Ces derniers temps n’étaient pas facile pour toi, c’était des périodes de perpétuelles vagues d’émotions et en tout genre. Des moments d’amour, de haine, de colère, de retrouvailles, d’espoir, d’attente, d’appréhension, de peur. Ton esprit et ton cœur n’avaient pas le temps de se reposer, tu n’allais pas faire de vieux os à se rythme-là. Il y avait eu au moins une bonne nouvelle dans l’histoire, tu t’étais retrouvé ave Rebecca, comme à vos débuts, même en mieux, car vous preniez le temps de vous connnaître, de vous appréciez, de construire quelque chose ensemble. Pourtant, il semble qu’avec toi, la loi du karma soit dure, car il doit toujours y avoir un revers de manche à ton bonheur.
L’opération de ta compagne, ta maîtresse, tu ne savais plus quel terme user avec elle. Elle avait décidé de la faire et elle s’y tenait, têtu comme elle était. C’était pour cela que vous pouviez souvent vous manger le bec, car vous aviez des caractères assez merdiques en soit. Aucun d’entre vous ne veut avoir tort, mais là n’est pas le problème. L’opération avait déjà eu lieu, un moment de panique et de stress pour toi, surtout que tu avais dû attendre dans une salle seul, sans avoir de nouvelle pendant de longues heures. Puis, on vint t’annoncer la bonne nouvelle, elle avait survécu à l’opération, mais il lui faudrait du temps pour se réveiller pleinement, mais surtout recevoir de la physique, car il lui fallait du calme et surveiller les signes vitaux après l’opération.
Une nouvelle source d’angoisse pour toi, tu fus même reconduit au domicile de Rebecca où tu devais l’attendre seul. C’était dur, car même si on t’avait annoncé son passage réussir dans le bloc opératoire, il n’en était pas de même pour la suite, tu comprenais qu’il devait la surveiller pour s’assurer que tout vienne à passer sans problème. Le temps semblait être long, des semaines, des mois, même des années, alors qu’il devait y avoir que trois jours de passés. Tu sursautais alors en entendant le téléphone fixe de ta maîtresse sonner, tu avais cru sur le moment que ton cœur allait exploser.
Tu venais saisir rapidement ce dernier pour entendre la voix du médecin qui suivait Rebecca avec sa maladie. Tu étais comme suspendu à ses lèvres ou plutôt ses paroles dans ce cas de figure, pour écouter le verdict. Elle allait bien, la pression retombait alors d’un coup, te faisant tomber sur les genoux. Tu avais même le droit de lui rendre visite, il devait venir te chercher, ordre de Rebecca. Comme toi, elle voulait te voir aussi. Tu te préparais alors, tu faisais en sorte d’être un minimum présentable en-dehors de l’appartement pour ne pas apporter de problème au vu de ta tenue.
Une fois préparé, tu sortais alors pour te faire réceptionner par un taxi, toi qui pensais que le médecin allait venir te chercher en personne, mais il devait sans doute s’occuper encore de certaines choses à la clinique. Tu montais dedans, ayant pensé à prendre un peu d’argent, ce que tu pouvais considérer comme ton argent de poche. Tu n’avais pas encore réussi à trouver de travail et tu comptais y mettre en pause pour t’occuper de Rebecca pendant sa convalescence. Le trajet se passait vite, l’envie de la voir rendait les choses plus rapides à présent. Tu sautais du taxi en donnant de quoi payer et tu rentrais dans le hall de l’endroit.
Tu marchais à pas assez vif vers le premier ascenseur, avant de remarquer une boutique de souvenir, tu approchais donc du lieu, pour entrer dedans. Peut-être qu’un petit cadeau pourrait lui faire plaisir ? En tout cas, toi, tu serais heureux de lui faire un cadeau. Tu remarquais des peluches, tu commençais donc à chercher un loup, mais rien de véritablement présent sur les étagères, tu ne trouvais que des ours en peluche. Tu soupirais doucement, puis tu en prenais un assez grand et blanc. Tu payais à la caisse, ayant assez heureusement, puis tu grimpais dans l’ascenseur. Tu pouvais voir le regard un peu surpris des gens, ce n’était pas rare d’avoir un hybride ici, mais un peu plus d’en voir un avec un cadeau.
En sortant de la cabine de métal, tu regardais les flèches indiquant les chambres, elle était au fond du couloir au vu du chiffrage. Tu marchais, mais plus doucement, pour ne pas déranger les autres occupants, mais surtout pouvoir te calmer toi-même, elle était en état, mais dans quel état au final ? Peut-être complètement shooté aux calmants ou peut-être que l’opération, lui fait mal ? Tu te prends un peu trop la tête et tu décides d’essayer de faire de l’humour pour que les choses passent mieux.
Alors que tu approches de la chambre, tu ouvres doucement cette dernière, faisant passer ta main tenant l’ours et lui faisant une petite voix, pour t’introduire dans la bulle de ta maîtresse.
« Bonjour Demoiselle, j’ai un colis pour vous, un petit loup très content de pouvoir vous voir. Je vous dépose ça où ? »
Tu passais alors la tête à travers l’interstice, pour te faire voir et sourire doucement vers ta maîtresse.
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Mer 5 Juin - 21:06
Visite à une ancienne maladeKyoa x Rebecca
Juin 2019 :
Quatre mois étaient passés depuis notre crise. Je n'étais pas rentrée à temps pour récupérer Kyoa à la fourrière et il m'en avait voulu durant des jours. Heureusement à force de m'accrocher j'ai pu lui faire entendre raison et lui expliquer pourquoi j'avais mis autant de temps pour rentrer. Il semblerait qu'il avait compris et durant ses quatre mois nous avions réussi à nous retrouver, il restait deux ombres au tableau. Le premier, le fait que Kyoa veuille fonder une famille avec moi, ce qui n'était pas mon cas, je n'avais jamais eu cette envie de maternité et encore moins d'avoir un enfant hybride qui aurait sûrement des ennuis et des difficultés pour s'adapter à un monde qui ne voulait pas de lui. Et enfin la deuxième ombre, cette opération qui faisait peur à l'hybride. Non ce n'était pas de la peur, mais de la terreur et je le comprenais parfaitement, mais cette intervention pouvait m'offrir une vie bien meilleur. Je dus alors promettre que je ferais un effort pour reconsidérer sa demande de famille . Mon opération c'était super bien passer malgré quelques petites frayeurs, mais mon chirurgien savait qu'il était inutile d'en parler à mon hybride, car cela l’inquiéterait. Il avait déjà eu du mal à le faire rentrer à la maison. Son côté protecteur avait pris le dessus et il Kyoa était prêt à camper dans l’hôpital pour m'attendre. Kyoa fut raccompagné alors qu'ont m'emmenais en salle se réveille. Au bout de quelques heures quand j'ouvris les yeux, je fus examiné et malgré la fatigue je murmurai à mon médecin qui était venu me voir.
« Kyoa ? » « On l'a raccompagné chez toi. Il était nerveux » « Il peut venir ? » « Bien sur, je vais l'appeler, mais pas de tension ok ? Sinon il devra repartir »
Je fis oui de la tête. Mon médecin me connaissait et il savait qu'avec Kyoa parfois c'était assez tendu malgré l'attachement qu'on avait l'un pour l'autre. Une fois les examens passé, je pus profiter d'un peu de répit pour voir un peu où en est mon corps. J'avais un masque à oxygène sur le visage, je devais respirer un maximum avec pour soulager mon poumon tout neuf. Je ne pouvais le retirer que pour parler et bien sûr je devais limiter ça. On pouvait entendre le bruit du cardiogramme car j'avais des patchs sous ma chemise de nuit qui contrôlait les battements de mon cœur et j'avais aussi une perfusion sur l'avant-bras. Je tournai la tête quand on toqua à la porte, jeu un petit sourire en voyant la peluche, malgré mon visage cadavérique, on pouvait voir la joie sur mon visage. Je posai ma main sur la goutte transparente qui me faisait respirer et je l'éloignai de ma bouche pour parler et répondre à cet ours.
« Déposez le sur le lit, je sens d'ici qu'il est stressé »
Ma voix était douce et apaisante, ça m’ennuyait de le mettre dans cet état, mais mon opération avait apparemment réussi et j'allais enfin avoir une vie normale. Je remis le masque sur mon visage pour respirer doucement sans quitter le loup du regard.
Alors que ton visage passait enfin par la porte, tu pouvais voir l’état physique apparent de la demoiselle. Tu étais encore loin pour réussir à la détailler complètement, mais tu comprenais assez rapidement, malgré tout l’attirails qu’elle avait sur elle, qu’elle se sentait bien. Du moins, si tu pouvais tourner les choses ainsi, car elle sortait quand même d’une opération où on avait touché à ses poumons, ce n’était pas quelque chose sans risque-tout de même. Entendre le son de sa voix avait un effet assez apaisant pour le moral, la voir déjà parler alors que cela faisait peu de temps, était comme annonciateur de bonne nouvelle.
Tu entrais alors, suite à sa réponse envers l’ours en peluche, il semblerait que cette petite tactique ait fonctionné pour la faire sourire. Tu voulais éviter au maximum de créer des tensions avec Rebecca, son état était celui d’une jeune femme en convalescence. Tu allais même faire en sorte de ne pas relancer une énième fois le projet de fonder une famille, tu avais déjà réussi à faire taire cette autre idée qu’était le mariage ou de lien entre vous. Elle n’avait pas eu tort sur certains point concernant ce sujet, mais tu étais un hybride têtue et cela avait une certaine symbolique pour toi. Si cela n’avait rien d’officiel, tu pouvais confirmer par cela qu’au final Rebecca serait bien la compagne de ta vie, car tu n’avais jamais pensé une seule seconde en tombant amoureux d’elle, et même quand tu avais autant de ressentit envers elle, qu’une autre personne pourrait la remplacer.
Tu t’approchais alors doucement, te retenant de toutes tes forces pour ne pas lui sauter dessus directement et la prendre dans tes bras. Tu allais devoir faire quitter cette tension autrement qu'en gavant la pauvre demoiselle d’une tonne d’affection de ta part. Tu déposais l’ours en peluche sur le lit, à côté d’elle, lui permettant de l’attraper sans difficulté. Pour ta part, tu prenais place sur le siège à côté, sans pour autant être distant. Tu faisais simplement en sorte qu’elle ait tout l’espace nécessaire sur son lit, pour respirer comme il faut. Tu portais ta main dans sa direction pour prendre la sienne et mêler vos doigts.
« Je suis heureux que tout se soit bien passé et que tu ailles bien. Tu vas pouvoir vivre longtemps à présent… Nous allons pouvoir vivre ensemble longtemps. »
Ta joie découlait un peu, tu laissais même filer quelques larmes de tes yeux sous l’émotion et réaliser concrètement les choses en les prononçant à voix haute. Tu essuyais assez rapidement ces dernières pour reporter ton regard en direction de la demoiselle. Tu lui faisais un grand sourire en embrassant sa main, après avoir courbé l’échine. Quitte à ne pas pouvoir l’embrasser directement, autant lui donner quelques signes de ton amour à son égard.
« Tu as eu des informations pour la suite ? Des médicaments à prendre, combien de temps de convalescence ? Et surtout quand tu pourras sortir ? Car l’appartement sans toi, c’est vide. »
Tu posais la question ainsi, car tu avais besoin de savoir, mais tu ne t’était pas fait pressant dans ta démarche, tu avais dit cela sur un ton calme et une voix douce, toi qui étais généralement un être excité en permanence. Dans le silence à présent, tu prenais le temps de l’observer, sans pour autant lâcher sa main, comme pour t’assurer encore et encore qu’elle était bien là et surtout vivante. Cela avait la plus grosse crainte de l’opération, que l’on t’apprenne la mort de ta maîtresse, de ta compagne. Tu te décidais alors à faire une petite blague à la jeune femme, pour essayer de te détendre surtout toi et peut-être la faire sourire encore un peu, rire devait être difficile et peut-être pas le plus agréable pour le moment.
♪
« Au moins, maintenant, quand on s’engueulera, car on est trop têtu, on pourra le faire franchement, sans avoir peur d’une possible crise de ta part. Mais bon, c’est dommage aussi, moi qui avais un prétexte pour te mettre nue en te faisant la piqûre. »
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Jeu 13 Juin - 9:57
Visite à une ancienne maladeKyoa x Rebecca
Assise sur mon lit de malade, je suivais le loup du regard. À force de le côtoyer, j'en venais presque à devenir comme lui question instinct. Je suivais ce qui m’intéressait du regard, je suivais mon instinct quand il y avait du danger. Bref je devenais une vraie louve à cause de lui. Mais d'un côté je ne côtoyais presque plus d'humain depuis quelque temps à part ma troupe de danse alors forcément... La chaleur des doigts de mon partenaire se faisait ressentir sur ma main. Rapidement nos deux mains s'unirent comme souvent et malgré ma fatigue, je gardais le sourire derrière mon masque à oxygène. Sa petite phrase niaiseuse me fit glousser un peu. Longtemps oui mais il ne sait pas encore que je vais pouvoir faire du sport et donc...il va se mettre très vite au jogging s'il veut réussir à me suivre dans cette nouvelle vie. Kyoa m'offrit enfin un peu d'amour, je me doutais qu'il n'osait pas par peur de me faire du mal suite à l'opération, alors son bisou sur ma main me fit du bien mais je n'en disais rien. Je répondis à sa question en retirant mon masque.
« Demain matin on m’enlève le masque, si je respire bien et que j'arrive à marcher sans aide, je pourrais sortir après-demain. Niveau médicament j'aurais juste de la ventoline pour aider mes poumons sinon ça va aller t'en fais pas. »
Je mourrais tellement d'envie de le taquiner. Il était nerveux, je le sentais, c'était une véritable bombe à retardement, au moindre mal aise de ma part il risquait d'exploser le pauvre et je trouvais ça adorable.
Je roulai des yeux et je lui répondis en souriant sadiquement.
« Fais le malin. Maintenant que je suis en forme, tu vas devoir me suivre dans mes séances de sport. On m'a toujours interdit le sport alors je compte me rattraper »
Un petit clin d’œil et en quelques secondes je viens de lui annoncer que dès que je serais sur pied il allait devoir se mettre au sport. Connaissant le loup...petit adorateur du canapé et des bons petits plats, cela va lui faire tout drôle. Je remis mon masque, puis je m'allongeai un peu car la fatigue arrivait. Allongée sur le côté je laissais de la place au loup afin qu'il puisse venir se blottir contre moi. J’ajoute en lui souriant.
« Allez viens...tu vas finir par exploser tellement tu te contiens. Tu peux te blottir contre moi je ne vais pas mourir si tu dors là. »
Pauvre petit loup, je savais qu'il tenait à moi mais je pensais pas à ce point-là. J'attendis qu'il se décide, puis je lui confiai en retirant mon masque.
« Tu sais...les humains se marient...et puis ça les empêche pas de divorcer, d’être infidèles ou autres. Toi et moi on n'est pas marié, on le sera jamais car je suis contre. Mais aujourd'hui tu as fait un truc que peu d'humain marié ferait...être au chevet de la personne que tu aimes et ça c'est encore mieux qu’être Marié »
Je lui fis un petit clin d’œil et je remis le masque sur mon visage.
Tu avais des bonnes nouvelles en perspective, c’était le plus important pour toi, qu’elle aille mieux. Elle n’était pas ta raison de vivre, mais ta raison de garder espoir dans la vie et c’était le plus important, tu aurais du mal à être de nouveau heureux si tu la perdais elle aussi. Ta queue commençait à battre de l’air en l’écoutant parler, tu ne pouvais décidément point cacher tes émotions avec elle, autant par ton faciès que par tes attributs d’hybride. Pour cela qu’elle arrivait à te mener par le bout du nez généralement et que toi, comme un idiot, tu mettais les deux pieds dans le plat.
Mais au moins, tu pouvais aussi la taquiner un peu à ta façon pour le moment, elle semblait réagir à tes propos toujours aussi beauf, mais c’était ta nature. Tu n’avais pas eu de véritable éducation, ni de rapport profond avec la culture humaine, tu faisais donc de ton mieux pour t’en sortir. Cependant, tu commenças à déglutir en voyan et son regard sadique se poser sur toi, avait-elle pensé à quelque chose pour reprendre le dessus sur toi. Tes oreilles se dressaient alors sur ta tête et ta queue venait faire de même, se hérissant même un peu sur le moment.
Tu allais devoir te mettre au sport ? Alors que tu entretenais toute la maison ? C’était du sport cela aussi, elle allait avoir ta peau à ce rythme-là. Tu détournais lentement ton regard de la situation, puis tu baissais un peu les yeux pour regarder ton ventre. Une de tes mains se portait sur ta bedaine, c’est vrai que tu avais pris un peu, mais ce n’était pas mauvais et puis, tu ne te trouvais pas gros. Peut-être que le fait que tu prennes un peu de poids ne plaisait pas à Rebecca, elle devait sans doute penser que cela était mauvais pour ton organisme. Elle ne pensait sans doute pas à mal, elle pensait à ton bien.
« Je… Je vais faire attention à ce que je mange promis… Alors pas de sport en excès derrière d’accord ? »
Tu disais cela d’une voix un peu basse, pour ne pas faire monter le ton et montrer que cela te travaillais quand même un peu dans le fond. Tu posais de nouveau les yeux sur elle, pour la voir remettre le masque et s’allonger de nouveau. Elle devait sans doute être fatiguée de l’opération, tu allais partir plutôt du coup, tu ne devais pas l’épuiser encore plus qu’elle ne l’était déjà. Cependant, c’est une autre réponse que tu eus en échange, une invitation à la rejoindre. Tu la regardais alors, les étoiles pleins les yeux, mais aussi l’air un peu mitigé.
Finalement, tu suivais le mouvement pour la rejoindre sur les draps du lit. Tu posais un genou dessus et le reste de ton corps venait. Tu te mettais sur le côté, pour continuer de la voir, pouvoir te coller à elle et surtout ne pas prendre trop de place au vu de la taille du lit. Tu te blottissais contre elle, comme un enfant dans le fond, tu cherchais du réconfort, alors que c’est elle qui jouait sa vie sur une table d’opération. Tu pouvais être gamin quelques fois, mais tu n’y pouvais rien dans le fond, c’était le lien que tu avais tissé avec elle.
Tu sentais encore des mouvements de sa part et tu levais les yeux vers elle, pour la voir retirer, le masque, allait-elle encore parler ? Et oui, tu pouvais l’écouter, elle venait parler d’elle-même de mariage, alors que tu avais toi-même décidé de te taire à ce sujet-là. Elle te parlait du mauvais côté du mariage, mais la suite venait te faire rougir sur le moment, c’était plaisant à entendre comme parole pour le coup. Elle te mettait au-dessus du lot dans cette situation et cela faisait clairement gonfler ton ego et surtout le fait que tu te débrouillais pas si mal dans cette relation.
Tu continuais de la fixer alors, avant de décider de prendre la parole à ton tour.
« C’est normal Rebecca… Je t’aime, il est donc logique pour moi d’être à tes côtés. Je me sens mal quand tu ne vas pas bien ou encore pour cette opération… Et tu as gagné, j’abandonne pour l’idée de mariage, j’arrêterais de remettre cela sur le tapis avec toi. Tu as raison, nous n’avons pas besoin de ce genre de cérémonie pour prouver notre lien. »
Tu remontais un peu, pour retirer doucement son masque, profitant que ce bout de plastique ne soit plus entre vous, pour lui dérober un léger baiser, assez long pour qu’elle le savoure, mais pas trop pour éviter de perturber sa respiration. Tu lui remettais alors le masque, pour te blottir à nouveau contre elle, étant à sa hauteur, pour te perdre dans son cou et la mordre légèrement. Tu laissais alors glisser quelques mots à son égard, remettant à ton tour un sujet sur le tapis.
« Cependant, je n’abandonne pas pour les enfants. J’ai envie d’avoir des enfants avec toi, un symbole de notre amour, j’ai envie de pouvoir partager ce bonheur avec nos enfants… Je peux cependant comprendre que tu n’aies pas forcément envie d’en porter ou que tu es peur des risques d’un enfant humain et hybride… C’est pour cela que j’ai pensé à une alternative… Adopter des hybrides enfants, nous pourrons sauver ses pauvres enfants du traitement des animaleries et leur offrir un environnement meilleur. Qu’en penses-tu ? »
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Sam 22 Juin - 21:54
Visite à une ancienne maladeKyoa x Rebecca
Kyoa était venu se réfugier contre moi dans ce lit microscopique. Je sentais à sa dernière phrase que je l'avais peut-être un peu blessé. Cela n'avait pas été le but, en réalité j'avais juste envie de partager quelque chose avec lui qui me tenait à cœur, le sport... Aller courir dans les parcs était mon rêve et je voulais le faire avec lui. Il allait sûrement le découvrir aussi plus tard mais maintenant que j'avais un poumon neuf, j'allais pouvoir participer beaucoup plus lors de nos câlins , jusqu'à présent je m'étais surtout contenté de me laisser faire, mais il était temps que Kyoa découvre de quoi j'étais capable. J'avais mon masque sur le visage et je l'écoutais parler, je fus soulagé d'apprendre qu'il n'aborderait plus le sujet du mariage et en effet nous n'avions pas besoin de mariage pour montrer que nous étions amoureux. L'hybride retira doucement mon masque et me vola un bref baiser. Je sentais qu'il refrénait ses ardeurs pour ne pas me faire de mal car après tout je sortais d'une opération très lourde. Lorsqu'il remit mon masque, je pus respirer avec plus de facilité et je couinai timidement quand je sentis ses crocs dans mon coup. Malheureusement le plaisir fut de courte durée car il aborda un autre sujet qui me plaisait encore moins. Avoir des enfants. Il me parlait d'adoption et j'étais encore moins d'accord. Un enfant c'est beaucoup de contrainte, mais un avant adopté qui a sûrement subi des choses horribles en labo c'est encore pire, c'est de la patience, de l'autorité et des concessions à faire. Je retirai vivement mon masque et je répondis à Kyoa sèchement.
« Non »
Je regrettais vite d'avoir répondu comme ça. Je me redressai un peu et reprit la parole.
« Kyoa...je...je n'ai jamais pus faire ce que je voulais dans la vie à cause de cette maladie. Aujourd'hui je vais enfin pouvoir vivre comme je l'entendais et ne pus avoir besoin de me contenir et j'ai envie de vivre tout ça avec toi...Juste nous deux. Je veux pas d'enfant et je sais même pas si j'arriverais à aimer un enfant. Souvent toi quand tu es arrivé...c'est à peine si j’arrivais à être agréable envers toi »
J'allais continuer mon monologue quand on toqua à la porte. Un infirmier entra avec son chariot et fut surpris de voir Kyoa dans mon lit. Je fixai l'homme et je lui répondis.
« Je doute que cela vous empêche de prendre ma tension...alors inutile de le fixer comme ça »
L'infirmier aussi beau soit-il baissa les yeux et s'excusa pour ensuite s'approcher du lit avec son chariot. Il allait devoir prendre ma tension, vérifier ma perfusion et jeter un œil sous ma chemise de nuit pour voir mes sutures.
Tu étais donc patient, mais en même temps assez impatient pour le coup, tu espérais avoir trouvé une solution qui pourrait lui convenir et ne pas provoquer de rejet de sa part. Tu te doutais qu’adopter un enfant soit quelqu’un chose d’étrange, surtout un enfant hybride. Mais pour toi, c’était un moyen de retirer ce qu’elle t’avait avancé comme argument pour ne pas en avoir un. Tu comprenais aussi très bien que cela serait dur selon ce que l’enfant avait subi, mais c’était une étape à passer pour lui offrir mieux. Inconsciemment, il y avait quelque chose que tu ne pouvais pas comprendre par toi-même, c’était le fait d’avoir la fibre paternelle. Tes conditions de vie t’avaient amené à jouer un peu le rôle de père pour tes frères et sœurs, tu te sentais donc près à aimer ton enfant et l’élever.
Ta queue battait le vent, assez content de toi, te disant que tu pourrais sans doute l’amener à réfléchir de nouveau à cette situation. Cependant, tes oreilles se couchèrent d’un coup et ta queue se coucha soudainement sur le lit. Tu venais d’entendre le refus assez sec de Rebecca, cela venait de calmer toutes tes ardeurs pour les moment présentes. Un peu de peur et une certaine déception sur le coup, tu étais perdu, tu cherchais à comprendre en fixant son regard, laissant totalement paraître ton incompréhension. C’était dur comme réponse et surtout vu son état, tu ne pensais pas qu’elle était en état d’être aussi rêche.
Malgré cette drôle de sensation dans ton ventre, tu l’écoutais parler. Tu comprenais très bien qu’elle voulait profiter, tu ne parlais pas d’avoir un enfant demain, c’était quelque chose à préparer, tu voulais simplement qu’elle considère les choses avec du recul, qu’elle puisse se projeter dans l’avenir. Tu étais mitigé sur le coup, jusqu’à ses dernières paroles, cela avait eu le dont de te faire s’iriser le poil sur tout ton corps. Elle parlait de ne pas pouvoir aimer son enfant ? L’instinct de parents, de géniteur, n’était-il pas quelque chose de naturel, d’ancré dans l’ADN ? Même chez les animaux, il y a cet instinct, puis tu ne pouvais pas imaginer la possibilité de ne pas aimer son enfant.
Il s’agissait quand même du fruit d’un amour consommé, d’une envie, quand un couple, normalement, décidait d’avoir un enfant, il s’agissait d’une envie des deux partenaires. C’était ainsi que tu concevais les choses, tu avais vécu dans ce genre d’environnement, sans voir le monde extérieur. Tu ne pouvais donc dissocier ton image du couple, de cette image-là. Puis, si elle disait pouvoir se comporter comme elle l’avait fait avec toi quand tu es arrivé, quelle image avait-elle d’elle-même ? Ou peut-être qu’elle cachait quelque chose de plus sombre en elle. Mais la chose la plus dure, c’est qu’elle ne te prenait pas en compte dans toute cette histoire. Tu ne voulais pas la forcer à avoir d’enfant, elle n’avait pas réfléchit entièrement à la situation, tu voulais en discuter sérieusement, mais à chaque fois, elle te sortait le même argument dans l’idée : les enfants, c’est chiant et contraignant.
Elle ne voyait les choses que de façon pessimiste, ce qui était assez désagréable pour toi, tu voyais aussi le fait qu’elle disait vouloir découvrir énormément de chose et te mêler à ce genre de chose. Tu es content pour elle, même heureux, qu'elle veuille découvrir autant de chose, mais tu la trouves fortement égoïste dans l’idée. Elle te mêle à énormément de chose, sans savoir si toi aussi, tu veux expérimenter des choses. Tu n’as pas déjà une condition très plaisante pour profiter de ce monde, mais si en plus elle te bride inconsciemment ou t’arrête à la moindre envie que tu pourrais avoir, sans chercher à pleinement en discuter cela ne sera pas une bonne chose.
Tu avais envie de montrer au créneau, de lui rentrer dedans, mais tu te retenais, c’était dur. Tu savais que son état n’était pas bon du tout. Heureusement pour vous deux, quelqu’un venait à entrer dans la chambre, vu sa tenue, il s’agissait d’un membre du personnel médical. C’était chiant, il s’agissait d’un homme et beau gosse en plus, tu tournais les yeux vers lui, le regard un peu mauvais, presque noir sur le moment. Tu l’observais faire, laissant simplement tes plus bas instincts surgir de toi, au début, tu montrais un peu les crocs. Puis vint le moment où il eut des gestes un peu trop déplacé à ton goût, tu commençais à grogner à son égard, très légèrement, mais assez menaçant, pour faire comprendre qu’il ne devait pas en profiter.
Même si tu étais en colère contre elle, tu tenais toujours à ta maîtresse, tu veux simplement discuter réellement avec elle. Tu savais que tu n’aurais pas dû lancer le sujet, mais il faut bien le faire sortir au bout d’un moment. Si tu le gardais trop longtemps en toi, tu aurais fini par avoir des remords ou être rongé par la situation. Cela aurait provoqué des choses encore plus horribles avec le temps qui passe. Mais pour le moment, tu préférais te concentrer sur l’infirmier jusqu’à ce qu’il reparte. Une fois qu’il fût en dehors de la chambre, tu brisais la proximité qu’il y avait entre Rebecca et toi. Tu essuyais tes vêtements, comme pour en retirer une poussière imaginaire, puis tu te mettais devant le lit, indiquant ainsi que tu comptais quitter l’endroit, cela valait mieux pour vous deux ou peut-être simplement pour toi à l’heure actuelle.
« Je vais rentrer, cette discussion va mal finir, je le sens et je n’ai pas envie que cela affecte ta guérison. On en reparlera plus tard. Je veux juste te dire une chose, essaye d’arrêter de penser que les choses vont a sens unique dans nos envies. Nous avons des goûts en communs, mais autant que des différents, tes envies ne seront pas forcément les miennes et inversement. Ce n’est pas une remarque méchante, mais une simple phrase pour essayer de t’aider, car j’ai peur qu’inconsciemment, tu es encore au fond de toi notre relation de maître et hybride et que tu appliques cette dominance et ce contrôle à mon égard que mon statut implique… As-tu quelque chose à me dire avant que je ne rentre à l’appartement ? »
Ton regard était devenu neutre, pour une fois, tu n’avais laissé aucun sentiment surgir dans tes mots, tu étais resté calme pour qu’elle accepte cela de la même façon et surtout qu’elle essaye de comprendre que tu ne venais pas répliquer sous la colère, mais sous une simple analyse de ce que tu avais ressentis avec sa réponse.
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Ven 5 Juil - 14:58
Visite à une ancienne maladeKyoa x Rebecca
L'infirmier me prit en charge calmement malgré la présence du loup contre moi. Je remarquai vite que Kyoa montrait les crocs alors malgré la tension entre nous, je me mis à papouiller entre ses oreilles pour le calmer. Il se mit à grogner et doucement je murmurai.
« Kyoa arrête s'il te plaît... »
L'infirmier continuait ses soins rapidement pour ensuite se sauver. J'étais jolie mais inutile de risquer un bout de cuisse en restant dans cette chambre. Une fois seul, Kyoa me quitta et vint se mettre face à mon lit. Je le connaissais bien et il était vexé, il allait sûrement rentrer à la maison d'ailleurs. Sa phrase me toucha de plein fouet. Moi...il osait me dire à moi que je me comportais comme une humaine qui domine son hybride. Quel idiot, il pouvait tout me dire mais pas ça, j'avais maltraité des dizaines d'hommes moralement, je n'avais jamais retenu mes mots quittes à blesser, mais pas sur Kyoa...j'avais toujours eu un profond respect pour lui et je mesurais toujours mes paroles avant. Je me redressai sur mon lit et je retira mon masque. J'inspirai un grand coup ce qui me déclencha une grimace. Mon poumon n'était pas prés et les battements de mon cœur montèrent d'un coup ce qui alerta les infirmières dans leurs bureaux. Je pris la parole.
« Va-t'en...vire de cette chambre Kyoa et reviens pas ici »
Je sortis du lit les larmes aux yeux, j'étais furieuse après lui comme jamais et je lui lâchai en hurlant.
« Je t'ai jamais traité comme un animal JAMAIS ! Je n'ai jamais joué le rôle de la Maîtresse non plus ! Alors écoute moi bien...Je ne ferais pas d'enfant et j'en adopterais pas ! Et si cela ne te convient pas, la porte est ouverte tu as compris ? »
Alerté par la machine qui sonnait au bureau des infirmières et par mes cris, deux infirmières arrivèrent. Je me mit à tousser violemment crachotant un peut de sang au passage. Une des infirmière m'aida à retourner au lit et dit à sa collègue
« Bip son médecin il va falloir faire radio »
L’infirmière partie en courant et l'autre se tourna vers Kyo en l'informant.
« Le médecin vous avait dit de ne pas la stresser...vous aller devoir sortir on va lui faire des examens »
Prise par une quinte de toux l’infirmière me colla sur le visage mon masque pour m'aider à respirer. Le médecin arriva en catastrophe et reconnus Kyo. Il lui dit doucement. « Rentre, je m'occupe d'elle c'est rien de grave »
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