Retrouvailles passionnées ou mouvementées ?

Ta lionne ne répond pas à tes questions, c'est sûrement un peu trop tôt et tu ne réitères pas. Tu es tout à ce moment où tu peux de nouveau sentir cette chaleur qui t'a tant manqué et qui t'apaise à présent. Tu frottes ta joue contre la sienne y déposant du même coup ta propre odeur et tu attrapes son oreille féline pour la mordiller. Des gestes affectueux et d'appartenance que seuls deux fauves peuvent comprendre. Tu la gardes un bon moment dans tes bras, tu la laisses reprendre son souffle, elle a dû courir pour venir jusqu'à votre nouveau territoire, jusqu'à toi.

Mais soudain, Djena sursaute, tout va très vite, elle te tire vers le sol brusquement alors qu'elle s'y est elle-même tapis, sur ses gardes. Tu t'es accroupie auprès d'elle et tu la sens trembler. Ton air est devenu très sérieux. Que lui est t-il donc arrivé pour qu'elle réagisse avec autant de frayeur à la présence d'une biche. L'animal, sentant sûrement le danger de vos odeur de prédateurs a détalé aussi vite qu'elle est apparue. Ta lionne soupire d'un profond soulagement avant de s'allonger sur le dos, son regard se perdant à travers la cime des arbres. Tu l'observes un instant sans trop comprendre.

_ Je suis si désolée Logan... On est à l'abri, ici... N'est-ce pas ?

Tu lui lanças un faible sourire pour tenter de la rassurer, mais tu étais inquiet de nouveau de ne pas savoir pourquoi elle réagissait ainsi. Des idées de ce qui avaient pu se passer traversaient ton esprit mais rien de concret tant que tu n'aurais pas ses explications. Des explications qui ne tardèrent pas à venir.

_ J'ai ... J'ai été capturée, on m'a mise au centre et... Et ... Bobby, non.. Vladimir. Ce n'était pas un simple homme, une victime il est... Il est le directeur du centre et il... La lionne reprit après une courte pause, elle semblait nerveuse. Il ne m'a pas fais de mal, il-il a payé sa dette en me relâchant et... Il m'a ramené au Couvent et moi, j'ai couru ici. Je ne crois pas qu'on m’ait suivit.

Tu ne comprenais pas la moitié de ce qu'elle tentait de t'expliquer. C'était brouillon et puis était cet homme dont elle parlait ? Le "centre", elle parlait de quoi ? Où voulait-elle en venir. Tu devais rester calme pour vous deux, tu sentais bien trop que Djena avait besoin de se reprendre, d'être rassurée.

- Je n'ai pas tout compris ... mais attends.

Tu la pris alors dans tes bras avant de la soulever du sol sans difficulté. Elle te semblait si légère. Tu ne lui dis rien, tu restais silencieux et tu te dirigeas vers le petit lac tout près où tu te trouvait quelques instant plus tôt. Tu déposas ta lionne contre le même tronc d'arbre, puis tu attrapa dans une poche de ton jean un tissu, un mouchoir dont tu te servais lorsque tu avais besoin de t'éponger. Il n'était pas très propre mais il ferait l'affaire jusqu'à ce que vous rentriez au couvent. Tu plongeas le mouchoir dans l'eau fraîche et l'essora avant de venir tamponner les égratignures que le corps de Djena présentait. Peu importe si elle grondait, tu avais l'habitude qu'elle rechigne aux soins. Tu croisas alors son regard.

- Calmes-toi, Djena. Tu es en sécurité avec moi. Personne ne nous a suivi, je l'aurai senti. Prends ton temps et expliques-moi tout depuis le début, d'accord ? Tu marquais une longue pause où tu détournas le regard un instant, le fixant sur les égratignures de ta belle. Personne ... ne t'a touché ? Si c'était le cas ...

Tu ne finis pas ta phrase, mais si tu apprenais qu'un autre avait pu abuser de ta lionne, tu n'aurais qu'une envie ... le retrouver et ... le tuer. Djena était devenue la personne la plus importante pour toi. tu aurais voulu qu'il ne lui arrive rien, mais à présent tu t'en voulais de n’avoir pas su la protéger. Même si tu avais conscience que tu ne pouvais l'empêcher de vaquer à ses occupations seule. Tu n'étais pas du genre à la brider, bien au contraire, tu aimais trop son tempérament indépendant, c'est l'une de ces facettes qui t'avais fait succomber. Tu finis de la soigner, si on peut dire ça, c'était sommaire plutôt. Tu ferais mieux une fois dans la chambre, avec du désinfectant. Tu rangeas le tissu humidifié puis tu t'installas contre le tronc à ton tour, attirant Djena contre toi alors qu'elle tentait de te raconter ce qu'elle avait vécu. Tu ne l'interromprais pas jusqu'à la fin, mais l'idée de cette odeur humaine sur elle ne te plaisait guère et restait ancrée dans ton esprit.

Tu étais attentif à tous les faits et gestes de ta belle. Son regard trahissait toujours son inquiétude même si à ton contact et tes paroles qui se voulaient rassurantes, elle s'était un peu calmé. il était évident qu'elle avait dû connaître la captivité. Tu lui laissais le temps de remettre ses pensées dans l'ordre. Mais tes dernières paroles eurent un impact sur Djena que tu n'aurais pas soupçonné. Ainsi, elle avait caché ton existence. Encore une fois, elle n'avait eu qu'une chose en tête, te protéger d'une nouvelle capture.

_ Non ! Non Logan, je t'en supplie, ne te dévoile pas. J'ai tout fais pour te cacher. Je n'ai rien dis justement !

Elle avait saisi tes mains dans les siennes avant de poursuivre. Ton regard se perdant sur ses petites mains si chaudes.

_ Je n'ai rien dit sur toi, j'avais trop peur qu'ils te cherchent, te trouvent et te ramènent ici. S'il te plait Logan, ne te vend pas !

Ta lionne venait de se blottir contre toi. Tu soupirais longuement pour calmer ton impulsivité bouillonnante. Tu comprenais la réaction qu'elle venait d'avoir, mais tu t'en voulais plus que tout de ce qui avait pu lui arriver. Alors que Djena prolongeait son étreinte, elle s'étais mise à pleurer. Tu le ressentais dans les soubresauts de son corps et lorsqu'elle frotta sa joue contre la tienne, ses larmes laissèrent une trace sur ta peau. Tu posas alors une de tes mains sur sa crinière blonde et la fît descendre dans une caresse rassurante dans son dos. Tout comme Djena l'avait fait pour toi à deux reprises, tu te mis à ronronner doucement. Une chose dont tu n'avais pas tellement l'habitude, mais qui à cet instant précis t'était venue naturellement. Cela ne dura pas longtemps puisque tu pris la parole dans un murmure qu'elle serait seule à entendre.

-D'accord. Je ne le ferais pas. Je reste avec toi maintenant. On va bien s'en sortir, non ?

Tu te retrouvais autant dans l'expectative que ta compagne. Cette dernière commença alors son récit, gardant tes mains dans les siennes, effectuant un geste qui se voulait réconfortant. Un récit qui débutait bien avant votre couple ...bien avant votre rencontre. Tu l'écoutais patiemment, évitant de trop l'interrompre maintenant qu'elle semblait plus sereine pour te raconter ce qui lui était arrivé ces derniers jours.

_ En réalité... Cet homme, que j'avais surnommé Bobby le temps de son inconscience... C'est le Directeur du Centre de dressage. Et je ne l'ai su... Que très récemment.

Ainsi, l'humain à qui elle avait porté secours, n'était autre que ... CET homme. Tu ne l'avais que vaguement aperçu dans les gradins lorsqu'il faisait quelques apparitions qui ne passaient pas inaperçues, ni auprès des humains, ni auprès des hybrides qui parlaient alors de sa réputation terrible. Djena l'avait donc aidé sans savoir qui il était réellement ...

Ta belle te raconta ensuite sa capture, ainsi elle s'était fait prendre parce qu'elle volait du matériel pour votre futur maison. Tu aurais dû l'en empêcher, tout cela ne serait pas arrivé, n'est-ce pas. Mais le pire allait venir. Un révélation qui te fît encore plus culpabilisé même si ... tu ne dirais rien ...

_ J'ai une puce Logan. Ils m'ont mit une puce !

Le choc fût plus violent encore que lorsque tu te prenais des coups lors de tes combats. Ainsi, ils avaient réussi à lui mettre cette fameuse puce ... Djena la tête un instant et tu dégageas sa longue chevelure. Oui, il y avait bien une minuscule incision à l'endroit de son tatouage. La couronne qui y figurait n'était plus complète à cause de ça. Tu passas ton pouces délicatement sur la petite plaie pour ne pas lui faire trop de mal et là, tu la sentis, tout comme tu sentais la tienne au même endroit. C'était léger, juste un corps étranger sous la peau, qui n'avait rien à y faire. Puis ta compagne poursuivit son récit de nouveau, et de nouveau, tu restais attentif.

_ Vladimir... C'est Vladimir, le directeur du centre qui m'a récupéré et... C'est Bobby ! Le même homme ! Je ne l'aurais jamais cru. Il m'a emmené dans ses quartiers et... Et ... Il s'est occupé de moi. Tout comme je m'étais occupé de lui, je crois que... C'est de ça qu'il parlait, en terme de "dette". J'ai été nourris, soigné et il m'a ramené au Couvent.

Tu fronças les sourcils. Quoi ? Un homme comme lui, agir de la sorte ? La réputation qui le précédait ne mentionnait que des horreur sur ce qu'il était capable de faire. Il était même considéré par beaucoup d'hybrides comme un monstre. Djena te tira violemment de tes réflexions lorsqu'elle empoigna le col de ton Sweat.

_ Tu dois me croire ! Je ne te mens pas ! Je ne suis pas folle !! Pardon... Je... Je sais que c'est difficile à croire mais... Je n'invente rien. J'ai eu tellement peur et... Lui, qui m'a aidé. Ça me semble inespéré, irréelle à moi même... Et pourtant... C'est la vérité.

Tu chassas rapidement des images déplaisante qui venaient de débarquer dans ton esprit, puis tu soupiras une seconde fois avant de poser une main sur la joue de ta lionne afin de lui assurer que tu ne la croyais pas folle.

- Je te crois ... mon cœur. Jamais je ne douterai de toi. Il n'y a qu'à voir l'état dans lequel tu es, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Je sais que je suis pas toujours très malin, mais quand même.

Tu lui souris faiblement. L'heure était grave pour vous deux et tu ne pouvais montrer une véritable joie. Tu étais cependant soulagé que ta moitié soit revenue à toi presque indemne. Tu ne savais pas trop comment aborder le sujet de sa capture. tu étais tout aussi bouleversé qu'elle par les événements il faut croire. Mais une chose avait surtout retenue toute ton attention, ou peut-être deux même.

- Dje, nous ne pouvons pas rester au couvent. Pas en sachant qu'IL sait que tu y vis. La maison est loin d'être terminée ... Il va nous falloir un autre abri en attendant. Nous mettons aussi en danger les sœurs. C'est en grande partie ma faute ... si ... si je n'étais pas apparu dans ta vie, tout cela ne serait jamais arrivé ... Tous ces rabatteurs que nous avons tué ... Juste parce que tu m'as suivi dans mes actions désespérées.

Tu repensas alors au sauvetage de ton père qui avait fini tragiquement. Si tu ne t'étais pas borné à faire tout ça, ton père ne serait pas mort, Djena n'aurait pas été capturée et ... jamais elle n'aurait été pucée. C'était entièrement ta faute et ton regard s'assombrit. Mais tu ne pouvais pas rester là à te morfondre, sans rien faire. Il te fallait maintenant trouver une solution pour protéger ta moitié face à toutes ces répercutions. Il ne vous restait qu'une option suffisamment bonne. Le village des sauvages ? Ça pourrait, mais vous deviez vous débarrasser à tout pris de vos puces. Tu n'avais pas oublié ce que Djena t'avait raconté il y a quelques temps déjà. A présent, vous étiez dos au mur, il allait falloir régler ça rapidement.

- Tout le temps où je t'ai cherché aux alentours, j'ai trouvé le FALH dont tu m'as parlé. J'ai appris qu'on pourrait s'y réfugier, du moins quelques temps. Ils y accueillent les hybrides en difficulté. Si on pouvait bénéficier de leur aide le temps de construire notre maison, on aurait plus à s'inquiéter pour le couvent dans un premier temps et pour toi. Maintenant qu'ils te connaissent. Et ils pourraient nous enlever ces puces du même coup. La maison, une fois installés, on devrait être tranquille, nous sommes plus loin dans la forêt que le village lui-même. Tu marquais une pause, fixant le regard doré de ta partenaire. Quand dis-tu, Dje ? Je ne vois pas d’autre solution plus fiable et ...

Tu finis par te taire, ta culpabilité reprenant le dessus une fois de plus à l'intérieur de toi, mais tu ne voulais pas inquiéter ta lionne avec ça.

_ Non, ne dit pas ça ! Je ne regrette rien du tout Logan. Je l'ai fais en âme et conscience et je recommencerais si c'est pour protéger nos vies. Après un courte pause, ta lionne avait poursuivit, saisissant une nouvelle fois tes mains, un contact qui pouvait paraître banal, mais pas pour toi. Ça te réchauffait le cœur, surtout suite à cette séparation. Je t'ai suivie, parce que je le voulais et que je n'aurais su rester indifférente, comme lorsque je t'ai rencontré la première fois. Ne pense pas que je t'ai bêtement suivie, ça me vexerais.

Tu grimaçais à cette remarque, bien sûr que tu ne l'avais jamais prise pour une femelle sans cervelle qui suivait bêtement ses potes. Bien au contraire. Tu avais compris depuis longtemps qu'elle suivait son cœur, son intuition, ses convictions. Tes paroles étaient clairement déplacées.

Lorsque tu avais émis l'idée de trouver refuge au FALH, tu avais lu cet espoir dans le regard dorée de ta compagne. Ainsi, elle était d'accord ? Ce n'est pas non plus comme si vous aviez beaucoup de choix. Après avoir prononcé tes derniers mots, ce ressentiment qui t'envahissait fût rapidement chassé par un baiser de Djena. Elle avait lu en toi comme dans un livre ouvert. Et son geste avait eu l'effet escompté, ton attention était rapidement revenue sur elle. Tu dois avouer aussi que cette étreinte ne t'avait pas laissé indifférent, ce baiser, à la fois tendre et passionné, traduisait son amour partagé.

_ Je déteste quand tu te martyrise... Tu n'es pas responsable, quoique tu en dises. Alors arrête ou la prochaine fois, je te mords.

- Pardon, Dje ... Tu marquas une pause, apposant ton front sur celui de ta lionne tandis qu'elle ronronnait de concert avec toi, puis tu repris avec un sourire en coin et ce petit regard taquin que tu lui lançais souvent dans ces moments-là. Tu me mordrais ? J'aimerai bien voir ça ...

Tu attrapas l'oreille féline de ta moitié pour la mordiller par jeu. Si tu ne devais pas sombrer, alors elle non plus, tu t'évertuais à chasser un peu de ses mauvais souvenirs récents à ta manière. C'est comme si tu la défiais de faire de même. Bon sauf à un détail près ... tu ne possédais pas toi-même ce genre d'oreilles animales. Tu aurais bien voulu, mais tu étais né ainsi.

_ Je crois qu'on a pas le choix, tu as raison... Cette puce me rend folle et l'idée d'être traqué ne me plait pas du tout. On va allez là bas, et ensemble, on se fera retirer cette saloperie.

Djena avait retrouvé son sérieux à la suite de votre petit jeu. Tu étais content qu'elle adhère à ton idée. Ce n'était pas vraiment dans vos plans de départ et vous seriez obligés de composer avec, mais au moins, si cela pouvait vous libérer de cette emprise qui semblait se refermer sur vous, vous pourriez encore espérer vivre tranquille. Ta lionne se plaça dos à toi, en s'appuyant légèrement sur ton torse. Elle avait dégagé sa nuque pour te la montrer de nouveau et elle exprima alors une inquiétude que tu trouvais tout à fait légitime.

_ Je suppose que mon tatouage est bousillé avec leurs conneries... Hein ?

- Disons que ta couronne est scindée en deux à présent ... Mais c'est une petite incision. Je pense qu'après te l'avoir ôté, il sera possible de cacher un peu ce léger défaut. Je ne pense pas que tu l'as déjà remarqué ...

Tu te redressas alors légèrement, ôtant ton sweat et dégageant ton épaule gauche en remontant le tissu de ton T-shirt à cet endroit. Une grande partie de ton tatouage était visible. Tu l'avais fait faire peu de temps après la mort de ton maître. Il cachait quelque chose dont tu avais voulu effacer tout souvenir. Tu pris alors la main de Djena pour guider ses doigts le long de ton épaule et là, elle devait sûrement le sentir, la chair avait été brûlée il y a tant d'années déjà. Tu guidas de nouveau son index sur la lettre qui y avait été marquée au fer rouge. Un M, maintenant tu le savais.

- Ça ne se voit que de près, la différence entre la peau lisse et celle qui a été brûlée. Donc oui, je suis sûre que tu peux rattraper ton tatouage en retournant chez son créateur.

Tu ne remis pas tout de suite ton sweat. En vérité, tu n'avais pas froid, la chaleur de Djena contre toi te suffisait amplement. Une chaleur qui t'avait tellement manqué, tu en profitais à présent et tu enroulas tes bras autour d'elle, son dos collé à ton torse.

_ Tu as vraiment bien avancé... Moi, je regrette d'avoir disparu de la circulation alors que tu avais besoin de moi. Je me dis quand même que dans mon malheur, j'ai eu beaucoup de chance car, si je n'avais pas sauvé Bobby ce soir là, ça aurait été tout autrement et alors...

Ton regard s'assombrit quelque peu et tu fronças les sourcils sans le vouloir, resserrant ton étreinte autour de ta belle.

- Tais-toi. Ne dis pas ça. Je n'avais pas besoin de toi pour la maison, du moins c'est secondaire. J'ai besoin de toi en permanence. Je me suis beaucoup inquiété, je n'ai rien fait à part te chercher en vain. Tu marques une pause. Je suis vraiment soulagé qu'IL ne t'ai pas fait plus de mal ...

Tu avais du mal à exprimer correctement tout ce que tu avais pu ressentir ces derniers jours et même ce que tu ressentais à présent que tu avais retrouvé ta moitié. Tu te tus un bon moment, le silence s'installant tandis que la nuit tombait rapidement à présent. L'obscurité gagnait peu à peu du terrain, mais pour tes yeux de félin, ça ne comptait pas, tu voyais tout aussi bien de jour comme de nuit. Tu commenças à frotter ton visage contre la joue de Djena puis contre son cou. Tu voulais effacer cette odeur qui c'était mêlée à la sienne. Déposer ta propre odeur. L'odeur humaine est heureusement bien moins forte que celle des hybrides, il serait facile de la faire disparaître. T'emportant, tu commenças à lécher l'oreille féline et ronde de ta lionne, puis tu descendis sur son cou. Sans plus vraiment chercher à te contrôler, tes mains se posèrent sur ses hanches puis glissèrent sus son haut pour entrer en contact avec sa peau nue, douce et chaude. Tu remontais tes mains sur sa taille dans une caresse, puis un peu plus haut. Et tu t'arrêtas. Ta respiration avait légèrement accéléré, tout comme les battements de ton cœur. Tu soufflas alors à l'oreille de ta moitié.

- Je veux effacer l'odeur de CET humain pour la remplacer par la mienne. Je t'appartiens tout autant que tu es MA femme. Je ne permettrai plus quiconque de poser ses mains sur toi. Si je pouvais, là tout de suite, je déposerai mon odeur sur chaque partie de ton corps ... mais ce n'est pas le moment.

Avec un effort considérable de part ta condition de mâle, légèrement excité à présent, tu dois bien l'avouer, tu retiras tes mains et tentas de calmer tes pulsions instinctives. Tu ne dis plus rien durant un bon moment et à présent, il faisait bien nuit. Heureusement, il ne pleuvait pas et vous pouviez distinguer à travers les arbres, les quelques étoiles qui scintillaient déjà. Tu pris une profonde inspiration avant de t'exprimer de nouveau.

-Nous ne devrions pas trop tarder à nous y rendre. Le temps que nous traversions toute la forêt jusque là-bas, il se fera tard.