Le jour du carnaval, une partie des habitants étaient invités à faire tout autre chose. Alors que la majorité se retrouverait à admirer un magnifique défilé, à profiter d'une folle ambiance, et sûrement à faire beaucoup d'achats, un événement s'était préparé. Néanmoins, ce n'était pas non plus un secret puisque les participants s'étaient inscrits d'eux-mêmes...bien qu'ils aient tout de même été filtrés, tous n'étant pas forcément accepté. L'idéal pour les organisateurs étaient d'avoir une égalité entre la présence d'humains et celle d'hybrides, puisque le but de la soirée était simple : un déguisement parfait pour ne pas être reconnu. Hybride ou humain, il serait impossible de faire la différence.
Ainsi, une grande salle avait été louée, proposant un hall d'entrée plutôt grand et donnant sur différentes portes. Chacune portait le nom d'une plante accrochée en grand dessus pour éviter de se perdre. Chaque salle portait une décoration différente, correspondant à son nom qui donnait le thème. Et à l'entrée du bâtiment, deux hommes gardaient l'entrée. Ils étaient eux aussi habillés comme au carnaval de Venise, il était donc impossible de les reconnaître...et encore moins de voir qu'ils étaient parfaitement armés. Les invités ne pouvaient qu'imaginer qu'ils n'étaient là que pour les accueillir...et les guider vers la salle leur correspondant en fonction de la liste qu'ils tenaient à la main. Pourtant, sur la liste, il n'y avait aucun nom...du moins aucun vrai nom. Juste des noms de code, quelque chose donné par les inscrits et validés par les organisateurs qui étaient au final, les seuls réellement au courant de leurs invités. A chaque couple qui se présentait, une petite vérification était néanmoins de mise, puisqu'il fallait être sur que personne n'était reconnaissable. Alors ils vérifiaient, l'absence d’éléments compromettants, que ce soit une queue ou des oreilles d'hybrides, des cicatrices trop uniques...tout devait disparaître, seul le costume et le masque dans le style du carnaval de Venise devait être visible et attirer l’œil. Et une fois cette validation acquise, une salle leur était attribuée et le couple pouvait ainsi entrer.
Le premier couple fut ainsi accueilli et dirigé vers la salle de la rose, une belle fleur pourtant épineuse et ce serait bien là-dessus que se baserait le thème de la salle. La porte était ornée d'une magnifique rose d'un rouge flamboyant et l'intérieur donnait l'impression d'être réellement entré dans une rose. Les murs et le plafond ressemblaient à des pétales de rose rouge mais pourtant pas agressif aux yeux, puisque le rouge était atténué par des touches de noir. Dans un coin de la salle se trouvait un banquet, prenant la moitié du mur pour offrir différentes boissons et nourritures, des verrines ou des amuses-gueules, pas de grands plats. C'était le strict nécessaires pour remplir un estomac et surtout, pour se désaltérer. La nappe était blanche ornée de roses cousues à même le tissu et par endroit, des vases remplis de magnifiques roses de différentes couleurs. Et pourtant, si on regardait bien, il n'y avait pas que les pétales de représentées, les épines avaient bel et bien leur place dans cette pièce...mais placés à des endroits plus discret pour éviter qu'un invité ne se blesse.
Petit à petit, la salle se remplissait avec les invités désirés pour cet endroit et à ce moment-là, seul les serveurs se déplaçaient, apportant des boissons sur un plateau aux convives. Des serveurs habillés d'un magnifiques costumes noirs, et surtout d'un masque vénitien. Dans un coin de la salle se trouvait un groupe de quelques personnes qui attendaient le signal pour démarrer la soirée, eux portaient d'élégants costumes vénitiens, dans les tons gris clair et exactement le même pour les reconnaître.
[HRP : A votre tour maintenant, l'ordre se décidera au moment de votre premier post mais surtout, n'oubliez pas : 48 heures pour répondre maximum ! J'interviendrai de temps en temps avec le compte PNJ ! Amusez-vous bien ! =D Petite info : considérez qu'au vu du nombre de couple, vous serez tous dirigés vers la salle de la rose ^^]
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Lun 14 Aoû - 18:50
Alexandre s'était préparé des heure durant pour le carnaval, il se sentait nerveux bien sûr ce n'était pas la première fois qu'il sortait avec elle, mais cette fois, c'était différent, il avait pris son courage à deux mains pour l'invité dans un endroit plus public. Bien entendu, le thème du Carnaval de Venise était un bon moyen de ne pas se faire reconnaître, mais on fond cela n'était pas un problème, non ce qui le stressait autant, était qu'il prenait enfin conscience qu'il aimait vraiment cette femme et qu'elle aussi avait peut-être des sentiments similaires.
Malgré le fait qu'il se soit consulté pour les couleurs, il espérait qu'il avait fait ce qu'il fallait pour lui plaire, tranquillement, il commença à s'habiller, il le fit de façon quasi-cérémonial prenant son temps pour être le plus séduisant possible.Une fois qu'il fut satisfait, ce qui veut dire qu'il avait dû y passer une bonne heure, il mit son masque et partie rejoindre la femme, en fait, il lui avait proposé de venir la chercher et qu'il lui préparait une petite surprise, qui justement était à l'entendre a l'entré de chez lui. Même si personne ne le voyait, il sourit, se tenant a coté d'un carrosse fermé de couleur sombre, l'intérieur et les rideaux de tissu couvrant les fenêtres était blanc, tiré par deux chevaux blancs, le tout était luxueux et confortable. En faisait-il trop, c'était certain, mais pour la première fois, il tentait de l'impressionner, bien que ce n'est pas ce qu'elle voudrait, il tentait de se faire mieux paraître. Avait-il peur qu'elle croit qu'il n'était au final pas si intéressant que cela, qu'en temps qu'idole elle pouvait et méritait mieux de lui.
Alexandre monta dans le Carrosse et donna l'adresse que Luann lui avait donnée pour venir la prendre avant d'aller au Carnaval. Durant tout le chemin, le jeune homme pensa à tout cela, même s'il tentait de se convaincre du contraire qu'elle avait accepter son invitation a lui, rien à faire, pire rendu devant l'entrée, il paniqua presque se disant qu'elle allait lui dire qu'elle avait mieux à faire, qu'elle avait trouver meilleur partenaire de bal ou pire, qu'elle le faisait marcher depuis le début. Le jeune homme secoua la tête, tenta de disperser ses doutes, puis il alla sonner a la porte, l'attente semblait duré des heure.
Alexandre était la debout à attendre, une magnifique rose rouge a la main, la voir devant lui dissipa tous ses doutes, pourquoi, c'était-il inquiéter. Elle était belle dans sa robe et le choix d'Alexandre s'avérait à être parfaitement compatible avec la sienne, à croire qu'il l'avait acheté ensemble.
Le jeune homme lui tendit la rose
-Tu es merveilleusement belle ma chère, je suis heureux que tu aies accepté de m'accompagner, il lui tendit son bras pour qu'elle l'accompagne vers le carrosse, tu aimes la surprise, - il ne pouvait voir son expression sur son visage, il espérait donc qu'elle appréciât l'attention et qu'il n'en avait pas fait trop.
Il lui ouvrit la porte et l'aida à monter, puis il vint s'asseoir en face d'elle, pourquoi cela, il ne savait pas si elle le voulait à côté de lui, il avait déjà été plus proche, qu'assit côte à côte, mais cette fois, c'était différent, comme s'il réalisait vraiment ce qu'il ressentait pour elle. Tout en se dirigeant vers la salle de banquet, ils parlèrent de tout et de rien, le stresse diminua jusqu'à disparaître totalement. Une fois arriver, il descendit en premier pour l'aider une fois de plus, puis il lui tendit le bras pour qu'ils puisent aller devant les deux garde.
Sans trop de difficulté, ils entrèrent pour arriver enfin devant la porte qu'ont leur avait assigné, il se tourna vers la jeune femme à ses côtés.
-Prête ? -
Il lui laissa le temps de répondre puis il entra, ne voyant que des serveurs et quelques personnes en habit gris, mais aucun participant, à première vue, il était les tous premier arriver, prenant deux coupes d'un cabaret qu'un serveur lui tendit, il se tourna vers sa compagne et lui en tendus une.
- À ce que je vois nous sommes les premiers, dans un rire léger, il reprit, il nous on peut-être laisser la salle pour nous deux. -
Spoiler:
Dernière édition par Alexandre Tremblay le Jeu 17 Aoû - 18:16, édité 3 fois
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Lun 14 Aoû - 21:59
C'était le début de soirée. La journée, la fête du Carnaval avait su émerveiller petits et grands de part son ambiance, mais, ce n'était pas encore finit. Nous pouvions retrouver notre hybride reptile, dans une tenue... Vraiment singulière. Loin de son cuir habituel ou de son kimono de travail, la voici, qui sort de la voiture de monsieur son ravisseur, ehm, monsieur le généticien, Kisada Shentaku. Le chauffeur, lui tend la main et la blonde, donne la sienne, ganté de soie blanc. Kali, n'était franchement pas à l'aise avec ce costume, magnifique, digne d'une déesse, mais trop grand, trop ample à son goût. Un kimono qui représenterait "Amaterasu", une déesse nipponne. Bien évidemment, Kisada, était assortie à sa partenaire de bal avec un costume de "Susanoo". La bienséance étant au rendez vous, son cavalier fut le second à sortir du luxueux véhicule.
L'air frais de soirée, en été... Bien qu'elle profitait du jardin de Kisada, sortir un peu de sa prison doré, lui fit un bien fou. L'hybride, drapé de blanc dans ce kimono au couleurs japonaise, défroissait les plis que le voyage aurait pu occasionné. La blonde, portait déjà son masque et ses lentilles bleus par prévention. Le généticien, lui avait laissé le choix de les prendre, même si il avait toujours clairement affirmé, qu'il la préférait sans. Kali, avait encore quelques réticences envers les bonnes exigences ou volontés de ce dernier. Et sa dernière extravagance "Tu viendras avec moi au bal, samedi".
Ah. En y repensant, Kali demeure toujours aussi perplexe quant à la réaction qu'elle aurait pu ou dû adopter. Pourtant, à peine une poignée de seconde plus tard, elle l'informait de ses piètres qualités de danseuse et aussi, le fait que les événements de foule, les bals, ce n'est vraiment pas sa tasse de thé. Kisada n'en n'a eu que faire, comme à son habitude, il l'a écouté bien gentiment, est demeuré impassible et... Et pour finir elle est quand même là, avec ce costume, ce masque et des parures dans les cheveux. "Tu auras toujours le choix avec moi", disait-il... Bêtise ! Pourquoi n'a t-il pas emmener Rim, socialement plus apte à ce genre d'activité, plus ouverte... MIEUX quoi. Nan, Kisada est intelligent il sait comment embêter la femme anaconda, voilà tout.
Kali... Soufflait et rejoignait son cavalier, lui aussi masqué. Elle fut rapidement impréssionné par le monde qui arrivait et comme un réflexe, elle attachait son bras, à celui de Kisada. Tel un bateau qui jette l'ancre à son port, par peur de dériver au loin. Elle fit quelques pas, à son bras avant de reprendre le contrôle de la situation... Finalement... Dériver... C'est peut-être pas une si mauvaise chose, quand on veut échapper à son geôlier, non ? Kali, lâchait son bras, brisant le contact sans plus de cérémonie, mais elle demeurait toujours auprès de lui... Pourquoi ? Il serait si facile de s'éclipser dans la foule ! Peut-être parce que des menaces planes sur sa tête. Sans aucun doute.
A ses côtés. Ils passèrent les gardes qui vérifiait les costumes et qu'on ne puisse distinguer, hybride ou humain. Kali, remportait haut la main ce petit test. Un garde, tiquait juste un peu lorsqu'il toucha par mégarde, sa peau froide à son bras... Mais c'est la soirée, et être vêtue d'un simple kimono-costume, ce n'est pas réputé pour avoir tenir chaud. La blonde, se demandait bien de quoi elle avait l'air, au coté du généticien. Pour l'heure, ils n'étaient plus personnes surtout, des anonymes aux yeux de tous.
Dans la salle... De l'ambiance, mais pas encore à son paroxysme, juste de quoi tenir les costumées égayés. Kali, demeurait observatrice, silencieuse et à la fois tendu... Pas habitué à ce genre de soirée du tout, elle n'avait pas l'impression d'être à sa place. Elle se fit discrète, aux côté de Kisada, et ils furent diriger vers une salle, celle de la "rose". Le ton des couleurs et le choix des décorations rappelait inévitablement celle de la fleur de l'amour mais épineuse. Kali soupirait, un peu blasée par ce cliché. Elle n'aimait pas les roses, trop populaire, trop connu, reconnu... Devenu vulgaire ! On en offre à toute les sauces. Il est clair que même si l'hybride partage sa beauté et les épines en commun avec la fleur, Kali, préférait de loin le "Camélia". M'enfin, elle n'était pas en phase d'exiger quoique ce soit... Alors, va pour la salle rose !
Une fois à l'intérieur de la pièce. Il y avait déjà des couples, assortie ou non. Toujours aussi sociable, la blonde, préférait se mettre non loin d'une fenêtre, par habitude de ses coups ou événement terroriste.Toujours avoir une issue de secours, la base ! Elle demeurait discrète, en retrait...Ça risque d'être long.
On rentre quand ?
Hrp :
tenue de Kali, mais pas aussi longue je rassure et son masque:
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Ven 18 Aoû - 9:07
La jeune fille finissait enfin de s'apprêter, s'arrêtant juste avant de mettre son masque. Elle avait pris énormément de temps à enfiler sa robe assez imposante et chaude et surtout à hésiter sur le maquillage et la coiffure pour au final adopter quelque chose de sobre. Elle n'avait pas mis de perruque et pour une fois seul sa lentille bleu était mise pour cacher son oeil dépigmenté. Cela lui faisait étrange, l'habitude voulant qu'elle change d'apparence. Là elle se sentait bien, elle. Ce qui lui faisait encore plus bizarre c'était de le faire pour Lui.
Elle y repensait et sentit le chaud lui monter aux joues doucement comme des souvenirs agréables. Elle eut un doux sourire, effaçant sa neutralité pour une tendresse dont elle ne se rendait pas encore compte de l'étendu. Il était tellement gentil, tellement attentionnée et tellement maladroit. C'était peut être cela qui l'avait autant mise à l'aise, ce petit détail qu'elle trouvait adorable et qui la rassurait un peu. Elle n'était peut être pas si seule, pas si différente et peut être que...
La sonnette retentit, faisant sursauter la demoiselle qui enfila son masque et trottina aussi vite qu'elle put dans sa robe encombrante pour aller ouvrir, se coinçant dans les embrasures de portes, l'obligeant à se saisir d'une poignet des tissus pour parvenir à ses fins. Arrivée devant l'entrée elle lâcha le tout et réajusta sa tenue, voulant être parfaite puis ouvrir la porte, marquant une hésitation en voyant un inconnu masqué devant elle. Cela ne dura qu'un instant et elle se rassura aussitôt, sûr que c'était lui. Ils avait choisit le même style d'ensemble et cela l'amusa de voir à quel point ils formait un couple à être ainsi assorti. D'ailleurs ce mot éveilla une joie mêlé de gêne qui disparu quand il lui tendit la fleur en prenant la parole. Elle se saisit de la fleur avant d'en faire de même avec deux pans de robe pour s'incliner à la façon des lumières devant son partenaire en lui répondant doucement :
"Je suis ravie que tu m'aies invité, comme je te l'ai dit j'adore les bals alors merci à toi surtout ! Je vais prendre mon sac et j'arrive, entre si tu veux, je n'en ais pas pour longtemps."
Elle se redressa et rentra à nouveau en saisissant sa robe mais avec plus d'élégance que quand elle était seule et alla au salon récupérer son sac non sans vérifier une dernière fois sa tenue dans le grand miroir de la salle, se mettant hors de vue de son compagnon pour ne pas qu'il voit sa maniaquerie d'un soir. Après tout elle voulait être parfaite alors elle faisait tout pour l'être ! D'ailleurs elle accrocha la rose rouge à son buste, la faisant ressortir sur la tenue pâle mais qu'importe, elle voulait l'avoir ! Puis elle rejoignit Alexandre et lui prit le bras pour enfin quitter sa demeure, heureuse avant même que la soirée débute. Cela s'entendait dans sa voix, plus légère plus enjouée que d'habitude. Pourquoi était-elle autant de bonne humeur ? Elle se disait qu'elle allait danser et puis aussi parce que c'était elle qu'il avait invité et qu'il était là, comme il l'avait dit.
Arrivés en bas, elle découvrit sa surprise et fut émue. Certes elle était déjà monté dans un carrosse mais ce soir cela semblait juste magnifique. Elle avait l'impression d'être une princesse et même si cela sonnait horriblement niais, pour elle, c'était juste un rêve. Elle l'enlaça dans un élan avec douceur en le remerciant d'une petite voix avant de reprendre contenance et de s'écarter en levant ses yeux bleus vers lui, seuls parties d'elle qu'on pouvait voir d'elle. Elle monta dans le véhicule avec son aide et ils partirent en direction de la salle de bal dans une ambiance plaisante, parlant de tout et de rien.
Quand ils parvinrent à destination et entrèrent enfin dans le bâtiment, Luann resta bouche bée, admirant les décors, se rendant simplement jusqu'à la salle où elle observa une nouvelle fois les lieux. C'était superbe même si elle aurait préféré les tons bleus ou mauve mais qu'importe, elle aimait quand même et puis de toute façon cela lui importait moins que la présence de Alexandre qui prit deux verre et lui en tendit un. L'idole le prit mais n'en fit rien, son masque couvrant aussi sa bouche et donc par conséquent, l'empêchait de boire. De toute façon elle était trop excitée pour avaler quoique ce soit ! Elle préféra répondre à son compagnon, brisant ses espoirs d'un ton taquin. "Navrée de briser tes espoirs mais regarde, d'autres convives arrivent. Tu as vu leurs tenues ? C'est vraiment superbe ! HA ! Au fait je ne te l'ai pas dit tout à l'heure, mais tu es tout simplement superbe ainsi même si je te préfère de loin sans masque."
Elle eut un sourire invisible mais tourna son visage vers lui, plissant des yeux, sincère, ajoutant.
"D'ailleurs j'ai failli ne pas te reconnaitre quand tu es arrivé à la maison... Pendant un instant j'ai eu un doute, c'est bête."
Elle eut un petit rire tandis que la salle se remplissait dévoilant de nombreux styles différents. Même si le masque était de rigueur, beaucoup de convives s'étaient allés à porter des style plus asiatique et Luann aperçut des kimonos à couper le souffle et porter par des corps de rêve. Certains masques n'était pas aussi couvrant que le sien et d'ailleurs elle regrettait de ne pas avoir mis un loup plutôt que le sien car elle ne pouvait pas boire ni manger et puis même pour Alexandre ça aurait été mieux... Elle aurait pu voir ses lèvres comme ça et au moins envisageait si la soirée lui plaisait... Là il fallait qu'elle se fit à sa voix. Elle s'agrippa un peu plus à son bras, sans forcer, observant ses formes avec admiration et néanmoins un peu d'appréhension. Sa peur des autres revenaient mais elle faisait bonne figure, demandant doucement.
"Dis peut-on s'approcher des murs, je voudrais voir si ce sont des moulures ou de la peinture ?"
Sa voix était neutre, ne laissant pas filtrer son envie de se protéger de cette marée donc elle devait s'habituer. Elle savait que bientôt ce serait bon mais pour le moment elle voulait juste se trouver une occupation idiote pour contrer son stress car même si près de lui elle se sentait plus forte, il y avait des vieilles angoisses qui ne partaient pas comme ça... Vivement que la musique commence.
[HRP : la tenue de Luann est visible sur le post d'Alexandre ^.^]
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Ven 18 Aoû - 13:37
Ce « Carnaval » me faisait rire, le sous entendu qu’il était impossible de faire la différence entre Hybride et Humain n’est qu’une supercherie pour la simple et bonne raison que bien des hybrides ne pourraient pas se cacher, quelque soit le déguisement. Il est beau de porter un costume, un masque, mais il ne faut pas oublier certains détails comme l’appendice caudale, les ailes, les cornes, ou simplement des cas plus particuliers encore comme les lamias. Il suffit que je regarde autour de moi pour constater que Rim ne saurait point cacher sa queue tout comme aucun costume ne pourrait réussir à donner un aspect humain à Zéro qui serait démasquée par ses appendices chitineux sortant de son dos et donnant l’impression d’avoir des pattes d’insectes imposantes, ou encore simplement les excroissances. Bref, je trouvais cela des plus hypocrite de vouloir faire croire que pour cette soirée il n’y aurait point de différences mais ces pensées étaient sans imaginer que les organisateurs comptaient justement sur des hybrides qui pouvaient dissimuler assez leur coté animal, donc finalement que les invités non humains seraient malgré tout bien limité… Donc comme je disais, cela restait hypocrite. De toute façon, au début, je ne comptais point m’y rendre, n’étant point homme à partager ce genre de soirée avec autrui, ni à participer à tous rassemblement sociaux qui n’ont pour objectifs que le loisir, le plaisir, ou le divertissement… Des moments contre productifs qui ne sont finalement que des pertes de temps pour avoir une sensation fausse de bien être alors que le seul moyen de se sentir réellement bien, c’est de pouvoir concrétiser des projets, de laisser une trace dans l’histoire.
Mais allez savoir pourquoi, en portant un regard sur celle qui est mon « invitée » d’honneur, une idée m’est passé à l’esprit, un léger mouvement s’est formé à la commissure de mes lèvres et je me suis retrouvé à « l’inviter » à ce Carnaval, après avoir commandé des tenues sur-mesures pour cet événement. Des tenues adaptées au contexte du Carnaval de Venise mais avec des sous entendus, des marques laissant ressortir la grandeur Nippone. N’imaginez jamais que je pourrais me rendre à un tel événement en reniant mes origines… Pour ma part, mon costume comportait quelques subtils motifs, tels les boutons de mon haut qui étaient le symbole du chrysanthème, une fleur représentant bien des choses pour la nation qui m’a vu naitre, symbole de longue vie, de noblesse mais surtout une fleur impériale. La ceinture du pantalon, peu visible certes, était faite pour être un rappel au Dragon octocéphale Yamata-no-Orochi, une créature mythologique puissante qui fut vaincu par le Kami Susanoo, une bataille contée pour montrer la force et le courage de cette divinité et qui ici en se trouvant représenté sur ce vêtement sert de rappel à la soumission de cette créature face à la grandeur de celui qui est représenté au travers de mon costume. Surtout grâce au masque de porcelaine blanche qui possède les traits rappelant le masque du Dieu de la tempête… Que ce soit le contour des yeux, le « sourire » représentatif de la colère et les sourcils marqués. Une personne possédant assez de culture pourrait facilement faire le rapport. Pour finir sur ces subtilités, le médaillon porté à mon cou représente le symbole du Shintoïsme représentant Susanoo.
Une fois ces biens en ma possession, j’ai donc simplement invité Kali… Invité d’une façon certes assez directe et stricte, mais démontrant parfaitement que je tenais à ce qu’elle s’y présente à mon bras. Ce serait pour elle la première sortie hors des murs de sa prison et un excellent test pour voir si l’Anaconda s’est faite à sa nouvelle condition. Mais c’est aussi un geste utile qui pourrait servir de preuve de ma « bonne volonté » à ne point souhaiter faire d’elle juste un trophée à enfermer dans une cage, mais bien un être qui pourrait profiter de certains droits et libertés si elle accepte de collaborer avec ma personne. C’est une méthode qui pourrait s’avérer efficace pour surprendre mais aussi briser certaines idées préconçues par mon « invitée ». Etrangement, je pense qu’elle pourrait trouver une telle soirée plus agréable et vivante qu’une séance en présence d’aiguilles, de seringues et autres outils de prélèvements. Point de chantage, point de menaces, point d’épée Damoclès, en tout cas aucun n’avait été annoncé lors de cette invitation, surement pour la bienséance mais rien ne laissait par contre envisager qu’il n’en existait pas dans le silence. Un doute qui pourrait facilement planer ainsi entre eux, laisser la prédatrice dans l’ignorance des risques si elle tente quelque chose, si elle fuit. Après tout, elle se pensait déjà en sécurité avant qu’elle s’éveille en ma demeure. Je n’ai jamais compris d’ailleurs le besoin des hommes de menacer… C’est prévenir l’ennemi des cartes en notre possession, c’est annoncer ouvertement ce qui a été mis en place, ce qui est visé, alors que le silence est une arme réelle… Après tout, vous avez plus de chance de gagner au Poker en cachant votre jeu qu’en l’exposant non ?
Mais passons tous ces détails pour parler de ce Carnaval justement, car oui elle a accepté mon invitation, de ce moment où nous faisions notre entrée en ces lieux, au milieu de cette foule, de cet instant où la prédatrice s’est accrochée à moi, geste bien étonnant, face à la situation. A chaque pas, à chaque évolution en ce milieu, je restais le même… Une statue de marbre vivante, un être qui ne dégageait point grand chose de joyeux, une posture droite et impériale, un comportement sérieux et distingué. Il faut dire que ceux qui me connaissent ne voient pas de différence entre ma présence à un enterrement ou à des festivités. Je me doute que je vais devoir faire des efforts surhumains en cette soirée sur mon paraître, ne serait ce que pour réussir les objectifs que je me suis fixé envers l’anaconda, mais il ne faut pas non plus espérer que j’aille contre ma nature et montre un comportant empli de rire ou de joie. Exposer des émotions est une preuve de faiblesse et un manque de maitrise de soi qui est indigne d’un être de ma stature. La décoration de la salle dite rose ne me plait point, trop occidentale, trop superficielle, et une symbolique bien trop usée manquant cruellement de subtilité, mais je suppose que c’est pour des besoins « commerciaux », après tout c’est souvent ainsi que cela marche, ce qui est le plus fréquent et standard, le plus utilisé, est aussi le plus vendeur alors que l’atypique attire une clientèle plus restreinte comme le traditionnel donne un coté démodé pour les esprits manquant de maturité.
Hors cette décoration, mon regard se porte surtout sur les invités, ceux présents, dans l’objectif d’emmagasiner le plus d’informations possibles sur ceux qui nous entourent, mais les tenues masquent bien trop les invités pour découvrir qui se cache dans cette populace. J’ai crainte d’ailleurs d’être, en cet instant, mélangé avec des êtres du bas peuple, mais c’est un petit sacrifice à faire pour cette soirée non ? Mon regard se porte ensuite sur celle qui a quitté mon bras mais est restée à mes cotés, celle qui est pour la première fois depuis sa capture hors des murs sécurisés de ma demeure, ma forteresse. « Quelque soit la situation, vous êtes toujours sur vos gardes ma chère… » Dis-je simplement d’une voix assez monocorde en constatant son comportement, dévoilant toujours cet instinct de serpent et cette façon qu’elle a d’analyser un lieu, comme au début dans sa première pièce où elle observait le moindre détail en quête d’une faille. « Essayons juste de profiter de cette festivité et détendez vous… Peut-être souhaitez vous commencer par un rafraichissement pour débuter, même si je trouve leur idée de boissons et nourriture assez contraignante avec le port du masque. » Il est vrai que si les organisateurs souhaitent que l’anonymat reste, le buffet risque de rester bien plein car hors les demi-masques, ceux du carnaval de Venise ne sont pas adaptés pour se nourrir en restant dissimulé.
Base du costume (désolé pour le masque, difficile de fusionner):
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Ven 18 Aoû - 23:06
Le Carnaval : Fête
L'heure d'aller à la fête avançait à grands pas et je n'avais qu'une hâte, c'est d'y être. J'ai rencontré Sofia il y a à peine une semaine et je n'ai qu'une seule envie depuis, c'est de lui faire découvrir le monde, le vrai, le grand et cette soirée sera un parfait échantillon. Enfin, ce sera sans doute très impressionnant, peut-être un peu trop. Elle avait encore beaucoup de mal à se laisser aller et simplement profiter de la vie, alors les mondanités en plus sont sans doute prématurés... Mais quelles meilleurs occasions pour lui faire comprendre qu'elle peut se comporter comme une humaine désormais qu'une soirée ou personne n'est censé savoir qu'elle ne l'est pas ? Je ne pouvais décemment pas raté cette occasion, surtout maintenant que j'avais quelqu'un d'autre pour m'accompagner que l'un de mes gardes. Et le fait que j'ais tout de même les faire rentrer par "mesure de sécurité" ne changera rien au fait que mon invité est Sofia, personne d'autre. Thomas et Matthieu pourront toujours aller nous chercher des verres s'ils s'ennuient.
Enfin, leur sort n'est pas vraiment intéressant, ce qu'il l'est, c'est d'avoir réussi à trouver une tenue convenable pour moi et Sofia en moins de deux jours ! J'avais choisi deux robes noires pour que Sofia ne soit pas trop dépaysâger et les essayages avaient été fabuleux. On était simplement magnifique et j'ai dû me retenir pour ne pas m'occuper du reste de la tenue de mon invité moi-même. Je lui avais laissé une boite de bijoux bien remplis ainsi que quelques masques de carnaval pour qu'elle puisse créer sa propre tenue. Ce serait cruel de la priver de ce plaisir après tout et la robe devrait être suffisante pour rattraper les petits ratés des premières fois. De mon côté, ma mère c'était fait une joie de m'envoyer un masque fait sur mesure pour l'occasion : incrusté de poudre de saphir pour mettre mes yeux en valeur et des filaments d'or sur le contour. Elle n'avait pas fait les choses à moitié, mais j'étais tellement heureuse de pouvoir l'assortir avec les boucles d'oreilles que j'avais eu pour mon anniversaire que j'en avais presque oublié mes manières... ce qui l'avait bien fait rire. Enfin avec tout cela il ne me restait plus que la coiffure, les chaussures et d'autre bijoux éventuel. Bref, rien de compliquer, je fis simplement appelle à un coiffeur spécialisé dans les coiffures de mariage pour me faire un chignon que je décorai d'une broche argentée. J'envoyai ensuite ce coiffeur faire un tour auprès de Sofia pour qu'il accomplisse ses exigences, tel qu'elle soit. Mes pieds se virent vêtir d'une paire de talons noirs compensé de quelque centimètre avec une petite sangle au niveau de la cheville et je ne vis rapidement plus rien d'autre à ajouter mon bracelet en or, qui n'allait certes pas avec le reste, mais que je portais en chaque occasion : le premier cadeau de ma mère.
Une fois en tenue, il ne restait plus qu'à y aller. J'allais chercher Sofia dans sa chambre, la prenant par la main en l'accompagnant gentiment vers la limousine qui nous attendait. Il nous restait encore assez de temps pour ses inquiétudes, ces doutes ou que sais-je. Je m'en enquis alors, essayant au mieux de répondre à toutes ses questions. Cela faisait maintenant trois jours que je lui avais parlés de cet événement et je lui avais expliqué qu'en cas doute, quoiqu'il se passe, je ne serais pas loin, qu'elle pourrait me suivre aussi longtemps qu'elle le souhaitait pour s'habituer à l'ambiance et même que nous pourrions partir plus tôt si jamais elle ne se sentait pas bien. Je m'étais assuré que le message passe, qu'elle sache que rien d'hostile ne nous attendais et à peu de choses près ce qu'il se passait toujours à ce type de soirée. Je l'avais également averti que je ne la présenterais pas là-bas comme mon hybride ou que sais-je mais comme une amie en visite chez moi. Cela étant bien entendu pour se prêter au jeu, ne plus distinguer les humains des hybrides, mais surtout car je voulais qu'elle puisse se sentir humaine si elle le souhaitait, qu'elle puisse quitter le rôle qu'elle s'imposait à tout moment.
Après lui avoir répété une énième fois qu'elle n'avait rien à craindre, nous arrivons enfin à la salle de bal. Quelques personnes se sont occupées de vérifier nos tenues avant de nous laisser rentrer tous les quatre, Sofia, Thomas, Matthieu et moi. La salle était déjà bien remplie et l'ambiance mondaine ne manquant pas de se faire sentir. Sans trop me poser de question, j'allai me servir un rafraichissement avant de lancer un regard furtif à Matthieu. Est-ce que cette andouille aurait le courage d'inviter Sofia à danser pendant la soirée ? La réponse s'imposa d'elle-même lorsque mes gardes décidèrent d'un commun accord de s'éloigner de nous. Je soupirai un instant avant de tendre un verre de champagne à Sofia, lui adressant un clin d'oeil en voyant un groupe d'hommes s'approcher de nous.
-"Si j'avais été plus lente, je suis sûr que ce beau brun t'aurai servi avant moi."
Ma remarque avait surtout pour but de la titiller, je n'avais aucune envie de passer ma soirée à flirter avec des garçons, ce n'était pas vraiment dans mes habitudes, mais j'avais envie de voir comment aller se débrouiller Sofia face à cette situation. De leur côté les garçons nous saluèrent distinctement avant que le grand brun de prenne la parole.
-"Bonsoir mesdames, permetais-moi de vous dire que vous êtes ravissante." nous complémenta-t-il en dévorant Sofia du regard. "Nous nous demandions si vous nous permettrez de nous joindre à vous un instant."
L'homme était assuré, peut-être un peu trop sûr de lui, on sentait dans sa voix qu'il avait l'habitude que tout lui réussisse. Je n'avais qu'une envie, c'était de l'envoyer promener et de voir la déception dans ses yeux... Car je n'aimais pas son attitude et aussi un peu car il ne m'avait pas cédé un regard, n'ayant d'yeux que pour Sofia. Je fis cependant l'effort de me retenir, cachant derrière mon masque tout signe de désapprobation. Je posai la main dans le dos de Sofia, la poussant légèrement vers le devant, c'était sa soirée après tout.
-"Tu en penses quoi Sofia, on passe un peu de temps avec ces monsieurs ?"
Tous les éléments de la tenue:
La robe :
Le masque (version du pauvre) :
Les boucles d'oreilles :
La coupe de cheveux :
La broche :
Les chaussures :
Le bracelet :
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
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Sam 19 Aoû - 17:26
Tenue de Sofia:
ft. Sofia & Andréa
"..."
LE CARNAVAL : FÊTE
Un Carnaval ? Sofia n'en avait jamais entendu parler, avant qu'Andréa ne lui en parlait. Elle ne comprenait pas vraiment l'intérêt, malgré les explications de sa maîtresse. L'idée d'être entourée de personnes qu'elle ne connaissait pas l'effrayait un peu, surtout si tout le monde devait être masqué... Elle n'était pas vraiment enthousiaste à l'idée d'y aller, mais ne le démontra pas, voulant surtout et avant tout faire plaisir à sa maîtresse. A vrai dire, Sofia ne sortait jamais, elle ignorait tout des carnavals, des soirées, des fêtes. Elle ne faisait pas vraiment dans le social, et cette soirée l'angoissait. Andréa était têtue, fixée à son idée de faire découvrir à Sofia le monde extérieur, le monde "normal". Une chose rassura cependant Sofia, Andréa lui avait beaucoup répétée, d'ailleurs : Elles ne risquerons rien, une simple soirée, sans danger. La chienne, encore blessée, ne pouvait pas se battre, défendre sa maîtresse. Savoir qu'elle n'allait pas avoir à se battre la soulagea un peu, surtout qu'elle n'avait pas le droit d'emporter son Katana avec elle et, plus simplement, pas le droit de se battre. Le jour "J" approcha à grand pas, Andréa et Sofia passèrent du temps ensemble, pour trouver les tenues imposées par le thème de la soirée.
Une robe noire. Délicate attention de la part d'Andréa, qui trouva une tenue ressemblant à celle de Sofia, mais, évidemment, plus festive. Une robe très ample, d'un noir profond, recouverte d'un voile gris profond en résille, parsemée de points argentés, donnant l'impression d'un ciel noir étoilé, un ouvrage de qualité, très chic et sobre pour ce genre d'occasion. Le haut de la robe, un corset, noir aussi, était recouvert d'un épais col, faisant aussi office de foulard, très élégant. Il était essentiellement composé de plumes noires et argentées, tout comme les manches, rappelant fortement sa tenue de tous les jours. Sofia ne se trouvait, cependant, pas à l'aise dedans, le vêtement, trop ample, l'empêchait de bouger comme elle le voulait. Elle était également assez lourde, la crinoline, qui faisait son poids, permettait à la robe de garder cette aspect ample, peu pratique certes, mais très élégant. Après lui avoir choisie sa robe, Andréa laissa cependant à Sofia la liberté de choisir le reste. Elle lui laissa un tas de masques, ainsi que des bijoux, à sa disposition. Machinalement, sa main récupérera un masque en forme de loup, lui aussi de couleur noir et argent, très simple. Il fallait un masque qui cachait les crocs de Sofia, celui-ci était donc parfait. Une chienne-louve qui portait un masque de loup, insoupçonnable, pas vrai ? Se montrer était parfois la meilleure façon de se cacher. Elle ne toucha cependant pas à la boite de bijoux, pas vraiment intéressée, elle se contenta d'une broche en forme de fleur blanche dans ses cheveux. Une fois la tenue prête, un coiffeur arriva vers elle, sur demande d'Andréa. Elle aimait ses cheveux tel quel, une coupe simple et pratique. Sofia se montra réticente avec le coiffeur, l'empêchant de travailler correctement, il se contenta de lui brosser les cheveux.
Anxieuse, Sofia rejoignit Andréa, qui vint la chercher dans sa chambre, pour se rendre à la fête. Elle regarda d'un air curieux la voiture, n'ayant jamais vu de limousine. Elle resta silencieuse sur le trajet, gardant pour elle ses craintes, ne voulant pas déranger Andréa. Elle laissa cette dernière la rassurer une énième fois. Elle gigota dans la voiture, cherchant à être à l'aise dans sa robe. Andréa refusa catégoriquement, en plus, de sortir Sofia avec sa laisse, mettant la pauvre asservie dans un état de stress : Pour sûr, elle n'allait pas quitter Andréa d'une semelle. Dans la voiture, Sofia réalisa que cette soirée était visiblement un jeu de mensonge. Des gens masqués, hybrides ou humains, personne n'était esclave, personne n'était maître. Elle se sentait comme prise au piège, un" mauvais" tour d'Andréa : Durant cette soirée, Sofia n'était plus une chienne, c'était le jeu. La limousine s'arrêta. Ils arrivèrent à l'endroit de la fête. Sofia descendit de la voiture, suivant Andréa au pied, sa main venant aussitôt lui agripper sa robe, la peur s'emparant d'elle, de plus en plus.
La "queue entre les jambes", Sofia regarda la salle, trop éclairée pour elle, son bandeau atténuait la lumière. Elle serra son emprise sur la robe d'Andréa, fixant les personnes présentes une à une : Impossible de voir leur visage, Sofia fut aussitôt déstabilisée. Alors c'était ça, ne pas voir le visage des gens, malgré leur exposition volontaire ? Roy avait raison, ne pas voir les yeux et le visage des gens était déstabilisant, impossible de reconnaître les émotions. Le bandeau sur les yeux de Sofia, en plus d’atténuer la lumière, avait ce rôle précis : Déstabiliser ses adversaires. Sofia se répéta les paroles d'Andréa dans sa tête, sans arrêt : Il n'y avait aucun danger ici. Elle s'attarda sur les couples présents : Un premier, vêtu de noir et blanc, la femme avait des roses noirs sur sa robes, l'homme, lui, était habillé de manière très chic, une femme avec une robe blanche et rouge, et un masque blanc et dorée, plus simple, accompagnée d'un homme en vert foncé. Mais le masque de l'homme amusa un bref instant Sofia, celle ci s'autorisa un micro sourire : Un masque d'un homme à moustache à l'air fâché. Elle regarda ensuite les autres présents, voulant se familiariser à l'endroit, pour se rassurer. L'observation de Sofia fut interrompue par Andréa, qui lui donna un verre. Elle pensa qu'elle devait simplement lui tenir, pour plus tard, elle n'y toucha donc pas, ne comprenant d'ailleurs pas comment elle allait le boire si elle n'avait pas le droit d'enlever son masque.
Sofia regarda le groupe d'homme, suite à la remarque d'Andréa. Elle remarqua son clin d’œil, mais ne comprenait pas sa signification. La chienne fixa le grand brun dans "les yeux", ne comprenant pas comment on pouvait trouver des gens beaux cachés derrière des tonnes de tissu et un masque. Sofia n’aimait pas le ton trop entreprenant de l'homme, trop sûr de lui. Les mafieux de l'entrepôt étaient pareil, elle se colla contre Andréa, intimidée. Cependant, cette dernière, visiblement farceuse, poussa délicatement Sofia vers l'homme. Son torse vint percuter en douceur celui du grand brun. Elle poussa un grognement d'avertissement, venant machinalement poser sa main sur la garde de son katana, empoignant au final dans le vide : Elle oublia un bref instant qu'elle ne l'avait pas avec elle. Andréa voulait que Sofia soit devant elle ? Pour la protéger ? Non, elle avait dit qu'il n'y avait pas de danger ici, cet homme n'était pas une menace. Coincée, Sofia regarda Andréa, n"osant pas s'adresser à l'inconnu directement.
"Il est peut être moche, sous son masque, mais si tu veux rester avec lui, j'irai avec toi de toute façon."
Le grand brun toussa de gêne, ne s'attendant probablement à cette réaction. Il regarda ses amis, qui se moquaient amicalement de lui, avant de reporter son attention sur Andréa. Peut être allait-il tenter sa chance avec elle ? Sofia, quant à elle, prit à nouveau le temps d'observer la pièce. Par réflexe, elle repéra les différentes issues, les portes, les endroits de couverture, ses yeux passant de personne en personne. Elle repéra Mathieu et Thomas, les observant un instant : Elle, elle n'était pas en état de défendre Andréa, eux si. Elle pesta discrètement, les voyant loin d'Andréa. Sa main vint à nouveau saisir le tissu de la robe de sa maîtresse, simulant ainsi une laisse, de quoi la rassurer un peu. Son regard vint à nouveau se poser sur l'homme, qui sembla à nouveau tenter sa chance.
"Elle est directe, votre amie, Madame"dit-il d'un ton amusé vers AndréaMais comme on dit souvent, les plus belles créatures sont souvent les plus difficiles côtoyer. Le temps d'une soirée, nous pourrions peut être tenter notre chance ?"
Hybride Male - DW Roi
Esteban Loyal
Age : 31
Multi-Compte : Keibisu
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Dim 20 Aoû - 20:07
Ce soir, nous sortons !
J'arrive dans notre roulotte où Eileen se repose, avec en main deux tenues quelque peu encombrantes. Quelque minutes plus tôt, j'ai été averti de certains mouvements qui nécessites mon intérêt, et pas que le miens.
Ecoute, ce soir, il y a un carnaval en ville, et j'aimerais que tu vienne avec moi, nous allons profiter de ces festivités, qui sait ce que nous allons pouvoir y faire, peut être y a t il quelque chose d'intéressant là bas, et dans le pire des cas, cela te fera sortir, depuis le temps que tu reste confiné au cirque.
J'ai effectivement l'intention d'emmener Eileen dans un lieux de "divertissements". Pour dire vrais, cela est plus une sorte de mission improvisée de notre point de vue. Les conditions du carnaval réunissent beaucoup d'éléments propices à obtenir des informations, d’élargir notre réseau de connaissances, ou encore si nous ne trouvons rien de plaisant, de mettre une nouvelle fois la peur dans le cœur des habitants de cette ville.
Et comme cela ne devrait pas comporter trop de risques, je me permet d'emmener Eileen avec moi. Bien que je me doute que cela ne va pas du tout lui plaire. Mais bon, autant lui faire entrer les ficelles du métier sur le terrain, et je parle de ce que son métier de chasseuse ne lui a pas appris à faire.
Je lui donne alors sa tenue, me changeant tout en discutant.
Spoiler:
Ecoute, je sais que cela ne t'enchante pas, mais j'aimerais que tu me donne un coup de main sur ce coup. Beaucoup de monde sera réunis, et personne ne saura qui est qui avec les tenues qui sont imposées, alors personne ne fera réellement attention à la personne qu'il aura en face, et cela peut être une occasion de faire parler des personnes plus que nécessaire. Tu vois où je veux en venir ?
J'aide alors Eileen à enfiler sa tenue avant de passer au maquillage sous son masque. Après une bonne demie-heure, nous voilà enfin prêt et nous nous dirigeons vers le lieux des festivités.
La salle de la rose, très bien, voyons ce que nous allons pouvoir découvrir en ces lieux.
BONSOIR MES AMIS, QUEL CHARMANT CARNAVAL VOUS NE TROUVEZ PAS ?
Et voilà une entrée en fanfare dans un lieux où tous le monde semble vouloir être le plus discret possible. Je prend alors deux coupe de champagne sur la table avant dans donner une à ma compagne et de lever mon verre. Eileen toujours à mes cotés.
Bien, mes chères amis, j'espère que vous vous amuserez durant cette soirée qui j'espère sera remplie de joie, d'amusements et pour aller avec le thème, de mystère.
Je marque alors une pose, humant l'aire qui nous entours, et une odeur particulière me fait alors un grand sourire.
Je pense que nous avons ici, largement de quoi nous amuser, alors profitez et surtout, que cette soirée soit...... aussi divertissante que possible.
Je bois alors ma coupe avant de nous diriger dans un coin de la pièce. Et de m'adresser à EIleen.
Bingo, cette pièce est remplie d'éléments qui peuvent nous intéresser toi et moi. J'ai quelqu'un à rencontrer ici quand à toi.
Je tourne alors Eileen pour que son regard se pose sur...... sa petite sœur dont l'un de nos contacts nous a décrit la tenue. Ce n'est pas parce qu'elle n'est plus au cirque que nous ne surveillons pas un minimum, surtout lorsqu'un carrosse vient la chercher.
Amuse toi bien.
Je la laisse alors agir comme bon lui semble avant de me diriger vers une personne dont le Kimono représente une ancienne divinité du culte Shinto.
Quelles charmantes retrouvailles tu ne trouve pas ?
Je me doute qu'elle aussi sait qui je suis, alors pas besoin d'en faire plus.
Tu disparais, et te voilà, comme par magie. Alors que deviens tu ? Et surtout, je me demande qui a bien pus réussir à te faire venir ici..... Kali.
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 31
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
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Dim 20 Aoû - 22:22
Depuis un petit moment, Eileen était tranquillement installée dans la roulotte qu'elle partageait avec Esteban. Allongée sur le lit, elle fixa le toit, plongée dans ses réflexions. Mais celles-ci furent vite coupées par une porte ouverte à la volée et son colocataire qui entrait...annonçant soudainement qu'ils sortaient. Elle se redressa, s'asseyant sur le lit en l'écoutant...et en observant les étranges tenues qu'il apportait.
- Un...carnaval ? Tu es sérieux ? Je n'ai aucune envie d'aller dans ce genre d'endroits !
Avis exprimé. Et elle le faisait à chaque fois, même si elle savait parfaitement qu'il ne lui laissait jamais le choix. Elle observa la tenue qu'il lui donnait, avant de lever les yeux vers lui...et de le voir se changer. Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur son torse avant de remonter jusqu'à son visage pour l'écouter à nouveau. Elle soupira. De manière pas du tout discrète.
- D'accord, j'ai compris. Au moins, avec le masque, personne ne verra à quel point ils m'ennuieront tous...
Elle se leva alors et se débarrassa de son t-shirt et de son pantalon de jogging. Au moins, la tenue était certes colorée et étrange, mais pas moche pour autant. Et même si elle n'était pas spécialement la plus à l'aise à se changer devant Esteban, et surtout à se retrouver en sous-vêtement, elle ne disait rien. Et puis, il s'avéra même utile pour réussir à mettre correctement cette maudite tenue. Finalement, à deux, ils réussirent à mettre en place toute la tenue et Esteban entreprit ensuite de la maquiller. Elle ferma les yeux, se laissant pleinement faire. Malgré le fait qu'elle râlait beaucoup ou son comportement de ces derniers jours, elle avait pleinement confiance en lui. Une fois ceci fait, elle prit un miroir pour regarder le résultat...il avait vraiment des compétences inattendues, même si ce n'était pas parfait non plus. Elle récupéra le masque et entreprit de le mettre en place...avant de lui demander son aide à cause des nombreuses plumes qui n'étaient pas pratiques.
Ils se mirent ensuite en route et tout du long du trajet, elle resta silencieuse. Cette soirée ne l'enchantait pas mais au moins, elle sortait enfin du cirque. A l'entrée, la vérification fut rapide, de toute façon, elle n'avait même pas d'armes...et cela lui manquait franchement. Ils furent dirigés vers la salle rose et à peine passèrent-ils la porte, qu'Esteban se mit à parler...très fort. Trop fort. Elle eut une légère grimace, surtout en voyant toutes les têtes se tourner vers eux...Bon, tant pis pour la discrétion, mais à quoi s'attendait-elle avec lui aussi ?
- C'est vrai, j'avais oublié que la discrétion n'était pas ton fort...
Elle tourna la tête vers lui, et s'il faisait de même, il pourrait vite voir qu'elle n'était même pas agacée...juste un peu...blasée surement. Elle suivit le mouvement jusqu'au buffet, ne cherchant surtout pas à prendre la parole. Esteban avait déjà bien assez attiré l'attention, et il continuait ! Sa main serra le verre de champagne, mais qu'il se taise ! Ne pouvait-on pas passer une soirée dans la discrétion et le silence ? Elle afficha un sourire un peu...crispé avant de boire sa coupe et de se faire à nouveau entrainer. Elle l'écouta cette fois plus sérieusement et fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Sans rien pouvoir dire ou faire, elle se retrouva à observer un couple habillé tout de blanc...Ses yeux s'ouvrirent en grand par la surprise. Luann ! Elle reconnaitrait sa petite sœur même masqué, rien qu'à ses petites mimiques ! Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? Et surtout, qui l'accompagnait ?
- Qu'est-ce que...Attends, tu...
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Esteban l'abandonna avec un "amuses-toi bien" avant de se diriger vers ce qui l'intéressait lui. Elle commençait déjà à bouillir intérieurement, il l'invitait pour l'ignorer ensuite ? Elle aurait mieux fait de se cacher dans la couette...quoique...ses yeux se posèrent à nouveau sur sa sœur. Un regard noir. Elle voulait savoir, qui était cette personne, depuis combien de temps se fréquentaient-ils...est-ce que Luann le lui avait caché ? Elle se dirigea droit vers le duo en blanc, bousculant involontairement au passage une demoiselle habillée dans une belle robe noir...Elle lui jeta à peine un coup d’œil, Luann avait plus d'importance que des inconnues, visiblement bien plus intéressée par les deux hommes qui leur parlaient.
Elle se planta devant le duo en blanc, les observant longuement et de haut en bas avant de croiser les bras.
- Ainsi donc, tu me caches une partie de ta vie ? Qui est cet homme ? Dis-le moi !
Elle saisit le bras de sa chère petite sœur, fermement, mais surtout, elle tentait de ne pas lui faire mal...mais elle était si inquiète de la voir ainsi au bras d'un homme ! Elle fixait l'homme, tentant de percer les mystères de son masque intégral. Qui était-il ? Qui avait osé invité SA sœur ? Elle ferait tout pour savoir et il y avait de grande chance que la réponse l'agace un peu plus.
Tenue:
Masque:
Les plumes sont bien présentes et permettent de couvrir tout ses cheveux et donc de les cacher ^^ Et la partie blanche est par contre un maquillage, elle ne porte qu'un genre de loup cumulé au maquillage pour bien la camoufler !
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Lun 21 Aoû - 19:49
À peine avait-il fini sa phrase que des invités entrèrent et que la jeune femme, d'un ton taquin, lui enleva tout espoir d'être seul avec elle, tandis que les premiers invités entrèrent, elle lui dit qu'elle ne l'avait pas reconnus de prime abord, c'est vrai qu'avec son masque et son costume de carnaval il n'était pas aisé de le reconnaître, mais c'était le but du jeu de ce soir pas vrai.
-C'est bien le but de ce soir, ne pas reconnaître les autres, tu sais moi aussi j'ai douté avant de me rendre compte que j'étais bien chez toi. -
Tout en ayant la femme au bras il s'éloigna de l'entrer, d'une pour laissée de la place aux autres, de deux il avait remarqué que le jeune femme n'aimai pas beaucoup les foules. Au début il croyait qu'elle se cachait par peur qu'on la reconnaisse, après tout elle était connue et vue la branche de son métier il était normal qu'elle tente de fuir quelque peu ses fans en délire, mais non elle n'aimait pas les foules, elle semblait même en avoir peur. Alexandre trouvait cela mignon, surtout à cet instant où elle serrait un peu plus son bras, puis elle lui demanda s'il voulait aller regarder la décoration dans un coin.
Sans tenter de la dissuadé, il se dirigea tranquillement vers l'endroit le mur, tenta de les faire passer pour des gens qui s'intéressent réellement à la décoration, mais lui profitait beaucoup plus, de la proximité de la femme, pour lui ce moment valait bien la venue au Bal costumé, sous son masque il arborait un large sourire.
Tout en admirant le mur, il porta une attention particulière aux gens dans la salle, même s'il n'avait aucune arme avec lui il ne faisait pas confiance à la sécurité, pas depuis Tanabata et les masques étaient une bonne façon de passer inaperçus, malgré le fait qu'il était suspendu, ses réflexes d'ancien soldat refaisait surface. Pour l'instant, certaine personne attirait son œil, en premier, le couple qui au départ ne semblait pas assortie, mais qui en regardant bien semblait être une tentative de ressembler à Amaterasu et Susanoo.
Son regard se porta ensuite sur deux femmes donc l'une portait un masque de loup, celle-ci d'ailleurs ne semblait pas à sa place, elle était tendue, elle fit même un geste plutôt suspect pour le jeune homme, comme si elle tentait de prendre une arme qui ne si trouvait pas. Son regard se posa ensuite sur deux autres personnes qui était arrivés en même temps que ses deux femmes, tout deux était en retrait, mais gardaient toujours un œil sur les deux demoiselles, était-il des agresseur ou des gardes, le jeune homme ne le savait pas encore, il devra donc garder un œil sur eux qui sait.
Au moment où il se dit que la salle était pleine, qu'il n'y aurait certainement plus beaucoup d'autres invités, il vit entré un couple, qui lui attira tout de suite l'attention, pas par leurs costumes, mais bien par le comportement de l'homme qui à peine arriver, il attira tous les gens à se tourner vers lui. Levant son verre il sourit, cet homme avait le sens de la mise en scène et il semblait alaise pour animer des foules, il est vrai que cette soirée était pour le moment remplit de mystère et cela lui plaisait.
Ne voulant pas laissé ses pensées trop loin de sa compagne il lui posa délicatement une main sur l'une des siennes qui tenait son bras, pour lui donner plus de courage. Tranquillement il se déplaça mais longea les murs pour lui donner le temps de s'y faire, aux moments où il la sentit se détendre enfin, il vit foncé vers eux une véritable furie, qui semblait ne voir rien d'autre qu'eux, elle bouscula même la femme au masque de loup, sur son passage, on aurait crue voir un missile a tête chercheuse, qui avait trouvé sa cible. Alexandre s'attendait presque à la voir leurs rentré dedans, mais non elle resta planté là, à les regardés des pieds à la tête, le jeune homme tenta bien de voir qui se trouvait devant eux, mais c'était dur avec le costume. Sans crier gare, elle attrapa le bras de Luann, qui se crispa, la femme en rouge voulait savoir qui était l'homme qui l'accompagnait, son ton était agacé, quelque peu colérique même.
Le jeune homme sentait sa compagne perdre le peu de courage qu'elle avait, la connaissait-elle, ou la furie rouge c'était peut-être trompé et la confondait avec une autre personne. Alexandre prit doucement le bras de la femme en rouge pour tente de lui faire lâche délicatement.
-Je croit mademoiselle que vous devez nous confondre avec d'autre, je comprend tout à fait que vous puisiez vous tromper, c'est un peu le but de la soirée j'en conviens, maintenant si vous voulez bien nous laisser tranquille moi et ma compagne-
Le jeune homme tenta de reculer avec Luann toujours à son bras, il ne pouvait pas savoir qui était la femme devant eux et il ne voulait pas attirer l'attention sur eux, déjà que quelque personne proche s'était déjà tourné vers eux, intrigué parce qu'il se passait. Il ne voulait pas être le centre d'attention, alors autant s'éloigner de la furie inconnue avant de causer quelque problème.
Il se pouvait très bien qu'elle se trompe, mais Alexandre se demandait vraiment si c'était une personne connaissait Luann, qui plus ai plus il y réfléchissait plus il se dit qu'une seule personne réagirait de cette manière, par chance le masque cachait son visage et déformait quelque peut sa voix, ce qui empêchait quiconque de savoir qui se trouvait vraiment derrière le masque, sauf bien sûr Luann avec qui il était arrivé.
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Mer 23 Aoû - 23:05
Kisada... Etait pareil à lui même, déguisé ou non, il était toujours aussi illisible mais en tout cas, la blonde était certaine d'une chose... Il ne semblait pas prêt à partir. Peut-être bien plus habitué qu'elle à ce genre de mondanité où le temps passe si longuement... Heureusement, la patience est une vertus chez l'hybride serpent, qui demeurait là, dans ce qu'elle avait désigné comme son espace. Elle observait les costumes des autres, trouvant que finalement, elle et Kisada sortait un peu du lot, du moins elle... Ca l'agaçait un peu, être dans la 'norme" c'est bien plus facile pour passer inaperçu. Son cavalier, décidait de rompre un peu la glace en déclarant d'une voix monocorde.
« Quelque soit la situation, vous êtes toujours sur vos gardes ma chère… »
"Ma chère ?". Kali, haussait un sourcil bien que ceci ne fut pas visible, merci le masque. Elle était peu étonné de ce nouveau surnom... Ils ont franchit une nouvelle étape dans la relation kidnappeur-kidnappé, et visiblement, elle n'était pas au courant. Au moins, il demeure toujours aussi poli, courtois et avenant et ça... Kali reconnaissait que c'était très agréable. Plutôt qu'une brute inculte. _ Les animaux gardé en captivité sont toujours les plus délicats à remettre en liberté
Soufflait-elle à son attention, un peu comme une pique. On pouvait aisément traduire ça en "Si tu me laissait sortir comme bon me semble, je serais moins sur la défense". Vraiment ? Peut-être pas, c'était dans sa nature d'observer, d'analyser et de demeurer en retrait pour mieux réagir ou s'adapter. Quoiqu'il en soit, pour l'hybride, c'est de sa faute ! Il n'avait qu'à pas la désirer, ni la kidnapper ni... Rien du tout ! Et en cet heure, elle serait loin et lui aussi... D'ailleurs, elle y réfléchissait un instant, que ferait-il si elle n'était pas l'objet actuel de son attention ? Bonne question... Pas décontenancé pour le moins du monde, le généticien conseillait même.
« Essayons juste de profiter de cette festivité et détendez vous… Peut-être souhaitez vous commencer par un rafraichissement pour débuter, même si je trouve leur idée de boissons et nourriture assez contraignante avec le port du masque. » _ C'est là qu'intervient mon génie sans doute, j'ai choisit volontairement ce masque pour avoir la liberté de boire et manger... Bien que pour l'heure, je n'ai guère faim, ni soif.
Ajoutait-elle. N'ayant pas mangé depuis trois jours, elle n'en souffrait pas pour autant grâce à son hybridation. Il n'y a pas plus économique qu'un reptile pour l'alimentation... Ce masque, lui donnait donc une petite liberté mais aussi... Pour ceux qui la connaissent, une piste pour l'identifier. Un minois comme le sien, ça ne s'oublie pas et encore moins son regard perçant lorsque celui-ci est dévoilé et non masqué par de vulgaire lentille. Se détendre... Kali, fit un effort, elle inspirait profondément puis expirait tout aussi longuement, comme pour vider son sac... Maintenant qu'elle est ici, c'est sûre que jouer l’asocial ne changera rien à la situation. Cependant, elle ne s'imagine pas ouvrir la discussion avec qui que ce soit.
Son regard... Balayait la salle, elle s'était remplit peu à peu. Kali, penchait un peu sa tête vers son cavalier-chaperons.
_ Je vais faire un effort... Pour vous, très cher.
Appuyait-elle. Avec un début de rictus sur le coin de ses lèvres. A bon chat, bon rat... Elle a toujours su qu'en Kisada, elle avait trouvé un "adversaire", à sa hauteur. C'est alors que soudain, une voix fanfaronne et trop familière, s'exclamait ouvertement dans la salle, au bras d'une cavalière toute de rouge vêtue.
BONSOIR MES AMIS, QUEL CHARMANT CARNAVAL VOUS NE TROUVEZ PAS ? _ C'est pas vrai...
Soufflait Kali, pour elle même. Lui ? Ici ? Qu'est-ce que c'est de ce cirque... Elle était en droit de le penser. Son regard reptilien ne le quittait pas des yeux, ce monsieur Loyal, en service.
Bien, mes chères amis, j'espère que vous vous amuserez durant cette soirée qui j'espère sera remplie de joie, d'amusements et pour aller avec le thème, de mystère.
Blablabla... Kali, était déjà à cent à l'heure sur les suppositions "Quel show tu nous fais ? Qu'as-tu préparés ?". Elle se questionnait, coupé du monde et du reste des invités. Elle connaissait si bien le personnage...
Je pense que nous avons ici, largement de quoi nous amuser, alors profitez et surtout, que cette soirée soit...... aussi divertissante que possible.
Kali... Déglutie et son corps se contractait à l'entente du mots "Se divertir". Avec Esteban, l'amusement n'a pas de prix... Indéniablement, elle stressait. Ça fais si longtemps qu'il ne se sont pas vu, au moins, il se porte bien, première nouvelle mais c'est plus l'état mental de son "frère" qui a toujours inquiété l'hybride issu du même laboratoire que ce dernier. La jeune femme, se mordillait l'intérieur de la joue, réellement perplexe. Il n'est pas dans son cirque, et si il se montre aussi clairement... A t-il préparé quelque chose ? Sait-il qu'elle est ici ? Il n'était pas en mauvais terme, loin de là, mais pas assez intime pour qu'il lui confit ses dessins, du moins... Pas totalement. C'est raté pour les efforts de relaxation, surtout qu'il s'approche d'elle, délaissant sa cavalière. La mante religieuse, part, inévitablement à la rencontre de sa cher anaconda et l'aborde comme si il ne l'avait pas vu depuis hier. Faisant fit de la présence de son cavalier à ses cotés.
Quelles charmantes retrouvailles tu ne trouve pas ?
Charmante. N'aurait pas été le terme employé. Plutôt "surprenante". Elle, qui ne pensait pas revoir la lumière du jour avant un moment, ou pas du tout... Elle le laissait poursuivre.
Tu disparais, et te voilà, comme par magie. Alors que deviens tu ? Et surtout, je me demande qui a bien pus réussir à te faire venir ici..... Kali. _ Tss... Je sais que le monde de la magie et du spectacle t'appartiennent, mais je sais aussi qu'ils ne sont qu'artifice, illusion et que tu n'y crois pas tant que ça non plus... Esteban.
Répondit-elle. Aussi fluidement et calmement que possible. Finalement, tout autant amusée que lui à ces retrouvailles.
_ Je pense que tu m'as influencé, voilà tout... Un jour je suis là, puis pendant des semaines, je ne le suis plus... T'aurais-je manqué ?
Ah ! La voilà, la petite pique de l'anaconda, subtile, froide qu'on pouvait traduire par "Si tu me cherchais vraiment depuis tout ce temps, tu m'aurais trouvé". Kali, demeurait rancunière quant à l'attitude de ces proches qui visiblement, ne se sont pas plus inquiété de ça de son absence forcé. Quoiqu'il en soit, elle reprit humblement, maintenant qu'elle avait dit ce qu'elle avait à dire à ce sujet.
_ Je te présente celui qui m'a invité à cette soirée... Le généticien Kisada Shentaku. Connu pour ses nombreuses recherches sur les hybrides et ses diverses créations.
De sa main, elle désignait son cavalier avant de reprendre.
_ Shentaku-san, voici Esteban Loyal, un ami farfelue, et divertissant comme vous l'aurez déjà remarqué.
Kali... Se contrefichait de savoir si les deux hommes voulaient dévoiler leurs identités malgré le masque. Elle pourrait même être garce et dire, qu'Esteban est son "frère" en quelques sortes et ça ferait probablement "ding" dans le cerveau de Kisada qui ne laisse jamais rien au hasard... Cependant, la jeune femme était là pour avant tout "se détendre" donc et "profiter". Elle avait des cartes en mains, mais pas question de les gâcher à cause d'une rancoeur ou d'une soif de liberté.
Soudain... L'ouïe fine de Kali, et sa peau, percevait un changement d'ambiance... De la festivité à l'agressivité. Son regard se portait sur la cavalière d'Esteban et un couple, visiblement... En conflit. C'est l'occasion de renvoyer le curieux au près de sa dulcinée.
_ N'est-ce pas ta femme qui se fâche au loin ?
Déclarait-elle. Avant qu'Esteban ne démarre, des questions un peu plus ou un peu moins... Délicate. Qu'il retourne s'occuper de ses affaires, il a su le faire, sans se soucier d'elle pendant tout ce temps...
Bha qu'il continue !
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Sam 26 Aoû - 22:33
Si on peut dire une chose de Luann c'est qu'elle était bien, bien auprès de cet homme rassurant, heureuse dans cette ambiance festive. Son compagnon céda à son désir et elle se détourna de la foule grouillante pour se diriger vers les décorations qu'elle admira, laissant glisser sa crainte le long de sa peau jusqu'à ce qu'un éclat de voix la sorte de sa douce rêverie. Elle se tourna vers la foule, observant l'inconnu en liesse qui faisait grand étalage de sa présence en compagnie d'une femme en tenue rouge.
"Hé bien quel sacré personnage, il a l'air habitué à se donner en spectacle dites donc..."
Elle l'observa avant de s'en désintéresser, bien plus attirée par celui qui la maintenait ici, levant son visage masqué vers lui, posant son regard azur dans le sien. C'était étrange qu'elle puisse ressentir autant de confiance pour un personnage aussi incroyable et surtout après ce qui était arrivé entre eux. Et pourtant, la vie a parfois de drôles de jeux et cela la fit sourire. Au fond elle était reconnaissante de l'avoir rencontrer malgré toutes leurs mésaventures. Mais cette pause fut de courte durée et, rompant l'instant, une femme surgit de la foule pour leur faire front. Luann frémit et se tourna vers cette inconnue alors qu'elle prenait la parole en croisant les bras. Sa voix.... Entre toute elle pourrait la reconnaître. Derrière son masque son visage se décomposa et d'instinct elle se rapprocha de son compagnon. Pourquoi avait-il fallu qu'elle soit là... La demoiselle ne voulait pas faire d'éclat mais le ton élevée de celle qui était ni plus ni moins sa soeur avait attiré bien des regards qui rendirent la demoiselle encore moins à l'aise et sans le vouloir elle se recula alors que son compagnon intervenait, pensant surement bien faire.
Luann, elle, déglutit et sentant la tension monter, s'interposa entre cet homme auquel elle tenait et celle qui leur faisait face tout en se saisissant de tout son courage et ôta la main de son aînée avec douceur et pourtant une certaine fermeté alors que doucement elle prenait la parole.
"Un homme que j'apprécie Eileen. Et toi, pourquoi ne me présentes-tu pas celui qui t'accompagne ? Pourquoi n'es-tu pas en sa compagnie d'ailleurs ? Tu as un soucis ?"
Les yeux de l’idole se posèrent sur elle, tranquilles, masquant de son mieux sa crainte, faisant barrage de son corps pour contrer tout geste inopportun, connaissant parfaitement la haine de son aînée pour les hommes. Elle ne voulait pas d'éclat et tenter de refréner au mieux les pulsions de Eileen. D'ailleurs cette dernière avait déjà causé des dégâts et son regard se posa sur les deux femmes qui avaient été gêné par sa venue et elle fit un signe de tête, espérant qu'elles accepteraient ce qui se voulait être des excuses mais ainsi habillée cela serait-il bien interprété ? Puis elle posa son regard sur la furie rouge.
"Tu m'as l'air en forme. J'en suis heureuse."
Une phrase bénigne mais lourde de sens. Après tout, elle n'avait pas eu de nouvelle de sa soeur depuis sa visite du centre et elle ressentait une douleur à la poitrine en se disant qu'au fond la chasseuse avait fait comme bien souvent : ignorer l'aide de sa cadette et chercher de l'aide ailleurs. Le regard bleu se posa sur l'homme exubérant qui avait son entrée avec elle et une pointe se fit dans son coeur. Encore. Elle reposa son regard sur Eileen, triste. Comme d'habitude, elle avait préféré quelqu'un à elle. Comme souvent, elle n'étais rien, rien de plus qu'un vulgaire poids à sa cheville....
Lentement elle se recula vers Alexandre. Une de ses mains vint se saisir de la sienne comme pour y trouver un réconfort face à son sentiment de rejet, de gêne, son regard se baissant et elle s'inclina devant son aînée.
"Bon je pense qu'il serait bien que tu le rejoignes, on parlera plus tard. Allez, vient Alex."
Elle tourna son visage vers le jeune homme et se rapprocha encore de lui, désireuse de quitter cette situation peu enviable, continuant de faire barrage. Après tout Eileen avait le don pour chercher la petite bête avec tous les garçons qu'elle avait eu le malheur de lui présenter alors pour une fois, elle voulait prendre son temps et voir comment ça irait avec lui. Elle voulait être sûre qu'il soit assez bien pour qu'elle puisse enfin se rassurer. Mais devant cet éclat elle craignait que ce ne soit jamais le cas...
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Mar 29 Aoû - 15:39
Il faut bien garder certaines formes de politesses, après tout je n’allais pas l’appeler avec un terme pouvant se montrer dégradant, péjoratif, ou la traitant d’animal dans un tel lieu et une telle situation. Je ne suis pas un barbare. Ses paroles me donnent envie de rentrer dans un débat sur le terme « liberté »… Quelle utopie, personne en se monde n’est libre, tout être est captif de quelque chose, ou de quelqu’un, entravé par des obligations d’ordres politiques, financières, ou par des responsabilités qu’elles soient familiales ou liées à des engagements prises en nos noms. La seule réelle liberté est celle venant à notre mort, libérés de toutes nos chaines. Même dans des moments, dits de détentes ou de loisirs, il n’y a point de liberté, il n’y a des protocoles, la bienséance, bien des règles qui sont la pour faire régner une forme d’ordre et d’harmonie. Malheureusement tout cela est contre la nature humaine et il est rare que le chaos ne s’immisce pas, que l’anarchie ne se montre point. L’homme n’a aucun respect, aucune capacité à entrevoir les limites de ses droits sans envahir ceux des autres. Mais ce n’est point le moment pour exposer tout cela à mon invitée tout comme je ne suis pas certain qu’il soit respectueux de s’enfermer dans un débat à deux lors d’une festivité dite collective.
« La confiance est un élément qui prend du temps à se forger, je vous assure qu’une fois celle-ci en place, vous pourrez reprendre vos habitudes passées. »
Même si j’avoue que travailler dans un centre thermal est surement une perte de temps et un gâchis à coté des capacités que cette dernière possède. Point étonné par le manque d’appétit de l’Anaconda, commençant à m’habituer à son régime alimentaire décalé, je n’y réponds point. Il est vrai qu’un demi masque est plus utile pour s’abreuver, mais je considère que si masque il doit y avoir, autant qu’il soit intégral, qu’il ne relève aucun détail. En faite le Masque me représente bien, un visage fixé et qui ne change pas d’expression, un visage froid et qui ne semble pas influencé par le monde extérieur. Mais finalement ma « partenaire » arrive à me surprendre en annonçant qu’elle ferait un effort… Oui c’est surprenant, après tout elle aurait pu y mettre toute la mauvaise volonté du monde mais non, elle se prend au jeu. Tant mieux, cela rendra ce test que plus intéressant, surtout à voir si ce dit effort est vrai ou manipulation. Mais point temps de lui répondre qu’un homme un poil trop expressif fait son entrée. « Mes amis », « charmant », en voilà un qui veut se faire remarquer dès le début et se montre familier. Mon attention se porte totalement sur cette personne, ainsi que sur sa compagne qui semble soudainement s’intéresser à tout autre chose, un autre couple présent. Mais ce qui vient attirer un peu plus mon attention, c’est que cet être peu discret se dirige vers nous après avoir parlé une nouvelle fois.
Mon regard le suit, restant auprès de Kali mais dans un silence total, les faibles expressions sur mon visage camouflé, ne dévoilant point la surprise d’entendre cet homme parler de retrouvailles en s’adressant à mon « invitée », dévoilant ainsi la connaître, elle qui soit disant n’avait aucun ami en ce monde. Intéressant d’obtenir ainsi une nouvelle information sur mon sujet d’étude, elle n’est peut-être pas aussi solitaire que je le pensais ou qu’elle le démontrait. Du coup oui, l’identité de celui semblant farfelu se montre très intéressante et un sourire dissimulé se forme. Je pose un instant le regard sur Kali, surtout quand ces derniers s’expriment et dévoilent leurs noms… Esteban, voilà un nom sur lequel je vais devoir me pencher, tout ce qui pourrait m’être utile pour avoir une forme d’emprise sur ma chère Anaconda sera d’une grande utilité. Déjà, il serait plaisant de savoir si cet homme connaît Kali en tant qu’humaine, ou si il sait qu’elle n’était autre qu’une hybride qui s’était cachée parmi ceux de mon espèce… Juste cette information me permettrait déjà d’en savoir plus sur cet interlocuteur mais aussi sur le niveau de lien qu’il aurait avec elle. Tout cela éveille tant de curiosité que je ne porte aucune attention à ce qu’il se produit dans cette salle, que je ne me soucis guère des autres, que ce soit de ceux s’amusant ou ceux se préparant à une guerre. Très vite, Kali m’offrit un détail en plus, Loyal, Esteban Loyal, maintenant j’avais le nom complet de l’être qui attirait toute mon attention. Bon j’aurais préféré qu’elle m’annonce ses fonctions, comme elle avait fait en me présentant, qu’un trait de caractère qui semblait déjà évident depuis son entrée.
« Mes salutations Sieur Loyal, il est toujours plaisant de rencontrer des êtres faisant parti de l’entourage de cette amie que nous avons donc en commun. »
Des mots qui s’adressaient surtout à Kali, lui annonçant que j’appréciais en quelque sorte cette découverte qui dévoilait une part de mystère qui l’enrobait. Bon, l’absence d’amis de la femme à mes cotés n’était qu’un faible mensonge, mais avoir une nouvelle carte dans le jeu est un bonus non négligeable, surtout quand j’ai l’impression qu’elle cherche à chasser ce dernier en offrant encore un détail sur la personne qui nous avait abordé… Sa femme… Et bien cette soirée, qui n’allait être que protocole et test, s’annonce de plus en plus intéressante.
« Je suis… triste… que vous n’ayez point pensé à me parler de vos amis. »
Dis-je donc à Kali, même si le mot triste n’est qu’une formalité utilisé pour montrer que ce sujet éveille bien mon intérêt, donc surement quelques questions à venir. Ma voix d’ailleurs est toujours aussi peu expressive, toujours ce ton assez neutre et détaché alors que mon regard est posé sur elle. C’est la que j’aurais aimé que les masques ne soient pas de la partie, j’aurais pu voir ce que le visage de l’anaconda exprimait, mais j’aurais pu aussi voir le visage du mystérieux Esteban Loyal.
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Jeu 31 Aoû - 14:11
Le Carnaval : Fête
Sofia avait clairement refusé de prendre la responsabilité de renvoyer ces inconnues, mais la remarque qu'elle leurs lança valait bien tous les râteaux du monde. Enfin, dans les milieux mondains j'entends. L'homme ne savait plus où se mettre et ses amis se moquaient déjà de lui, le seul problème de cette technique, c'est que maintenant, on pouvait être dur qu'il n'allait pas nous lâcher : sa fierté était en jeu. Ce qui ne rata pas d'ailleurs, il revint directement à la charge mais sans s'adresser à Sofia cette fois, bien qu'il cachait encore sa gêne sur son ton amusé, il était clair qu'il avait déjà perdu toute contenance. L'homme qui n'avait pas osé me lancer un regard jusqu'à présent était maintenant pendu à mes lèvres, espérant que je sauve son honneur. Ah, il va falloir que j'emmène Sofia plus souvent à ce genre de soirée, elle avait le don pour mettre l'ambiance, s'en était jubilatoire. Je fis mine de réfléchir à la question, savourant le moment où j'allais briser les derniers espoirs de ce jeune homme, lorsqu'une sorte d'olibrius prit la parole, monopolisant l'attention des convives.
Le discours qu'il sortit avait l'allure de tous ceux qu'on pouvait entendre dans ce type de soirée : un objet banal, avec des phrases bateau, le tout avec une absence de fond à en vomir. Bref, tout ce qui fait le charme de la vie en haute bourgeoisie. Cependant, la petite coupure qu'il laissa s'intercaler à la fin de son discours m'intrigua. Pour se donner à un pareil spectacle, il était évident qu'il avait l'habitude de se produire en public, alors pourquoi s'était il arrêtait si brusquement. Ce phénomène avait quelque chose de mystérieux à mes yeux, qu'il s'agisse de sa prise de parole intempestive ou de sa fin prématurée et je ne pouvais m'empêcher d'y songer. Tout sembler indiquer qu'il cherchait quelque chose et qu'il l'avait trouvé, la seule question était quoi ? Nous étions pourtant tous déguisé et les objets de la salle, aussi distingués puissent-ils être ne sont pas non plus d'une exceptionnelle rareté. Quelque chose se tramait et je n'avais plus qu'une envie, c'est de savoir de quoi il s'agissait.
Cependant une chose m'empêchait encore d'aller voir de quoi il s'agissait, un regard lourd et pesant qui ne s'était pas décollé de moi pendant toute la durée du discours. Le jeune homme n'avait sans doute même pas écouter un mot de celui-ci et ce que je trouvais amusant il y a trente secondes était déjà devenu lassant. Le pauvre n'avait visiblement aucun sang froid et cela m'en faisait presque pitié. Finalement décidée à abrégé ses souffrances, j'essayai de porter ma main sur l'épaule de Sofia lorsque celle-ci bascula en avant. Quelqu'un venait de la bousculer et les hommes présents devant elle eurent tous la même réaction : reculer, comme pour laisser le plancher amortir sa chute. Heurersement, elle se redressa rapidement et on évita le drame, enfin si l'on pouvait parler ainsi. La personne qui l'avait bousculé était déjà loin, je fulminais contre son manque de délicatesse et lorsque je me retournai, elle était déjà en train de chercher misère ailleurs. S'en était à peine croyable. Lorsque je me retournai vers le groupe de garçons, j'avais le regard mauvais et mon ton était tranchant.
-"Oui, tu dois avoir raison nous sommes particulièrement difficiles à cotoyer et vous venez de nous prouver qu'aucun de vous n'en vaut la chandelle. Pour faire des compliments et tourner de jolies phrases vous êtes peut-être doué, mais cela ne vous est d'aucun recours ici, tout le monde sait en faire de même. Si vous avez l'espoir de courtiser une femme, je vous pris de travailler votre galanterie. Sur cela, permettez nous de prendre congés."
Sans leur laisser une seconde pour me répondre, je me tournais vers Sofia, faisant mur entre elle et eux, m'assurant qu'elle aille bien. Elle n'avait pas une égratignure, pour faute, elle n'était pas vraiment tombé, mais l'attitude des gens conviaient à cette soirée manquait cruellement de sélection. Si c'est pour voir un rassemblement de beauf mondaine autant aller dans n'importe quel café universitaire. J'en pestais lourdement, si j'avais l'honneur de connaitre l'organisateur de cette soirée, j'irai lui mettre les points sur les "i". Je demandai rapidement à Sofia si tout allait bien avant de jeter un nouveau coup d'oeil à celle qui avait l'indélicatesse de la bousculer. Elle avait visiblement le don pour mettre le bazars là où elle foutait les pieds, aucune des deux personnes avec lesquelles elle discutait ne semblait apprécier sa compagnie. Bien fait... Ça lui servira au moins de leçons. Je ne pouvais qu'apprécier ce revirement du sort, ça lui apprendra à se jeter sur les gens.
-"Et bien, si tous les convives étaient comme cette femme, plus personne ne voudrait venir à ce type d'événement. C'est à se demandait si on ne devrait pas se doter d'un ou deux videurs pour jeter les personnes comme elle dehors. "
Ma voix avait reprit ses allures habituelles, bien qu'on sentait toujours une certaine froideur à l'idée qu'une personne aussi peu aimable puisse être ici. J'esquissai un sourire à Sofia, il était hors de question de perdre son temps avec des sortises pareilles, après tout c'est ma première soirée avec Sofia et ça se fête. Maintenant qu'on avait les mains prises avec un verre, peu de garçons viendront nous ennuyer et on peut espérer qu'il n'y ais pas d'autres harpies parmi nous, aussi ne nous restait-il qu'à profiter de la soirée. Mon regard revint se poser sur l'olibrius de tout à l'heure, la curiosité ne m'ayant pas quittée. S'il espérait que son discours le guiderait vers l'anonymat, il avait choisi la mauvaise proie. Sans plus tarder, je me dirigeai vers lui, laissant Sofia libre de me suivre ou non. Tout en commençant à me douter de quel serait son choix. Leur discussion n'était pas particuliérement animée et je pris place à côté d'eux facilement, adressant la parole à notre phénomène d'un ton légèrement enjoué.
-"Monsieur." Commançai-je pour avoir son attention. "Il est rare de voir des personnes prenant aussi facilement la parole dans une soirée où l'on prône la discrétion. C'est agréable de voir des gens s'affirmer de la sorte, vous semblez être un bon vivant. Puis-je avoir votre nom ?" Demandai-je poliment, en marquant une légère pause avant de me présentait moi-même. "Pour ma part, vous pouvez m'appeler Akeda. Je suppose que ce sont ces deux convives qui vous on tirait de votre adulation."
Je finis ma tirade en me tournant vers les deux inconnus, espérant bien pouvoir me joindre à eux tout en goûtant pour la première fois de ma vie l'angoisse d'être ignorée. Au Japon, il suffisait que je donne mon nom pour m'ouvrir toutes les portes et bien que celui-ci ait une portée international assez importante, il était évident qu'il n'avait pas la même influence sur l'île que cette à laquelle je m'étais accoutumé.
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
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Jeu 31 Aoû - 22:03
ft. Sofia & Andréa
"Je veux partir d'ici... Où t'es passée, Andréa ? Viens vite me chercher ! Me laisse pas seule !"
LE CARNAVAL : FÊTE
L'espace d'un instant, la salle fut animée par l'arrivée haute en couleur d'un homme qui semblait avoir l'habitude de s'exprimer en publique, surement un personnage important, mais Sofia ne s'en intéressa pas. Elle détourna le regard, revenant fixer l'homme en face d'elle qui s'intéressait à Andréa, voulant tenter sa chance avec elle, à présent, essuyant un échec avec Sofia. Sa main tenait toujours la robe de sa maîtresse, refusant de la lâcher, devant accepter le fait qu'on la sortait sans son collier. L'homme essayait de garder bonne figure, alors qu'il avait déjà perdue la face. Le groupe d'hommes ennuyaient Sofia, en réalité, elle qui ne s'intéressait pas aux hommes, c'était une perte de temps. Elle patienta simplement, sagement, attendant une décision de sa maîtresse. Elle bascula, soudainement, en avant, faisant tomber son verre au sol, elle trébucha. Sofia ne comprit pas tout de suite ce qu'il s'était passé, et aucun des hommes présents ne firent l'effort de venir la soutenir...Et ça se disait gentleman ? Sa main posée au sol, ayant perdue l'équilibre, les morceaux de verres éparpillée autour, son autre main vint se poser sur son torse, sa blessure s'étant brièvement réveillée. Elle se redressa rapidement, regardant autour, avant de croiser le regard de celle qui l'avait bousculée. Sofia se racla la gorge, allant se réfugier chez Andréa, tremblante. Elle voulait partir de cette endroit de malheur, elle n'aimait pas du tout être ici. Sofia préférait les endroits calmes, qu'elle connaissait, avec moins de monde... Sa chambre.
Elle ne s'intéressait plus du tout aux hommes à coté d'elle, observant la scène de ménage qui se déroulait plus loin, provoquée par la même furie qui l'avait "poussée". En réalité, elle s'en fichait pas mal, d'avoir été bousculé, du moment qu'Andréa allait bien. La chienne écoutait d'une oreille distraire Andréa remettre les hommes à leur place, surement de mauvaise humeur à présent. Elle mit fin à toutes les espérances de l'homme en lui signalant, d'un ton sec, qu'elles allaient prendre congé, et qu'il avait aussi pas mal à apprendre, encore, pour séduire les femmes. Sofia regarda Andréa se tourner vers elle, n'osant pas la regarder dans les yeux, comme si elle avait fait une bêtises. Ses yeux regardaient plutôt le champagne renversé au sol. Elle pensait, après tout, que c'était celui que ça maîtresse lui avait confié. Elle lança, à voix basse, plusieurs "pardons" à peine audible, soumise, s'attendant à des représailles, surement par habitude.
Heureusement, non. Andréa se souciait du bien être de Sofia, elle devrait le savoir, pourtant. Elle hocha timidement la tête, pour signaler qu'elle allait bien, lorsque sa maîtresse le lui demanda. Ne sachant ensuite pas vraiment à qui elle s'adressait, Sofia se contenta d'écouter Andréa. En effet, avec des invités aussi indisciplinés, difficile d'avoir envie de rester. Encore fallait-il avoir envie de venir. Elle resta silencieuse, se contentant d'hocher la tête, pour montrer son accord. Elle voulait partir, plus que tout, mais n'osa toujours pas le demander. Andréa semblait avoir l'habitude des fêtes, et peut être qu'elle voulait s'y amuser, après tout. Qui était Sofia pour oser empêcher sa maîtresse de passer du bon temps ? Elle n'était rien, Elle n'était personne. Elle se le répéta inlassablement dans sa tête. Andréa récupéra à nouveau un verre pour le donner à Sofia. Elle le prit, silencieuse, le serrant contre son ventre, les mains jointes. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas Andréa partir en direction de l'homme ayant fait une entrée des plus remarquées, il y a quelques instants. En relevant la tête, elle ne la vit plus. Prise d'un hoquet, Sofia chercha autour d'elle, se tourna partout, l'air totalement perdue. Sa respiration s’accéléra, son regarda parcourait la pièce.
La musique s'accentuait, dans ses oreilles, les masques rieurs des invités fusaient sous ses yeux, incapable de repérer Andréa. Elle posa le verre sur une table à coté d'elle, se raclant la gorge. Où était-elle ? Paralysée par la peur de traverser la foule, elle n'osa pas bouger, serrant ses mains contre sa poitrine, la tête dans les épaules. Voyant une demoiselle ainsi en détresse, une personne costumée vint à sa rencontre, lui demandant si tout allait bien. Elle hocha doucement la tête, fermant fort les yeux, priant simplement pour que cette personne passait son chemin. Hélas, non, et elle insista, venant poser une main dans le dos de Sofia. D'un bond, elle repoussa la main, reculant avec méfiance, tétanisée. La personne s'excusa, n'insistant pas davantage, préférant laisser la chienne seule, qui continuait de reculer. Elle percuta, doucement, une autre personne. Une femme en robe noire, à priori. Elle se tourna, remarquant qu'il s'agissait de celle qui leur avait fait un signe de tête, tout à l'heure. D'ailleurs, elle était accompagnée par un homme, se collant à lui, faisant face à la furie. Sofia les regarda, un instant, toute tremblante, elle se mit à sangloter, prise de panique.
L'esclave préféra s'en aller rapidement, s'éloignant encore un peu plus d'Andréa, malgré elle. Sofia avait, en entrant, mémorisé chaque portes, et chaque fenêtres, mais elle oublia, incapable de réfléchir à présent. Elle déambulait, seule, parmi les invités masqués. Recroquevillée sur elle-même pour se faire plus discrète, elle était en réalité la plus visible, la seule à vagabonder de la sorte. Elle passa entre les différentes personnes, cherchant un endroit pour attendre Andréa, pour attendre qu'elle vienne la récupérer. Sofia remarqua une table, isolée, recouverte d'une nappe blanche qui la recouvrait. Elle s'y dirigea aussitôt, allant se réfugier en dessous. Accroupie sous la table, elle serra fermement le pied de celle ci, fermant fort les yeux. Cette soirée était un véritable cauchemar. Andréa voulait bien faire, elle le savait, mais c'était peut être trop tôt pour Sofia, encore en plein deuil. Pas de chance pour elle, la table lui servant de refuge proposait des amuse-gueules attirant quelques invités, découvrant avec surprise la chienne se cachant sous la table. Beaucoup l'ignoraient, mais certains se baissaient, malgré tout, pour lui demander si tout allait bien, persuadés de parler à une hybride perdue. Sofia, quant à elle, n'osait pas les regarder, hochant simplement la tête. Elle ne pouvait même pas espérer être secourue par une connaissance, elle qui ne connaissait personne, après tout, elle ne pouvait qu'attendre le retour de sa maîtresse.
La chienne se recula, sous la table, jugeant être trop visible par les autres. Elle chercha de sa main de quoi manger, sous le regard parfois médusés, parfois amusés, des invités. Elle récupéra un plat entier, se l'appropriant. Relevant légèrement son masque, elle poussa de petits grognements, à présent, servant d'avertissement aux gens un peu trop curieux à son gout. Toujours accroupie sous la table, elle dévora un à un les amuse-gueules, sous l'effet du stresse. Petit à petit, elle s'appropria même la table, les gens préférant, au final, la laisser, se disant, après tout, que le maître ou la maîtresse allait venir la récupérer, sans s'en soucier davantage, certains trouvant la situation même amusante. Sofia n'avait qu'une hâte, du moins, encore plus qu'avant, c'était de partir. Ce genre de fête, c'était pas vraiment son truc, en fait... Ou peut être n'était-elle pas encore prête pour ce genre de soirée sophistiquée. Les autres, pourtant, avaient l'air tellement à l'aise. Elle observa la pièce, cherchant toujours Andréa du regard, mais son attention était monopolisée par le couple étrange devant faire face à celle l'ayant bousculée avant....
Hybride Male - DW Roi
Esteban Loyal
Age : 31
Multi-Compte : Keibisu
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Ven 1 Sep - 11:21
Bien, il semble que les choses bougent rapidement dans ce lieux, voilà qui promet d'être amusant. Tout en faisant mon entrée auprès de Kali et de son cavalier, je surveille du coin de l’œil le reste de la pièce, d'une part pour surveiller ce que vas donner la rencontre familiale, mais aussi pour surveiller ce que les autres convives font.
Comme je m'y attend, Kali ne perd pas pied face à notre rencontre bien au contraire.
Bien bien ! Je vois que tu apprend vite. Mais ne t'inquiète pas, j'ai eu beaucoup à faire depuis que tu as..... disparus. Il faut dire que nos anciens amis ne sont plus que l'ombre d'eux même alors cela laisse le terrain de jeux libre, alors j'en profite.
Elle me présente ensuite son cavalier, et lorsque le nom de ce dernier m'est donné, un large sourire s'affiche sur mon visage, à la fois surpris et surtout, amusé.
Une ami..... oui en quelque sorte. Et bien Kali, te voilà de retour au bras du directeur des laboratoires, tu ne fais pas les choses à moitié. Enchanté, monsieur.
J'ai à peine le temps de me présenter que Kali semble vouloir me faire partir. Je tourne alors la tête vers Eileen qui semble perdre de son sang froid, ce qui me fait rire légèrement.
Haha, en voilà une bonne chose. Ma cavalière est Madame Allannah, une ancienne chasseuse d'hybride, tu as probablement entendus parler d'elle durant ton ancien poste. J'en ai fait une nouvelle.... amie.
Je ne vais pas parler de pièce, je préfère ne pas parler de mon jeux ici, trop d'oreilles indiscrètes.
La nouvelle remarque de Kisada me fait avoir une mine faussement déçue.
Vraiment ? Me voilà déçus que tu parle si peux de moi, de nous. On dirait presque que tu cache notre existence c'est triste, tu n'as aucune considération pour nous après tout ce qui c'est passé ? Haha, ne t'inquiète pas, je me ferais un plaisir de faire plus ample connaissance avec ton nouveau maître. Je dois dire que je m'intéresse beaucoup aux travaux ce que les laboratoires peuvent mener.
Effectivement, que Kali est pus devenir la partenaire, la propriété ou je ne sais quoi, mais qu'elle soit en lien avec cet homme m'intéresse beaucoup, voilà que je trouve une corde qui peut me permettre d'atteindre pas moins que le directeur des laboratoire.
Mais alors que notre discussion était bien engagé, une personne que je n'attendais pas viens s’immiscer dans notre conversation. Quelque peu surpris, je me retourne alors vers elle, amusé.
Allons, allons, la discrétion n'est qu'un ordre que tout le monde s'impose alors que ce dernier n'existe pas.Ne pas voir les visages des autres n'oblige en rien de se cacher, bien au contraire, cela permet de mettre en avant bien d'autre choses.
Je me présente après la demoiselle, lui prenant la main pour simuler un baise main, arrêtant cette dernière à quelque millimètre de mon masque.
Toute cette fête attire mon attention mademoiselle Akeda, ce qu'elle est, et ce qu'elle peut devenir..... VOus pouvez m'appeler Loyal, Estaban Loyal, pour vous divertir.
Je me relève alors.
Je suis ici pour faire que cet événement ne devienne pas un simple regroupement sans intérêts, et quand je vois ce qu'un simple discours sans fond peu avoir comme effet, je me demande quelles genres de réactions peuvent avoirs nos convives si d'autres choses se passent. Mais je ne vois pas vôtre amie, elle semblait pourtant beaucoup s'accrocher à vous jusque là.
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 31
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
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Ven 1 Sep - 12:05
Face au duo dont Luann faisait partie, Eileen cherchait. Que ce soit des indices, des réponses...elle voulait savoir qui était cette personne qui avait osé inviter sa petite sœur ! Est-ce qu'elle le connaissait ? Est-ce que Luann lui avait parlé d'elle ? Tant de questions...et si peu de réponses. Mais voila que l'homme osa intervenir, lui demandant de les laisser tranquille...Elle fronça les sourcils.
- Je ne vous permets pas, ni de me toucher, ni me parler. Et j'espère pour vous que vous n'avez pas l'espoir d'inviter à nouveau ma sœur. Ou alors, il va falloir vous y prendre autrement, demander mon autorisation notamment. Vous ne savez rien d'elle, vous n'êtes rien.
Son ton était glacial. Elle ne supportait pas ce genre de personnes et avait une furieuse envie de l'écorcher vif. Et elle n'avait aucunement honte d'affirmer ce genre de choses en public. De toute façon, les autres ne seront pas qui elles sont et ne pourront que plaindre cette pauvre inconnue. Finalement, Luann ouvrit aussi la bouche, défendant son cavalier. Eileen tourna la tête vers Esteban un cours instant...au moins, son masque camouflait très bien l'expression de déception qui traversait son visage. Elle revint sur sa sœur. - Inutile de te le présenter, tu le connais très bien pour avoir habité chez lui quelques mois...Mais je n'étais pas d'accord pour le suivre ici. Finalement, j'ai bien fais...tu ne comptes pas me le présenter ?
Son regard alternait entre sa sœur, qu'elle tentait d'inciter à parler bien plus et son cavalier, dont elle tentait de percer son masque, son anonymat. Soudainement, quelqu'un bouscula Luann et Eileen leva les mains par réflexe, pour tenter de la rattraper. Mais sa chère sœur se tenait au bras de l'homme qui l'accompagnait et n'avait donc pas beaucoup titubé. Elle tourna la tête vers l'inconnue qu'elle avait elle-même bousculée quelques minutes avant et fronça les sourcils : - Dégages-toi, va voir ailleurs si on y est !
Elle ne chercha même pas à rassurer la pauvre femme qui reculait de manière terrorisée. Elle se concentra sur Luann, bien plus importante à ses yeux que tout les autres autour. D'ailleurs, Luann reprit la parole et Eileen se sentit un peu...vexée par cette remarque. Effectivement, elles ne s'étaient pas revues depuis la visite au centre, mais elle avait eu ses raisons. - Effectivement, j'ai eu du travail depuis...depuis...
Elle se tut, ce n'était pas l'endroit pour parler de cela. Et d'ailleurs, elle n'avait aucune envie d'en parler même si elle lui avait promis de lui accorder une discussion. Elle baissa les yeux un instant, le temps de repousser tout ses mauvais souvenirs qui la hantaient encore régulièrement. Finalement, ce fut la remarque de Luann qui la sortit de ses pensées. Elle releva la tête pour voir que sa sœur semblait préférer cet homme à elle, qu'elle l'abandonnait...et elle eut l'impression que son cœur se brisait. - Luann...
Son ton était moins assuré qu'au début de leur conversation. Et puis, elle tourna la tête vers l'homme, vers celui qui osait lui voler sa petite sœur ! Mais d'ailleurs, comment l'avait-elle appelé ? Alex ? Non, cela ne devait être qu'un hasard, un simple hasard. IL n'aurait pas osé et IL ne l'aurait pas invité...non, elle lui faisait confiance. Ce n'était pas possible. Mais elle devait savoir qui il était, ce sale type qui osait inviter sa sœur ! - Toi ! Je vais t'apprendre à oser sortir avec ma sœur !
Sans attendre et sans même réfléchir à la situation, elle plongea sur Alexandre. Elle voulait lui arracher son masque, et elle y mettait tout les moyens...quitte à se montrer violente et à lui donner des coups. Pourtant, même si les entrainements lui avaient permis de se remettre sur pieds, elle était encore loin d'avoir récupéré sa force et elle le savait parfaitement. Mais peut-être que l'effet de surprise marcherait ?
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Sam 2 Sep - 19:07
La furie rouge n'avait pas l'air d’apprécier ce qu'il avait tenté de faire pour calmer le jeu, il allait lui répliquer qu'il serait dur de lui demander la permission d'invité sa sœur s'il ne pouvait lui parler, mais il se retient, il ne voulait pas mettre de l'huile sur le feu, cela ne servirait a tien sauf mettre Luann encore plus dans l’embarras. Il fut surpris de voir réagir sa compagne, de s’interposer entre elle et lui, puis quand elle prit la parole, il comprit, qu'il n'avait plus aucune chance de s'en sortir aussi facilement.
Il savait a qu'elle point Eilenn avait tendance a surprotéger sa famille et qu'elle n'aimait pas les hommes, enfin pas totalement, puisqu'elle lui avait fait confiance. Bien sûr, c'était dans un moment de faiblesse pour la femme, elle qui avait besoin de s'accrocher a quelque chose durant ses moments difficiles, s'il fallait qu'elle découvre qui il était sa fureur serait sûrement plus grande encore.
Sans le vouloir son cœur fit un bond dans sa poitrine, ne venait-elle pas de dire qu'elle l’appréciait, c'était peut-être anodin pour plusieurs personne, mais le fait qu'elle utilise ses mots, pour le présenter à sa sœur, valait énormément pour lui. Elle aurait pu utiliser bien d'autre qualificatif, comme amis ou connaissance, non, les mots qu'elle utilisa était apprécier.
Alexandre resta muet durant tout l'échange entre les deux sœur, ne voulant pas aggravé la situation, tandis qu'Eileen présentait, enfin présenter était faible comme mots, elle confirma à Luann qu'elle le connaissait déjà et celons les indices qu'elle lui donna, le jeune homme savait maintenant a qui il avait affaire, voilà pourquoi il semblait alaise en public. Le jeune homme s'entait que cette soirée allait prendre une tout autre direction qu'il l'avait voulu, adieux soirée romantique, à voir la réaction de sa sœur, elle ne les laissera pas tranquille tant qu'il sera présent.
Sans le vouloir, la femme au masque de loup percuta Luann, elle ne fut pas très dure a rattraper puisqu'elle était déjà collée a lui, mais encore une fois, cela mit hors d'elle Eileen qu'il s'emportant contre la pauvre femme qui semblait terroriser, il aurait aimer lui venir en aide, mais avec cette furie rouge qui ne se calmait pas il serait plus compliquer d'aider cette femme, surtout que Luann avait besoin de sentir qu'il était là pour elle en ce moment, il décide quand même de la garder a l’œil, pour pas qu'elle cette louve se mette dans le pétrin sans le vouloir.
Tandis qu'il regardait la salle en portant un regard soutenu vers Loyal, il sentit Luann lui prendre la main et se reculer vers lui, comme pour venir chercher du réconfort, instantanément, il se mit à lui caresser tendrement le dos de sa main, lui signala qu'il était la, tenta de la réconforter de cette manière. Cela avait de forte chance d'être mal vue par Eileen, mais il en avait cure, celle qui lui importait le plus c'était sa compagne, qui semblait d’ailleurs vouloir mettre un terme a cette discutions.
Le ton de voix des deux femmes avait changé, Alexandre se dit qu'elle aurait besoin de parler à cœur ouvert, qu'il devrait peut-être les laisser discuté seul, et s'ouvrir l'une à l'autre, le jeune homme savait pertinemment que ses deux femmes s'aimait plus que tour au monde et que chacune d'elle tentait de protéger l'autre, ce qu'il apportait parfois son lot de refus et de rejet. Même s'il souhaitait faire partie de la vie de Luann, il savait que sa sœur y avait une place importante et qu'elle serait malheureuse si ça sœur n’acceptait pas ses choix de vie
Le jeune homme vit la jeune femme ce tournée vers lui, après avoir dit à sa sœur qu'elle se verrait plus tard, c'était même la première fois qu'elle l'appelait Alex, tout en regardant la jeune femme dans les yeux, il se demanda si Eileen ferait le lien, il était faible, mais parano comme elle l'était, il avait de forte chance de la voir apparaître d'ici quelques jours chez lui, armée jusqu'au dent tentant de lui faire cracher toutes ses dents. La aussi cela ne le dérangeait pas, tout ce qu'il voulait ce soir, c'était de passer un moment de qualité, avec l'élue de son cœur.
C'était sans compter, la fureur d'Eileen qui ne semblait pas d'accord avec le choix de Luann, le jeune homme n'avait pas prévu cette réaction, elle qui tentait de protéger sa famille plus que tout, était maintenant si aveuglé de haine qu'elle se jeta sur eux, sans penser à sa sœur qui pourrait recevoir un coup. Ce qui arriva d'ailleurs, Alexandre n'avait pas réagi assez vite trop occupé a admirer sa cavalière.
Avait-elle tenté de déplacer Luann, cela devait être ça, mais elle l'avait fait si brutalement qui se demandait si elle ne l'avait pas tout simplement frapper, bien sûr, il ne l'avait pas bien vue, du moins pas le premier coup, mais pas les suivant, il aurait voulus ne pas réagir si fortement, mais son instinct pris le dessus, sans laisser le temps à Eileen de pouvoir l'atteindre lui, mais surtout Luann, il attrapa son bras avant qu'elle atteigne son masque, voyant son autre main, il manipula le bras de la furie rouge pour qu'elle soit obliger de se reculer, elle ne pouvait de cette manière plus atteindre son masque puisqu'il avait un allonge beaucoup plus grande qu'elle.
Alexandre était maintenant entre Eileen et Luann, il avait lâché le son bras, se positionnant, de façon à avoir un œil sur la folle furieuse, il se tourna vers sa cavalière.
- Tu vas bien ? - trois simples mots, qui semblaient banals, mais il les avait dit avec tout la tendresse du monde, il s'en voulait de ne pas avoir réagis plus vite, s'il l'avait fait elle n'aurait pas reçu le coup qui lui était destiner, il lui tendit la main attendant qu'elle lui répondre avant de se tourner vers sa sœur, son bras faisait maintenant barrage pour empêcher Eileen de frapper encore une fois sa sœur par accident.
-Eileen, je crois que tu as pris conscience que ta haine t'aveugle, toi qui a toujours tenter de protéger ta famille, tu la blesses a présent, je crois que tu devrais retourner auprès d'Esteban avant que tu ne fasse encore plus de dégâts et que tu ne te ridiculiser encore plus. -
Tout le monde autour d'eux était silencieux, plusieurs outrées de la scène qui se passait devant leurs yeux, mais cela ne dérangeait pas Alexandre, il lui en voulait un peu, il aurait aimé passer une soirée tranquille avec Luann, être seul avec elle dans une mer de gens, la faire danser, lui montré qu'il pouvait être un homme galant et romantique, mais non, il avait fallu qu'elle soit là. Il s'en voulait un peu a lui-même, il aurait aimé ne pas lui donner autant d'indice sur son identité, mais avec ce qu'il avait dit, et comment il l'avait repoussé, il ne subsistait presque aucun doute, il en avait aussi un peu trop dit, ses paroles démontrait qu'il la connaissait.
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Lun 4 Sep - 21:34
Comment... Une soirée initialement classique, mondaine avait pu déraper à ce point en grand n'importe quoi ? Au loin, c'était un vrai drama' familiale et ici... Kali, ne se sentait pas mieux en fait. Entre Kisada qui se définissait comme "triste" de ne pas être au courant de ses relations, sait-il vraiment ce qu'est la tristesse ? Déjà, parce qu'elle ne l'a jamais vu sourire, de base ou peut-être un infime rictus... Donc de là a être triste, l'hybride serpent imaginait alors son visage, par de là le masque de ce dernier et en fait... Non, elle voyait toujours le même visage de marbre, imperturbable. Elle avouait même, intérieurement, qu'il était probablement encore plus intouchable qu'elle émotionnellement... Pourtant, elle ne faisait pas un concours mais son sang froid naturel, aidait dans beaucoup de situation ou certaine criserais et, pourquoi pas, se jetterais sur les gens comme une hystérique... En parlant d'hystérique, Esteban, ne semblait pas plus soucieux que ça de sa compagne. Il était peut-être habitué à de pareil crise et lui, qui vient du monde du spectacle, c'est vraiment son élément...
En fin de compte... Ils étaient venu là pour se détendre ou regarder une mise à mort ? Kali, ne savait plus trop en fait... Elle pourrait intervenir... Mais non, c'est pas ses affaires et elle avait bien assez de ses propres oignons, voir, potager complet dont elle avait à charge. Elle ne réagit pas quand aux diverses provocations de la mante religieuses, pas même un sifflement. Il pensait vraiment lui donner un scoop en lui annonçant que Kisada était un Directeur de génétique hybride ? Provoquer une étincelle ? Et avoir un deuxième incendie dans la salle ? C'est raté... Son drôle de geôlier s'était déjà présenté, honnêtement sur sa situation et ses attentes du moins. Kali, n'entrais pas dans le jeu de son camarade, beaucoup de blabla pour rien dire, comme à son habitude, il n'a pas tant changé... Il a juste, trouvé de nouvelles compagnies et l'idée de son échiquier lui vint à l'esprit. Où en était-il dans ses plans ? Ça, lui seul le savait et l'hybride serpent, savait que plus on était loin de ce genre de plan, mieux s'est, surtout quand on est pas convié à en connaître les détails... Bizarement, ça soulève des soupçons, "ami, mais pas trop", en bref... Quoique suffisamment pour l'héberger pour le soigner à son appartement d'une maltraitance violente, mais ça, les gens oublient vites quand on leurs tends la main... Et les hybrides aussi à voir.
Il n'est pas mon maître.
Ah ! Ça, elle ne su le contenir et de ce fait, elle corrigeait la croyance erroné d'Esteban, sans en dire d'avantage. Elle déclarait ça sur un ton si froid, horripilé à cette idée que si la folle furieuse n'était pas l'Etna en personne en ce moment même, Kali, aurait probablement givré l'ambiance. Kali, aurait pu sous entendre qu'il la retenait contre sa volonté... Cependant, en voyant les nouvelles fréquentations d'Esteban, être sauvé par lui ? Ehm... Non merci, finalement, chez Kisada, c'est pas si dramatique.
Heureusement. Une convive vint aborder à son tour monsieur Loyal, et la blonde soupirait doucement. Quel pot de colle, il en a rien à foutre de mademoiselle Allannah ? Comme si... C'était prévu quelque part, et pas étonnant, il a tant de contact. Kali, reportait alors son attention sur son cavalier et elle passait son bras par dessus le sien, avant de l'entrainer, loin de ce sociopathe. Kali ? Protéger Kisada, d'Esteban ? Haaaaan !!! Et pourquoi le ferait-elle ? Et pourquoi... Ne le ferait-elle pas ?
_ J'ai besoin de respirer.
Glissait-elle. Comme justification, plus calmement à son attention. Fort heureusement, un buffet semblait déserté par les invités. Pourtant, tout semblait délicieux... En s'approchant, Kali sentie la présence d'une autre personne, tapis sous l'obscurité, ou plutôt, la table... Une autre hybride, à l'odeur canine. Une enfant qui s'amuserait à cache cache ? Ou peut-être terrorisé par tout ce qu'il se passe, si c'est un croisé Bichon, y'a pas de quoi s'etonner de son état émotionnel... La blonde, entendit un grognement d'avertissement lorsqu'elle tendit la main pour attraper un amuse gueule. Vraiment ? On a invité des sauvages ? Elle lâchait le bras de son cavalier, pour s'abaisser et observer... Une jeune femme, avec un plat qu'elle s'était approprié.
_ Comme je te comprends...
Soufflait Kali. Pas intimidée pour un sous par ses grognements. Elle aussi, donnerait cher pour rentrer à la maison, avoir un carré de tranquillité et écouter un morceau de shamisen, joué par Rim. En y pensant, l'hybride eu la chair de poule, chez Kisada, ce n'est pas chez elle !! Kali, se redressait et attrapait un verre de champagne, qu'elle tendis à l’associable de la soirée. Supposant qu'elle devait avoir soif après avoir avalée autant de mini sandwich.
_ Pour une première sortie ensemble, Shentaku-san... Je ne vous cacherais pas ma déception.
Déclarait-elle. Lorsqu'elle eu à nouveau la main libre, à son tour, elle prit une tomate cerise qu'elle croquait. Peut-être que l'ambiance foireuse de la soirée résonnera le scientifique, qui, excédé, décidera de rentrer...
C'est bientôt finit...
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Mer 13 Sep - 17:07
Elle aurait dû prévoir que la situation allait dégénérée. Après tout elle connaissait les travers de sa soeur et plus encore sa colère et sa haine des hommes. D'ailleurs c'est ce qui l'avait poussé à s'éloigner d'elle. Ce désir de faire du mal aux autres pour se venger de cette vie injuste. Pourtant il n'en fut rien. Comme à son habitude, Luann espérait que sa soeur la comprendrait mais cela ne la mit que plus en colère.
Aussi c'est avec ce voile de haine qu'elle vint sur eux, ne se rendant alors surement pas compte que sa cadette faisait barrière entre eux. Était-ce son instinct qui la fit réagir face à cette gêne ou alors eut-elle un geste maladroit ? La jeune femme ne put le dire, son masque couvrant tout. Luann n'eut le temps que de pousser un cri en levant les bras pour protéger son compagnon qu'elle sentit un coup la toucher au visage, la poussant sur le côté comme une poupée de chiffon. Elle se reçut sur le sol alors que son masque cédait, s'envolant pour atterrir plus loin en se brisant en plusieurs morceau.
Luann cligna des yeux, figée puis lentement elle porta la main à sa joue qui bleuissait déjà. Elle gardait un visage neutre malgré tous ses regards et malgré le malaise croissant qu'elle ressentait. Pourtant pour ceux qui la connaissait, il était clair qu'elle était au bord des larmes. Ses prunelles fixaient le sol et elle ne bougea enfin qu'en entendant la voix de Alex. La demoiselle sembla alors reprendre vie, relevant son regard désormais vide sur eux.
Pourquoi fallait-il que ça arrive ? Pourquoi toujours des complications, des difficultés ? Elle ouvrit la bouche mais aucun mot n'en sortit. Elle baissa alors les yeux et se releva, ignorant la mais de Alex, se contentant d'aller ramasser les morceaux de masque éparpillé au pied de ce public voyeur. Ce silence était simplement le signe de son chagrin qui enserrait sa poitrine. Celui qui l'avait porté pendant de longs mois quand Royle avait quitté la demeure de Eileen et que cette dernière était devenue la femme qu'elle retrouvait maintenant. Elle ne voulait juste plus la voir. Cela faisait trop mal. Beaucoup trop mal. Elle méritait tellement mieux que ça. Pourquoi est-ce qu'elle ne faisait que lui apportait de mauvaises choses ? Alex était-il donc une erreur ? Luann ne le pensait pas pourtant.
Elle récupéra les derniers morceaux du masque et revint, posant ses prunelles sur Alex puis, dans un murmure :
"Allons-nous-en..."
Elle tourna ses yeux sur sa soeur et s'adressa à elle.
"Je t'aime de tout mon coeur Eileen mais j'aime aussi Alexandre. Alors pour moi, tu aurais pu au moins faire un effort comme j'en ai fait avec Esteban."
Elle se tut, patiente malgré son profond désir de partir, de fuir tout cela. Ce bal n'était ni plus ni moins qu'un monstrueux désastre. Peut être y verrait-elle de belles choses plus tard, mais pour le moment elle était juste mal et honteuse de subir une telle scène de la part de son ainée
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Ven 29 Sep - 13:47
Le Carnaval : Fête
L'homme que j'étais partie retrouver sembla amusé de mon initiative et me fit part de ses pensées quant à l'anonymat. Celles-ci était justes et bien amenés, cependant cela restait l'inverse de ce que l'instinct nous dicte. La principale caractéristique de cette soirée étant ses masques que nous portons, toute personnes non érudites qui n'a pas d'objectif particulier se contenterait de suivre cette tendance, c'est-à-dire à se montrer discret prenant le rôle qu'on lui a confié. J'ai sans doute en face de moi l'une des seules personnes à ne pas respecter cette logique, ce qui signifiait soit que cette personne possédait une certaine sagesse, soit qu'il souhaitait faire quelque chose de cette soirée. En d'autres termes, cette personne était définitivement intéressante.
Aussi fus-je particulièrement heureuse lorsqu'il se présenta à son tour, m'acceptant de façon tacite au sein de leur groupe. Il n'en fut cependant pas de même pour la jeune femme qui les accompagnait, la conversion semblant l'ennuyer profondément. Elle s'en alla après une brève justification, me laissant seul avec Esteban et un inconnu dont je me souciais finalement que peu, celui-ci n'ayant pas encore prit la parole. C'était la première soirée au-quelle je me rendais où l'énoncer de mon nom ne provoquait pas un défilement de pirouette, c'était comme si je pouvais avoir une conversation normal avec eux. Un sourire s'esquissa sur mon visage, j'avais des être-humains en fasse de moi et non des larbins tous juste bon a essayé de ramasser mes miettes de ma mère. Cette soirée s'annonçait superbement, la rencontre d'Esteban rajoutant juste l'intérêt qu'il fallait à celle-ci. Je repris la parole, d'humeur à partager quelques éloges.
-"Je vois que je n'êtes pas homme à manger du foin, c'est agréable parfois de rencontrer quelqu'un qui ne se contente pas de suivre les codes et je dois avouer que cela m'intrigue. Êtes-vous simplement joueur où votre discours précédent avait pour but d'emmener à quelque chose ?"
J'avais finalement choisi de poser ma question de but-en-blanc, ma curiosité me piquant un peu trop et l'envie d'aborder de réel sujet de conversation avec cet homme me brulant indolomment. C'est alors qu'il décrivit ce qu'il semblait être un objectif, faire de cette soirée quelque chose de plus que ce qu'elle est suposée être. Des paroles aussi prometteuses que dangereuses, me poussant à me demander ce qu'il pouvait bien avoir à l'esprit. Il avait décidément l'art d'attirer l'attention et j'espérais vraiment qu'il soit à la hauteur des promesses qu'il énonçait. Pourvu qu'il ne soit pas encore l'un de ses hommes préférant se pavaner plutôt qu'agir. Plongée dans ses paroles, j'étais prête à alimenter la conversation à mon tour lorsqu'il me demanda où était ma compagne.
Ses dernières paroles me chassèrent immédiatement, cherchant à sentir l'étreinte de Sofia sur ma robe. Elle n'était pas là ? J'avais tellement l'habitude qu'elle me suives partout que je n'avais même pas pensé à vérifier qu'elle le faisait cette fois-ci. Elle devait être là... comme d'habitude. Je finis par me tourner, ne trouvant personne, où était-elle passée ? Elle avait trouvé une occupation ? Elle s'amusait ? Ou elle m'avait perdu et elle était désespérée ? Mon regard scrutant la foule, se posant sur Matthieu qui venait à ma rencontre. J'arquai un sourcil et il acquiesça, lui épargnant de se faufiler dans le reste de la foule via se micro-language. Le sérieux plaquait sur mon visage, un sourire de politesse en plus, je me tournai vers Esteban.
-"Je serai ravie de voir ce que cette soirée peut donner en votre présence, mais pour l'heure il semblerait que le devoir m'appelle, j'espère vous revoir prochainement."
Sans attendre de réponse de sa part, je me dirigeai vers Matthieu qui m'emmena directement auprès de Sofia ou de la table à buffet, au choix. Retrouvant la femme qui nous avait quitté un peu plus tôt, je m'accroupis à côté d'elle, lui adressant un sourire avant de regarder Sofia dans les yeux, amusée par sa réaction. Même moi je n'avais pas osé aller me réfugier sous la table lors de ma première soirée et pourtant j'avais eu peur.
-"Alors comme ça on garde toute la nouriturre pour sois ? Je te pensais plus généreuse." Commençai-je aussi taquinne que d'habitude avant de prendre le temps de m'installer à côté d'elle, me moquant des quelques regards moqueurs qui me furent adressés, enlaçant Sofia d'un bras avant de lui murmurer. "Ce genre d'endroit est bizarre, pas vrai ? Tu te demandes peut-être pourquoi je t'ai emmené ici, avec tous ces inconnus. Tu ne l'as pas dit, mais je suis presque sûre que tu n'es là que pour moi, je ne suis pas dupe tu sais." Je la lâcha alors, prenant le temps de regarder la femme qui se tenait toujours devant nous, prenant un ton neutre. "Il n'y a pas vraiment de raison, j'ai fini par aimer ce genre d'endroit et si tu es là, c'est car tu ne m'as pas dit vouloir être ailleurs, voilà tout. Tu as le droit de refuser tu sais, je ne te le dirais jamais assez."
Je marquai alors une longue pause pendant laquelle je dévisageais celle qui se tenait devant nous, intriguée par son attitude. J'avais peut-être interrompu quelque chose à l'instant : une rencontre et j'avoue que je ne comprenais pas bien ce qu'elle venait faire là ni si je pouvais lui laisser Sofia, mais j'avais cette impression qu'elles pouvaient partager quelque chose toutes les deux. C'était une opportunitée... Peut-être ? De toute manière, ce n'est pas moi qu'elle est venue voir, ce n'est pas à moi de juger. Je me tournai à nouveau vers Sofia, reprenant d'une voix calme.
-"C'est vrai qu'on est bien ici, mais ça n'ai rien changé à la situation tu sais. C'est toujours une question de choix, tu peux vouloir partir, tu peux vouloir être avec moi, tu peux inviter cette fille à rejoindre ton dessous de table, tu peux vouloir différentes choses simultanément, mais tant que tu ne dis rien, rien ne changera. Alors exprime toi, tu peux exprimer tes désirs, ce n'est pas beau ?"
Humaine - Asservie
Sofia Ashley
Age : 33
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Sam 30 Sep - 20:00
ft. Sofia & Andréa
"Au revoir, Andréa."
LE CARNAVAL : FÊTE
A l'abri. Sous cette table, la Chienne se sentait à l'abri. Un endroit isolé et sombre, c'était ce qu'elle préférait. Elle ne voulait qu'une chose, s'en aller, et retrouver sa vie d'avant. Celle-ci n'était pas faite pour elle, ce n'était pas sa vie, pas la sienne, mais celle de sa maîtresse, Andréa. Devait-elle alors la suivre, et se laisser dépérir à petit feu ? Andréa n'aimait pas voir Sofia se battre, elle ne voulait plus la voir tuer. Elle voulait la transformer en petite chose docile et inutile, en peluche. Impossible. Sofia regarda ses plats vides à coté d'elle, elle avait déjà tout mangé. L'esclave n'avait pas vraiment faim, s'elle s'était simplement goinfrée par angoisse, subissant un stresse trop important. Elle récupéra la nappe pour s'essuyer la bouche et ses doigts gantelés, ne trouvant rien d'autre à proximité.
La Chienne jeta un bref regard dehors. La salle était animée, les gens discutaient entre eux, comme s'ils étaient de vrais amis, ils dansaient, comme s'il étaient heureux, ils semblaient tous s'amuser. Mais derrière cette vie se cachait une inertie malsaine. En fait, il ne se passait rien d'intéressant, même si c'était la première fois pour Sofia, c'était une scène plate, un reflet amer de la vie. Andréa aimait vraiment ce genre de soirée ? Décidément, elles avaient très peu de chose en commun. Tout était faux, ici, absolument tout. Elle regarda à nouveau le couple qui devait faire face à la furie, puis s'en désintéressa. Elle croisa finalement le regard de Matthieu, enfin une silhouette familière... Ou un masque familier.
Sofia s'apprêta à sortir de sous la table, mais une autre personne vint regarder dessous. Les deux femmes se regardèrent un instant. "Comme je te comprends". Vraiment ? Elle pencha alors la tête, cette femme n'était pas à sa place ici aussi, visiblement. Sans montrer la moindre crainte vis à vis de la femme devant elle, Sofia récupéra le verre qu'elle lui tendait. Encore du champagne ? Décidément, c'était donc la seule boisson proposée... De toute façon, la Chienne n'avait pas le droit de boire de l'alcool, mais par politesse, elle garda le verre dans sa main, pensant qu'il fera plaisir à Andréa, plus tard. Elle n'osait pas sortir de sous la table pour rejoindre la seule personne qui osait rester ici, bien qu'elle en avait envie. Mais, malheureusement, Sofia n'était pas douée du tout en ce qui concernait le social.
Elle se contenta alors de regarder les jambes - ou plutôt la robe - de la femme qui semblait manger ce qu'il restait sur le buffet. Curieuse, Sofia s'avança un peu pour regarder avec quoi elle calmait sa faim. Ca ressemblait à des tomates cerises, elle adorait ça. Elle voulut sortir de sous la table pour essayer de partager avec cette drôle de femme qui, aux premiers abords, avait l'air plutôt sympathique. Cependant, elle remarqua Matthieu s'approcher, suivit d'Andréa. Aussitôt, elle retourna se cacher sous la table, pensant avoir faire une bêtise, comme sa maîtresse approchait avec son garde. Surprise par la réaction d'Andréa, Sofia recula davantage, la laissant pénétrer sur son "territoire" qu'elle s'était approprié. Comme à son habitude, sa maîtresse commençait la conversation sur le ton de l'ironie, elle savait que ça fonctionnait toujours pour rassurer Sofia avant de commencer les longues explications dont elle avait constamment besoin. La maîtresse avait donc l'attention de la Chienne, qui l'écouta, après lui avoir donné le verre de champagne, pour "partager". En effet, Sofia n'aimait pas du tout être ici, c'était, pour elle, un cauchemar éveillée. Elle était complètement perdue et ne savait plus où donner de la tête pour se repérer. Alors oui, l'esclave n'avait fait que ce qu'on lui avait appris : Faire plaisir à son maître, ou, ici, sa maîtresse.
Andréa continua son explication qui, à présent, sonnait comme un reproche. C'était donc de la faute de Sofia si elle était coincée ici ? Simplement car elle n'avait pas fait part de ses désirs à sa maîtresse ? Encore... Encore ! Elle parlait encore de liberté et de désir ! Oui, Andréa ne le dira jamais assez, mais le dire une fois était déjà de trop. On ne pouvait pas changer la nature de Sofia aussi facilement. Elle était "dressée", et non pas "éduquée". Sa respiration s'accéléra, elle n'écoutait plus Andréa. Cette dernière venait de perdre l'attention de la Chienne... Mais dans sa colère, elle parvint à filtrer une bribe du monologue de sa maîtresse... "Tu peux vouloir partir". S'en été trop. Elle explosa soudainement de colère. Une explosion inattendue, violente. Elle venait d'être terriblement blessé par ces seuls mots. "Tu peux partir". "Alors part'. Cela sonnait comme un abandon, pour elle. Comme si Andréa ne voulait pas d'elle. Très bien, dans ce cas...
Elle se dressa violemment, faisant voler en éclat la table sous laquelle elle était caché, celle-ci allant se fracasser contre le mur derrière. Elle repoussa ensuite, avec cette même violence et sauvagerie, Andréa, pour finir par pousser un puissant cri, rauque, affichant ses crocs, menaçante. Elle écarta en même temps ses bras, montrant clairement son attention d'attaquer, les griffes visibles. Heureusement, son collier l'empêchait d'agir, son collier l'empêchait de, peut être, tuer Andréa. La Chienne n'avait pas encore fait le deuil de son ancien maître, elle avait gardée en elle une profonde colère et tristesse. Les dernières paroles de sa maîtresse étaient de trop, pour elle. Toujours à ramener le même sujet sur le tapis : La liberté. Sofia se sentait prise au piège, elle ne savait pas comment vivre librement, cette idée lui faisait trop peur. Servir quelqu'un était devenu, pour elle, un besoin vital, une raison de vivre. La Chienne ne voulait pas afficher sa faiblesse aux yeux de tous, sa tristesse, ses larmes. Elle préféra camoufler tout cela par la colère, se montrant de plus en plus menaçante. Cependant, bien qu'elle ne pouvait agir, Matthieu se jeta sur elle pour la mettre à terre et l'immobiliser.
"Bordel, Sofia, qu'est-ce que tu fous !? C'est Andréa !"cria-t-il à Sofia
Elle ne répondit que par des grognements, s'agitant de plus en plus, à deux doigts de se disloquer elle même l'épaule, ou de rouvrir sa blessure au torse. Mathieu ne parvint pas à la résonner, le comportement de la Chienne était trop sauvage, elle planta ses crocs dans l'avant bras du garde, qui serra les dents, sentant une vive douleur. Il parvint à la maintenant au sol quelques instant encore, avant de lâcher prise, la morsure devenant insupportable. La Chienne se releva, avant de jeter à terre son stupide masque, qu'elle avait relevé sur son front. Il éclata en morceau au sol, puis elle déchira sa robe pour la retirer, se retrouvant uniquement avec son corset - ou juste au corps- et ses bas, elle était plus à l'aise ainsi, on pouvait ainsi voir qu'elle était venue armée, ses Kunai accrochés à sa cuisse. Matthieu se tenait l'avant bras, observant la scène, tandis que Thomas accourait à son tour pour protéger Andréa. Sofia porta sa main sur son torse, le sang perlait, goutte par goutte, au sol. Sa plaie s'était rouverte. Toutes ses pensées se tournèrent vers Roy. Lui était un bon maître. Il était toute sa vie. Elle fixa Andréa, ignorant les deux gardes qui étaient prêt à la neutraliser si nécessaire, bien que Matthieu se montrait plus réticent à l'idée. Aveuglée par la colère, Sofia prit la parole, un filet de bave coulant lentement sur son menton
"J'suis pas ta putain de peluche ! J'suis pas ton amie ! La vie que tu me proposes n'est pas faites pour moi ! Je ne sais que me battre, je ne sais que tuer, je suis bonne à rien d'autre ! Arrête de me bourrer la tête avec tes conneries sur la liberté ! Je le suis pas ! Je veux pas l'être, et je peux pas l'être ! T'es pas celle que Roy m'a dit de chercher. C'est fini ! A cause de toi, j'ai trahi Roy, c'est ta faute, car tu sais pas te servir de moi ! Tu voulais gâcher tout ce que Roy a fait, je te pardonnerais pas ça, Andréa ! "
Sofia appuya doucement contre son corset, faisant ainsi couler le sang entre ses doigts, qui était imbibé dans le tissu du vêtement. C'était sa façon à elle de montrer à quel point elle se sentait malheureuse, avec Andréa, sa façon de lui faire comprendre qu'elle ne parvenait pas à faire le deuil de son ancien maître. Elle avait trop peur de perdre tout ce qu'elle était, ce pourquoi elle était faite. Roy était peut être le dernier maître qui savait comment s'y prendre avec elle. Les hybrides l'avaient tués, et les maîtres actuelles ne savaient visiblement pas comment se comporter avec les esclaves. Alors à qui en vouloir ? Sur qui devait-elle déverser sa colère pour, peut être, se sentir mieux ? L'envie de tuer monta en elle, n'importe qui, quelqu'un, ils étaient de toute façon tous coupables.
La chienne balaya la salle du regard, personne n'avait encore réagit, surement encore trop surpris par la scène. Alors, sans rien ajouter de plus, elle tourna les talons,pour se diriger d'un pas hésitant vers la sortie et s'en aller le plus loin possible. Sa blessure allait lui être fatal, de toute façon, et comme elle n'avait pas sur obéir au dernier ordre de Roy, celui de trouver quelqu'un pour prendre soin d'elle, tout était clair dans son esprit, elle s'était préparer à mourir. A se laisser mourir. Sofia était devenue inutile, elle n'avait plus le droit de se battre et de tuer. Elle aurait du mourir aux cotés de son maître, dans les ordures. C'était là, sa place. Sa main glissa sur la porte, laissant une trace sanglante sur celle-ci, puis quitta cette stupide fête d'hypocrites. A l'extérieur du bâtiment, elle regarda vers les quartiers où se trouvait l’entrepôt de Kenichi.
Hybride Male - DW Roi
Esteban Loyal
Age : 31
Multi-Compte : Keibisu
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Dim 1 Oct - 18:05
La petite intruse dans notre discussion semble bien vouloir s'installer, et ma présence l'amuser, soit, si cela l'amuse.
Je vous remercie du compliment, les codes ne sont fait que pour garder sous contrôle et nous sommes les seuls qui pensons qu'il ne faut pas les franchir, en somme si vous respectez les codes c'est que vous êtes la première à avoir peur de ce qui peut se passer si vous en sortez, quand à mon discours, je dois dire qu'il a déjà fait sont effet. Bien que ce dernier ne soit pas forcément visible.
En cela je parle des personnes qui nous ont reconnues durant ce discours, qui ont compris ce qui allait ce passer, et mon petit effet a déjà eu l'impact escompté. Et voilà qu'au bout d'un moment, l'hybride de cette personne a pour effet de la sortir de notre discussion, et c'est alors qu'elle si dis curieuse de voir ce que donnera la fête en ma présence que les choses intéressantes commencent réellement. Du coin de l’œil je vois la discussion entre EIleen sa sœur et le cavalier de cette dernière s'envenimer de plus en plus, me donnant un petit sourire silencieux.
J'attend alors le bon moment avant de revenir, et ce dernier ne tarde pas à venir alors qu'Eileen lève la main sur son propre sang, augmentant largement mon sourire durant une fraction de seconde. C'est alors que je décide de venir récupérer ma compagne au moment ou cette dernière lui sort un discours sur l'effort d'acceptation.
Allons allons, tu as du faire tant d'efforts pour accepter celui qui a protégé ta vie durant l’absence de ta sieur ?Je suis donc si horrible ? Mais je vois que tu préfère la protection d'Alexendre, j'espère pour toi qu'il saura le faire mieux que ce qu'il a pu faire pour son hybride.
Je prend alors la main d'Eileen afin l'inviter à sortir d'ici, ce que j'avais à y faire est terminé, et je suis plutôt content du résultat.
Si vous voulez bien m'excuser, je pense que nous en avons terminé pour ajourd'hui, merci pour le petit divertissement.
Alors que nous nous dirigeons vers la sortie, j'ai une dernière chose à faire, un dernier coup de poker à mettre sur la table, et j'espère que cela portera l'effet escompté. Passant à côté du couple Kali/Monsieur Sentaku, je lance alors en m'arrêtant quelque seconde, portant mon regard sur Kali.
Cette soirée à été parfaite, exactement ce qu'il fallait, j'espère te revoir bientôt ma très chère "sœur"
Et sur ces mots, nous partons EIleen et moi, retours au cirque.
Humaine - DW Reine
Eileen L. Allannah
Age : 31
Multi-Compte : Sarika, Kioko, Juna Kavanez, Isako Towika, Hisae, Sarah et Camille Cimedroite
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Dim 1 Oct - 18:26
Cette soirée était un véritable fiasco, pourquoi cela tournait toujours au drame ? Pourquoi avait-il fallu qu'elle se retrouve là où Luann profitait également de son temps libre ? N'aurait-il pas été plus simple d'ignorer l'existence de son compagnon ? Surement, surtout que son passage au centre l'avait fragilisé et que même si elle se remettait, ce n'était pas encore gagné...
Quand son coup toucha sa propre sœur, l'envoyant à terre, elle se figea sur place, la regardant d'un regard horrifié. Ce n'était pas ce qu'elle avait voulu faire ! Jamais elle n'avait voulu lui faire du mal. Bloquée par l'homme, elle ne pouvait même pas se précipiter jusqu'à Luann...mais celui-ci prit la parole. Son regard s'arracha difficilement à la contemplation de sa sœur pour se fixer sur le masque de l'homme, choquée.
- Je te faisais confiance...
Ce fut ses premiers mots avant sa cadette ne se relève et lui assène le coup fatal. Des mots rudes et elle eut l'impression de sentir son cœur se briser. Elle aurait tout fait pour Luann, elle avait tout fait, tout sacrifier, jusqu'à même son propre corps pour la protéger. Mais pourtant, elle ne lui en voulait pas, elle se sentait seulement terriblement triste. Et pour la première fois de sa vie, une larme solitaire s’échappa et coula le long de sa joue. Elle sentit la main d'Esteban dans la sienne mais l'empêcha de bouger, elle n'avait pas fini.
- Luann...j'espère que tu me pardonneras un jour, même si c'est beaucoup demandé...mais est-ce tu savais qu'il était venu me voir quand je...quand j'étais au centre, est-ce que tu savais qu'il m'avait interrogé ? Sur toi et Sakura ? Et qu'il a utilisé mon...agression par cet homme dans notre enfance pour la menacer, pour me faire réagir ? Je veux juste que tu saches avec qui tu sors et je...toi, je te faisais confiance Alexandre...c'est comme ça que tu l'as protège ?
Sa voix était brisée, cela s'entendait parfaitement. Luann, sa chère petite sœur sortait avec un homme...mais en plus, Alexandre Tremblay, rabatteur en qui elle avait eu confiance uniquement par rapport à Luann. Jamais, elle ne s'était doutée qu'il l'inviterait ainsi. Finalement, elle baissa les yeux, suivant Esteban. Elle finit par lui adresser la parole, basse, à bout.
- Je veux rentrer !....S'il te plait...
Elle n'en pouvait plus de cette soirée et n'avait pas la force de le sortir d'ici sans son accord, alors, elle ne pouvait qu'attendre qu'il ait fini. Heureusement, il ne voulait visiblement pas s'éterniser, il se contenta de saluer une femme avant de se diriger vers la sortie. Silencieuse, elle le suivit, tout en fixant le sol.
Invité
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Ven 20 Oct - 17:11
Tandis qu'il s'était interposé entre les deux sœur il vit Luann se relever en ignorant sa main tendue et ramasser les morceaux de son masque brisé, il pouvait sentir qu'elle était triste, mais qu'elle tentait de le cacher, affichant un visage de marbre comme une poupée. Eileen tourna son regard vers lui, il pouvait voir de la souffrance et de la colère, ses mots le frappèrent plus ardemments que si elle l'avait frappé.
Alexandre la vit se relever et posé ses yeux dans les siens, les yeux du jeune homme d'adouci instantanément à ce moment. Luann lui dit qu'elle voulait quitter, cette soirée allait de mal en pire, puis elle se tourna vers Eileen, lui il resta auprès d'elle silencieux, pour qu'elle puise sentir qu'il était là. Il l'entendit dire qu'elle l'aimait, cela lui réchauffa le cœur, mais ne dit rien, au moment où il allait prendre la parole il vit le cavalier de Eileen approché.
Son regard se tourna vers Esteban, se demandant comment il savait que c'était lui qu'il se trouvait sous le masque, vu qu'il ne s'était pas encore parlé, mais qui était-il bon sang et plus encore que savait-il, mais il n'était pas au bon endroit pour avoir ce genre de conversation avec lui. Puis il crispa le poing, lui faire rappeler qu'il n'avait sus protéger son hybride comme une menace planant au-dessus de la tête de Luann . Il se retient de lui lancer un réplique ,ce n'était pas le moment, mais il savait maintenant qu'il devait garder un œil sur lui.
Alexandre vit une larme coulée sur la joue de la furie rouge, à ce moment savoir qui était Esteban devenait loin dans ses priorités, elle qui avait tant souffert durant son séjours au centre, elle qui n'avait que quelque nouvelle de sa famille pour tenir, le seul lien qu'elle avait avec l'extérieur était lui, mais comment lui dire en ce moment que les sentiments qu'il avait pour sa sœur était imprévus, mais bien réel et plus fort que tout ce qu'il avait pu ressentir. Il tenta de garder la tête haute, mais une fois encore ses dernières paroles le frappa au cœur.
Alexandre ne bougea pas, silencieux, il les regarda partir, hésitant a regardé Luann, le rabatteur vit Esteban, s'arrêter et parler à une femme avant de quitter la salle. Au moment où il allait parler à Luann de tout ceci de lui dire comment il était désolé que tout ce sois passé si mal, une autre tragédie, arriva. La femme au masque de loup renversa les tables, hurlant sur une femme qui semblait être sa maîtresse au vu et au dire de la femme, tandis qu'elle aussi quittait la salle il remarqua qu'elle saignait.
Le jeune homme allait intervenir pour savoir ce qu'il se passait, mais avec ce qu'il s'était passé avec la belle famille il devait rester avec la femme elle avait besoin de lui, qui plus ai il était suspendu, il n'avait aucune autorité en ce moment. Il se promit d'enquêter sur cette femme, se Roy et sa maîtresse ou du moins faire en sorte qu'on enquête sur cela.
Il attendit qu'un certain calme fut revenu, pour baiser les yeux et enfin regarder Luann. Il aurait voulu tout lui expliquer, il aurait aimé lui faire tout comprendre, mais il resta silencieux. Il voulait plus que tous la prendre dans ses bras, mais comment allait-elle réagir, il ne savait plus dû tous comment réagir, car il ne savait pas comment elle allait réagir.
-Désoler que cette soirée ne se soit pas passé comme prévus, j'aimerais tout t'expliquer, mais pas ici, allons à l'extérieur,- il fit deux pas en direction de la porte, puis doucement se retourna vers la femme -Je, je comprendrais que tu ne veilles pas ma parler, mais laisse- moi tout t'expliquer-
Il souhaitait de tout cœur qu'elle veuille bien lui parler, ou dû moins écouter ce qu'il avait à dire, elle comptait tant à ses yeux, mais il comprendrait qu'elle soit fâchée qu'il n'ait pas été totalement sincère avec elle, non pas qu'il lui ait jamais mentie, il a simplement omis certaine chose.