Alors Princesse ? Tu cherches ton prince ?[Kali][à clore]
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Lun 16 Oct - 14:47
Tu es assis sur ta branche, clope au bac, jumelle contre le ventre, la jambe balançant dans le vide alors que le feuillage de ta cachette se teinte de reflet roux. Tu regardes entre les feuilles en contre bas de ton perchoir un jardin de cailloux, l'observant encore et toujours, ta main gribouillant sur un carnet posé sur tes genoux. Tu prends note, tout en réfléchissant.
Voilà déjà un moment que tu cherches sa trace. Tu as creusé du côté de son employeurs, te faisant passer pour son compagnon ce qui a d'ailleurs étonné l'homme. Il n'a pourtant pas cherché très loin et t'a dit ce qu'il savait sur son employée subitement disparue. Les chèques reçus par ce dernier t'ont permis de remonter un piste, celle d'une entreprise situé au japon appartenant pas à n'importe quel famille : les Shentaku. Rien que ça. La grande Kali, révolutionnaire semblait donc fréquenter ni plus ni moins que le chef des généticiens. Un scientifique qu'on disait aussi chaleureux qu'un coup de pied dans les couilles. A côté même son jardin de caillasses serait plus festif.
Tu as donc chercher à savoir si ce dernier héberger la belle blonde ou s'il l'avait juste balancé dans un bocal dans le centre. Mais d'après tes sources nulle trace d'elle dans les laboratoires et plus troublant encore, pourquoi payer le patron des sources pour une expérience qu'on a récupéré ? Tu te le demandais et un autre scénario te venait en tête. Peut être était-ce elle qui était allé le voir. Lui proposer un marché ? La grande révo était peut être autre chose et cela t'intriguait.
Etait-ce la raison de ta présence ici ? Sans doute. Tu n'aimais pas ignorer les secrets d'une histoire. Alors tu attendais, ajustant tes notes quand un bruit te sortit de ta réflexion. Enfin. Tu attrapas tes jumelles et vérifia qui sortait et surtout si elle était seule. Puis, tu te levas, te tenant en équilibre sur ta branche et ôta tes biens, les abandonnant dans ton arbre, ne gardant qu'une corde puis tu sautas sur le mur en face de celui de la résidence des Shentaku et prit ton élan, bandant tes muscles. Les caméras qui filmaient la rue n'avait pas le bon angles pour te filmer et d'ailleurs même en le faisant, ton accoutrement ne pouvait permettre qui que ce soit de t'identifier.
Néanmoins ton action fut rapide et tu bondis lestement, atterrissant dans le jardin avec l'élégance d'un voltigeur, sur tes pieds, faisant crisser la décoration sobre de ce désert de verdure. Tu regardas autour de toi, jugeant l'endroit et analysant l'angle. Pas de fenêtre en vu, ni de caméra cachée et ton regard glissa sur celle qui avait dû assister à ton arrivée magistrale avant que tu ne lui fasses un petit coucou accompagné d'un simple :
"Alors Princesse, tu as décidée de partir en vacance."
ta voix était basse et malgré ton ton désinvolte derrière ton masque de renard, tu es tendu, prêt à prendre la fuite. En effet si cette dernière est là de son plein, tu venais de te mettre dans un sacré pétrin. Pourtant tu gardais ce côté amusé, planqué dans ton sweat trop large, trop ample dont la capuche te recouvrait la tête et ta tignasse sombre. Tes éternelles gants de cuir recouvraient tes mains et rien dans ton physique ne laissait deviner ton genre. Un parfait androgyne somme toute.
"J'espère que j't'ai un peu manqué même si je constate que tu t'es trouvé un autre mec."
Tu lui parlais comme si jamais vous ne vous étiez quitté. Si elle était heureuse de voir un collègue, elle allait peut être vite déchanter la belle. Après tout ne se plaignait-elle pas déjà de ton sens de l'humour bancal ?
Dernière édition par Shin le Mer 1 Nov - 13:45, édité 1 fois
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Mer 18 Oct - 16:15
Kali... Vêtue d'un kimono prêté par Kisada, faisait son petit tour habituel dans le domaine, calme, silencieux pour ne pas dire "mort". Rim, l'hybride docile de ce dernier, jouissait d'une liberté que Kali lui enviait, mais cette dernière ne pouvait lui en vouloir, elle était douce, gentille, agréable de compagnie. Kali, aimait l'écouter quand elle revenait de ses emplettes, avoir des nouvelles de la vie, des hybrides... Du monde en somme ! La petite Rim, était d'ailleurs partie faire les courses, à peu près en même temps que Kisada, est partie avec Zero au laboratoire.
Le japonais... Ne reviendrait pas avant le soir, exténué. Pendant ce temps, la blonde, tournait en rond dans cette demeure bien trop grande, bien trop vide. Les gardes n'étaient pas franchement bavard et comme notre serpent, n'est pas une pro' de la sociabilité et de l'approche, la recherche de contact... Kali, restait toute seule toute la journée. Elle s'ennuyait fermement, elle lisait, s'essayait au shamisen par moment, mais ce n'était clairement pas du niveau de Kisada.
Combien de temps... Supporterait-elle encore ce cycle de vie, monotone qui n'est pas le sien. Combien de jour, avant qu'elle ne craque et cède son corps à Kisada et ses "tests". La blonde, soupirait et reprenait avec lassitude sa marche, le regard éteint en même temps que l'espoir, concernant son destin. C'est alors, qu'elle entendit les cailloux crissé dans le jardin intérieur. Kali, tournait son visage, peut-être était-ce un chat ou un oiseau qui aurait raté son premier vol.
Cependant. C'est un visage familier qui s'est redressé. Kali, n'en revenait pas. Son regard améthyste écarquillé en dévisageant, ce masque typique des Rebelles ! Sur le coup, la blonde pensait que son corps souffrait d'une hallucination. "Alors Princesse, tu as décidée de partir en vacance."
Cette voix. Pas de doute sur l'identité... C'est Shin ! Mais pourquoi ? Pourquoi lui qui est le premier à penser à sa personne, du moins, d'après la description qu'il s'était donné auprès d'elle. Il se faisait discret, même si il avait toujours la bonne réplique.
"J'espère que j't'ai un peu manqué même si je constate que tu t'es trouvé un autre mec."
Elle... Qui aurait tant voulu lui sauter au coup, si elle aurait pu... Se retenait et plissait simplement les yeux quant à sa dernière remarque.
_ Ah ah... Très drôle.
Puis... L'éclat dans son regard revint, accompagné d'un sourire sincère et doux. Face à lui, elle reprit.
_ Toi ici ? Même dans mes rêves d’échappatoire les plus fous... Tu n'y étais pas.
Ajoutait-elle. En le tutoyant carrément, ce qui prouvait autant sa surprise, que sa joie de communiquer enfin avec quelqu'un de familier... Voir un peu trop familier. Kali, essayait de réfréner sa joie et de demeurer attentive, ce lieu n'est pas sûre pour lui.
_ Comment as-tu su ? Et pourquoi ? Te mettre en danger pour quelqu'un d'autre, ça ne te ressemble pas... Pas que je m'en plaigne, bien au contraire. Je n'en peut plus de cette captivité forcé.
Bien que... La vie chez Kisada, serait, à ce qu'on dit, bien plus agréable que celle du centre ou de chez un dénommé Gribov. Elle laissait Shin en placer une, pourvu qu'il apporte, de bonnes nouvelles et qu'il la reprenne avec !
Tant qu'à faire !
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Mer 18 Oct - 18:23
Tu regardais la jeune femme dans son kimono. Ce dernier ne valait pas celui des thermes à n'en pas douter mais son visage en revanche t'arracha un sourire de satisfaction derrière ton masque. La surprise était lisible et tu lui fit même un léger coucou comme pour l'attirer jusqu'à toi à la manière d'un pédophile avec une sucrerie.
Tu lui parles, désireux de lui permettre de t'identifier et tu vois à son visage qu'elle reconnait ta voix et ton humour auquel elle trouve toujours la petite réponse exquise qui te fait plisser des yeux alors qu'elle même semblait heureuse de te voir. Pour la première fois la demoiselle ne semblait pas sur ses gardes et tu avais même l'impression qu'elle se laissait aller à plus de naturelle, d'ailleurs tu perçus son tutoiement alors que tu t'appuyais contre le mur, restant hors de vu, écoutant sa remarque à laquelle tu répondis.
"Alors c'est que notre première rencontre ne devait pas être assez originale...et moi qui pensait t'avoir surpris, je suis déçu."
Tu semblais faussement blessé et ton ton pouvait le laisser entendre mais elle te connaissais assez pour savoir que tu n'était pas aussi émotif que cela. Tu lui fis signe de s'approcher, ne voulant pas qu'on la voit parler au vide depuis les fenêtres, écoutant la demoiselle qui semblait clairement heureuse de voir un compatriote. Tu hausses les épaules et lui réponds.
"J'ai fait ce pour quoi je suis né, je me renseigne. Cela fait un moment que tu as disparu. Wiwi est trop pris pour se renseigner et a envoyé des gars enquêter en vain, se contentant de voir à ton appart. De mon côté j'avais déjà commencer à remontrer plus loin..."
Tu réajustes tes vêtements et tourne ton visage vers elle avant de poursuivre "D'ailleurs tu m'as pas trop l'air en mauvais état pour une hybride captive, je me trompe ? J'ai ouï dire que tu étais même allée faire la fête avec ton hôte..."
Entre les fentes du masque, tes yeux sont posés sur elle, la jaugeant alors que ton ton moqueur sonne presque comme de la méfiance. Quoi ? N'est-ce pas logique de douter de la belle mademoiselle Strauss, seconde des révo, surement une bonne combattante qui semble être retenue contre son gré mais qui se balade dans un jardin et sort tel une invitée de marque au bras même de son ravisseur ? Allons n'est-ce pas curieux ?
"Ton charme aurait-il encore fait des ravages très chère ?"
Voilà de quoi piquer l'orgueil du serpent mais tu n'es pas du genre à éviter les sujets épineux loin de là. Malgré ce ton léger, tu t'attends à une réaction de taille car si elle vous a trahi, tu risques une agression et si ce n'est pas le cas, tu risques tout autant.... Mais bon, n'est-ce pas ce qui t'amuses dans ce genre de conversation ?....... Tu reprends "D'ailleurs sais-tu que ton cruch n'est autre que le directeur du laboratoire ? Tu sais les choisir dis moi...."
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Sam 21 Oct - 18:19
Kali... Avait perdu l'espoir de toute rescousse ou secours depuis longtemps. Voir Shin, présent, fidèle à lui même avait ravivé quelque chose en elle, une chance de s'en sortir. Le temps s'était écoulé, mais l'étrange personnage n'avait pas changé. Tout comme elle en fin de compte. "J'ai fait ce pour quoi je suis né, je me renseigne. Cela fait un moment que tu as disparu. Wiwi est trop pris pour se renseigner et a envoyé des gars enquêter en vain, se contentant de voir à ton appart. De mon côté j'avais déjà commencer à remontrer plus loin..." _ Je suis ravie alors que, tu sois juste "né pour renseigné". Un vrai professionnel... J'ai peur que la note soit salé cependant...
Relevait-elle. Entrant dans son petit jeu volontiers, une des rare fois. Il faut dire, que ce n'est pas ici qu'elle avait pu rencontrer de grand comique. Si c'était possible de mourir d'ennui, Kali, n'aurait rien pu faire et serait décédé il y a déjà un moment. Pourtant, Kisada lui laissait le choix, mais entrer aveuglément dans ses combines et ses test pour retrouver une pseudo vie libre... Ça ne l'enchantait pas du tout, même si... Un jour au l'autre, elle le sait, elle aurait craqué. L'hybride serpent ne blâmait pas le jeune chef pour ses tentatives qui ont échoués...
_ N'en veut pas trop à Wilson, Kisada n'a pas engagé des amateurs... Il était sur ma trace depuis des mois. C'est bien parce que je me pensais dans une routine sécuritaire, à l'abri, que je me suis faite avoir.
Expliquait-elle. "D'ailleurs tu m'as pas trop l'air en mauvais état pour une hybride captive, je me trompe ? J'ai ouï dire que tu étais même allée faire la fête avec ton hôte..."
Reprit-il. Kali, soupirait avant d'afficher un air perplexe quant à sa remarque. Même si elle est en "bon état", c'est pas pour autant qu'elle apprécie ce club de vacance.
_ Figure toi que j'ai été tout de même été enfermée un bon mois dans une cave, sans voir l'heure, le temps, les jours qui passaient... Je me laissais mourir en refusant de m'alimenter. Je me révoltait, comme je pouvais face à cette capture.
Ah ça... Oui, Kali avait tout de même frôlé la mort de faim, c'est son instinct de survie qui la poussé à accepter un quart des exigences du généticien.
_ Si je suis encore en vie, ce n'est pas grâce au Révolutionnaire pour le coup.
Une petite pique suite à son ton moqueur... Qu'elle avait essayée de contenir. Lui reprocher son "bon état"... Ça n'avait pas été sans peine. Kali, sentit le regard doré de Shin, qui ajoutait pour la titiller encore un peu. Décidément, il est ravit de l'avoir trouvé. "Ton charme aurait-il encore fait des ravages très chère ?" _ Hmm... Pas vraiment, c'est un généticien pas un manager de top model. Je pense plus que ce qui l’intéresse, c'est mon sang où comment je fonctionne, si je peux dire. La beauté ne fais pas tout.
Déclarait-elle calmement. La remarque de Shin, n'ayant pas eu l'effet escompté probablement. Kali, avait beau attirer le regard des hommes ou des femmes, elle s'en fichait profondément puisque ce genre de relation lui était proscrit. Et puis, être séduisante n'est pas forcément un avantage quand on est une hybride, ça appel à tous les vices des plus grands dégueulasses qui habitent Togi.
"D'ailleurs sais-tu que ton cruch n'est autre que le directeur du laboratoire ? Tu sais les choisir dis moi...." _ Oh ? Tu crois ? Moi qui pensait que c'était juste un marchand de glace de quartier. Je l'ai bêtement suivit, tu me connais, je suis si facilement apprivoisable.
Kali... En déclarant cette phrase, avait prit un air faussement étonné, sa main sans gant près de ses lèvres, puisqu'ici, Kisada exigeait que ses hybrides soient le plus naturelle possible, sans artifices pour masquer ce qu'elles sont vraiment... . Kali reprit, excédée entre Esteban et Shin, qui pensent à chaque fois lui annoncer quelque chose qu'elle ignore, et surtout sur un ton la prenant pour une "idiote". Encore un qui doit penser qu'elle est devenu bras droit de la Révolution en ouvrant un Kinder Surprise.
_ Je suis peut-être blonde, mais pas né de la dernière pluie... Mon geôlier est quelque peu spécial, car il m'a fait part de son identité, de son emploi... Sans un seul mensonge. Là où les ravisseurs habituels se contente de maltraiter et de marchander, mentir à tout va... Lui non.
Expliquait-elle, avec une mine invitant à la réflexion... Elle ne comprenait pas cette sincérité, déconcertante.
_ Donc, monsieur Loyal et toi, si vous pouviez m'annoncer de vrai chose que j'ignore, ça me ferais plaisir... Oh et, je n'ai pas choisit Kisada, c'est lui qui m'a choisit... Pour des raisons que j'ignore encore, mais Shin, dit moi... Tu n'es pas venu juste pour me faire une visite, n'est-ce pas ?
Elle s'approchait de ce dernier. Afin d'être dans l'angle mort des gardes qui faisaient leurs rondes, plaquant le héro du jour, contre la palissade et lui faisant signe de garder sa salive, quelques minutes en bouche. Une fois le surveillant éloigné, elle se reculait et ré-ajustait le kimono prêté. Après avoir plus ou moins rit et reçu, balancé quelques pics ici et là... La blonde, observait le révolté avec un air presque suppliant.
_ Ne me dis pas que tu es venus... Les mains vident et que tu repars sans moi...
Ne serait-ce pas... Merveilleux de partir, là, maintenant ? Retrouver une total liberté, plus de restriction ! Même si elle répondait à ses taquineries, et qu'il avait été étrange, voir original depuis le début de leurs rencontres... Shin, est comme elle l'espérait, un excellent élément à ne pas sous estimer.
Annonce des bonnes nouvelles, s'il te plait !
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Lun 23 Oct - 12:54
Né pour renseigner, aurait-ce été mieux pour toi ? Tu souris, amusé d'entendre la réponse de la belle.
"Ne t'en fais pas je suis ouvert à différents mode de paiement."
Ce ton jamais sérieux mais toujours tendancieux, c'est vraiment une habitude avec toi. A croire que tu cherches toujours à agacer, fatigué. Pourtant la voir à l'aise était très agréable il fallait bien l'admettre. Commençait-elle à t'apprécier ? Que cela serait vraiment .... surprenant. Après tout n'est-elle pas la femme la moins sensible à ton humour que tu ais pu connaitre ? Certes tu n'as pas encore reçu de gifles mais qui sait, vu ce que tu lui prépares ça ne saurait tarder....
Cependant quand tu lui parlas de votre "chef", tu ne pus réprimer une moue invisible. Argh ! Tu haussas les épaules et lâcha simplement.
"Cela ne l'empêche de rester un incompétent qui est incapable de faire appel à des pro."
Le ton était acide et tu laissais clairement percevoir ton rejet pur et simple du malheureux chef des révo. Au fond tu n'aimais guère les pouvoirs décisionnels. T'imposer de venir à une réunion était déjà un mauvais point pour lui et vu votre "accrochage" au milieu des autres révo, tu te disais que l'ambiance n'allait pas s'arranger entre vous. Mais cela n'était pas forcément ta priorité en cet instant et tu dévia sur un autre sujet, laissant ta méfiance poindre.
Ton interlocutrice prit alors la parole, te contant sa captivité que tu écoutais d'une oreille distraite, ne haussant un sourcil quand elle lança un pique à destination des révoltés. Il faut dire qu'elle avait passé un sacré moment ici alors quoi de plus normal. Cependant sa volonté semblait en avoir prit un sacré coup pour la cause.... Mais pour le moment ce n'était pas ce qui t'avait le plus marqué.
"Tu t'es réveillée directement dans la cave ? Ils t'ont sonné ? Avais-tu des douleurs quelque part ?"
Ton regard se plissa alors que tu envisageais le pire. Si elle était inconsciente, son hôte avait très bien pu injecter deux trois éléments en elle comme, une puce ou pire, un traceur gps.... Si tu la sortait d'ici aujourd'hui, tu pouvais risquer de te retrouver avec l'équipe du directeur des labo au cul et ça, ça ne t'inspirait pas trop.... Néanmoins tu enchainas sur une nouvelle pique à laquelle elle répondit, toujours aussi sérieuse. Aussi embrayas-tu sur l'identité de son crush du moment ce qui eut pour effet de la faire répliquer d'une façon très.... acide. Tiens serait-elle donc susceptible à ce point ? Tu souris en entendant sa réplique et lui lança.
"J'aurais jamais cru que les mecs en uniforme avec camionnette te faisait autant d'effet. Les sucreries te font à ce point fondre ?"
Mauvais jeu de mots, certes mais bon, vu qu'elle semble partie sur le ton acide, autant lui faire comprendre que tu ne t'en froisses pas. D'ailleurs il est rare de connaitre l'identité de son ravisseur alors même si tu ignorais l'origine de son agacement tu ne t'en offusquais pas, bien au contraire, elle n'en était que plus belle avec cet air exaspéré.
Il la laissa poursuivre, l'écoutant avec un demi sourire, prenant les information sur mr Shentaku en restant parfaitement de marbre. Ainsi donc aucun mensonges ou, tout du moins le croyait-elle. Étrange. Cela t'intriguait. En voilà un nouveau qui irait dans ta liste. Tu la regardais venir à toi, restant pour ta part dans ton angle mort, l'écoutant en silence la laissant passer de Kisada à Esteban. Tiens donc. Intéressant. Un sourire se dessina derrière ton masque alors que tu te demandais ce que tu pourrais apprendre de cette demoiselle. Alors qu'elle venait à toi, tu prit à ton tour la parole.
"Allons suis-je donc aussi ennuyeux que Esteban ? Lui aussi est venu te voir ? Et oui en effet c'est ... surprenant. Je me demande bien ce qui a pu lui plaire chez toi à ce Mr Shentaku."
Il la laissa venir à lui, achevant sa phrase dans un murmure, posant ses yeux sur la jeune femme désormais rendu à une proximité indécente. Cela t'arrache un sourire et tu attends qu'elle ne se recule avant de reprendre, amusé.
"Ne désires-tu pas savoir pourquoi il te retient et te traite comme il le fait ? Cela ne t'intrigue-t-il pas ?"
C'est vrai que ce traitement particulier t'intrigues et tu te questionnes sur les raisons qui poussent un tel homme à agir de la sorte. Tu lèves ta main ganté et ose enfin ce geste que tu t'étais retenu de faire la première fois, repoussant une de ses mèches blondes avec respect, ne touchant pas sa peau d'albâtre en reprenant sur un ton plus bas comme une confidence.
"Ne crains-tu pas qu'il se joue simplement de toi, en prétendant être de bonne foi pour mieux te berner ? Tu es une femme prudente, je n'en doute pas mais malheureusement, un scientifique reste un scientifique. Ne t'attends pas à ce qu'il te traite autrement que comme une souris de laboratoire. Il peut très bien t'avoir fait quelques ajouts pendant ton inconscience...."
Ton regard se pose dans le sien. C'est une femme intelligente certes mais parfois la promiscuité ravisseur/victime n'aide pas à penser de façon objectif. L'arracher à ses griffes pourrait être amusant et avantageux pour toi mais cela représentait aussi des risques conséquents auxquels il te fallait réfléchir.
"Je pourrais te prendre avec moi. Mais il te faudra surement abandonner les révoltés un moment. On doit voir s'il ne t'a rien fait avant, s'il ne peut pas te pister.... Cela veut dire vivre comme une sauvage et être sans cesse en mouvement Princesse. Plus de foyer, plus de sûreté car je doute qu'il abandonne l'idée de t'ajouter à ses sujets d'observation si tu lui fausse compagnie maintenant. Faudra aussi surement dire adieu à ta vie d'humaine..."
Tu es sérieux sur la fin, désireux qu'elle saisissent bien les conséquences de tels actes. Kisada n'était pas un type lambda. Il pouvait, sur son bon vouloir, lancer des chasseurs aux trousses de la blonde et de l'inconnu qui l'avait tiré de là. Ils leur faudrait agir vite et bien.... Shin avait de quoi filer d'ici rapidement mais et après ? Il faudrait qu'il trouve une planque pour Kali et qu'il s'occupe de lui pêcher un médecin capable de vérifier si elle avait une puce... Ensuite il faudrait surement lui trouver une nouvelle identité ou alors la reconduire chez les révoltés.... Mais au final ils ne sauraient pas pourquoi Kisada la voulait autant.... Et cela l'embêtait. Qu'avait-elle donc de si particulier ? Tu te le demandes....
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Lun 23 Oct - 17:40
Face... A ses nombreux commentaires plus ou moins humoristique ou sarcastique. Kali, se contentait de soupirer ou de rouler des yeux. Il n'arrête donc jamais ? Vraiment ? Cependant, lorsque la discutions repassait "sérieuse", le sauveur du jour, en faisait tout autant, passant du jour à la nuit en un clin d’œil. Il n'était pas d'humeur constant, contrairement à elle. Parler avec Shin, c'était des montagnes russes ! En tout cas, son avis est clair concernant Wilson... Il ne pardonnait pas vraiment son attitude débutante. Lorsque Shin, l’assommait ensuite de question concernant le fameux passage de la cave, l'hybride serpent tentais de le rassurer, à part un énorme mal de crâne, physiquement, elle n'avait rien subit cependant... Elle comprenait sa méfiance, une puce, c'est bien vite et facilement planqué. L'hybride journaliste était bien curieux à l'égard du pourquoi du kidnapping de Kali, et lorsqu'il demandait à la victime, si ça ne la travaillais pas... Kali coupait net à cette pseudo envie d'investiguer d'avantage. Elle ne veut pas rester ici plus longtemps ! Lui seul, sait ce qu'il prépare sur le long terme et plus vite elle sera partie, mieux ça sera...
Si proche... Shin, avait enfin assouvie une de ses envies en touchant l'une de ses longues mèches blondes. Kali, avait un regard désapprobateur quand à cet acte tactile non autorisé, qu'il ne prenne pas trop ses aises. D'accord, il l'a trouvé, bravo, et il vient probablement lui donné un coup de main mais... Kali n'est pas prête à tout lui céder et lui donner son âme et une dévotion complète pour autant. Il reprend, sur le ton de la confidence... "Ne crains-tu pas qu'il se joue simplement de toi, en prétendant être de bonne foi pour mieux te berner ? Tu es une femme prudente, je n'en doute pas mais malheureusement, un scientifique reste un scientifique. Ne t'attends pas à ce qu'il te traite autrement que comme une souris de laboratoire. Il peut très bien t'avoir fait quelques ajouts pendant ton inconscience...." _ Je sais... Je sais c'est pour ça que plus longtemps je resterais ici, plus facilement, il m'aura ! Il est encore plus patient que moi, c'est terrifiant. Il ne me donne pas de quoi le détester, bien au contraire.
Expliquait-elle. Elle sait qu'à la longue, il arriverait à la faire baisser sa garde et obtenir ce qu'il souhaite, sans violence. Pire encore, Kali pourrait devenir consentante et rejoindre sa cause, qui sait. Chaque journée de plus, en captivité ici, la rend un peu plus "docile" et "ramollit". Cette technique est vraiment des plus fourbes, mais qui à long terme, paye à ne pas en douter. Sous le masque de Shin, Kali, perce de son regard améthyste et croise l'or des yeux de Shin.
"Je pourrais te prendre avec moi. Mais il te faudra surement abandonner les révoltés un moment. On doit voir s'il ne t'a rien fait avant, s'il ne peut pas te pister.... Cela veut dire vivre comme une sauvage et être sans cesse en mouvement Princesse. Plus de foyer, plus de sûreté car je doute qu'il abandonne l'idée de t'ajouter à ses sujets d'observation si tu lui fausse compagnie maintenant. Faudra aussi surement dire adieu à ta vie d'humaine..."
Explique t-il, à son tour. Kali, baissait son visage, comprenant les conséquences et les risques. Elle passait une main dans ses cheveux longs... Pourquoi hésitait-elle ? Il n'y a pas à hésiter, un seul instant. Shin lui offre la clé des champs ! Il faut s'en emparer avant qu'il ne soit trop tard et qu'un jour, elle prenne Kisada pour son "maître", quel idée horripilante. La jeune femme, relevait son visage, avec un regard déterminé.
_ Premièrement... Je ne suis pas "Princesse". C'est atroce comme surnom. C'est Kali, "Madame" ou rien du tout.
Introduisait-elle, pour recadrer avant de serrer le poing. Puis, elle attrapait Shin par le col pour le repousser contre la barricade. Elle était ferme, pas contre Shin, mais bien catégorique sur son avenir dans ce domaine qui lui donnait la nausée. Il faut agir et réagir.
_ Ensuite... Tu vas me faire sortir d'ici. Qu'importe le prix, je payerais, avant, pendant et même après si il faut... Tu me comprends bien ? Je ferais tous les bilans qu'il te faudra, mais sort moi de là. Ce n'est pas ma vie ici. C'est la sienne et je ne veux pas en faire partie.
Reprit-elle, avant de le relâcher doucement.
_ Je vais même t'aider... Parce que même si j'ai des allures de vacancière, j'ai bien compris les horaires, les emplois du temps de chacun, j'ai travaillée, et que ça te surprenne ou pas, j'en ai plus rien à foutre. Je veux sortir, vivante de préférence, autrement, personne ne m'aura.
Le suicide. Elle avait plus ou moins envisagée cette possibilité au cas où ça deviendrait ingérable et vraiment, sans plus aucun espoir.
_ Kisada part à 8h et revient à 16h, sauf le vendredi soir où il rentre autours de 20h. Ça pourrait-être une ouverture, sauf que Rim, son hybride de compagnie est à la maison, excepté le mercredi après midi et le vendredi après-midi où elle fait les courses et revient sur les coups de 18h. Le changement de service des gardes, se fait à 17h.
Décrit-elle.
_ Je suppose que tu sais déjà où sont les caméras... Pour le reste,c'est à toi de voir, selon tes méthodes de travail. Ne blesse pas Rim, elle ne m'a jamais rien fais de mal et sans elle, je serais devenue folle plus rapidement et pour Kisada... Pareil, il aurait pu me faire un traitement des plus infâmes, me disséquer, mais non... Alors, ne le blesse pas. Par contre, sa garde du corps qui fait un complexe sur moi, j'en ai rien à cirer.
Kali... Croisait les bras, enfin, elle apercevait les lueurs d'une possible évasion. Elle ne voulait pas paraitre brutal, mais Shin, allait lui aussi courir un risque dans une tel évasion... Il devait voir, qu'elle était sûre d'elle, de son choix et bien déterminé et foutre le camps.
_ Pour le reste... Je n'ai pas le choix, je t'attendrais et pire encore, je vais devoir compter sur toi... Changer d'identité et tous le reste, ce n'est pas un problème. Si ça me permet de sortir de cette prison doré.
Déclarait-elle. A son tour, cynique. Compter sur Shin, n'est-ce pas désespéré ?
_ Je te jure, que si tu me laisses tomber, pour n'importe quel raison aussi merdique soit-elle... Je trouverais un autre moyen de sortir, peu importe le temps que ça prendra ou pire encore, je lui parlerais d'un hybride insolent aux yeux d'ors, d'une valeur inestimable à mes yeux et qui compte pour moi. Un ami, du nom de Shin avec qui j'aimerais passer de délicieuse journée, ici.
Prévenait-elle. A la fois menaçante et à la fois diablement sérieuse. Elle se reculait un peu, pour que Shin contemple la demeure et si voit un jour... Peut-être. Elle espérait que le message était passé, et qu'il l'aiderait autant que possible... Pour les menaces... Elle ne les pensait pas du tout, Kali n'était pas ce genre de pute à entrainer les autres dans sa merde.
Mais ça, peu le savent.
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Lun 23 Oct - 19:01
_ Je sais... Je sais c'est pour ça que plus longtemps je resterais ici, plus facilement, il m'aura ! Il est encore plus patient que moi, c'est terrifiant. Il ne me donne pas de quoi le détester, bien au contraire.
Cela s'annonçait mal. Si elle commençait déjà à l'apprécier, qu'est-ce qui se passerait quand tu reviendras ? Tu la sentais faible, vulnérable et cela ne te plaisait guère. Pourtant tu voulais aussi qu'elle saisisse tout ce qu'elle perdrait à planter Kisada. Ta demoiselle en détresse baissa la tête, prenant sans doute conscience de tes paroles. Toi tu attendais. Serait-elle faible ? Allait-elle abandonner ? Elle releva les yeux et tu eus un sourire en entendant sa réplique. Elle n'aimait pas princesse ? Depuis quand pensait-elle que son avis t'importait ? Tu sentis la monté en tension mais ne bougea pas quand elle te saisit, ton dos heurtant le mur avec surement plus de force qu'elle n'avait voulu en mettre au départ. C'est que tu n'es pas gros et qu'elle a une sacré poigne la demoiselle. Pourtant là encore tu ne fais rien d'autre qu'émettre un léger éclat de rire, bas, furtif, amusé par cette démonstration de volonté et tu soutiens son regard, plissant le tien avec une pointe de défi.
La jeune femme était passionnée, déterminée. Ses paroles éveillèrent en toi quelque chose et un sourire s'étira. Elle payera hein... Quelle douce mélodie que celle d'un pacte avec toi. Tu la laisses poursuivre, te parlant des emplois du temps des résidents, prenant note, réfléchissant déjà à un plan. Mais un point te sors de tes réflexions quand elle aborde que personne ne l'aura si elle ne peut sortir. Tes yeux se plissent et tu attends qu'elle ait finis, continuant de mémoriser les heures et les jours, réfléchissant à la méthode. Tu pourrais la tirer d'ici dès ce soir mais sans prévoir un endroit où lui ôter sa puce hypothétique, cela reste dangereux.
La conversation semble allait sur sa fin mais alors qu'elle croise les bras et que tu envisages d'apporter ta vision des choses, son ton se fait plus cynique et ses propos éveillent en toi un élan froid. Que vient-elle de dire ? Vient-elle de te menacer ? Sérieusement ? Tes prunelles viennent de sortir de leur réflexion et ton regard se pose sur elle, mauvais. Ce dernier se plisses comme un animal prêt à mordre et ta voix se fait murmure alors que tu lui saisis le poignet pour la tirer à toi, ferme et brutal. Ton regard se plonge dans le sien et tu prends enfin la parole, glacial malgré le ton amusé. "Prenez garde à ce que vous dites "Ma Dame". Je vous apprécie, certes, mais cela ne vous autorise pas à venir me faire un caprice pour sortir plus vite."
Ta poigne se serre encore, surement pour faire entrer le message dans sa jolie tête blonde. Toi qui est si amusé, si taquin, d'ordinaire, tu ne sembles nullement prendre ses dernières remarques sur le ton de l'humour. Mauvais vécu ? Aurais-tu la captivité en horreur ? En tout cas le vouvoiement n'est pas forcément bon signe et encore moins cet élan de politesse que tu comptes bien contre balancer rapidement.
"Si je suis là c'est de mon plein gré ne l'oubliez pas, Princesse."
Tu la lâches soudain, et ton regard dévie sur la maison, laissant un silence se poser avant de reprendre sur un ton neutre, comme si de rien ne s'était passé. D'ailleurs tes prunelles se posent sur elle, tranquille, le voile de violence ayant disparu après la bourrasque de sa colère. "Le mieux sera quand le moins de monde sera à la maison c'est à dire le vendredi. 17h serait parfait. Penses-tu pouvoir être dehors à ce moment ?"
Tu la laisses répondre et ajoute. "Par contre si je te sors de là, tu suivras mes règles. Actuellement c'est pas les révo qui sont en danger mais moi. Et j'espère bien qu'une fois tiré de là, j'aurais ce que tu m'as promis... Tout."
Ton regard se pose sur elle, indescriptible. Tu n'as pas bougé d'un pouce depuis l'éclat, seul tes yeux cherchent explorent ou la regarde, elle. Dur de dire si c'est de l'attrait ou si tu la jauges simplement. Son discours était plein de bonne volonté mais malheureusement elle semble encore et toujours hésitante. Tantôt forte, tantôt fragile. Les femmes.... Vraiment en cet instant, la seule chose qui te fait envie est une bonne clope.... Mais ça devrait attendre avec ce foutu masque. Tu te détournes d'elle et observe le mur. L'éclat de la demoiselle ne t'a pas fait forcément du bien au dos mais tu plies les jambes, testant ta souplesse et tes muscles tel un athlète. C'est qu'il est haut ce mur à la con... Tu ajoutes sans la regarder, continuant de jauger la petit muraille, cherchant une faiblesse.
"As-tu autre chose à me dire avant que j'y aille ?"
Tu te remets debout et te tourne vers elle, t'avançant un peu, au risque de passer hors de l'angle mort et lui glisse à l'ombre des regards indiscret un flacon, ajoutant plus bas.
"Une dose peut faire halluciner 4 personnes pendant un bon quart d'heure. Le jour J, hésite pas à en user. Pas de dépendances direct si tu ne dépasses pas la dose. Au delà, ces gens que tu ne veux pas maltraiter auront un sentiment de manque.... A ta place je n'aurais pas autant de clémence mais au fond, qui suis-je pour juger..."
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Mar 31 Oct - 18:43
L'hybride plutôt moqueur... Devint soudainement piqué par la colère. Kali, venait de toucher un point sensible, tiens, une petite trouvaille personnel alors. La colère, et le sérieux dans son regard, allait plutôt bien à Shin le révolté masqué. D'un ton glacial, il répond à ses menaces.
"Prenez garde à ce que vous dites "Ma Dame". Je vous apprécie, certes, mais cela ne vous autorise pas à venir me faire un caprice pour sortir plus vite."
Kali... Retenait un sourire en coin, à son tour, amusée par l'état de son confrère qui n'aimait pas la tournure et les futurs promesses. La blonde, sent sa poigne et bien que forte, elle n'équivaudra jamais sa force de constriction à elle. Elle le laissait faire, comprenant sa réaction qui est des plus légitime, et ça rassurait la blonde, car franchement, à le voir si plaisantin sur de nombreux sujets, elle en était venue à se demander si il avait une once de maturité en lui et surtout, si il comprenait bien tous les enjeux de la Révolutions.
"Si je suis là c'est de mon plein gré ne l'oubliez pas, Princesse." _ Je ne suis pas prête de l'oublier.
Répondit-elle, tout aussi froidement. Elle avait horreur des dettes, mais pour le coup, l'hybride serpent n'aurait su faire autrement. Elle passait sur le "princesse", c'est définitivement une cause perdu et un perte d'énergie. Tout en la relâchant, un silence s'installe et Shin reprend, plus tranquillement, sa colère descendu.
"Le mieux sera quand le moins de monde sera à la maison c'est à dire le vendredi. 17h serait parfait. Penses-tu pouvoir être dehors à ce moment ?"
La blonde, hochait positivement la tête. Par tous les moyens, elle serait là.
"Par contre si je te sors de là, tu suivras mes règles. Actuellement c'est pas les révo qui sont en danger mais moi. Et j'espère bien qu'une fois tiré de là, j'aurais ce que tu m'as promis... Tout."
Kali... Haussait un sourcil, elle n'est pas "gaga", et se souvient de ces dernières paroles d'il y a 5 minutes... Cependant, la manière dont Shin prononce ce "tout", cela mit mal à l'aise la blonde... Elle lui donnera, ce qu'elle pourra dans la mesure du possible. Elle ignorait encore beaucoup de ses volontés et étrangement, elle n'avait pas non plus hâte de les exaucer... Une chose à la fois. Sa part du marché, puis la sienne. Kali, décèle son éclat dans son regard, et c'est bien ce genre de malice qui l'inquiète... Puis, l'hybride reporte son attention sur la muraille, avant d'ajouter.
"As-tu autre chose à me dire avant que j'y aille ?" _ Euh...
Vraiment ? Ça sonne un peu dernière volonté ou adieu... Rien ne lui venait à l'esprit si ce n'est les scènes pseudo romantique dans les séries du dimanche après midi. Elle secouait négativement la tête, puis, Shin s'avançait quitte à se rendre visible, Kali eu la peur de sa vie, lorsqu'il pénétrait son espace intime, craignant qu'il lui vole un baiser... Il est capable de tout et au vu de la tournure des événements et des choses qu'il se permet, culotté ou non. Si elle aurait pu rougir, elle l'aurait fait mais heureusement, son teint pâle, sa peau froide pour toujours, ne trahissait pas ce genre d'émotion. De plus, Shin s'était arrêté pour lui chuchoter simplement, et lui tendre un flacon... Fausse alerte !
"Une dose peut faire halluciner 4 personnes pendant un bon quart d'heure. Le jour J, hésite pas à en user. Pas de dépendances direct si tu ne dépasses pas la dose. Au delà, ces gens que tu ne veux pas maltraiter auront un sentiment de manque.... A ta place je n'aurais pas autant de clémence mais au fond, qui suis-je pour juger..." _ Bien compris.
Ses mains froides... N'étaient pas ganté en ces lieux, et elle prit avec beaucoup de précaution, le fameux flacon. Elle le glissait rapidement dans la manche de son kimono tout en réfléchissant aux multiples usages. Cependant, une question lui vint à l'esprit... Comment un journaliste, qui ne passe pas sa vie à la grotte Révolutionnaire, fait pour obtenir une telle drogue. Drogue ! Ça lui rappel le premier passage de Shin, et cet hybride bovin de garde qui en avait fait les frais. Mystère, mystère... Kali, repoussait doucement son "sauveur négociateur" après son petit "cadeau", elle voulait récupérer son espace intime au plus vite et... Eviter qu'il soit repéré, bien sûre.
_ Si on te voit, tout ces efforts aurons été vain... Je ne peux que te souhaiter bonne chance, et de veiller sur toi jusqu'à nos...
Retrouvailles ? Ca sonne atrocement drama'.
_ Jusqu'à ce que tu viennes me chercher.
Corrigeait-elle. A nouveau calme, sereine après ces petites négociations. Chacun savaient ce qu'ils avaient à faire, et l'échec n'était pas permi ! Si Shin se faisait attraper, elle ferait tous pour lui rendre la liberté, mais si c'était elle... Kisada ne lui ferait sans doute plus jamais confiance, adieu le domaine, et de retour à la cave... Quel enfer ! Invivable ! Plutôt mourir... Et elle le pensait. La blonde, fit un petit signe d'au revoir, un léger sourire en coin sur son visage... Mais une fois Shin repartie...
Poker face absolue.
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Mer 1 Nov - 13:44
Tu es à nouveau face à elle, observant la belle. Son séjour chez notre bon scientifique semble l'avoir ébranlée de plusieurs manières qui la rendent à la fois intéressante et quelque peu déroutante. Tu lui demandes si elle a quelque chose à rajouter et une hésitation te réponds. Elle semble se perdre dans ses pensées et tu vas à elle, pénétrant son intimité, voyant un trouble en elle qui t'amuse. Qu'elle est mignonne quand elle est déstabilisée.... Ça fait du bien de voir la frigide mademoiselle Strauss tiquer face à une telle approche.
Mais tu romps ses espoirs/craintes en lui donnant un flacon, l'informant de la posologie à suivre en croisant son regard, neutre malgré l'amusement qui te titille. Qu'espériez-vous donc très chère ? Vous aurais-je déçu ? Tu la laisses saisir le flacon, ne la quittant pas des yeux et sens alors qu'elle te repousse. Tu résistes un court instant juste pour le plaisir de sentir la pression de ses mains sur toi avant de t'exécuter en plissant des yeux. Serais-tu en train de te moquer d'elle ? Tu l'écoutes alors que tu la laisses retrouver son espace, te plaçant à nouveau hors de vue. Ses paroles sonnent étranges et tu te tournes vers elle. "Allons Princesse. Ne soit pas si triste. Bientôt tu auras tout le loisir de regretter que ce soit moi qui t'ai sorti d'ici."
Tu souris sous ton masque et te tourne vers le mur le jaugeant et la regarde à nouveau comme si tu hésitais à partir.
"Et puis ça arrivera bien assez vite. Accroche-toi."
Tu lui fais un petit signe d'au revoir et la voit sourire avant de plier une énième fois les jambes. Mais là soudain la détente se fait, violente, forte, faisant voler des graviers alors que tu décolles assez haut pour saisir le rebord du mur de la main, juste à côté d'une des caméra. Tu te y ajoutes ta seconde main et te hisses sur le rebords avec lenteur mais une certaine souplesse. A croire que tu es un habitué des violation de propriété.... Une fois sur ton bout de mur, tu t'autorises un dernier regard en arrière et fait un signe en direction de la belle. Tu poses le bout de tes doigts sur le masque à l'emplacement de la bouche comme pour déposer un baiser que tu souffles en direction de la reptile avant que ton rire résonne tandis que tu bondis à nouveau jusqu'à la banche que tu avais abandonné un peu plus tôt.
Bon le première approche est faites, maintenant il va te falloir voir comment faire pour la tirer de là avec le moins d'aide possible. Tu n'aimes pas les coéquipiers mais pour elle, peut être feras-tu un effort.....