On ne t'a jamais dit d'éviter les ruelle sombre?~ (PV Sofia)

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		Mar 19 Déc - 19:13

La nuit commençait à tomber sur la ville et notre jeune infirmière qui était sortie faire quelque course rapidement accéléra le pas. Elle ne pensait vraiment pas en avoir pour si longtemps, cependant la petite vielle qui était devant elle avait eu besoin d'aide, et notre jeune demoiselle aux yeux bleus n'avait pas pus s'empêcher de l'aider à porter les sacs jusque chez elle. C'est ainsi qu'elle, c'était retrouver à prendre le thé devant les photos de Pompom, tigrette, Felix et autres chats que la dame avait eu. Elle ce promis qu'un jour, elle apprendrait à dire non. Les bras chargés de ses deux sacs de course, elle leva la tête vers le ciel. Il n'allait sans doute pas tarder à neiger. Cela fit sourire notre demoiselle.

Elle aimais beaucoup la neige, pour elle, le monde était plus beau lorsqu'il était recouvert d'un blanc manteau poudreux. Les rues commençaient petit à petit à ce vidé. Il fallait avouer qu'il commençait à faire froid. Elle se demanda vaguement si Kazuya avait allumé la cheminer pour avoir chaud. Elle ignorait totalement si les pandas roux étaient sensibles ou pas au froid. Elle se promit de faire la recherche en sortant. Elle se fessait beaucoup de promesse en ce moment et dans l'ensemble, elle s'y tenait. Elle sortait plus souvent, voyait régulièrement du monde, et arrêter même de culpabiliser quand elle ne pouvait pas faire quelque chose. Ce qui était pour notre demoiselle, un sacré progrès.

Elle accéléra un peut la cadence en se tortillant pour sortir son téléphone et regarder l'heure. Il allait bientôt être vingt heure trente et elle n'avait pas fait à manger. Elle tourna dans une rue que d'habitude, elle évitée. Enfin, plutôt, que rue, le terme "allée" conviendrait mieux. Ce n'était pas le meilleur endroit de la ville, mais l'avantage était qu'à cette heure si, le lieu était désert. Enfin, ça, c'est que la jeune infirmière pensait. Elle traversa la ruelle rapidement, dont le silence du lieu n'était brisé que par le bruit des petits talons de la femme. Elle pensa rapidement qu'elle aurait dû demander à Kazuya de l'accompagner, puis se dit que ce n'était pas plus prudent d'être une jeune femme seule qu'un hybride dans cette ville.

Elle entendit un bruit un peu plus loin, comme une poubelle qui se renverser. La demoiselle était toute sauf brave et avait un peut tendance à toujours imaginer les pires scénarios possibles. Elle s'arrêta en se crispant un peu. Son esprit lui jouait de vilain tour parfois. Et sans savoir pourquoi, elle se rappela d'un sondage qu'elle avait vue une fois sur le nombre de femmes qui se fessait agresser dans la rue. Bien sûr, c'était idiot, mais son cerveau lui rappelé toujours ce genre de chose au mauvais moment. La demoiselle ne savait pas se battre, elle n'était pas non plus très rapide en course et encore moins en talons. Elle ferma les yeux, essayant de penser à autre chose, et ce dit qu'une fois chez elle, elle rirait même de la situation et se trouverait idiote. Mais il,et vrai que sur le coup, elle n'avait qu'une envie, seule dans cette ruelle, c'était d'appeler Kazuya pour qu'il vienne la chercher.

C'était une idée stupide, elle se fessait peur pour rien et elle le savait. Elle chantonna un peu pour se donner du courage, reprenant sa marche en cherche des explications logique au bruit qu'elle entendant et donc elle se rapprocher. Un chat sûrement ? Ou une bande de chat ! Il n'y avait pas de quoi paniquer. Cependant, elle commença à entendre des voix lointaines et se figea de nouveau. Il fessait totalement nuit à présent , mais les lumières de la ruelle ne s'étaient pas allumé, ce qui ne fit que renforcer ce sentiment d'opressement. Elle sursauta et laissa échapper un petit crie quand un grand fracas se fit entendre.

Humaine - Asservie	Sofia Ashley	Age : 33

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			Sam 23 Déc - 21:25

ft. Sofia & Anticias

"... Fait chier, j'ai merdé !"

On ne t'a jamais dit d'éviter les ruelles sombres ?

... Ce n'était pas censé se produire ainsi. La cible n'était qu'un hybride raton laveur. Durant ses longs jours de traque, Sofia n'avait pas remarqué chez ce sauvage le moindre entraînement au combat, il se contentait de fouiller dans les poubelles, la nuit, et d'errer dans les ruelles. Il ne sortait jamais de la ville et la connaissait très bien. Elle savait tout de sa cible : Ses habitudes, ses capacités, ses relations... C'était une proie facile, en somme. Il suffisait de le blesser pour le conduire au centre de dressage. Mais pourtant... Elle n'eut d'autre choix que de le tuer, sinon elle y passait aussi. Lorsqu'elle l'attaqua, ce sauvage montra qu'il savait très bien se défendre, suffisamment pour tenir tête à Sofia et -même- la mettre en difficulté. C'était impossible à prévoir, ce raton laveur cachait trop bien son jeu et la prit par surprise. Il était mort, à présent, elle n'aimait pas tuer, elle préférait rapporter les sauvages au centre de dressage... Mais parfois, elle n'avait simplement pas le choix.

Blessée, elle perdait du sang, et ne savait plus vraiment quoi faire. Merde... Merde ! Elle ne pouvait pas rentrer dans cet état, Meyer se posera forcément des questions ! Peut être retourner chez Kenichi pour qu'il puisse la soigner... ? Non, c'était trop risqué, il ne la laissera jamais repartir.... Fait chier ! Elle devait absolument éviter les endroits trop fréquentés. Elle pouvait encore se défendre, si jamais elle croisait des individus peu fréquentables... Togi n'était plus très sûre après tout, ces derniers temps... Sofia ne s'imaginait pas se retrouver dans ce genre de situation, mais c'était les risques, après tout. Bref, elle n'avait pas le temps de se lamenter sur son sort, elle devrait vite trouver une solution pour se faire soigner... Ca serait une bonne chose d'ailleurs qu'elle apprenne les bases, pour ce genre de situation. La Chienne était souvent amener à se battre et avoir des connaissances, même basiques, pour pouvoir se soigner pourrait se montrer très utile. Elle en avait justement besoin, actuellement.

Elle traînait les pieds, de plus en plus, affaiblit. Le sang coulait encore de ses blessures : Des plaies, des coups de griffes, de morsures... Sofia s'aventura dans une ruelle étroite et sombre, après avoir escaladée tant bien que mal un petit muret pour rester discrète. Malheureusement, elle perdit l'équilibre, son esprit embrumé. Elle chuta du muret pour s'écraser plus bas contre une poubelle qui se renversa dans un lourd bruit métallique. Hé merde... On repassera, pour la discrétion. La Chienne se releva lentement, et remarqua quelques flocons tomber du ciel déjà obscure. Elle ne savait pas trop où elle allait, son cerveau fulminait pour essayer de trouver une idée, quelque chose à faire... Mais rien, elle ne savait tout simplement pas quoi faire. Tant pis, elle n'avait pas le choix, il fallait rentrer et s'expliquer avec Meyer... Soudain, elle ressentit des douleurs atroces, ressentant le contrecoup de son combat, l'adrénaline étant passée. Elle se mit à gémir doucement, entre ses crocs, pour tenter d'étouffer sa voix. Bordel, ça faisait mal ! Les crocs de cette saloperie étaient rentrés profondément dans sa chair.

Des bruits de pas se firent entendre. Des talons qui claquaient sur le pavé, c'était une femme qui s'approchait...Et qui chantait ? Elle s'approcha doucement, méfiante, concentrée sur ce qu'elle allait bientôt voir. Mais trop concentrée, elle baissa sa garde et n'entendit pas le sauvage raton laveur se jeter violemment sur elle. Il était pas mort, ce truc !? Il était encore vivant !? Vivant certes, mais lui aussi en piteux état. Il avait tout de même poursuivit Sofia pour lui faire payer, probablement. Il l'avait projeté contre un grillage, provoquant un énorme fracas qui arracha un cris. Un cris ? Une passante se trouvait ici, à ce moment là !? Le raton laveur se releva, prenant la jeune demoiselle qui tenait des sacs pour cible. Il était totalement aveuglé par la colère, les yeux injectés de sang et gravement blessé. Non, pas ça ! Cette pauvre femme n'avait rien demandé !

Dans un ultime effort, la Chienne se releva, le sang gicla de ses plaies. Elle devait absolument protéger cette innocente, tant pis pour elle si elle devait y rester, mais il était hors de question qu'une humaine soit impliquée et blessée dans cette histoire. Le sauvage tenta de se jeter sur elle, mais Sofia parvint à récupérer son Kunaï pour le lancer droit sur la cuisse du raton laveur pour l'empêcher ainsi de sauter. Cependant, cette saloperie avait vraiment envie de s'en prendre à cette humaine, il s'appuya sur son autre jambe pour bondir. Bordel, mais c'était quoi ce truc ? Tant pis, Sofia s'élança pour s'interposer, son torse venant faire rempare pour encaisser un puissant coup de griffe. C'était violent et sanglant, les deux hybrides perdaient beaucoup de sang, des gouttes giclaient ça et là. Finalement, elle parvint à le saisir à la gorge pour lui enfoncer, à plusieurs reprises, sa lame cachée au niveau de l'abdomen. Il s'écroula enfin au sol, mort pour de bon, cette fois-ci. Elle ne pouvait pas être plus dans la merde... Un corps sans vie, et un témoin... Enfin, heureusement, c'était qu'un hybride sauvage, qui avait attaqué le premier, d'ailleurs. Sofia se tourna vers l'humaine, ne se montrant pas menaçante du tout, elle baissa même la tête et courba l'échine, pour montrer sa total soumission...

"...J'ai... besoin d'aide... Pas le vétérinaire... S'il vous pl-...."

Et elle s'écroula au sol, les vêtements en lambeaux, à peine consciente, sa respiration était sifflante. Cet hybride était drôlement coriace... Mais quelle erreur elle avait fait. Persuadée qu'il était mort, elle ne prit même pas le peine de vérifier. C'était un adversaire redoutable qui avait bien caché son jeu. Il devait probablement avoir l'habitude de se faire traquer, il avait apprit à ruser. A présent, la vie de Sofia appartenait à cette humaine qui devait probablement être choquée par ce qu'elle venait de voir. Elle l'implorait de ne pas la conduire à l'hôpital ou chez le vétérinaire, c'était à peine audible, mais elle n'arrivait plus à bouger...

On ne t'a jamais dit d'éviter les ruelles sombres ?

«J'y vois rien... Il fait froid, tout d'un coup... Et j'ai mal. J'le vois pas, mais je sens que mon sang s'échappe de mes blessures... Sérieux, j'vais crever comme une merde, seule ? Non... J'dois pas abandonner Master. Il a besoin de moi, et j'veux encore passer du temps avec lui. Et cette fille, j'sais même pas où elle m'emmène. J'espère qu'elle m'embarque pas chez le vétérinaire, ou encore au centre de dressage, j'suis foutue sinon. Et mon Katana, elle l'a ramassé j'espère ? Et mon Kunaï, si les flics débarquent la bas et le remarquent... J'suis pas censé laisser de traces, j'ai complètement merdé là, j'laisse un cadavre complet. Hé... On dirait qu'elle me porte, elle en a dans le ventre. Un bruit de portière ? Elle a une voiture ? Avec de la chance, elle va me conduire chez elle... Elle... fait quoi ? Elle découpe ma robe ? Qu'est-ce qu..... Qu'est-ce qu'elle va me faire... ? »

Sofia sombra, incapable de rester éveillée plus longtemps. Elle devait très certainement penser que c'était fini pour elle. Après tout, qu'elles étaient les probabilités pour tomber sur une infirmière, en pleine nuit, dans une ruelle paumée ? Pratiquement aucune, mais heureusement, cette humaine était là, prête à sauver la vie de la Chienne. Elle n'eut d'autre choix que de couper le haut de Sofia, son torse fut lacéré par les griffes du raton laveur. Comme toujours, elle ne portait pas de soutien-gorge, mais l'infirmière devait probablement avoir l'habitude de voir des corps dénudés, après tout. D'ailleurs, sans connaissances médicales, personne n'aurait pu la sauver, son état était trop préoccupant. La jeune femme eut de bons réflexes en se concentrant sur les blessures les plus graves, pour ensuite s'afférer aux plus légères. Son buste recouvert à présent d'un bandage, Sofia était hors de danger, dans cette voiture en compagnie de cette infirmière. Elle n'avait d'ailleurs pas hésité à laisser tomber ses affaires pour secourir la combattante. En réalité, c'était assez surprenant de constater qu'elle n'avait simplement pas pris la fuite en voyant ce combat sanglant. Probablement son instinct, il devait s'agir de ce genre de personne prêt à tout pour venir en aide aux gens en difficulté.

Il faisait plus chaud, tout d'un coup. Une chaleur réconfortante, même si la douleur était encore présente. Combien de temps s'était écoulé.... ? Plusieurs minutes, heures ? Sofia ne pouvait pas vraiment le savoir, mais il faisait encore nuit dehors. Sous son bandeau, elle ouvrit lentement les yeux et remua faiblement. Elle était sous une couverture, pas attachée, visiblement pas blessée davantage, dans un endroit clos seule avec cette femme, et elle avait toujours ses armes avec elle, son Katana était posé sur le siège avant. Cette rapide analyse de la situation lui permit de comprendre qu'elle n'était plus en danger et, mieux encore : Cette inconnue ne lui voulait aucun mal. Il était donc inutile de se montrer sur la défensive, il fallait mieux rester couchée et ne pas gaspiller inutilement des forces. Lentement, elle glissa ses mains le long de son corps, pour être certaine qu'il n'y avait rien d'étrange, mis à part son haut découpé. Ses deux kunaïs restant étaient à leur place, le reste de ses vêtements aussi, son brassard n'avait pas bougé de place et la lame cachée à l'intérieur était, elle aussi, toujours présente. Sofia dirigea son regard vers la femme qui venait de lui sauver la vie.

"Je.... Suis désolée de t'avoir causé du souci."

Elle se contenta de ça, pour le moment, encore un peu dans le brouillard, c'était assez difficile pour elle d'aligner ne serait-ce que deux mots. Elle sortait tout juste, après tout, d'un combat à mort avec un adversaire étonnamment puissant. Elle jeta à nouveau un regard vers son Katana, pour aller ensuite le récupérer et le déposer proche d'elle, se sentant bien mieux comme ça. Sofia ne pouvait plus le quitter, persuadée qu'il s'agissait d'un cadeau de son ancien maître. Et... miracle ! Le troisième kunaï était juste là, sur le plancher de la voiture. Cette inconnue n'était pas idiote, elle avait pensée à récupérer les armes... Mais... Elle réfléchit un instant. Elle avait des sacs de courses avec elle. L'infirmière n'aurait jamais pu transporter Sofia avec cette charge en plus. Elle avait probablement du aller les récupérer une fois sa patiente hors de danger, mais cette dernière préféra tout de même le lui rappeler. Quitte à laisser le moins de traces possibles, autant aller récupérer les sacs et éviter à cette pauvre innocente des éventuels ennuis.

"Tu avais des sacs avec toi, j'crois. On peut aller les récupérer, si tu veux. Je pense pouvoir marcher, je t'ai causé assez de tord comme ça..."

Lentement, elle se redressa pour s'asseoir, sans vraiment trop de difficulté. Sofia était plutôt solide et robuste, malgré son physique fin et délicat. Pour l'inconnue, le doute n'était peut plus permis : En plus de ses anciennes cicatrices, et sa ténacité présente, l'hybride était clairement une habituée des combats et des blessures. D'ailleurs, pour ne pas effrayer sa sauveuse, elle ne fit aucun geste brusque et garda constamment la tête basse pour afficher sa totale soumission envers l'humaine. Cette notion faisait partie de son dressage, les humains étaient supérieur à elle et devait s'y soumettre... sauf si elle avait l'ordre d'en tuer un. D'ailleurs, par réflexe, Sofia porta rapidement sa main à son cou pour vérifier que son collier était toujours présent. Heureusement, oui... Il serait dommage qu'elle perde la raison et s'en prenne à celle qui venait de la sauver juste à cause de ça...

On ne t'a jamais dit d'éviter les ruelles sombres ?

Cette femme avait entièrement raison : Sofia devait se reposer, elle avait mis son corps à rude épreuve, encore une fois. D'ailleurs... En continuant ainsi, elle n'allait probablement pas faire de vieux os. Elle vouait sa vie entière au combat, se battre, se battre encore et encore. Sa seule excuse était qu'elle ne savait faire que ça, au final, dressée pour le combat, et bonne à rien d'autre. On lui avait suffisamment hurlé dans les oreilles pour que, au final, elle y croyait. Pour l'heure, elle ne savait pas vraiment ce qu'était que vivre.. normalement, simplement. Peut être que Meyer pourra le lui faire découvrir... Sortant de ses pensées, Sofia remarqua que l'inconnue face à elle nettoyait des outils. Elle connaissait très bien ce matériel, elle le voyait très souvent chez Kenichi quand elle devait s'y faire soigner. La Chienne fut assez surprise de voir que sa sauveuse avait tout ça en sa possession. Ca devait très certainement être un médecin, alors. Elle réalisa sa chance, à cet instant, sans cette femme, elle serait très certainement morte, seule, là dehors, aux cotés de l'hybride qu'elle avait tué.

En réponse au sujet des sacs de course, l'humaine secoua doucement la tête avant de poser sa main sur l'épaule de Sofia, comme pour la dissuader de se lever. Ca n'avait donc aucune importance pour elle, de perdre ainsi ses achats ? Tant mieux, alors... Mais la Chienne devait se faire pardonner, pour avoir causé autant de souci à cette femme. Sofia pencha lentement la tête sur le coté quand elle entendit l’infirmière parler de médicaments. Des médicament.... ? Pourquoi faire ? Peut-être pour éviter des caillots des sang, ou des infections... Même si elle n'avait aucune notion pratique de la médecine, elle avait retenu beaucoup de choses quand elle passait entre les mains du médecin de Kenichi. Prise d'un léger sentiment de culpabilité, Sofia baissa discrètement la tête. Non, elle ne lui avait pas sauvée la vie... Après tout, c'était de sa faute, si ce sauvage s'en était pris à elle. La Chienne s'était montrée bien trop négligente, à un point tel qu'elle avait mis la vie d'une humaine innocente en danger. A l'avenir, elle devrait se montrer bien plus prudente que ça pour éviter que cette situation ne se reproduise.

La suite s'annonça mal, pour Sofia. Une semaine entière pour se remettre ? Tant pis, ce n'était pas un réel problème, elle pouvait toujours s'entraîner, au moins, si ce n'était pouvoir se battre. Là où c'était plus problématique, c'était de pouvoir faire en sorte de ne rien faire remarquer à Meyer, même si l'idée de lui cacher des choses l'agaçait au plus point... Elle ne pouvait plus continuer ainsi bien longtemps, en fait. C'était contre sa nature, d'avoir des secrets pour son Maître, ça ne faisait pas parti de son dressage. Peut être devrait-elle tout simplement arrêter de chasser les sauvages... ? C'était flou, dans son esprit,
elle ne pouvait pas mener ainsi une double vie, c'était juste impossible sur le long terme, la preuve : Comment faire pour cacher une semaine durant ses blessures, changer de bandages, retirer les fils ? Elle ne savait pas le faire elle même... Plus le temps passait, plus il était difficile pour Sofia de gérer cette situation. Elle releva la tête pour regarder l'humaine devant elle, l'air coupable et honteuse

"Je... J'ai un maître... Mais si ça te dérange pas... j'aimerais rester, au moins jusqu'à demain."

C'était horrible, tout simplement horrible, cette sensation. C'était comme si elle trahissait Meyer, son cœur se serra dans sa poitrine, elle pinça les lèvres avant d'empoigner le bas de sa robe avec ses deux mains. Mais pour cette fois, elle n'avait pas le choix elle allait rester avec cette humaine pour la nuit, se faire soigner correctement, et rentrer le lendemain. Meyer se fera surement du souci, et elle devra encore trouver une excuse... mentir. C'était ... horrible.

"J'veux pas qu'il se fasse du souci... J'ai... J'suis une... une mauvaise chienne..."lâcha-t-elle finalement, dans un soupir dépitée.

Elle sentit les larmes monter, et s'arrêta alors de parler, la voix légèrement tremblante. Sofia baissa à nouveau la tête, incapable d'affronter le regard de la femme, trop honteuse. Elle pensait que son combat était une bonne chose, que c'était une cause noble et juste. Chasser et traquer les sauvages pour les reconduire au centre de dressage, sans que Meyer ne le sache... Sur le papier c'était un bon plan, mais en réalité, c'était bien plus difficile à mettre en oeuvre. Nettoyer les rues de Togi des sauvages dangereux était plus compliqué qu'il n'y paraissait. Bref, elle aura davantage le temps d'y penser une fois chez cette femme, au chaud et en sécurité. Mieux valait quitter cet endroit rapidement, au cas où le sauvage n'était pas seul, un autre pourrait rapidement remonter jusqu'aux deux femmes dans cette voiture...