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 Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake]

Humaine - Asservie
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Hisae
Age : 30
Multi-Compte : Eileen / Sarika / Juna / Isako / Kioko / Red / Camille Cimedroite
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyMer 9 Jan - 11:19
Hisae
Les relations entre Hisae et Blake s'étaient finalement bien améliorées au fil du temps. Enfin...ils se supportaient mieux et elle faisait des efforts...tout en ne pouvant s'empêcher de l'envoyer voir ailleurs assez régulièrement. Elle restait elle-même après tout.
Néanmoins, il y avait un point où ses "progrès" étaient visibles. Il lui arrivait assez souvent de préparer le repas. En général, c'était sous l'excuse qu'elle en avait marre de la viande et désirait du poisson...Mais ce n'était qu'à moitié vrai.

En plus, au lieu de se faire que sa part...Elle en faisait pour tout le monde. Kaya avait toujours droit à une bonne part de poisson et les gamins, comme ils n'étaient pas fans, c'était souvent du poissons transformés, ou panés, ou avec une bonne sauce pour l'agrémenter...Bref, elle utilisait ses connaissances pour qu'ils apprennent à aimer ce type de plats. Et à chaque fois, Blake avait droit au même repas. Elle aurait pu ne rien lui préparer...Mais ce ne serait pas très sympa. Il était beaucoup moins sur son dos après tout. Il n'avait donc plus qu'à rentrer et mettre les pieds sous la table dans ces cas-là...

Résultat, la plupart des repas devenaient sa corvée et elle ne s'en était jamais plainte. Tant qu'il ne lui imposait pas autre chose. Elle allait même faire ses propres courses si nécessaire, emmenant parfois Kaya pour la sortir un peu. Elle se montrait toujours protectrice, comme une grande sœur avec l'enfant.
En parlant d'enfants, elle tentait d'être moins agressive avec les mioches de leur maître. Moins elle leur parlait, mieux elle se portait, surtout avec la fille. Mais avec Matt, il lui arrivait de parler un peu. Juste un peu. Mais c'était déjà beaucoup pour elle.

Mais ce matin-là, quand elle se leva, elle était de mauvaise poil...Enfin, elle n'avait pas la force de dire quoi que ce soit. Elle avait passé une nuit affreuse, se relevant régulièrement, passant beaucoup de temps aux toilettes, mais rien n'y faisait. Elle le savait. Cela empirerait jusqu'à la fin de la...crise.

C'était jour sans école ou vacances, elle n'en savait pas grand chose mais la nounou était là. En plus, des enfants. Ce qui n'était pas du tout le moment.
Elle avait tenté de se trainer à la salle de bain quand les deux croisèrent sa route. Les deux d'un coup ! C'était trop pour elle. La première l'ignora comme à son habitude, le deuxième...fort de leurs discussions, se mit à lui parler sans remarquer son état. Une main qui la tenait plus ou moins debout en s'appuyant contre le mur, l'autre qui lui tenait le ventre, à moitié pliée en deux.

- M-Matt...

Blasée, souffrante, elle essayait de se débarrasser de lui mais tous deux lui bloquaient le passage. Et il eut la bonne idée de s'approcher et...de poser la main sur son bras. Elle réagit au quart de tour.

- Ne...ne me touche pas !


Elle le poussa de toutes ses forces. Plutôt petit, il se retrouva quelque peu éjecté contre le mur. Bon, dans une grande pièce, il aurait surement juste reculé de quelques pas...La présence du mur lui coupa, néanmoins, le souffle, et il partit dans de grands pleurs. Il avait mal. Ce n'était rien de grave mais ce n'était pas agréable.
La mâchoire d'Hisae se crispa, ce n'était pas voulu mais il était venu au mauvais moment, malgré ses ses efforts pour le lui faire comprendre...

Rapidement, enfin autant qu'elle put, elle retourna s'enfermer dans sa chambre, demandant à Kaya de la laisser tranquille. Allongée sur son lit, la douleur ne faisait qu'augmenter, ne la laissant pas tranquille du tout. Bien au contraire.
Le soir venant, elle était roulée en boule dans un coin de la chambre, à se tenir le ventre, à transpirer tant elle avait mal...Elle semblait sur le point de s'évanouir et elle aurait bien aimé. Régulièrement, par vague, la douleur augmentait, lui donnant l'impression qu'on lui déchirait le bas-ventre, tout ce qui se trouvait à l'intérieur. Il lui arrivait de devoir mordre dans son bras pour ne pas crier de douleur, quitte à y laisser des traces de ses dents...

La souffrance était telle qu'elle n'avait même pas vu que du sang coulait entre ses cuisses. Comme si elle avait eu ses règles...De manière bien plus abondante que la normale.
Elle n'avait rien pu faire de la journée, encore moins le repas du soir et n'avait rien avalé depuis la veille au soir. Le regard vitreux, les cheveux tombant en partie sur son visage, elle tentait de ne pas bouger...tentant de ne pas aggraver la douleur. Il y avait des traces de larmes, plus ou moins séchées, sur ses joues, des traces évidentes que la douleur était si forte qu'elle ne pouvait se retenir...
Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
Age : 42
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyLun 14 Jan - 17:38
Blake Wright

Depuis quelques semaines déjà, tu avais été promu au rang de commandant en chef des rabatteurs. Reprenant toutes les affaires en cours, tu étais bien plus occupé qu'avant, ton travail te prenant une bonne partie de ton temps à présent. Tu devais d'avantage passer du temps au QG et tu ne trouvais plus le temps d'aller chercher tes enfants à l'école. Il te restait au moins les week-end, bien que tu travaillais dès que tu le pouvais dans la cave de ta maison que tu avais aménagé en bureau dans lequel personne sauf toi ne pouvait pénétrer, surtout pas ta descendance.

Tu passais donc aussi moins de temps chez toi et donc auprès de tes esclaves. Cela devait bien arranger les affaires de Kaya et Hisae, mais cette dernière semblait veillée à ce qu'il n'arrive rien de fâcheux, notamment en ce qui concernait ta deuxième asservie. Plus de fugue de leur part et c'était pour le mieux. Tu avais d'autres chats à fouetter et cela te mettrait vraiment en rogne. La jeune femme faisait pas mal d'effort, notamment avec la cuisine. Souvent lorsque tu rentrais, le repas était déjà prêt et ça avait l'avantage d'être bon. tu appréciais tous ces efforts, bien que tu ne le faisais pas remarquer. Tout au plus, vous vous entendiez mieux sans pour autant en parler.

La fin des vacances approchaient pour Matt et Lydie et Anna les avait gardé les moments où tu n'étais pas là ou lorsqu'ils étaient chez les parents d'enfants du voisinage. Ce jour-là tu quittas assez tard ton bureau avant de récupérer ta Porsche dans le parking souterrain. La circulation était dense et tu mis un moment à rentrer. L'heure du repas était passé lorsque tu garas ta voiture dans le garage de ta demeure. En rentrant, tu compris rapidement que quelque chose n'allait pas ...

Il était presque 20h. Première chose que tu remarquas, l'absence de Hisae alors que tout le monde finissait de manger autour de la table de la salle à manger. Pas de poisson dans les assiettes ce soir-là, les enfants auraient dû être ravi, mais deuxième chose que tu remarquas, ce fût l'expression boudeuse et triste de Matthew. Troisième et dernière chose, Kaya semblait se sentir affreusement seule. C'était donc Anna qui avait cuisiné le repas et tu la remercias de t'avoir laissé une part. Tu mangeas cependant assez rapidement et tandis que tes enfants allaient regarder un film, tu demandas à la jeune femme de rester un peu plus longtemps. Tu devais vérifier ce qui se passait avec ton asservie. Tu étais fatiguée de ta semaine, mais tu n'avais pas vraiment le choix.

Avant que tu ne puisses monter à l'étage pour aller voir Hisae directement dans sa chambre, Anna te retint pour t'expliquer ce qui c'était passé entre elle et ton fil. Cette dernière avait bousculé ton fils contre un mur. Tu irais donc voir ton fils après avoir réglé tout ça avec l'intéressée.

Tu montas donc les quelques marches après avoir ôter ta veste d'uniforme qui te tenait trop chaud. Tu n'étais pas spécialement énervé, mais plutôt fatigué de tout ça, de tes journées éreintantes et c'est plus ce facteur qui risquait de te faire devenir agressif. Tu te dirigeas d'un pas décidé vers la porte de la chambre de Hisae et lorsque tu l'ouvris brusquement sans prendre la peine de frapper, on pouvait aisément remarqué que tu avais perdu ton sang froid habituel.


- Hisae ! C'est quoi ce bordel ?! Qu'est-ce qui t'as pris de faire ...

Tu compris bien vite que la situation était grave. Dans un premier temps, ton regard métallique fût attiré par la tache de sang bien visible sur le lit défait et à présent vide de la jeune femme. Puis il fit le tour de la pièce et se posa sur une silhouette recroquevillée sur le sol dans un coin de la pièce. Tes sourcils se froncèrent et la souffrance se lisait sur le visage de Hisae. Tu t'approchas d'elle. Cette dernière semblait tenir son ventre, signe qu'elle avait mal à cet endroit en particulier. Le sang semblait l'avoir suivi dans ses mouvement et ses cuisses en étaient recouvertes.

- Hisae ! Qu'est ce qui se passe ?

Tout devenait plus clair à présent en ce qui concernait l'agressivité et la violence dont elle semblait avoir fait preuve un peu plus tôt dans la journée. Tut'accroupies pour te mettre à la hauteur de Hisae et posas ta main ouverte sur son front. Il était bouillant, elle avait sûrement de la fièvre. Tu te redressas et la pris dans tes bras en la soulevant précautionneusement pour l'allonger de nouveau dans son lit. Puis tu attrapas ton téléphone portable qui se trouvait dans la poche de ton pantalon pour appeler ton médecin de famille. Tu lui demandais de venir, tu lui expliquas la situation et que c'était une urgence. En attendant qu'il n'arrive, tu retournas auprès de Anna pour lui demander de garder tes enfants plus longtemps mais chez elle cette fois-ci, tu ne voulais pas qu'ils restent dans la maison pour le moment. La jeune femme souffrit, mais le médecin t'avait demandé de ne pas lui donner le moindre médicament pour passer la douleur. Tout dépendrait de son diagnostique, car il craignait que si ce n'était trop sérieux, il faille l'emmener à l'hôpital, aux urgences.

Pour Kaya, tu lui avais simplement demandé de rester hors de la chambre de Hisae pour le moment. Elle semblait avoir compris qu'il se passait quelque chose car tu avais lu sur son visage de l'inquiétude. Tu retournas ensuite auprès de ton asservie mal en point pour veiller sur elle jusqu'à l'arrivée du médecin. ce dernier mit presque une heure pour se libérer et arriver jusque chez toi. Aussitôt, tu le laissas examiner sa nouvelle patiente. Tu étais resté dans la chambre mais en retrait. Au final, même si tu ne l'avouerais pas et que tu ne le montrais pas spécialement, ton sang froid étant revenu, tu étais inquiet pour l'état de la jeune femme. Tu te demandais surtout ce qu'elle avait, tu n'en avais pas la moindre idée et tu espérais que le docteur te donnerait des réponses aux questions que tu te posais.
Humaine - Asservie
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Hisae
Age : 30
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyMar 15 Jan - 10:09
Hisae
Roulée en boule par terre, Hisae n'arrivait pas à faire diminuer la douleur même si elle le savait, elle ne pouvait rien y faire. Bien que c'était la première fois que c'était aussi affreux.
Au bout d'un moment, dans son brouillard, elle entendit une voix et...était-ce la porte qui cognait contre le mur ? Rapidement, elle sentit une main sur son front. Elle leva les yeux et reconnut Blake. Ce fut le seul mouvement qu'elle avait fait.

Sauf que lui, la souleva pour l'emmener au lit. Elle poussa un cri de douleur, ne s'étant pas du tout préparée à ce qu'il la bouge. Elle faillit s'évanouir à ce moment là mais l'inconscience se refusait encore à elle. Le souffle un peu plus court, elle l'entendit partir de la chambre. A nouveau seule.
Elle n'avait pas bougé d'un poil, fermant les yeux. La vague de douleur quand il l'avait bougé, la clouait encore sur place.

Ce n'est que quand quelqu'un commençait à la déshabiller qu'elle rouvrit les yeux. Qui était ce type ? Qu'est-ce qu'il voulait ?

- B-Blake ?

Où était-il ? Enfin de toute façon, elle n'était pas en état de se débattre mais l'homme ne la touchait pas plus que nécessaire. Néanmoins, elle vit bien la grimace quand il lui retira son pantalon.

- A-t-elle des règles douloureuses d'ordinaire ? Ou à type hémorragique ?

Hisae galérait à respirer, chaque fois que sa poitrine se soulevait, la douleur lui donnait l'impression de la terrasser à coups de poings. Elle tenta, pourtant, de répondre :

- P-pas de...


Stop. Arrêt sur image. Nausée soudaine. Elle ouvrit grand les yeux alors que son estomac commençait à se révolter face à la souffrance que son corps ressentait. Le médecin comprit aussitôt et eut le temps de la tourner sur le côté avant qu'elle ne répande....de la bile. Elle n'avait rien mangé depuis longtemps.

- La douleur est trop forte et sa fièvre est signe d'infection, tant qu'on ne sait pas d'où ça vient je ne peux rien donner. Le risque serait d'empirer la situation...Il faut l'emmener aux urgences tout de suite.

Il lui mit alors la couverture tâchée sur elle, décidant que le pantalon n'arrangeait pas la situation. Il ne demanda aucune compensation financière, n'ayant rien pu faire au final pour cette patiente. Par contre, il espérait des nouvelles, s'inquiétant réellement.
Lorsqu'elle se retrouva de nouveau seule avec Blake, elle leva les yeux vers lui, tentant de se préparer mentalement à ce qui allait suivre. Mais par chance, pour elle en tout cas, son corps décida que c'était trop et elle sombra dans le néant le plus total. Mais salvateur également. Plus de douleur, plus de stimulation, plus rien du tout. La tranquillité alors même qu'il l'amenait à bon port pour qu'elle soit prise en charge.

A l'arrivée, elle était toujours inconsciente et un médecin l'envoya aussitôt passer divers examens notamment une échographie et une prise de sang. En attendant, ils l'avaient mis sous anti-douleur assez efficace. Et lorsque les résultats tombèrent, le verdict fut sans appel. Une infirmière se précipita vers Blake :

- Monsieur Wright ? C'est bien ça ? Suivez-moi, nous allons remplir un formulaire pour la jeune femme que vous avez emmener. Le docteur est en train de l'opérer de toute urgence, il vous expliquera ce que c'est. Rassurez-vous, sa vie n'est pas en danger.

Elle ne précisa pas que sans l'avoir emmené, ceci aurait bien été le cas. Elle l'emmena dans son bureau et commença à lui poser les questions d'usage pour remplir le formulaire, nom et prénom de la patiente, âge, origine, personne à appeler en cas d'urgence...Bref, les formalités sans même réaliser qu'il s'agissait d'une asservie.
Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
Age : 42
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyMar 12 Fév - 15:47
Blake Wright

La jeune femme réagit à peine lorsque tu t'étais approché d'elle. Elle avait simplement levé les yeux vers toi un instant. elle semblait souffrir affreusement, le cri de douleur qu'elle poussa lorsque tu la déplaças était un parfait indicateur. Tu gardais la maîtrise de toi-même, mais la voir ainsi, te rappelait de mauvais souvenirs et au final, tu appréciais peu à peu sa présence, même si tu ne l'avouerais pas et le montrerais encore moins.
Une fois le médecin arrivé, tu le conduisis directement au chevet de sa patiente. de nouveau, Hisae ouvrit les yeux et sembla paniquer quelque peu. Adossé près de la porte, en retrait, tu tentas de la rassurer.


- B-Blake ?

- Je suis là, Hisae. Tu ne crains rien, c'est notre médecin. Il est là pour t'examiner et voir ce que tu as.

- A-t-elle des règles douloureuses d'ordinaire ? Ou à type hémorragique ?

- P-pas de...

- Euh ... je ne pense pas. Hésitas-tu sur le coup. A vrai dire, je ne l'ai jamais vu les avoir.

En effet, ça pouvait paraître étrange mais depuis qu'elle habitait chez toi, ton asservie n'avait jamais eu ses règles ou n'avait acheté de protection dans ce sens. tu ne t'étais pas penché plus que ça sur la question, certaines femmes sont stériles et Hisae avait une situation assez inconfortable lorsque tu l'avais récupéré. Tu n'étais pas non plus du genre à poser ce genre de questions indiscrètes.

- La douleur est trop forte et sa fièvre est signe d'infection, tant qu'on ne sait pas d'où ça vient je ne peux rien donner. Le risque serait d'empirer la situation...Il faut l'emmener aux urgences tout de suite.

Ce que le médecin t'appris par la suite t'inquiétas d'avantage, surtout lorsque tu compris à son expression sérieuse qu'il l'était tout autant. Après son départ, tu t'empressas de transporter la jeune femme jusque dans ta voiture. Ce ne fût pas une mince affaire afin de ne pas la blesser d'avantage. Cette dernière s'évanouit alors dans le même temps et tu te contentas de l'installer sur la banquette arrière de ta Porsche. Tu ne lui avais pas remis son pantalon, comme préconisé par le médecin. Elle avait donc garder la couverture autour de sa taille. Tu retournas dans la maison pour récupérer ta veste et ton portefeuille. puis tu fermas tout à clé avant de t'installer au volant et de démarrer en trombe dans cette petite rue habituellement si calme.

Ce jour-là, tu n'avais pas respecté les limitations de vitesse, quitte à te prendre une amende salée. Ce qui ne fût pas le cas et ainsi, tu ne mis pas longtemps à arriver à l'hôpital. Ton asservie fût tout de suite prise en charge et conduite aux urgences. Tu avais appris que le corps médical avait été prévenu par ton médecin, ce qui avait considérablement accéléré la procédure de son admission. Pour autant, tu avais dû attendre durant toute la durée des examens dans la salle d'attente. Tu avais alors tourné en rond comme un lion en cage, ne parvenant pas à rester en place ou assis sur l'un des sièges. Ce comportement traduisait bien ton inquiétude au-delà de ton apparent sang-froid.
Le temps t'avait paru interminable jusqu'à ce qu'une infirmière daigne enfin venir te trouver. Tu n'avais alors aucune idée du temps qui s'était écoulé depuis votre arrivée et encore moins de ce qu'il se passait.


- Monsieur Wright ? C'est bien ça ? Suivez-moi, nous allons remplir un formulaire pour la jeune femme que vous avez emmener. Le docteur est en train de l'opérer de toute urgence, il vous expliquera ce que c'est. Rassurez-vous, sa vie n'est pas en danger.

L'opérer de toute urgence ? Sans même te demander ton avis sur la question ou t'expliquer ce que Hisae avait ? Depuis quand les médecins prenaient-ils autant de liberté ?

- J'aimerai quand même savoir ce qu'elle a avant ! C'est quand même un comble cette histoire ! Vous me faites poiroter pendant un moment pour finalement me dire ça tranquillement. Je vais remplir vos papier, mais j'espère des explications en contrepartie, maintenant et pas une fois que vous aurez fini de la charcuter !

Tu étais clairement en train de perdre ton sang froid légendaire et il ne valait mieux pas te contrarier d'avantage. Encore heureux que Hisae n'était pas ta femme, parce que dans ce cas-là, tu aurais fait un véritable scandale. Oui, ta réaction avait été un peu exagérée et déplacée. Le corps médical faisait ce qu'il pouvait après tout. Mais chaque personne réagissait différemment dans l'attente d'un diagnostique. Surtout que ton propre médecin de famille s'était gardé de te dire quoique ce soit.

L'infirmière pour autant ne pouvait rien te dire de plus, le chirurgien qui la prenait en charge ne lui ayant rien révélé non plus. Tu pris donc sur toi et acceptas de la suivre jusque dans une petite pièce pour remplir le dossier au calme. Le médecin entendrait parler de toi à son retour, enfin, si tu ne te seras pas calmer d'ici-là.
La jeune femme assise face à toi derrière une petite table ronde, commenças à te poser des questions et tu y répondais au fur et à mesure, selon ... ce que tu savais de ton asservie.


- Nom et prénom

- Hisae

- Pour le nom de famille, c'est Wirght c'est bien ça ?

- Non, son nom m'est inconnu.

- Oooh ... Je suis désolée, je pensais que cette jeune femme était votre femme.

- Absolument pas, c'est une humaine asservie, donc mon esclave.

- Excusez-moi de mon erreur, vous sembliez ... si inquiet à son sujet.

- Passons vous le voulez bien ? Répondis-tu sur un ton catégorique qui refuserait un nouvel écart.

- Bien euh ... vous connaissez son âge et ses origines ?

- Japonaise de 29 ans.

- Est-ce que vous connaissez ses antécédents médicaux ou de probables allergies ?

- Non, je n'en ai aucune idée.

Ce questionnaire ne te plaisait guère, tu n'avais pas pour habitude d'être de l'autre côté de la ligne. Tu avais toujours été l'enquêteur et celui qui menait l’interrogatoire. En plus de ça, tu te rendais compte que tu ne connaissais pas grand chose de la jeune femme, à part le fait que ses addictions principales étaient la clope, l'alcool et te provoquer tant et plus pour te faire ensuite rager.
Humaine - Asservie
Humaine - Asservie
Hisae
Age : 30
Multi-Compte : Eileen / Sarika / Juna / Isako / Kioko / Red / Camille Cimedroite
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyMer 13 Fév - 10:54
Hisae
La prise en charge avait été rapide et Hisae n'avait pas repris conscience tout du long. En même temps, ils avaient fait en sorte que cela n'arrive pas. Un patient qui se tort de douleur pendant les examens, ce n'était vraiment pas facile. En plus, qu'elle mettait du sang partout...
Radio, échographie, prise de sang...Tout y était passé. Et ils étaient ensuite passés à l'opération de toute urgence, sans même en référer à l'homme qui les avait emmené. Mais ils avaient agi pour sauver une vie...Aurait-il les moyens ? Le médecin devrait s'en occuper par la suite, il n'avait pas pensé argent sur le coup.

Finalement, une fois son travail terminé, il sortit du bloc, se débarrassa de ses protections, se lava les mains puis se dirigea vers son bureau. Son assistante alla aussitôt chercher l'accompagnateur de sa patiente.

- Mr Wright ? Le médecin va vous recevoir. Ne vous en faites pas, tout va bien !

Et le sourire que la jeune femme adressa à Blake était bien une preuve que tout allait bien, non ? Bon, elle n'était pas rassurée après avoir entendu qu'il était bien énervé par la situation. Elle le guida à travers les couloirs jusqu'au bureau du médecin qui lisait et complétait un dossier. Celui d'Hisae.
Il releva les yeux et regarda le nouveau venu.

- Mr Wright ? Installez-vous. Votre...euh...asservie est en salle de réveil, tout va pour le mieux.

Il avait jeté un nouveau coup d’œil au dossier au moment de son hésitation. Ce n'était pas encore très courant de soigner des asservis. Mais bon, il allait devoir s'y faire désormais.

- Nous lui avons fait passé divers examens et...son statut d'asservie explique beaucoup de choses par rapport à ce que nous avons découvert. Une tentative de stérilisation a été effectuée sur cette jeune femme. Je dis bien "tentative" car ce n'était pas une réussite. Ses trompes étaient en parties ligaturées...même si j'ai plus l'impression qu'ils ont essayé de couper qu'autre chose. Mais bon, le fait est que ce n'était pas complet, elle devait donc avoir encore quelques symptômes de menstruation...peut-être avait-elle encore ses règles ? En tout cas, sa douleur et l'hémorragie d'aujourd'hui était dû tout simplement à une infection qui s'est rajoutée par-dessus. Malheureusement, elle était trop étendue, nous n'avons pas pu sauver ses ovaires et ses trompes. Je suis sincèrement désolé, si vous espériez avoir des enfants avec cette jeune femme, c'est désormais totalement impossible...

Il laissa un moment pour lui laisser le temps de digérer toutes ses informations. S'il désirait être papa avec son asservie, l'affaire était compromise. Il attendait également de voir s'il avait des questions avant d'enchainer, préférant ne pas dire à haute voix qu'Hisae serait surement morte sans opération :

- Il ne devrait plus y avoir de complications désormais. Elle aura un traitement à prendre pendant encore plusieurs jours pour lutter contre cette infection. Il ne faudrait pas qu'elle s'étende plus. Des anti-douleurs aussi. Pour le reste, il faudra retirer les points dans deux semaines. Ah et également, il faudra qu'elle évite tout rapports intimes pendant quelques temps...Il faudra qu'elle revienne dans deux semaines également, pour une visite de contrôle, pour s'assurer que tout est en règle. Avez-vous des questions, monsieur ? Sinon, vous pouvez rejoindre votre asservie...

De son côté, Hisae émergeait tout doucement. En salle de réveil, elle comatait un peu trop pour réagir à son environnement. C'est une fois en chambre qu'elle comprit qu'elle n'était plus chez Blake. Tout ce blanc...un hôpital ? Et où était Blake ? Étrangement, elle se sentait perdue sans lui. Toute seule. Abandonnée même.
Elle ouvrit les yeux, les referma, les rouvrit même si parfois quelques secondes ou minutes s'écoulaient entre chaque battement de paupières.

- Blake...?

Ce fut le premier son qui sortit de sa bouche, un appel rauque, un appel fatigué mais un véritable appel. Elle le cherchait. Après tout, il n'était que son seul repère sur cette ile qu'elle ne connaissait pas. Ile de rêves ? Ile de cauchemars pour elle surtout.
Au bout d'un moment, elle remarqua divers tuyaux qui partaient de sa main, un liquide passant dedans puis, quelque chose lui laissait une sensation désagréable au niveau du ventre. Les anti-douleurs étaient assez efficaces pour le moment, alors elle sentait juste qu'il lui était arrivé un truc.

Elle poussa le drap, assez maladroitement puisque l'anesthésiant était pas tout à fait parti et remonta la chemise qui la couvrait. Des pansements. Sur tout son bas-ventre. C'était quoi ce bordel ? Qu'est-ce qu'on lui avait fait encore ? Elle tira sur un des sparadrap, cherchant à l'enlever mais c'était trop sensible. Elle s'attaqua alors à la perfusion, commençant doucement mais surement à paniquer. Qu'est-ce qu'on lui voulait ? Pourquoi elle était seule ? Qu'est-ce qui s'était passé ? Trop de questions, pas une seule réponse et la peur et le stress montaient à toute vitesse. L'anesthésiant l'empêchait de raisonner correctement, lui laissant juste la possibilité de revivre ses souvenirs qui se superposait à la réalité...Et trop, c'était trop ! A ce rythme, elle allait juste tout arracher, la perfusion, les pansements...Tout !
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Blake Wright
Age : 42
Localisation : Quelque part
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyJeu 14 Fév - 16:19
Blake Wright

L’interrogatoire avait duré un moment, sans doute un moyen de te faire patienter et de te calmer. Mais toutes ces questions te mettaient mal à l'aise et t'agaçaient plutôt d'avantage. La raison était simple, tu ne pouvais pas donner de réponse à la moitié d'entre elles. Une fois le dossier rempli, l'infirmière t'avait raccompagné à la salle d'attente où une nouvelle fois, tu avais été contraint d'attendre la fin de l'opération. Une fois encore, tu avais tourné en rond, te posant toutes sortes de questions sur ce qui venait d'arriver à Hisae. Tu avais bien quelques doutes sur la question, mais ... non. En vérité, tu n’arrivais pas à mettre tes idées au clair. La nuit était bien tombée à présent et il était minuit passé.

- Mr Wright ? Le médecin va vous recevoir. Ne vous en faites pas, tout va bien !

L'infirmière venait de réapparaître auprès de toi, la salle étant déserte ... Son sourire aimable n'eut alors aucun effet. "Tout va bien", oui enfin quand on savait ce qu'était le "tout". Tu la suivis dans les nombreux couloirs, les hôpitaux avaient toujours l'air de labyrinthe déguisé, tu n'aimais pas ça toi qui aimais allez droit au but. La jeune femme te conduisit jusqu'à un bureau où un médecin, sûrement le chirurgien qui avait opéré Hisae, se tenait. Il travaillait sur un dossier, le sien ? Tu avais l'impression de te voir au travers d'un miroir, sauf que toi, tu sauvais rarement des vies en tant que rabatteur ...

- Mr Wright ? Installez-vous. Votre...euh...asservie est en salle de réveil, tout va pour le mieux.

- Bien et vous allez enfin me dire ce qu'elle a ou je dois demander à quelqu'un d'autre ? Ou même à tout ce foutu hôpital ? Une conférence peut-être ?

Agacé ? Énervé ? Si peu ... et non, tu ne t'étais pas assis bien sagement, du moins pas sur le moment, démontrant bien à qui ils avaient affaire. Tu ne pris place sur le siège indiqué que lorsque l'homme commença à t'expliquer exactement ce qui était advenu.

- Nous lui avons fait passé divers examens et...son statut d'asservie explique beaucoup de choses par rapport à ce que nous avons découvert. Une tentative de stérilisation a été effectuée sur cette jeune femme. Je dis bien "tentative" car ce n'était pas une réussite. Ses trompes étaient en parties ligaturées...même si j'ai plus l'impression qu'ils ont essayé de couper qu'autre chose. Mais bon, le fait est que ce n'était pas complet, elle devait donc avoir encore quelques symptômes de menstruation...peut-être avait-elle encore ses règles ? En tout cas, sa douleur et l'hémorragie d'aujourd'hui était dû tout simplement à une infection qui s'est rajoutée par-dessus. Malheureusement, elle était trop étendue, nous n'avons pas pu sauver ses ovaires et ses trompes. Je suis sincèrement désolé, si vous espériez avoir des enfants avec cette jeune femme, c'est désormais totalement impossible...

Au fur et à mesure que le médecin te dévoilait ce qui avait pu provoquer tout cela, tu fulminais mais intérieurement. Toujours maître de toi, hein. Ainsi donc, son premier maître avait tenter de réaliser une stérilisation. Tu étais  présent plus pressé encore de rencontrer cet homme ... Mais une infection ? Vraiment ? Et d'où ? Comment ? Une question qui resterait sans doute en suspend sans recevoir de réponse.

- Des enfants ? Avec une asservie ? Vous avez fumé ou bu quelque chose avant de l'opérer ? Sérieusement ... Ça ne risque pas d'arriver avec elle. Tu avais prononcé ces derniers mots plus pour toi-même en réponse au caractère de Hisae.

- Il ne devrait plus y avoir de complications désormais. Elle aura un traitement à prendre pendant encore plusieurs jours pour lutter contre cette infection. Il ne faudrait pas qu'elle s'étende plus. Des anti-douleurs aussi. Pour le reste, il faudra retirer les points dans deux semaines. Ah et également, il faudra qu'elle évite tout rapports intimes pendant quelques temps...Il faudra qu'elle revienne dans deux semaines également, pour une visite de contrôle, pour s'assurer que tout est en règle. Avez-vous des questions, monsieur ? Sinon, vous pouvez rejoindre votre asservie...

- Oui j'en ai une bien sûr. Vous parlez d'infection depuis tout à l'heure, mais vous n'avez pas jugé bon de m'expliquer d'où elle pourrait venir. Avez-vous la réponse au moins ? Je suppose que votre diplôme encadré sur votre mur n'est pas seulement là pour décorer.

Tu n'étais pas des plus agréables et à présent, tout le monde pouvait s'en rendre compte. Tu n'avais pas de patience, surtout pas dans ce genre d'endroit. Tu ne portais pas non plus les médecin et autres spécialistes du genre dans ton coeur. Était-ce à cause de ce qui t'était arrivé auparavant ? Peut-être bien ...

L'entretien avec le médecin coupa court et n'aura au final pas duré très longtemps. L'infirmière te conduisit ensuite de nouveau au travers de couloirs interminables une fois de plus avant d'arriver enfin devant la porte de la chambre où avait été installée Hisae. Mais apparemment, il semblait y avoir du remue-ménage à l'intérieur ... Lorsque la jeune femme ouvrit la porte dans la précipitation, tu constatas que ton asservie était réveillée et ... en panique. Tu connaissais parfaitement ce sentiment d'insécurité et de doutes lorsqu'on se réveille dans ce genre d'environnement sans plus de réponse. L'infirmière voulue intervenir mais tu lui passa devant, la bousculant un peu au passage et tu lui lanças un regard froid, sur un ton très désagréable.

- Ça va, vous en avez assez fait ! Laissez-nous !

Tu te précipitas sur Hisae pour la retenir afin qu'elle arrête de gigoter. Si elle continuait comme ça, elle allait se faire mal et ... ce n'était vraiment pas le moment. Tu t'adressas alors à elle avec douceur pour ne pas la brusquer d'avantage.

- Hisae, tout va bien, je suis là. Calmes-toi. Je vais tout t'expliquer, mais avant tu dois te calmer et te rallonger. Tu n'as rien à craindre, je te le promet.

Une fois plus calme, tu l'aidas à se rallonger, vérifiant qu'elle n'avait pas réussi à arracher sa perfusion au passage. Puis tu pris l'unique chaise qui trônait dans un coin pour la rapprocher du lit où se trouvait la jeune femme et tu t'assis suffisamment près. tu posas une main rassurante sur le front de la jeune femme.

- Je sais ce que c'est que de se réveiller comme ça sans comprendre ... Tu es dans une chambre d'hôpital. En rentrant ce soir, je t'ai retrouvé par terre, tu étais très mal. Je t'ai ensuite amené d'urgence ici et après des examens, le médecin t'a opéré tout de suite. Tu ne dois donc plus t'agiter. Mais tu vas aller mieux maintenant. Enfin, il te faudra un peu de temps pour te remettre, mais le pire est passé, okay ?

Tu hésitas alors à lui en dire plus, à rentrer dans les détails et puis, tu le savais, Hisae avait aussi besoin de repos, de beaucoup de repos après tout ça. Alors tu lui laissas le loisir de te poser des questions ou non, mais ce qui était sûr, c'est que pour l'heure ... tu ne la laisserais pas seule dans cette chambre.
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyJeu 14 Fév - 16:49
Hisae
Le médecin n'était pas au bout de ses peines avec le proche de sa patiente. Elle au moins, elle n'avait pas été chiante une fois endormi. Il faudrait peut-être lui donner un petit calmant à lui aussi ? Il le regarda un moment avant de reprendre la parole.

- Monsieur, je vous prierai de vous calmer. Auriez-vous préféré que je la laisse sans soin sous prétexte que c'est une asservie ? Pour vous répondre, nous n'avons que des suppositions à propos de cette infection. Les zones où les trompes étaient ligaturées n'étaient pas vraiment cicatrisées, il suffit que les outils utilisés ne soient pas stérilisés ou en mauvais état...

Ce qui supposait aussi que ce n'était pas si vieux que cela.

- D'ailleurs, cela vous intéressera surement, mais même sans opération, elle n'aurait plus été capable de porter un enfant. Son utérus ne nécessitait pas une ablation mais il a été...endommagé lui aussi.


Il passa les détails de ce que l'échographie avait pu voir.
Une fois débarrassé de cet homme désagréable, il retourna à son dossier.

De son côté, Hisae était totalement en train de paniquer, à chercher à tout arracher. Elle ne remarqua ni la porte qui s'ouvrait ni l'infirmière qui s'apprêtait à l'enguirlander aimablement. Par contre, elle vit aussitôt Blake quand il l'empêcha de trop gigoter. Il était là ! Allez savoir pour quoi, mais elle se sentit un peu plus rassurée avec lui à ses côtés. Il ne semblait pas lui en vouloir, ni la juger juste...la rassurer. C'était surprenant mais sur le côté, elle ne réalisait pas tout à fait. Cela lui faisait juste du bien.

Elle finit par se calmer, petit à petit, même si ses mains étaient agrippées, aussi fort qu'elle le pouvait, sur les vêtements de Blake.

- M-merci d'être là...


Oui, elle appréciait vraiment sa présence, qu'il reste là malgré tout ce qui s'était passé entre eux.
Elle put se rallonger et écouta ce qu'il disait, ne le quittant pas des yeux. Opérée d'urgence ? Hôpital ? Et les pansements étaient au niveau du ventre, non ? Qu'est-ce que c'était que ce bordel ? Sans crier gare, les larmes remplirent ses yeux et s'écoulèrent sur ses joues.

- Je...Désolée...Je ne voulais pas...t'inquiéter avec ça...

Ce n'était pas la première fois qu'elle subissait ce genre de douleurs mais pourtant, elle n'avait jamais voulu lui en parler. D'une part parce qu'elle avait sa fierté et...parce qu'elle avait l'impression qu'elle risquait de l'ennuyer...peut-être à tort en fait. Et puis, il y avait tant de choses qu'il ignorait à son sujet...des bonnes comme des mauvaises.
Et là, malgré ses efforts, elle n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer, ce qui lui faisait mal au ventre. Elle posa une main dessus, comme si cela pouvait aider.

- Que...Qu'est-ce...qu'il...qu'il a opéré ?


Elle voulait savoir. C'était peut-être étrange, mais elle en avait besoin. De comprendre. De savoir enfin pourquoi elle avait ces douleurs là.
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Blake Wright
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyDim 17 Fév - 14:01
Blake Wright

Alors que tu tentais de calmer peu à peu Hisae qui était en train de vivre un réveil un peu brutal et dans l'ignorance totale, cette dernière s'agrippa à ta veste d'uniforme, prenant conscience de ta présence. Tu ne savais pas si c'était tes paroles et le ton de ta voix ou bien simplement le fait que tu sois là qui l’apaisèrent, mais elle finit par se rallonger avec ton aide. Elle n'était heureusement pas parvenue à décrocher ni sa perfusion, ni ses pansements.

- M-merci d'être là...

Tu continuais de lui parler pour la rassurer et du même coup, lui expliquer dans les grandes lignes ce qui s'était passé et ce qu'elle faisait là. Pendant ce temps, l'infirmière comprenant qu'elle était de trop, s'éclipsa en refermant la porte derrière elle.

- Appelez-moi en cas de besoin.

- Je...Désolée...Je ne voulais pas...t'inquiéter avec ça...

- Ne t'en fais pas, tu as juste besoin de repos maintenant.

Tu avais pris place sur une chaise près du lit de ton asservie. Sur la table de chevet juste à côté de toi, avait été posé une carafe d'eau et un verre.Tu te saisis de ce dernier, le remplissant de ce liquide transparent, pour le tendre à la jeune femme aux traits asiatiques. C'est seulement à cet instant que tu remarquas qu'elle pleurait. Ce n'était pas de simples larmes, non, elle semblait ne pas pouvoir s'arrêter.

- Que...Qu'est-ce...qu'il...qu'il a opéré ?

Tu avais stoppé net ton geste un instant, ton regard métallique croisant celui de Hisae. Tu laissas planer un long silence durant lequel tu essayas ses larmes en passant le pouce de ta main libre dessus et tu l'aidas à boire un peu. Puis, tu reposas le verre avant de consentir enfin à lui répondre.

- Hisae .... tu as eu une intervention il y a quelques temps ... au niveau de ton utérus, visant à te rendre stérile. Une ... infection s'est propagée des suites de cette opération mal menée. Tu marquas une pause pour lui laisser le temps de digérer l'information et de lui tendre un mouchoir que tu portais toujours sur toi, lui signifiant au passage qu'il était propre. Cette infection a provoqué pas mal de dommages notamment, ça et ... la mauvaise ligature de tes trompes.

Tu hésitais à poursuivre plus avant dans tes explications. tu ne savais pas ce que cela pouvait représenter pour la jeune femme. tu avais bien conscience qu'elle n'avait pas l'air de beaucoup apprécier les enfants en général, mais elle était encore jeune et malgré sa situation actuelle ... qui sait ce qu'étaient ses espoirs de ce côté-là.

- Hisae ... Tu ne pourras plus avoir d'enfant ... jamais.

Tu serras la mâchoire, tu étais furieux de tout ce ravage qui avait été réalisé contre sa volonté. tu pouvais être un vrai salaud, mais là, c'était quelque chose qui t'était inconcevable. Tu aimais trop les femmes en général pour leur faire subir ce genre de barbarie. Tu avais hâte à présent de te remettre sur son affaire "d'asservissement illégal", rien que pour faire subir à celui qui en était responsable, le double de ce qu'ELLE, avait pu vivre ... et tu ne t'en priverais pas. Ton ascension au sein des rabatteurs était une aubaine non négligeable ...

- Hisae, tu vas devoir m'en dire un peu plus sur tout ce qui s'est passé depuis ton arrivée sur Togi ... et surtout sur ton ancien maître. Le moindre détail. Tu marquas une nouvelle fois une pause, te levant alors pour faire les cent pas dans la chambre. Tu ne pouvais rester plus longtemps assis tranquillement. Est-ce que ... tu as eu des enfants avec ton ancien mari ? La question s'avéra directe et tu fixais à présent la jeune femme dans les yeux, observant le moindre signe ou geste trahissant son ressentiment actuel.
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyDim 17 Fév - 19:52
Hisae
Alors que les larmes ne s'arrêtaient pas de couler sur les joues d'Hisae, elle eut la surprise de voir Blake tenter de les essuyer. Il était étrangement doux pour une fois, étrangement tendre. Il lui laissa le temps de se calmer un peu puis l'aida à boire. Et rien que la sensation de l'eau qui coulait dans sa gorge lui fit beaucoup de bien. Comme si elle venait de se rendre compte qu'elle avait terriblement soif...Ce qui n'était pas tout à fait faux.

Finalement, Blake se mit à répondre à sa question. Elle l'écoutait, silencieusement, quelques larmes roulèrent de nouveau à la mention de ce que son ancien maître avait tenté de faire. Elle comprenait mieux maintenant.

- Je vois...ça explique...


Elle avait une voix blanche, à moitié absente. Elle pouvait paraitre bien le prendre mais elle était profondément choquée. Et lorsqu'il annonça qu'elle ne pourrait plus jamais avoir d'enfants, ce fut encore pire. Elle ouvrit de grands yeux, surprise puis se mit à rire...nerveusement.

- Voila qui est fait...mais peut-être que ça aurait été différent si...

Elle se perdit dans ses propres réflexions. Elle n'aimait pas les enfants, ce n'était pas nouveau mais ne plus en avoir du tout ? Bon bah, au pire, personne ne pourrait plus l'ennuyer avec cela. Et elle n'était clairement plus bonne à marier pour les japonais. Il ne lui restait que...que Blake au final. Et cette constatation lui fit à nouveau mal mais bien moins que la dernière fois sur le port de Togi...C'est qu'au moins, il lui montrait un minimum de considération. Et s'il était là, c'était bien parce qu'il tenait à elle, non ? En tout cas, elle s'y raccrochait fermement.
Pour le reste, elle aurait surement un peu de mal à l'enregistrer et prendre pleinement conscience de tout ce que cela signifiait. Il lui faudrait surement du temps.

Mais voila que Blake ne lui en laissait pas, enchainant sur tout autre chose. Elle leva les yeux vers lui. Son ancien maître ? Elle lui en avait raconté beaucoup pourtant. Elle le regarda se lever puis, une question tout à fait inattendue. Elle ouvrit la bouche puis la referma, ne sachant quoi répondre. Elle ferma les yeux un instant, serra les mâchoires alors que des images lui revenaient. La grossesse, l'accouchement...le bébé, son fils, dans les bras de la nounou. Ce gamin qu'elle n'avait jamais réussi à approcher, jamais réussi à aimer...Il était le symbole de sa vie bien pourrie au final.

Elle rouvrit les yeux, brisant alors le silence qui venait de s'installer :

- Oui. Un fils.

Elle soupira et passa une main sur son visage. C'était la première fois qu'elle en parlait depuis bien longtemps, la première fois depuis qu'elle était à Togi...C'était comme un aveu terrible, mais ce ne serait pas le seul.

- Par contre, si tu veux comprendre le moindre...détail sur mon ancien maître, il faut que je t'explique le reste. Il faut que...Tu dois comprendre qui j'étais, qui était mon mari. Je voudrais...que tu comprennes pourquoi j'en suis arrivée là, pourquoi j'ai...certains comportements. Je sais que je suis chiante et que parfois, tu aurais surement bien envie de me mettre des baffes, n'est-ce pas ?

Elle tentait un brin d'humour...avec la voix brisée. Le mélange était étrange mais elle se montrait parfaitement honnête. Elle se mettait à nue sur ce coup-là, elle ne comptait rien lui cacher. Mais elle allait devoir remonter loin pour pouvoir en arriver à Togi.

- Tu te rappelles au tout début ? Tu m'as dis être allé au Japon pour ton travail et avoir détesté certains éléments de la culture...J'ai grandi dans un village assez perdu, dans un endroit où les habitudes et la culture étaient importantes. Je devais trouver un bon époux pour avoir une bonne situation...Quand je dis bon époux, je veux dire fortuné bien sur. J'ai du suivre des cours pour être une parfaite femme au foyer...Ça ne m'a jamais intéressé mais à l'époque, je disais toujours oui.

Ah la gentille et douce Hisae, la gamine obéissante...Elle avait été écrasée, détruite par la dureté de sa propre vie. Par un homme, tout simplement.

- Je venais d'avoir 18 ans quand ma mère m'a présenté mon futur mari...Comme s'il était le meilleur époux dont on puisse rêver. Un mariage magique d'après elle.

Son ton n'était plus que rancune à ce moment là. Toute la haine et la rancœur qu'elle ressentait pour ses parents et son ex était parfaitement palpable.

- Dès que j'ai eu mon...."diplôme", le mariage fut célébré. Tout ce que voulait, mon cher mari, c'était une femme qui présentait bien et qui lui donnerait des gamins. Ça a fini par marcher après quelques...complications, on va dire.

Une fausse-couche, les coups de l'homme et la trahison de sa mère...Oui, quelques complications. Les yeux dans le vague, c'était comme si elle revoyait le film de sa propre vie.

- Il a eu son fils et moi j'ai eu la paix. En quelque sorte. Je sortais beaucoup et j'ai rencontré quelqu'un. J'ai découvert autre chose, les tatouages, les piercings, l'alcool, la cigarette...la drogue. Je l'aimais.


Voila ce qu'elle lui avait caché quand elle s'était saoulée chez lui, la raison pour laquelle, elle en avait eu besoin. Elle avait eu un sevrage assez violent en arrivant sur Togi mais parfois, elle ressentait un violent manque et elle n'avait trouvé que l'alcool et la cigarette pour compenser. D'où sa cuite mémorable.
Elle fixait ses mains, n'osant plus le regarder, lui. Elle lui révélait beaucoup de choses sans aller dans les détails...sans exprimer les raisons qui l'avait poussé à fuir le domicile conjugale et son fils n'était pas l'unique raison. Et elle venait aussi de lui faire un sacré aveu, à mi-voix, les sentiments qu'elle avait eu pour son amant.

- Mon époux m'a un jour obligé à le suivre pour l'un de ses voyage, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Togi.


Voila, ils entraient dans le vif du sujet.

- Je n'ai rien su de la destination avant d'y être, ni même de ce qu'il voulait parler avec...Mon ancien maître. Je n'ai compris que quand ce fut trop tard. Je n'étais plus digne d'être son épouse et il n'avait trouvé que cette méthode pour se débarrasser de moi. Me vendre à ce connard.

Étrangement, sa vulgarité et son mauvais caractère revenaient en même temps que le moment où elle avait littéralement explosé. Puisqu'être polie et serviable ne menait à rien, elle avait décidé de tous les envoyer se faire foutre. A commencer par son mari qui demandait le divorce et par son "nouveau maître" à ce moment-là.

- Après, je ne connaissais rien de l'île, rien de ses lois, de ses coutumes, je n'ai vu au départ que sa salle de redressement comme il le disait. Pendant de longues journées, jusqu'à ce qu'il s'estime satisfait. Je te l'ai déjà dit ce qu'il voulait de ses esclaves, ce qu'il en faisait là-bas...Mais il y a bien une chose que je ne t'ai pas dit. Je savais qu'il m'avait fait quelque chose, je ne savais juste pas quoi...Je refusais que ces types me touchent mais il n'y avait rien pour se protéger...J'ai refusé de l'admettre mais je le savais. J'étais enceinte. Et le lendemain, j'avais les mêmes pansements sur le ventre et plus rien.

Plus de grossesse surprise et encore plus indésirée que la première, plus de règles non plus...Elle n'avait pu que supposé ce qu'il lui avait fait sans en avoir la certitude jusque-là.
En attendant, elle avait continué de fixer ses mains qui trituraient le drap de son lit...Elle n'osait pas regarder Blake. Et s'il la jugeait ? S'il la trouvait immonde, sale, désormais après avoir entendu ce qu'elle lui avait raconté ? Elle n'aimait pas son histoire mais c'était la sienne et elle ne pouvait pas la changer.

- Tu sais, quand j'ai fugué...la première fois. Sur le port, j'aurais pu prendre un bateau, mais...pour me rendre où ? Je me suis rendue compte que je n'avais nul part où aller, personne à rejoindre. Pour mes parents, je suis soit une honte soit morte, pour mon ancien mari, je ne suis plus rien...Je n'avais aucun intérêt à retourner au Japon...

Et cela lui faisait toujours aussi mal. Les larmes s'étaient remises à couler sur ses joues, elle se sentait terriblement mal.

- Pardon, tu t'en fous surement...Je crois que je parle trop, ça me fait toujours cet effet ces saloperies...

Elle parlait bien des drogues de manière générale, l'anesthésiant en étant une également. Elle se tut alors, laissant le silence s'installer. Elle attendait une réaction de Blake, n'importe laquelle alors que ses larmes venaient silencieusement s'écraser sur ses mains.
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Blake Wright
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyMar 19 Fév - 16:42
Blake Wright

- Je vois...ça explique...

La jeune femme ne t'avait semblé pas plus surprise que toi, mais plutôt un peu choquée. Apparemment, ces explications sur ce qui lui était arrivé semblait devenir clair à présent pour elle. Tu n'en savais pas plus pour le moment et tu lui laissas surtout le temps d'enregistrer la seconde information ...

- Voila qui est fait...mais peut-être que ça aurait été différent si...

Cette fois-ci, la surprise s'était lu nettement sur son visage avant qu'elle ne laisse échapper un rire nerveux. Ainsi donc tu te serais trompé ? Tu ignorais réellement si elle aurait voulu des enfants ou non, c'était difficile à dire toi qui au fond, ne la connaissais que partiellement. Même si son comportement avec ta propre progéniture laissait à désirer, quand serait-il de ses propres enfants ? Après tout, tu n'en savais rien et à présent ... tu le saurais encore moins. Mais sa réaction te permettait d'en apprendre un peu plus sur elle ...

- Différent si quoi ? Tu te demandais bien ce que Hisae avait voulu dire par là. De la curiosité ? Un besoin de comprendre ? Les deux bien sûr !

Par la suite, tu avais cherché à savoir dans les détails ce qui était arrivé à ton asservi depuis son arrivée sur l'île de Togi. Mais avant de lui laissé le temps d'y répondre, tu avais eu une autre question. Cela faisait un moment déjà que cela t'avait trotté dans la tête, mais tu n'avais pas jugé bon de le lui poser plus tôt. Le moment était finalement peut-être bien choisi pour savoir ce qu'il en était ...

- Oui. Un fils.

Ainsi donc, Hisae avait bel et bien un enfant, sûrement avec son ex-mari, du moins tu le lui souhaitais. Mais elle ne semblait pas si pressée de parler de lui ... Que cachait-elle vraiment à ce sujet ? Tu décidas de mettre ta curiosité à ce sujet de côté pour le moment, lui laissant tout le loisir de répondre à ta toute première question.

- Par contre, si tu veux comprendre le moindre...détail sur mon ancien maître, il faut que je t'explique le reste. Il faut que...Tu dois comprendre qui j'étais, qui était mon mari. Je voudrais...que tu comprennes pourquoi j'en suis arrivée là, pourquoi j'ai...certains comportements. Je sais que je suis chiante et que parfois, tu aurais surement bien envie de me mettre des baffes, n'est-ce pas ?

- Ce n'est pas faux pour ton côté chiant et les baffes. Mais vas-y, je t'écoutes.

Tu arrêtas alors de tourner dans la chambre, reprenant place de nouveau sur la chaise près de Hisae. Tu observais chacune de ses expressions, c'est ainsi que tu verrais le mieux ... la sincérité de ses propos et son ressentiment vis à vis de ce qu'elle avait pu vivre.

- Tu te rappelles au tout début ? Tu m'as dis être allé au Japon pour ton travail et avoir détesté certains éléments de la culture...J'ai grandi dans un village assez perdu, dans un endroit où les habitudes et la culture étaient importantes. Je devais trouver un bon époux pour avoir une bonne situation...Quand je dis bon époux, je veux dire fortuné bien sur. J'ai du suivre des cours pour être une parfaite femme au foyer...Ça ne m'a jamais intéressé mais à l'époque, je disais toujours oui.

Tu soupiras, voilà une chose justement que tu n'avais en effet pas aimé au Japon, "le mariage arrangé". Ce n'est pas qu'il n'y en a pas aux Etats-Unis, mais pour ta part, tu avais vécu et grandi loin de ce précepte. Tu avais un opinion bien arrêté sur la question et tu ne le concevais pas du tout pour ta part. Mais tu n'intervins pas, laissant la jeune femme poursuivre son récit sans l'interrompre pour le moment.

- Je venais d'avoir 18 ans quand ma mère m'a présenté mon futur mari...Comme s'il était le meilleur époux dont on puisse rêver. Un mariage magique d'après elle. Dès que j'ai eu mon...."diplôme", le mariage fut célébré. Tout ce que voulait, mon cher mari, c'était une femme qui présentait bien et qui lui donnerait des gamins. Ça a fini par marcher après quelques...complications, on va dire.

Tu avais vu juste, l'enfant était bien celui de son ex-mari. Le comportement de celui-ci qu'elle dépeignait avec une pointe de haine dans le ton de sa voix, te déplu. Tu n'as pas toujours été aussi "macho" qu'à présent, tu étais même considéré comme un homme, un mari et un père idéal, mais ça ... c'était avant ... Tu avais bien changé depuis, mais pour toi, un mari devait toujours traiter sa femme et la mère de ses enfants avec le plus grand respect et beaucoup d'amour. Mais Hisae était loin d'avoir fini.

- Il a eu son fils et moi j'ai eu la paix. En quelque sorte. Je sortais beaucoup et j'ai rencontré quelqu'un. J'ai découvert autre chose, les tatouages, les piercings, l'alcool, la cigarette...la drogue. Je l'aimais.

Cela expliquait bien des choses quand à son comportement lors de sa dernière "beuverie". Tu ne sais pas si "cet amant" avait été au final une si bonne chose pour elle, mais apparemment, elle y avait trouvé un certain réconfort, une certaine attention qu'elle n'avait pas auprès de son mari dans sa vis conjugale. Tu n'étais pas fervent de l'adultère, mais toi, tu n'avais connu que l'amour dans ton propre couple, il n'y avait jamais eu d'infidélité ni de ta part, ni de celle de Lexie. Cette fois-ci, tu intervins pour poser quelques questions. Tu n'espérais rien de ton côté, tu n'étais plus homme à t’attacher à ce point-là, mais quelque chose te poussait à vouloir savoir.

- L'aimes-tu toujours, cet homme ? Ton ancien amant ? Penses-tu qu'il serait venu te chercher ici si il avait su ?

Direct, tu l'étais. Tu ne savais rien de cet homme qu'elle avait connu, mais par expérience, tu avais souvent remarqué que ces hommes "baignant" dans l'alcool, la drogue, le sexe, n'était pas les plus fiables. Toi-même tu en avais croisé beaucoup avec ton ancien travail et ... tu en avais fait l'expérience. L'alcool avait un long moment embrumé ton esprit, te permettant d'oublier ... le deuil. Et l'alcool faisait souvent perdre le contrôle, se trouver une partenaire sans prise de tête devenait alors "facile". et la sincérité n'avait aucune place. C'est pourquoi, tu étais curieux de connaitre le point de vue de Hisae, quitte à paraître ... "dur et froid".

- Mon époux m'a un jour obligé à le suivre pour l'un de ses voyage, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Togi. Je n'ai rien su de la destination avant d'y être, ni même de ce qu'il voulait parler avec...Mon ancien maître. Je n'ai compris que quand ce fut trop tard. Je n'étais plus digne d'être son épouse et il n'avait trouvé que cette méthode pour se débarrasser de moi. Me vendre à ce connard.

Le voilà, cet asservissement illégal et était venu du même coup le moment que tu attendais pour juger de toi-même de la sincérité de ces propos. L'affaire était assez grave en soit et une erreur ne pouvait être pardonnée. Mais la colère, la haine et la déception que tu perçus en cet instant chez la jeune femme était suffisamment éloquent pour être "jouées". Tu avais commencé à froncer les sourcils, mais la suite ... serait pire à entendre pour toi.

- Après, je ne connaissais rien de l'île, rien de ses lois, de ses coutumes, je n'ai vu au départ que sa salle de redressement comme il le disait. Pendant de longues journées, jusqu'à ce qu'il s'estime satisfait. Je te l'ai déjà dit ce qu'il voulait de ses esclaves, ce qu'il en faisait là-bas...Mais il y a bien une chose que je ne t'ai pas dit. Je savais qu'il m'avait fait quelque chose, je ne savais juste pas quoi...Je refusais que ces types me touchent mais il n'y avait rien pour se protéger...J'ai refusé de l'admettre mais je le savais. J'étais enceinte. Et le lendemain, j'avais les mêmes pansements sur le ventre et plus rien.

Tu serras les poings et sur le coup, tu aurais bien taper dans la gueule du premier venu qui serait passé à ta portée. Mais les règlements de compte viendraient bien assez tôt. Ainsi, voilà comment c'était arrivé. Tu aurais dû t'en douté au vu de tout ces individus qui circulaient au marché noir de Togi. Tu n'avais prêté aucune attention en réalité au passé de la jeune femme, du moins, pas suffisamment. Et à présent elle en payait le prix. Tu avais donc ta part de responsabilité là-dedans. Hisae semblait nerveuse, ton regard métallique se porta sur ses mains dont ses doigts entortillaient le draps. Mais elle poursuivit alors, t'obligeant à relever tes yeux sur son visage même si elle ne te regardait pas.

- Tu sais, quand j'ai fugué...la première fois. Sur le port, j'aurais pu prendre un bateau, mais...pour me rendre où ? Je me suis rendue compte que je n'avais nul part où aller, personne à rejoindre. Pour mes parents, je suis soit une honte soit morte, pour mon ancien mari, je ne suis plus rien...Je n'avais aucun intérêt à retourner au Japon...

- Pas même ton amant ? Tu doutais donc de lui à ce point ? Marquais-tu un point en disant cela ? Mais cela n'eut pas d'importance lorsque Hisae reprit par une remarque qui te surpris sur le coup. Et bien que tu ne laissas rien paraître, tu avais serré les mâchoires.

- Pardon, tu t'en fous surement...Je crois que je parle trop, ça me fait toujours cet effet ces saloperies...

Tu soupiras une fois de plus, mais cette fois-ci pas d'agacement, simplement tu remettais tes idées en place dans ton esprit et tu avais conscience que tu avais demandé beaucoup à la jeune femme, surtout psychologiquement. Dans son état actuel ... tu aurais pu t'abstenir. Mais au moins, les choses étaient claires à présent. Tu posas alors une de tes mains sur celles de ton asservie pour qu'elle cesse de triturer le draps et surtout pour capter son attention.

- Tu te trompes. Si je m'en foutais réellement, je n'aurais pas posé ces questions dès le départ et je t'aurai laissé dans ta chambre, seule avec ta conscience. Je suis très loin d'être un homme bon, mais je ne te laisserai pas à ton triste sort. Cela fait un moment déjà que j'enquête pour retrouver ton ancien maître et tenter de le coincer. A présent, il n'est pas le seul que je vais rechercher ... Même si ... ce qui se passe sur Togi, ne sort pas de cette foutue île. Je pense qu'il te faut du temps pour digérer tout ça et surtout pour te remettre. Tu dois te reposer. Je vais juste m'absenter le temps de retourner te chercher des vêtements propres et quelques affaires de toilettes. Tu devrais en profiter pour dormir un peu. Tu te levas alors, retirant ta main de celles de Hisae. Si tu as un soucis, tu as juste à appeler une infirmière. Je ne serai pas long. Tu marquas une pause avant de reprendre, un sourire en coin. Au final, je suis un peu devenu ta planche de salut, non ? Un brin d'humour, une taquinerie légère, histoire de détendre un peu cet atmosphère devenu oppressant. Mais la jeune femme consentira t-elle à te laisser t'absenter ?
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Hisae
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Jeu n°5 : Jouons au Docteur Maboul [PV Blake] EmptyMar 19 Fév - 17:59
Hisae
Hisae s'était perdue dans ses propres réflexions, commençant des phrases sans les terminer, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes. Surtout que Blake semblait intrigué par ce qu'elle ne disait pas justement. Elle releva les yeux et le regarda, lâchant sa réponse, un peu comme une bombe :

- Si on s'était aimé...comme ta femme et toi. Peut-être que si j'avais eu un mariage, un vrai, avec un homme que j'aurais aimé, peut-être que j'aurais voulu des enfants...Parfois, j'ai quelques regrets mais...c'est trop tard maintenant.

Peut-être aurait-elle pu aimer son fils si sa mère n'avait pas réagi ainsi à sa fausse couche ? Elle avait trop eu l'impression de n'être là que pour mettre au monde cet enfant et cela faisait mal. Il en avait payé le prix lui aussi. Est-ce qu'il la cherchait parfois ? Ou est-ce que son mari l'avait totalement remplacé et jamais révélé son existence à cet enfant ? Il lui arrivait de se poser la question, pour conclure qu'elle s'en foutait royalement.

En tout cas, elle avait ensuite pris le temps de raconter son histoire à Blake. Du moins, sans certains détails qu'elle occultait. Elle n'avait pas envie de lui dire combien de fois son mari l'avait battu, la manière dont il s'y prenait...Ou même qu'il la frappait, tout simplement. Elle essayait d'oublier, encore maintenant.
Lorsqu'elle parla de son amant, Blake l'interrompit alors, curieux de connaitre ses sentiments à l'égard de cet homme. Elle prit alors le temps de réfléchir, ce n'était pas des questions simples.

- Je l'ai aimé...J'étais prête à m'enfuir avec lui comme il me l'avait longuement promis mais...non, je ne l'aime plus. J'ai chéri, je chéri encore ces souvenirs car ce sont les seuls de bons que j'ai...Il s'était toujours montré doux avec moi et ne m'a jamais jugé. Pourtant...je ne pense pas qu'il serait venu. Je ne suis pas sure qu'il aurait eu les moyens déjà, c'est toujours moi qui payait. Il a surement trouvé quelqu'un d'autre depuis...

Elle baissa les yeux. Cet aveu lui faisait mal, malgré tout. Elle avait toujours une profonde tendresse pour son amant, mais elle le savait au fond d'elle qu'il ne serait jamais venu...Elle avait pourtant espéré. Longuement.
Heureusement pour la suite, Blake ne la coupa pas une seule fois, car elle n'était pas sure de pouvoir continuer si c'était arrivé. Une fois au bout de son histoire, elle lui avait même fait une confidence à propos de sa fugue. Il eut la gentillesse de ne pas faire de remarques acerbes ou moqueuses. Elle avait subi de plein fouet sa colère ce jour-là mais ce ne fut pas le pire. Et lorsqu'il parla à nouveau de son amant, elle fronça les sourcils.

- Non...Je crois que...il n'y avait aucune chance que je le retrouve...

Elle s'était ensuite excusée d'avoir beaucoup parlé, surtout de son aveu final qui était sortit tout seul. Et alors qu'elle s'attendait au silence ou pire, à ce qu'il confirme, elle sentit une main sur les siennes. Elle leva les yeux vers lui et l'écouta. Rien que les trois premiers mots la choquèrent, s'inscrivant en profondeur en elle. Elle se trompait et, en plus, il n'allait pas la laisser. Voila un monologue qui allait la marquer pour de bon alors qu'une larme s'échappa, roulant à toute vitesse sur sa joue. Mais ses yeux avaient beau exprimer de la tristesse, il y avait un fond d'espoir. Voila ce que lui inspirait ses mots, de l'espoir. Celui d'une vie meilleure peut-être ? D'être un minimum considéré ? Celui de compter pour quelqu'un ? C'était un peu fou, mais oui, il avait rallumé la flamme de l'espoir.

Sauf qu'il allait déjà partir. Déjà ? Elle sentit la panique grimper à toute vitesse. Elle crispa ses mains sur le drap et prit une grande inspiration. Elle ne pouvait pas le contraindre à rester, le clouer sur cette chaise, surtout qu'il allait revenir...il l'avait dit !

- Ne me laisse pas ici...Promets moi que tu reviendras...c'est tout ce que je veux.


Après tout, sans parler du fait qu'elle lui appartenait sur le papier, elle réalisait qu'elle tenait à lui. Malgré tout ce qui s'était passé, il comptait à ses yeux. Et avec l'espoir qu'il avait fait renaitre en elle, il commençait à jouer un rôle important. Il suffirait juste de découvrir lequel.
Même si en attendant, il s'amusa surtout à la taquiner. Elle devint rouge écarlate avant de lui donner un...faible coup de coude.

- Crétin ! Allez, file de là !

Mais elle souriait. Il avait fait mouche avec sa blague, réussissant à la détendre suffisamment pour la faire réagir. Elle bougea légèrement dans le lit, s'installant le plus confortablement possible avant de le regarder sortir. Toutes ces émotions en plus de l'opération l'avaient épuisé. Elle avait un peu peur de se réveiller seule encore, mais il avait promis de revenir. Tant qu'il tenait ses promesses, tout irait bien. Oui, tout irait mieux désormais, il suffisait...d'espérer.
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