Peu à peu... Kali retrouvait une situation des plus confortable et autonome. Il était temps, amoureuse de sa liberté et au service de cette dernière... L'hybride anaconda estimait avoir assez donné pour cet année. Entre l'enfermement chez Kisada, sa libération passant par Shin et l'hébergement chez ce dernier dans un endroit des plus.... Glauque. C'est mieux qu'être chez Kisada, en sujet d'expérience ou dans la rue. De plus, les deux Révoltés avaient pu au moins en apprendre un peu plus sur l'autre, le minimum, ne parlons pas de grande amitié non plus !
Bref ! Kali, désormais sous l'identité de Séréna Honda, débutait sa nouvelle vie dans l'entreprise de réparation. Pour sûre, son job d'hôtesse aux thermes lui manque cruellement, elle était dans son élément, sans aucun doute... Mais c'est bien cette routine, cette pseudo sécurité qui l'avait mené à sa perte. Désormais employée à réparer des ordinateurs, des caméras, des toasters ou bien d'autres choses aux côtés de ses collègues qui se voulaient en majorité masculin et patient (le monde de la réparation n'est pas très paritaire). Elle se montrait volontaire, serviable, correct et poli avec la clientèle qui trouvait la fausse brune très professionnel malgré son début de carrière dans le milieux. Pour l'hybride, bien sûre ce n'était pas aussi reposant et agréable que son job aux thermes... Mais c'était nécessaire pour son nouvel appartement, et fournir un fond à la Révolution.
Les jours passent... Kali prend progressivement ses repères, son bureau pas loin de celui qui l'avait accueillit, l'anglais Léonard. Ils s'entendaient bien et le tout dans une ambiance strictement professionnel. C'est ce qu'elle appréciait le plus chez ce dernier, sa discrétion et le fait qu'il ne soit absolument pas curieux sur sa vie. Certains clients, des "beaufs", ne s'étaient pas gênée pour faire un peu de rentre dedans à la réparatrice, qui... Était aussi réceptrice qu'un cadavre qu'on chatouille. Pour les plus insistant, elle les recadrait simplement et fermement, son autorité de bras droit de la Révolution faisant surface. Cependant, ce n'est pas parce que Léonard n'est pas curieux, que les autres l'imites... C'est dans la nature humaine de s’intéresser un minimum à ses paires. Alors, le temps d'un repas de midi en groupe, que Kali essayait d'esquiver tant bien que mal, (même si elle faisait un effort pour au moins avaler une entrée ou un yaourt)... On lui glissait quelques questions ici et là sur elle, son parcours sa vie. La fausse brune, demeurait toujours évasive, sur sa vie ou sa situation. Lorsque ça devenait trop tendu, hop, un imprévu et elle disparaissait le temps du repas, téléphone à la main, feintant une conversation... Avec personne.
Aujourd'hui... Le destin voulait encore pimenté sa vie d'hybride serpent, déjà bien complexe. Elle était chargée de la fermeture de la boutique, et Kali, après avoir ranger le matériel, se rendit dans la réserve et déjà elle entendait dehors, les prémices d'une petite tempête... Les changements de saison ici, se font rarement en douceur. Kali, se voyait déjà vite chez elle, à se glisser dans un bain chaud alors que la pluie battrait son fort dehors. Les portes, se ferment automatiquement après passage d'un badge et pour assurer la sécurité du matériel que les clients déposent ou des composants. Après tout, avec ces satanés révoltés, qui pillent et volent le matériel... On est jamais trop prudent, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit...
Lorsque Kali... Voulu sortir de la réserve, un coup de tonnerre la surprit et elle en lachait son badge, qui sombrait dans une grille au sol. Les barreaux, étaient suffisament espacé pour que le badge se faufile jusqu'en bas... Mais trop bien serré pour que sa main puisse serpenter jusqu'à ce dernier, qui la narguait. A quatre patte, avec toute la volonté du monde... Pas moyen de l'atteindre et les outils sont de l'autre côté, bien évidemment !
_ Ça ne pourrait pas être pire...
Un cliquetis retentis. Signalant la coupure du disjoncteur et donc, la fin de la climatisation, de l’électricité et de ce fait... Du chauffage.
_ D'accord... Je n'ai rien dis. Que le destin s'acharne, je n'ai plus rien à perdre.
Soupirait-elle. Avant de se redresser et de s'approcher d'un radiateur... Mort. Kali, passait une main sur son visage, cherchant des solutions à son nouvel enfermement. Son téléphone portable était resté dans son sac, sur sa chaise, bien sûre. Elle portait son regard sur la vitre, l'eau ruisselait et elle sentie déjà un frisson la parcourir. La nuit, promet d'être affreuse... Ca ne sera pas une froide nuit d'hiver, mais...
Certainement pas la plus chaude nuit d'été.
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Sam 23 Juin - 0:35
Hot n cold
▬ ft. Kali (Séréna Honda)
Une collègue au câlin serré, voir étouffant.
Plusieurs semaines se sont écoulées depuis l’arrivée de Séréna dans l’équipe. Léonard était content qu’elle soit présente, au début il craignait que ce qu’il a pu voir d’elle le premier jour ne soit qu’une façade pour l’amadouer. Il se trompait et il en était heureux. La nouvelle a pu faire connaissance avec le reste de l’équipe, il semblerait qu’elle s’entend assez bien avec le petit Ekichi, un petit jeune voulant absolument que les hybrides soient libérer à tout prix. Par contre il semblerait qu’elle ait eu une petite friction avec Anthony, un américain qui lui est un pro esclavagiste avec des tendances de chaud lapin. Son avis colle avec sa situation, l’anglais le savait, un jeune ricain hérité ayant les moyens de vivre sans travailler, Togi est juste un paradis pour lui.
Cobalt avait d’ailleurs eu un assez gros conflit lors de la première semaine de Séréna avec le fan de burger, ce dernier avait tenté de manipuler Léo pour qu’il lui vende la féline au teint mat. Ce fut certainement la première fois que l’anglais s’est vraiment mis en colère et en était arrivé aux mains, montrant que l’hybride est bien plus pour le sujet de la reine qu’un simple bien.
Le temps avait calmé les choses, du moins en apparence, Léo avait toujours un dent contre Anthony, mais le fait que le patron ait réussi à dégoter un fourgon pour opérer sur terrain a permis à l’anglais de se préoccuper d’autre chose, car avec cette annonce, le patron a également donné la liste de ceux qui feront les opérations sur le terrain durant la première semaine. Il a de la chance que cela soit avec la nouvelle, travailler avec elle, c’est travailler dans le calme et depuis quelques jours, c’est ce dont il a besoin.
C’est le jour du début des interventions sur terrain et Léonard arrive comme à son habitude très tôt, le temps avait beau être grincheux, cela ne le préoccupe guère, il vient d’un pays où il subsiste toujours le cliché d’un temps sans cesse triste et en pleurs. Il rentre dans la boutique avant de tout mettre en route au niveau des machines puis il fait rapidement l’inventaire. En regardant l’heure, il se souvient être parti à l’heure hier, ce qui est déjà quelque chose, mais il ne se souvient pas avoir dit au revoir à son équipier du jour. Elle qui semble être ponctuelle, Séréna ne semble pas montrer le bout de son nez.
Léonard finit sa tâche avant de s’approcher de l’arrière boutique pour ranger ce qui traine et passer un coup de balais rapide. Ce qui l’interpel, c’est qu’il semblerait qu’il y ait quelque chose sur la porte de la salle d’opération. En s’approchant de cette dernière, il met un peu de ventilation, le mois de Février étant passé, le froid ne semble pas trop pointer le bout de son nez à l’extérieur, dans la salle d’opération par contre, il fait généralement autour des dix degrés toute l’année, si ce n’est moins en hiver.
L’anglais voit un morceau tôle vers la porte, en se baissant, il peut voir que cela ne la bloque pas, mais il la déplace tout de même afin que cela ne gêne personne. Léo ouvre la porte de la salle afin de mettre en route les appareils à l’intérieur. Une fois qu’il appui sur la poignet après avoir rapidement passer son badge devant le détecteur, c’est comme si un torrent arrivait sur lui. Les fesses sur le sol, le jeune homme se retrouve avec sa collègue sur lui, au début il ne comprend pas, cependant, lorsque son souffle commence à se couper. Léonard la repousse de toute ses forces et malgré les apparences, elle est bien plus forte que lui, certainement plus forte que les mecs de la boîte.
Avec énormément de difficulté, Léo arrive tant bien que mal à glisser sa main entre sa gorge et les bras de Séréna qui semblait congelé.
Il tousse un peu avant de difficilement parler.
-Et bien...je comprend mieux pourquoi Anthony...n’a rien tenté avec toi...t’as du lui mettre une râclée...c’est peut être pour ça qu’il préfère tapiner dans les hybrides qu’il a...
Léonard tente de tapoter doucement la tête de sa collègue afin de l’aider à reprendre son calme, mais contrairement à ce qu’il pensait, il semblerait que l’effet soit totalement opposé. En effet, les bras de Séréna se resserrent encore plus son étreinte. Cobalt sent ses bras être encore plus écrasés, mais ces membres ne sont pas les seuls à subir cela, son dos et sa colonne subissent une pression puissante.
L’anglais possède énormément de mal à reprendre son souffle puis il commence à sentir quelque chose craquer dans son dos avant de remarquer que le son était clairement audible avant de tenter de parler, avec énormément de difficultés.
-Sé..Séréna...ça...va?...
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Mer 27 Juin - 19:54
Au fil des heures... L'hybride sent les degrés qui fil vers le négatif, pire que ça elle le ressent et ça la terrifie. Kali, se sentait de plus en plus ralentie, engourdie et le fait d'être piégé dans cette "chambre froide" improvisé, lui rappelait les mauvais souvenirs de son premier maître, qui n'hésitait pas à user de cette torture pour la dresser afin qu'elle accomplisse tout ses vices et services. La fausse brune, observait l'horloge mural, qui elle aussi semblait faire du sur place... Il est tard, plus personne ne viendra et il faudra passer la nuit là, aussi désagréable soit-elle.
L'hybride serpent. Prit des cartons pour isoler le peu de chaleur qu'elle émettait et s'installait sur une chaise de bureau. Le sommeil arrivait, mais pas un sommeil naturel, non, celui qui accompagne l'hypothermie. C'est bien dans ces moments là que la femme regrettait le choix des scientifiques concernant son animal, heureusement, sa partie humaine amortissait le tout, surtout en hiver, la saison la plus difficile pour elle.
Elle songeait à demain... Quel collègue la découvrirait dans cet état, et comment le justifier ? Si c'est Ekichi, il est doux comme un agneau et en plus, pour la libération des hybrides... Par contre, si c'est Anthony, rien qu'à sa vu, si elle le pouvait son sang bouillirait. Il est odieux, beauf, pervers et tout simplement dégueulasse. Rien qu'à songer à ses avances, Kali en sifflait de mécontentement. Plus d'une fois, il avait fait des tentatives pour essayer de la frôler, la toucher... Ce dernier, regrettait d'ailleurs toujours que celle-ci porte du cuir jusqu'au gant de ses mains "T'es trop couverte ma jolie, mais c'est plus excitant quelques part, on ne te déshabille pas d'un coup". Kali, patiente et au sang froid, Dieu merci pour lui ne répliquait pas, l'ignorait la plupart du temps même si ça ne tombait pas aux oubliettes, au fond d'elle... Elle plaignait les hybrides de ce dernier qu'elle tenterait bien de libérer un coup... Mais probablement qu'elle lui brisera le poignet avant, si il continue à être trop entreprenant. Sexy serpent, mais qui d'un regard peu calmer les ardeurs de quiconque... Kali se voulait froide, distante avec ses collègues même si ils ne lui voulaient pas forcément du mal, juste la connaître un peu mieux, partager des intérêts, qui sait ? Ekichi et Léonard, avaient plus ou moins compris que c'était vains, elle est fermée comme une huitre pour une raison qu'ils ignorent et respecte... Pour le reste, ils se heurtent à un mur et c'est tout. Ce n'est pas par plaisir, mais pour la sécurité de tous, ainsi que la sienne.
C'est sur ses réflexions... Que Kali cédait au sommeil et au frais qui brûlait ses calories, et la rongeait. Elle n'entendit pas le compteur se remettre en route au cours du petit matin. Pauvre petit serpent d'Amazonie... Te voilà presque aussi fraiche qu'une morte, heureusement, les nuits d'étés sont courtes et bientôt le Soleil reviendra, avec quelqu'un pour la sauver de sa cage. Non, ça ne sera pas Shin cette fois ci...
Des bruits de pas... Un son lointain qui la sort difficilement de son état. Puis la porte s'ouvre, qui ? Qu'importe, l'instinct de l'hybride puise dans ses dernières forces pour bondir, enlacer cette source de chaleur inespéré. Kali, enfouit son visage au creux du cou de son libérateur, peau à peau, c'était si bon. Du sang chaud, un être vivant au parfum... Masculin. A aucun instant, elle ne se rendit compte de la force de son étreinte, ni même que ce pauvre Léonard, essayait de se débattre. Encore quelques instants, juste... Encore quelques minutes... Mais c'était bien trop long, bien trop intense, pour un humain.
-Sé..Séréna...ça...va?...
Enfin ! Grâce aux quelques degrés qu'elle récupérait (volait ?), Kali était suffisamment consciente pour entendre et reconnaitre la voix de l'anglais, qui était clairement en difficulté. Cependant, un peu tard... Cric, crac, elle sentie les os de ce dernier, craquer sous son étreinte qui pourrait lui être mortel. Elle se fit violence pour reprendre le contrôle de son instinct et progressivement, le relâcher. Les lèvres encore tremblantes, la situation était vraiment gênante à bien des degrés... Kali se redressait son visage au dessus du sien et elle glissait à son attention, son regard bleuté dans le sien.
_ Je suis sincérement désol- _ Oh putain tu as réussi à la pécho ! Léo ! T'es un vrai ! Dans la réserve en plus... Vous nettoierez quand même.
Coupait Anthony. Qui venait d'arriver et qui constatait la scène des plus... Explicite et ô combien erroné. Kali, redressait son visage et fusillait du regard ce dernier.
_ Oh calme toi princesse, j'ai rien contre le british... Par contre, c'est sa minette qui risque de pas aimer ton odeur de brune sur ses fringues, ahah ! Bon allez, j'vais pointer.
Il s'éclipsait. Si Kali aurait pu rougir de gêne et de rage, elle l'aurait fait... Et si elle aurait pu lui mettre un bâillon, elle l'aurait fait aussi. Kali, se redressait en soupirant et tendit sa main ganté vers Léonard pour l'aider à se redresser à son tour. Pour une fois, elle fuyait son regard, bien consciente que son comportement est des plus étranges.
_ Il y a eu une coupure de courant et mon badge a glissé dans la trappe... J'ai passé la nuit ici.
Expliquait-elle. Très brièvement avant de chercher de quoi récupérer son badge.
La journée démarre mal.
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Dim 8 Juil - 13:34
Hot n cold
▬ ft. Kali (Séréna Honda)
Une collègue au câlin serré, voir étouffant.
Léonard a beaucoup de difficultés pour comprendre ce qu’il se passe. Il voyait le visage de sa collègue au-dessus du sien qui grelotte. Son regard se plonge dans celui de sa collègue avant de tenter de venir passer une main sur une des joues de Séréna afin de la réchauffer voir de la réconforter. En effet, Léo comprend très vite ce qui s’est à peu près passé pour qu’elle soit dans cet état. Heureusement pour elle, d’une part ils seront en déplacement pour être au chaud, mais surtout que l’anglais a une petite couverture chauffante qu’il avait acheté pour quand il travaillait tard en hiver.
Les paroles de la jeune femme sont sincères, tout comme celle de leur collègue qui vient d’arriver. Le ton de l’américain déplait à l’anglais, il ne le nie pas et ne le cache absolument pas, cependant la violence ne sert à rien et agir de manière stupide risque de donner bien plus confiance à Anthony dans ses propos.
Séréna semble s’occuper de l’indésirable avant de tendre sa main. L’anglais l’accepte et se relève doucement avant de tapoter sur ses vêtements pour faire partir la poussière. Son regard se porte sur sa collègue qui semble éviter de le regarder. Il soupire un peu avant de l’écouter dire la raison du pourquoi elle était bloquée.
-Ne bouge pas.
La voix était calme, douce et posée. Il s’éloigne afin de rejoindre son bureau, fouillant dans un tiroir pour en sortir une boîte qu’il ouvre et en sort la couverture chauffante. Il la pose sur son bras avant de prendre au passage quelque chose de solide afin de faire levier pour la trappe. Une fois qu’il est revenu au-dessus de la créatrice de problème, il use de ce qu’il a pris pour faire levier. Léo se dit que Séréna a pris le réseau d’égouts pour une trappe, mais en forçant l’endroit qu’elle a montrée, quelque chose titille l’anglais.
En tirant un peu plus, il découvre que c’est effectivement une trappe camouflée pour qu’elle ressemble à une partie du réseau. Cobalt soupire en voyant que cela semble être une cache de revues cochonnes sur les hybrides. Lorsqu’il tire une revue en la tirant par une des pointes de la couverture. On pouvait y voir une hybride reptile, blonde et ayant une position aguicheuse.
-C’est pas possible…
Léo laisse tomber la revue dans la trappe puis il prend ce qu’il sert de couvercle pour user de nouveau de ce qu’il avait pris pour faire levier afin de tordre la tôle de ce qui sert de façade afin de récupérer le badge de sa collègue. Cobalt essuie l’objet rapidement avec son haut puis il place doucement la couverture sur les épaules de Séréna et lui place doucement son badge dans sa main gantée.
-Ne t’en fais pas, ça arrive. Tu peux m’attendre à mon bureau s’il te plait? Je dois m’occuper de quelque chose avant.
L’anglais lui sourit en fermant les yeux, espérant qu’elle accepte et il semblerait que cela soit le cas. Il prend un air plus sérieux avant de mettre les revues de la trappe dans une poubelle en métal. Le récipient sous un bras, Léo sort discrètement par la porte derrière. Une fois dehors, il met le feu aux revues tout en restant à côté pour s’assurer que le feu ne part pas en vrille.
Léo ne peut pas laisser ça, surtout maintenant qu’il a sa panthère chez lui et vu comment il tient à elle. Il ne sait pas qui a fait cette petite cachette, mais il gardera un oeil dessus.
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Dim 8 Juil - 19:11
Kali... Pouvait observer le flegme de l'anglais. Léonard, n'a jamais paniqué même lorsqu'il commençait à suffoquer. Plus surprenant encore aux yeux de l'hybride serpent... Il ne semblait pas lui tenir rigueur de cette étreinte qui aurait pu lui être mortel. Kali, au fond d'elle culpabilisait et cet accident était la nouvelle preuve de son incapacité à avoir des proches ou encore plus intime. Léonard s'est éclipsé et indéniablement, Kali fut prise d'assaut par les flash back de son ex fiancé, qui n'en pouvait plus de cette tension à cause de son hybridation.
-C’est pas possible…
La déclaration de son collègue. Sortait la jeune femme de ses tourments. De nouveau dans la réalité, elle observait le magasine, la couverture que tenait Léo' dans ses mains. Elle posait ensuite son regard sur la trappe ouverte... Vraiment ? Une cache pour ce genre de livre ? Kali soupirait tout en frottant ses tempes de ses mains... Les hommes sont d'un dégueulasses par moment. Elle se mordillait les lèvres, contrariée par cette journée catastrophique et qui se poursuivait avec cette trouvaille dégradante pour hybride. Une raison de plus de se révolter pour elle... Si seulement ça avait été Anthony dans ses bras, elle l'aurait au moins fait s'évanouir par manque d'oxygène et l'équipe aurait eu droit à un congé maladie et du repos quelques temps.
Tout à coup. Elle sentie la couverture chauffante et l'hybride en soupirait d'aise. C'était doux, chaud et... Une idée de Léo. Les hommes sont... Parfois attentionné aussi, par moment.
_ Merci.
Déclarait-elle. Exprimant un sincère sourire reconnaissant, tout en récupérant son badge, propre. Kali, s'emmitouflait un peu plus dans la couverture, alors que son collègue reprit.
-Ne t’en fais pas, ça arrive. Tu peux m’attendre à mon bureau s’il te plait ? Je dois m’occuper de quelque chose avant.
Sans plus de cérémonie. Kali quittait sans regret la réserve qui l'avait retenue prisonnière un peu trop longtemps à son goût. Elle prit la direction du bureau de Léonard, passant devant la salle de pause où elle glissait subtilement à l'attention d'Anthony qui buvait son café du matin.
_ Sale porc...
Malheureusement, il n'était pas assez concentré sur son téléphone et celui-ci répliquait.
_ Pardon, tu as dit quelque chose Sé-ré-na chan ?
Anthony. Se levait avec non chalance et s'avançait vers elle. A aucun moment, la bras droit pliait ou baissait son regard froid. Elle le laissait s'approcher encore... Encore un peu avant de frapper comme la foudre. Anthony, n'aura vu que la couette chauffante s'envoler avant de se retrouver le visage contre le bureau, Kali le maintenait avec une clé de bras douloureuse et imparable.
_ MAIS ARRÊTE !! T'ES UNE GRANDE MALADE !!
Elle serrait un peu plus fort et sentait l'épaule de ce dernier, sur le point de se luxer.
_ SERENAA !! AU SECOURS !! ARRÊTE ! JE SUIS DÉSOLE !!
Il pleurait. Se sentait humilier, bavait de souffrance sur le bureau.
_ Désormais, tes blagues de mauvais goût et ton comportement misogyne tu le laisseras dans ta porcherie. J'en ai assez de subir tes remarques dégradantes et d'entendre ton point de vue sur les hybrides. J'ai été patiente, je suis très patiente... Mais c'est terminé. Compris ? _ O-Oui !! C'est bon !! _ Et ne t'avise pas de raconter quoique ce soit sur ce que tu as pu voir, ou comprendre ce matin... Sinon, je te balance toi et toute tes saloperies. Personne ne me contredira, comme tu le sais sans doute, tu n'es pas notre collègue préféré, auprès d'aucun de nous. _ J'ai compriiis !!
Sans douceur. Elle relâchait la tension et son sang froid, reprit le contrôle. De son côté, tout était comme si de rien n'était. Anthony, de son côté, faisait ce qu'il pouvait pour masquer la douleur, sécher ses larmes et essuyer son visage bouffi par le bureau qu'il venait d'embrasser de force. Kali, remit la couverture chauffante sur ses épaules et s'installait ensuite sans état d'âme au bureau de Léonard. Elle observait des photos, et celle de son hybride avec lui, la faisait s'interroger. Elle semble... Heureuse de sa situation.
Lorsque l'anglais revint. La fausse humaine reprit, sur un ton neutre.
_ Elle semble heureuse avec vous. C'est rare... Mais je suppose que c'est bien.
Déclarait-elle. Avant de se lever du siège pour laisser la place à Léonard. Sans doute qu'il allait la briefer sur le déplacement de ce matin.
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Sam 14 Juil - 16:48
Hot n cold
▬ ft. Kali (Séréna Honda)
Une collègue au câlin serré, voir étouffant.
Les revues adultes finissent de brûler sous le regard froid de l’anglais et lorsque les papiers deviennent cendres, il prend un extincteur afin de l’utiliser pour éteindre le feu avant de ranger la bonbonne. Dans un long soupire, il rentre de nouveau dans le bâtiment voyant qu’il a loupé quelque chose, Anthony esquivant le regard de Léo.
En revenant à son bureau, il peut voir Séréna à son bureau avec la couverture sur les épaules, ce qu’elle dit fait plaisir à l’anglais. Cobalt regarde sa collègue se lever, ce qui lui permet de récupérer des papiers dans son bureau avant de lui faire signe de le suivre, récupérant les clefs du fourgon au comptoir, se dirigeant vers le véhicule pour l’ouvrir et commencer à regarder le matériel qui est dedans.
-Seira, je vais pas mentir, notre première rencontre était très mouvementés, j’ai du jouer le dominant et cela a dû durer quelques jours avant que cela se débloque, je l’aide à aller mieux, je lui apprend de nouvelle chose et je tente de savoir pourquoi elle avait autant de ressentis envers les humains.
L’anglais regarde le matériel qui est présent, ils ont suffisamment d’appareil pour réparer sur le terrain tout en ayant un petit stock de composant. Léonard se tourne vers sa collègue après avoir refermé la porte arrière du fourgon. Il s’approche doucement d’elle afin de venir lentement faire se fermer la couverture, au cas où Séréna aurait encore froid.
-Tu vas mieux? Pas trop froid? Si c’est le cas, je mettrais le chauffage dans la voiture, ne t’en fais pas pour moi, ça ira.
L’anglais commence à mettre en route le véhicule avant de se souvenir d’avoir oublié le gps dans lequel les adresses des clients sont enregistrées. Léonard sort doucement du fourgon afin de rejoindre rapidement la boutique, passant doucement devant les clients en s’excusant. Il rejoint rapidement son bureau pour prendre l’appareil, voyant que sa photo de Seira a disparu du cadre, il soupire et n’ayant pas envie de créer de problème en plus. Il peste en sortant rapidement avant de rejoindre sa collègue, mettant le gps en route et commençant à rouler un peu avec le véhicule en grommelant.
-Celui que je choppe avec la photo de ma féline...je vais lui faire sa fête…
Il grogne lourdement en finissant sa phrase, cela l’énerve qu’on ait pu lui voler une simple photo, c’est illogique pour lui, mais c’est énervant du point de vue de l’anglais. Seira est sa panthère et il ne compte pas laisser n’importe qui avoir une image d’elle.
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Jeu 19 Juil - 15:52
Léonard, reprit suite à la remarque de sa collègue.
-Seira, je vais pas mentir, notre première rencontre était très mouvementés, j’ai du jouer le dominant et cela a dû durer quelques jours avant que cela se débloque, je l’aide à aller mieux, je lui apprend de nouvelle chose et je tente de savoir pourquoi elle avait autant de ressentis envers les humains.
"Jouer le dominant". Au fond d'elle, cette remarque fit bouillir viscéralement la fausse brune, pourtant, rien ne transparaissait sur son visage plutôt froid et de poupée de marbre. Éduquer les hybrides de tels sortes, à ce qu'ils croient qu'ils ont besoin d'une entité supérieur pour vivre. Dégoutant. Donner du fil à retordre à Léonard ? Il ne semble pas... Violent. Cependant, peut-être qu'il est une personne tout à fait différente dans sa vie privée, Kali, le savait pertinemment et était ô combien, bien placé dans ce jeu de rôle qu'est sa vie.
Le nouveau contact. De Léonard envers sa personne, la fit sortir de ses pensées. Il avait ré-ajuster avec attention, la couverture chauffante. Est-il lui aussi un genre de paradoxe ? C'est ce que se demandait l'hybride anaconda... Elle l'imaginait difficilement dans un rôle de dictateur, avec un fouet et ordonner quoique ce soit... Non, il semblait réelement doux et attentionné. C'est vraiment très étrange.
-Tu vas mieux ? Pas trop froid ? Si c’est le cas, je mettrais le chauffage dans la voiture, ne t’en fais pas pour moi, ça ira.
Les lèvres entrouvertes. C'est plutôt elle, qui allait lui demander si il n'avait rien de cassé, à ses côtes par exemple. Cependant, Léonard la prit de court en répondant à sa question et la rassurant, avant même qu'elle ne le demande.
_ Ça ira, j'ai chaud, c'est agréable mais... Faites moi le plaisir de vérifier que vous n'avez pas de bleu ce soir. Je payerais le médecin si c'est nécessaire.
Insistait-elle. Léonard, était bien le dernier à qui elle aurait voulu briser quoique ce soit... Cependant, sous la fraicheur, l'instinct avait primé sur la logique et la raison. Elle prit place à côté du conducteur dans la camionnette et son collègue, s'éclipsait une nouvelle fois. Léonard, revint, plutôt contrarié, Kali le sentie dans son attitude et sa conduite. Celui-ci reprit.
-Celui que je choppe avec la photo de ma féline...je vais lui faire sa fête…
On lui a dérobé ? Qui donc ? Après la trouille qu'elle venait de mettre à Anthony, ça serait bien étrange qu'il se mette déjà à recommencer des idioties.
_ Connaissez vous des personnes qui sont intéressés par Seira ?
Kali... Ayant du respect pour sa consoeur hybride, n'arrivait pas à l'appeler comme tel. Elle a un prénom, alors elle l'utilise, car ce n'est pas un objet.
_ Initialement, j'avais un peu de mal à vous voir en "dominant", mais maintenant que je vous vois contrarié... Je change mon point de vue.
Leonard... A donc, du caractère et de la violence en lui ? Comme quoi... Tout comme elle, il est tout à fait capable de camoufler sa véritable nature.
_ Si j'apprends quoi que ce soit sur cette photo... Je vous préviendrais. J'ai eu une amie hybride panthère, il y a déjà, fort longtemps. Elles sont intelligentes et féroces.
De son premier et unique maître.
_ Elle était vive et douce à la fois. C'est elle qui m'a apprit à vivre... A vivre avec un hybride.
Se corrigeait-elle. Puisque Kali, était tout autant esclave qu'elle. Cette panthère, longtemps favorite de leur maître éprit d'hybride exotique et joueur, qui connue une fin tragique. Kali, se raclait la gorge, elle n'avait jamais évoqué sa vie d'avant, excepté avec ses deux plus proches compagnons révoltés. La fausse brune changeait volontairement de sujet.
_ Où allons nous et que devons nous réparer ?
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Sam 21 Juil - 21:02
Hot n cold
▬ ft. Kali (Séréna Honda)
Une collègue au câlin serré, voir étouffant.
L’anglais écoute ce que sa collègue dit et il apprécie qu’elle soit comme Ekichi, a appelé Seira par son prénom et non panthère, hybride ou esclave, cela fait un moment qu’elle ne l’est plus tout cela en quelque sorte. Elle est la protégée de Léonard et également la raison qui le pousse à sortir de son quotidien. Les paroles de Séréna font un peu pester Cobalt, il n’aime pas qu’on lui dise qu’il a ce genre de défauts, il en est conscient, mais pour lui les prononcer comme ça, cela n’aide pas vraiment à se calmer. Le fait qu’elle veuille tout de même l’aider le réconforte, son oreille était toujours tendue et il attend calmement qu’elle finisse de parler avant de mettre sa ceinture et mettre en route le fourgon.
-On a plusieurs appareils de sonorisation à réparer sur site, il y en a un peu partout en ville, cela nous fera notre journée de travail.
Il sourit doucement avant de la regarder comme il le faisait plus tôt, en étant doux et chaleureux, la colère étant rapidement passée.
-Il faudrait aussi que tu me dises où tu habites, je te déposerais chez toi quand on aura finit, je rangerais les affaires avant de rentrer.
Léonard commence à sortir le fourgon de la place de parking afin de commencer à rejoindre la rue principale, il arrive à rentrer dans la circulation entre deux voitures. Il sourit avant de mettre la radio en route. Il n’aime pas trop les moments de conduite sans avoir de quoi écouter. La musique électro qui émane du poste radio ne le tente pas trop et il change de radio, passant à celle de la musique classique à la radio d’information de Togi tout en faisant attention à la route, tournant à un feu afin de rejoindre leur premier lieu d’intervention.
La radio d’information commence à parler de la dernière attaque des hybrides rebelles ainsi que des coûts des réparations, le ton accusateur de l’animateur radio amuse Léo qui fait des grimaces tout en bougeant ses lèvres en regardant un peu sa collègue afin de ridiculiser les paroles prononcées avant de soupirer longuement.
-C’est avec des idiots de ce genre que Seira avait été maltraité au centre de dressage avant que je la récupère. La rendant méfiante et peureuse, elle tentait de s’échapper au début, je ne pouvais pas lui en vouloir, mais je l’ai prise avec moi afin qu’elle puisse être heureuse et pas avoir un maître qui la brise encore plus qu’elle l’est. Peu de temps après qu’elle soit arrivée chez moi, elle se blessait seule quand je tentais de l’empêcher de se blesser, je l’ai soignée et elle m’a dit clairement ce qu’elle pensait quand elle comprit que j’étais ouvert à la discussion. Depuis, on n’a plus aucun soucis, je lui apprit à lire, écrire et d’autre chose, je ne lui donne plus d’ordre, j’en ai plus besoin, elle m’écoute. Chacun de ces sourires me réchauffe le coeur et me montre que j’ai fait le bon choix...enfin...tout ça pour dire que je comprend que des hybrides se rebellent, ils en ont le droit...ils ont pas été dans le même cas que Seira et si je devais disparaître...j’aimerais qu’elle les rejoignent, pour ne pas tomber sur un maître qui lui ferait mal.
L’anglais coupe la radio assez rapidement, il pouvait sentir l’aspect propagande de cette dernière et cela n’aidera en rien à calmer les tensions, faire un bilan neutre des dégâts est une chose, mais il est inutile de rajouter de la politique à tout cela. Il soupire en voyant qu’il venait de beaucoup parlé de chose qu’il aime éviter normalement, mais c’est sorti seul en quelque sorte.
-Vivre avec une hybride, ce n’est pas aussi simple qu’avec un humain, il faut faire qu’elle ait confiance en elle et en nous, lui montrer qu'elle est plus que ce qu'on lui apprit.
L’anglais continue de rouler en laissant un blanc un peu dérangeant pour lui, il se gratte la tête avant de ralentir en voyant un bouchon commencer à se former sur la route du premier site qu’ils rejoignent. Il profite d’être à l’arrêt afin de prendre son téléphone et en sortir une petite carte sd afin de la mettre dans le poste radio. Il le rallume en prenant comme source la carte et laisse sa musique résonner dans le véhicule.
Léonard sourit avant de se racler la gorge et chantonner un peu quelques paroles de la chanson.
-It doesn’t matter If you’re wrong or if you’re right It makes no difference If you’re black or if you’re white
Cobalt se laisse un peu emporter par la musique et arrive à oublier que sa collègue est là.
-All men are equal Till the victory is won No color or religion Ever stopped the bullet from a gun
Ses doigts tapotent le volant en rythme avant de puiser dans son coffre pour chanter assez fort.
-Out in the fields…
D’un coup il regarde Séréna en étant gêné et regarde d’un coup par sa fenêtre pour voir que les autres conducteurs s’occupent comme ils peuvent.
Des réparations... A faire ici et là, dans la charmante ville de Togi. Ça changera de l'ambiance de la boutique, qu'Antony se débrouille tout seul, tiens ! Vu qu'il est si malin... Peut-être qu'après le recadrage de Kali, il se comportera différemment. Croire, ne coûte rien. Léonard, en bon gentlemen voulait déposer la fausse humaine à son domicile ? Elle opinait, rentrer chez elle au plus vite, après cette nuit catastrophique serait des plus appréciables. Puis, l'animateur radio et ses commentaires, attiraient l'attention des réparateurs.
Kali... Se contentait simplement de baisser le regard, sans émettre aucun commentaire sur les propos de l'animateur. C'est comme ça qu'on influence et manipule les masses. C'est Léonard qui brisait à nouveau le blanc en expliquant.
-C’est avec des idiots de ce genre que Seira avait été maltraité au centre de dressage avant que je la récupère. La rendant méfiante et peureuse, elle tentait de s’échapper au début, je ne pouvais pas lui en vouloir, mais je l’ai prise avec moi afin qu’elle puisse être heureuse et pas avoir un maître qui la brise encore plus qu’elle l’est. Peu de temps après qu’elle soit arrivée chez moi, elle se blessait seule quand je tentais de l’empêcher de se blesser, je l’ai soignée et elle m’a dit clairement ce qu’elle pensait quand elle comprit que j’étais ouvert à la discussion. Depuis, on n’a plus aucun soucis, je lui apprit à lire, écrire et d’autre chose, je ne lui donne plus d’ordre, j’en ai plus besoin, elle m’écoute. Chacun de ces sourires me réchauffe le coeur et me montre que j’ai fait le bon choix...enfin...tout ça pour dire que je comprend que des hybrides se rebellent, ils en ont le droit...ils ont pas été dans le même cas que Seira et si je devais disparaître...j’aimerais qu’elle les rejoignent, pour ne pas tomber sur un maître qui lui ferait mal.
La révoltée. Entendait le souhait du maître et même si elle comprenait son point de vue, elle déclarait simplement sur un ton neutre.
_ Il vaudrait mieux qu'elle fasse ses propres choix... Peut-être que vous avez su la réconcilier avec les humains et si non... Une panthère, ce n'est jamais inutile dans une révolution. Je suppose.
Difficile... De jouer la carte de l'ignorance quand on est le bras droit de cette Révolution. Cependant, le groupe n'admettait que les membres qui venaient de leurs pleins grès et connaissance de causes. Pas question de prendre des hybrides qui viendraient à contre coeur ou sur "dernière volonté". Les révoltés, sont pour la majorité des hybrides qui ont souffert et qui souhaite se venger. Ils ont aussi pour la plupart, dont Kali... Rien à perdre et tout à gagner. La mort ne les effraient pas et si au contraire, elle peut être utile à la cause... Ils y plongeront sans hésiter. Léonard coupe la radio, avant de reprendre.
-Vivre avec une hybride, ce n’est pas aussi simple qu’avec un humain, il faut faire qu’elle ait confiance en elle et en nous, lui montrer qu'elle est plus que ce qu'on lui apprit. _ Vous faites erreurs, nous sommes bien plus similaire que vous le pensez. La confiance, ça se construit avec n'importe quel entité vivante et le respect aussi. Comportez vous avec Seira de la même façon qu'avec une femme humaine, et vous y gagnerez plus en même temps de comprendre.
Ces mots... Lui avaient échappés. Kali se raclait la gorge et reportait son attention sur la vitre et le paysage urbain. Un blanc s'installe et Kali, mordillait sa joue intérieur... Elle prit une profonde inspiration en observant un bouchon face à eux... Ça risque d'être long. C'est alors... Qu'elle entendit Léonard fredonner puis... Complétement se lâcher sur un air qui prône l'égalité, comme par hasard. Un léger sourire se dessinait sur son visage imperturbable. il n'a pas cherché à être blessant, au contraire... C'est juste que tout ça le dépasse et qu'il fait comme il peut pour comprendre et aider sa chère Seira.
Leurs regards se croisent. Et d'un geste de la main, elle l'invite à poursuivre sa chanson. Trouvant qu'il se débrouille mieux dans sa langue natal qu'en japonais. Son accent n'était pas encore top, pour un étranger même si on le comprenait très bien. Lorsque la chanson s'achevait, Kali fit mine d’applaudir.
_ Merci pour cette performance.
Elle reprit.
_ Je ne connais pas vraiment ce genre musical. Ça bouge beaucoup.
Précisait-elle. Vraiment inculte dans les différents registres musicaux. Kali se découvrait de la couverture de survie, sa température corporelle étant revenu à la normal. Elle la pliait et la glissait entre eux deux. Enfin, après une dizaine de minutes le duo était enfin arrivé sur le premier site de réparation. Après s'être présenté à la sécurité, elle et Léonard avançait vers l'appareil de sonorisation. Kali examinait l'appareil et déclarait.
_ Hmm... Tu penses qu'on aura ce qu'il faut dans le fourgon ?
Pour faire du bon travail.
Il faut du bon matériel.
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Jeu 2 Aoû - 3:37
Hot n cold
▬ ft. Kali (Séréna Honda)
Une collègue au câlin serré, voir étouffant.
L’anglais suit l’invitation de sa collègue avant et se laisse emporter par la musique, il tente d’accorder son timbre avec chaque riff, chaque accord puissant tout en étant très gêné. La reprise que le groupe allemand Powerwolf fait du titre Out in the field est bien plus puissante que par leurs interprètes originaux, mais le sens lui, est malheureusement moins puissant. Quand pour les créateurs de cette chanson, il était question du conflit présent au sein de l’Irlande dans lequel ils sont nés.
Léonard aimerait pouvoir partager le peu de savoir qu’il a sur cette période, mais il sait très bien qu’il lui manque une trop grosse partie, cela a beau faire partie de l’histoire de son pays, du royaume de la reine, il n’a que trop peu de souvenir des cours d’histoire dans lesquels son passe-temps était plus de la sieste que de l’écoute.
Léonard a tout de même en tête le fait que Séréna ne connaisse pas la différence entre le métal et le rock, si le premier style de musique lui plaît, il pourrait l’orienter vers différents groupes ainsi que lui expliquer les différents genres présents au sein même du métal. Léo n’est pas du genre à parler des heures de musique ou bien d’un sujet précis, son genre est plus discret, quelques notes afin de conseiller et aider ou bien un petit papier avec des noms.
Il la regarde plier la couverture avant de la placer entre eux, il reprend la route tout en étant assez lent a cause de la circulation. Le chemin vers leur destination est court en temps, une fois devant le portail, l’anglais sorti du véhicule avec différents papiers afin de régulariser leur présence. Une fois fait, il retourne dans le fourgon afin de le garer dans un coin.
Léonard commence à rejoindre l’appareil en question, la question de sa collègue le fait sourire. Il avait déjà prévu plusieurs cas possibles et remplit leur armoire sur roue. Il analyse plus en détail le caisson avant de commencer à le mettre en route, pour cela, l’anglais s’approche du système auquel la baffle est reliée afin de commencer à faire fonctionner le tout, il utilise la table de mixage de la petite salle de concerts. Le son commence à retentir dans les différents appareils présents, la personne qui s’en occupe a du oublier de les débrancher, tant mieux pour eux.
Les quelques notes retentissent et l’anglais commence à se sentir un poil ancien en reconnaissant du Rolling Stone. Il retourne doucement vers le caisson afin de tendre doucement l’oreille, les nombreux grésillements ainsi que les sons ayant descendu dans les graves. Il soupire avant de commencer à voir comment démonter l’appareil afin de pouvoir un peu plus observer où cela aurait peut mal fonctionner.
-Il va falloir démonter le caisson, on devrait avoir au moins fixer temporairement le problème. Je reviens, Séréna, tu peux venir avec moi, a deux on pourra faire moins d’aller retour.
L’anglais marche doucement vers le fourgon afin d’ouvrir la porte sur le côté. Il commence à rentrer dedans afin de commencer à chercher ce dont ils peuvent avoir besoin. Léo aimerait bien tenter la fameuse laque qu’Ekichi avait acheté chez Tech and Care, certes ce sont des “concurrents”, mais cela serait de la folie de se priver d’user de certains de leurs produits.
Léonard prend cette laque ainsi que différents outils afin d’ouvrir le caisson. Il sort doucement du fourgon avant d’entendre des cliquetis métalliques, en tournant un peu la tête il voit le canon d’un pistolet être pointé vers lui. Cobalt n’est pas un soldat, un policier ou autre, il n’a pas de réflexe lui permettant de désarmer son opposant ou autre. Non, il est monsieur tout le monde et comme toutes les autres personnes, les seules choses qui arrivent, sont une poussée d’adrénaline couplée à de la peur ainsi qu’un sentiment d’impuissance.
Il resserre doucement ses mains sur les objets qu’il tient tout en sentant son coeur battre de plus en plus vite, il n’arrive d’ailleurs même pas à savoir ce qu’il doit faire.
-Allez, dégage du passage avant que je te bute humain, sache que tu as l’honneur de te faire détrousser par la grande Kali, ancienne leadeuse des révolutionnaires et actuel bras droit du chef.
Léonard lève doucement les mains, par réflexe comme il se dit, il espère simplement que Séréna n’a rien et ne se mette en danger pour lui. Ils ne sont pas en mesure de dire non à une personne armée. La vie de sa collègue ainsi que la sienne valent plus que le matériel présent dans le véhicule.
C’est dans cet esprit, un peu plus calme, que Cobalt sort doucement du fourgon. La fameuse Kali semble agiter une queue reptilienne dans l’air avant de lui faire signe de placer à un endroit, endroit qu’il rejoint calmement avant de sentir qu’on lui arrache des mains les objets qui y étaient présents. Son regard se porte devant une cette fameuse révolutionnaire, mais pas seulement, un acolyte hybride tentant ce qui avait été arraché la rejoint afin de l’embrasser et l’aider à vider quelques affaires.
Le temps passe et Cobalt ne voit pas sa collègue, il se dit qu’elle a eu le temps de se cacher ou bien d’avertir des gens, mais il n’a pas le temps de continuer sa pensée qu’il semblerait que le couple ait ce qu’il désire et parte. L’anglais soupire, il n’est pas un héros, ni même un combattant, il est seulement quelqu’un qui tente de vivre comme il peut, cela le calme un peu, mais il est tout de même dégouté.
Il s’approche lentement du fourgon afin de voir ce qu’il pourrait utiliser, quelques tournevis et un peu d’adhésif, cela tiendra, un peu, il faudra refaire une réparation. Léo prend en main les outils avant de sortir du véhicule, toujours un peu choqué de ce qu’il s’est passé, triste également de voir qu’il a une journée de ce genre, mais il n’en parlerait pas ainsi, il ne parle pas de ses problèmes en général.
En commençant à rejoindre le caisson et croise sa collègue, il est content qu’elle n’ait rien, mais il n’arrive pas à sourire.
-Tu n’as rien...tant mieux...je...j’y retourne…
L’anglais marche doucement vers le caisson en entendant la musique, tout comme celle de la voiture, le tempo ainsi que la vitesse des riffs correspond au métal. Il commence lentement à démonter le caisson. Il chantonne la chanson qui lui remémore un de ces premiers amours, celui qui a été le plus toxique pour lui et le plus blessant. Sa voix est totalement différente de quand il chantait dans la voiture, elle est bien plus calme, triste et quelque peu mélancolique.
-Let’s take a moment and break the ice So my intention are known. See, i have pity in watching you suffer, I know the feeling of being damned alone. I’ve got a storybook on my own Don’t you see? I am your pride. Agent of will. Bearer of needs. I am your war. I am the strong, Aiding the weak. Know me by name, Shepherd of fire. Well i can promise you paradise, No need to serve on your knees. And when you’re lost in the darkest of hours, Take a moment and tell me who you see. I won’t tell you who not to be.
Léonard démonte petit à petit qu’il chantonne, les tournevis l’aidant à retirer la grille qui cache les baffles, comme il se doutait, la liaison entre la suspension et la membrane ainsi qu’une petite partie de la membrane sont déchirées. La laque aurait été parfaite, mais elle n’est plus. Cobalt retire le câble qui permet à ce caisson à vibrer et il commence à appliquer un peu d’adhésif, il sait que cela ne va pas du tout régler le problème, mais cela ne peut pas être mieux fait pour l’heure.
La chanson continue et Léo continu aussi, en étant toujours aussi calme.
Kali... Fixait le tout avant de rejoindre Léonard. Moins d'aller-retour, c'est plus de temps gagné, il devait en savoir quelque chose. Alors, elle se pliait à sa volonté même si son temps gagné à elle, était bien inutile. Personne ne l'attends nulle part. Contrairement à lui qui devait avoir bien hâte de retrouver son hybride. Elle comprenait. Kali, n'avait que la Révolution à s'occuper et elle faisait à nouveau surface après son long kidnapping, puis sa période de "profil bas". Il semblerait qu'elle ne soit plus recherché mais, la serpent ne baisse plus sa garde si facilement, sait-on jamais.
Elle se redressait. Profitant de l'absence de Léo' pour re fixer sa perruque. Avec la chaleur, la colle adhère moins à sa peau froide, reptilienne. Puis, elle tournait les talons en direction du fourgon, avant d'observer une scène des plus inattendu. Léonard est en train de se faire braquer ! Kali, serrait la mâchoire, elle avait bien son couteau dans sa botte, mais ça n'éliminerait qu'un des deux agresseurs... Léonard pourrait être gravement blessé. Caché contre un mur, elle observait silencieusement la scène, son sang froid était à tout épreuve.
-Allez, dégage du passage avant que je te bute humain, sache que tu as l’honneur de te faire détrousser par la grande Kali, ancienne leadeuse des révolutionnaires et actuel bras droit du chef.
Là... Son sang froid venait de prendre un coup. Cette hybride, crocodile peut-être bien, se faisait passer pour elle ?? Mais... Elles n'ont physiquement rien en commun ! Probablement une hybride sauvage qui a entendu son nom pour espérer des avantages ou n'importe quoi. Kali, sifflait malgré elle de mécontentement... User son identité pour voler des gens honnêtes ! Pas du tout son genre ! Si c'était encore pour la cause des Révolutionnaires, elle pourrait comprendre, mais même pas... Avec le matériel de l'entreprise, c'est sûrement pour le revendre au marché noir ou des échanges.
L'hybride sauvage. S'enfuit avec son partenaire, après avoir dérober le pauvre employé. Kali soupirait de soulagement de son côté, ça n'a pas dérapé. Léonard, probablement sous le choc reprend sa routine de réparateur, comme si ne rien n'était alors qu'il y a à peine deux minutes, une arme était braqué sur sa tempe. Chargé ou pas ? Personne n'avait la réponse. Kali était stupéfaite de le voir réagir si mécaniquement. Il n'appela pas la police, il n'hurlait pas de rage ou de désespoir... Vraiment, perturbant !
Alors... Elle décidait de le rejoindre, pour comprendre et voir son état d'un peu plus prêt.
-Tu n’as rien...tant mieux...je...j’y retourne…
Il était déboussolé. Et avait clairement perdu son sourire et l'éclat dans son regard. C'était tristement touchant, lui qui disait comprendre les Révoltée, venait de prendre un coup. Kali, voulut lui parler, le rassurer et lui dire "Attends, non cette fille n'est pas Kali, JE suis Kali et on ne procède pas de cette façon, c'est une imposture"... Mais c'était impossible. En plus, elle n'était pas une fine psychologue. Que dire à une personne qui est victime de ce genre d'agression ? Mystère. Impuissante, elle se mordait la joue intérieur, contrariée, avant de prendre le reste des affaires nécessaires dans le fourgon et de le rejoindre au caisson.
Il chantait à nouveau. Sans doute pour évacuer le stress subit. C'est une drôle d'ambiance. Kali inspire profondément, se sentant responsable de son mal être. Maladroitement, avec sa main ganté, elle posait sa main sur la sienne pour attirer son attention. Une fois son regard faussement bleu accroché au sien, elle retirait instantanément sa main.
_ J'ai tout vu Léonard... C'est moi qui suis soulagée que vous n'ayez rien.
Introduisait-elle.
_ J'ai déjà pu observer les hybrides révoltées et... Je... Je ne reconnais pas leurs façons de faire, là. De plus, j'ai toujours entendu dans les émissions, que la Bras Droit était plutôt du genre discrète et pas... Prétentieuse.
Expliquait-elle. En essayant un maximum de bien choisir ses tournures, ses mots.
_ Son acolyte ne ressemblait à rien en Wilson...
Le chef. Qui s'était dévoilé au Marché de Noël passé. Sa tête était mise à prix, mort ou vif sans doute, autant qu'elle mais même si son identité est percé... Son visage, demeure un mystère pour ceux qui ne font pas partie du groupe, voilà pourquoi certains en profitent.
_Quoiqu'il en soit, vous avez très bien réagit pour votre vie. Nous expliquerons le vol au bureau. Finissons juste cette réparation et rentrons. Vous avez besoin de repos après le stress subit.
Rassurait-elle. Tout en lui proposant dans la foulée.
_ Je ferais le reste des réparations avec Ekichi. Vous avez besoin de vous sentir en sécurité auprès des vôtres, je suppose... Pas de vivre dans un déni.
Kali... Ponctuait sa phrase d'un rare sourire rassurant et doux. Léonard était l'un des rares, qui méritait sa compassion et sa patience. C'était un homme qui n'avais sans doute jamais rien fait de mal dans sa vie, la banalité incarné...
Une victime de plus sur l'île.
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Jeu 2 Aoû - 23:22
Hot n cold
▬ ft. Kali (Séréna Honda)
Une collègue au cœur plus chaleureux qu'elle peut penser.
Séréna tente tant bien que mal de remonter le moral de l’anglais, Léo arrive à comprendre qu’elle est bien plus proche de la révolution qu’elle peut laisser penser, mais ce serait ingrat de lui poser une question sur cela alors qu’elle tente le plus possible d’être chaleureuse. Il se tourne doucement avant de voir un sourire doux sur le visage de sa collègue. Cobalt sourit un peu avant de venir doucement caresser la main gantée de Séréna.
-C’est très gentil, mais ça va aller.
L’anglais finit sa réparation avant de remonter le caisson et commencer des essais. Le son de ce dernier est toujours singulier, mais cela devrait tenir et éviter de se déchirer un peu plus, surtout que maintenant, il sait ce qu’il faut faire pour réparer la baffle. Il se relève doucement afin de remettre en place l’objet avant qu’ils étaient arrivés.
Léo retourne doucement vers le fourgon afin de ranger le désordre qui a été fait ainsi que les outils utilisaient. Ses mains ouvrent et referment les tiroirs assez rapidement tout en étant très précis, ce qu’il s’est passé plus tôt est déjà derrière lui. Se laisser affecter plus longuement par cela est donné de la force aux criminels ayant commis l’acte. De plus, les paroles de Séréna le fait vraiment douté sur le fait que c’était la vraie Kali, mais il n’a aucun moyen de savoir la vérité.
Il rigole d’ailleurs un peu doucement en se disant que la vraie est peut-être sous son nez depuis le début. Pour l’heure, ils doivent commencer à rejoindre le second lieu, une boutique de la galerie marchande d’un supermarché. Cobalt ferme la porte latérale du fourgon avant de rejoindre la place conductrice. Un léger sourire se dessine sur son visage quand il voit le regard de sa collègue le rejoindre.
-Tu as de magnifique saphir dans les yeux et avec un sourire, cela rend ton visage radieux tel les aurores boréales.
La bonne humeur de l’anglais revient petit à petit et il s’est même permis un petit compliment sur la beauté de sa collègue, car il serait mentir de lui retirer le fait qu’elle est magnifique ainsi qu’attirante, telle une fleur exotique dont il faut prendre soin avec beaucoup de précaution.
L’anglais démarre doucement le véhicule afin de commencer à se diriger vers le second lieu, la circulation est bien plus fluide, cela leur permet de rejoindre le supermarché très rapidement, une fois arrivé dans le parking, Léo gare le fourgon non loin d’une entrée. Il sort afin de prendre de nouveau certains outils. Une fois cela fait, il rejoint le magasin en question pour se diriger vers le système vidéo.
Un magasin de jeu vidéo ayant des soucis avec leur écran, c’est une épine assez importante pour eux. L’anglais discute avec le gérant afin de connaître un minimum le problème. Léo apprend que les différents écrans ont des soucis afin de se synchroniser, le gérant lui dit qu’il n’a pas le temps et que ses employés ont également un manque de temps.
Léo s’approche des différents écrans en faisant attention aux clients présents. L’anglais regarde les appareils en route et commence à manipuler les boutons des postes afin de changer de canal et comme prévu, les soucis restent. Par chance pour les réparateurs, ils n’ont besoin que de très peu d’outil pour fixer cela. L’anglais commence à éteindre les écrans et les débrancher totalement.
Cobalt commence à les synchroniser un par un avant de tenter de faire passer une image qui glisse d’un écran à l’autre, l’image choisi est celle d’un anaconda rampant entre les écrans. Ce serpent tant majestueux que dangereux, la capacité de cet animal à s’occuper de ses proies est autant impressionnante que ingénieuse.
-Séréna? Tu sembles avoir quelques expériences par rapport à ce qu’il s’est passé plus tôt...aimerais tu m’en parler?
L’anglais ne peut se retenir de demander, cela l’inquiète un peu du fait que sa collègue ne soit plus vierge dans ce domaine. Plusieurs questions se bousculent dans sa tête, le calme de sa collègue et son sang-froid sont rassurants, mais Léo ne peut se dire que derrière tout cela, il y a peut-être une blessure, cela l’attriste un peu, mais il craint tout de même qu’elle le prenne mal alors que son intention n’est que bienveillante.
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Mar 21 Aoû - 10:18
Attentive à Léonard. Elle essayait tant bien que mal d'être ce genre d'humaine avec de la compassion. Kali, y arrivait mieux que prévu et sans vraiment jouer la comédie. Après tout, s'est plus ou moins de sa faute si certains hybrides utilisent l'imposture d'un Révolté, pour survivre. Quel situation délicate ! Pour une femme qui n'a jamais été douée socialement, volontairement ou non... La voici tiraillé entre sa couverture humaine qui prêterais une oreille à son collègue... Et son identité d'hybride révoltée, qui feinterais une indifférence et maintiendrais une certaine distance pour éviter d'envenimer la situation.
-C’est très gentil, mais ça va aller.
Vraiment ? Machinalement et automatiquement, Léonard reprend son travail, comme si il ne s'était rien passé. Là où certains humains entameraient peut-être une psychothérapie ou chercheraient à nuirent à ces hybrides sauvages, révoltés. Un humain victime de ce genre de traitement, c'est le meilleur ingrédient pour le faire détester ces insoumis. Sous le regard impassible de Kali, Léo' poursuivait la mission avec un naturel déconcertant. Si c'est son choix, elle ne peut s'y opposé et elle aussi, la fausse brune se mit à reprendre son travail. Le duo, reprenait ensuite le fourgon dans un étrange silence, que Léonard, décidait de briser avec une surprenante déclaration, après avoir croisé le regard de Kali qui devait sans doute trahir, une légère inquiétude à son sujet.
-Tu as de magnifique saphir dans les yeux et avec un sourire, cela rend ton visage radieux tel les aurores boréales.
... Elle ne rougit pas. Elle ne le pouvait pas, suite à son hybridation. Cependant, il y aurait fort à parié qu'une telle phrase lui aurait donné un jolie teint pivoine. Kali, était tout de même mal à l'aise et son regard déviait tout en ajoutant avec un brin d'humour qui ne lui ressemblait pas.
_ Si on oublie que les aurores boréales sont radioactives, c'est sans doute beau.
Léonard démarre l'engin. Détendu et arborant un sourire. Il était un puit de mystère pour Kali en matière de réaction. Le trajet se fit en un clin d'oeil et prestement ils arrivèrent à une boutique de jeux vidéos. Le gérant se plaignait de soucie de caméra. Kali, toujours en retrait observait autours d'eux, au cas où d'autres complications s'annonceraient. Naturellement, Léonard est plongé dans son travail et le regard de l'hybride camouflé, se perd sur l'écran qui affiche un anaconda. Quel ironie. C'est la phrase de son collègue, qui la fit sortir de ses pensées.
-Séréna ? Tu sembles avoir quelques expériences par rapport à ce qu’il s’est passé plus tôt...aimerais tu m’en parler?
Elle se tournait vers lui. Sa réflexion était tout à fait légitime, cependant... Il la prenait un peu de court ! Toujours aussi impassible, Kali s'approchait de ce dernier pour lui fournir les outils dont il aurait besoin.
_ Je... Des hybrides sauvages m'ont sauvés, il y a longtemps déjà. Alors, cette façon de faire, je ne reconnais pas du tout.
Introduisait-elle, avant de lui passer du matériel.
_ Un homme malveillant m'avait mise dans une très mauvaise situation... Ces hybrides m'ont aidés et... voilà tout.
Expliquait-elle. Très, très succinctement, sans éveiller sa nature et sa véritable origine. Il y avait une part de vérité, son premier et unique maître, gavé de dette à cause de sa dépendance aux jeux... L'avait mise dans l'arène et parié le reste de sa fortune sur sa tête. Elle fut sauvée du combat in extremis par les Révoltés, avant d'en devenir une. Le sort de son maître fut donnée par elle même, dans une étreinte mortel et dont la seule témoins était sa consœur hybride jaguar, la favorite de ce dernier. Qu'était-elle devenue ? Après toutes ces années... Kali n'en avait aucune idée et ne s'était jamais renseignée. D'un commun accords, les deux anciennes esclaves avaient reprit leurs vies en main.
_ Je vous raconte ça car... Je ne veux pas que cette mauvaise expérience vous donnes un avis définitif. Ce sont des hybrides désespérés pour la plupart, profondément blessés par les humains. Ils ne savent pas comment faire, alors maladroitement, ils agissent sans réfléchir aux conséquences.
Essayait-elle de défendre. Cependant, si l'avis de Léonard était déjà fait... Alors, elle ne pourrait rien y changer sûrement.
_ Ils ne sont pas tous comme ça... Enfin je le souhaite.
Finit-elle par conclure. Avant de se tourner vers la caméra et de reprendre sur un tout autre sujet.
_ L'image est là, c'est coordonnées ! Bon travail.
Félicitait-elle. Avant de ramasser les outils et de les remettre dans la caisse. Comme si jamais cette discussion n'avait eu lieu.
Une affaire de plus, réglé !
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Ven 24 Aoû - 14:35
Hot n cold
▬ ft. Kali (Séréna Honda)
Une collègue au cœur plus chaleureux qu'elle peut penser.
La petite dose d’humour que Séréna a fais plus tôt a fait ricaner l’anglais, cela lui fait plaisir qu’elle tente, même si cela n’est guère amusant, elle semble y mettre du coeur. Sa collègue prend la parole afin de parler de son expérience. L’anglais la croit sur parole, mais il trouve cela mélancolique qu’elle se soit fait avoir par un sale type. Connaissant la sorte de malchance que l’anglais a, si elle continue à rester autour de lui, elle risque de lui dire qu’elle aime les femmes ou bien les femmes ainsi que les hommes.
Il soupire doucement avant de l’écouter de nouveau en continuant à parler, les paroles de la jeune femme vibrent dans l’air, mais il semblerait que cela ne fasse aucun écho aux oreilles de Léonard. Ce n’est guère compliqué de savoir les intentions qu’elle a derrière les mots qu’elle prononce, seulement, il semblerait que ces derniers entrent en contact avec un mur de glace.
L’anglais commence à remonter les écrans tout en s’assurant que les images restent synchronisées. Séréna félicite Léonard avant de commencer à ranger les outils. Léo quant à lui, il voit avec le gérant pour savoir depuis quand le souci est arrivé. Il prend note afin de permettre aux autres de savoir de quoi il retourne dans cette boutique.
Léo rejoint sa collègue afin de commencer à rejoindre le fourgon. Sa marche est tranquille ainsi que calme malgré la journée qu’il a eue, il réfléchit tout de même à ce que Séréna a dit, mais il y a toujours un quelque chose dans les paroles de sa collègue qui l’intrigue, cependant, ce début de méfiance par rapport aux propos est certainement dû à l’agression de tout à l’heure.
Une fois arrivé vers le fourgon, l’anglais range les outils avant de recevoir un sms de son patron lui indiquant qu’ils doivent attendre un second sms de ce dernier pour savoir quoi faire. L’anglais ferme la porte arrière du fourgon avant de rejoindre la place conducteur pour commencer à s’installer.
-On attend un sms du patron pour savoir quoi faire.
Léo regarde les environs et ce qu’il voit peut être commun pour beaucoup de monde, un centre commercial qui se remplit puis se vide avec le temps tout en recommençant, mais en réfléchissant, cela ressemble beaucoup à une usine, avec les matières premières qui arrivent et les produits manufacturés qui partent. Les vitrines de certaines boutiques ont des mannequins et d’autres, plus original, ont des hybrides ou bien des asservis qui posent durant la journée avec les vêtements.
-Séréna...ce qu’il s’est passé est fait, je ne vais pas en vouloir aux restes des révoltés pour les actions de cette Kali…
Une étrange sensation parcours le dos de l’anglais quand il prononce le nom, comme s’il savait que c’était faux sans vraiment le savoir. Il se tourne doucement en fermant les yeux et souriant doucement.
-De plus...j’ai comme l’étrange sentiment que Kali...la vrai...je pense...je la côtoie peut être...je ne saurais pas l’expliquer. Peut être dans le bus que je prend tout les jours en venant travailler ou bien dans certaine boutique que je côtoie assez souvent, mais en réfléchissant...je ne pense pas que celle de tout à l’heure soit la vraie...
L’anglais regarde de nouveau devant lui et soupire avant de s’appuyer sur le volant.
-Tu sais, c’est le sentiment de savoir quelque chose sans vraiment le savoir...mais je ne sais pas...c’est très perturbant de se dire que peut être, la personne à qui je souris assez souvent quand je vais acheter certaines choses puissent être une membre de la révolution hybride.
L’anglais sent son téléphone vibrer et le regarde afin de voir un message d’Ekichi demandant comme cela se passe, Léo lui répond que tout va bien et qu’ils attendent un message du patron pour la suite. En regardant sa collègue, il a soudain une blague en tête et ne peut s’empêcher de la sortir.
-T’imagine, si cette Kali aurait été a Cuba, cela aurait été Kali Che Guevarra.
L’anglais rigole doucement, malgré le fait que si la jeune femme ne connaît pas la personne, cela tombe totalement à l’eau. Le téléphone demande de nouveau l’attention de l’anglais, au final, il ne saura pas si sa blague a fait mouche. Les yeux de Léo parcourent l’écran afin de lire le message de leur patron qui leur indique qu’ils en ont fini pour aujourd’hui.
L’anglais a un léger sourire avant de se gratter la tête.
-Il semblerait qu’on ait fini...je te ramène chez toi?
Léonard espère que sa collègue ne refuse pas, s’il peut lui éviter de marcher ainsi que lui éviter ce qui lui ait arrivé plus tôt. Cobalt s’en voudrait qu’il arrive quelque chose à Séréna alors qu’il a toutes les cartes en main afin de s’assurer qu’elle a un retour chez elle en toute sécurité.
De plus, il a un peu l’espoir de la connaître un peu plus en dehors du travail, car mine de rien, il trouve cela attirant de voir une femme forte comme elle dans son entourage, il n’irait pas jusqu’à penser tenter de lui proposer d’aller boire un verre à deux, mais déjà ce qu’il peut avoir un moment simple à deux, il prend.
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Sam 25 Aoû - 19:31
Dans le fourgon. L'ambiance est calme, les deux collègues ont visiblement un sang froid à tout épreuve malgré la journée passé... Sauf que pour Kali, ce calme est inné.
-On attend un sms du patron pour savoir quoi faire.
Reprend Léonard. Tout en s'installant à la place du conducteur. Kali, de son côté demeure silencieuse et à l'écoute en même temps. Cependant, son attitude de marbre, presque immobile, sa respiration était presque invisible. L'anglais reprend.
-Séréna...ce qu’il s’est passé est fait, je ne vais pas en vouloir aux restes des révoltés pour les actions de cette Kali…
Doucement. La fausse brune tourne son visage vers lui, plutôt intrigué et inquiète à la fois, même si son visage ne laissais transparaitre que peu de chose, comme une statue de cire.
-De plus...j’ai comme l’étrange sentiment que Kali...la vrai...je pense...je la côtoie peut être...je ne saurais pas l’expliquer. Peut être dans le bus que je prend tout les jours en venant travailler ou bien dans certaine boutique que je côtoie assez souvent, mais en réfléchissant...je ne pense pas que celle de tout à l’heure soit la vraie...
Kali. Déglutie, ça sent mauvais. Est-ce à cause de l'accident de ce matin ? De ce qu'elle lui a raconté ? En aurait-elle trop dit ? L'humain s'appuie sur le volant, détendu.
-Tu sais, c’est le sentiment de savoir quelque chose sans vraiment le savoir...mais je ne sais pas...c’est très perturbant de se dire que peut être, la personne à qui je souris assez souvent quand je vais acheter certaines choses puissent être une membre de la révolution hybride.
Le souffle coupé. La fausse humaine est partagé. Est-ce qu'il sait ? Où est-ce que ce sont de vrais supposition ? Une impression qu'elle a renforcé malgré elle, en travaillant à ses côtés ? L'idée de changer à nouveau de job ne lui plait pas, mais... Léonard se pose des questions, et pas des petites. Kali, se mord l'intérieur de sa joue, nerveuse... Pendant qu'il s'occupe d'un sms, une multitude d'hypothèses, questions, traversent l'esprit de l'hybride et c'est la boutade de son collègue qui la fait sortir de ce stress qu'elle doit maîtriser à tout prix.
-T’imagine, si cette Kali aurait été a Cuba, cela aurait été Kali Che Guevarra.
Il rit. Kali non... Parce qu'elle ne comprend pas la référence. Elle situe Cuba mais... Elle l'observe, un peu mal à l'aise et sourit tout aussi maladroitement. Peut-être qu'il lui expliquera la référence à l'occasion.
- Il semblerait qu’on ait fini...je te ramène chez toi ? _ Oui, merci c'est gentil à vous. Je vais vous indiquer le chemin.
Accepter, sans hésiter. C'était la meilleure chose à faire, la plus banale des solutions pour essayer d'éteindre tout ses soupçons. Le fourgon démarrait et la fausse brune lui indiquait le chemin.
_ C'est au centre ville, dans un immeuble. La rue du shogun, je ne sais pas si vous connaissez.
Indiquait-elle. Avant de songer à son appartement. Il est en ordre, rien de suspect ou qui la trahirait au cas où une visite déconvenue s'inviterait. Bref, la jeune femme était confiante et de part son métier d'ex hôtesse aux termes, son sens de l'hospitalité était aiguisée et elle n'avait rien oublié.
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