| | À vos ordres, m'sieur! [FT. Blake] | |
| Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | ![À vos ordres, m'sieur! [FT. Blake] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Sam 23 Juin - 3:52 |
|  « Avance » dis-je d’un ton sec à l’hybride menotté en le bousculant pour qu’il se remette en marche. Il me lança un regard mauvais et tenta de me cracher au visage. Je le vis venir et écartai ma tête de la trajectoire du projectile. « J’ai dit, avance! » répétai-je agressivement en le bousculant plus fortement. Pour une seconde, il sembla surpris que je sois parvenue à éviter son cracha. Honnêtement, c’était assez prévisible, j’aurais fait la même chose à sa place. J’étais aussi sur mes gardes après le coup de tête qu’il m’avait donné lorsque je l’avais sorti de la voiture. Je pouvais toujours sentir pulser une faible douleur où il avait fendu ma lèvre.
J’avais capturé cet hybride lors d’une opération de chasse. Puisque j’étais nouvelle au sein des Rabatteurs et que je n’avais pas de coéquipier, on m’avait jumelé à une paire, un autre agent de terrain et son chien de chasse. Ils devaient avoir jeté un coup d’œil à mon dossier parce qu’ils m’avaient donné le fusil hypodermique. Ça ou simplement parce qu’ils voulaient me laisser les honneurs de tirer sur l’hybride. Peu importe la raison, nous parvînmes à capturer l’hybride. Par contre, puisque ce dernier était possiblement lier aux révolutionnaires, il devait être escorté au chef de l’annexe du centre de dressage pour un interrogatoire dans les plus brefs délais. Par la réaction de mes deux collègues, j’en déduis que le chef de l’annexe n’était pas de quelqu’un de plaisant. Ils m’ont donc laissé ce problème sur les bras. Vous pouvez imaginer que je n’étais pas de très bonne humeur. De plus, le tranquillisant avait cessé de faire effet avant d’arriver au centre de dressage et que j’ai dû sortir de force un hybride peu coopératif de la voiture et où j’avais eu droit à un coup de tête. Je me retrouvais donc au milieu de l’annexe du centre de dressage encore dans mon uniforme sale de ma promenade dans les bois et à court de patience.
Je le bousculai une nouvelle fois. L’hybride ne bougea pas d’un poil et continua de me fixer avec un regard assassin. « Je n’obéirai pas à un oppresseur! » me cracha-t-il. Je n’étais VRAIMENT pas d’humeur pour ces conneries. « Je suis libre! J’ai… » Je l’interrompis en lui envoyant un coup poing dans les côtes. Ses genoux flanchèrent, mais je le redressai rudement en lui agrippant le bras. J’approchai son visage du sien. « J’ai. Dit. Avance. » Il me regarda de nouveau, puis regarda mon poing ganté et finalement me regarda de nouveau. Il sembla peser le pour et le contre et se mit finalement en marche.
Je le guidai donc entre les bureaux, toujours en lui tenant fermement le bras. Tous ceux que nous croisions s’écartaient prestement. Probablement en raison de mon expression faciale qui disait clairement : « Fout-moi la paix ou je t’arrache la tête. » J’arrivai finalement devant le bureau du chef de l’annexe. Blake Wright, c’est ce qui était écrit sur la porte. « Tu ferais vraiment mieux de tenir à carreau maintenant. Si tu crois que j’ai mauvais caractère, dis-toi que le mec derrière en aurait un pire que le mien » dis-je à l’hybride avec un sourire mauvais. Je pris une profonde inspiration et mon expression devint neutre. Je cognai à la porte avant d’entrer. Le pire était passé, enfin c’est ce que je croyais jusqu’à ce que mes yeux tombent sur l’homme derrière le bureau. Je m’arrêtai net dans mon élan. Dieu devait rire de ma gueule en ce moment. Derrière le bureau se trouvait le chef de division qui était arrivé en retard pour la réunion, celui qui ne s’était pas gêné pour insulter une recrue. L’enfoiré en personne. Clairement, le pire était avenir. J’avais envie de hurler ma frustration, mais je me retins. Je fermai les yeux. Inspire… Expire… Je parvins à conserver mon expression impassible que j’étais seulement capable d’avoir lorsque je me retrouvais devant un supérieur. Souviens-toi : dos droit, parle clairement et ne montre pas la moindre émotion. La clé du succès pour faire face à un officier.
« Agente de terrain Kaylee Rhodes, m’sieur! » dis-je d’une voix forte. « J’ai reçu comme instruction d’escorter cet hybride afin qu’il subisse un interrogatoire dans les plus brefs délais en raison d’une possible connexion avec les révolutionnaires. » Je pris une petite pause avant de poursuivre, le temps de ressembler mon courage et ma détermination… et résister à l’envie de hurler. « J’ai également reçu comme instruction de vous assister de quelconques manières possibles. »
En d’autres mots, j’étais désormais sous ses ordres. |
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| Blake Wright | Age : 42 Localisation : Quelque part Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef Multi-Compte : Athenais, Hope Knight | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 24 Juin - 15:51 |
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Quelques traits de lumière filtraient à travers les stores que tu avais baissé afin d'éviter d'être gêné alors que tu étais occupé à établir le dossier d'une hybride nouvellement pucée. Depuis plusieurs jours, tu venais de nouveau seul au travail. Yoko te semblaient suffisamment obéissante et tu comptais sur Hisae pour "montrer" l'exemple. tu avais sûrement tord, la jeune femme avait déjà fugué une fois. Mais si elle récidivait à deux, tu n'étais pas si inquiet que ça. Tu te savais capable de les retrouver, quitte à mettre sur le pied de guerre, tes hommes.
Ce matin-là, on t'avait prévenu de l'arrivée imminente d'un hybride sauvage qui avait été capturé. Tu avais hâte de voir ce qu'il en retournait. Tu espérais tomber sur un révolté. Cela faisait un moment que vous n'aviez pas eu affaire à l'un d'entre-eux. Même si certains étaient des coriaces et ne disaient rien, même pas sous la torture, tu aurais le plaisir d’annihiler tout les espoirs de celui-ci.
Tu regardas un instant la photo de ta femme, dont le cadre reposait sur un coin de ton bureau. Ce dernier était en bois et sous la forme d'un L. un des côtés consacré à ton ordinateur et imprimante qui allait avec. Tu avais ôté la veste de ton uniforme qui te tenait chaud en cette période de l'année. Elle reposait sur le dossier de ton fauteuil. Tu portais donc une chemise noire qui cachait savamment la présence d'un débardeur de même couleur.
Tu te remis au travail, sur ton écran, le dossier de la jeune hybride était visible, cette dernière était assez jolie d'ailleurs. Tu remplissais chaque partie, y ajoutant tes commentaires, à l'image des rapports que tu remettais autrefois à ton directeur adjoint, après une enquête menée au sein du Bureau Fédéral. Soudain, tu perçus des coups frappés contre la porte de ton bureau. tu autorisas alors la personne à rentrer en élevant la voix, tes yeux métalliques toujours rivés sur ton ordinateur. Une voix de femme se présenta alors de façon assez stricte et disciplinée.
« Agente de terrain Kaylee Rho... »
Tu l'interrompis aussitôt pas un signe de la main avant de finir de taper ta conclusion au sujet du dossier de l'hybride femelle, dans un silence total. Puis, tu reculas ton fauteuil avant de le tourner en direction de la porte et de reporter ton attention sur le couple qui venait d'entrer et se tenait à présent devant toi. Une jeune femme en uniforme de rabatteuse, en compagnie d'un hybride renfrogné visiblement. Tu demandas alors à cette dernière de reprendre tandis que tu l'observais. elle était plutôt à ton goût, mais aux allures indéniablement masculines. Un "garçon manqué", au maintien de soldat et, au vu de son accent, originaire de ton pays ...
« Agente de terrain Kaylee Rhodes, m’sieur! J’ai reçu comme instruction d’escorter cet hybride afin qu’il subisse un interrogatoire dans les plus brefs délais en raison d’une possible connexion avec les révolutionnaires. » Elle marqua une courte pause durant laquelle tu n'intervins pas. « J’ai également reçu comme instruction de vous assister de quelconques manières possibles. »
- Repos Miss Rhodes, on est pas à l'armée ici. Prenez un siège plutôt et attachez moi ça à l'un des pieds de mon bureau, je ne tiens pas à lui courir après. j'ai quelques questions à vous poser avant de l'emmener en salle d'interrogatoire.
Tu attrapas alors ton paquet de cigarettes qui traînait quelque part sur ton bureau au milieu de dossiers éparts. Puis tu en sortie une, la portant à tes lèvres avant de l'allumer. Tu n'avais pas demandé si la fumée pouvait déranger ta collègue rabatteuse, tu avais envie de fumer et tu étais dans ton bureau personnel. Quand à l'hybride, tu te foutais royalement de son avis. Une fois que la jeune femme eut terminé et fût installée, tu repris alors sur un ton autoritaire et distant.
- Bien, expliquez-moi comment sa capture c'est déroulée dans les détails, lieu, heure, circonstances. Et qu'est-ce qui vous a fait penser que cet individus pouvait être affilié aux révoltés ?
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 30 Juin - 4:11 |
| Monsieur Blake Wright, a.k.a. l’enfoiré, travaillait sur son ordinateur lorsque j’entrai. D’où je me tenais, je ne pouvais pas voir ce qui était affiché à l’écran. Ce n’était pas comme si c’était de mes affaires, mais c’était apparemment suffisamment important pour qu’il m’interrompe alors que je commençais à parler. J’adore lorsque la paperasse est plus importante que moi, un être vivant qui a autre chose à faire de sa journée que de rester planter devant un bureau… C’était sarcastique. J’aurais bien voulu lui dire ma façon de penser, mais je fermai ma gueule comme le bon petit soldat que j’étais et attendis qu’il termine peu importe ce qu’il faisait qui requérait davantage son attention. Il me laissa reprendre mon introduction, mais il me dévisagea impassiblement durant tout le temps où je parlais. Il me jaugeait, j’en étais sûre. C’est que tous les officiers faisaient lorsqu’ils étaient face à une femme.
« Repos Miss Rhodes, on est pas à l'armée ici. Prenez un siège plutôt et attachez moi ça à l'un des pieds de mon bureau, je ne tiens pas à lui courir après. J’ai quelques questions à vous poser avant de l'emmener en salle d'interrogatoire » me dit-il peu après que j’eus terminé de parler.
Merci Captain Obvious, je n’avais pas remarqué que je n’étais plus dans l’armée. Tu aurais pu me prévenir plus tôt que tu n’étais aussi strict sur ce point que la commandante en chef. Disons que je ne serais pas resté droit comme un piquait et tenta de garder une bonne poigne sur l’hybride qui n’aurait pas hésité une seconde à prendre la poudre d’escampette si je relâchais ma prise. Mais aucun de ces mots ne quitta mes lèvres et mon visage resta impassible.
« Désolé, m’sieur. Les veilles habitudes » dis-je avant d’attacher « ça » à l’un des pieds du bureau. Habituellement, j’aurais bien moins pris qu’un hybride soit traité comme un vulgaire objet, mais il est plutôt difficile d’être empathique pour ce sale petit emmerdeur qui m’avait donné un coup de tête.
« Now, be a good boy » lui dis-je en lui tapotant la tête. Je me foutais totalement si il avait compris ce que je venais de dire et j’ignorai complétement sa réaction en prenant place sur l’une des chaises.
« Bien, expliquez-moi comment sa capture s’est déroulée dans les détails, lieu, heure, circonstances. Et qu'est-ce qui vous a fait penser que cet individu pouvait être affilié aux révoltés? » me dit-il avant de s’allumer une cigarette. Je venais à peine de poser mon derrière sur quelque chose de relativement confortable que j’allais subir un débriefing… et par l’enfoiré en plus. Génial!
« Pour le lien avec les révoltés. Ben… Il m’a traité d’oppresseur… et il n’était pas le HVT. À 1100 heures, nous avons reçu un appel pour une hybride qui serait échappée. L’hybride en question n’avait pas tendance à s’éloigner de la résidence. Le propriétaire avait dit l’avoir pendant près d’une demi-heure avant de nous appeler. Puisque je n’ai toujours de partenaire, j’ai été jumelée à une paire déjà existante : un chien de chasse et un autre agent de terrain. Ils ont pris la bonne décision de me laisser le fusil hypodermique, parce que, sans vouloir me vanter, je suis une sacrée bonne tireuse. »
Le mensonge! Le gros mensonge! S’il y avait un truc dont j’adorais me vanter, c’était bien que je savais tirer. Je suis sûre que lorsque j’ai dit ça je n’ai pas pu m’empêcher de sourire un peu. À ce moment, j’aurais bien aimé avoir mon dossier sous la main pour pouvoir lui étaler à la figure et lui montrer que même l’armée américaine me considérait comme une tireuse d’élite.
« L’opération a suivi la procédure standard, le chien de chasse a traqué la cible, j’ai tiré et c’était fini. Il faut dire que l’hybride n’était pas très habille pour cacher ses traces. En plus, elle n’était pas parvenue à aller très loin. Instinct de combat, pressentiment, un résidu de ma paranoïa de mes patrouilles en Afghanistan, appelez-ça comme vous voulez, je trouvais qu’un truc clochait. Pourquoi l’hybride avait décidé de fuguer dans les bois pour aucune raison. Je suis donc rester un peu en retrait alors que les deux autres célébraient leur capture. C’est là que « ça » c’est pointé de nulle part avec un pistolet » ajoutai-je en faisant un signe de tête en direction de l’hybride attaché au bureau. « Il a visé le chien de chasse et raté son coup. Un vrai amateur… Peu importe… Dès que le coup est parti, réflexe, je me suis mis à couvert, je l’ai mis dans ma ligne de mire et pop. Un autre hybride dans les vapes. Nous avons informé le QG et nous avons reçu l’ordre de vous ramener celui-là, presto. Et ça nous ramène à maintenant. »
Je m’appuyai contre le dossier de ma chaise en croisant les bras. C’était la meilleure et plus courte description de ce qui c’était passé. Si ça ne lui plaisait pas qu’il aille voir ailleurs. |
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| Blake Wright | Age : 42 Localisation : Quelque part Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef Multi-Compte : Athenais, Hope Knight | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 18 Juil - 16:27 |
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« Désolé, m’sieur. Les veilles habitudes »
Apparemment, la jeune femme savait où était sa place en ta présence. Peut-être avait-elle eu vent de ta réputation de "connard" dont tu avais parfaitement connaissance, ou bien t'avait-elle croisé au Centre des Rabatteurs. Tu ne t'en souviendrais pas de toute façon. La rabatteuse s'exécuta en attachant l'hybride à ton bureau le temps que tu prennes un peu la température de cette affaire. Tu n'avais plus de doute non plus sur ses origines américaines tout comme toi.
« Now, be a good boy. Pour le lien avec les révoltés. Ben… Il m’a traité d’oppresseur… et il n’était pas le HVT. À 1100 heures, nous avons reçu un appel pour une hybride qui serait échappée. L’hybride en question n’avait pas tendance à s’éloigner de la résidence. Le propriétaire avait dit l’avoir pendant près d’une demi-heure avant de nous appeler. Puisque je n’ai toujours de partenaire, j’ai été jumelée à une paire déjà existante : un chien de chasse et un autre agent de terrain. Ils ont pris la bonne décision de me laisser le fusil hypodermique, parce que, sans vouloir me vanter, je suis une sacrée bonne tireuse. »
Tu avais haussé un sourcil lorsqu'elle avait émis sa dernière phrase. Puis un sourire se dessina au coin de tes lèvres lorsque tu prononças d'un ton ironique et froid.
- Et bien, si vous ne voulez pas vous vanter, ne dites rien c'est tout et contentez-vous de le prouver sur le terrain ... Midinette. Mais nous ne sommes pas là pour parler de vos exploits passés, présents ou futurs. En vérité, je m'en fou. Poursuivez donc votre rapport.
Le ton était donné et tu gageais déjà que la jeune femme n'apprécierait pas du tout tes réflexions et encore moins ce regard métallique chargé d'un air dominateur et macho qui te définissait bien. Tu continuas à tirer sur ta cigarette tandis que Kaylee poursuivit dans sa lancée.
« L’opération a suivi la procédure standard, le chien de chasse a traqué la cible, j’ai tiré et c’était fini. Il faut dire que l’hybride n’était pas très habille pour cacher ses traces. En plus, elle n’était pas parvenue à aller très loin. Instinct de combat, pressentiment, un résidu de ma paranoïa de mes patrouilles en Afghanistan, appelez-ça comme vous voulez, je trouvais qu’un truc clochait. Pourquoi l’hybride avait décidé de fuguer dans les bois pour aucune raison. Je suis donc rester un peu en retrait alors que les deux autres célébraient leur capture. C’est là que « ça » c’est pointé de nulle part avec un pistolet. Il a visé le chien de chasse et raté son coup. Un vrai amateur… Peu importe… Dès que le coup est parti, réflexe, je me suis mis à couvert, je l’ai mis dans ma ligne de mire et pop. Un autre hybride dans les vapes. Nous avons informé le QG et nous avons reçu l’ordre de vous ramener celui-là, presto. Et ça nous ramène à maintenant. »
Lorsque la jeune femme avait évoqué brièvement avoir fait parti des soldat parti sur le front en Afghanistan, tu avais soupiré d'ennui. Elle n'avait apparemment pas compris la leçon. Ah, les soldats, ils se croyaient toujours au-dessus des autres parce qu'ils partaient faire la guerre. Tu avais été les deux, soldat et flic et tu avais vu plus d'horreurs en étant au pays à bosser sur des enquêtes et à intervenir dans des attentats que sur le front. Les soldats américains se battaient souvent plus pour la "suprématie" de leur patrie, dirigés par un gouvernement parfois douteux, alors que vous agents du FBI, vous deviez affronter les pires espèces et protéger le peuple américain sur son propre sol. Et après les attentas de 2001, le pays était sans arrêt sur le qui-vive. tu ne dis rien pour autant cette fois-ci. Tu écoutas le reste de son monologue. Un détail en particulier retint ton attention.
- Bien, merci pour ce rapport. Je comprend mieux pourquoi on fait appel à nous dans cette affaire. Par contre, arrêtez de vous vanter avec moi, Mademoiselle Rhodes. Je ne suis nullement impressionnée par vos exploits et cet hybride ici présent doit s'en foutre royalement, je pense que c'est le cadet de ses soucis que d'entendre ça. Gardez donc cela pour des beuveries entre collègues au bar après le travail.
Tu fixais de ton regard impénétrable et froid la rabatteuse, une provocation pour voir si elle oserait y répondre. Pour la tester car tout dans son attitude reflétait une certaine tension. Tu ne savais pas exactement à quoi elle était dû, mais c'est justement ce que tu essayais de trouver. Tu reportas enfin ton attention sur le sujet principal, l'hybride aux poings liés et toujours attaché à ton bureau. Il te regardait avec un air de défi, c'est ce que tu avais lu dans son regard en le croisant. Tu l'étudias de haut en bas, puis de bas en haut. Il avait l'allure d'un sauvage qui vivait depuis un moment dans la forêt. Mais tu ne pouvais pas tirer de conclusions trop hâtives. Souvent tu avais été confronté à l'expression "l'habit ne fait pas le moine".
- Bon, on va s'occuper de ton cas, mon grand. Tu écrasas ton mégot dans le cendrier posé près du cadre de ta femme. Rhodes, détachez-le et suivez-moi.
Tu attrapas un bloc note accompagné d'un stylo avant de te diriger vers la porte pour ouvrir la marche et guider la rabatteuse jusqu'à une salle d’interrogatoire à l'étage en dessous. Tu avais à ta ceinture ton taser, tes menottes et ton pistolet trônait sur ton hoslter que tu portais sur tes épaules. Ce dernier était noir comme ta chemise. Ce pistolet là était à balle réelle. Tu t'en servais très rarement, mais il ne te quittait pas. La façon que tu avais de le porter, rappelait ton ancien métier. Tu n'avais pas besoin d'emmener des fléchettes tranquillisantes, chaque salle d'interrogatoire en possédait une mallette et chacun était fermé à clé. En arrivant devant la porte, tu te saisis de ton trousseau où se trouvait une clé "passe-partout" mais tu étais le seul à détenir cette fameuse clé. Tu ouvris la porte et laissas passer Kaylee et son prisonnier avant de refermer la porte derrière vous.
- Rhodes ? Avez-vous déjà assisté à un interrogatoire ici ? Tu en doutais fortement, mais tu attendais sa réponse tout en prenant place sur une chaise devant une grande table. Asseyez-le ! Ordonnas-tu en fixant l'hybride. Et attachez-le non pas à sa chaise mais à la table, ce serait trop facile sinon.
A l'unique petite fenêtre de la pièce, se trouvait des barreaux de métal noir. Oui, vraiment, il serait difficile de s'échapper de cette pièce exiguë et sombre.
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 28 Juil - 5:44 |
| Oh! L’enfoiré! Il avait de la chance d’être mon supérieur parce que je me serais permise de lui donner l’une de ces raclées. Pour qui il se prenait! Il m’avait interrompu mon rapport d’un ton froid et ironique.
« Et bien, si vous ne voulez pas vous vanter, ne dites rien c'est tout et contentez-vous de le prouver sur le terrain ... Midinette. Mais nous ne sommes pas là pour parler de vos exploits passés, présents ou futurs. En vérité, je m'en fou. Poursuivez donc votre rapport. »
Bon ok… Je l’avais mérité celle-là… Même si cela ne plaisait pas plaisir, il avait raison. J’aurais dû me la boucler. Mais ce n’était pas cela qui m’avait mise hors de moi. Faut croire que j’avais dit un truc qui ne fallait pas, parce qu’il se mit à se plaindre de nouveau.
« Bien, merci pour ce rapport. Je comprends mieux pourquoi on fait appel à nous dans cette affaire. Par contre, arrêtez de vous vanter avec moi, Mademoiselle Rhodes. Je ne suis nullement impressionné par vos exploits et cet hybride ici présent doit s'en foutre royalement, je pense que c'est le cadet de ses soucis que d'entendre ça. Gardez donc cela pour des beuveries entre collègues au bar après le travail. »
Je ne voyais pas de quoi il parlait, je ne m’étais pas vantée du reste de mon rapport! Attendez… Est-ce que ce serait parce que j’avais servi en Afghanistan? Il appelait ça se vanter? Il avait un truc contre les soldats ou quoi? C’était clair qu’il cherchait à me provoquer et c’était relativement facile de m’énerver. Il avait dû remarquer que j’avais serré les poings et que j’avais la mâchoire crispée durant la critique de mon rapport. Je devais rester calmer et je ne devais absolument pas me laisser m’emporter. Il s’attendait probablement à ce que je lui lance une réponse cinglante, mais je n’allais pas jouer dans son jeu… ouais… non.
« Vous avez un problème avec le fait que je sois une ex-militaire ou vous êtes aussi désagréable avec tout le monde, m'sieur? »
Je n’avais pas été capable de fermer ma grande gueule. Mon ton avait été sec et je n’étais pas masqué une légère hostilité, surtout lorsque j’avais prononcé « m’sieur. » Il détourna finalement son attention de moi pour se concentrer sur l’hybride. Je ne me détendis aucunement. J’étais bien trop en rogne pour pouvoir me clamer. Il observa le prisonnier pendant un instant. Puis, il m’ordonna de le détacher et de le suivre.
« Alors l’ami, lequel tu préfères entre nous deux? » demandai-je à l’hybride avec un sourire mauvais avant d’enchaîner sans lui donner de répondre. « T’as pas besoin de répondre, c’est une question rhétorique. Je te conseille de ne pas trop me faire chier parce que je suis encore moins patiente que lorsque je t’ais trainé jusqu’ici. »
Il écouta mon conseil, mais cela ne m’empêcha pas de le brusquer sans aucune raison. Au cours du trajet, je remarquai que Wright portait un pistolet dans un holster sous l’aisselle. Il avait donc droit à un pistolet. En voilà un qui en avait de la chance… je n’avais pas le droit d’apporter aucun équipement personnel lorsque j’étais déployé sur le terrain. Pas même un couteau de combat! Je ne l’avais pas remarqué lorsqu’il était assis puisqu’il était de la même couleur que sa chemise. Le genre d’holster que les flics utilisaient. Intéressant. Cela pouvait expliquer pourquoi il avait un problème avec mon CV.
Nous arrivâmes finalement à la salle d’interrogatoire qui ressemblait à… exactement ce que l’on s’attend d’une salle. Une petite salle sombre avec une petite fenêtre munie de barreaux et une table. Wright me laissa entrer en premier. Je ne pus m’empêcher de murmure « Quel gentleman! » sur ton sarcastique en passant devant lui. Il ne tarda pas à me suivre.
« Rhodes ? Avez-vous déjà assisté à un interrogatoire ici? Asseyez-le! Et attachez-le non pas à sa chaise, mais à la table, ce serait trop facile sinon. »
« Je croyais que vous vous foutiez de mes exploits passés, m’sieur » répondis-je en attachant l’hybride à la table comme ordonner. J’avais ponctué ma réponse d’un petit sourire moqueur, mais mes yeux exprimaient plutôt t’as pas choisis la meilleure fille à emmerder. « Non, m’sieur. Mais, j’ai toujours voulu jouer au gentil et au méchant flic. C’est ça qu’on va faire, non? Pourquoi ne pas demander à notre ami qui il préfère comme gentil et méchant? »
Peut-être que j’allais avoir un peu plus de « plaisir » à faire cet interrogatoire que prévu. Et ce n'était pas avec l'hybride que j'allais m'amuser. |
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| Blake Wright | Age : 42 Localisation : Quelque part Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef Multi-Compte : Athenais, Hope Knight | | | | Profil : MP : Email : | | Lun 30 Juil - 14:39 |
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« Vous avez un problème avec le fait que je sois une ex-militaire ou vous êtes aussi désagréable avec tout le monde, m'sieur? »
- Je suis moi-même un ancien soldat donc non, mais j'ai un problème avec la vantardise je dois dire. Si je suis désagréable, je ne m'en excuserai pas, je ne suis pas votre supérieur pour me faire aimer de vous.
La jeune femme avait utilisé un ton sec pour s'adresser à toi et elle n'avait pas du tout apprécié tes réflexions. Elle était donc tombée dans le panneau facilement. Apparemment, il serait aisé de la faire sortir de ses gongs. Appuyer là où ça fait mal et elle était sans nul doute fière de ces anciens "exploits" de militaire. Tu avais ensuite conduit la rabatteuse et son prisonnier jusqu'à une salle d'interrogatoire basique.
« Je croyais que vous vous foutiez de mes exploits passés, m’sieur »
- Je ne vous demande pas vos exploits, juste si vous avez déjà assisté à un interrogatoire à la façon d'un rabatteur. Ça n'a donc rien à voir avec votre passé. Du moins, il ne me semble pas que vous soyez sur cette île depuis suffisamment longtemps pour y avoir un passé si chargé. Tu marquas une pause tout en fixant la jeune femme. Si vous cherchez à mm'énerver, vous avez choisi le mauvais lascars. Vous perdrez à ce jeu-là bien avant moi, Rhodes.
Kaylee avait attaché l'hybride comme tu le lui avais demandé. Certes cette femme avec une trop grande gueule, mais au moins, elle obéissait. C'était déjà ça. Tu récupéras la mallette de fléchettes tranquillisantes et la posas sur le table en l'ouvrant. A l'intérieur, il y avait également un scanner de puce. Finalement, la jeune femme avait fini par répondre correctement à ta dernière question.
« Non, m’sieur. Mais, j’ai toujours voulu jouer au gentil et au méchant flic. C’est ça qu’on va faire, non? Pourquoi ne pas demander à notre ami qui il préfère comme gentil et méchant? »
- Effectivement, Rhodes. Mais l'avis de cet hybride ne compte pas. Ce qu'il préfère ou non, un flic s'en fou, ce qu'il doit obtenir ce sont des réponses et surtout la vérité. Au début, il est difficile de pouvoir cerner la vérité du mensonge, mais avec le temps et l'expérience ... plus rien n’échappe à un bon interrogateur.
Tu avais alors croisé le regard de votre "proie" qui semblait encore te défier. Son petit sourire ironique au coin de sa lèvre allait s'effacer en un rien de temps. Tu t'assis sur l'une des chaises en face de l'hybride. Tu pris ton téléphone et y composa un numéro. Tu demandas alors à un rabatteur de vous apporter une grande carafe d'eau avec trois verre.
- Bien avant toute chose, vérifions si ce mâle est répertorié ...
L'hybride était ailé, mais pas un oiseau, ses ailes rappelait bien plus celles d'une chauve-souris. L'une d'elle ne semblait plus pouvoir servir, elle présentait un déchirement. Cette blessure était loin d'être récente. Il était brun, les yeux gris. Il était sale ce qui démontrait bien qu'il y avait un moment qu'il devait se balader en total liberté. Tu t'approchas de lui avec le scanner dans ta main droite. ses cheveux mi-longs t'empêchaient d'avoir accès à sa nuque facilement. Comme l'énergumène commença à se débattre comme il pouvait, entravé comme il l'était, tu posas ta main libre sur l'arrière de son crâne pour le forcer à baisser sa tête. Tu le fis un peu violemment et sa joue rencontra le bois de la table dans un bruit mat. Tu demandas à Kaylee de le maintenir dans cette position puis tu dégageas sa chevelure. Une fine trace blanche d'incision était à peine visible à l'emplacement de la puce. Tu fronças les sourcils, ce n'était pas la première fois que tu constatais cela. Tu te doutais déjà du résultat. En plaçant le scanner, celui-ci n’indiqua rien, il n'y avait plus de puce. L’interrogatoire s'annonçait long et fastidieux ...
- Rhode, vous pouvez le lâcher et vous pouvez vous asseoir si vous le souhaitez, on va en avoir pour un moment. On a enlevé sa puce à cet hybride. Ça a été fait proprement, la cicatrice est à peine visible. C'est un travail de chirurgien si je ne me trompe pas.
L'apprentie rabatteur que tu avais appelé entra alors dans la pièce, tenant un plateau avec ce que tu lui avais demandé. Tu attendis qu'il soit reparti pour te lancer tout en servant pour le moment deux grands verres d'eau pour toi et la jeune rabatteuse à tes côtés.
- Comment t'appelles-tu ? Demandas-tu à l'hybride qui te défia de nouveau du regard sans vouloir te répondre. Tu ne veux pas nous le dire c'est ça ? Tu sais, cet interrogatoire peut se passer tranquillement pour toi et aller vite, tout comme il peut devenir douloureux et très long. C'est toi qui a les cartes en main, à toi de faire le bon choix.
L'hybride ne cédant pas, ce à quoi tu t'attendais, tu soupiras avant de te lever de nouveau. Tu bu quelques gorgées dans ton verre, fixant ta proie qui devait avoir soif avec cette chaleur. Tu fis de nouveau le tour de la table et détachas une seule de ses mains. Tu la posas fermement sur la surface plane et tu attrapas de ta main libre son petit doigt. Tu commenças alors à le ramener vers l'arrière. L'hybride grimaça un peu lorsque tu arrivas à la limite du supportable. Il devait commencer à ressentir la douleur. Mais tu ne t'arrêtas pas, en vérité, tu ne t'arrêterais pas tant qu'il ne te coopérerait pas.
- Très bien ... tu as fait ton choix ...
Tu asséna alors une dernière pression, faisant céder l'articulation, un craquement d'os sonore se fit entendre ainsi que le cri de douleur de l'hybride. Son doigt à présent cassé, pendait sans qu'il ne puisse le maintenir droit.
- Bien, reprenons depuis le début. Quel est ton nom ? Et évites de me mentir, je le saurai ...
- Priam ...
- On avance. C'est bien, mais c'est loin d'être fini. Rhodes ? A votre tour de lui poser une question.
Tu sortis de nouveau ton portable et demanda alors qu'on te ramène une tablette afin que tu puisses consulter les dossiers de l'annexe. Avec juste un nom, ce serait long pour parcourir toute la banque de données des rabatteurs, mais au fil de l'interrogatoire, tu finirais par glaner plus d'informations. Une fois que tu eus raccroché, tu reportas ton attention sur la jeune femme.
- Si il ne veut pas répondre, vous savez comment faire ?
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 5 Aoû - 23:19 |
| Ça c’était toute qu’une surprise. Je ne m’y attendais vraiment pas. Non seulement il n’avait pas un problème avec mon passé militaire, mais il était lui-même un ancien soldat. C’était surtout ça qui m’avait surprise. Je dois dire qu’il ne donnait pas cette impression. Pas parce qu’il était un enfoiré, ça non. J’avais vu mon lot de conards durant mes années de services et même ça me plaisait qu’il n’essayât pas de le cacher. Il n’y a rien de pire qu’un conard qui refuse d’avouer qu’il en est un. Un conard qui n’aime pas les gens qui sont fiers de leurs accomplissements passés. Apparemment, ce serait de la vantardise de parler de mon déploiement en Afghanistan.
« Ah!? J’aurais pas deviné. Vous donnez plus l’impression d’un flic qu’un soldat. »
Voilà ma grande gueule qui se fait encore aller et que je fasse un commentaire. Ce n’était rien d’irrespectueux (afin, je crois) et je doutais fortement que cela ait blessé son amour-propre. Mais, on ne sait jamais, certaines personnes peuvent être très susceptibles.
« Je ne vous demande pas vos exploits, juste si vous avez déjà assisté à un interrogatoire à la façon d'un rabatteur. Ça n'a donc rien à voir avec votre passé. Du moins, il ne me semble pas que vous soyez sur cette île depuis suffisamment longtemps pour y avoir un passé si chargé. Si vous cherchez à m’énerver, vous avez choisi le mauvais lascar. Vous perdrez à ce jeu-là bien avant moi, Rhodes. »
« Ooooh! M’sieur! C’était qu’une petite blague! Pas besoin de s’énerver pour ça! »
Blake Wright semble être ce genre de personne d’après ma petite « blague. » Ce genre de taquineries était le seul moyen que j’avais pour ventiler ma frustration contre lui sans désobéir les ordres. Au moins, il avait un peu mieux pris mon autre blague à propos de l’interrogatoire.
« Effectivement, Rhodes. Mais l'avis de cet hybride ne compte pas. Ce qu'il préfère ou non, un flic s'en fou, ce qu'il doit obtenir ce sont des réponses et surtout la vérité. Au début, il est difficile de pouvoir cerner la vérité du mensonge, mais avec le temps et l'expérience ... plus rien n’échappe à un bon interrogateur. Bien avant toute chose, vérifions si ce mâle est répertorié ... »
.
J’haussai les épaules alors que nous tournions notre attention vers l’hybride attaché à la table. Il était un peu bizarre comme hybride, afin selon mon opinion. Il avait l’air d’un humain tout-à-fais normal à une exception près : il avait des ailes un peu comme celles d’une chauve-souris dans le dos. Wright s’approcha alors de ce dernier avec le scanneur et plaqua assez violemment son visage contre la table. Il me demanda alors de maintenir le prisonnier pour qu’il puisse avoir accès à sa nuque où se trouvait habituellement la puce d’identification. Alors qu’il écarta les cheveux de l’hybride, Wright fronça les sourcils. Intriguée, je jetai un coup d’œil et remarquai la mince cicatrice. Un travail de pro, ça c’était sûr. Wright passa alors le scanner et, oh quelle surprise, aucun bip.
« Rhodes, vous pouvez le lâcher et vous pouvez vous asseoir si vous le souhaitez, on va en avoir pour un moment. On a enlevé sa puce à cet hybride. Ça a été fait proprement, la cicatrice est à peine visible. C'est un travail de chirurgien si je ne me trompe pas. »
Je ne me fis pas prier et approchai une chaise de la table. Wright me tendit alors un verre d’eau. Je l’acceptai sans dire un mot. Je pris quelques gorgées avant le reposer sur la table. Je n’avais pas tellement soif.
« Comment t'appelles-tu? Tu ne veux pas nous le dire c'est ça? Tu sais, cet interrogatoire peut se passer tranquillement pour toi et aller vite, tout comme il peut devenir douloureux et très long. C'est toi qui as les cartes en main, à toi de faire le bon choix. »
Je ne pus réprimer un petit gloussement. On aurait dit une ligne toute droite d’un film. L’hybride ne répondit pas (ouah, je l’avais pas vu venir.) Le silence s’éternisa alors que Wright buvait tranquillement son verre et que l’hybride le défiait du regard. Mon collègue se leva alors et fit le tour de la table avant de détacher l’une des mains de l’hybride. Le rabatteur agrippa le petit doigt du prisonnier et commença à tirer vers l’arrière. L’hybride commença alors à faire des grimaces et pousser des gémissements de douleur. Toujours aucune réponse.
« Très bien... tu as fait ton choix... »
Wright lui brisa le doigt et l’hybride hurla de douleur. Ma mâchoire se crispa et mes poings se serrèrent.
« Bien, reprenons depuis le début. Quel est ton nom? Et évite de me mentir, je le saurai... »
« Priam... »
« On avance. C'est bien, mais c'est loin d'être fini. Rhodes? À votre tour de lui poser une question. »
L’expression moqueuse que j’avais plus tôt avait été remplacée par un visage inexpressif et froid. La torture, c’était donc la méthode utilisée par les rabatteurs. J’aurais dû m’y attendre. Les hybrides n’étaient pas soumis aux droits de l’homme. Cela ne me plaisait aucunement. Un soldat n’est pas entrainé à faire souffrir. Mais, je n’étais plus un soldat. J’étais une rabatteuse. Et si c’était ce que les rabatteurs devaient faire pour protéger les habitants de l’île, alors soit.
Je me levai silencieusement et m’avançai vers le prisonnier. Il me défia du regard comme il l’avait fait avec Wright. Je savais qu’il n’allait pas répondre et pensait probablement que j’aillais être plus douce puisque j’étais une femme. J’aurais préféré une autre solution. Mais, mes désirs passaient après le bien commun. Nous avions besoin d’information et c’était la seule méthode disponible. Je devais montrer à cet hybride que je ne rigolais pas moi non plus. Sans un mot, je lui assenai du revers de la main sur le visage. Je lui agrippai la tête par les cheveux pour la lui redresser.
« Qui était ton ancien maître? Pas de conneries. »
L’hybride me défia une nouvelle fois du regard, mais je sentais de la peur. Je poussai un soupir. Très bien… Je donnai un violent coup de pied sur la chaise sous lui ce qui la projeta au fond de la salle. L’hybride retrouva subitement le cul à terre, ses bras toujours attachés à la table. Avant qu’il n’ait le temps de comprendre ce qui venait de se passer, je lui donnai un bon coup de pied dans les côtes.
« Qui. Était. Ton. Ancien. Maître? »
« Kawaguchi… Subaru… Kawaguchi Subaru » gémit l’hybride.
Je récupérai la chaise et assis l’hybride dessus. Je refis le tour de la table et repris ma place au côté de Wright.
« C’était satisfaisant comme réponse? » demandais-je froidement à Wright. |
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| Blake Wright | Age : 42 Localisation : Quelque part Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef Multi-Compte : Athenais, Hope Knight | | | | Profil : MP : Email : | | Ven 21 Sep - 18:08 |
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Tu avais repris place sur ta chaise, saisissant le verre rempli d'eau pour en boire quelques gorgées. Le liquide frais te fis du bien, non seulement tu avais soif, mais tu trouvais qu'il faisait chaud dans cette pièce exiguë. Une fois le nom de l'hybride ailé obtenu, tu attendais juste ta tablette pour pouvoir faire des recherches dans la banque des données des rabatteurs. Pendant ce temps, tu avais demandé à la jeune agent de terrain de continuer à faire parler l'énergumène sauvage. Quelques questions simples pour commencer, histoire de faire connaissance et de voir à qui vous aviez affaire. Par la suite, les choses sérieuses commenceraient.
Tandis que Rhodes posait une bonne question, « Qui était ton ancien maître? Pas de conneries. », l'hybride rabatteur venait de revenir dans la salle d'interrogatoire afin de te remettre ta tablette que tu allumais, renvoyant le nouveau venu à ses occupations. Un grand bruit te fit lever les yeux vers la scène qui se déroulait. L'hybride était à présent au sol, les poignets toujours attachés par les menotte et sa chaise avait volée à l'autre bout. Il reçu alors un violent coup de pied de la part de la jeune femme qui semblait se prêter "au jeu".
« Qui. Était. Ton. Ancien. Maître? »
« Kawaguchi… Subaru… Kawaguchi Subaru »
Kaylee récupéra la chaise et remis l'hybride dessus avant de te rejoindre, s'installant de nouveau à tes côtés.
« C’était satisfaisant comme réponse? »
- Bon travail, Rhodes.
Tu n'en avais pas dit plus, c'était déjà beaucoup venant de toi. Tu reportas ton attention sur ta tablette,entrant ton mot de passe afin de pouvoir rentrer sur le logiciel prévu pour les rabatteurs. Tout s'y trouvait, les missions passées et en cours, les rapports des agents de terrains et enquêteurs, les esclaves qui avaient été pucés (hybrides comme humains), les comptes-rendu des réunions, etc. Tu entras directement dans la banque de données concernant les hybrides pucés. Tu entras le nom que celui qui était assis sur la chaise, visiblement haineux à présent, vous avait donné.
- Priam ... Oui ... il y avait un avis de recherche sur toi depuis un moment déjà. Tu as bien eu un maître se nommant Kawaguchi Subaru. Mais c'était le premier d'une longue lignée, entrecoupé de nombreux passage au centre de dressage. Apparemment tu m'as l'air d'avoir besoin d'être constamment dressé. Voyons voir ... Tu continuais de parcourir le dossier de l'hybride. Nous y voila ... Tu as complètement disparu de la circulation il y a environs huit mois. Tu appartenais alors à une femme, Amandine Perrier, une française. C'est cette dernière qui avait signalé ta disparition soudaine auprès de nos services. C'est intéressant tout ça.
Tu reposas ta tablette sur la table, la faisant alors glisser vers ta coéquipière de fortune tandis que tu te levais de nouveau. L'hybride te fixa, son regard rempli de rage, mais il se méfiait et étudiait tous tes gestes. Il devait s'attendre à présent à de nouvelles questions et tortures si il le fallait. Mais se montrerait-il coopératif pour autant ? Tu t'approchas de la fenêtre afin de bénéficier d'une légère brise d'air frais. Tu repris alors avec un calme froid.
- Racontes-nous un peu pourquoi tu as quitté la demeure de ta maîtresse, Priam ? Y avait-il une raison valable ? Tu sais comment ça marche à présent, n'est-ce pas ? Nous te posons une question et tu dois répondre, autrement, tu souffriras de nouveau.
L'hybride cracha par terre, mais il répondit tout de même en marmonnant. D'après ses dires, sa maîtresse se servait de lui pour voler d'autres humains sur de grandes propriétés de Togi. Un jour, il s'était fait prendre et avait réussi à s'échapper alors qu'il était blessé pour avoir été torturé. Une histoire qui ne tenait pas trop la route de ton avis. Il aurait alors été recueilli par un vieil homme dans la forêt, qui depuis ce jour avait pris soin de lui et il avait décidé de rester pour lui apporter sa protection.
- Très belle histoire, vraiment.Dommage que les trois quart soient faux. Qu'en pensez-vous Rhodes ? Qu'est ce qui vous semble crédible ou non ? vous avez vu son comportement lorsqu'il parlait ? Ses gestes, ses tics, ses expressions ? Si vous avez été attentive, vous êtes capable de me dire à quel moment de son histoire il a menti.
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Ven 9 Nov - 6:37 |
| « Bon travail. »
C’est tout ce que Wright dit lorsque je m'assai sur la chaise à côté de la sienne. Le premier compliment qui n’était pas suivi d’une critique. Ce n'était pas beaucoup, mais venant de sa part je déduisis que c’était déjà beaucoup. Je me retiens de faire quelconque commentaires et fis un effort pour conserver une expression sérieuse. Je gardai également le silence pendant qu'il pianotait sur sa tablette. Il avait dû trouver ce qu’il cherchait tourna son attention vers notre invité.
« Priam... Oui... il y avait un avis de recherche sur toi depuis un moment déjà. Tu as bien eu un maître se nommant Kawaguchi Subaru. Mais c'était le premier d'une longue lignée, entrecoupé de nombreux passage au centre de dressage. Apparemment tu m'as l'air d'avoir besoin d'être constamment dressé. Voyons voir... Nous y voila... » Il posa la tablette sur la tablette sur la table et la fit glissai dans ma direction avant de poursuivre. « Tu as complètement disparu de la circulation il y a environs huit mois. Tu appartenais alors à une femme, Amandine Perrier, une française. C'est cette dernière qui avait signalé ta disparition soudaine auprès de nos services. C'est intéressant tout ça. »
Je pris la tablette survoler rapidement le dossier du regard alors que Wright finissait de parler. Une sacrée feuille de route, ce Priam. Il était passé en rééducation cinq fois déjà avant sa disparition. Sans parler de plusieurs autres infractions. A real bad boy.
« Racontes-nous un peu pourquoi tu as quitté la demeure de ta maîtresse, Priam ? Y avait-il une raison valable ? Tu sais comment ça marche à présent, n'est-ce pas ? Nous te posons une question et tu dois répondre, autrement, tu souffriras de nouveau. »
Great… J’allais pas tarder à devoir briser des côtes de nouveau (je suis certaine que mon coup de pied lui en avait brisé une ou deux.) À ma grande surprise, il se contenta d'un regard mauvais et de cracher par terre. Il raconta alors que cette Amandine Perrier se servait de lui pour voler différentes propriétés sur l’île. Je trouvai cela étrange, je gardai le silence. Wright allait probablement se faire un plaisir de lui mettre toutes les incohérences sous le nez. L’hybride se serrait fait chopper en flagrant délit par le propriétaire de la dernière demeure qui avait visité sans être invité. Il aurait alors été torturé et serait parvenu à s’enfuir. Il serait alors tombé sur un vieil homme qui l’aurait soigné. Il aurait alors décidé de rester avec l’homme et d’assurer sa protection. Vu comment il avait été incapable de se défendre lui, ça protection ne devait pas valoir grand-chose.
« Très belle histoire, vraiment. Dommage que les trois quart soient faux. »
Ah! Exactement comme je l’avais dit. Je n’avais plus me détendre et laisser M. Le flic faire son boulot.
« Qu'en pensez-vous Rhodes ? Qu'est ce qui vous semble crédible ou non ? vous avez vu son comportement lorsqu'il parlait ? Ses gestes, ses tics, ses expressions ? Si vous avez été attentive, vous êtes capable de me dire à quel moment de son histoire il a menti. »
Wait, what?! Il allait vraiment me refiler tout le boulot?! L’enfoiré… Je lui lançai un regard à la fois irrité espérant lui faire comprendre que son petit manège ne me plaisait pas du tout. Bien-sûr cela ne le dissuada nullement de me faire jouer les détectives. Je poussai un soupir.
« Fine… D’après moi, il aurait menti deux fois dans son histoire. La première fois est lorsqu’il a mentionné que son ancienne maîtresse se servait de lui pour voler d’autres riches résidants de l’île. Alors pourquoi signaler sa disparition? Si je me servais d’un hybride pour voler, je me débrouillerais pour avoir le moins de preuve possible qui pourrait me lier au dit. Si ce dernier venait à disparaitre fans des circonstances mystérieuses, je ne serais pas trop pressée de le retrouver. Je n’hésiterais pas une seconde à tous les ponts et nier toutes implication avec le voleur. Hors, d’après son dossier, Miss Perrier aurait rapporté sa disparition à peine quatre jours qu’elle eut réalisé son absence. Aussi, pourquoi acheter un hybride légalement afin de s’en servir pour dans des activités illégales? Elle aurait pu s’en procurer un sur le marché noir. Pas de papier, donc moins de liens entre elle et le voleur. Je ne crois donc pas qu’il volait pour sa maîtresse. En fait, je ne crois pas qu’il mentait à propos des voles, il a menti à propos de sa maîtresse. »
L'hybride était devenu excessivement tendu lorsque j’avais commencé à exposer mon hypothèse. Honnêtement, je n’avais aucune idée si tout j’étais en train de dire était vrai. Je voulais simplement voir comment l’hybride réagirait. Et à voir à quel point il était devenu blême, je ne devais pas être très loin de la vérité. Bon, le poisson avait mordu à l’appât, il était temps de l’hameçonner correctement.
« Hmmm… Tout ça ne sont que des conjectures. Nous pourrions très bien contacter Miss Perrier afin d’avoir son témoignage… »
Je pus lire la peur dans les yeux de l’hybride. Bingo! Il était fait comme un rat.
« Tu devrais te voir dans un miroir, buddy » dis-je à l’hybride en me levant de ma chaise. Je fis calmement le tour de la table. « Ce regard… Une image vaut mille mots. Mais je n’en ai pas fini avec toi. La dernière fois que tu as menti est lorsque tu as mentionné le vieil homme qui t’as sauvé. » J’approchai mon visage à quelques centimètres du sien. « Pas… Vrai… » ajoutai-je en appuyant sur son doigt brisé.
Le visage de l’hybride se tordit sous la douleur. Je relâchai légèrement la pression sur son doigt. Ses traits se détendirent et ses yeux croisèrent les mieux. Ces yeux étaient ceux d’un animal prit au piège.
« Ce vieil homme était probablement un hybride et j’irais jusqu’à dire qu’il n’était pas seul. C’est peut-être aller trop loin, mais je crois que tu t’es enduit de ta maîtresse. Avec le nombre de fois que tu es passé au centre, ce ne serait pas une surprise. Tu es ensuite tombé sur une communauté d’hybrides sauvages qui t’ont recueilli. Tu as donc voulu les aider pour les remercier de t’avoir accueilli et tu connaissais plusieurs riches humains. Et donc, tu as décidé de jouer les Robin des bois. Du moins, jusqu’à ce que deviennent un trop confiant et tente de voler autres choses que des biens matériels. »
Je m’éclatai de l’hybride et repris calmement place sur ma chaise de l’autre côté de la table.
« Ce sera tout, m'sieur. » |
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| Blake Wright | Age : 42 Localisation : Quelque part Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef Multi-Compte : Athenais, Hope Knight | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 5 Déc - 17:57 |
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L’hybride s'était donc lancé dans une histoire à dormir debout. Certains y aurait peut-être cru ou lui aurait laissé le bénéfice du doute, mais toi tu n'avalais pas. Il faut dire que tu en avais vu défilé un bon nombre et ton précédent métier t'avait aussi rodé. La rabatteuse à tes côtés ne semblait pas non plus y croire. C'est une des raisons qui te poussa à lui demandé directement ce qu'elle en pensait. Une façon aussi de lui montrer exactement comment se passait un interrogatoire, ici, il ne suffisait pas que de pointer son arme en guise de menace ou de condamnation. Tu voulais surtout amener peu à peu le sujet sur ce qui t'intriguait le plus, mais pas trop vite, il fallait d'abord que "l'accusé" apprenne à coopérer et surtout ... à ne plus chercher à mentir.
« Fine… D’après moi, il aurait menti deux fois dans son histoire. La première fois est lorsqu’il a mentionné que son ancienne maîtresse se servait de lui pour voler d’autres riches résidents de l’île. Alors pourquoi signaler sa disparition? Si je me servais d’un hybride pour voler, je me débrouillerais pour avoir le moins de preuve possible qui pourrait me lier au dit. Si ce dernier venait à disparaître dans des circonstances mystérieuses, je ne serais pas trop pressée de le retrouver. Je n’hésiterais pas une seconde à tous les ponts et nier toutes implication avec le voleur. Hors, d’après son dossier, Miss Perrier aurait rapporté sa disparition à peine quatre jours qu’elle eut réalisé son absence. Aussi, pourquoi acheter un hybride légalement afin de s’en servir pour dans des activités illégales? Elle aurait pu s’en procurer un sur le marché noir. Pas de papier, donc moins de liens entre elle et le voleur. Je ne crois donc pas qu’il volait pour sa maîtresse. En fait, je ne crois pas qu’il mentait à propos des voles, il a menti à propos de sa maîtresse. »
Rhodes te surpris, elle semblait utiliser bien plus sa tête que tu ne le pensais au départ. Un soldat qui obéissait certes, mais qui n'avait pas oublié comment pensé par sois-même. Ce fait t'intéressait grandement, particulièrement parce qu'elle avait juste. Tout ça ne collait pas. Tu laissas la jeune femme poursuivre, puisqu'elle se leva pour se rapprocher de l'hybride et qu'elle semblait ne pas en avoir terminé avec ses suppositions Après tout, elle avait bien dit deux fois. Tu étais curieux d'entendre la suite ...
« Tu devrais te voir dans un miroir, buddy. Ce regard… Une image vaut mille mots. Mais je n’en ai pas fini avec toi. La dernière fois que tu as menti est lorsque tu as mentionné le vieil homme qui t’as sauvé. Pas… Vrai… »
Tout en s'exprimant, Kaylee avait malmené un peu le doigt déjà blessé par tes soins. L'hybride ne pouvait que grimacer de douleur et tu gageais qu'il était à deux doigts de flancher.
« Ce vieil homme était probablement un hybride et j’irais jusqu’à dire qu’il n’était pas seul. C’est peut-être aller trop loin, mais je crois que tu t’es enduit de ta maîtresse. Avec le nombre de fois que tu es passé au centre, ce ne serait pas une surprise. Tu es ensuite tombé sur une communauté d’hybrides sauvages qui t’ont recueilli. Tu as donc voulu les aider pour les remercier de t’avoir accueilli et tu connaissais plusieurs riches humains. Et donc, tu as décidé de jouer les Robin des bois. Du moins, jusqu’à ce que deviennent un trop confiant et tente de voler autres choses que des biens matériels. Ce sera tout, m'sieur. » Prononça t-elle après avoir repris sa place non loin de toi. »
Tu avais bien compris que ces derniers mots étaient pour toi. Toutes ses idées n'étaient pas mauvaises mais il faudrait les approfondir. Et c'est justement maintenant que tu aller mener un peu la danse.
- Parfait ! Je crois que Rhodes a su déceler les points importants qui n'allaient pas dans ton histoire et ta plus grosse erreur a été de nous sous-estimer. Il y a une chose surtout à présent que j'aimerai savoir par dessus tout. Où as-tu bien pu te procurer une arme à feu ? Je doute que ce soit de simples hybrides sauvages qui ait pu te la confier, surtout à toi un simple voleur. Pourquoi le ferait-il ? Pour que tu puisses te défendre alors que tu dois te faire discret ? As-tu un jour trouvé une arme dans un tiroir en fouillant dans une maison ? Peut-être ses occupants dormaient-ils à ce moment-là. Quoiqu'il en soit, je suis vraiment ... curieux.
Tu te levas à ton tour de ton siège, en faisant le tour. Tu allas t'appuyer contre la table juste en face de l'hybride qui dû lever les yeux vers toi pour te fixer. Malgré son regard plein de mépris, tu aimais le fait qu'il soit obligé de te regarder de plus bas, démontrant ainsi que tu étais bien le maître du jeu.
- Vas-y, Je t'écoute ... Étrangement, le mâle hésita cette fois-ci à répondre, restant au final silencieux. Bien, puisque tu ne veux pas coopérer ... Rhodes, vous voulez bien détacher les menottes du pied de la table, le relever et le retourner face au mur ? Tu avais déjà une idée précise de ce que tu allais lui infliger cette fois-ci. Un esclave désobéissant, il faut le punir sans ménagement, non ? Merci, ne restez pas trop loin, on ne sait jamais Rhodes ...
Tu défis alors la ceinture que tu portais autour de ta taille, un son très caractéristique. Puis tu commença à assainir plusieurs coups consécutifs et violents sur le dos de l'hybride. Ses cris de douleurs ne t'arrêteraient pas tant que tu n'obtiendrais pas de coopération de sa part et surtout des réponses concrètes à tes questions. Une déchirure finit par apparaître au milieu de ses vêtements et quelques goûtes de sang furent projetées dans les airs autour de lui. L'une d'elle atterrie sur ta joue.
- STOP ! Je vais tout vous dire mais STOP ! Je vous en supplie ! Tu cessas alors tes coups de ceinture.
- Bien. Je t'écoute, si je suis satisfait de tes réponses, je te laisserai te reposer pour aujourd'hui, mais dans le cas contraire ... je poursuivrai sur ma lancée. Tu es prévenu. Retournez-le Rhodes et plaquez-le dos au mur. Une position qui lui ferait sûrement mal au vu de ses récentes blessures. Alors ? Fais attention, ma patience a des limites ...
- On m'a donné cette arme ! Tu haussas un sourcil indiquant que tu trouvais ça peu probable, mais l'hybride poursuivit aussitôt de peur de nouvelles représailles. Un groupe d'hybrides sauvages qui m'ont recueilli. Ils m'ont chargé de récupérer d'autres armes de ce type. Plus j'en ramènerai plus vite je pourrai m'assurer une place dans leur groupe.
- Là j'y crois un peu plus. Tu marquas une pause, posant ensuite ta ceinture ensanglantée sur la chaise où l'hybride était assis auparavant. Puis tu retournas t’asseoir derrière la table pour pianoter ces quelques informations glaner, sur ta tablette et son dossier. Rhodes, rattachez-le au pied de la table. Nous en avons fini avec lui pour le moment. J'ai d'autres affaires à traiter et je vais lui accorder le répit que je lui ai promis. Je poursuivrai demain l'interrogatoire, si vous êtes partante, n'hésitez pas à revenir. Si ça vous intéresse bien sûr. Je n'ai pas la fonction pour vous obligez à venir dans cette section. Mais je dois avouer que j'ai été agréablement surpris de vos ... compétences. Vous seriez un bon élément de l'annexe.
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