"
Pas de jugement dans mes propos. Je sais ce que c'est de subir le pouvoir des autres. Même si c'est une échelle différente. "Maintenant si ça peut te rassurer ou si ja-mais tu nourrissais l'espoir d'un |amour torride| avec moi, laisse tomber je suis |définitivement| pas intéressée par les mecs."
J'ai grossi le jeu en disant ça. Battu des paupières en parlant d'amour torride. Et mon "définitivement" est assez... Définitif. Une dernière bouchée de mon croque, sitôt avalée et je lui fais un signe du menton pour l'inviter à me suivre. "Le dessert est dans la cuisine. Je suis sympa aujourd'hui je fais la vaisselle. Mais après tu te la partage avec nethys. Je m'occupe de la cuisine, la lessive et le ménage des parties communes c'est chacun son tour, chacun gère sa chambre. Par contre la vaisselle je n'y touche qu'en dernier recours et je n'approche pas du local poubelle."
Bon la vaisselle en vrai ça ira bien plus vite quand le lave vaisselle sera déballé et installé. Et le local poubelle j'en approche pas, point barre. Je met les assiettes dans l'évier et sort des cookies légèrement teintés de rose. "Cookies framboise. Ma dernière expérimentation culinaire. Vas y doucement ils sont un peu bourratifs. Et au passage je te laisse admirer ton futur poste de travail..."
Oui, admirer est ironique. C'est une cuisine après tout. Une cuisine avec un grand plan de travail sous lequel on a galère pour encastrer les meubles du géant nordique (qui étaient pas prévus pour) et une plaque à induction, ça doit pas paraître génial pour un type qui se destinait à faire de la chimie...
Humain - Asservi
Ezio
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Mar 24 Sep - 10:24
I am very sad Ezio & µAumerine
Il fallait que je m'apaise, après tout Aumerine ne me voulait aucun mal, mais depuis mon asservissement je perdais un peu les code qui faisaient de moi un humain. J'avais tendance à me comporter comme une espèce d'animal. Ma mâchoire se crispa quand elle me rapporta les dire de cette famille. Je n'avais jamais cherché à séduire cette femme. La réalité c'est que pendant que je donnais les cours à leur fils, la maîtresse de maison me faisait du rendre dedans et un soir quand son mari était en voyage, elle est venu dans mon lit et c'est là que tout à commencer. Je fixais devant moi en grignotant mon croque-monsieur afin de garder mon calme. À la fin de sa phrase, je tournai de nouveau la tête vers elle afin d'avoir plus d'informations. Aumerine m’affirma qu'elle se doutait que j'étais par quelqu'un d'effrayant.
J'acquiesca en murmurant
« Ai-je l'air terrifiant ? Je suis juste meurtri et brisé »
Je fus ensuite surpris de ce qu'elle venait de me dire. Nerveusement je me mis à rire. Croyait elle réellement que j'avais envie d'elle . Avec ce que je venais de subir . Je me contentai juste de répondre.
« Je suis vacciné... »
Je suis vacciné des femmes oui...enfin surtout des femmes plus hautes que moi dans la hiérarchie. Je ne veux plus être un objet qu'on jette. Quand Aumerine m'expliqua les tâches, je ne rechignais pas et je la suivis jusqu'à la cuisine pour poser aussi mon assiette. Je pris un cookie qu'elle me tendit et je croquai dedans. Ce n'était pas mauvais, mais bourratif comme elle l'avait dit.; Elle me présenta aussi mon futur poste de travail. Doucement je me mis à explorer, à prendre mes marques, puis je me tournai vers elle et annonçai.
« Je vais bosser dans le même endroit où on fait à manger ? Ce n'est pas top, les particules vont se poser partout. Une pièce spécialisée aurait été plus hygiénique »
Ce n'était pas un reproche, juste une information rien de plus. J'inspirai un grand coup, puis je lui demandai gentiment. « Est-ce que je peux aller prendre une douche ? Et me reposer dans ma chambre ? Je n'ai pas beaucoup dormi là-bas... »
J'espérais qu'elle l'accepte car je tombais de fatigue et je ne voulais pas risquer de m’énerver si on abordait un nouveau sujet sensible. Une fois bien reposé et propre je serais plus ouvert et plus patient.
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Jeu 26 Sep - 11:30
Enfin un sourire ! À peine un rictus nerveux mais c'est encourageant et je ne peux m'empêcher de rire. C'est bon il est pas complètement "foutu". Bon. Cookie. Je ne suis pas mes propres conseils, et m'en saisis deux d'un coup. Et je me sens... Vexée quand il commente la cuisine. Non c'est pas génial. D'un autre côté je sais pas vraiment à quoi il s'attendait. Un soupir dans lequel perce une pointe d'agacement contre cette maison pas comme j'aurais voulu. "J'ai pas mieux..."
Les salles de bains me semblent bien trop insalubres pour le moment, humides et avec une mauvaise aération. Le studio est poussiéreux, les chambres et le salon n'ont pas d'accès à l'eau. Pas le temps d'expliciter. Et je me donnerai des claques de n'y avoir pensé plus tôt. Même si je l'ai laissé tranquille la majeure partie de l'après midi, il tombe de fatigue le pauvre. Un signe de tête pour lui montrer la salle de bain et la douche à côté. Je lui sors une serviette, que je lui tends et vais fouiller les vêtements de lucah. Quand je reviens j'entends l'eau qui coule. Je ne m'embête pas, frappe un coup à la porte. "Je te pose des vêtements propres devant la porte !"
Et au cas où devant sa chambre une tasse de l'infusion calmante que je me suis préparée pour moi aussi. Qui ne m'est d'ailleurs pas d'une grande aide pour le reste de la nuit, puisque je dors d'une seule oreille, et me lève aux aurores. Je passe par la porte fenêtre, et rejoins la cuisine. Inutile de m'acharner, je ne dormirais pas plus longtemps donc autant m'occuper. J'infuse un the bien fort à la menthe, me lave les mains et commence à préparer des bonbons medicinaux. Sucre, eau, basilic, huiles essentielles... De quoi obtenir à terme un antiemetique à sucoter pour limiter les remontées acides, pas de la grande chimie mais bon je reste limitée dans mes possibilités. Pas seulement par l'hygiène de la pièce mais aussi par mes compétences, qui se rapprochent plus de la cuisine que de la chimie. Et sur le comptoir mon téléphone qui chante "c'est ta chance"... Et moi qui chante dessus.
"Ta force ta dissonance... Toujours prouver deux fois plus que les autres un soucis d'évidence... Ta puissance naîtra la !
Humain - Asservi
Ezio
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Mer 2 Oct - 18:01
I am very sad Ezio & µAumerine
Elle avait l'air un peut vexée que je critique sa cuisine. D'un coté j'étais quelqu'un de franc, elle fallait devoir s'y faire tout comme j'allais devoir m'adapter à elle aussi. Bref je lui demanda s'il était possible pour moi d'aller me doucher et de dormir un peut. Même si je faisais tout pour faire bonne figure, je tombais de fatigue et je ne voulais pas qu'elle pense que je ne l'écoutais plus. Je fus soulagé qu'elle accepte. Elle vint me tendre une serviette et après m'avoir montré où était la pièce pour me laver, je disparus dedans. Je savais pas comment vous décrire ce plaisir de pouvoir prendre une douche en toute intimité et chaude en plus. Je tourna vivement la tête quand on toqua à la porte. Aumerine m'informais qu'elle déposait mes vêtements devant la porte. J'étais surpris mais aussi content et reconnaissant qu'elle n'entre pas. Mon corps n'avais de secret pour personne avec tout ce que j'avais subis, mais si je devais me reconstruire, il était temps qu'on me laisse avoir ma bulle intime.
Je ne fis pas trop couler l'eau histoire d’être économe, si j'avais bien compris Aumerine n'était pas le genre de personne à rouler sur l'or. Je m’essuie rapidement , puis j'enroule autours de ma taille la serviette pour aller ouvrir la porte et prendre mes vêtements.
Lorsque j’arrivai devant ma chambre, je trouva une tasse d'infusion. C'était pas grand chose pour certains, mais cette attention me touchais énormément. Je tourna la tête en espérant croiser Aumerine pour la remercier mais je ne la vis pas. Je partis déposer mes vieux vêtements sur mon lit et en farfouillant dans mes poches je retomba sur un bout de papier et un crayon qu'on m'avait laisser la bas. Je griffonna dessus.
mot d'Ezio a écrit:
-Merci beaucoup Aumerine-
Tout comme son attention, c'était simple mais sincère. Je posa le papier à la place de l'infusion , peut être qu'elle tombera dessus en passant. Puis je ferma ma porte pour aller boire mon thé et m'endormir très rapidement.
Pour la première fois depuis des mois je pus dormir en paix. Pas de cauchemars pour le moment. Peut être que j'allais pouvoir recommencer une vie... Aprés tout , tout ce que Aumerine me demandais c'était de bosser pour elle et en échange j'avais un peut de liberté. Il était temps pour moi de me reconstruire.