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| Le mensonge comme habit de tous les jours [PV Anastasya] | |
| | Kisui Midoriko | Age : 29 Localisation : Dans les nuages Emploi/loisirs : Étudiante flemmarde Multi-Compte : Jilian Doe | Wilson | Esther Liffrey | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 22 Juil - 14:36 |
| Kisui déambulait, une fois n'étant pas coutume, dans le centre ville. Il ne savait pas trop ce qui avait guidé ses pas jusqu'ici puisqu'il n'aimait pas bien faire les magasins ni même se montrer trop souvent en dehors de la banlieue. Ici il avait plus de chance de se faire contrôler. Et puis, il y avait le centre des rabatteurs devant lequel il aurait bien évité de passer mais faire un grand détour aurait été plus suspect que de passer devant le grand bâtiment avec l'air de ne pas y toucher. Le lézard était d'humeur morose, les yeux rivés sur les pavés il allait il ne savait trop où. Il avait seulement décidé de sortir de chez lui pour essayer de cesser de broyer du noir. Mais c'était assez peu concluant. Il avait fait en sorte de faire changer ses horaires de travail pour ne pas risquer de croiser Anastasya pendant deux semaines entières. Il ne pouvait cependant pas toujours faire comme il voulait et avait épuiser les services qu'on lui devait. Demain il allait forcément de nouveau croiser la jeune femme. Il s'en voulait toujours autant pour son comportement, voire même il s'en voulait plus encore que le premier jour. Il avait aggravé son cas en l'évitant avec application. Il passa une main dans sa chevelure bleue qu'il avait laissée libre en cette belle journée d'été. Il avait enfin pu remiser son manteau et se baladait dans un tee-shirt vert d'eau trop grand pour lui. Il avait cependant décidé de conserver ses jambes couvertes encore quelques temps et avait donc opté pour un jean brut tout ce qu'il y avait de plus basique. Le plus estival de sa tenue était les tongs qu'il avait mis à ses pieds. Il n'avait pas prévu d'aller bien loin au départ et trouvait maintenant sa tenue relativement miteuse par rapport à celles des autres passant. C'était aussi pour ça qu'il n'aimait pas venir traîner par ici. Il avait toujours l'impression qu'on le détaillait de la tête au pieds, que chaque passant lui reprochait du regard sa présence ici. Kisui enfonça ses mains dans ses poches, bien décidé à faire demi-tour et à retourner chez lui. Finalement il y était aussi bien. Si c'était pour continuer de faire tourner ses pensées en rond autant le faire au son de la musique qu'il aimait.
Alors qu'il était sur le retour, son regard sautant d'un passant à l'autre sans faire réellement attention, une chevelure noire retint son attention. Il cligna des paupières, se rendant soudainement compte que ces yeux d'un bleu profond, associés à cette peau pâle, ne pouvaient appartenir qu'à une seule personne. Celle autour de laquelle gravitaient pas mal de ses pensées ces derniers temps. Anastasya. Elle était là. Il s'était arrêté au milieu de la rue presque malgré lui et une vieille femme le percuta dans le dos. Elle le couvrit immédiatemment de récriminations lui expliquant de douze manières différentes qu'on ne s'arrêtait pas si brusquement, que ça ne se faisait pas. Kisui s'excusa du mieux qu'il put, tentant de faire signe à la harpie pour qu'elle parlât moins fort. Ce que la vieille n'entendait bien évidemment pas de cette oreille. Lui qui avait voulu passer inaperçu. Il de toute évidence de gagner la palme d'or de l'absence de discrétion. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 23 Juil - 16:14 |
| Aujourd'hui il faisait beau, et en cette jolie journée de printemps Anastasya ne se refusait pas une petite balade dans les ruelles de la ville voir même peut-être aller dans un parc ou s’asseoir à une terrasse de café pour boire un thé ou un milkshake. La jeune femme venait de sortir, elle passait une main dans ses cheveux profitant de cet air presque pur. Elle avait revêtu une tenue simple, un pantalon noir skinny, un petit haut gris clair qui s'arrêtait juste en dessous du nombril et une veste en simili cuir qui s'arrêtait juste en dessous de la taille donc très légèrement court. Elle portait la veste ouverte, on pouvait voir une petite partie de son ventre. Elle partît donc perdue dans ses pensées ou presque. Voilà deux semaines qu'elle n'a pas vu ce jeune homme au regard profond du casino. Elle pensait avoir fait une erreur, l'avoir fait fuir, elle avait été si maladroite, elle aurait tant voulu le revoir et lui demander s'il voulait bien l'excuser pour cette maladresse car ils avaient passé un moment agréable ensemble et il lui avait fait découvrir un sentiment qu'elle ne connaissait pas.
A quelques pas de son appartement la jeune femme cru rêver, au loin une silhouette proche de celle de celle de l'homme qu'elle avait rencontré au casino se dessinait et se précisait au fur et à mesure de ses pas en sa direction. Le voilà, cet humain aux yeux lagon et aux cheveux longs d'un vert singulier. Elle s'arrêta en même temps que lui s'était arrêté, sauf que contrairement à elle, une dame lui était rentré dedans, en lui vociférant des mots dévers et variés pour le blâmer de ce temps d'arrêt qu'il avait eut. La jeune femme aux yeux bleus se ressaisit après avoir remarqué que les excuses de Kisui envers cette vielle dame étaient vaines. C'était assez incroyable d'assister à une telle scène, les humain la surprendrait toujours à ronchonner pour si peu. Et puis, elle n'avait qu'a regarder devant elle. Le hibou grand duc prit l'initiative courageuse de s'avancer vers eux, son coeur battait à toute vitesse, elle avait vécu des choses bien plus risquées mais cette fois ci était différente. Son pas devint pressé, elle attrapa le jeune homme par la main et l'entraîna avec elle sur son chemin tout en disant discrètement :
- Viens, suis moi...
Ils tournèrent au coin de la rue, laissant la vielle dame en plan. Il s'était excusé mille fois, il ne pouvait pas faire plus. L'hybride dit enfin sur un ton plus chaleureux mais à la fois un peu gêné, l'humain allait la prendre pour folle à intervenir comme ça dans une telle situation. Elle se disait qu'elle risquait de l'avoir choqué, par conséquent elle lui présenta platement ses excuse pour cette impolitesse et son geste un peu brusque et précipité :
- Bonjour, je suis navrée d'être intervenue ainsi, je ne voulais pas te choquer.mais cette dame avait l'air vraiment...
La jeune femme ne termina pas sa phrase de peut de dire une sottise, elle souffla un peu et reprit :
- Comment vas tu ? Je suis heureuse de te revoir !
Elle rougit, regarda ailleurs, se sentait mal à l'aise, mais bon sang cette spontanéité était gênante et ne rajoutait de des difficultés dans la communication entre eux. Il fallait qu'elle se ressaisisse sur ce point. Ses pommettes se teintaient d'un joli rose, elle avait l'air d'une innocence rare. |
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| Kisui Midoriko | Age : 29 Localisation : Dans les nuages Emploi/loisirs : Étudiante flemmarde Multi-Compte : Jilian Doe | Wilson | Esther Liffrey | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 23 Juil - 23:02 |
| Alors qu'il ne savait plus quoi faire ou dire pour calmer l'ire de la harpie Kisui sentit une main saisir la sienne. Il n'en crut pas ses yeux lorsqu'il vit que la propriétaire de ladite main n'était autre qu'Anastasya. Pourquoi était-elle venue le tirer de ce mauvais pas ? Enfin, mauvais pas, il fallait vite le dire. La vieille n'était pas si terrible que ça et il aurait bien fini par s'en dépétrer. Il fallait cependant bien avouer que ça avait été nettement plus rapidement grâce à l'intervention de la jeune femme. Qui pouvait dire combien de fois il aurait encore dû s'excuser avant que Dame Bigoudis ne se calme et ne le laisse partir ? Dans tous les cas, il lui était reconnaissant. Alors qu'ils venaient de tourner au coin de la rue elle s'excusa après l'avoir salué. S'excuser de quoi ? Il aurait bien aimé le comprendre. C'était plutôt lui qui aurait dû lui exprimer ses regrets. Décidemment, tout cela était bien compliqué. Les relations humaines n'étaient vraiment pas son fort.
- Euh... bonjour.
Ce fut tout ce qu'il fut capable de dire, trop surpris par cette situation pour que quelque chose de plus futé ne fasse son apparition. Il se sentait très con de ne pas parvenir à en dire plus alors que cela faisait plusieurs jours qu'il pensait à elle et à ce qu'il pourrait lui dire lorsqu'ils se reverraient. Parce que ce moment devait arriver un jour ou l'autre. Et il avait fallu que ce soit aujourd'hui. Heureusement elle continua de parler, elle meublait ce silence qu'il haïssait tant. Il finit par sourire, touché par la rougeur qui naissait sur les joues de la jeune femme. C'était cette peur de gêner qu'il trouvait touchante. Il savait pertinemment que cela devait être dû à ce qu'elle avait vécu entre les mains de maîtres peu précautionneux mais il ne pouvait nier qu'il y voyait un certain charme. La beauté de quelqu'un qui réapprenait lentement mais sûrement qu'elle avait le droit de ressentir, le droit de désaprouver, le droit de montrer qu'elle existait. Il ne l'en trouvait que plus belle.
- Moi aussi je suis heureux de te revoir. Et merci beaucoup pour la vieille folle. Il laissa échapper un petit rire en tournant la tête en direction de la rue qu'ils venaient de quitter. J'ai bien cru que j'arriverais jamais à m'en débarasser.
Il retourna son attention vers Anastasya et lui offrit un sourire mi-heureux mi-gêné. Il ne parvenait pas à oublier l'attitude qu'il avait eu envers elle lors de leur dernière rencontre. Alors qu'il entendait des bruits qu'il jugeait suspects provenir de l'autre rue il prit la jeune femme par le bras afin qu'ils reprennent une marche non-chalante. Si l'autre dinde avait été se plaindre auprès des autorités mieux valait avoir l'air aussi innocent que possible.
- Ce genre de bique est capable d'ameuter tout le quartier pour une histoire comme celle-ci. Autant nous éloigner tranquillement pour que tout le monde nous oublie.
Il avait dit cela sur le ton de la conversation. Il avait pour habitude d'éviter le grabuge autant que possible. Il savait d'expérience que fuir en courant ne ferait qu'attirer l'attention. Pour le moment ils avaient seulement l'air d'un couple qui... D'un quoi ?! Le flot de ses pensées cessa soudainement de s'écouler lentement pour se figer. Il lâcha immédiatemment le bras de la jeune femme. Ce qu'il pouvait se montrer indélicat. C'était dingue tout de même. Pour faire bonne mesure il mit ses mains dans les poches de son jean, gardant son regard fixé sur le bout de la rue.
- Désolé, je me suis laissé emporté. Je voulais pas envahir ton espace ou quoi que ce soit. D'ailleurs, hum...
Il laissa passer une légère pause. Il ne savait pas trop comment formuler ce qui se passait actuellement dans son esprit. Tout semblait compliqué alors qu'en fait tout était simple. Il fallait seulement qu'il fasse taire cette peur qui le tenaillait. Il ne pouvait pas prendre ses jambes à son cou à chaque fois qu'il tombait sur quelqu'un de sympathique. Ce n'était pas comme ça que le monde fonctionnait.
- Je voulais m'excuser d'être parti aussi précipitemment la dernière fois. J'ai été con.
Voilà, c'était tout. Il se laissa aller à regarder la jeune femme, un sourire contri plaqué sur ses lèvres. Il espérait qu'il n'avait pas tout fait foirer. Ceci dit il ne pensait pas. Elle ne serait pas venu l'aider face à la vieille si elle lui en avait voulu pour quoi que ce soit. Elle avait rougi mais n'avait pas semblé lui en vouloir pour quoi que ce soit. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 25 Juil - 11:28 |
| Il était tellement séduisant avec son sourire et son regard envoûtant. La jeune femme l'écoutait, elle n'avait pas osé dire de cette vieille femme qu'elle était une véritable harpie de peur de passer pour une personne incorrecte devant Kisui car ici les aînés sont en principe respectés. Lorsque le jeune homme la pris par le bras Anastasya se laissa entraîner contenant un sentiment fort qui s'installait en elle progressivement. Elle savourait ce moment qui leur permettrait à coup sûr d'échapper au démon enragé qui s'était lancé à leur poursuite. Le visage du hibou était devenu doux, elle se sentait comme dans du coton. Et lorsque l'humain la lâcha la jeune femme fut surprise, il avait écourté ce moment si délicieux pour ne pas entrer dans son espace vital, mais si c'était lui cela ne posait pas de problème, bien au contraire...
Avant qu'elle n'eut le temps de lui répondre , le jeune homme s'excusa en se dénigrant, mais pourquoi ? C'était elle qui avait agit de façon trop spontanée, elle lui avait fait peur et il avait donc fuit pour s'extraire d'une situation indisposante. C'était logique non ? Elle répondit alors avec le même sourire que le jeune homme aux cheveux verts ;
- Non... C'est moi qui t'ai effrayé, je comprends ta réaction, je t'ai mis dans une situation indisposante, tu devais être mal à l'aise et j'en suis vraiment désolée.
Elle lui tendit le bras pour que l'humain puisse s'y accrocher de la même façon que la précédente, elle avait tellement apprécié ce moment, elle se pinçait la lèvre, quelque chose avait envie de sortir mais c'était inexplicable, et puis elle ne pouvait pas lui dire qu'elle le trouvait spécial sinon il risquait de prendre des jambes à son cou et alors elle ne pourrait plus jamais le regarder dans les yeux . Elle le regarda avec une douceur infinie :
- je ne veux pas t'embêter mais... Tu ne me dérangeait pas du tout, je... Enfin... Si c'est toi ça ne me dérange pas...
Elle retira son bras, oh mon dieu qu'elle sotte, qu'elle terrible sotte, le faire fuir une fois ne lui avait donc pas suffit, elle devint rouge, que faire ? Que faire à présent ? Elle s'était enfoncée encore plus et ne savait plus où se mettre. Elle repris dans une bafouille dont elle n'avait jamais fait preuve par le passé, pas même sous la torture :
- je - je suis désolée, je... Je... Je te trouve juste réconfortant !
Et là c'était le coup de grâce, elle aurait pu être championne olympique de la honte et de l'autodestruction. Elle en tenait une bonne couche sur ce coup là. Qu'allai t'il penser ? Comment reagirait-il ? Encore une fois la jeune hybride ne souhaitait qu'un chose : se cacher dans un trou. Alors elle repris précipitamment :
- je m'enfonce ! Je m'enfonce ! Désolée !
Elle n'avait jamais été aussi rouge devant lui, elle suait presque mais elle ne pouvait d'échapper...
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| Kisui Midoriko | Age : 29 Localisation : Dans les nuages Emploi/loisirs : Étudiante flemmarde Multi-Compte : Jilian Doe | Wilson | Esther Liffrey | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 25 Juil - 15:02 |
| De ? Hein ? Kisui n'en croyait pas ses oreilles. Depuis quand fallait-il qu'Anastasya s'excuse pour son comportement ? Elle n'avait pourtant rien fait. Ce n'était pas de sa faute à elle s'il était aussi enfermé dans un mensonge qui durait depuis son enfance et qui perdurerait toute sa vie durant. Elle n'y était pour rien et personne n'y était pour rien. Si ce n'était lui-même. On lui avait donné le choix à une certaine période de sa vie. Il aurait pu prétendre être mort et rien de tout cela ne serait arrivé. Ceci dit ils ne se seraient même certainement jamais rencontrés puisqu'il aurait perdu toute existence légale. La peur l'avait maintenu en vie. La peur mais aussi la haine qu'il vouait aux révolutionnaires qu'il aurait certainement était contraint de rejoindre s'il avait voulu survivre. Alors qu'ils marchaient encore côte à côte il vit que la jeune femme lui tendait son bras, l'encourageant à le reprendre. Cette situation était de plus en plus étrange aux yeux de Kisui qui ne savait plus à quel saint se vouer.
- Je ne veux pas t'embêter mais... Tu ne me dérangeais pas du tout, je... Enfin... Si c'est toi ça ne me dérange pas...
Elle balbutait et rougissait avec force. C'était vraiment bizarre. Il n'avait jamais provoqué une telle réaction chez qui que ce soit et avait du mal à en comprendre les raisons. Est-ce qu'il lui plaisait ? Naaaaan. Impossible. Il n'était qu'une grande asperge aux cheveux bleus. Particularité qui n'attirait presque pas les regards. Il y avait des hybrides aux apendices autrement plus impressionnants qui allaient et venaient dans Togi pour qu'on néglige un mec aux cheveux teints. Alors qu'elle semblait revenir sur sa décision, remettant son bras dans l'axe de son corps, Anastasya reprit la parole. Le lézard continuait de la regarder, jetant malgré tout un oeil devant lui de temps en temps histoire de ne pas rentrer dans quelque chose ou quelqu'un. Il ne savait pas du tout quoi répondre à la jeune femme qui devenait de plus en plus rouge à mesure qu'elle parlait. Sa gêne était plus que palpable et la faisait baffouiller plus que jamais.
- Je m'enfonce ! Je m'enfonce ! Désolée !
Finalement leur relation avait été à qui serait le plus gêné et qui penserait le plus être en train d'indisposer l'autre. Cette constatation, voire même cette prise de conscience, amena un sourire sur les lèvres de Kisui qui se fit plus détendu. Il ne savait diablemment pas ce que la jeune femme pensait de lui, si ce n'était qu'il était "réconfortant" comme elle l'avait dit plus tôt. Il continua de sourire mains ne sortit pas les mains de ses poches. S'il ne savait pas vraiment ce que ressentait la jeune femme il avait aussi du mal à démêler ce qui se passait pour lui.
- C'est plutôt agréable de savoir quand quelqu'un est bien avec nous.
Il se sentait plus à l'aise mais sa timidité naturelle ne risquait pas de s'envoler aussi facilement. Il était donc hors de question qu'il lui avoua, ne serait-ce qu'à demis mots, que lui aussi se sentait bien en sa présence. Il ne fallait pas non plus exagérer. Tentant de détourner l'attention de la jeune femme du sujet de sa gêne il se retourna pour observer l'agitation décroître à l'autre bout de la rue. Ils n'étaient visiblement pas suivis et les forces de l'ordre devaient seulement être en train de parlementer avec la vieille. Peut-être même qu'ils prenaient leur défense en essayant de lui faire comprendre que tout cela n'était pas si grave. Allez savoir. En soit cela n'avait aucune espèce d'importance.
- On dirait bien que nous ne sommes pas suivis. Est-ce que ça te dirait de boire un verre ? Enfin, si tu n'as rien d'autre à faire parce que tu es venue à mon secours dans la rue mais peut-être que tu partais quelque part.
Son débit de parole avait augmenté malgré lui alors qu'il prononçait sa dernière phrase. Il était parvenu à se maîtriser jusqu'à ce qu'il lui propose d'aller en terrasse mais son calme affiché il était encore bien loin de le ressentir. Il essayait seulement de se détâcher un peu de la situation, de tenter d'agir comme il le ferait avec n'importe qui d'autre. Opération des plus ardues puisque la jeune femme n'était, de toute évidence, pas n'importe qui. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mar 25 Juil - 22:47 |
| Anastasya senti ses joues se réchauffer, Kisui était un homme si... attendrissant, si rassurant et chaleureux, d'une douceur qu'elle n'avait jamais réellement connue. A sa réponse réconfortante le jeune femme laissa échapper un soupir de soulagement, ouf, elle n'était pas un poids pour lui, elle ne le gênait pas et ne l'indisposait pas pour le moment. La jeune femme cessa de rougir en se contrôlant un maximum mais finit par sourire, cet homme était special, il la repoussait dans ses retranchements d'un point de vu émotionnel, il lui faisait découvrir l'inconnu alors qu'il avait l'air d'être dans la même galère, quelle originalité que d'avoir ce point commun tous les deux. Alors s'il souhaitait boire un café cela aurait été avec le plus grand plaisir cependant, si Anastasya souhaitait totalement profiter de lui, le connaître et être très à l'aise il fallait que cela se passe dans un lieu qu'elle connait parfaitement et qui n'est autre que son appartement. Elle n’avait jamais fait entrer quelqu'un dans cette intimité qu'était la sienne, après tout, un chez-soit est une chose particulièrement intime. Heureusement, tout était toujours très propre et très en ordre chez la jeune femme. Alors d'une voix douce Anastasya répondit à l'humain aux cheveux verts :
- Eh bien... Je partais simplement en balade, je n'avais rien à faire...
Elle passa sa main dans ses cheveux, ramenant une mèche noire derrière son oreille. Comment proposer au jeune homme de venir boire un verre chez elle ? Elle qui n'avait jamais invité qui que ce soit dans son petit appartement, que faisait-elle ? N'était-elle donc pas consciente des dangers que representent un humain dans son appartement ? Elle savait que cela était très déconseillé car il entrerait dans sa demeure, lieux de ses secrets bien gardés même s'ils ne sont pas exposés sur les murs et même s'il n'y avait pas marqué en gros "je suis un hibou" sur la porte, on pouvait tout de même deviner assez simplement qu'elle n'avait pas l'utilité d'une technologie ultra avancée, que ses appareils étaient basiques et cela pouvait être louche pour une jeune femme de son âge non ? Mais tant pis, foutu pour foutu, la jeune femme adressa un regard presque tendre au jeune homme alors qu'un sourire s'affichait sur son visage, elle n'avait rien a perdre non ?
- Euhm, je peux t'inviter chez moi si tu veux ? Nous serons plus à l'aise qu'en penses-tu ?
Oui, tellement plus à l'aise que la jeune femme en oubliait de cacher ses aigrettes avec perfection, c'était cacher, un néophyte ne les remarquerait pas mais un hybride ou un rabatteur pourrait, avec un peu d'exercice des yeux les remarquer. La jeune femme avait fait tomber sa garde, comme si avec ce jeune homme aux yeux verts elle ne risquait rien, comme si grace à lui elle devenait intouchable, comme si personne ne la soumettrait plus jamais. Avec cet humain tout avait l'air tellement plus simple alors que d'un autre côté il était tout aussi gèné qu'elle.Peut-être était-il simplement introverti ? En fonction de sa réponse la jeune femme le guiderait jusqu’à son appartement. Elle précisa simplement :
- J'habite juste à côté.
A présent c'était au jeune homme de faire un choix, soit il préférait de boire un verre à l'extérieur, soit il suivrait la jeune femme jusqu'à son domicile pour rester très tranquilles et passer un moment doux et agréable ensemble. |
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| Kisui Midoriko | Age : 29 Localisation : Dans les nuages Emploi/loisirs : Étudiante flemmarde Multi-Compte : Jilian Doe | Wilson | Esther Liffrey | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 29 Juil - 0:47 |
| La jeune femme sembla se détendre face à sa propre attitude et elle lui rendit même son sourire. Kisui ne pouvait être plus heureux de la tournure que prenaient les événements. Il avait de nouveau cette sensation paisible de simplicité qu'il avait ressenti au WW lorsqu'ils s'étaient parlés pour la première fois. Enfin, avant qu'il ne foute tout en l'air en partant en courant mais cela relevait d'un autre domaine. Cette fois-ci il était bien décidé à ne pas prendre ses jambes à son cou et à mettre à mort cette couardise qui l'empêchait de faire le moindre mouvement vers autrui. Il fut ravi d'entendre qu'elle ne partait rien faire de particulier. Cela annonçait qu'ils avaient de bonnes chances de poursuivre cet entretien autour d'un verre dans la plus grande des normalités. Elle cala une mèche de cheveux derrière son oreilles, signe qu'elle réfléchissait activement à quelque chose. Un endroit dans lequel elle aimerait aller ? Il fallait bien avouer que ce n'était pas lui qui allait pouvoir lui conseiller une terrasse quelconque. Le centre ville n'était pas vraiment ce qu'on pourrait appeler son quartier de prédilection. C'était même un bel euphémisme que de tourner les choses de cette manière.
- Euhm, je peux t'inviter chez moi si tu veux ? Nous serons plus à l'aise qu'en penses-tu ?
Il se tourna vers Anastasya, interloqué. Il n'avait pas pensé à cette option. Cela ne l'avait même pas effleuré une seule seconde que la jeune femme puisse l'inviter chez elle. Lui-même ne s'y serait jamais risqué de peur de paraître trop entreprenant. Et puis de toute façon, son appartement n'était pas vraiment l'endroit rêvé pour emmener une fille qui, cessons de se voiler la face, lui plaisait. Même si son lieu de vie n'était pas si miteux rien que l'immeuble donnait envie de fuir à toutes jambes. Autant éviter ce genre d'entrer en matière. Devant son absence de réponse la jeune femme précisa que c'était non loin. Kisui passa une main dans ses cheveux, rejetant en arrière les quelques mèches qui persistaient à tomber devant ses yeux pour se donner une certaine contenance.
- Ce serait avec plaisir.
Il avait même réussi à dire tout ça sans rougir. Bel exploit. Il secoua légèrement la tête avant de se reprendre, un peu gêné. Ce mouvement avait été parfaitement involontaire. Il esquissa un demi-sourire en direction de la jeune femme. Il avait beau essayer de se comporter normalement ça finissait par foirer sans qu'il ne sache trop pourquoi. Il avait un réel soucis lorsqu'il s'agissait de se rapprocher de quelqu'un qu'il aurait aimé connaître davantage.
- Je t'aurais bien rendu la pareille mais le chemin jusqu'à chez moi aurait été un peu long, lâcha-t-il sur le ton de la plaisanterie.
Si elle lui demandait quelques précisions il aurait tout le loisir de se montrer évasif. Il était assez doué à ce petit jeu. Il ne voulait pas mentir à Anastasya mais il ne voulait pas non plus passer pour un pauvre type. Il marchait d'un pas détendu, se demandant s'il pouvait se permettre de reprendre le bras de la jeune femme comme il l'avait fait un peu plus tôt. La peur revint au galop et, même s'il s'était promis de lui faire la peau, il ne fit donc rien. Ce n'était pas comme s'il était un grand tombeur. Il ne savait même pas diable ce qu'il ressentait exactement ! Tout ce qu'il pouvait affirmer c'était qu'il n'était pas insensible au charme de celle qui tentait de se faire passer pour humaine. Pour le reste il ne pouvait qu'émettre des hypothèses. Passer plus de temps avec elle lui permettrait peut-être d'y voir plus clair.
- Je suis content de t'avoir croisé.
Cette déclaration sortait un peu de nulle part, il en était bien conscient, mais il avait ressenti le besoin de lui dire ça. Ce n'était pas quelque chose de compliqué mais c'était vrai. Il était aussi heureux de cette rencontre qu'il avait pu la craindre auparavant. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 29 Juil - 11:46 |
| Lorsque le jeune homme répondit favorablement à l'avance d'Anastasya, cette dernière eu envie de sauter de joie, mais pourquoi ? Elle se reprenait, cela ne se faisait pas, un peu de retenue, et puis, pourquoi sauter de joie à ce point pour une chose aussi simple ? Elle pensait être ridicule, mais elle chassa cette idée assez rapidement de son esprit, elle profitait de ce garçon et de ce moment de partage q'il avaient tous les deux. Et puis il l'aurait également invité chez lui avec plaisir, c'est qu'ils étaient peut-être sur la même longueur d'onde ? Anastasya l'espérait inconsciemment au plus profond d'elle sans vraiment s'en apercevoir. Lorsque le jeun homme fit connaître son plaisir partagé de l'avoir croisée elle cru que son coeur allait s'emballer, qu'il allait sortir de sa poitrine, elle rougissait et pourtant elle luttait tant bien que mal contre cette manie de rougir pour ce genre de petites remarques. C'était pourtant tellement exquis, tellement réchauffant, et cette sensation de fourmillement qu'elle ressentait à chaque fois était une véritable découverte comme un trésor sur une île cachée en plein milieu de la mer. Anastasya répondit à m'humain :
- Oh merci, j'en suis ravie aussi, le plaisir est partagé !
Elle se laissait un peu aller soudainement, elle se mit même à sourire, d'un sourire innocent et spontané qu'elle n'avait eu que rarement dans sa vie. Et puis, la jeune femme finit par le reprendre par la main, puis par le bras comme un couple... comme un couple ? Que faisait-elle, il lui fallait une excuse, un alibi, quelque chose de tangible pour pas passer pour une femme trop tactile et trop entreprenante, il fallait qu'elle se débrouille pour ne pas se ridiculiser et le faire fuir en toute hate pour une seconde fois, elle dit alors en souriant avec gêne, c'était tellement flagrant que n'importe qui d’extérieur se mettrait à rire :
- Tu me permets que nous nous tenions de cette façon ? On... on ne sait jamais si la vieille folle nous retrouve... enfin tu vois...
Oui il devait voir, parfaitement même, à quel point elle se sentait nulle et à quelle point l'excuse était bidonnée, elle touchait le fond. Mais justement, puisqu'elle touchait le fond sans pouvoir aller beaucoup plus bas sur l'echelle de la honte suprême, la jeune femme prit un pas simple, ni souple, ni ferme, et regardait de temps à autres le beau visage de l'humain qui se tenait à ses côtés. Elle espérait secretement ne pas l'avoir terrorisé. Ils prirent un chemin différent de celui par lequel ils étaient arrivés, ils contournaient s'immeuble, elle lui dit :
- Je suis désolée d'être si proche, nous sommes passés par un autre chemin en plus, je comprendrais que tu sois mal à l'aise.
Elle regarda le sol puis les yeux du garçons puis elle sourit avant même qu'il n'ai le temps de répondre elle reprit bêtement :
- Ah, ne fais pas attention, je dis n'importe quoi parfois.
Elle avait déjà touché le fond mais elle s'enfonçait encore comme si elle était dans des sables mouvants... La honte ! Elle chercha la clé sans contact pour la porte du pied de son immeuble et elle ouvrit rapidement la porte laissant le jeune homme eux cheveux longs passer devant elle puis elle appela l'ascenseur. |
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| Kisui Midoriko | Age : 29 Localisation : Dans les nuages Emploi/loisirs : Étudiante flemmarde Multi-Compte : Jilian Doe | Wilson | Esther Liffrey | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 19 Aoû - 20:11 |
| La jeune femme était... pétillante. C'était l'adjectif qui venait naturellement à Kisui lorsque son regard tombait sur le sourire radieux qu'arborait Anastasya. Kisui sortit les mains de ses poches, se disant qu'il aurait ainsi l'air plus détendu ce qui ne serait pas du luxe. Il devait sembler maître de la situation, c'était ainsi qu'il l'avait décidé et il devait s'y tenir. Ou tout du moins faire ce qu'il pouvait pour que ça aille dans ce sens. Alors qu'il tentait de se la jouer mec-qui-en-impose, sans grand succès du reste, il sentit la main de la jeune femme se glisser dans la sienne. Il retint de justesse un mouvement de recul. Il n'avait pas vraiment l'habitude des contacts humains et toucher autrui lui faisait souvent cet effet-là. Il ne voulait cependant pas montrer sa gêne à celle qui soupçonnait d'être une hybride. Elle lui plaisait et fuir la personne qui nous attirait n'était pas la meilleure des techniques. Enfin, pas qu'il fut un maître en la matière mais c'était ce que lui soufflait son intuition. Elle lui servit d'une voix mal assurée quelques excuses auxquelles il ne tarda pas à répondre, ne voulant pas la voir si désemparée alors qu'il n'y avait rien de grave.
- Tu as raison, mieux vaut assurer nos arrières.
Il avait retrouvé le ton désinvolte et détaché qu'il était parvenu à prendre un peu plus tôt durant leur balade et s'en félicita. Il se retrouvait un peu plus lui-même dans cette attitude. Il n'avait pas pour habitude d'être aussi stressé, lui d'ordinaire plutôt calme et à l'écoute. Mal à l'aise ? Il l'était mais certainement pas à cause d'elle. Elle faisait apparemment son possible pour que tout se passe bien alors il n'y avait pas de raisons qu'elle s'en fasse. Cependant, de ce qu'il avait pu voir d'elle se soucier d'autrui était dans sa nature.
- C'est quand on dit n'importe quoi qu'on a les conversations les plus passionnantes, se contenta-t-il de répondre dans un sourire.
Il n'allait pas chercher à se montrer trop réconfortant ou quoi que ce soit. Il n'y avait pas de quoi faire une montagne des inquiétudes d'Anastasya. |
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