Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui |pv Kali|
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Lun 19 Fév - 1:46
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
Une nouvelle tête
Le jour commence à éclairer les rues les plus dégagées, la lumière d’un or ardent de l’astre stellaire se reflète sur la peinture blanche se trouvant face au lit de Léonard. De fins rayons arrivent tout de même à passer ses paupières et le font pousser un grognement de mécontentement. Le jeune anglais se cache sous un oreiller afin de tenter de dormir encore un peu, mais cela était peine perdue, le réveil venait de se manifester et malgré l’envie de somnoler encore un peu, Léo se lève en soupirant. Il avait oublié de réparer le volet de sa chambre qui avait cédé cet hiver. Le manque de temps, c’était cela son excuse qu’il se dit pour ne pas avoir à le faire, le manque de temps par rapport à son travail pour lequel il passe des nuits entières.
C’est avec une mine résignée que l’anglais quitte son lit afin d’ouvrir la fenêtre, son regard encore endormi se porta sur le mécanisme des volets qui malgré leur style ancien, sont assez récents et ont que quelques années. Une brise froide rentra dans la chambre et des frissons hérissent les poils de Léonard, ce qui le fait rapidement fermer fenêtre avant de commencer à se préparer pour aller au travail. Il opte rapidement pour une tenue assez sobre en couleur, une chemise blanche avec un pantalon noir, des chaussures de même couleur que son bas ainsi qu’un sweat a capuche arborant le logo des Rolling Stones.
Avant de partir pour rejoindre la ville en bus, Léo prépare un plat de pâte a la bolognaise qu’il met dans un tupperware afin d’isoler la nourriture. L’heure du départ pour le travail arrive bientôt et le jeune anglais prépare rapidement son sac. Les fenêtres fermées et vérifiées deux fois par sécurité, Cobalt passe le palier de sa porte afin de finir de sécuriser sa maison le temps qu’il aille travailler.
L’arrêt de bus n’étant pas loin, Léonard marche doucement afin de s’y rendre. Lorsque le véhicule, c’est avec un geste habituel ainsi que mou qu’il fait signe au chauffeur du bus, ce dernier s’arrête devant et permet au jeune homme de monter. Le bus est toujours autant rempli, des étudiants ainsi que des travailleurs sont présents, fort heureusement pour Léonard, le trajet du bus est rapide a partir de chez lui, cela ne l’empêche pas de plaindre ceux qui habitent plus loin de la ville que lui.
Une fois arrivé dans le centre ville, Léonard prend le chemin de son lieu de travail, une boutique de réparation d’ordinateur simple avec suffisamment d’espace pour faire du travail de précision tel que la soudure de composant ayant besoin de précaution tels des processeurs.
Léo rentre rapidement dans le magasin en voyant que quelques flocons commencent à tomber, une fois à l’intérieur et après avoir ouvert la boutique, il avança rapidement vers le disjoncteur afin de mettre le courant puis de revenir vers le comptoir, allumant les ordinateurs se trouvant sur son passage afin de permettre à ses collègues d’avoir des appareils prêts à l’emploi.
Consultant les dernières commandes de la boutique sur le pc du comptoir, l’anglais remarque que les quelques flocons qu’il avait vus tomber il y a un peu plus d’une demi-heure sont suffisamment nombreux pour créer une couverture de neige. Revenant doucement sur la page google d’ouverture, Léonard commence d’ailleurs à chercher ce qui lui faut pour réparer son volet.
C’est le regard sur le moniteur de l’ordinateur que la porte s’ouvre afin de laisser rentrer des clients. Léo se relève afin de saluer les clients avant d’écouter leur demande. Il était très simple pour lui de s’occuper des clients en même temps étant donné qu’ils étaient que deux. Il commence à rejoindre l’arrière-salle afin de chercher un ordinateur qui était noté avec le nom de ce client. Cobalt n’avait aucun souvenir d’avoir vu le nom de cet appareil ces derniers jours, ce qui est d’ailleurs étonnant pour lui vu qu’il passe suffisamment de temps dans la boutique pour savoir le nombre de vis que compte le faux plafond.
Malgré les questions qu’il se pose, Léonard ne va guère chercher des réponses, la fiche détaillant la réparation que son collègue a fait montre qu’il ne faut attendre que le client afin d’être payé. C’est avec l’ordinateur dans les bras qu’il s’approche du comptoir afin de le poser dessus avant de retirer la fiche et rejoindre le pc du comptoir.
Le jeune anglais commence a préparer la facture du client tout en l’écoutant parler du temps et c’est dans un soupir que Cobalt se dit qu’il va encore devoir être présent toute la journée dans la boutique. Il connaît suffisamment bien ses collègues qui ne loupent aucune occasion afin de tirer au flanc chez eux, d’ailleurs il se doute même que son patron aimerait le faire aussi, cependant il doit venir a la fermeture pour s’occuper de l’argent récolté durant la journée.
Une fois le premier client partit après avoir payé, Léo vient s’occuper du second qui lui apporte un jouet télécommandé. Ce qu’il remarque après s’être approché du client afin d’examiner la voiture, est que son client est un hybride à queue, cela ne le dérange pas plus que cela, au contraire. Un petit sourire sur les lèvres de l’anglais se dessine, se disant qu’un père ou un frère venant peu de temps après l’ouverture du magasin afin de faire réparer un jouet, ce ne peut être qu’une bonne personne.
Léonard répare l’objet sur le comptoir, devant les yeux du client puis quand il termine, le jeune anglais nettoie le jouet avant d’y mettre des piles neuves. La routine des factures a faire pour les clients revient rapidement, cependant, le sourire qu’il avait sur les lèvres ne s’est effacé qu’après le départ du client.
Il est que Léonard a croisé que très peu d’hybride en boutique, ce sont généralement des maîtres qui viennent avec leur hybride ou bien des humains lambda.
C’est après un bref soupir que l’anglais revient sur l’ordinateur pour chercher ce qu’il faut pour réparer son volet.
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Lun 19 Fév - 23:56
_ Séréna Honda ?
Kali... Observait d'un air dubitative, sa nouvelle identité et ses nouveaux papiers pour être tranquille et banal, sur l'île de Togi. Une identité à consonance local, contrairement à la précédente. Shin avait fait des efforts pour lui permettre cette nouvelle opportunité, pas question de la laisser passer. Pendant que l'hybride grenouille vaquait à ses occupations plus ou moins légal, Kali, elle, était restée la première semaine enfermée dans l'appartement, afin d'éviter que son sauvetage soit inutile et qu'elle se fasse cueillir bien trop facilement par les hommes de monsieur Shentaku.
La deuxième semaine. Elle n'en pouvait plus et Shin, avait abandonné l'idée qu'elle se coupe les cheveux. De ce fait, il lui ramena une perruque brune, aux cheveux mi longs. La blonde, en était réellement satisfaite, elle, qui se refusait tant de chose pour sa survie et la survie de la Révolution... Il n'était pas question qu'en plus, elle ruine son apparence, la dernière chose à la quelle elle tient fermement. Au début, elle portait cette perruque uniquement le temps d'une demi heure, pour des sorties courtes afin de faire de rapides emplettes pour l'appartement. Aussi, l'hybride serpent souffrait de l'hiver et se couvrait énormément pour ne pas faillir dans les rues de Togi.
Heureusement... Fin février arrive et bientôt, le printemps sera de retour. Finit de câliner le radiateur, de dormir avec 3 couettes, des chaussettes et de monopoliser la salle de bain pour mettre l'eau chaude à fond et profiter de la vapeur. Pour sûre, son ancien job et appartement aux thermes lui manque atrocement, simplement, elle y avait tiré un trait. Ça serait vraiment trop facile de l'attraper là bas, même si c'était un cadre de vie idéal au vu de son hybridation. Bref, les jours s'écoulaient et Kali avait aussi abandonné son idée de travailler à la "Care & Tech", Shin avait raison, c'était beaucoup trop dangereux si jamais elle venait à se faire découvrir. Tant pis pour les médicaments, les fournitures médicales... Il faudra s'en procurer autrement.
Récemment... Elle eut un entretient avec un patron d'une boutique de réparation informatique. Kali, n'était pas une pro' même si elle savait réparer certains appareils de la vie de tous les jours... Qu'elle avait déjà hacker des caméras de surveillances. Ce job, serait idéal pour en apprendre un peu plus et pourquoi pas, le vol de donnée ? Savoir réparer un ordi' qui a été brisé volontairement pour enterré des secrets, ce n'est pas inutile non plus. La jeune femme, avait sortie le grand jeu pour cet entretien et de blonde fatal révolutionnaire, c'était désormais une brune en cuir qui réussi à obtenir quelques jours d'essais. Kali était détendu, elle savait monter, démonter des armes... Alors des ordinateurs, ça ne devrait pas être plus difficile. Si elle parvenait à décrocher le post, elle aurait un salaire et elle pourrait quitter rapidement l'appartement de Shin.
A nouveau... Chacun sa vie et son monde, et tous le monde sera heureux. Pas qu'elle n'appréciait pas son aide, son soutient et ce qu'il lui offrait mais son hygiène de vie est tant décalé de la sienne et être dérangé par des accrocs de la drogues sans arrêt... La réputation de la grenouille dealeuse n'est plus à faire. Il a une fidèle clientèle, Kali n'en doutait pas.
Bref ! C'était son premier jour à la boutique et la jeune femme, soignait son apparence aussi bien que lors de son entretiens. Cachant sa longue chevelure sous la perruque qu'elle fixait avec de la colle. Puis, un bonnet car les température ne sont toujours pas positive. Kali, mit ensuite ses lentilles bleus, bien plus habituels pour ceux qui l'ont connus avant. Ainsi, elle cachait ses pupilles reptiliennes améthystes qui trahirait sa condition. Un aussi bon job ? Avec un tel salaire ? Pour une hybride ? Faut pas rêver, ça serait limite si elle a le droit de vider la poubelle et de servir le café... C'est bien grâce à l'absence d'appendice d'hybride, qu'elle pouvait se permettre ce genre d'extravagance. Seul ses yeux violacées qu'elle cachait, sa peau froide, qu'elle couvrait et son amour pour les endroits humide et chaud, peuvent la trahir, en plus de sa force d'étreinte hors du commun et fatal. Cependant, là aussi, une parade efficace depuis des années maintenant... Pas de vie social !
L'anaconda... Finissait de se vêtir de son pantalon de cuir habituel et d'un sous pull, puis pull en laine beige pour s'armer au mieux face au froid. Elle enfilait ses bottes, prit son sac avec ses faux papiers et direction... Le travail ! Kali, fit presque le trajet en trottinant pour conserver un maximum de chaleur. Heureusement, ses gants en cuir, protégeait aussi ses doigts du froid qui mordait. Avoir le sang froid, c'est une véritable malédiction, vous dirait-elle.
Elle pénétrait dans la boutique. Et un tintement particulier résonnait pour prévenir de son arrivé. Elle était calme et son regard balayait la pièce, plus ou moins rangé.
_ Bonjour, je suis la nouvelle employée.
Se présentait-elle. A la recherche d'un responsable et s'avançant jusqu'au comptoir. Et c'est là, qu'elle vit un homme occupé à travailler sur un bureau, avec un ordinateur. Kali, retirait son bonnet, elle s'avança et avec un sourire rare chez elle, la fausse brune reprit.
_ Bonjour, je suis Séréna Honda. Je viens pour l'essai. Le patron vous a prévenu ?
Demandait-elle. Tout en s'appuyant sur le comptoir et observant le jeune homme qui, d'après son observation, ne devait pas être loin de son âge. Donc oui, il est jeune ! L'hybride camouflée, reportait ensuite son attention sur le travail de ce dernier.
Que fabrique t-il ?
Dernière édition par Kali le Lun 26 Fév - 15:33, édité 1 fois
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Dim 25 Fév - 21:26
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
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Continuant toujours sa recherche, Léonard finit cependant par trouver ce qu’il cherchait, il commande ce dont il a besoin puis finit en mettant son adresse pour la livraison avant de commencer à ouvrir la liste des appareils appartenant aux clients qui se trouvent dans la boutique afin de trouver de quoi s’occuper. Il n’eut pas le temps de fermer la page de sa recherche que le son qui indique qu’un client rentre résonner. Relevant la tête en se demandant qui pourrait arriver par ce temps hivernal. Au début serein de voir une femme aux cheveux bruns arriver, se disant qu’il allait avoir de quoi s’occuper puis légèrement surprit d’entendre que la femme est apparemment une nouvelle employée. En effet, Léonard est très rarement au courant que des nouveaux arrivent pour travailler, généralement ils les croisent quand il fait les fermetures de la boutique quand ces derniers viennent lui demander ce qu’il fait aussi tard à encore travailler.
Il regarde la femme s’avancer vers le comptoir en étant quelque pris de court, il commença à fouiller les papiers qui sont dans le comptoir afin de trouver quelques notes que le patron aurait pu laisser, en vain.
C’est en se sentant quelque peu coincé que l’anglais regarde la femme.
-Bonjour, je suis Léonard Cobalt et le patron ne m’a pas mit au courant, je vais l’appeler, veuillez m’excuser un instant.
Léonard s’éloigna du comptoir afin de pouvoir appeler le patron, ce dernier répond en ne laissant pas le temps à l’anglais de pouvoir poser la moindre question. C’est ainsi que Léonard prit connaissance de ce qu’il doit faire afin de tester Séréna pour voir si elle correspond aux attentes du patron.
L’anglais revient vers le comptoir afin de faire signe a la demoiselle de passer de l’autre côté puis il la regarde en souriant, étant rassuré qu’elle est effectivement déjà rencontrée le patron.
-Bien, je viens d’être rapidement mis au courant, je vais d’abord tester vos compétences avec les logiciels puis en pratique.
Léo commence à rejoindre un des bureaux derrière le comptoir avant de lui indiquer d’un geste de la main qu’elle sera testée ici puis il rejoint une armoire où sont rangés des pc ayant différentes pannes, il en prend un qui a un souci avec un virus bloquant l’accès au contenu de l’appareil.
L’ordinateur sous le bras, il l’apporte sur le bureau qu’il a indiqué à Séréna.
-Cet ordinateur a un virus qui bloque l’accès au contenu de l’appareil, vous allez devoir régler le souci.
Montre-t-il une feuille qui est avec l’ordinateur.
-Ici, vous aurez les notes ainsi que les remarques que la personne ayant pris en charge le pc. Si vous avez un souci ou des questions, je suis présent.
Finit-il en souriant avant de retourner vers le comptoir afin de notifier le pc que Séréna est en train de faire tout en jetant de temps en temps un coup d’œil vers celle qui sera peut-être la nouvelle.
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Lun 26 Fév - 16:01
Pris au dépourvu... C'est le moins que l'on puisse dire. La jeune femme, observait son futur collègue s'activer, chercher des réponses quant à sa venue. Un message, n'importe quoi d'officiel qui pourrais le guider un peu dans son accueil. Face à cette maladresse et désorganisation, Kali, ne pu réprimer un mince sourire amusée... Pauvre homme, qui s'agite et qui n'est au courant de rien. Finalement, il capitule et demande à la jeune femme de patienter un instant, le temps qu'il appel son supérieur et prenne conscience de ses responsabilités. Naturellement, Kali le laissait faire... Ça commence bien, non ? Après une poignée de minute, Léonard revint et lui fit signe de passer de l'autre côté du comptoir, ce qu'elle fit docilement alors qu'il reprit.
-Bien, je viens d’être rapidement mis au courant, je vais d’abord tester vos compétences avec les logiciels puis en pratique.
La révolté. Se doutait bien d'une petite mise à l'épreuve et elle répondit par un sourire entendu. Avenant, Léonard lui montre "ses quartiers", un bureau accolé à un autre. De la proximité ? Hmm, ce n'est pas sa grande passion, mais il faudra s'en accommoder. Observatrice, et tout de même sur le qui vive malgré elle. Kali ne prend place à son bureau qu'une fois Léonard revenu près d'elle, avec un patient dans les bras.
-Cet ordinateur a un virus qui bloque l’accès au contenu de l’appareil, vous allez devoir régler le souci.
A cela. Il lui montre une feuille qui accompagne le malade.
-Ici, vous aurez les notes ainsi que les remarques que la personne ayant pris en charge le pc. Si vous avez un souci ou des questions, je suis présent.
Délicatement. La jeune femme récupère le malheureux entre ses mains. Il est léger, récent.
_ Merci, je ne devrais pas en avoir pour longtemps.
Assure t-elle. Sans prétention et sur un ton tout à fait polie et sobre. Les virus, en temps normal, c'est elle qui les distribues dans les réseaux de surveillances, comme celui qu'elle avait confié à Wilson, pour l'attentat du Marché de Noël... Il lui tardait de découvrir celui qui pourrissait cet appareil, et pourquoi pas le récupérer ? L'hybride serpent, allumait la lampe de son bureau pour plus de visibilité et profiter d'une source de chaleur supplémentaire. Il ne faisait pas froid dans la boutique, loin de là... Mais travailler dans le confort, c'est encore mieux ! Elle branchait ensuite l'ordinateur portable à la source d'énergie, tandis que son regard balayait les notes du réparateur précédent, rien de bien fameux.
_ Alors... Il a essayé de faire par le navigateur... blabla... Ça n'a pas marché.
Kali... Par acquis de conscience, ré-essayait la manipulation du réparateur précédent et effectivement, ça foire. Elle grimace, il n'a pas mentit, mais rien d'insurmontable. Elle reprend une expression neutre avant de réfléchir à ses options... Faire une récupération de systeme semble la bienvenue mais par quel méthode ? Kali, levait les yeux vers Léonard, avant de lui demander.
_ Avez vous un CD d'outil Windows ? Ou clé USB d'outil ?
Et finalement... Le temps que Léonard parte à la recherche du saint outil, Kali, prit la décision de passer par la console. Ce serais plus net, rapide et elle préférait passer par les entrailles de l'ordinateur, savoir de quoi il est fait. La jeune femme, lançait manuellement la récupération du systeme, qui prendrait un petit temps. Elle se tournait alors vers Léonard, toujours assise avec un léger sourire.
_ Voilà... Le temps qu'il retourne à son dernier Chek Point. C'est assez urgent de ce que j'ai lu... Dommage, je ne saurais pas quel virus l'aura eut. Merci d'avoir cherché quand même pour le CD.
La fausse brune. Croisait ses jambes avant de s'étirer. Si ce n'était que des bricoles comme ça, ce job serait vraiment peinard en plus de voir et d'apprendre pleins de chose. En plus, Léonard ne semble pas du genre pot de colle, ni indiscret. Ce serait la tranquillité assuré...
Qui contraste avec la Révolution.
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Dim 4 Mar - 20:13
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
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La politesse ainsi que le ton sobre de Séréna font sourire l’anglais. Il est généralement habitué à la familiarité de ses collègues qui peuvent par moments être intrusifs dans la vie privée, ne se gênent guère pour poser des questions indiscrètes ou personnelles.
Etant toujours sur le pc du comptoir, Léonard commence à commander différents composants afin d’avoir une marge sur le matériel, prévoyant un possible échec de la nouvelle sur la partie pratique sur carte. De plus, la commande lui permettra de pouvoir travailler différentes réparations à la suite durant ses heures de travail.
Quand la femme interpelle Léo, ce dernier se retourne de manière à la regarder quand elle parle puis se lève afin de passer au niveau des bureaux pour chercher dans les tiroirs si un disque d’outil est présent. Il cherche un moment avant d’écouter Séréna après s’être retourné par politesse.
Il s’approche de l’ordinateur pour effectivement voir qu’elle dit vrai. Léonard lui fait signe de le suivre avant de s’approcher d’une porte qui se trouve au fond de l’arrière-boutique. Il prend un des masques ainsi qu’une des paires de lunettes présentes pour les tendres à Séréna.
-Tout d’abord félicitation pour le pc,vous l'avez bien plus vite que moi si on me l'avait confié. Ensuite vous allez avoir besoin de ça, nous allons passer à la partie pratique et un de mes collègues a encore prit la seconde paire d’accessoire, du coup je vous prête celle ci, elle vous protégerons des projections d’étain ainsi que des émanations.
Léonard sort ses clefs afin de pouvoir déverrouiller la porte qu’il ouvre avant de laisser Séréna rentrer en première. L’anglais rentre en second avant de refermer derrière lui, allant machinalement venir vers le système de ventilation pour vérifier qu’il fonctionne.
Il regarde les différents appareils ainsi que le très grand établi au centre de la pièce, les murs sont parsemés de crochet sur lequel de très nombreux outils sont présents, câbles, tournevis, multimètre, perceuses à main, visseuse ainsi que des dremels de dernière génération. Sur l’établit se trouve un four qui permet de faire fondre la pâte à souder, ce qui permet de faire plusieurs soudures de composant à la fois.
Léonard s’approche d’une armoire pour en sortir une carte électronique avant de venir la poser sur l'établi. Il sort également un fer à souder ainsi qu’un rouleau d’étain avant de se placer sur une chaise. Il met la carte de manière à ce que Séréna puisse voir. Le fer à la main, il dessoude un condensateur monté en surface. Il le place juste à côté et viens prendre un morceau de tresse à dessouder afin de retirer l’étain.
L’anglais se relève en reculant un peu.
-Ceci est le test pratique sur carte, tenter de ressouder ce composant et de le dessouder. Je m’excuse par avance, étant donné que vous pouvez vous brûler avec le fer ou l’étain si vous faite une erreur de manipulation, j’aimerais être à côté pour aider si besoin. C’est juste par précaution, j’ai déjà eu un collègue qui a réussi à se brûler une partie de l’avant bras pendant son test, du coup...voilà.
Léonard... S'approchait pour constater avant de lui faire signe de suivre. Kali, suivait ses consignes à la lettre mais lorsque le duo s'avançait vers un coin de la boutique, bien moins fréquenté, son instinct s'éveillait, peu confiante. Même si physiquement, rien sur son visage laissait transparaitre quoique ce soit par rapport à ce petit coup de stress, l'hybride serpent se demandait bien où il l'emmenait. Les arrières boutiques, ce n'est jamais très glorieux... L'a t-il percé à jour ? Doit-elle poursuivre ? Les questions se bousculent dans son esprit. Elle devrait l’assommer et partir sur le champs.
C'est alors... Que son collègue se tournait amicalement vers elle, souriant, lui tendant un masque et des lunettes de protections.
- Tout d’abord félicitation pour le pc,vous l'avez bien plus vite que moi si on me l'avait confié. Ensuite vous allez avoir besoin de ça, nous allons passer à la partie pratique et un de mes collègues a encore prit la seconde paire d’accessoire, du coup je vous prête celle ci, elle vous protégerons des projections d’étain ainsi que des émanations. _ Merci.
Répondit-elle simplement. Trop tendu pour être capable de prononcer autre chose. Kali, eut un sourire en coin et roulait des yeux lorsque celui-ci eut le dos tourné pour ouvrir la porte... Elle a tout de même faillit foutre en l'air tout le travail de Shin, à cause d'un bête petit stress. C'est là qu'elle se rendit compte, qu'elle était resté bien trop longtemps enfermé chez ce scientifique fou... Elle est bien trop méfiante, nerveuse... Ça peut passer dans le cadre d'un premier jour mais... Et ensuite ? Elle sait qu'elle ne va pas suspecter chaque potentiel client qui viendrait pour une réparation. Ça n'a pas de sens... Elle doit récupérer son sang froid, Léonard, ne semble pas mal veillant pour un sous et continuer à être si fermé, pourrait éveiller des soupçons.
Gentlemen. Léonard la laisse passer en première, ce qu'elle fait et la jeune femme observe l'arrière boutique, qui est vraiment ce qu'elle est et pas un piège ou quoique ce soit de suspicieux. Son regard balaye les divers outils proposés. Dans un autre contexte, ça ressemble tristement à des sales de tortures qu'elle a pu observer au cours de certains sauvetages. Elle l'entends qui ferme derrière eux et machinalement, son stress qui la met sur ses gardes s'éveille silencieusement. Après tout, c'est ce qui lui a sauvé la vie plus d'une fois ce genre de 6 ème sens, mais tôt ou tard, il faudra qu'elle se décide sur le compte de Léonard... Menace ou pas ?
Son collègue. Prépare le matériel et dépose une carte électronique qu'elle observe. Léonard dessoude un condensateur sous le regard silencieux de Kali. Il est concentré et les protections sont réellement la bienvenue. Léonard se redresse et reprend.
-Ceci est le test pratique sur carte, tenter de ressouder ce composant et de le dessouder. Je m’excuse par avance, étant donné que vous pouvez vous brûler avec le fer ou l’étain si vous faite une erreur de manipulation, j’aimerais être à côté pour aider si besoin. C’est juste par précaution, j’ai déjà eu un collègue qui a réussi à se brûler une partie de l’avant bras pendant son test, du coup...voilà. _ Très bien... "L'épreuve du feu" si je comprends bien.
Déclarait-elle. Avec un léger sourire sincère et ayant retrouvé son sang froid. Intérieurement, elle jubilait... La chaleur, elle adore ça ! Bon, pas au point de se brûler quand même. La jeune femme, enfilait son masque et les lunettes de protection jusqu'à réaliser... Ca va être trop galère avec les gants ! En plus, il n'était pas question de les abimer... La fausse brune, prit place dans le siège délaissé par Léonard et retirait à contre cœur ses gants qu'elle déposait au bout de la table. Elle soupirait et espérait vite remettre ces derniers après ce petit test. Ses mains, étaient froide comme le reste de son corps par rapport à la température offerte par la pièce.
Kali... Se mit à l'ouvrage avec beaucoup de sérieux et minutie au point qu'elle ne sentait presque plus la présence de son collègue qui veillait au bon déroulement de cet "examen". La maniabilité du fer à soudé était agréable, surtout la chaleur qu'il dégageait. Elle réussit après une poignée de minute à ressouder les parties de la clé mais, c'est la deuxième partie qui se révéla plus délicate. Défaire, ce qu'elle venait de faire, de manière propre. Kali, grimaçait et malheureusement, elle ne soudait pas au bon endroit ce qui ne faisait pas tenir le tout. Elle devait y arriver, sinon... Sinon...
Sinon quoi ?
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Mer 14 Mar - 1:45
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
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Léonard sourit a la phrase de la nouvelle, en effet, avoir de l’assurance est nécessaire dans ce métier, mais il vaut mieux que cette assurance ne dissimule aucune arrogance, car cela peut créer des problèmes, tant avec les clients qu’avec les autres membres de la boutique.
Les yeux rivés sur la carte, l’anglais fait attention aux gestes de Séréna et l’observe. Il reste tout de même à distance et aperçoit qu’une fois concentré, la jeune femme se met à l’aise, comme si elle ne savait plus qu’il était à quelques mètres derrière.
Une fois qu’elle a terminé, il regarde ce qu’elle a fait en souriant. En effet, c’est bien plus que ce que certaines personnes auraient été capable de faire. Il pose doucement la carte devant Séréna avant de sortir d’un des tiroirs, une paire de lunettes particulière, en effet, il y a différentes broches qui ont sur le bout des verres à effet loupe. Léo vient doucement installer les lunettes sur la tête de la nouvelle puis prend le fer à souder ainsi que la pompe pour défaire le composant et le mettre sur le côté, les lunettes permettent à Séréna de voir comment fait Léo.
Il se relève une fois cela finit et vient retirer les lunettes et croise les bras en souriant. Pour l’anglais, Séréna a réussi l’épreuve de la pratique, certes, le composant n’était certes, pas complètement dessouder, mais son maniement du fer était bien plus naturel que pour certaine personne. L’anglais inspire avant de la regarder en souriant, ce qui est rare.
-Pour moi, tout est ok, ce test est plus pour voir ce que les personnes peuvent faire avec un fer. Tout s’apprend sur le terrain.
Léo tourne la tête afin de regarder sa montre qui indique que le magasin doit bientôt fermer pour la matinée et par ce temps, il doute que quelqu’un vienne. Sortant les clefs de sa poche, il ouvre la porte qui mène au magasin.
-Cela va bientôt être l’heure de fermer le magasin pour la matinée, si vous voulez, vous pouvez manger ici si vous désirez rester au chaud.
L’anglais sort de la pièce après la demoiselle afin de fermer la porte derrière lui. Il va vers le comptoir afin de sortir la pancarte indiquant que c’était la pause déjeunée puis la pose sur la porte d’entrée. Il passe rapidement de la porte à son sac afin de sortir son repas pour le faire réchauffer.
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Lun 19 Mar - 13:46
Avec patience... Et compréhension, Léo vint au secours de la fausse brune. Avec un comportement avenant digne d'un gentlemen, il confie des lunettes à cette dernière. Ainsi, elle a tout le loisir d'observer le maître à l’œuvre et de retenir les détails qui font sa réussite. Kali, ne peut qu'approuver son travail et le sourire de ce dernier, arrive à faire un peu à faire fondre le froid de l'hybride serpent. Elle répond à son sourire par le sien, plus discret, encore un peu mal à l'aise dans ce nouveau rôle de "Nouvelle employée".
-Pour moi, tout est ok, ce test est plus pour voir ce que les personnes peuvent faire avec un fer. Tout s’apprend sur le terrain.
Elle hoche la tête. Soulagée intérieurement d'avoir réussi même si cette épreuve, est selon elle... Brouillon en ce qui la concerne. Il y a encore à apprendre, mais Léo' semble compréhensif sur son niveau actuel. Pour une fois, l’exigence de Kali passe à la trappe et c'est une chance qu'il n'en demande pas autant qu'elle. La matinée avait filé, et ils étaient à nouveau de retour dans la boutique, Léo' prenait soin de refermer derrière eux, avant d'ajouter.
-Cela va bientôt être l’heure de fermer le magasin pour la matinée, si vous voulez, vous pouvez manger ici si vous désirez rester au chaud. _ Oh, je... Euh...
A manger ?! Kali n'avait pas mangé depuis une semaine et n'en ressentait pas encore le besoin, suite à son métabolisme lent. De plus, comme la pièce est chauffé convenablement, son organisme consomme moins d'énergie. Fichtre ! Elle se sent prise au dépourvue et déclare avec un air maladroit.
_ Je... J'ai oublié mon repas, à cause du stress sans doute.
Petit mensonge. Tout à fait crédible, cela dit. Et oui Kali, les humains mangent trois fois par jour, ne plus avoir travaillé depuis ces quelques mois t'aurons fait oublier cet aspect. La fausse brune, se racle la gorge et reprend.
_ Je vais juste me servir un café et... Ça devrait aller.
Pause déjeuner... Sans déjeuner. La jeune femme se rendit près de la machine où elle se servit un café noir, sans sucre. Demeurer près de Léonard alors qu'il mange, serait mal vu et pourtant, si elle veut s'intégrer et paraitre la plus normal possible... Discuter pendant la pause, c'est le meilleur moyen, de plus si c'est elle qui pause les questions, il y a moins de chance que lui, en pose des délicates. Avec son café chaud entre ses mains gantés, elle revint discrètement près de lui, s'installant sur une chaise, juste à côté du radiateur.
_ Bon appétit et... Merci pour votre accueil et conseils.
Reprit-elle. Avec un rare sourire sincère, jugeant que Léonard ne sera pas un danger en fin de compte.
Question bateau. Un peu perso', mais en rien méchante. Plus vite l'heure de pause passera, et si elle maintient son interrogatoire correctement. Lui, n'aura rien le temps de demander à son égard.
Et ça, c'est bien !
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Lun 19 Mar - 16:31
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
Une nouvelle tête
La femme répond à l’anglais et il se sentit un peu mal à l’aise pour elle. Il sort son plat du micro-onde avant de commencer à manger. Il réfléchit à ce qui serait possible de faire durant l’après-midi, Léonard doute que d’autres clients arrivent durant cette période de la journée, ce qui pourrait lui permettre de montrer des schémas à Séréna ou bien de l’aider à apprendre à mieux utiliser les outils tels que le fer à souder.
Il remarque la présence de la nouvelle qui l’a rejoint une fois qu’elle lui parle, ce qui le fait sursauter un peu d’ailleurs. Il sourit à ce qu’elle dit avant de la regarder en mangeant un peu en étant pas très à l’aise. Il a de la nourriture et pas elle. Il entend la question et commence à séparer sa nourriture en deux avec sa fourchette.
-Je suis anglais, j’ai vécu une majeure partie de ma vie à Luton au nord de Londre, quand j’ai travaillé à Londre, j’avais un appartement non loin du quartier français. J’ai appris au fil du temps la langue de Molière en entendant les habitants du quartier parler entre eux et j’ai appris le japonais lorsque j’étais encore élève. Mon dieu, que l’uniforme me grattait les épaules.
Cobalt prend la moitié de sa nourriture et la pose sur le couvercle du tupperware avant de tendre le contenant avec l’autre moitié avec une cuillère à Séréna.
-Tenez, il ne faut pas que vous mourriez de faim.
Il sourit avant de venir manger ce qu’il a gardé pour lui en souriant. Léo regarde ce qu’il se passe à l’extérieur et il rit en voyant une voiture passer de travers devant la boutique. Il faut croire que la personne a glissé un tout petit peu avec son véhicule, il faut dire qu’en même temps, la neige semble bien tenir.
Léonard finit son plat avant se lever pour sortir son téléphone et contrairement à la première fois, il appelle son patron devant Séréna, ce dernier répond rapidement et comme d’habitude, il va au vif du sujet. L’anglais lui raconte comment se sont passés les tests de la brune ainsi que son avis qui est favorable, il écoute son patron et fait des “hmm” sans faire attention. C’est avec un sourire aux lèvres que Léo entend la décision du patron, il raccroche avant de s’étirer les bras.
-Vous commencez demain à 10h30 et vous finirez à 18h avec une pause de 1h pour manger, le patron viendra demain avec le contrat et vous expliquera plein de chose ainsi que les paiements.
L’anglais regarde la femme avec un grand sourire aux lèvres avant de revenir vers son sac et en sort un petit carnet de notes de travail puis écrit la date d’arrivée de la nouvelle employée.
-Si vous désirez rester ici avec moi le temps que je finisse ma journée, je pourrais vous montrer divers schémas d’appareil que l’on croise souvent à réparer. C’est pas ce soir que je ferais des heures supp.
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Mer 21 Mar - 18:21
Léonard... Semblait enclin à une petite discussion privé, une petite bulle personnel dans le milieu professionnel. De son côté, Kali était désormais un peu plus détendu en sa compagnie et elle l'écoutait tout en buvant un peu de café.
-Je suis anglais, j’ai vécu une majeure partie de ma vie à Luton au nord de Londre, quand j’ai travaillé à Londre, j’avais un appartement non loin du quartier français. J’ai appris au fil du temps la langue de Molière en entendant les habitants du quartier parler entre eux et j’ai appris le japonais lorsque j’étais encore élève. Mon dieu, que l’uniforme me grattait les épaules.
Ce qui explique... L'accent et ses bonnes manières sans doute. Ainsi, il parlait même français ? En voilà une langue difficile, la fausse brune n'avait jamais été attirée par les langues étrangères et à part un anglais correct, apprit de son premier et unique maître, elle ne savait aucunement parler une langue différente. Même si la langue des signes l'a toujours intéressé et qu'elle jugeait ça utile, jamais elle n'a trouvé quelqu'un pour la lui apprendre.
L'informaticien. Après avoir séparé son repas en deux, tend une moitié à la jeune femme, surprise par son geste bien aimable.
-Tenez, il ne faut pas que vous mourriez de faim. _ Oh... Thank you my lord.
Répondit-elle dans sa langue natal. Sincèrement touchée par son geste mais... Comment gérer un repas, quand on a pas faim ? Sa générosité lui complique la vie, mais bon, refusé serait impolie et commencer à faire sa difficile le premier jour... C'est rarement bien vu. Pendant le repas, elle écoute son rire, des plus simples lorsqu'une voiture dérape à cause du givre sur la chaussée. Son collègue finit son repas bien plus rapidement qu'elle qui malgré ses efforts, peine à poursuivre les bouchées, son estomac reptilien lui criant "Mais arrête ! Je n'aii pas faim ! Qu'est-ce que tu fabriques ?!". La jeune femme, a toujours été bien plus à l'écoute de son instinct animal que ses sens d'humaine, alors... Manger par gourmandise, ça ne la connaissait pas vraiment. Léonard, a ensuite prit son téléphone sous le regard faussement bleu de la jeune femme, et il échangeait une conversation importante, tandis que Kali terminait son combat contre son assiette. Victoire ! En parlant de ça, Léonard se tournait vers sa collègue avec un large sourire qui la contaminait, sans raison.
-Vous commencez demain à 10h30 et vous finirez à 18h avec une pause de 1h pour manger, le patron viendra demain avec le contrat et vous expliquera plein de chose ainsi que les paiements. _ Formidable.
Ouf ! Mission accomplie ! Elle pourra commencer dès ce soir, à chercher un nouvel appartement. Shin sera sans doute ravie de récupérer son intimité. Léonard ajoutait avec un carnet à la main.
-Si vous désirez rester ici avec moi le temps que je finisse ma journée, je pourrais vous montrer divers schémas d’appareil que l’on croise souvent à réparer. C’est pas ce soir que je ferais des heures supp.
Hmm... Rester ou pas ? Kali analysait la situation. C'est dans un cadre purement professionnel, il fait bien chaud ici et calme contrairement à l'appartement vide de Shin, qui ne rentre que le soir après ses magouilles. La réponse est évidente, elle répondit à son sourire, par le sien, complétement à l'aise.
_ C'est très gentil à vous. Je ne pense pas que ça sera inutile ce genre de cours de rattrapage.
Elle saisit sa tasse. Avant de la lever et de déclarer sur un ton et une attitude qui lui est étrangère, être sociable, ça ne s'improvise pas.
_ Je trinque à mon nouvel emploi et collègue.
Elle bu quelques gorgées. Avant de reposer sa tasse et de prendre le plat vide de Léonard, ainsi que le couvercle qu'il lui avait prêté pour une initiative.
_ Je vais les nettoyer, demain, c'est moi qui amène le repas du coup.
Promit-elle. Même si... Ce sera surtout un repas pour Léonard seul. Elle prétextera sans doute quelque chose, le temps de s'éclipser pendant la pause. De retour dans la petite kitchenette avec machine à café, placard, mini frigo et évier, Kali ôtait ses gants qu'elle déposait sur le côté et mit de l'eau chaude avec un certain plaisir. Que les thermes lui manque... Elle prit tout son temps pour biiiiien nettoyer, et surtout profiter de l'eau. Puis, saisissant un torchon, elle essuyait la boite propre.
Tout se goupille correctement ! Phase 1 réussite !
Dernière édition par Kali le Mer 25 Avr - 19:05, édité 1 fois
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Mer 21 Mar - 20:22
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
Une nouvelle tête
Séréna tend son vers afin de trinquer pour la bonne nouvelle, l’anglais attrape un gobelet afin de trinquer avec elle. Léonard laisse sa nouvelle collègue faire avant de se lever pour rejoindre son bureau. Il ouvre un des tiroirs afin de sortir un classeur orange gribouillé sur les couvertures.
Cobalt pose le classeur sur le bureau puis l’ouvre afin de le feuilleter. Il réfléchit à chaque page qu’il tourne, chaque schéma qui passe sous ses yeux. Il se dit que prendre du basique peut permettre à Séréna d’apprendre plus facilement, mais elle ne sera pas encore opérationnel pour la réparation de carte avant un certains temps.
En arrivant vers les derniers schémas, Léo s’arrête sur des schémas d’émetteur fm ainsi que de récepteur. Il sort le schéma de sa pochette puis prend la feuille afin de préparer les composants ainsi que la carte où Séréna opérera. L’anglais chantonne un peu avant de venir mettre de la musique.
En revenant vers son bureau où il place les mêmes composants ainsi qu’un petit morceau de carte, en effet, le schéma qu’il compte montrer à Séréna est normalement celui d’un petit émetteur, mais avant de la faire essayer sur une petite surface, Léo préfère qu’elle s’étale un peu plus afin qu’elle voit le chemin que parcours l’électricité.
-Séréna? Pouvez vous venir je vous prie, je nous ai préparé un petite émetteur radio, il est simple à faire, pas très cher en composant, mais il permet de facilement comprendre comment les radios fonctionnent.
Léonard commence à placer les composants comme il faut avant de s’attaquer aux soudures. Les composants maintenant soudé, il prend des fils pour les reliés et ainsi fermer le circuit. En plaçant une pile et en modulant la fréquence de la radio de l’autre bureau. Léonard émet une petite fréquence.
-Bonjour bonjour, vous êtes bien sur radio Cobalt. Aujourd’hui, nous fêtons l’embauche de Séréna Honda, vous pouvez l’applaudir.
Il rigole avant de couper le petit émetteur en retirant la pile, il regarde sa collègue en souriant tout en se sentent particulièrement ridicule par rapport a ce qu'il vient de faire.
-A vous, je serais là si besoin.
Léonard la suit et se place derrière elle, la surveillant tout de même, il l’aide quand elle en a besoin ou qu’elle le demande. Une fois qu’elle réussit à finaliser la carte, l’anglais sourit avant de tendre sa main vers la radio.
Cette scène... Être en compagnie de quelqu'un d'étranger, jouer la comédie en étant femme qu'elle n'est pas, en quelques sorte. Se cacher... C'était quelque chose qu'elle avait oublié. Son passé dans les thermes avait été si tranquille, si confortable... Repartir de zéro, voilà une véritable épreuve. Léonard l'appelait, dans l'autre pièce.
-Séréna ? Pouvez vous venir je vous prie, je nous ai préparé un petite émetteur radio, il est simple à faire, pas très cher en composant, mais il permet de facilement comprendre comment les radios fonctionnent.
Là. Il venait de piquer l'attention de la fausse brune, qui terminait d'essuyer la vaisselle avant de revenir au près de lui, déposant les couverts sur son bureau. Elle regarde le bricoleur à l'ouvrage, très attentivement, et l'observe ensuite mettre une fréquence sur le bureau d'à coté, avant de déclarer par l'emeteur de fortune.
- Bonjour bonjour, vous êtes bien sur radio Cobalt. Aujourd’hui, nous fêtons l’embauche de Séréna Honda, vous pouvez l’applaudir.
Spontanément. Kali applaudissait, avoir ce genre de gadget, fait maison... Franchement, ça serait génial ! Léonard, semblait mal à l'aise suite à son petit manège, comme elle le comprenait ! La jeune femme souriait, amusée.
-A vous, je serais là si besoin. _ Vraiment ? Je vais essayer.
Kali... Ne pu réprimer un sourire élargit. C'est comme si il avait lu dans ses pensées ! Bien sûr que d'apprendre à fabriquer ce genre d'outil, ça serait formidable pour la Révolution. Avec minutie, l'hybride camouflé se mit à l'ouvrage, oubliant la présence de son collègue qui l'observait en bon professeur. Après une dizaine de minute, pour la nouvelle employée, c'était terminé et Léonard reprit.
- C’est a vous de jouer Séréna.
Elle hochait la tête. Avant de porter l’émetteur à ses lèvres, après avoir allumer la radio sur le bureau voisin. Hélas, suite à la "déformation professionnel", de sa double vie de Révoltée... Sa déclaration lui fit jouer un mauvais tour qu'elle rattrapait maladroitement.
_ Un-deux-un-deux ! Ici Kal...Calamité Radio ! Oh.. Ça ne marche pas.
Constatait-elle. En effet, la radio demeurait muette. La jeune femme, fit une moue contrarié avant de secouer l'appareil par réflexe. C'est prouvé, secouer les machines que ne fonctionne pas, les rendent à nouveaux performantes ! La novice, s'approchait de la radio, s'est elle trompé de fréquence ?
_ Qu'est-ce que j'ai fais de travers... Rahlala.
Déclarait-elle. En soupirant, de sa main ganté, elle tournait le bouton des fréquences de la radio, tout en vocalisant près de l’émetteur. Elle finit par se tourner vers Léonard, qui aurait peut-être la solution.
_ J'ai cassé quelque chose ?
Demande t-elle, inquiète. Pour sûre, c'est elle maintenant qui à l'air d'une idiote et si elle pouvait rougir... Serait-ce le cas ?
Mystère !
Hrp : Je m'excuse encore mille fois pour le retard de réponse. Si il y a quoique ce soit, n'hésite pas à me le dire et je modifierais.
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Lun 30 Avr - 13:45
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
Une nouvelle tête
Léonard regarde sa collègue approcher l’émetteur vers sa bouche afin de commencer à essayer, le résultat ne semble pas fructueux. L’anglais constate que cela mine un peu le visage de la jeune demoiselle et les secousses de la nouvelle font doucement sourire Léo. Il se dit qu’elle devra rapidement perdre cette manie avec les appareils qui ne fonctionnent pas.
Il l’écoute et s’approche d’elle quand lui demande quelque que chose, Léonard s’approche doucement puis prend doucement en main la carte que Séréna a faite. Avant de tester les composants afin de voir si elle n’aurait pas grillé l’un d’eux sans le vouloir, l’anglais regarde les soudures. Séréna a encore des progrès à faire, mais cela ne s’améliorera qu’avec le temps, il n’y a pas de solution miracle.
Les yeux de Cobalt sont attirés vers l’un des composants ayant une petite tache brune. Avec l’aide d’un multimètre mis en test de continuité, les pointes des fils venant se placer vers le composant à la tâche et le silence indiquant à l’anglais que ce qu’il pensait était juste. Il se tourne doucement vers sa collègue en souriant.
-Rien de grave, un composant à céder, ce sont des choses qui arrivent.
Léonard rejoint le stock de composant et en prend un nouveau, au modèle identique. Il rejoint la jeune femme et change rapidement le composant, il met en route la carte tout en changeant de fréquence. L’anglais produit quelques sifflements afin que l'émetteur puisse transmettre, mais rien, le silence provient de la radio.
Cobalt souffle un peu et regarde le composant qu’il a changé afin de voir la même tache brune que sur le précédent. Il soupire doucement avant de s’approcher d’un pc qui est proche de Séréna, il ouvre une page internet afin de se connecter sur le site du fournisseur et regarde la date de la dernière commande des composants.
-En fait, il semblerait qu’il y ait un défaut sur les composants de la dernière commande. Dites vous que vous avez réussi à faire un émetteur radio.
Léonard regarde la femme en souriant avant de se lever pour commencer à ranger tout en réfléchissant à ce qu’il pourrait montrer à sa collègue, il se creuse les méninges puis il la rejoint en marchant doucement.
-Pouvez vous me dire si quelque chose vous intéresserait à voir? Vous avez pu voir un émetteur, mais peut être que d’autre objet vous intéresserez comme des amplificateurs de sonorisation ou bien des lecteurs de puces.
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Lun 7 Mai - 15:50
Kali... Observait Dr Cobalt analyser la pièce. Est-ce grave ? Est-ce que l’émetteur est foutue ? A qui est la faute ? L'expert se tourne vers la fausse brune, avec un large sourire.
-Rien de grave, un composant à céder, ce sont des choses qui arrivent.
Oh. Dommage, première fois qu'elle bricole ce genre de chose et... Déjà une malchance, ça arrive. Dépitée, Kali portait une main à son front en soupirant. Léonard, se charge de poursuivre la réparation mais sans succès... Tiens, le problème vient d'ailleurs ? Sous le regard amateur de sa nouvelle collègue, elle le regarde faire, chercher et trouver la réponse sur l'ordinateur.
-En fait, il semblerait qu’il y ait un défaut sur les composants de la dernière commande. Dites vous que vous avez réussi à faire un émetteur radio.
Miss perfection... N'a pas eu ce qu'elle souhaite, à son grand regret.
-Pouvez vous me dire si quelque chose vous intéresserait à voir? Vous avez pu voir un émetteur, mais peut être que d’autre objet vous intéresserez comme des amplificateurs de sonorisation ou bien des lecteurs de puces. _ Eh bien, vous me prenez pour une espionne ou agent secrète ?
Elle riait. Et pourtant, elle commençait à avoir un doute. Pourquoi propose t-il ce genre de gadget qui forcément l’intéresse ! M'enfin, ça serait à peine louche d'accepter ce genre de chose.
_ Je préférerais m'exercer sur... Euhm... Des choses plus conventionnel que les clients me demanderont. Après, si nous avons du temps libre, pourquoi pas ?
Proposait-elle. Juste comme ça... En toute discrétion. Un peu comme un loisir récréatif.
_ Je suis tout de même bluffé par vos connaissances en tout genre, vous avez travaillé pour Mac Gyver ou bien ?
Sur le coup... Kali regrettait qu'il ne soit pas hybride, un membre comme lui dans la Révolution aurait été génial. Cependant, il lui faut accepté qu'elle ne pourra qu'apprendre de lui. L'heure défilait et bientôt la journée sera terminé, elle s'est passé bien mieux que prévu, Léonard n'étant pas stressant du tout...
Mais surprenant, pour sûre.
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Lun 14 Mai - 23:21
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
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Léonard regarde la jeune femme qui riait, il ne pensait pas que parler de ce genre d’objet la ferait rire, cela était trop ridicule à ses oreilles? A moins que l’anglais ait mal choisi ses mots afin d’en parler, il est conscient que cela peut arriver, mais il estime peut-être que cela l’était. La question que pose Séréna le conforte dans cette idée, car justement, certains clients viennent régulièrement apporter ce genre d’appareil.
Il soupire doucement en se rendant compte de sa bêtise dans son choix des mots. La jeune brune ne pouvait savoir que le patron avait réussi à dénicher des contrats d’entretien de matériel avec d’autre petites entreprises.
-Notre patron a réussi à dénicher des contrats d’entretien avec une petite boite de sonorisation qui loue le matériel ainsi qu’une entreprise de sécurité qui n’a aucun employé formé en électronique, nous nous chargeons des entretiens si besoin et quand nous avons des besoins dans l’un ou l’autre, ils nous font un jolie prix pouvant aller jusqu’à moins de 50%, pour vous dire que ces contrats sont en or pour nous.
Léonard réfléchit à la seconde question de la demoiselle, des appareils plus communs, il y aurait des climatisations ainsi que diverses plaques en céramique chauffantes ou bien quelques systèmes de tractions automatisés, ce dernier cas était quasi unique, mais l’anglais avait tout de même gardé tous les plans de ces objets dans le coffre-fort de l’entreprise ainsi que des copies qu’il a fait chez lui.
Cobalt se protège assez bien en ce qui concerne son poste, il fait du bon travail et il est toujours présent comme aujourd’hui, mais il sait qu’il est loin d’être irremplaçable, en conservant ces expériences de manière manuscrite, il conserve également certains des moyens qu’il pourrait user pour se vendre autre part.
Ce qui le sort de sa réflexion, c’est la plaisanterie de sa jeune collègue. Il rigole doucement en se grattant la tête en ayant quelques rougeurs, car il ne peut le nier, cela sonne comme un compliment pour lui.
-Quand même pas, c’est un peu ma philosophie de vie de faire quelques chose à partir de rien, c’est comme cela que j’ai pu avoir ma maison sur Togi dès ma sortie de l’avion.
Léonard regarde sa collègue en souriant avant de s’approcher de son bureau, si elle désire quelque chose de commun pour apprendre, soit, il de quoi avoir sous la main dans son bureau. L’anglais rejoint son coin de travail afin d’ouvrir un tiroir du bureau avant de le tirer afin de sortir un classeur assez conséquent. Il le pose sur le bureau en soufflant un peu à cause du poids.
-Alors voyons…
Cobalt feuillète son classeur avant de tomber sur un schéma d’une lampe assez simple qui a plusieurs luminosités ou plusieurs couleurs. L’anglais sort le schéma qui est naturel pour lui, une pile avec un bouton pour choisir une ampoule parmi les trois dans la lampe et les trois ampoules ainsi qu’une résistance après l’interrupteur .
-Ce schéma est simple, mais il permet de…
La sonnerie de fin de la journée retentit, l’anglais soupire avant de tendre le schéma vers Séréna, c’était certes un schéma très basique, mais il faut bien commencer à faire ses propres armes seul à un moment.
-Tenez, je vous conseil d’essayer d’en faire plusieurs avec plus plusieurs couleurs ou lampe, voyez comment vous pouvez le modifier et je vous conseille de le modifier comme vous le désirez. Si vous avez besoin de matériel à emprunter, servez vous, notez le simplement sur le formulaire...je vais vous le sortir.
Léonard se relève après avoir laissé son classeur ouvert avec divers schémas en tout genre. Il se dirige vers l’arrière-boutique afin d’ouvrir un tiroir en métal afin de sortir le formulaire d’emprunt de matériel de l’entreprise, cela peut aller des consommables comme les composants, jusqu’au matériel coûtant plus cher, il y a d’ailleurs une note du patron indiquant que dans quelques semaines, un fourgon sera mis à disposition sous présentation du permis de conduire afin de pouvoir faire des réparations sur le terrain.
L’anglais revient avec le formulaire pour le poser sur le bureau temporaire de Séréna, il vient la regarder en souriant avant de rejoindre les armoires des composants afin de retirer la série des défectueux.
-Venez me voir quand vous partez, j’aimerais vous dire au revoir de manière propre et polie.
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Ven 18 Mai - 12:50
Une boite de sonorisation. En voilà un marché intéressant et qui explique pourquoi Léonard est aussi bien calé en matière de gadget de ce genre. Kali, comprit mieux aussi, l’intérêt qu'il avait à lui enseigner ces réparations, car elle seront très courantes en réalité. Il aurait dû commencer par là, ça aurait évité à l'hybride camouflé de se faire tout un tas de film, bien inutile ! Son collègue rougit à son compliment et exécutait son souhait... Commencer par du basique et ensuite, évoluer progressivement. Il sortie des classeurs, et le regard bleuté de Kali observait les différents schémas. Ce métier est bien plus intéressant qu'on ne le pense, on touche à tout, on se débrouille avec rien, comme le souligne Léonard.
-Ce schéma est simple, mais il permet de…
Reprit-il. Avant de se faire couper par la sonnerie. Kaili grimaçait, ses oreilles hybrides n’appréciant pas le son trop fort, ni le caractère "usine". Léonard ajoutait, conscient que la journée touchait à sa fin.
-Tenez, je vous conseil d’essayer d’en faire plusieurs avec plus plusieurs couleurs ou lampe, voyez comment vous pouvez le modifier et je vous conseille de le modifier comme vous le désirez. Si vous avez besoin de matériel à emprunter, servez vous, notez le simplement sur le formulaire...je vais vous le sortir. _ Merci.
Une lampe colorée... Simple, appréciable et si... Elle ajoutait la fonction chaleur ? Ah, Kali et son amour pour le chaud... N'importe où, n'importe quand. Le temps qu'il sorte le formulaire, la fausse brune observait le schéma, les composants de la lampe... C'est plus qu'une vieille lampe de mamie, c'est design ! Léonard revint après quelques instants, avec le formulaire et un sourire satisfait.
-Venez me voir quand vous partez, j’aimerais vous dire au revoir de manière propre et polie. _ Entendu.
Même si... Elle ne voyait pas trop à quoi s'attendre, pour le coup. La jeune femme, saisit le formulaire avant de se diriger à la réserve, et de prendre le matériel nécessaire à cette lampe, en plus du petit bonus qu'elle ajouterais. Elle empruntais un carton vide pour le remplir des divers éléments, et les bras chargés, elle retournait à tâtons vers son bureau. Ainsi, pour la prochaine fois, tout sera prête et elle n'aura plus qu'à se mettre à l'ouvrage. Elle fit une nouvelle fois l'inventaire de ses emprunts qu'elle re-trranscrivait sur le formulaire.
_ Voilà, tout y est normalement.
Il ne fallait pas tarder non plus. L'heure, c'est l'heure, après l'heure, c'est plus l'heure... Les japonais sont très pointilleux à ce sujet. Récupérant son écharpe qu'elle enfilait autours de son cou, son manteau chaud et épais, ainsi que son chapeau. Kali, couverte de la tête au pied pour se protéger du froid se dirigeait vers la sortie, mais avant... Elle déposait le formulaire d'emprunt sur le bureau de l'anglais et tournait les talons vers ce dernier. Kali, dégageait son visage de son écharpe qui l'emmitouflait un peu trop bien.
_ Encore merci pour cette journée d'accueil, j'espère que nous travaillerons bien ensemble et que je ne vous décevrais pas.
Comportement... Typiquement japonais mais ô combien apprécié. Se dévouer corps et âme dans une entreprise, favoriser la cohésion de groupe, être redevable à tout va. Elle lui sourit, rassurée sur son collègue, son tempérament qui n'est en rien une menace pour elle ou la Révolution. Tout est tranquille, maîtrisé, ce job sera une couverture idéal et fournira l'argent nécessaire au groupe.
Parfait !
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Lun 21 Mai - 17:09
Un jour blanc qui semblait débuter dans l'ennui
▬ ft. Kali
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Léonard regarde alors Séréna prendre le formulaire et elle se dirige vers la réserve, l’anglais sourit avant de rejoindre le comptoir pour prendre le balai afin de passer un coup, éviter que la poussière puisse s’accumuler au sol tout en mettant à la poubelle chaque tas qu’il fait. Cobalt n’est pas un fan de la poussière et encore moins dans un lieu où des appareils comme les fers à souder sont présent, l’odeur de poussière brûlait ou bien des petites étincelles allant sur ces dernières peuvent créer un danger sans précédent.
La collègue de l’anglais revient avec un carton rempli entre les bras, elle pose le formulaire et voir quelqu’un s’investir autant avec rapidité dans son travail le fait sourire. Léo la regarde bouger son écharpe afin qu’il puisse la voir, ce qu’elle dit le conforte sur sa pensée. Il sourit avant de s’approcher d’elle pour lui serrer doucement la main en souriant.
-Content de vous avoir avec nous Séréna, rentrez bien et fais attention sur le chemin du retour, j’ai encore plusieurs choses à faire avant de partir.
Cobalt la regarde partir en souriant avant de reprendre son ménage qui lui prend une bonne heure, passant dans tous les recoins des bureaux avant de reposer le balai au comptoir. Il prend le temps de respirer un peu en regardant le formulaire, ses yeux parcourent l’écriture de Séréna qu’il trouve assez jolie et il rejoint un ordinateur afin de noter ce qu’elle a pris sur la version numérique du formulaire. Il profite d’être sur l’ordinateur pour envoyer un mail à ses collègues qu’ils ont du renfort tout en la décrivant afin qu’aucune confusion ne soit faite.
Léonard soupire après avoir finir tout cela, il prend ses affaires avant de s’habiller chaudement et prend son sac afin de rejoindre la porte du magasin, il la ferme à clef après avoir éteint les machines puis rejoint l’arrêt de bus le plus proche en espérant que le transport arrive, en vain. C’est en se résignant que l’anglais marche dans le froid afin de rentrer chez lui.
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