Une visite mouvementée [pv Jin][+18Hentai]

Yuna me stoppa dans mes recherches et bien que je n'avais pas envie d'écouter ses explications, je m'arrêtai et plongeai mon regard furieux dans le sien. Elle tenta de m'assurer qu'elle n'avait  couché avec personne et que j'étais le seul qu'elle autorisait à toucher son corps mais je ne la croyais pas une seule seconde. Pourtant, quand elle sembla hésiter à continuer ses explications, j'eus envie de savoir la suite.

- Même si quoi ?!

Je la vis baisser la tête et s'écarter avant de me m'avouer qu'il y avait bien un homme chez moi et que c'était, comme je le pensais, notre très cher voisin. Mon sang ne fit qu'un tour et je repartis fouiller mon appartement pour le débusquer, entendant vaguement la fin de ce qu'elle me disait dans mon dos mais n'y prêtant déjà plus attention.

Dans ma rage alcoolisée, j'ouvris et refermai plusieurs portes, gueulant à mon voisin de se montrer s'il était un homme au mieux de se cacher comme une lavette mais sans succès. Cependant, la souris semblait ne pas savoir être discrète parce qu'un bruit finit par attirer mon attention et elle provenait de ma chambre. A coup de grandes enjambées, j'atteignis cette dernière et ouvris en grand la porte avec violence.

- Montre-toi enflure! Je sais que tu es là!

En plus d'avoir pilonné mon esclave, il avait osé entrer dans ma chambre. J'allais lui faire passer un sale quart d'heure. Furax, je fouillai mon dressing, derrière les épais rideaux de mes fenêtres, dans ma salle de bain personnelle pour finalement mettre un genou à terre pour vérifier sous le lit et là, mes yeux croisèrent ceux de mon voisin. Ni une ni deux, je me redressai et je vins lui attraper une cheville pour le faire glisser en dehors de sa cachette et quand son visage apparut, je pointai mon arme, munie d'un silencieux, dessus. Il pu nettement entendre le "clic" de chargement de l'arme et il tenta de se justifier et de m'arrêter mais je continuai à le viser.

Bang

Un bruit de balle étouffé retentit dans la pièce. L'homme était en vie. Le sol à côté de son oreille gauche, beaucoup moins. Il tremblait comme une feuille et son pantalon était désormais partiellement trempé. J'aggripai son haut et l'attirai à moi, collant mon visage tout près du sien. Mon attitude était désormais très froide.

- Si tu reposes tes sales doigts sur elle une seule fois, tu es un homme mort. Je me suis bien fait comprendre ?

Il hôcha la tête puis je rangeai mon arme avant de lui foutre un coup de pied dans le bide.

- Tire-toi.

Encore sous le choc, le mec mit un certain temps à se lever.

- Magne-toi!

Finalement, je le vis sortir de ma chambre et j'entendis ensuite la porte de l'entrée claquer. J'étais encore très en colère et tout ce sang qui m'était monté à la tête en plus de l'alcool me faisait souffrir. Pourtant, je n'en avais pas fini avec Yuna. Je la regardai d'un air des plus mauvais mais c'était la première fois que je remarquai réellement sa tenue abîmée.

- Qu'est-ce qui s'est passé exactement avec lui ? Et ne me mens pas, fis-je en reprenant un peu mes esprits.

Je continuai de la regarder sévèrement quand elle me dit m'avoir déjà raconté mais que je ne voulais pas la croire. Je ne me rappelais pas avoir entendu une explication de sa part. Cherchait-elle à ce que je m'énerve encore plus ? Voyant sûrement que je ne me calmerais pas si elle continuait à rester muette comme une tombe, elle finit par abdiquer et commença à me raconter ce qu'il s'était passé durant mon absence. Je l'écoutai sans l'interrompre bien que ma tête me faisait mal et que mes oreilles bourdonnaient. Je pensais que cela apaiserait ma colère mais de savoir que le voisin avait tenté de me la prendre puis s'était mis à la violenter et ce, sous mon toit, cela ne fit que l'attiser. J'aurais dû lui tirer dessus. Maintenant, je regrettais de ne pas l'avoir fait.

Je la vis se lever de mon lit puis s'approcher de moi, ajoutant alors qu'elle n'était pas du genre à coucher avec le premier venu, ni à être assez idiote pour le faire sous mon toit si elle en avait eu envie. Je ne savais pas comment prendre ça. Alors si un homme lui plaît quand je la laisse sortir, elle n'aura pas de problème de coucher avec lui tant que ce n'est pas ici ? Peut-être l'a-t-elle déjà fait ? Combien de fois ? Avec qui ? Mon regard se durcit sur elle à ces pensées.

- Que tu en aies envie ou non, je suis le seul qui puisse te toucher, tu entends ? lâchai-je d'un ton impérieux.

Je chassai sa main qui vint sur ma joue et je l'embrassai avec force, comme pour lui faire comprendre qu'elle m'appartenait et rien qu'à moi. Cependant, je n'allais pas plus loin et je relachai ses lèvres pour enlever ensuite ma veste que je jettai sur mon lit. Je me tournai et je posai mon arme sur une commode puis je revins à elle quand je l'entendis me demander si j'ai manqué le voisin sciemment et si une sanction allait tomber pour elle.

- Je vais prendre une douche.

J'avais besoin de réfléchir et surtout, d'évacuer l'alcool et ma colère donc ses questions attendraient. Je sortis ensuite de la chambre et rejoignis la salle de bain. Je me déshabillai en manquant de m'étaler par terre quand mon jean ne voulait pas passer l'un de mes pieds puis je me mis sous de l'eau chaude.

Vingt minutes plus tard, je sortis nu pour aller me chercher des vêtements propres dans mon chambre. J'enfilai un bas de jogging et même si mon lit m'appelait pour une bonne nuit de sommeil, je partis voir si Yuna était dans sa chambre pour lui parler. La douche m'avait fait du bien. Je la trouvai assise sur son lit avec une autre robe. Pourtant, je voyais tout de même très bien les marques que l'autre connard lui avait fait. Je redescendis à la salle de bain et attrapai un tube de crème puis je remontai et cette fois, j'entrai dans sa chambre, lui lançant le tube qui vint tomber à ses côtés.

- Utilise ça. Elles partiront vite avec.

Je la laissai capter ce que je venais de lui dire puis je repris, venant m'asseoir sur son lit.

- Toute à l'heure, je l'ai manqué exprès. Peut-être que la différence t'échappera mais je suis tueur à gages, pas tueur tout court. Et ce n'était pas le bon moment. Trop de risques de finir entre quatre murs. Mais...il aura ce qu'il mérite, tôt ou tard alors il paiera pour ce qu'il t'a fait.

J'étais calme et très sérieux. Il n'allait pas rester impuni. Avais-je l'air de jouer le chevalier voulant sauver l'honneur de sa belle ? Peut-être mais en réalité, c'était surtout pour lui faire dire la vérité. En sachant ce que cela impliquerait pour le voisin, je me disais que si elle voulait m'avouer qu'en fait, il ne l'avait jamais forcé et elle avait voulu de lui, histoire de ne pas se sentir coupable des conséquences, c'était maintenant ou jamais.

- Quant à une sanction...

Je relevai le regard sur elle.

- Il n'y aura pas de prochaine fois. Qu'importe tes explications, je ne t'écouterais pas. Tu retourneras en boutique pour attendre un autre maître et tu ne me reverras jamais. J'espère donc que tu ne referas pas une erreur de ce genre. Cela serait dommage. Je commence tout juste à m'habituer à toi.

Je lui souris légèrement puis je me redressai, venant poser une main sur sa tête.

- Je vais commander à manger. Finis de mettre la crème et rejoins-moi ensuite.

Je sortis de la pièce pour appeler un restaurant qui livre à domicile. Il n'y avait plus qu'à attendre maintenant alors j'allais me mettre dans le canapé pour regarder un peu la télévision, sentant le sommeil vouloir me prendre à mesure que l'alcool et toute cette histoire de ce soir s'évacuaient de mon organisme.

Les bras croisés, au bout d'à peine cinq minutes, mes yeux se fermèrent et ma tête tomba légèrement. Je ne sentis même pas Yuna venir se mettre près de moi, continuant de me faire happer par le sommeil. Pourtant, je ne pu m'endormir complètement, le bruit de la sonnette venant me réveiller.

- Ah. Le livreur.

J'allais pour me redresser afin d'aller ouvrir mais Yuna s'en chargea. Je la regardai faire du canapé, me remettant convenablement assis après avoir écrasé un long bâillement. Les plats atterrirent bientôt sur la table de la salle à manger et je me levai pour aller prendre ma part d'un pas lourd mais je vis Yuna venir à moi avec une assiette remplie. Je me laissai alors tomber à nouveau, attendant qu'elle me serve.

- Merci.

Je pensais qu'elle resterait avec moi, et cela ne m'aurait pas déplu, mais elle repartit manger sur la table. Je ne dis rien et commençai à manger, regardant distraitement la télé qui était le seul bruit de la pièce. C'était plutôt relaxant et petit à petit, je reprenais des forces, ce qui diluaient l'alcool que j'avais ingéré et diminuaient ma fatigue.

A la moitié de mon plat, la sonnette retentit à nouveau. Je tournai la tête vers la porte puis vers Yuna, fronçant légèrement les sourcils. Avait-elle invité quelqu'un ? L'avais-je fait ? Je doutais que cela soit le voisin qui serait revenu nous voir. Vu la leçon donnée, il allait sûrement raser les murs des couloirs en nous voyant pendant un bon moment.

Plus rapide que moi, mon hybride alla inspecter par le judas voir qui cela pouvait bien être. Elle aussi avait bien retenu la leçon apparemment. Je repris une bouchée quand elle m'interpella en me faisant comprendre que c'était la police derrière la porte, émettant au passage l'hypothèse que l'homme que j'avais traqué aujourd'hui les aurait peut-être envoyé pour vérifier que je suis bien mort. Je n'y croyais pas une seconde. Je reposai mon plat et soupirai avant de me lever pour aller ouvrir, sachant pertinnement qu'il ne repartirait pas après l'avoir sûrement entendu à travers la porte.

- Bouge.

Je la laissai se décaler, je remis correctement mes habits, passai la main dans mes cheveux puis j'ouvrai, appréhendant ce qui nous valait cette visite.  

- Bonsoir messieurs.

Ils étaient deux. Ils me saluèrent et me dirent qu'ils étaient là après une plainte émise par les voisins de l'immeuble quant au bruit que l'on avait fait et nous demandait si tout allait bien.

- Oui. Une petite dispute, c'est tout. Désolé qu'on vous ai dérangé pour si peu.

Les hommes dévisagèrent le haut du corps de mon hybride. Je jettai un oeil et...les bleus, c'est vrai. Merde. Cela n'était pas en ma faveur. Ils s'addressèrent alors à elle et lui demandèrent si elle allait bien, insistant du regard. Je la laissai répondre puis je revins à eux.

- Ca sera tout messieurs ? Nous avons un repas à finir.

Les deux policiers se regardèrent puis après un petit silence, ils finirent par nous sermoner légèrement avant de prendre congé.

- Au revoir et merci d'être passé. Vous faites du bon boulot.

Je refermai la porte et je pu de nouveau respirer. Heureusement qu'ils n'avaient pas demandé à entrer pour vérifier l'appartement, pensant certainement que ce n'était qu'une dispute qui était allée un peu trop loin mais comme Yuna ne s'en était pas plainte, ils ne pouvaient pas intervenir.

Je lançai alors un regard dur à Yuna. Attirer les flics n'étaient jamais bon pour moi et avec ses conneries, c'était ce qu'elle avait fait. Pourtant, je préférais ne pas en rajouter. Elle savait qu'elle avait merdé donc je repartis simplement ensuite à mon canapé pour finir mon repas en silence.

L'assiette finie quelques minutes plus tard, je me levai.

- Je vais me coucher.

Mon ton fut froid et quand je fus dans ma chambre, je me déshabillai entièrement avant de me mettre dans mon lit. La journée avait été longue et la soirée encore plus. Demain serait un autre jour et bien que le repas m'avait revigoré, les flics à ma porte avaient fini par m'achever. Je trouvai donc le sommeil rapidement.

[...]

Le lendemain, je me réveillai vers 8 heures. L'appartement était encore calme quand je sortis de ma chambre. Yuna devait sûrement être encore en train de dormir. Je m'approchai de sa porte et l'ouvris. Elle était bel et bien dans son lit. Hier, je n'avais pas eu le courage de la faire mienne mais ce matin...ce matin, j'en avais envie. Je vins près de son lit et je m'y glissai, venant coller mon corps nu à son dos chaud. J'aimais bien son odeur. Mon nez dans son cou, je laissai l'une de mes mains remonter sa cuisse puis passer entre ces dernières pour en caresser l'intérieur légèrement. Je la posai ensuite sur sa taille, touchai son ventre puis je l'insinuai doucement dans son sous-vêtement de nuit pour aller frotter légèrement les lèvres de son fruit. J'embrassai sa nuque tandis que l'un de mes doigts passa sur une des zones érogènes les plus sensibles pour une femme. Mon membre était déjà dur, presque lové entre sa paire de fesses...

Je la sentis réagir à mes attentions alors je continuai, venant lentement glisser un doigt en elle puis un second. C'était bien humide à l'intérieur et cela m'électrisa un peu. Je me mis à les bouger d'avant en arrière pour lui faire du bien tout l'embrassant dans le cou. Cependant, voir les marques laissés par le voisin sur elle m'énervait. J'aurais dû le tuer pour avoir osé toucher ma souris. Les sourcils froncés, je vins lui faire un suçon pour les cacher comme je pouvais puis la jeune femme se réveilla. Apparemment, elle était surprise de ma présence.

- Bonjour.

Sa remarque me fit sourire.

- Tu faisais un rêve érotique avec moi ? Petite perverse, fis-je d'un ton coquin.

Je la vis se cacher ensuite sous le drap. Elle était amusante quand elle le voulait. Je retirai mes doigts de son corps et je montai ma main à son sein pour l'attraper.

- Ne fais pas la timide. J'ai déjà vu tout de toi.

Laissant sa poitrine, je vins sortir son visage de sa cachette.

- Je veux me glisser entre tes cuisses, lui dis-je tout en passant ma main entre ces dernières pour accompagner mes mots.

Sa main effleura mon entre-jambe et je réprimai un frisson de plaisir tandis qu'elle pu sentir que cela se gonfla d'impatience. Je la laissai docilement me pousser sur le dos, me disant que j'allais bientôt la voir me chevaucher. Pourtant, ce n'était pas ce qui arriva. A la place, elle glissa vers mon érection sous le drap et vint le taquiner de sa langue. J'aimais beaucoup qu'elle soit pleine de surprises comme ça.

- Toi, tu sais vraiment me faire plaisir.

Je fermai les yeux quand elle me prit en bouche, savourant le moindre de ses allées et venues sur mon sexe. Son jeu de langue et ses aspirations étaient doucement en train de me faire oublier où j'étais ou qui j'étais. Une gâterie le matin, c'était le pied. Toutefois, je ne voulais pas finir avec sa bouche mais en la possédant alors après quelques minutes, je soulevai le drap de sa tête et je lui dis:

- Stop. Je veux jouir en toi. Pas dans ton bouche.

J'attendis qu'elle revienne à ma hauteur et lâche mon sexe, ce qui me permit de redescendre un peu, pour me positionner sur elle puis je la laissai s'attacher à moi avant de m'insinuer en elle grâce à sa salive et son excitation. Ses seins contre mon torse, je vins l'embrasser tandis que je me mis à onduler du bassin lentement. Il était plutôt rare que je la prenne dans cette position, parce qu'elle et moi nous n'étions pas un couple, mais ce matin, j'en avais simplement eu envie.

Pendant plusieurs minutes, je l'embrassai encore et encore, dévorant sa bouche avec autant de plaisir qu'à un chien avec un os, puis je me redressai sur mes mains et me concentrai désormais sur notre union, accélérant mes coups de butoir en elle et leur ampleur. Elle pouvait m'entendre avoir le souffle court et l'effort que cela me demandait de la prendre dans cette position mais je ne faillis pas. Comment le pourrais-je ? C'était tellement bon de me trouver en elle et de la voir aimer ça.

[...]

L'orgasme approchait. J'accélérai encore un peu et une minute plus tard, quand les chairs de la jeune femme se resserrèrent légèrement autour de moi, je le sentis passer à travers toute la longueur de mon membre pour jaillir au fond d'elle tandis que je poussai un long soupir de plaisir. Je m'écroulai alors à ses côtés, exténué, pour reprendre mon souffle.

- On devrait...plus souvent...le faire...au réveil. Cela me mettrait...de bonne humeur pour...toute la journée, arrivai-je à articuler.

Je fus surpris de la voir poser sa tête sur mon torse tandis que je reprenais mon souffle. Elle savait pourtant que ce n'était pas mon genre de câliner après avoir couché avec elle. Cependant, je la laissai faire et je vins même passer ma main dans ses cheveux pour les caresser légèrement, m'amusant un peu avec l'une de ses oreilles de souris. La tendresse...Je ne savais pas vraiment ce que c'était mais aujourd'hui, il semblait que j'avais envie de l'être.

- Es-tu en train de me dire que je suis difficile à mettre de bonne humeur ? lui répondis-je en tirant un peu son oreille d'hybride.

Elle reposa sa tête sur moi et je repris mes caresses, sentant enfin mon cœur reprendre un rythme normal. Je me mis alors à penser à ce que j'allais faire aujourd'hui, les yeux rivés sur le plafond de la chambre. Peut-être reprendre ma filature ? Cet enfoiré méritait bien une balle entre les deux yeux pour avoir voulu se débarrasser de moi et je ne devais pas trop tarder. S'il apprenait que j'étais encore en vie, il me collerait un tueur à gages sur le dos, c'était certain. Ou bien la police mais j'en doutais puisqu'il devrait alors expliquer pourquoi il me connaissait et bien qu'ils étaient cons en général, ils feraient rapidement le rapprochement.

La tête de la jeune femme se redressa et ses yeux cherchèrent les miens. J'arrêtais ma reflexion et la regardai, me demandant ce qu'elle me voulait. Ah. Déjeuner. C'était une bonne idée ça. Maintenant qu'elle en parlait, je pouvais sentir la faim arriver. Ignorant son autre question, je me redressai et je m'assis sur le bord du lit.

- Allons manger.

Je passai la main sur mon visage puis dans mes cheveux et j'allai me relever quand je l'entendis me dire qu'elle avait eu un cauchemar et qu'elle avait pensé à me rejoindre dans ma chambre. Je n'avais pas besoin de lui demander de quoi elle avait rêvé. C'était évident que cela avait du être du voisin qui avait essayé de la violer. Mes muscles se crispèrent légèrement en y repensant.

- Vu ce qu'il s'est passé hier, je ne t'aurais rien dit si tu l'avais fait.

Elle m'agrippa ensuite le bras et me recolla au matelas pour venir se mettre à califourchon sur moi. Quoi, elle en voulait encore ? La surprise et l'irritation laissèrent rapidement place à un sourire en coin tandis que mes mains vinrent saisir son joli fessier. J'étais content qu'elle ne soit pas traumatisée au point de ne plus vouloir me laisser la toucher. Je ris légèrement à sa remarque.

- Ah mais je n'ai jamais dit que je ne l'étais pas. Tu es bien placé pour le savoir, non ? Et je ne sais pas si je dois me sentir vexé d'apprendre que tu rêves rarement de moi ou au contraire, le prendre comme un compliment de savoir que je te comble tellement durant la journée que tu n'as pas besoin de faire des rêves érotiques avec moi durant tes nuits. Dans tous les cas, que tu sois une perverse me plaît alors tu n'as pas besoin d'essayer de jouer les saintes.

J'inversai alors les positions et collai ses poignets proche de sa tête. Je plongeai mes yeux dans les siens rosés, les regardant un instant.  puis je vins l'embrasser en descendant une main vers l'un de ses seins.

There we go again ~

[...]

Ayant repris mon souffle pour la seconde fois, je me levai cette fois.

- Je vais prendre une douche. Tu viens ? On ira manger ensuite.

Je lui tendis la main pour l'aider à sortir du lit puis j'allai dans la salle de bain. L'eau coulant sur mon corps, je me savonnai, pensant à ce que j'aimerais bien déjeuner.

- Il reste de tes sablés ? Ca sera parfait avec mon café. Tu penseras à en reprendre d'ailleurs quand tu iras faire les courses aujourd'hui.

Je me rinçai de la tête aux pieds puis je sortis. Je me séchai le corps et essorai mes cheveux, passant alors la main dedans pour qu'il ne me cache pas la vue. Je matai Yuna un instant tout en me parfumant et me mettant du déodorant et je partis m'habiller dans ma chambre. Je passai un costume sombre sur une chemise sombre et rajoutai une cravate rouge. Je remis ma montre puis descendis prendre mon café.

- Je vais sortir toute la journée et une partie de la nuit alors ne m'attends pas.

Je finis de déjeuner et je me redressai, m'approchant alors d'elle.

- Cette fois, tâche de n'ouvrir à personne même s'ils hurlent à la mort pour ton aide, ok ?

Je lui touchai le haut de la tête puis je sentis comme une envie de l'embrasser avant de la laisser mais je ne le fis pas. C'était bizarre. Cependant, je n'avais pas le temps de m'interroger sur ma soudaine gentillesse à son égard, me disant que c'était simplement dû à ce qu'il s'était passé hier, et je mis les voiles pour la journée.

HORS-RP: J'espère que ça te va. Tu peux soit répondre pour clôturer soit la mienne sert de clôture On discutera alors du prochain RP!