Regarde qui je suis, découvre-moi [PV Vik]

Ces derniers temps, Viktorya avait fait beaucoup d'efforts dans la famille, pour s'intégrer dans le groupe et faire partie de la vie quotidienne de la maison. Linh Danh ne lui avait dit que du bien à propos de la demoiselle et Isako avait envie de lui offrir une récompense. Après tout, elle n'était pas qu'un monstre et savait se montrer généreuse, même si elle avait aussi une idée derrière la tête...En l'emmenant en concert, l'hybride la verrait différemment et elle avait hâte d'avoir son avis sur son spectacle.

Elle se dirigea alors vers la chambre de la féline et toqua à la porte.

- Viktorya ?

Dès qu'elle eut l'accord, elle entra dans la pièce et lui adressa un large sourire, heureuse.

- Pour te récompenser de tous tes efforts depuis ton arrivée, j'ai décidé de...t'offrir une récompense. Tu vas venir avec moi, à mon concert ce soir. Alors, bien sur, n'oublie pas les règles qu'on t'a expliqué depuis que tu es là. Tu me suivras au départ et après, tu pourras aller dans la loge VIP, d'où tu auras une vue parfaite sur la scène ! Tout ce que je te demande, c'est de t'habiller correctement. Pas forcément une robe mais met une tenue qui te met en valeur, d'accord ?

Elle sourit et lui expliqua qu'elles partiraient vers 17 heures, le temps de manger un morceau là bas et de se préparer. Ainsi, l'hybride verrait toute la préparation du concert.
Elle retourna ensuite à ses propres préparatifs puis appela Viktorya, il était l'heure de partir.

- Ça va ? Comment tu te sens ? Dis-toi que si tout se passe bien, tu auras le droit de sortir librement après, comme tu en auras envie !

Elle passa sa main avec douceur sur la joue de la demoiselle puis l'invita à entrer dans la voiture, la suivant de près. Keibisu s'installa à côté du chauffeur.
La voiture démarra et se dirigea vers la salle du concert. Une foule immense faisait déjà la queue devant la salle, une partie chantant ses chansons à tue-tête. Le spectacle démarrerait dans trois heures mais cela ne surprit pas l'Idole. La voiture, aux vitres teintées, passa devant le public qui hurla de joie alors qu'elle entrait par la porte arrière.
Isako se tourna vers Viktorya.

- Fais bien attention, s'ils découvrent que tu es mon hybride, ils vont vouloir te poser pleins de questions...Ou passer par toi pour m'approcher. Donc fais attention à toi, d'accord ?

Il y avait aussi les jaloux car la féline vivait quotidiennement à ses côtés et qui risquaient de l'agresser. Bref, les fans n'étaient pas tout roses.
Elle sortit alors de la voiture et l'invita à la suivre avant d'entrer dans le bâtiment. Elle alla directement jusqu'à sa loge où ses tenues et accessoires étaient déjà prêt à l'attendre. Elle enfila une tenue plus simple, la moins jolie du tas puis monta sur scène. Elle invita Viktorya à s'installer où elle le voulait alors qu'elle échauffait sa voix. Elle se mit ensuite à chanter avec les musiciens, chacun se faisant parfois reprendre par le manager qui vérifiait les derniers détails du spectacle.

Au bout d'une heure trente d'entrainement et d'échauffement, elle put enfin s'arrêter et retourna en loge. Elle prit une bonne douche pour retirer la sueur qui avait coulé pendant cette petite séance. Une fois propre, elle se sécha et s'habilla.

- Tout va bien, Vik ? Tu ne t'ennuies pas au moins ? Tu as déjà assisté à un concert ou ce sera ton premier ?

Elle était sur-excitée à l'idée de faire son spectacle, à l'idée que sa charmante hybride la voit sur scène, la voit autrement que comme la simple maîtresse qu'elle pouvait être à la maison. Elle s'installa à une table de fortune où des plats réchauffés asiatiques les attendaient. Keibisu s'installa à sa droite, rejoint par le manager, tous deux affamés.

- Vas-y, sers toi Vik, et si tu as des questions, n'hésites pas !

Elle attrapa un plat de ramens, deux baguettes et commença à manger, elle aussi affamée. Elle était bien loin l'époque où trop stressée elle ne mangeait pas...Maintenant, elle pouvait manger sans problème, papoter, rire, enfin profiter jusqu'à monter pour de bon sur scène.
En attendant, les fans commençaient lentement à rentrer dans la salle mais Isako n'y pensait même pas.

Depuis la dernière discussion que tu avais eu avec ta maîtresse, tu avais réussi à faire de gros efforts pour essayer de t'intégrer. Il y a eu la fois où tu as aidé à préparer le repas avec Linh qui a eu un sacré impact sur ton intégration à cette grande famille. Tu avais vraiment pu montrer un peu plus qui tu étais, plutôt une bonne patte et loyale envers sa maîtresse, plutôt que l'espèce de monstre que tu avais été alors que tu avais eu simplement peur de ta maîtresse.

Aujourd'hui tu vivais un peu plus tranquillement, t'ouvrant peu à peu aux autres, prenant de plus en plus souvent part aux dîners en famille, tu faisais tes tâches de tous les jours avec les autres, tu t'isolais un peu moins. Ce matin, tu pouvais te reposer un peu, tu avais bien travaillé durant les jours précédents et on t'avait proposé de faire tes tâches pour une fois, tu remplacerais une prochaine fois quelqu'un d'autres.

Du coup, tu avais profité de ta matinée pour profiter du soleil et des températures printanières qui arrivaient. Puis après le repas tu étais partie faire la sieste dans ta chambre. A présent, ta porte était souvent ouverte et les autres n'hésitez plus à rentrer dedans. Pourtant, quelqu'un frappa à la porte. Le temps de te tourner, tu entendis la voix de ta maîtresse qui t'appelait. Tu te redressais dans ton lit, souriant en la voyant, lui donnant directement l'accord pour rentrer dans la chambre.

Isako semblait heureuse et ravie, elle avait quelque chose à annoncer et tu avais hâte de le savoir. Tu étais à présent assise face à elle, prête à entendre ce qu'elle avait à dire. Un large sourire se dessina sur ton visage, tu avais hâte d'y aller. Tu étais aussi comblée de joie, d'avoir ce privilège de l'accompagner et en même temps cette récompense était très importante à tes yeux. Surtout ça voulait dire que tous les efforts que tu avais faits porter leur fruit.

Bien évidemment, tu écoutais sa mise en garde et ses consignes pour le départ et le déroulement la soirée. Tu hochas doucement la tête avant de te ruer dans les bras de ta maîtresse. Tu étais vraiment heureuse de pouvoir partir avec elle.

Finalement, ta sieste fut écourtée, il fallait que tu trouves une tenue parfaite pour cette soirée exceptionnelle à tes yeux. Tu agissais comme une jeune fille qui allait à son premier rencard, tu avais l'impression d'avoir rien à te mettre. Sous ton air désespéré, Sélina, qui passait par là, vint te donner un coup de main pour choisir une tenue qui ferait forcément plaisir à votre maîtresse. Même si elle avait dit que la robe n'était pas obligatoire, tu avais décidé avec la furette, que ça lui ferait vraiment plaisir. Et puis au final qu'est ce que ça fait si tu portes une robe pour une soirée ?

Finalement, aux alentours de dix-sept heures, Isako t'appela pour partir. Tu étais enfin prête et vêtue d'une robe noire assez simple, sans manche et d'une longueur classique, qui arrivait juste au-dessus des genoux. Tu avais mis une veste type blazzer assez fine, tout aussi noire que la robe. Pourtant, tu avais quand même une paire de basket simple et blanche, il ne fallait pas abuser non plus, les talons ce n'était pas pour le moment. Tu arrivais près de ta maîtresse en souriant lui dévoilant enfin ta tenue, appréciant sa caresse, tant que ce n'était pas plus pour l'instant.

Je suis un peu stressée, mais ça devrait bien se passer si je reste avec vous.

Tu pris place dans la voiture au côté de ta maîtresse, venant poser ta tête sur son épaule. Tu cherchais un peu d'affection de sa part et surtout tu voulais profiter un maximum de ce petit moment où tu avais ta maîtresse rien que pour toi. En effet, Keibisu avait pris place devant à côté du chauffeur et aucuns autres hybrides étaient présents avec vous ce soir.

Quand la voiture arriva au niveau de la salle, tu fus impressionnée par la foule déjà présente, tu ne savais pas exactement quand commençait le concert, mais tu étais sûre que ta maîtresse était une "super star". Tu émis un petit grognement de surprise quand la foule se mis à hurler, tu n'étais vraiment pas habituée à cela, comment faisait-elle pour ne pas broncher un instant vis-à-vis de cette troupe de fan.

Tu te collais contre ta maîtresse, alors que te donnait un nouveau conseil expliquant aussi comment pouvais agir ses fans. Tu hochais la tête pour répondre à sa question, en effet, tu devrais faire attention surtout il t'utilisait contre ta maîtresse.

Comment vous faîtes pour ne pas broncher face à cette bande de … sauvage ?

Tu avais un peu relevée la tête pour la regarder tout en chuchotant le dernier mot, de peur qu'elle le prenne mal. Après tout c'était ses fans et en quelques sortes son gagne-pain.

Tu suivis ta maîtresse d'assez proche dès qu'elle t'invita à sortir de la voiture. Avais-tu déjà peur que l'un des sauvages vous ait suivi ? Oui en effet. Tu détaillais chaque recoin de la loge, observant les différentes tenues et choses entreposaient dans la pièce. Tu fus légèrement surprise par le choix de ta maîtresse, mais tu ne dis rien. Pour l'instant, tu restais dans un coin attendant de voir la suite.

Finalement, tout le monde se dirigeait vers la scène. Tu fus impressionnée par la vue que vous aviez de celle-ci sur la salle. Tu restais un instant à regarder un peu partout avant de trouver une sorte de caisse sur le côté où tu pus t'asseoir. Pendant tout le temps où elle chantait, travaillait tu la regardais, ne bougeant quasiment pas. Tu appréciais sa musique et tu étais toute contente de pouvoir assister à une sorte de concert privée, même si son manager reprenait régulièrement chacun d'eux.

Alors que l'échauffement semblait terminer, Isako retourna dans sa loge. Au moment où tu allais la suivre, l'un des musiciens te proposa d'essayer de jouer un peu avec la batterie puis avec la guitare. Tu rougis un peu timide et finalement tu essayas les deux instruments. Avec la batterie ça ressemblait plus à un « BOOM BOOM » insupportable et avec la guitare ce ne fût pas mieux, on aurait pu croire qu'on égorgeait un cochon. Pourtant, cela t'avait bien amusé.

Quand tu rejoignis enfin la loge, Isako était en train de se sécher et de s'habiller. Tu souriais doucement en la voyant ainsi et surtout tu étais fière de ta « musique ». Tu trouvas une chaise et t'y installas en souriant. Tu passais une super fin de journée pour l'instant.

Non ça va, c'était sympa comme musique. J'ai même pu essayer la guitare et la batterie ! Dis-tu avec un air enfantin. Et non je n'ai jamais assisté à un concert ça sera le premier. De toute façon, je ne pense pas que beaucoup d'esclave comme moi puisse accéder à l'un de vos concerts.

La dernière phrase que tu avais prononcé avait été dites sur un ton classique, comme si tu en avais un peu rien à faire. Cela t'importait peu de ne jamais avoir assisté à un concert. Et au contraire, tu étais ravi que le premier que tu voyais soit celui de ta maîtresse. Tu attendis qu'Isako t'invite à sa table avant de rejoindre tous ceux installés, lançant un regard assez méfiant vers Keibisu. Tu avais beau t'être intégrée, tu te méfiais toujours de lui, restant souvent à l'écart ou loin de lui.

Tu t'asseyais à gauche de ta maîtresse. Cette soirée, tu voulais en profiter un maximum, hors de questions de te mettre dans ton coin pour x ou y raisons. Tu te servis un bol de soupe miso et tu pris quelques gyozas. Tu mangeais rarement des quantités astronomiques, en général tu mangeais plusieurs fois par jour comme si tu grignotais.

Il vous reste combien de temps avant de chanter devant ses … personnes ? Vous n'êtes pas trop stressée ? Est-ce que je pourrais voir la salle remplie discrètement depuis la scène ?

Tu souriais doucement à ta maîtresse, tu étais désireuse d'en connaître un peu plus sur son travail.

Alors que la voiture s'approchait de la salle de concert, Isako observait la horde de fans qui se pressaient contre les grilles, encore plus endiablée depuis qu'ils avaient aperçu sa voiture. Viktorya fit soudainement une remarque qui lui tira un sourire amusé.

- Eh bien, ces sauvages ne sont là que parce qu'ils m'adorent. J'ai eu beaucoup de mal à m'y habituer, avoir autant de personnes qui me couraient après et voulaient à tout pris une photo et un autographe...C'était dur, très dur, je dois bien l'avouer mais en même temps...j'adore être sur scène. Me produire devant eux. C'est tellement...énorme. Voir tout un public danser sur mes propres chansons, reprendre les paroles avec moi...C'est indescriptible tant c'est magique ! Alors je fais avec, la passion peut rendre un peu fou parfois...

Elle baissa les yeux vers son hybride et lui adressa un sourire tendre. Elle-même avait quelque fois des difficultés à se contrôler face un ou une hybride qui l'intéressait beaucoup trop. Viktorya l'avait vécu à ses dépens.

En attendant, une fois à l'intérieur, la féline se montra obéissante et sage, observant l'entrainement avec un intérêt qui ne semblait pas feint. Et cela plaisait à Isako ! Elle aimait plaire, encore plus à son propre harem ou à ceux qu'elle voulait séduire...Et la demoiselle entrait assurément dans les deux catégories.
A la fin, alors qu'elle se douchait pour être fraiche pour le concert, elle entendait quelqu'un de pas vraiment sur les instruments. Keibisu lui expliqua alors que Viktorya testait la batterie et la guitare...Isako ne put s'empêcher de sourire, amusée et un brin attendrie.
A l'heure du repas, la féline se montra honnête sur ce qu'elle avait fait, un bon point qu'elle ne cherche pas à le cacher. Certains ayant peur de sa réaction pour des choses aussi futiles.

- Oui, j'ai entendu ça. Et ça t'as plu ? Tu sais, si tu souhaites apprendre un instrument, je peux te payer des cours...Enfin ça, ou autre chose, tout dépend de ce qui t'intéresse. Je considère que tout le monde a le droit de pratiquer sa passion...

Et elle, c'était le sexe indéniablement. Ce qu'elle pratiquait sans aucune retenue quand elle se savait à l'abri des regards indiscrets.
En attendant, Viktorya fit une remarque sur la condition de vie de la majorité des esclaves. Isako hocha alors la tête.
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- Effectivement, sauf pour ceux qui accompagnent un enfant d'une bonne famille...Mais ne nous préoccupons pas deux, contentes-toi de profiter de ce moment, d'accord ?[/b]

Si elles s'intéressaient trop aux autres, elles ne pourraient pas profiter à fond de ce moment. Elle reprit alors son repas, tranquillement, laissant Viktorya s'installer et manger elle aussi.
A la nouvelle question, elle jeta un coup d’œil à l'horloge.

- 45 minutes je dirais...Pile le temps de finir de manger et de finir de me préparer...Tu vas voir, c'est tout un rituel de s'habiller pour un concert ! Et j'ai toujours un peu de stress au fond, mais à force, on s'habitue à tout ça...Pour le reste, à toi de voir si tu veux rester près de la scène ou aller dans la zone VIP, au-dessus.

Elle sourit et finit son repas. Elle se leva alors, les musiciens avaient toujours plus de temps pour le repas car ils n'avaient pas grand chose à mettre. Elle se lava les dents tout en se déshabillant dans sa loge. Elle attrapa la première robe de son spectacle tout en rose et blanc, tout en froufrou avec la partie basse de la tenue, très large, très bouffante. Tout comme ses manches. Elle laissa la femme payée pour l'habiller, fermer les attaches dans son dos...ce qui prenait plusieurs minutes.
Keibisu l'aidait alors à enfiler ses bas puis ses bottines en même temps.

- Tu vois, Vik ? Une vraie danse réglée à la minute près...

Elle soupira, sans retenue. Keibisu et la jeune femme savaient très bien que ce moment n'était pas amusant mais elle s'y pliait toujours, obéissant quand on lui demandait de bouger, de tourner ou de soulever un membre. Une fois assise sur une chaise, sa maquilleuse entra dans la pièce et entreprit de lui faire un maquillage parfaite alors que la coiffeuse s'occupait de ses cheveux. Keibisu finissait de lui enfiler ses mitaines.
La coiffeuse finit par lui mettre un petit chapeau sur la table, tout aussi rose pastel que le reste de la tenue puis tous se retirèrent.

- 10 minutes avant le début...Comme d'habitude.

Elle s'approcha ensuite de Viktorya, se pencha vers elle, en lui prenant les mains et déposa un léger baiser sur sa joue, au plus proche de son oreille, avant de murmurer :

- Tu es magnifique aujourd'hui Vik et je suis heureuse, fière même de t'avoir à mes côtés ! J'espère que tu passeras une bonne soirée...Regarde-moi bien, ce soir, je ne chante que pour toi !

Elle lui prit la main et l'entraina alors vers la scène. Elle inspira un bon coup. C'était l'heure. Un dernier regard à sa féline, micro placé et elle montait sur scène. Elle salua énergiquement son public, demandant comment ils allaient. Le classique "je n'entends pas assez, on recommence" débuta alors, histoire de chauffer un peu la salle. Une fois que le public fut à fond, elle entama sa première chanson qui parlait de...sucreries et d'amour. Oui, les deux ensembles. Elle dansait et chantait sur scène, venant parfois serrer les mains tendues.

A l'arrière de la scène, le manager proposa à Viktorya de monter dans la zone des VIP mais si elle le préférait, elle pouvait aller s'assoir sur une caisse qui lui permettrait de voir un peu la scène, bien que pas aussi bien que de là-haut. En attendant, la musique et la voix d'Isako résonnaient partout dans la salle.

Tu étais un peu restée sur la scène avec les musiciens, une fois que l'entrainement fut fini. Tu pus d'abord essayer la batterie puis la guitare. Tu avais bien apprécié cette petite séance de brouhaha plutôt qu'une vraie séance musicale, mais ça t'avait bien amusé. Lorsque les musiciens furent affamés, ils te proposèrent d'aller dans la loge, là où tu pourrais retrouver Isako.

Une fois avec ta maîtresse, tu n'hésitas pas un instant à lui dire fièrement ce que tu avais fait. Apprendre à jouer d'un instrument ou autre chose ? Mais est-ce que ça te plaisait vraiment ? Tu devrais y réfléchir. On ne t'avait jamais proposé cela, tout ce que tu pouvais faire par « passion » c'était lire et encore à une époque tu n'avais plus le droit de le faire. Tu souriais à ta maîtresse toute contente.

Oui ça m'a plus. Faudra que j'y réfléchisse. Merci Maîtresse.

Tu avais aussi précisé que tu n'avais jamais assisté à un concert et puis de toute façon, seulement les hybrides chanceux pouvaient assister à un concert comme celui-ci. Tu n'aurais surement jamais pu assister à un concert comme celui-ci si tu n'appartenais pas à cette fabuleuse jeune femme qu'était ta maîtresse. Tu hochas vivement la tête préférant profiter de cette superbe soirée.

Tu vins t'installer à côté de ta maîtresse et tu commenças ton petit repas posant plusieurs questions à ta maîtresse sur la suite des événements. Tu écoutas attentivement les réponses de ta maîtresse en y réfléchissant aussi. Quarante cinq minutes, ça te semblait long, mais tout aussi court. Surtout que dans ces quarante cinq minutes, elle devait finir de se préparer donc tu ne pourrais pas vraiment profiter de l'instant.

Tu souriais doucement réfléchissant un peu à comment tu réagirais à sa place et bien la réponse n'était pas bien compliquée à savoir, tu finirais sous une caisse et tu ne bougerais plus. Ta nature stressée t'empêcherait de faire tout mouvement ou de te retrouver face à cette salle remplie pourtant la demoiselle face à toi, disait qu'elle s'y était habituée. Enfin ce soir tu pourrais te placer où tu voudrais pour observer le spectacle, tu avais drôlement hâte d'y être.

Lorsque ta maîtresse se leva, tu finis aussi vite que tu pus ton bol de soupe pour l'accompagner et voir tout son rituel d'avant-scène. Tu t'assis où tu pus, pour pouvoir voir sans gêner. Quand tu vis la robe de ta maîtresse, tu eus un petit rire amusé, tu connaissais ta maîtresse de mieux en mieux et cette tenue était vraiment spéciale, surtout très mignon, ce qui allait avec son image, mais pas forcément avec son caractère. Tu ne dis rien continuant à observer, trouvant qu'il y avait beaucoup de monde à tourner autour d'Isako, souriant quand elle te parla. Tu observais tout ce qui se passait, mais tu profitais quand même de l'instant présent, de cette découverte et nouvelle expérience.

10 minutes avant que ta maîtresse te quitte pour aller rejoindre son public, 10 minutes avant de te retrouver seule dans un coin à observer et apprécier ce spectacle. Quand Isako s'approcha tu baissas un peu la tête et surtout le regard, lui laissant prendre tes mains. Tu apprécias le petit baiser qu'elle déposa sur ta joue, souriant timidement, avant de rougir face aux messes basses de ta maîtresse. Tu aurais bien aimé te glissait dans ses bras, profiter de l'instant, la garder pour toi, mais tu devrais la partager avec des milliers de personnes inconnues.

Tu relevas, serrant la main de ta maîtresse et tu te laissais guider vers la scène. Tu allais enfin découvrir son spectacle que tu n'avais toujours pas vu jusqu'à présent. Dans les coulisses, tu regardais ta maîtresse prête à se montrer devant tous ses fans. Au moment où elle allait partir, tu la rattrapas et lui offrit un timide baisers avant de lui souhaiter bonne chance pour ce soir. Tu la regardais partir vers sa scène, se présentait à tous. Tu couchais doucement les oreilles en entendant tous les cris émanant de la scène.

Tu t'approchas un tout petit peu de la scène restant bien cachée. Tu fus impressionnée par l'immense salle si vide un peu plutôt et si pleine à présent. Tu n'écoutais pas tellement le moment où Isako chauffait la salle, tu préférais regarder un peu partout, trouvant cela splendide comme moment et de voir ta maîtresse prendre du plaisir à faire cela t'amusait.

Alors que tu observais la scène et que ta maîtresse commençait à chanter, son manager vint te cherchait pour te proposer d'aller dans la zone VIP. Tu regardas une dernière fois la vue depuis la scène avant de suivre le manager jusque dans la zone VIP. Tu ne disais pas un mot en suivant l'homme avant de t'installer là où il t'indiqua de te poser. Tu fus tout aussi impressionnée de la vue, tu voyais parfaitement ta maîtresse et à présent tu ne la quittais plus des yeux. Appréciant ces chansons d'autres un peu moins. Tu avais qu'une hâte qu'il y est une pause dans le spectacle pour aller rejoindre ta maîtresse pour la féliciter. Tu appréciais vraiment ta soirée.

Isako ne pouvait s’empêcher de sourire en écoutant Viktorya, qui se révélait être particulièrement adorable. En tout cas, la féline passait une bonne soirée, c’était évident.

- Si tu ne sais pas, tu n’auras qu’à essayer plusieurs choses. Un cours ou deux sur chaque instrument, ou du chant...Ou même autre chose que de la musique. Ce n’est pas parce que je chante, que je suis fermée à d’autres passions…

Bon à vrai dire, son autre passion, l’hybride devait bien l’avoir compris. Mais cette dernière pouvait bien avoir envie de tout autre chose. Là-dessus, elle serait libre de faire ce qu’elle aime.

- On peut tester des nouveautés mais on peut aussi partir d’une chose que tu aimes déjà…

Et trouver un club en fonction. Mais Isako ne connaissait pas vraiment les goûts de Viktorya. Ce qu’elle trouvait dommage au final.
Par la suite, la jeune femme laissait l’équipe la préparer, levant un bras ou une jambe quand on le lui demandait. C’était presque le plus éprouvant pour elle finalement par rapport à la soirée. Sur scène, elle s’amusait au moins !

A la vue de la robe, elle entendit un petit rire provenant de son hybride. Elle haussa un sourcil et lui tira légèrement la langue avant de sourire. Elle savait pourquoi Viktorya avait rit, à la maison, tout son harem connaissait ses goûts...Et le rose ne faisait clairement pas partie de ce qu’elle aimait.

Alors qu’elle allait monter sur scène, la demoiselle la rattrapa et...lui offrit un baiser. Timide certes, mais c’était déjà un bon début ! Isako fut d’abord surprise puis lui offrit un large sourire. Elle s’assura juste que personne ne les avait vu. Même dans l’équipe qui la suivait partout, personne n’était au courant.

- A tout à l’heure, ma mignonne !

Une légère caresse sur les oreilles et c’était partie. Elle chauffa la salle, commença à chanter, à danser et c’était parti ! Elle était à fond quand elle était sur scène, elle se lâchait totalement, s’offrait toute entière à ses fans qui n’attendaient que cela. Oui, elle était épuisée à la fin d’un concert mais heureuse. Comme toutes ces personnes qui avaient payé et fait le déplacement pour venir la voir, parfois de l’extérieur de l’île même. Alors, elle refusait de les décevoir. Elle voulait voir la joie sur leur visage.

Au bout d’un moment, elle descendit de scène, laissant la place à un groupe de danseuses professionnelles qui allaient animer la soirée, le temps qu’elle fasse une petite pause. Et qu’elle se change.
Elle se fit une rapide toilette et but longuement, très longuement, tant elle était assoiffée.

- Où est Viktorya ?

A peine avait-elle posé la question que la porte s’ouvrait. Quelqu’un était allé la chercher. Toujours en sous-vêtements, propres, car tout juste changés, elle la prit dans ses bras.

- Alors, ça te plais jusque là ? J’ai 15 minutes avant de remonter sur scène. Ça me permet de me rafraîchir.

Elle but encore, avala un petit gâteau pour se donner du sucre pour la fin.

- La deuxième partie est un peu plus courte mais plus...explosive. C’est là que je dois me donner à fond. C’est le bouquet final, tu vois. Mes fans doivent avoir le sentiment qu’ils ne sont pas venus pour rien.

Tout en expliquant tout ceci à Viktorya, elle la regardait, les yeux brillants d’excitation. Elle s’amusait, c’était là qu’était sa place, quoiqu’elle en dise sur les difficultés du métier. Qu’importe ses plaintes, elle ne pourrait pas faire autre chose.
Quelqu’un passa dans le couloir, annonçant qu’il ne restait que 10 minutes avant son retour sur scène. Aussitôt, son équipe entra en trombe et se mit en tête de l’habiller pour qu’elle soit prête. La deuxième robe était d’un rouge très doux, pastel, et blanche, très agréable à l’œil et toujours pleine de froufrous.

- Allez, c’est parti ! On va mettre le feu à la scène !

Elle eut un petit rire avant de se tourner vers son hybride.

- Enfin, en réalité, on va plutôt la remplir de petits cœurs tout roses !

Elle lui adressa une mimique ressemblant à une grimace alors qu’on voyait bien que cela l’amusait. Elle s’était habituée à ce que son manager aille toujours plus loin...Certaines fois, elle était juste dépitée mais elle ne pouvait pas refuser de toute façon.
Le groupe de danseuse quitta la scène à la faveur d’une semi-obscurité, lui permettant ainsi de remonter à leur place...et d’être tranquillement installée sur un haut tabouret, tout en affichant un air angélique. Elle se mit alors à chanter, dans une ambiance plus posée, plus douce...Elle racontait littéralement une histoire d’amour avec sa voix toute douce.
A la fin de sa chanson, plusieurs caissons s’ouvrirent, déversant des tonnes de cœurs en froufrous et en tissus tout doux sur le public et la scène. Les fans se mirent à hurler de joie, chacun cherchant à en ramasser un. La zone VIP avait aussi eut droit à sa dose même s’il y en avait beaucoup moins que dans la fosse.

Isako se remit alors à danser, tournoyant sur scène en chantant une nouvelle chanson plus mouvementée. Il n’en restait plus qu’une après et c’était la plus virulente du concert, la plus belle, celle qu’elle préférait...celle qui parlait d’un amour impossible malgré la force des sentiments. Étrangement, elle la chantait avec plus de force encore que d’habitude, sa voix vibrait par moment, donnant plus de réalisme aux paroles...Elle pensait à Akito, celui qui la faisait frémir rien qu’en la regardant. Celui qui faisait battre son cœur par un simple sourire. Et c’est lui qu’elle voyait quand le danseur masculin revenait à la charge pour la faire virevolter quand la chanson parlait d’union, d’amour partagé...et qu’il s’éloignait, quand tout séparait les amoureux de la musique.

A la fin, elle était pantelante au bord de la scène, le danseur au sol. Rien n’indiquait ce qui s’était passé, il fallait lire entre les mots. L’amant était mort, il s’était suicidé par amour. L’amante se retrouvait alors seule, sous la lumière, abandonnée de tous et de tout. Et la pénombre se faisait alors totalement. Fin du concert.

Elle descendit alors de scène, épuisée mais radieuse. Elle adorait ce genre de chansons où il fallait lire entre les lignes pour en comprendre le sens véritable. C’était là qu’elle se retrouvait le plus.
A peine arrivée dans sa loge, ignorant les rappels du public, elle laissa tomber sa robe. Elle vida une nouvelle bouteille d’eau. Une séance de dédicace l’attendait. La soirée n’était pas terminée.
Tout en buvant, elle chercha du regard Viktorya. Est-ce qu’elle avait aimé le spectacle ? Est-ce qu’elle avait compris le sens réel de ses paroles ? Et qu’est-ce qu’elle en pensait surtout ?

Noyée sous ses propres interrogations, elle fila sous la douche avec une furieuse envie d’y rester. Mais elle ne pouvait pas. Se rincer, se sécher, se rhabiller, se faire à nouveau coiffer et maquiller...Comme une litanie sans fin. Elle se secoua pour paraître toujours énergique avec la séance qui arrivait. Mais où était passée la féline, bon sang ?

- Keibisu, ce n’est pas normal.

Son Favori soupira mais tous deux savaient qu’elle ne pouvait échapper aux dédicaces. Pas pour partir en recherche d’une hybride qui traînait. Elle afficha un sourire de circonstances, signa sans ralentir la cadence avec Keibisu dans son dos. Elle papotait avec les fans, dédicaçait des boites de CD, des posters, des photos...Tout un tas de choses qu’elle ne voyait plus au bout d’un moment. Ses pensées étaient focalisées sur Viktorya que son manager était parti rechercher.

C’était déjà une fantastique soirée, le concert n’avait pas encore commencé et tu étais déjà conquise par ce qui t’arrivait. Tu avais déjà pu regarder et apprécier la musique de ta maîtresse puis tu avais pu jouer un peu des instruments des musiciens. Et à présent ta maîtresse te proposait d’apprendre à jouer d’un instrument ou de chanter ou de mettre en place des cours pour t’occuper et t’investir dans une passion ou une activité qui te plaisait.

Tandis que ta maîtresse se préparait tu réfléchissais à la question. Qu’est ce que tu pourrais faire ? Qu’est-ce que tu aimais vraiment ? C’était une bonne question. Jamais tu n’avais pris le temps d’apprécier ou d’exploiter tes capacités dans un domaine que tu appréciais particulièrement. On ne t’avait jamais laissé cette chance, tu avais toujours été traité comme une machine, comme un animal qui servait les humains. D’abord utilisait pour des expériences sur les sens, puis tu avais participé à des tests sur la fécondité avant de finir chez les rabatteurs.

Finalement tu reportais ton attention sur ta maîtresse qui enfilait une robe rose pastel, ce qui te fit rire, tu savais très bien qu’elle n’appréciait pas forcément cette couleur. La réaction d’Isako te fit garder ton sourire, elle ne prenait pas mal le fait que tu t’étais un peu moquée de sa tenue au contraire ça avait l’air de l’amusait.

Alors qu’elle s’apprêtait à monter sur scène pour s’offrir à ses fans, tu lui offris un timide baiser. Isako semblait bien surprise par ce geste et toi aussi finalement, tu avais agi comme ça, instinctivement tu t’étais dit que tu pourrais le faire et tu n’avais pas réfléchi. Finalement tu eus un grand sourire accompagné d’une caresse sur tes oreilles, avant de s’éloigner et de rejoindre la scène. Tu la regardais partir avant de te cacher juste derrière la scène afin d’observer le début de son spectacle et de te rendre compte du nombre de personne qui était présente. C’était si impressionnant.

Puis tu suivis le manager de ta maîtresse jusqu’aux loges VIP, tu étais bien silencieuse, mais tu avais hâte de voir la vue que t’offrirait ce nouveau placement. Une fois sur place tu eus un grand sourire. C’était tellement beau comme vu. Tu pouvais voir les fans hurler, tendre les bras vers la scène, prendre des photos ou des vidéos de ta maîtresse. Tu souriais en la regardant, tout en l’écoutant. La voir aussi heureuse, te fit comprendre que c’était ça qu’elle aimait faire, qu’elle avait sa place ici. Pour toi rien était faux. Certes sa tenue et son image de jeune fille innocente étaient un coup monté, mais son visage transmettait toutes ses émotions aussi sincères qu’elles soient.

A un moment, Isako descendit de scène pour laisser place à des danseuses qui permettraient de garder la bonne ambiance instaurée par la chanteuse. Tu te demandais si tu devrais attendre ici ou bien tu devais la rejoindre en loge. Tu n’osais pas partir pour l’instant, finalement son manager vint te chercher. Tu le suivis toujours aussi docilement et toujours aussi silencieusement, pour rejoindre les coulisses de cette grande salle de spectacle.

Alors que tu arrivais dans la loge, tu entendis Isako derrière la porte, demander où tu étais. Tu souriais doucement en levant les yeux au ciel en découvrant sa tenue mais tu te blottis contre elle, tu étais si heureuse de partager cette soirée avec elle. Certes vous étiez séparées par une si grande foule, mais tu pouvais la voir s’épanouir sur scène.

Bien sur que ça me plaît ! C’est une super soirée. Tu penchas un peu les oreilles sur les côtés. Seulement 15 minutes ? Ça ne fait pas beaucoup de temps pour vous voir.

Même si tu étais un peu déçue de ne pas pouvoir profiter plus longtemps d’être avec elle, tu étais heureuse de cette soirée, ça se voyait aussi sur ton visage, tu semblais épanouie. Tu avais même accroché un sourire qui ne voulait plus partir depuis que tu l’avais vu chanter.

Tu l’écoutais attentivement, tu ne savais pas vraiment à quoi t’attendre en entendant la suite du programme du concert, tu avais l’impression que c’était déjà très explosif comme concert, mais ça le serait encore plus après. En tout cas tu avais hâte de connaître cette fameuse seconde partie. Lorsque la personne annonça qu’il ne restait plus que dix minutes de pause, tout le monde entra d’un coup dans la salle, reproduisant exactement les mêmes mouvements qu’avant le concert pour la rhabiller. Surprise, tu émis un léger grognement avant de t’éloigner un peu pour ne pas déranger les artistes dans leur travail. Tu vins t’asseoir sur une chaise présente les regardant faire. Cette robe était beaucoup mieux, elle allait plus avec le caractère et les goûts de ta maîtresse. Et cette robe lui allait parfaitement.

Tu souris en levant les yeux puis tu tiras la langue face à sa remarque et sa petite phrase de motivation personnelle.

Oh oui pleins de petits cœurs tout rose, qui sont le parfait reflet de vos goûts.

Tu souriais en riant doucement, tu étais vraiment détendue à présent et faire des petites blagues comme ça semblait naturelle chez toi. Alors qu’Isako se dirigeait elle vers la scène tu te dépêchais de rejoindre la partie où tu avais passé la première partie du concert. Tu voulais absolument voir toute la deuxième partie, ne rien rater.

La nouvelle chanson était bien calme, c’était très agréable et très beau à écouter. Tu étais comme hypnotiser par la voie d’Isako, tu aimais beaucoup cette chanson et lorsque les cœurs tombèrent des caissons, tu t’empressais d’en récupérer un et de le serrer contre toi. Celui-ci tu le garderais pendant un certain temps dans ta chambre. Il était hors de question qu’on te le prenne. Pourtant tu vis un tas de cœur trainait au sol dans la loge VIP et il y avait tant de fan qui n’en avait pas en dehors de cette zone. Tu pris la décision de lancer ceux en trop vers le public rendant certains fans heureux de pouvoir repartir avec un petit cadeau fait par leur idole.

La chanson d’après fût plus active, Isako dansait encore et encore avec un jeune homme. Tu souriais en la voyant si prise par les paroles de sa chanson. Elle semblait vivre encore plus cette chanson. Cette chanson était la dernière d’après le petit programme que tu avais trouvé, alors tu décidais de quitter la zone sans accompagnant pour être la première à accueillir ta maîtresse dès qu’elle sortirait de scène.

Te voilà dans les couloirs déserts de la salle de concert, tu marchais d’un pas rapide écoutant la chanson, ne voulant pas arriver trop tard pour retrouver celle qui t’avait adopté et fait une place dans sa grande famille. Mais alors que tu marchais, juste après un changement de couloirs qui donnait quasiment sur les coulisses, tu entendis un gros bruit sourd résonnait accompagné d’une vive douleur au niveau de ton crâne, avant de plus rien voir.

Un homme récupéra ton cœur inerte et t’emmena dans une voiture, te déposant sur la banquette arrière, après être passé par une entrée de service sans surveillance. De toute façon les vigiles surveillaient surtout la sortie principale qui se trouvait être complètement encombrée par les fans ravis de ce concert, mais qui ne voulaient pas attendre des heures pour avoir un autographe de leur super star. Puis l’homme qui t’avait emmené revint dans les couloirs de la salle de concert, se glissant discrètement dans les coulisses. Une fois devant la loge d’Isako, il glissa une enveloppe sous la porte indiquant les modalités pour qu’Isako puisse te récupérer. Il demandait qu’elle vienne à une adresse précise avec des sous-vêtements qu’elle avait portés et en échange il te rendrait à ta maîtresse sans aucune égratignure et en bonne santé et celà dans une limite de trois jours. Bien sûr elle ne devrait prévenir personne sinon tu finirais par disparaître au milieu du marché noir. Puis il reparti à son véhicule avant de vous emmener à l’adresse où il avait donné rendez-vous à Isako.

Lorsque tu pus enfin revoir de la lumière, tu avais un douloureux mal de crâne, tu ouvrais lentement les yeux, mais la douleur présente t’empêchait de comprendre où tu étais. Tu mis un peu de temps à retrouver tes esprits, mais lorsque ce fut chose faite, tu pu t’apercevoir que tu n’étais plus au concert ou en tout cas pas dans une des pièces par laquelle tu étais passée jusqu’à présent. Tandis que tu voulus te frotter les yeux, tu fus empêchée par quelque chose. Tu avais les mains attachées entre elles et devant toi. L’endroit, où tu étais, était plongé dans le noir, aucune ouverture ne laissait pas la lumière, mais où étais-tu ?

Pour l’instant tu ne faisais rien, tu ne pouvais rien faire, prisonnière de tes liens et de ta douleur, tu attendais sagement sans bruit. Tu utilisais tes différents sens pour essayer de comprendre où tu étais, en tout cas vu l’odeur présente ce n’était ni chez ta maîtresse ni à la salle de concert, quant aux il y avait seulement le bruit d’un téléviseur en marche. Tu dû attendre pendant un moment qui te semblait interminable que quelqu’un daigne pointer le bout de son nez et la personne qui arriva ne se priva pas d’allumer la lumière qui t’aveugla d’un coup. Celle-ci t’arracha un grognement de mécontentement.

Alors que tu essayais d’habituer ton seul œil valide à la lumière, tu vis une silhouette assez élancée d’un homme, il portait des lunettes sur un visage couvert d’une barbe naissante et des yeux bruns. Ses cheveux étaient coiffés d’une façon classique, un peu long sur le dessus et plus court sur les côtés. Quand tu pus le voir clairement, il n’avait nullement le profil d’un kidnappeur comme on pouvait voir dans les films. Il semblait être le parfait jeune travailleur sans défaut à la vie classique.

Il s’avança vers toi après avoir fermé la porte derrière lui puis s’accroupit face à toi venant doucement te caresser les oreilles, ce qui t’arracha un second grognement, mais beaucoup plus agressif. Il était hors de questions que cet homme te touche. Il souriait doucement puis prit une voix douce pour s’adresser à toi.

Ca va aller Ma Grande, ta chère et tendre maîtresse viendra te chercher bientôt. En attendant tu vas être gentille et tout se passera bien pour toi d’accord ?

Tu lui lançais un regard noir, comment savait-il qu’Isako était ta maîtresse ? Que devais-tu dire ? Mentir ou dire la vérité pour protéger ta maîtresse. Peut-être qu’elle te laissera tomber et ne viendra jamais. Non elle viendrait ou enverrait quelqu’un c’était sûr. Elle ne pouvait pas t’abandonner comme ça. Enfin après tout, tu étais une sale môme qui l’avait blessé et qu’elle n’avait toujours pas réussi à mettre dans son lit, alors peut-être qu’elle ne viendrait pas. Dans tous les cas, tu ne devais pas divulguer le fait d’être vraiment son hybride, ça pourrait éviter de divulguer qu’elle avait d’autres hybrides et ainsi tu pourrais protéger le reste du harem.

Tu expliquas que tu n’étais pas l’hybride d’Isako mais celui de son manager, qu’il n’obtiendrait en échange de ta liberté. De toute façon ton maître souhaitait se débarrasser de toi. Mais celui-ci ne te croyait pas. Il te regardait et sorti de nouveau de la pièce te laissant seule une fois de plus. Cette fois tu attendis beaucoup moins longtemps pour qu’il revienne. Il ne croyait toujours pas tes mensonges, mais si tu étais bien l’hybride d’Isako il valait mieux pour lui qu’il te rende dans un bon état comme il l’avait promis. Il revint dans la petite pièce avec un petit sandwich et de l’eau, mais surtout avec un collier et une laisse.

Il posa le repas au sol et s’approcha de toi avec son collier. Tu grognas fort en te redressant pour venir t’asseoir, tu ne pourrais pas te lever, tu le savais. La migraine toujours présente t’en empêcherai ou bien t’entrainerait au sol et puis tu n’avais pas la force de te battre, tu étais épuisée. Alors l’homme pu te passer le collier autour du cou sans problème. Il t’indiqua qu’il allait te libérer les mains afin que tu puisses manger et boire. Il sorti de la poche de son jean un petit comprimé qu’il fit fondre dans l’eau. Il t’expliqua que c’était un antalgique qui soulagerait la douleur de ton crâne.

Il ressorti de la pièce, te laissant manger et boire tranquillement. Tu tentas quand même de te lever pour essayer de t’enfuir, mais tu t’effondras quelques secondes plus tard. Tu ne savais pas avec quoi il avait tapé sur ton crâne mai en tout cas c’était efficace. Face au bruit que tu avais fait, l’humain était revenu avec un oreiller et une couverture et t’installa pour que tu te reposes. En même pas une demie heure tu dormais de nouveau.

Quand tu te réveillas quelques heures plus tard, tu avais beaucoup moins mal et te sentait reposée. Tu semblais aller mieux. Pourtant, tu n’essayas pas de te lever, préférant rester tranquillement sous la couette a continué de reprendre des forces pour plus tard. L’homme arriva enfin dans la pièce, il apportait de nouveau de quoi manger un bol de riz accompagné d’une omelette et quelques légumes marinés. Il te demanda comment tu allais ce matin, il t’indiqua aussi que tu avais bien dormi, que tu avais besoin de sommeil. Puis il reparti encore une fois.

Tu mangeas rapidement et une fois cela fait, tu essayas de te relever ce que tu fis sans aucun problème. Plus de douleur au niveau du crâne, c’était parfait. Tu pourrais t’enfuir et Isako n’aurait pas besoin de payer pour te récupérer. Tu rentrerais seule à la maison. Tu décidas de frapper de toutes tes forces sur la porte fermée à clef hurlant que tu avais besoin d’aide, que tu ne sentais pas bien, ce qui attira l’humain. Lorsqu’il rentra dans la pièce, tu lui sautas dessus, plantant tes crocs dans son épaule lui arrachant un cri de douleur et de surprise. Il n’hésita pas à te frapper en retour pour que tu lâches ta prise. Un combat assez violent s’engagea entre vous deux. Il était beaucoup plus costaud qu’Isako mais beaucoup que Keibisu, tu arrivais à te défendre. Tu saignais au niveau de la lèvre mais aussi au niveau de l’arcade sourcilière. Finalement tu réussis à prendre le dessus l’envoyant contre le mur, cognant à plusieurs sa tête contre le mur jusqu’à ce que du sang apparaisse sur celui-ci et qu’il s’effondre au sol.

A ce moment-là, tu t’arrêtas d’un coup. Qu’avais-tu fait ? L’avais-tu achevé ? Peut-être. Est-il encore en vie ? Si oui pour combien de temps ? Tu ne savais pas. Ce que tu venais de faire était grave, tu savais que cette histoire finirait très mal. Les larmes montèrent toutes seules et commencèrent à couler sur tes joues. Tu étais ouverte à différent endroit notamment au niveau des première phalanges, mais aussi au niveau de la lèvre et de l’arcade sourcilière droite. Finalement, tu t’effondras pleurant toutes les larmes de ton cœur, appelant ta maîtresse, espérant qu’elle vienne vite te chercher. Tu t’éloignais un peu du corps, allant t’asseoir contre le mur opposé t’enroulant dans la couette attendant là, qu’on vienne te chercher.

Pendant sa petite pause où les danseurs occupaient toute la scène, Isako en profitait pour boire, se rafraîchir et changer de tenue. Elle avait peu de temps pour elle mais était contente de voir un peu Viktorya et s'assurer que tout allait bien.

- Je sais bien mais il ne faut pas trop faire attendre le public...et si je me pose maintenant, je ne repartirai pas. Alors une petite pause, c'est l'idéal !

Par la suite, elle avait fini le concert, s'était rafraichi une dernière fois, enfilée une dernière tenue puis s'était dirigée vers la zone où elle ferait ses dédicaces. Mais quelque chose la chagrinait. Viktorya n'était pas là. Sa féline traînait-elle dans la zone VIP ? Elle espérait que ce n'était que cela.
Elle n'eut pas le choix de se concentrer sur ses dédicaces, souriant à ses fans, discutant avec eux et les remerciant à chaque fois qu'ils lui adressaient un simplement, que ce soit sur sa musique ou son spectacle.
Elle était épuisée mais l'adrénaline était toujours là.

A la toute fin, après la dernière photo et dernière embrassade, elle se leva, s'étira et se tourna vers son manager qui arrivait à toute vitesse.

- Viktorya n'est nul part. Nous avons fouillé toute la salle, les coulisses et les alentours mais nous ne l'avons pas trouvé...

Son ton était clairement désolé et Isako sentit ses jambes se dérober sous elle. Sa précieuse féline ! Une membre de son harem ! Elle n'avait pas su la protéger ? A son propre concert ? Comment était-ce possible ?
Keibisu la retint à temps alors qu'elle allait tout simplement s'écrouler. Sa tête tournait. Elle ne se sentait pas bien du tout alors qu'elle s'agrippait à lui. Si jamais il lui arrivait quelque chose de grave...et si...et si quelqu'un abusait de son hybride ? Avant qu'elle n'ait pu y toucher avec son consentement ? Non, cela ne pouvait arriver !

- Keibisu ! Il faut la retrouver ! Personne n'a le droit ! Personne ne peut me l'enlever !

Les rares personnes autour étaient émus de la voir si attachée et si protectrice envers son hybride...Mais ils ignoraient la réalité de ce lien qui les unissait.
Son manager lui conseilla de rentrer en attendant de trouver une solution mais elle refusait de rester là. Elle allait récupérer ses affaires dans sa loge et partir, elle-même s'il le fallait, à la recherche de SON hybride.
En arrivant à la loge, elle repéra aussitôt l'enveloppe et la saisit, intriguée. En l'ouvrant et en parcourant son contenu, elle se mit à trembler. Keibisu récupéra le courrier pour le lire à son tour...Isako était sous le choc, lui semblait prêt à mordre. Une longue discussion s'entama alors, à coup d'arguments pour abandonner la féline de la part du Favori et de refus catégorique pour la jeune femme. Elle irait. Elle lui donnerait ce qu'il voudrait.

Keibisu la convaincu d'au moins rentrer chez elle. Ce qu'elle fit. Elle se déshabilla alors et fourra les sous-vêtements portés pendant le concert dans un sac et se laissa choir sous la douche. Pourtant au fil des jours qui passèrent, ce fut la colère qui monta. Inlassablement. Et elle atteignait des sommets.

- Je vais lui casser la gueule...lui couper les couilles à ce sale type...S'il a touché à Vik...Je lui ferai payer au centuple...

Elle marmonnait en contenu et son air sombre repoussait à lui-même, les autres membres du harem. Le jour J, elle se dirigea accompagnée de Keibisu jusqu'à l'adresse indiquée. Armée de son sac contenant ses sous-vêtements, elle s'était habillée de manière à être discrète. Elle portait même une capuche. Elle frappa à la porte. Mais il n'y avait pas de réponse. L'avait-on piégé ?
La panique et la colère se mélangeaient désormais, résultat, elle n'arrivait plus à réfléchir. Ce fut Keibisu qui fit le tour, trouva une fenêtre ouverte, entra et alla lui ouvrir la porte. Elle se précipita alors à l'intérieur.

- Vik ? Vik ?

Des petits bruits ressemblant à des pleurs attira son attention et se dirigea droit vers la source du bruit. La première chose qu'elle vit en entrant dans la pièce fut l'homme, en sang, gisant au sol...mais rapidement, en tournant la tête, elle repéra son hybride. Elle lâcha son petit sac et se précipita sur elle.

- Vik !

Elle se laissa tomber à genou et la serra dans ses bras, contre elle. Fortement.

- Je suis là, je suis là, ma belle. Tout va bien.

Tout en la gardant contre sa poitrine, elle leva les yeux en entendant des bruits de pas. Elle croisa le regard de Keibisu. Il allait devoir s'occuper du reste. Elle hocha la tête.

- On t'attends dans la voiture...

Elle ignorait si l'homme était encore en vie mais elle s'en fichait, elle devait s'occuper de sa féline. Elle se releva, entraînant Viktorya dans son mouvement, sans la lâcher. Elle l'amena jusqu'à la voiture et grimpa à l'arrière.

- Dis-moi tout, qu'est-ce qu'il t'a fait ? Est-ce qu'il...Est-ce qu'il t'a touché ?

Elle lui caressait les cheveux d'un geste rassurant en attendant que la féline lui raconte et que Keibisu revienne. Dès que son Favori fut de retour, il démarra la voiture, direction la maison.

Finalement, tu entendis du bruit dans la demeure, mais les bruits ne se dirigèrent pas vers toi. Vers où tu ne savais pas, tu n'avais pas vraiment pu faire la visite du logement jusqu'à présent. Tu te posas tout de même quelques questions en entendant la porte d'entrée s'ouvrir. Comment ça se faisait qu'il y avait eu des bruits de pas d l'intérieur alors qu'il n'y avait personne d'autres que ton ravisseur.

Soudain, tu reconnus la voix de ta maîtresse qui t'appelait et qui te cherchait. Tu l'appelas doucement à nouveau, jusqu'à ce qu'elle ouvre enfin la porte. C'était vraiment elle ! Elle était vraiment venue te chercher. Elle ne t'avait pas laissé, abandonné à ton sort. Tu étais si heureuse de la revoir et c'était bien la première fois que tu étais aussi heureuse de la voir. Lorsqu'elle te serra contre elle, tu émis un petit ronronnement et te blottit contre elle. Elle était là pour toi, tu serais en sécurité avec elle. Mais lorsque tu vis Keibisu, tu émis un léger grognement. Tu avais peur de la leçon de moral lié au fait que tu te sois fait enlever, mais surtout au fait que tu avais blessé cet homme. Certes tu étais contente de le revoir, mais bon tu aurais préféré voir Linh ou Manzo, tu ferais avec de toute façon.

Lorsqu'Isako indiqua à Kei que vous alliez l'attendre dans la voiture, tu émis une légère plainte de douleur en te relevant. Mais surtout quand tu regardais Keibisu tu fronçais les sourcils prenant un ton autoritaire.

Appelle les secours ! Ne lui fais pas plus de mal que je n'ai déjà fait !

Puis tu suivis sans rien dire ta maîtresse. Tu espérais juste que Keibisu ne ferai rien de mal à ce pauvre type que tu avais déjà bien amoché. Tu t'installas contre Isako, te blottissant contre elle. Tu réfléchis un peu à ce que tu allais dire, tu dirais la vérité certes, mais est-ce que cela justifiera ton comportement un peu excessif. Tu profitas un petit moment de ses caresses avant de parler.

Non … Il ne m'a rien fait. Il s'est même occupé de moi, même si j'étais tout le temps enfermé dans la pièce où vous m'avez trouvé.

Lorsque Keibisu remonta dans le véhicule, tu le regardais, reprenant le même ton autoritaire qu'un peu plutôt.

Qu'est-ce que tu lui as fait ! J'espère que tu as fait ce que je t'ai demandé.

Puis tu regardas Isako, grognant un peu et fronçant les sourcils.

Et vous ? Où étiez-vous ? Pourquoi avoir mis tant de temps à venir ! Ce n'était pas si compliqué de venir !

Tu te réinstallas contre ta maîtresse, grognant cette fois contre toi, à cause de la douleur que tu t'étais infligé en te redressant puis en te reposant dans la position initiale que tu avais prise dans le véhicule. En voulais-tu un peu à ta maîtresse ? Oui un peu mais c'était surtout le fait de l'avoir retrouvé qui t'avait soulagé et de ne pas savoir ce qui t'attendait après ce que tu avais fait à ce pauvre humain.

Je dois dire que gérer les hybrides d'une idole adoré de tous sur une petite île est quelque peut fatiguant, mais je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un ai la stupidité de kidnappé une des nôtre, et la plus récente arrivée en plus, enfin, d'un côté je ne sais pas qui je plains le plus entre le kidnappeur ou la kidnappée.

Toujours est-il que nous avons été obligé de nous plier à sa demande si nous voulions revoir Viktorya en vie, ce qui me frustra d'autant plus que l'attente a été longue avant de savoir quoi faire et surtout, avant de pouvoir retrouver la demoiselle en détresse.

Et comble de la chose, c'est en arrivant au lieux de réception, que les choses ont définitivement mal tourné, car notre petite captive avait eu la bonne idée de s'occuper elle même de son geôlier.

Sous les ordres de notre maîtresse, je devais m'occuper de son cas, que faire, le faire disparaître ou autre chose ? Tout d'abord, vérifier si il est en vie, et un simple petit examens rapide me permet de voir qu'il est bien en vie, et il respire.

Je me relève alors, et décide de procéder autrement. Enfilant des gants, je commence alors à tout casser dans la maison, vider les tiroirs, fouiller les endroits intéressants, prenant l'argent, détruisant la télévision. Rapidement, la maison est devenue un véritable champ de bataille, un bon cambriolage dans les règles de l'art.

Je prend ensuite le téléphone de la victime et y compose le numéro des urgences. Lorsque la réceptionniste décrocha, je lui indiquait l'adresse et l'urgence de la situation, ne lui laissant pas le temps de répondre, je brisais le téléphone avant d'éparpiller les composants.

Bien pas de traces, pas d’empreintes, et les secours qui arrivent, l'homme devrait vivre, et de plus, je pense qu'il viens de vivre une expérience assez traumatisante pour ne pas venir nous chercher des ennuis.

Je retourne donc à la voiture et indique au chauffeur de partir rapidement, ignorant royalement les paroles de Viktorya, désireux de ne pas planter mes griffes dans sa gorge en présence de notre maîtresse, je fais mon possible pour ne pas répondre, et rester silencieux à son audace.