Ce rp se situe cinq mois aprés le dernier rp Tatsuya/Archer
Je n'avais pas vu mon meilleur ami depuis décembre. Depuis qu'il m'avait repoussé en fait. Je me sentais tellement gêné, j'en avais coupé les ponts avec lui. Mais ce soir je reçois un SMS d'un numéro que je ne connaissais pas. Mais la signature du message ne m'était pas inconnue. C'était Touka, la vipère de Tsuya. Assis dans le canapé avec Asuka que j’hébergeais depuis son accident avec le piège à Loup, je lisais le SMS en silence.
Tatsuya ne va pas bien depuis des mois. Enfin il fait comme si ça allait, mais je sens bien qu'il cache se qu'il ressent. Il ne veut pas me dire ce qui vous à séparé, mais depuis ce jours il est plus comme avant. Je sais que tu ne m’apprécie pas et je te porte pas non plus dans mon cœur mais...je pense que si Tatsuya avait ne serais ce qu'un SMS de toi...il irait mieux -
Je virai le SMS de mon écran et me mis à réfléchir. J'avais tout stoppé avec Tsuya pour ne pas souffrir, mais si Toukadisait vrai, lui il en souffrait. Je me levai alors du canapé en informant Asuka que je sortais. Elle avait un double des clefs en cas de soucis et on venait de manger. C'est donc à vingt et une heures que je quittai la maison à pied en direction de chez Tatsuya. Durant cette demi-heure de marche, je réfléchissais à comment aborder le sujet ou au moins comment expliquer mon arrivée chez lui après Cinq mois de silence. Je toquai à la porte de chez lui, le chien aboya quelques secondes avant que le serpent ouvre. Elle parut choquée et s'exprima.
« euh...mais...je parlais juste d'un SMS » « Ouais je sais mais...cinq mois de silence c'est pas rien. Il est là ? » « Oui dans son labo...J'allais lui faire un café » « Bah sert m'en un et je vais les descendre moi même et tu vas m'expliquer ce que je dois savoir »
Touka ne refusa pas et tandis qu'elle préparait deux tasses de café, elle m'expliqua ce qui était arrivé à Tatsuya, les ruptures, mon absence et rapidement je me sentais un peu coupable. Je pris les deux tasses et je descendis au labo sans un mot.
Je pris une bonne inspiration avant d'ouvrir la porte sans toquer histoire de le faire râler un peu surtout s'il bossait. J’allai poser la tasse de Tsuya sur son bureau à coté de lui, puis je posai mes fesses à côté et je pris la parole.
« Ta vipère m'a dit que tu n'étais pas en forme...alors je suis venue m'assurer que tu n'étais pas au fond du gouffre »
Je fuyais son regard en fixant devant moi tout en buvant mon café. Je n'assumais toujours pas le fait que je lui avais dévoilé mes sentiments, car même si je le fuyais, ils étaient toujours là et sentir son odeur à coté de moi me rappelait cet horrible moment quand il m'avait repoussé.
Je fais une petite pause pour regarder mon téléphone.. Bientôt vingt-une heure. Je n'ai pas envie d'aller au lit tôt ce soir. Comme tous les soirs en ce moment d'ailleurs. Dès que j'arrête de m'occuper l'esprit, je pense. Beaucoup trop. Mon portable se met à vibrer, je n'espère même plus que se soit lui. J'ai un peu cesser d'espérer en ce qui le concerne. J'ouvre le message et ce dernier me fait retrouver, un vague instant, le sourire. C'est mon petit frère. Il s'inquiète beaucoup pour moi en ce moment.. Peut-être un peu trop. Je ne sais même s'il a encore un contact avec lui.. Je crois que je ne préfère pas savoir. Je lui répond rapidement avant de replonger dans mon travail.
Mes clichés ont du succès depuis que j'ai collaboré avec Isako, j'ai beaucoup de demande, donc plus de travail. Pile ce qu'il me fallait en ce moment. Je m'atèle à regarder une série de noir et blanc, triant les bonnes photos des mauvaises, retouchant ce qu'on m'a demandé de retouché. Je suis concentre sur ce que je fais, je n'ai pas le temps de penser à lui grâce à ça. Je rejette très brièvement un coup d’œil à mon téléphone qui revienne de vibrer. Je répondrais plus tard, je dois rester concentrer. Par réflexe je regarde à nouveau l'heure.. Touka ne devrait pas tarder à m'apporter un café.
La porte s'ouvre dans un grincement, je lui fais remarqué qu'elle n'a pas frappé avant d'entrer. Pas de réponse. Je pose mes lunettes à côté de mon ordinateur, puis fait pivoter ma chaise de bureau vers la porte. Mais ce n'est pas l'hybride qui se tient derrière moi. C'est.. Archer. Heureusement que je n'avais rien entre les mains, je l'aurais probablement fait tomber sous l'effet de surprise. Je le regarde, étêté. Discrètement, je me pince le bras.. Non je ne rêve pas. Archer brise le silence en premier.
▬ Ta vipère m'a dit que tu n'étais pas en forme...alors je suis venue m'assurer que tu n'étais pas au fond du gouffre
Oh. Touka lui envoie un sms et monsieur se pointe, mais lorsque moi je lui en envoie c'est à peine si j'ai une réponse. Je suis partagé entre la joie de le revoir et.. La colère de son silence pendant ces derniers mois. Je restais silencieux un moment, ne sachant pas quoi répondre au brun. Puis ma gorge se dénoua, me permettant enfin de répondre.
▬ Je suis simplement.. Triste qu'on ne se parle plus.
Je sortis une cigarette d'un paquet qui traînait. Habituellement je ne fumais pas dans cette pièce, mais c'était une situation un peu particulière. J'allumais la tige entre mes lèvres, respirant une première bouffée.
▬ Ecoute, tu.. Tu n'étais pas obligé de venir. Je comprend pourquoi tu ne veux plus qu'on se voit, qu'on se parle.
Tu allais ajouter que tu ne lui en voulais pas, mais cela aurait mentir.
▬ Je vais bien, je ne suis juste pas heureux. Ça finira par passer avec le temps. Tout comme j'espère que pour toi aussi ça ira mieux.
Je m'avançais un peu en prétendant que lui aussi n'allait pas bien.. Je n'en savais rien. Peut-être avait-il déjà tourner la page ou non.. Ne sachant pas quoi ajouter, je ne disais plus rien, attendant une quelconque réponse du cowboy.
Ce rp se situe cinq mois aprés le dernier rp Tatsuya/Archer
Les fesses sur son bureau, je buvais mon café bouillant en fixant en face de moi. Je savais pas quoi dire, ni quoi faire alors autant laisser Tatsuya prendre les devants. Je ne savais pas trop dans quel état d'esprit il était. Est-ce qu’il m’en veut ? Est-ce que je lui ai manqué ? Tout était si tendus et compliqué. Je me demandais encore ce que j'étais venu espérer après cinq mois de silence de ma part. Tatsuya prit la parole et m'informa de sa tristesse face à notre éloignement. J'étais assez d'accord, tout comme lui j'étais triste, mais parfois la honte est bien plus forte. Les mots de mon ex ami ne faisaient que confirmer mes craintes. Il comprenait pourquoi je ne lui parlais plus et je pouvais vite deviner que son avis dessus n'avait pas changé. J'inspirais un grand coup, puis je m'éloignai du bureau et je me mis à marcher un peu dans la pièce afin de m’imprégner de l'ambiance des lieux. Puis je me lançai.
« Ce n'est pas...une amourette Tatsuya. Et je crois qu'il est temps que je sois totalement honnête envers toi. »
Et oui il allait falloir que je porte ma virilité et que j'assume ce que je ressens pour lui. J’observais la salle pendant quelques secondes, puis je repris la parole avec un ton très serieus ce qui est rare chez moi.
« J'ai toujours ressenti un truc pour toi. Quand on était ados je pensais que c'était de l'amitié et...quand j'ai hébergé ton frère et que je te voyais moins, j'ai senti un manque, qui s'est dissipé quand tu es venus nous voir un week-end "
Je me tournai afin de voir le visage de Tatsuya et comprendre ce qu'il en pensait. Je m'adossai contre le mur le plus proche et j'observais mon ami, un peu comme si je voulais prendre ma dose de Tsuya avant de repartir. Je savais très bien qu'il n'y aurait jamais rien entre lui et moi, je préférais pas me faire de faux espoirs. Je soupirai et ajoutai après une dernière gorgée de café.
« À force de picoler, tu t'es endormis contre moi...c'était la première fois que je dormais sans cauchemars et c’était parce que tu étais là et c'est comme ça que j'ai compris »
Je ne dormais jamais avec personne, j'avais ce traumatisme de guerre et la dernière fille qui a dormit avec moi a failli mourir étranglé car je l'avais saisie à la gorge en pleine nuit la prenant pour une ennemie. Je gardai ensuite le silence afin de laisser Tatsuya s'exprimer. On pouvait voir mes yeux rougis par la fatigue. Depuis que j'avais pris mes distances avec Tatsuya, je ne dormais plus car les cauchemars me hantaient et j'avais repris l'alcool. Avant je buvais en soirée avec Tsu...mais maintenant je buvais constamment et sans retenus. Mon chef m'avait même menacé de me foutre au placard si je calmais pas mon alcoolémie passager.
L'ambiance était vraiment.. Étrange. Je m'étais toujours senti à l'aise avec lui, qu'importe la situation. Mais depuis qu'il s'est déclaré.. Ce n'est plus pareil et j'imagine que ça ne le sera plus jamais. Bouffée sur bouffée, je consume ma cigarette qui se fera bientôt remplacer par une autre. Le silence pesant n'aidant pas vraiment à ce que je retrouve ma sérénité habituelle. Je pose mes yeux noirs sur Archer.. Je dois avouer que j'ai du mal à le quitter des yeux. J'ai peur que si je cligne, ne serait-ce qu'une fois les paupières, il disparaisse à nouveau.. Le cowboy brise enfin le silence de la pièce.
▬ Ce n'est pas...une amourette Tatsuya. Et je crois qu'il est temps que je sois totalement honnête envers toi.
Je me redresse sur ma chaise et me montre à l'écoute. Mes prunelles sont toujours rivés sur lui, empreint d'une curiosité certaine, sur cet honnêteté dont-il allait faire preuve.
▬ J'ai toujours ressenti un truc pour toi. Quand on était ados je pensais que c'était de l'amitié et...quand j'ai hébergé ton frère et que je te voyais moins, j'ai senti un manque, qui s'est dissipé quand tu es venus nous voir un week-end. À force de picoler, tu t'es endormis contre moi...c'était la première fois que je dormais sans cauchemars et c’était parce que tu étais là et c'est comme ça que j'ai compris.
Oh mon pauvre ami.. Ça remonte à si loin.. Et tu portes ça, tout seul depuis tout ce temps ? Mon regard se fit fuyant, c'était à mon tour de parler.. Mais que dire après de pareil révélation ? Alors que mon cerveau commençait à sombrer dans d’innombrables pensées, je préférais laisser de côté, au profit de mon cœur et de paroles plus spontanées.
▬ Je ne pensais pas que.. Que cela remontait d'aussi loin.
Commençais-je, peu sur de ce que j'allais dire. Il faut dire que le cowboy avait su si bien caché son jeu pendant tant d'années.. A jouer les coureurs de jupons, ne lésinant jamais pour l'amour qu'il portait aux femmes.. Et uniquement aux femmes.
▬ Je vais être aussi franc que tu viens de l'être Archer. Je ne sais pas quoi penser de la situation. Pourtant tu me diras.. J'ai bien eu le temps de réfléchir depuis cinq mois..
Je lâchais un petit rire nerveux, tapotant ma cigarette contre le cendrier.
▬ Je t'ai toujours vu comme un ami.. Mon meilleur ami et.. Je n'ai jamais envisagé que notre relation puisse évoluer autrement..
Mes mots restèrent en suspend. Je regardais ma tasse de café, qui ne devait plus être aussi chaude maintenant. J'inspirais longuement avant de reprendre.
▬ Je.. Je ne sais pas ce que je ressens à présent pour toi. Tu m'as manqué.. Énormément. Plus que je n'aurais pu le croire possible. Là.. Tu es là et j'ai l'impression que ce vide qui a été présent durant ces cinq mois.. C'est envolé, juste par ta simple présence.
J'avais senti mon cœur battre plus fort au fur et à mesure que la phrase sortait de ma bouche.
▬ Je suis.. Un peu perdu Archer.. Je crois que j'ai besoin d'un peu de temps..
Ce rp se situe cinq mois aprés le dernier rp Tatsuya/Archer
Je sentais le regard de Tatsuya et pour être honnête je ne savais pas ce qu'il signifiait et cela me mettait encore plus mal à l'aise. Mais j'avais décidé de revenir vers lui alors il était hors de question que je me sauve à nouveau. Je lui avouai alors tout sans me retenir, de toute façon j'étais plus à ça prés. Une fois ma confession terminée, le regard de mon ami...ou bien ex ami se fit fuyant. S'il savait le mal que j'avais ressenti en le voyant avec toutes ces femmes, les douleurs dans mon cœur quand il me parlait de ses aventures... Je crispai mes doigts sur les bords du bureau en attendant qu'il se décide à briser ce silence qui me donnait des bouffés de chaleurs. Alors que je pensais recevoir en pleine face un non catégorique, les mots de Tsuya me surprirent. La bouche grande ouverte je restais surpris de ses révélations. Cette fois-ci il ne m'avait pas repoussé, certes il ne m'avait pas non plus sauté au coups comme il l'aurait fait si une de ces ex-copines était revenues, mais tout n'était pas perdu alors... Après tout quand je me suis rendu compte de ce que j’éprouvai pour Tatsuya j'avais mis du temps comprendre. Je me souviens lors d'une mission en Orient j'avais même cédé aux avances d'un frère d'armes pour voir si j’étais gay ou pas et il s'était révélé que non, le sexe avec les hommes me rebutait alors qu'avec les femmes j’adorai ça, mais bizarrement quand j'étais avec Tatsuya c'était différent et je me voyais très bien dans un moment charnel avec lui. D'ailleurs rapidement quelques images me revinrent en tête, des fantasmes avec lui et... Je secouai la tête en râlant intérieurement que ce n'était pas le moment.
La dernière phrase de Tatsuya me donna un peu d'espoir. Je posai ma main artificielle sur le dossier de la chaise de Tatsuya que je déplaçai afin qu'il soit face à moi après que j'ai quitté le bureau sur lequel j'étais assis. Je plantai mon regard dans le sien et cette fois je pris la parole.
« Je te laisserais le temps qu'il faudra Tsu... Je veux pas te forcer, ce n'est pas mon but »
Je laissai quelques secondes de silence planer au-dessus de notre tête, puis doucement je posai mon front contre le sien, puis je murmurai.
« J'aimerais juste une chose... Ne me laisse pas avec ce souvenir horrible de toi qui me repousse. Laisse-moi t'embrasser une fois, une seule fois et après je te promets que je ne le referais plus »
Je posai doucement ma main valide sur la jambe du jeune homme sans le quitter du regard. Si Tatsuya refusait ma demande, je l'accepterais malgré le fait que mon cœur aurait encore mal et à coup sur l'ambiance serait encore compliquer. J'allais d'ailleurs sûrement devoir refaire le clown comme avant... Dans le cas contraire, s'il ne répondait pas ou bien s'il acceptait, je ne me générais pas pour lui montrer que mes révélations n'étaient pas un canular. Doucement mes lèvres se poseraient sur les siennes, mes doigts se crisperaient doucement sur sa jambe. Un simple smack, pas plus juste un bref baiser pour lui montrer que je peux être aussi bon qu'une de ses grognasses. Une fois terminé, je me redressai et lui proposa.
▬ Je te laisserais le temps qu'il faudra Tsu... Je veux pas te forcer, ce n'est pas mon but.
Je relevais alors la tête vers mon ami de toujours, lui offrant un timide sourire. C'était difficile de sourire au vu de la situation, aussi ce dernier disparut presque aussitôt qu'il était apparu. Je restais sans voix, je ne sais pas quoi lui répondre, quoi dire.. J'étais tellement perdu. Mes sentiments.. J'avais toujours été serein et au clair avec ce que je ressentais. Mais depuis qu'Archer m'avait fait sa déclaration, je n'étais plus sur de rien.
▬ J'aimerais juste une chose... Ne me laisse pas avec ce souvenir horrible de toi qui me repousse. Laisse-moi t'embrasser une fois, une seule fois et après je te promets que je ne le referais plus.
C'était une demande.. Osée. Il s'était rapproché si soudainement, je me sentais comme paralysé. Incapable de faire le moindre mouvement ou de prononcer la moindre parole, je regardais le brun qui était si proche de moi. Je sentais son souffle sur ma peau et sa main qui se posait sur ma jambe.. Je hochais doucement la tête en guise de réponse à sa demande. Je ne savais pas si c'était une bonne idée de lui accorder ceci.. Mais je ne pouvais plus faire marche arrière maintenant. Ses lèvres virent à la rencontre des miennes. C'était nouveau.. Mais à la fois pas si différent de ce que je connaissais. Des lèvres ne sont que des lèvres, peut importe le corps de la personne qui les possèdent. Le baiser prit fin, presque brutalement.
▬ Je devrais peut-être te laisser bosser non ?
Me sentant encore incapable de lui faire parler, je fis pivoter ma chaise pour être de nouveau face à mon écran. J'inspirais longuement, à la recherche de ma sérénité habituelle.
▬ Oui.. Ça serait mieux oui..
Lâchais-je difficilement. Ma gorge était serrée, j'eus l'impression de m'arracher les cordes vocales pour sortir ses cinq pauvres mots. J'attendais que le cowboy sorte enfin de la pièce pour m’écrouler sur mon bureau. Croisant mes bras sur le bois du meuble, je laissais ma tête s'y reposer.
Aaah.. Qu'il a fier allure le photographe rouge pivoine..
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