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 [Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake]

Humaine - Asservie
Humaine - Asservie
Hisae
Age : 30
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyMar 19 Fév - 19:39
Hisae
Après avoir accompagné Kaya à la forêt, Hisae était repartie en sens inverse. Elle ne savait pas quoi faire de son sac, il pesait lourd sur ses épaules alors qu'elle n'avait pas prévu d'aller loin. Errant des les rues, elle vit de loin la maison de Blake...Elle pourrait aussi rentrer et assumer quand il reviendrait. Non, elle devait lui faire gagner du temps...Qu'il sorte du boulot, revienne à la maison, pas d'esclaves, s'énerve et tombe sur elle en premier...C'était le meilleur et le seul plan qu'elle avait........Elle allait prendre très cher. Mais elle assumait.

Ses pas la menèrent au centre-ville. Elle avait erré pendant plus d'une heure et pas de gyrophares à sa poursuite. C'était un bon début, non ?
En regardant autour d'elle, ses yeux rencontrèrent une jolie vitrine, colorée. C'était un salon de thé. L'ambiance paraissait chaleureuse même s'il était un peu vide pour le moment.

Elle poussa la porte, faisant tinter la cloche à l'entrée et fut rapidement saluer par une serveuse enjouée. Trop pour Hisae qui sentait peser sur elle le poids des responsabilités...et la colère de Blake à venir. Aussi lourd que son sac en fait.
Elle s'assit dans un coin, se débarrassant de son sac mais pas de ses soucis. La jolie serveuse s'approcha pour prendre sa commande.

- Un thé vert s'il vous plait et un muffin. Également, un homme va me rejoindre, je ne sais pas à quelle heure...Vous pourrez lui servir la même commande quand il arrivera ?

- Mais bien sur ! C'est tellement mignon comme rendez-vous !

Mignon ? La demoiselle allait surement changer d'avis quand Blake entrerait ici. Hisae paya la commande et attendit patiemment, tout en regardant par la vitrine. Elle ne s'était pas cachée, non, elle était de l'autre côté de la vitrine. Lorsque son thé et le muffin arrivèrent, elle prit une gorgée. Elle allait les savourer.
Le temps passa alors, lentement. A chaque fois que la cloche s'agitait, indiquant un nouveau client, elle jetait un coup d’œil, mais ce n'était pas lui. La serveuse lui lança plus d'une fois un regard plein de compassion...comme si elle comprenait son soucis.

Finalement, alors que le salon se vidait peu après l'heure du "goûter", elle le vit. Là. Sur le pas de la porte. Elle se raidit, le cœur battant la chamade. Elle avait une furieuse envie de partir en courant. Mais non, pas cette fois, pas aujourd'hui. Elle avait choisi d'assumer et n'avait de toute façon, pas d'échappatoire. Elle déglutit alors qu'il approchait. Elle avait l'impression d'être une proie dans le collimateur d'un prédateur...particulièrement furieux.
A peine fut-il installé que la serveuse lui apporta sa commande avec un large sourire...avant de repartir sans un mot. Hisae prit aussitôt la parole, l'empêchant alors de parler.

- Je me doute que tu es énervé mais laisse-moi d'abord parler. Bois ce thé, écoute-moi et après je te suivrais.

Elle prenait de gros risques à lui parler ainsi mais elle restait la plus polie possible alors même qu'il pourrait simplement la prendre par le bras et la trainer hors d'ici. Mais elle espérait qu'il l'écouterait car aujourd'hui c'était différent. Contrairement à la fois sur le port, elle ne fuyait pas, elle l'affrontait. Et surtout, elle ne pleurait pas.

- Je sais que nos relations n'ont pas été très...cordiales, ces derniers-jours. Je t'ai bien assez dis ce que je pensais mais je n'envisageais pas de partir. Il y a eu un...élément déclencheur.


Elle le regardait droit dans les yeux, appuyant bien sur le fait que la fugue n'était pas dans ses projets. La preuve puisqu'elle était là, à l'attendre. Maintenant, elle allait entrer dans le vif du sujet.

- Quand j'étais malade, tu as...Je sais que Kaya t'appartiens mais ce n'était pas obligatoire. Ce n'est qu'une gosse ! Tu as vu la différence d'âge, bordel ? Elle pourrait être ta fille ! Et tu as sérieusement cru que je ne dirais rien en la voyant arriver en pleurs et se réfugier sous mon lit ? Elle n'en est sorti que tout à l'heure ! Tu l'as violé. C'était sa première fois, bordel ! J'ai toléré chaque fois que tu venais me voir la nuit, j'aurais préféré...j'aurais préféré que tu viennes même si j'étais malade. Pourquoi elle ?

Elle secoua la tête, fermant les yeux un instant. Elle n'avait pas crié, elle parlait à voix basse pour qu'il soit le seul à entendre. Il avait tout de même une image, un boulot, une réputation, enfin elle l'imaginait...Et ce n'était pas son but de tout briser. Elle voulait juste lui faire comprendre même s'il y avait quelque chose qu'elle ne disait pas...Cela lui avait rappelé des souvenirs. Sa propre première fois avec son époux de l'époque...Aucune délicatesse, aucun sentiment, il avait fait ce qu'il avait à faire, c'était ses mots.
Elle revint sur Blake.

- Je sais que je n'ai pas mon mot à dire techniquement, mais je voulais le faire. C'est ce que tu as fais qui a mené à cette situation. Je n'ai pas fugué, je suis là. Mais tu ne reverras plus Kaya. J'ai en sorte qu'elle soit assez loin, d'avoir gagné assez de temps pour que tu ne puisses pas la retrouver. J'assume totalement, quoi que tu diras...quoi que tu feras.


Elle le regarda droit dans les yeux en croisant les bras, elle l'affrontait, face à face, elle assumait, prête à subir sa punition. Tant que Kaya était libre et heureuse. Elle avait fini de parler et attendait le retour. Elle finit son thé et attendit...elle ne pouvait le nier, elle était stressée mais il était beaucoup trop tard pour faire machine arrière.
Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
Age : 42
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyJeu 21 Fév - 17:04
Blake Wright

Tu attendais devant les grilles de l'établissement scolaire de tes enfants. Matt et Lydie finissaient plus tôt ce jour-là, te contraignant ainsi à quitter ton travail avant l'heure habituelle. Mais il n'était pas difficile pour toi de trouver un prétexte sans avoir à divulguer cette information sur l'existence de ta famille à tes hommes. A cette époque là, tu étais encore au poste de chef de division de l'annexe. Lydie fût la première à arriver auprès de toi, il vous fallu encore attendre Matthew, qui tu le savais, avait souvent tendance à "traîner".

Une fois dans la voiture, le trajet avait été assez banale, comme à son habitude, ton fils ne pouvait s'empêcher de raconter sa journée dans les moindres détails. Lydie, elle, préférait regarder le paysage défilé en écoutant la musique qui résonnait dans l’habitacle. Il lui arrivait cependant d'intervenir dans ce que disait Matt. Pour ta part, tu les écoutais, les rappelant à l'ordre lorsqu'une dispute entre les deux pointait le bout de son nez. En somme, une situation tout à fait normal pour un père de famille ramenant ses enfants à la maison. Sauf que ... quelque chose s'était passé en ton absence et ... tu allais vite le découvrir ...

En entrant déjà, tu trouvas étrange de ne pas trouver Hisae dehors en train de fumer une cigarette, ou plutôt de s'évertuer à vider ton paquet que tu gardais toujours quelque part. Ensuite Kaya, qui depuis peu, avait commencé à avoir la mauvaise manie de gribouiller sur les murs telle une enfant Ce qui amusait beaucoup ton fils mais pas toi. Tu envoyas tes enfants faire leurs devoirs comme à chaque fois que vous rentriez, puis tu fis le tour de la maison. Ton œil aguerri vit quelques changements, c'était infime, des petits détails, mais qui n'échappait pas à ton expérience.

Lorsque tu compris enfin ce qui se passait, il était déjà trop tard, dans le sens où les deux fugitives devaient sûrement être déjà loin, bien au-delà de la résidence et du quartier. C'était fâcheux ... très fâcheux. D'une part parce que ça faisait la deuxième fois que Hisae te faisait ce coup-là, mais surtout parce qu'à présent elle y avait inclus Kaya et cette dernière était suffisamment considéré comme "dangereuse" pour faire office d'avis de recherche. Tu sentais le sang te monter à la tête, toi qui pourtant gardait facilement ton sang froid en toute circonstance. Mais là c'était la goutte qui faisait déborder le vase.

Dans un premier temps tu appelas Anna, la nounou de service. A force, on pourrait croire que vous étiez mariés tant elle passait de temps à s'occuper de tes enfants depuis quelques temps. La faute à tes asservies à n'en pas douter, elles te donnaient du fil à retordre. Ensuite, une fois que la jeune femme fût arrivée, tu lui expliquas que tu ne savais pas si tu rentrerais ce soir-là, que tu avais une "urgence" à traître et au final, tu t'éclipsa rapidement, rejoignant dans un premier temps ta voiture.

Heureusement, tu avais prévu le coup depuis la dernière fois et tu espérais que ton petit plan aurait marché. Tu bidouillas sur ton téléphone la bonne application qui y était installée, tu attendis un instant que la recherche se lance, puis ... BINGO ! Hisae avait bien pris le téléphone portable que tu lui avais donné. Son traceur GPS que tu y avais installé, indiquait qu'elle se trouvait quelque part en plein centre-ville. Tu rageais mais tu restais calme, un calme un peut trop froid ...

Tu démarras ta Porsche tout en composant le numéro d'un de tes subordonnés. tu lui ordonnas alors de te rejoindre à un point donné, puis tu lui indiquas les noms de tes asservies en cavale pour qu'il trouve les deux dossiers et lance plusieurs équipe de recherches. Cette mission devenait prioritaire sur toutes les autres, tu y mettrais les moyens qu'il fallait et tant pis pour les représailles, tu avais toujours dans ta manche un Joker ...

Tu garas ta voiture au moins trois quart d'heures plus tard dans une rue commerçante. Tu détestais cela, conduire à cette heure-ci en pleine ville. Il était presque 17h et beaucoup de personnes quittaient leur travail. L'endroit où tu stationnais était interdit, mais tu n'en avais cure. Après tout, si quelqu'un "râlait" il te suffirait de brandir ton badge de rabatteur, quoique l'uniforme que tu portais l'affichait déjà bien. Tu sortis de ta Porsche et regardas la devanture de ce qui était un salon de thé. Tu l’apercevais à présent au travers de la vitre, installée confortablement à une table. ton sang était en train de bouillir, mais tu ne laissas rien paraître, ta colère était froide, gelée même et ... ce n'était pas bon signe.

Tu passas le pas de la porte qui émis un petit tintement annonçant ta venue. Tu ne prêtas aucune attention à l'environnement, fonçant droit sur ta cible comme un loup sur sa proie. Tu ne remarquas pas de suite la venue d'une serveuse qui passa tout près de toi un plateau dans la main.


- Bienvenue Mons ...

Tu venais de t'arrêter juste devant la table derrière laquelle était assise Hisae qui te fixait à présent. Elle devait lire en toi ta fureur car son expression ne t'échappa pas. Il était évident qu'elle craignait les représailles, même si, tu devais l'avouer, elle le cachait bien. Tu remarquas à peine la serveuse qui déposa devant toi la tasse de thé et le muffin, tu ne quittais pas des yeux ta "proie". Tu restais debout, campé solidement sur tes pieds juste devant la chaise libre.

- Je me doute que tu es énervé mais laisse-moi d'abord parler. Bois ce thé, écoute-moi et après je te suivrais.

- J'en ai rien à foutre de ton thé ! Tu peux te le carrer où je pense ! D'un simple revers de la main, la tasse accompagnée du muffin volèrent quelques mètres plus loin pour atterrir au pieds d'un autre client. Tu t'es bien foutue de ma gueule ! J'espère que ça en valait le coup, parce que tu vas le regretter amèrement.

- Je sais que nos relations n'ont pas été très...cordiales, ces derniers-jours. Je t'ai bien assez dis ce que je pensais mais je n'envisageais pas de partir. Il y a eu un...élément déclencheur.

Tu haussas un sourcil, toujours furieux, le propriétaire du salon de thé s'approcha alors de toi. Tu ne le distinguas que sur ta gauche, bien trop occupé à fixer ton asservie d'un regard glacial et furieux. L'homme eut la mauvaise idée de vouloir intervenir afin de "clamer le jeu". Tu ne pris même pas la peine de le regarder.

- Monsieur, calmez-vous ... ou sinon, je serai dans l'obligation de vous demander de ...

- Partir ? Ça m'étonnerait. Tu lui plaquas ton badge de rabatteur sur le nez, ton regard toujours porté sur Hisae. Rabatteur en mission, si vous vous avisez d'entraver une fois de plus mon enquête, je vous fais arrêter et vous passerez quelques temps avec une dresseuse pour esclaves. Mes suis-je bien fait comprendre ?

L'homme n'insista pas et tu lui tendis ensuite quelques billets en dédommagement de la casse. Puis tu consentis enfin à t’asseoir en face de la jeune femme, tes mâchoire serrées tout autant que tes poings que tu posas en évidence sur la surface de la table. Hisae eut alors la mauvaise idée de poursuivre son monologue ...

- Quand j'étais malade, tu as...Je sais que Kaya t'appartient mais ce n'était pas obligatoire. Ce n'est qu'une gosse ! Tu as vu la différence d'âge, bordel ? Elle pourrait être ta fille ! Et tu as sérieusement cru que je ne dirais rien en la voyant arriver en pleurs et se réfugier sous mon lit ? Elle n'en est sorti que tout à l'heure ! Tu l'as violé. C'était sa première fois, bordel ! J'ai toléré chaque fois que tu venais me voir la nuit, j'aurais préféré...j'aurais préféré que tu viennes même si j'étais malade. Pourquoi elle ?

- En effet, ça ne te regarde pas. Je me fous de ton avis et tu le sais pertinemment. Ensuite, vous me faites bien rire toutes les deux. Kaya ne te la sûrement pas dit ça, mais elle a pris autant de plaisir que tu en prends toi-même. "Violer" devient alors un bien grand mot, n'est-ce pas ? Et oui, vous êtes mes esclaves, j'ai tous les droits sur vous. Même vous "violer" le nombre de fois que je veux si ça me chante.

- Je sais que je n'ai pas mon mot à dire techniquement, mais je voulais le faire. C'est ce que tu as fais qui a mené à cette situation. Je n'ai pas fugué, je suis là. Mais tu ne reverras plus Kaya. J'ai fait en sorte qu'elle soit assez loin, d'avoir gagné assez de temps pour que tu ne puisses pas la retrouver. J'assume totalement, quoi que tu diras...quoi que tu feras.

Tu éclatas d'un rire sarcastique et froid. Non seulement, elle s'était bien foutue de ta gueule cette garce, mais en plus elle pensait vraiment avoir aidée Kaya en faisant cela. Elle aurait dû se douter pourtant que tu n'étais pas n'importe quel "maître".

- Tu es pathétique, Hisae. Tu as gagné du temps, très bien, mais crois-moi, ce temps "si précieux" pour Kaya ... deviendra son pire ennemi lorsque je l'aurai retrouvé. Tu penses qu'elle est libre ? Qu'elle est protégée dans le monde extérieur ? Je pense que tu as oublié un détail ma jolie tête sans cervelle. Kaya, connue sous le nom de Yoko a agressé gravement sa mère biologique, elle a été arrêtée, accusée, elle est donc passée par un procès. Elle est considérée dangereuse aux yeux de la justice. Une enfant tu crois ? Tu n'es pas très observatrice ... Que crois-tu qu'il lui arrivera si elle tombe entre les mains de la police de Togi ? Tu me trouves cruel ? Tu préfères sûrement que son prochain maître soit comme ton ancien ? Un proxénète de bas-étage ? Je peux arranger ça tu sais ... Surtout que ... je la retrouverai, Hisae ...

Tu marquas une pause, tu maintenais ta colère froide pour plus tard. Mais à présent, tu n'étais plus si pressé qu'auparavant et cela, tu allais l'expliquer à ton asservie ...

- Maintenant, tu as deux choix qui s'offrent à toi. Où tu me dis immédiatement où s'est enfui Kaya et tu amoindris sa peine futur ... où bien continues comme ça, de toute façon, j'aurai de quoi passer une partie de ma colère sur toi en attendant. Tu sera "un jouet" des plus distrayants tu peux me croire. Tu te tus, un sourire narquois sur les lèvres, tu tentais de frapper là où ça pouvait faire mal. Puisque les deux jeunes femmes semblaient proches l'une de l'autre, dans ce cas, tu allais voir jusqu'à quel point ...
Humaine - Asservie
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Hisae
Age : 30
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyJeu 21 Fév - 18:35
Hisae
Face à Blake, Hisae n'en menait pas très large. Il était effrayant quand il était énervé et pourtant, elle tentait de garder contenance, de l'affronter malgré tout.
A peine avait-elle commencé à parler, en mettant les formes à son discours dans l'espoir qu'il se montre à l'écoute, qu'il se montra agressif et fit voler la tasse contenant le thé. Elle sursauta et fixa les débris de la vaisselle en serrant la mâchoire. Va pour la violence alors...Le fait d'avoir une image à garder ne semblait pas important ou alors, cela ne comptait pas dans son travail ? Hisae regrettait un peu que ce ne soit pas un soucis pour lui...Elle avait compté sur ce lieu pour la "protéger" de la fureur de son maître. Un minimum au moins.

Le directeur de l'établissement tenta d'intervenir...Mauvaise idée. Et...Blake utilisa son badge de rabatteur pour faire ce qu'il lui plaisait. C'est à dire, la terroriser là tout de suite. Elle continua néanmoins ses explications, son regard passant régulièrement des poings fermés au visage de l'homme. Ce dernier commença à répondre à ses accusations.

- Je m'en suis bien doutée, je ne suis pas idiote. Je te connais assez pour imaginer comment ça s'est passé...Mais ça ne change rien au fait. Elle n'était pas consentante.


Et de son côté, depuis ce jour-là, elle avait des flashs de sa propre première fois. Elle se demandait si par moment, elle ne rejetait pas sur Blake la colère et la souffrance qu'elle avait ressenti cette fois-là...Kaya avait eu la chance, si on pouvait appeler cela ainsi, d'avoir du plaisir. Elle n'avait eu que douleur et dégoût.
Par la suite, ayant fini son petit discours, elle laissa Blake répondre. Et les premiers mots ne furent pas tendres. Quelques petites piques mélangées à ses arguments. Rien de bien agréable mais rien de bien surprenants. Même s'il ne lui avait jamais parlé ainsi jusque là.

- Je ne sais peut-être pas toute l'histoire à propos de Kaya mais j'en sais assez pour comprendre que les humains ont encore fourré leur nez dans ce qui ne les regardait pas. Je ne sais pas comment les hybrides ont récupéré Kaya et je m'en fiche. J'ai surtout constaté qu'elle les considérait comme ses parents, que vous, les rabatteurs avez assassiné...Tu dis qu'elle a agressé sa mère biologique mais si on est logique, c'est comme un orphelin ou un gosse abandonné, sa mère biologique n'existe pas à ses yeux. Et tu peux dire ce que tu veux, Kaya n'est pas dangereuse.

Elle s'était fait son propre avis avec ce qu'elle savait. Bon, c'était la version de la jeune femme, pour l'autre version, elle n'avait eu que le discours édulcoré de Blake pour ses enfants. Et encore, à ce moment-là, elle n'était pas franchement en état de tout saisir puisqu'elle était en gelée et en pleine confrontation avec lui. Comme souvent d'ailleurs.
L'homme lui annonça alors qu'elle avait désormais deux choix. Elle fixa son regard dans le sien, tout en l'écoutant. Il frappa directement là où cela faisait mal. Un jouet...C'est ce qu'elle avait été pour son ancien maître, un revenu, un jouet...et surtout pour les clients. Sa mâchoire se crispa et elle ferma les yeux, un instant. Elle ne devait pas craquer maintenant. Même si cela faisait mal et qu'il ne l'avait pas habitué à cela.

Elle rouvrit les yeux.

- Si tu n'as que les insultes comme arguments, tu n'iras pas bien loin. Pour ce qui est de ton choix...c'est comme le thé, tu peux te le foutre où je pense...J'avais déjà pris ma décision quand j'ai promis à Kaya de l'aider. Je savais que tu serais furieux et j'étais prête à l'assumer.

Assumer certes...mais cela ne l'empêchait pas d'avoir la trouille de ce qu'il pourrait imaginer. La dernière fois, elle avait eu droit à un tour en voiture des plus effrayants...Il avait une imagination débordante quand il s'agissait de punir. Et elle n'aimait pas vraiment cela. Elle n'était certainement pas pressée de retourner à la maison, ni même de monter dans sa voiture...Elle se demandait si l'attendre ici avait été une idée judicieuse. Elle retardait le reste mais il pouvait très bien lui faire une démonstration de ses talents de pilote...Et elle n'en avait pas franchement envie.
Son cœur battait la chamade. Elle faisait pourtant de son mieux pour ne rien laisser paraitre.

- Maintenant à toi de voir, ça peut aussi très bien se passer...si tu réfléchis à tout ça...


Gagner du temps. Oui, voila, c'était exactement ce qu'elle faisait alors qu'au fond, elle le savait...Elle risquait juste de l'énerver un peu plus. Elle se tut alors, attendant la sentence. Ses mains ne lâchaient plus la tasse, lui permettant ainsi d'éviter de trembler, ce qui ne serait pas très discret.
Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyVen 22 Fév - 16:46
Blake Wright

- Je ne sais peut-être pas toute l'histoire à propos de Kaya mais j'en sais assez pour comprendre que les humains ont encore fourré leur nez dans ce qui ne les regardait pas. Je ne sais pas comment les hybrides ont récupéré Kaya et je m'en fiche. J'ai surtout constaté qu'elle les considérait comme ses parents, que vous, les rabatteurs avez assassiné...Tu dis qu'elle a agressé sa mère biologique mais si on est logique, c'est comme un orphelin ou un gosse abandonné, sa mère biologique n'existe pas à ses yeux. Et tu peux dire ce que tu veux, Kaya n'est pas dangereuse.

- Oh, donc tu veux dire que tous les gamins abandonnés ou les orphelins peuvent attaquer leurs parents sans que la justice ne s'en mêle ? Waouh, je ne pensais pas que tu serais aussi tordue. Non mais sérieusement, je crois qu'il va falloir que je t'éclaircisse les idées avant de poursuivre ce débat. Mais ça attendra notre retour à la maison ...

Tu pris alors ton téléphone dans la poche intérieure de ta veste d'uniforme sombre et composa le numéro de ton équipe de recherche qui devait déjà être au travail. Du moins, tu l'espérais pour eux. L'un d'eux décrocha et tu parlas rapidement et sur un ton qui ne concéderait aucune réplique.

- J'en ai retrouvé une, concentrez vos recherche sur la dénommée Yoko et ... uniquement sur la forêt. Tu raccrochas alors et fixas un instant ton asservie assise en face de toi. Tu penses connaître Kaya mieux que moi ? Je sais très bien qu'elle n'irait jamais en ville seule et l'unique endroit qu'elle connaît bien ... c'est l'immense forêt de Togi. Tu vois ... tu ne lui auras pas laissé beaucoup de temps. A présent, je vais juste me contenter d'attendre ... en ta compagnie bien sûr.

- Si tu n'as que les insultes comme arguments, tu n'iras pas bien loin. Pour ce qui est de ton choix...c'est comme le thé, tu peux te le foutre où je pense...J'avais déjà pris ma décision quand j'ai promis à Kaya de l'aider. Je savais que tu serais furieux et j'étais prête à l'assumer.

- Dit celle qui n'a fait que me lancer des insultes depuis que je la connais. Très bien assumes-le autant que tu le souhaites, je vais en faire de même de mon côté et je gage ... que je suis dans une meilleur position que la tienne actuellement.

- Maintenant à toi de voir, ça peut aussi très bien se passer...si tu réfléchis à tout ça...

- En effet, plus j'y réfléchis et plus je me dis que pour moi, ça sera une occasion en plus de "jouer" avec vous deux. Tu n'as pas tort finalement ... tout va très bien se passer ... Tu te levas alors. Bien, puisque tu sembles avoir fini et ton thé, et ton monologue inutile, on va pouvoir passer à la suite.

Tu saisis alors tes menottes qui pendaient à ton ceinturon avant de faire le tour de la table, forçant un peu brutalement la jeune femme à se lever. Puis tu saisis avec force ses poignet pour les lier avant de la pousser un peu brusquement en avant pour qu'elle avance. Que les clients et les employés vous regardent ne te gêna aucunement. Tu fis sortir Hisae sans aucune délicatesse, la poussant presque vers ta voiture qui commençaient à bloquer la circulation et ce qui provoquait du mécontentement. Une fois de plus, tu affichas ton badge de rabatteur pour bien faire comprendre qu'ils avaient tout intérêt à la fermer. Profiter de ton statut ? Bien évidemment ! Hisae une fois installé du côté passager, tu fixas ses menottes à la poignée, puis tu croisas son regard.

- Tu connais déjà la procédure à suivre ... prête pour un nouveau tour de piste ?

Tu refermas la portière sur elle sans attacher sa ceinture. A présent la jeune femme devait sans nul doute savoir à quoi s'attendre. Tu montas du côté conducteur et démarras ta Porsche, faisant dans un premier temps vrombir le moteur avant de t'élancer déjà à vive allure alors qu'il y avait beaucoup de circulation.

- Hisae, je vais finir par croire que tu aimes ça ... quand je te secoue ... d'une manière ou d'une autre ...

Des sous-entendus ? Bien sûr et tu ne t'en priverais pas dans les jours qui allaient venir. Mais pour l'heure tu étais occupé à rejouer au jeu du "danger au volant !". Une fois hors de la ville, tu avais atteint la vitesse maximum de ton véhicule, slalomant entre les autres voiture, parfois sur la voie allant dans l'autre sens, parfois en frôlant in-extrémiste les carrosseries.

Le calvaire dura au moins trois quart d'heure, tu avais même fait un détour pour faire durer "le plaisir". Puis enfin, tu avais garé ta voiture dans le garage de ta maison. Avant de faire sortir Hisae, tu avais été voir Anna, lui demandant de préparer les affaires de Matt et Lydie afin qu'elle les emmène en dehors de la maison, tant que tu n'aurais pas retrouver ton asservie toujours en cavale. Alors que tous trois s’affairaient, tu retournas chercher tranquillement Hisae, avant de l'attacher à une chaise du salon, bien en vue. Evidemment, lorsque tes deux enfants ainsi que la nounou traversèrent le couloir pour rejoindre la porte d'entrée de la maison, ils ne purent que voir la jeune femme attachée. Matt ne pu s'empêcher d'intervenir.


- Papa ? pourquoi Hisae est attachée à la chaise ?

- Parce qu'elle a fait une grosse bêtise, Matt. Elle va donc recevoir la punition qu'elle mérite. Mais ne t'inquiètes pas. Écoutes bien Anna et Lydie, d'accord ? Dès que j'aurai retrouvé Kaya, tout reviendra à la normal ... enfin presque.

En effet, tu ne pouvais pas garder tes enfants puisque tu risquais à tout moment de t'absenter. Une fois tout le monde parti, tu te tournas alors vers Hisae, la fixant un moment dans le silence pesant avant de sortir une clé de ta poche.

- Tu vas découvrir un endroit de cette maison que tu ne connais pas encore ma jolie. J'espère qu'il te plaira ...

Tu détachas alors la jeune femme avant de la conduire jusqu'à une porte située dans le couloir entre la cuisine et l'escalier menant à l'étage. Une porte habituellement toujours fermée à clé et pour cause. Ce n'était autre que la cave que tu avais aménagé en bureau. Tu fis descendre les marches à Hisae et la fît s'arrêter devant un bureau en bois de hêtre massif. Puis tu la fis asseoir sur une chaise en l'attachant de nouveau avant de prendre place en face d'elle dans ton fauteuil.

- Bien, voici mon "antre". Personne n'y rentre à part moi. Mais ce n'est pas ici que tu vas passer ton petit séjour pénitentiaire. Non, je t'ai amené ici pour autre chose ...

Tu allumas alors ton ordinateur portable posé sur la surface. Tu te connectas au site réservé aux rabatteurs et tu accédas alors à tes propres dossiers. Tu cherchas un moment, le silence planant autour de vous. Tu trouvas ce que tu cherchais, l'image de la jeune fille arrêtée t'apparaissant. Tu agrandis la page en zoomant légèrement puis, tu tournas ton ordinateur de façon à ce que Hisae puisse voir l'écran. Là, tu la rejoignis en te levant et en te plaçant juste derrière elle, te penchant au-dessus pour venir "jouer" avec le pad.

- Bien, je pense que tu reconnais cette "bouille". Kaya, connu sous le nom Yoko Ishikawa. Une humaine âgée de 18 ans. Elle est née un jour d'hiver. Fille d'un garde-forestier et de sa femme, mère au foyer. Un jour, son père s’est absenté pour aller travailler, laissant donc sa femme comme toujours seule avec leur enfant. Sa mère est sortie à l'extérieur juste pour ramasser quelques brindilles pour le feu, c'est ce moment-là qu'à choisi un hybride pour arracher la petite fille à sa propre mère, à sa maison, à sa vie banale mais confortable, à la sécurité que lui offrait ses parents. La suite est assez obscure, Kaya n'a pas été très bavarde lors de l'interrogatoire, mais nous savons de source sûre qu'elle a été élevée par des hybrides. Alors nous les rabatteurs, avons fait notre travail lorsque nouvellement créé, nous avons dû contribuer aux recherches. Les parents de Yoko ou Kaya si tu préfères ne voulant pas renoncer à leur enfant. Elle était tout pour eux, peux-tu comprendre cela toi qui ne semble pas aimer le moindre petit ? Toujours est-il, qu'une fois repérée, nous sommes venue chercher l'enfant qui avait bien grandi en effet et dans de mauvaises conditions. Nous avons fait notre travail, rendre la fille à ses parents légitimes. Dès les premiers jours, alors que le père comme la mère se montraient patients et aimant avec leur fille qui ne les reconnaissaient pas comme tels, cette dernière s'évertua de blesser systématiquement sa mère durant l'absence de son père. Sans arrêt, tous les jours, sans relâche, la mère défendant bien évidemment son petit malgré la souffrance qu'elle endurait. Puis un jour a été une fois de trop, le père de Kaya est rentré chez lui en retrouvant sa femme le crâne ouvert, sa fille tenant un morceau de vase cassé dans sa main ensanglantée. Que crois-tu que cela peut faire lorsque tu te rends compte que jamais tu ne pourras récupérer ton enfant et qu'elle en est même venue à agresser sa mère qui faisait tout pour ne pas la brusquer ? Je me demande au final si tu as vraiment le coeur qu'il faut pour comprendre ce sentiment. Je suis père et j'ai assisté au procès de Kaya, aux témoignages poignant de ses parents. Tout était de la faute de ces hybrides dont Kaya prend sans arrêt la défense. Où est l'injustice d'après toi dans tout ça ? Oui tu t'en fous peut-être de connaître les détails de l'histoire de Kaya, mais sache qu'elle ne pourra jamais être libérée après le crime qu'elle a commis. Ce qui veut dire ... que soit elle m'appartient et restes tranquille, obéissante, ou bien elle sera renvoyer une nouvelle fois au centre de dressage te ensuite vers un autre maître bien moins riche, avec bien moins de scrupule. Tout ce que tu as fait en pensant l'aider c'est avéré tout le contraire, une grosse erreur. Tu la met en danger. Car si ce n'est pas mon équipe qui la récupère, ... je ne pourrai plus rien faire pour elle. Tu n'as donc plus qu'à espérer que mes subordonnés soient efficaces.

Tu rabattis l'écran de ton ordinateur portable pour le fermer puis tu détachas Hisae de sa chaise avant de la faire se redresser sur ses jambes. Tu l'entraînas alors au fond, dans un coin si sombre que ce n'est qu'en vous rapprochant que la jeune femme pourrait distinguer une porte basse dissimulée.

- Ça fait un moment que je n'ai pas eu à utiliser cette pièce. J'espère que t'y plairas car tu vas y passer un bon moment. Tu ouvris alors la porte avec une nouvelle clé avant d'allumer ton Zippo pour éclairer la pièce longée dans l'obscurité totale. Comme tu peux le constater, il n'y a aucune source de lumière, pas même une ampoule. Les murs ont été insonorisés afin de ne laisser passer aucun son. Et tu vois cette barre au sol ? C'est là que tu seras attachée. Mais ce n'est pas tout ... tu veux connaître la suite ou ça aussi tu t'en fous ?
Humaine - Asservie
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Hisae
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyVen 22 Fév - 17:35
Hisae
Le débat entre Blake et Hisae commençait à être sans fin et surtout, ne mener à rien. Blake était trop têtu...et elle aussi en fait. Ils restaient tous deux sur leur position, sans accepter de vraiment écouter l'autre. Elle secoua la tête en entendant sa réponse.

- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire et tu le sais très bien ! Ne déforme pas mes mots ! Tu sais très bien ce que je pense de la violence ! Et si moi, je suis tordue, c'est franchement comique venant de toi !

Elle aurait bien aimé l'envoyé chier mais elle avait peur des conséquences. Elle allait déjà assez en subir comme ça.
Mais elle apprit rapidement qu'elle allait avoir Blake pour elle toute seule le temps que son équipe recherche Kaya...Voila qui n'était pas vraiment encourageant en fait. Ni une bonne nouvelle.

- Tu ne vas même pas la chercher toi même ? Et après, c'est moi qui suis pathétique ? Enfin bon, cherche autant que tu veux, la forêt est vaste.

Et si la petite avait rejoint le village comme prévu, tout serait bon ! Mais elle commençait à douter, légèrement, était-ce une bonne idée finalement ? Elle aurait peut-être la rassurer et l'aider à s'en remettre...On s'en remet toujours, n'est-ce pas ?
En attendant, elle allait devoir assumer son choix et très rapidement. Blake se leva alors, menottes en main. Elle n'arrivait pas à bouger. Il se chargea lui même de la lever, assez brutalement et de lui mettre les menottes. Ses mains n'avaient plus rien à saisir, résultat elles s'étaient mises à trembler. Elle se dirigea alors vers la sortie du salon de thé, tentant de rester le plus droit possible malgré les regards surpris ou plein de pitié des autres autour.
Mais plus ils approchaient du véhicule, plus elle ralentissait. Elle ne voulait pas monter dedans ! Mais inutile de rêver, elle se retrouva à l'intérieur quand même et...cette fois, attachée à la poignée. Bon, elle pouvait se tenir pour une fois et elle ne se fit pas prier, s'accrochant à la porte de toutes ses forces !

A peine fut-il installé qu'il démarra. En trombe. Elle serra les mâchoires, crispée sur sa porte et lorsqu'il lui fit une remarque pleine de sous-entendus, elle lui envoya un regard assassin. De courte durée car voir l'extérieur défiler à toute vitesse ne lui plaisait pas du tout. Elle finit même par fermer les yeux. Elle ne se sentait pas bien du tout. Elle avait beau savoir qu'il avait une formation, qu'il maîtrisait son véhicule...Elle avait peur. Et il lui était impossible de le cacher. Seulement, elle le savait, supplier ne servirait à rien cette fois.

Quand il se gare dans le garage, elle tremblait de tout son corps. Et par chance, il la laissa là. Cela laissait le temps à son estomac de se calmer, d'arrêter de vriller dans tous les sens...et d'arrêter de trembler aussi. Plus ou moins. Il finit par revenir la chercher avant de l'attacher à une chaise. Elle ne comprit le but que lorsque la nounou et les enfants passèrent devant elle. Elle afficha alors un regard noir, l'air de dire que cette situation ne l'atteignait pas...mais elle avait honte. Et la remarque de Matt n'arrangea pas vraiment son ressenti.

Ce moment des plus gênant finit par prendre fin mais Hisae aurait préféré que les gamins restent là finalement...Il ne lui aurait rien fait avec eux dans les parages. Maintenant qu'elle était seule avec lui, seule avec le démon, elle le savait, la suite n'allait pas être drôle. Elle ne le regardait même pas, fuyant son regard.
Elle fut à nouveau trainé plus loin, devant la porte interdite. Tiens, c'était bien la première fois qu'elle entrait là-dedans...et étrangement, elle n'en avait aucune envie. Elle se retrouva pourtant assise devant un bureau, jetant à peine un coup d’œil autour d'elle.

Le silence était lourd encore une fois mais elle préférait cela aux remarques vexantes qu'il avait le don de lui lancer. Mais finalement, il tourna l'écran vers elle avant...De venir se positionner derrière elle. Elle se raidit, peu à l'aise à le sentir aussi proche dans ces moments là. Il lui raconta alors toute l'histoire de Kaya. De son kidnapping alors qu'elle n'était qu'un bébé jusqu'à l'assassinat de sa mère adoptive...kidnappante ? Puis, le retour auprès de ses parents biologiques, l'agression de sa véritable mère. Elle ferma les yeux un court instant.

- Je ne dis pas que ce qu'elle a fait est bien mais je comprends pourquoi elle considère ces hybrides comme ses parents. Et ne me mêle à cette histoire bordel, le fait que je n'aime pas les gosse n'a rien à voir ! Tu ne connais rien de mon histoire !

Et de la raison qui menait à ce dégoût des enfants. Alors, elle n'aimait vraiment pas qu'il en parle comme s'il savait tout. Mais elle comprenait qu'il avait raison sur certains points. Il y avait bien pire que de lui appartenir. Elle avait beau avoir peur de lui et de ses idées pour la suite mais il serait toujours moins pire que son ancien maître. La vie quotidienne à ses côtés étaient loin d'être terrible au final.

- J'ai bien compris qu'elle avait peu de chance de trouver mieux que toi comme maître, satisfait maintenant ? Mais je comprend son désir de liberté malgré tout...

Elle comprenait surtout l'erreur qu'elle avait fait, mais elle ne pouvait pas y changer grand chose. Soit Kaya s'enfonçait assez profondément dans la forêt pour échapper aux humains toute sa vie, soit c'était les hommes de Blake qui la récupéraient...Elle ne savait ce qui était le mieux.
Blake ne lui laissa pas plus le temps de réfléchir et la força à se lever de nouveau. Ils se dirigèrent vers le fond de la pièce, dans un coin si sombre qu'elle ne vit rien avant d'être juste devant la fameuse porte. Qu'est-ce que c'était que cela encore ? Elle fronça les sourcils, méfiante.

Il ouvrit la porte, dévoilant une pièce entièrement plongée dans le noir, et à ses dires insonorisées et munie d'une page en plus au sol. Elle se raidit et chercha à reculer. Les souvenirs l'envahissaient par paquet. Elle n'avait pas de lumière chez son ancien maître, elle n'en avait que lorsqu'elle sortait. Elle pouvait hurler à s'en user la voix mais personne n'entendait jamais rien ou ne réagissait. Elle ne voulait pas revivre cela, elle savait que ce type d'isolement était terrible. Résultat, elle reculait de toutes ses forces.

- Non ! Non ! Non ! Je ne rentre pas là-dedans !


Elle ne cherchait même pas à savoir ce qu'était le reste, ce qu'il ne lui avait pas encore dit...C'était déjà bien assez pour elle. Bien assez dérangeant à ses yeux. Son cœur battait à nouveau la chamade, alors qu'il s'était à peine calmé de la peur qui l'avait envahi dans la voiture. Envolée toute motivation d'assumer, une pièce noire c'était trop ! Comment aurait-elle pu deviner qu'il disposait de ce genre de pièces et à quelle utilité en tout premier lieu ? Elle ne voulait pas savoir, elle ne voulait pas y aller.
Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyDim 24 Fév - 15:13
Blake Wright

- Tu ne vas même pas la chercher toi même ? Et après, c'est moi qui suis pathétique ? Enfin bon, cherche autant que tu veux, la forêt est vaste.

- Vas-y, provoques-moi, mais si je ne la cherche pas moi-même c'est pour mieux perdre le temps de m'occuper de toi. Je te l'ai dit, le temps que tu fais gagner à Kaya se retournera contre elle et ... contre toi par la même occasion. Puisque vous semblez bien vous entendre pour faire des conneries, alors vous allez endurer ensemble et surtout ... en tirer une bonne leçon.

Lors de votre "petite virée", tu avais bien remarqué la terreur de Hisae. Tu en avais conscience, la jeune femme détestait cela. Pour elle c'était une bonne punition, mais apparemment encore trop douce pour qu'elle comprenne vraiment où était sa place. Elle ne te supplia pas pour autant, il faut dire que ton visage, tes paroles étaient résolus et tu ne concéderait rien. Tu étais dur, très dur, bien plus que d'habitude, mais là, c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Tu ne t'estimais pas si cruel, ni le pire des maîtres, mais elles en avaient profité toutes les deux et ta patience bien qu'élevée, avait des limites qu'elles venaient de franchir.

Par la suite, tu avais fait ce qu'il fallait pour mettre mal à l'aise ton asservi devant tes enfants, même si elle le cachait bien derrière son regard noir. Et ça n'était que le début de cette "honte" qui la rongerait durant plusieurs jours, voir plusieurs semaines. Tu n'était pas près à lâcher prise. Déterminé que tu étais à lui donner une bonne leçon, celle de ne pas aller trop loin avec toi ... Tu n'étais pas trop violent physiquement, du moins tu l'évitais en ce qui concernait la gente féminine, que ce soit des humaines ou des hybrides, mais psychologiquement, tu cherchais toujours ce qui pourrait avoir le plus d'impact. Tu avais ensuite expliqué toute l'histoire de Kaya à la jeune femme, même si elle s'en fichait, elle devait savoir avant de la ramener comme elle l'avait fait plus tôt dans le salon de thé. Au moins, à présent, elle connaissait tous les faits. A elle de faire la part des choses ...


- Je ne dis pas que ce qu'elle a fait est bien mais je comprends pourquoi elle considère ces hybrides comme ses parents. Et ne me mêle à cette histoire bordel, le fait que je n'aime pas les gosses n'a rien à voir ! Tu ne connais rien de mon histoire !

- Non en effet, je ne connais rien à ton histoire et ça c'est ta propre faute, je ne t'ai pas interdit de m'en parler si tu le souhaitais. Tu ne la pas fait, grand bien t'en fasse. L'image que tu renvois, c'est une femme qui n'apprécient pas les gamins, mais ce n'est pas le sujet. Au moins, tu sais maintenant ce que Kaya a fait exactement et tu as la preuve à présent qu'elle est plus dangereuse que tu ne le penses et c'est ça qui risque de se retourner contre elle-même.

- J'ai bien compris qu'elle avait peu de chance de trouver mieux que toi comme maître, satisfait maintenant ? Mais je comprend son désir de liberté malgré tout...

- Elle peut désirer cette liberté, mais ne pas l'acquérir, elle doit prendre conscience de ses actes. Même si sa réaction est légitime, tu comprendras je suis sûre, que ses actes ne peuvent rester impunis, sinon dans ce cas autant laisser les tueurs ou même les violeurs continuer de sévir en fermant les yeux et ... même si je ne connais pas tous les détails de ton passé, j'en sais suffisamment pour savoir que tu ne tiens pas à laisser ton ancien maître poursuivre ses méfaits tranquillement. Il y a des conséquences pour chacune de nos décisions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises et ça ... j'en sais quelque chose. Crois-moi Hisae, je ne connais pas ton histoire, mais tu ne me connais pas plus.

Une fois cette discussion terminée, tu passas de nouveau à l'action, chassant bien vite des images de ton passé que tu préférerais de loin oubliées mais qui, au final, te hanteraient jusqu'à la fin de ta vie ... En découvrant ta pièce cachée, ton "cloître", la pire des punitions que tu pouvais sans doute exercer, ton asservie se mit à reculer, mais tu la retenais, ta main ne lâchait pas prise sur ses menottes et si il le fallait ... tu userais d'une autre méthode.

- Non ! Non ! Non ! Je ne rentre pas là-dedans !

- Je ne te laisse pas le choix, tu l'as fait en début de journée en t'enfuyant avec Kaya. Maintenant, il n'est plus temps de reculer. Je te pensais plus forte que ça, Hisae, toi qui ne cesse de garder la tête froide en toute circonstance ... Tu me déçois, à moins ... que cela ne te rappelle certaines choses ? Je ne connais pas toute ton histoire, mais j'en ai vu beaucoup au court de ma vie d'agent du FBI. Maintenant, fini la discussion ...

Tu saisis alors la jeune femme brusquement par la taille la soulevant une fois de plus comme un sac à patate et tu la déposas à l'intérieur de la pièce obscure. Tu avais posé ton Zippo au sol et sa faible luminosité permettait de deviner un plafond assez bas, toi-même tu étais à la limite de le toucher de ta tête. Sans détacher Hisae, tu te saisis d'un petit couteau automatique que tu trimbalait dans ta poche de veste ... au cas où. Tu procédas alors à la découpe de tous ses vêtements et puisque ta proie commença à s'agiter, tu la prévins que si elle continuait, il pourrait y avoir "un accident" avec la lame tranchante. En quelques minutes, ton asservie se retrouva totalement nue et tu attachas ses menottes à la barre au sol, la forçant ainsi à s'accroupir, la seule position avec celle du "coucher" qu'elle pourrait obtenir.

- Bien, la première étape est terminée. Je dois régler encore quelques petites choses. Je vais donc te laisser t'accoutumer à ton nouvel environnement, puis je reviendrai tout spécialement pour toi, ma jolie.

Tu glissas tes doigts dans une mèche de ses cheveux, la portant ensuite à tes narines pour en sentir l'odeur, un sourire satisfait traversant tes lèvres. Ton regard métallique la détailla alors de la tête aux pieds jusqu'à ce que tu te redresses et que tu récupères ton Zippo au sol. Puis tu en rabattis le couvercle avant de refermer la porte derrière toi en sortant. Le seul son que la jeune femme pourrait entendre, c'est le cliquetis de la clé dans la serrure, aucun trait de lumière ne filtrait plus et elle pourrait hurler tout son bon plaisir, personne, oui PERSONNE ne pourrait l'entendre ...

Ce n'est qu'au milieu de la nuit que tu étais rentré chez toi. En effet, tu t'étais bien absenté. Juste après avoir quitté Hisae, tu étais montée à l'étage pour récupéré un linge que Kaya avait pu porté, la nuisette serait parfaite pour cela. Puis tu t'étais rendu auprès de ton équipe de recherche dont tu avais retrouvé le chef à la lisière de la forêt. Ce que tu lui apportait allait grandement facilité leur recherche. En effet parmi vos hybrides rabatteurs choisi pour cette mission, il y en avait quelques uns qui étaient des canidés, loup, chien, renard, peu importe, le principal, c'est qu'ils allaient utiliser leur flaire infaillible pour retrouver sa trace.

Ainsi, lorsque tu étais rentrée, tu avais pris le temps de manger un morceau, puis tu avais ouvert la mallette que tu avais récupéré près d'un rabatteur au QG, à l'intérieur, une petite surprise pour tes asservies, chacune d'elle allait avoir son petit cadeau personnel ... Tu te rendis donc ensuite au sous-sol avec celui qui était destinée à Hisae, tu pris alors une lampe de poche et déverrouillas la porte où se trouvait à présent la jeune femme. Tu posas ta seule source de lumière au sol, juste en face de cette dernière pour l'éclairer sans cesse, te laissant ainsi les mains libre. Tu t'approchas sans un mot de ta proie puis, tu lui fixas ce que tu tenais dans les mains, un collier muni d'un cadenas et d'un GPS. Oui, oui, comme pour les chiens. C'était bien pratique, parce que habituellement, il vous servait pour repérer les hybrides rabatteurs qui partaient en mission de recherche, comme pour l'affaire "Yoko" justement. Ce ne serait là qu'un emprunt, mais tes asservies les garderaient un moment avant que tu ne les rendent.


- J'espère que tu apprécies ma petite surprise, Hisae et ce n'est pas fini, d'autres suivront ...
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyDim 24 Fév - 18:56
Hisae
Le débat concernant Kaya continuait de faire rage mais Hisae ne pouvait que le reconnaitre...L'enfant était plus dangereuse qu'elle ne le laissait paraitre. Ce qui coïncidait avec ses paroles avant de partir...ce n'était qu'une carapace pour faire illusion, son côté enfantin...Peut-être s'était-elle fait avoir en beauté ? Non, il y avait vraiment eu une amitié entre les deux. Faussée certes, mais une amitié quand même !
Mais Blake continuait sur sa lancée, la mêlant un peu trop à cette histoire à son goût.

- Parce que tu crois vraiment que tu donnes envie de parler ? Je n'ai aucune envie de parler de mon passé, et ce n'est pas prêt de changer !

Quitte à souffrir en silence, que ce soit les cauchemars qui la hantaient régulièrement ou surtout, les douleurs physiques qu'elle avait par moment.
En attendant Blake attisa la curiosité chez elle. La peur s'était plus ou moins calmée et en l'écoutant, elle se demandait de quoi il parlait. Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire dans son passé pour qu'il en parle ainsi ? Avait-il une période honteuse ? En tout cas, elle était bien d'accord, il y avait toujours des conséquences pour les décisions qu'on pouvait prendre. Et la plus grosse de cette journée, c'était bien d'avoir aider Kaya...Grosse décision, grosses répercussions, n'est-ce pas ? Elle s'en serait bien passée pourtant.

Surtout en voyant la suite. La petite pièce sans lumière ne l'enchantait pas du tout. Mais il refusait de la lâcher, de la laisser reculer loin de cet endroit qui ne lui plaisait pas.

- Va te faire voir ! Je n'irais pas là-dedans !

C'était tout ce qu'il aurait comme réponse à ses sous-entendu. FBI ou pas, elle s'en foutait. Il avait surement compris pourquoi elle n'aimait pas cela et pour autant, il ne voulait pas changer d'avis. Rien que pour cela, il méritait toutes les insultes qu'elle avait pu proférer à son égard depuis qu'il l'avait récupéré. D'ailleurs, comme d'habitude, il la soulevait comme un vulgaire sac à patates pour l'amener à l'intérieur. Elle se débattit furieusement. Elle donnait de violents coups de pieds, essayant de se libérer pour s'enfuir...Mais elle se retrouva bien vite, trop à son goût, au sol de sa nouvelle cellule. Son nouveau placard pour un temps indéterminé.

Elle tenta de se redresser mais le couteau qu'il sortit, la figea aussitôt. Qu'est-ce qu'il comptait faire avec cela ? Elle eut la réponse dès qu'il se mit à découper ses vêtements.

- Mais...ça ne va pas, espèce de connard ? Arrête ça tout de suite ! Je les aurais enlevé si tu l'avais demandé !

Il savait pourtant tout le soin qu'elle apportait à ses vêtements...Et c'était peut-être pour cela qu'il agissait ainsi mais elle n'aimait pas voir ses vêtements partir en lambeaux. Heureusement que ce n'était pas ses préférés, que ce n'était qu'un simple jean et pas une robe ou une jupe...Et elle avait beau être pudique, oui elle les aurait retiré surtout avec une telle menace.
A peine tenta-t-elle de se défendre qu'il lui fit bien comprendre qu'elle allait se blesser. Elle dut se laisser faire en se contentant de le fusiller du regard.

Lorsqu'elle fut entièrement nue, il l'attacha à la barre, ne lui permettant pas vraiment de se balader dans sa nouvelle chambre...mais bon, elle n'en avait pas envie. Elle aimait encore moins le noir complet qu'auparavant.
Elle ne l'écouta même pas et quand il prit une mèche de cheveux, elle pencha la tête pour la récupérer rapidement. Elle ne tenait pas à se laisser faire. Hors de question. La moindre petite rébellion était bonne à prendre à son avis !

Il ressortit alors, l'enfermant pour de bon. Elle fixa le mince trait de lumière jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement. Elle était seule. Totalement seule. Et dans le noir complet. Elle ne voyait absolument rien. Son cœur accéléra progressivement. Sa nudité ne la gênait pas tant, dans le sens qu'elle ne se voyait pas nue mais en même temps...et si une bestiole se baladait par là et lui montait dessus ? C'était déjà arrivé chez son ancien maître et elle n'avait pas du tout aimé.
Elle se laissa tomber contre la paroi du mur, fermant les yeux. Elle tenta de penser à quelque chose, à n'importe quoi...mais malgré ses efforts tout la ramenait à cet endroit et pire encore, à la cellule chez son ancien maître. Sa respiration se fit un peu plus difficile...Elle détestait cette situation, elle n'aimait pas le noir complet, elle en avait peur dans un sens. Peur de ce qui pouvait surgir des tréfonds de sa mémoire quand elle était seule, seule avec le vide, le néant.

Le temps parut s'arrêter, durer une éternité alors qu'elle ne bougeait pas. La tête contre la paroi, les yeux fermés, elle avait bien senti quelques larmes couler sur ses joues. Et surtout, les tremblements avaient repris, l'empêchant de se calmer réellement. L'empêcher de se reposer pour prendre des forces pour la suite.

Au bout d'un moment, particulièrement long à ses yeux, le cliquetis de la clef se fit entendre. Elle rouvrit les yeux, tenta d'essuyer ses joues rapidement et se redressa. Elle ne pouvait calmer ses tremblements mais au moins faire un minimum bonne figure. Dès que la lumière entra dans sa cellule, elle ferma automatiquement les yeux. Elle mit un certain temps à s'habituer à cette agression et quand elle les revit, Blake était là avec...C'était quoi cette merde encore ? Un collier ? Il était sérieux ? Elle fronça les sourcils mais souleva la tête, ne cherchant même pas à le gêner. De toute façon, à quoi bon ? D'une part, elle était attachée sans possibilité de vraiment se défendre et puis...ce n'était qu'un collier même si elle détestait cette impression de n'être qu'un vulgaire chien. Mais bon, c'était moins pire que le reste.

Elle leva alors les yeux vers lui en l'entendant, serra les mâchoires mais finit par lui répondre :

- Ta gueule. Fais donc ce que tu as à faire et fous moi la paix.

Elle le fixait alors, d'un regard plein de détermination et de provocation. Dans le noir complet et la solitude, elle se perdait, avait beaucoup de mal, mais avec un brin de lumière et face à lui, elle était prête à l'affronter. Même si pour le coup, elle lui disait bien d'aller se faire foutre...Les mots n'étaient plus que sa seule défense actuellement. Quoiqu'elle avait ses pieds, mais elle les utiliserait à bon escient. Hors de question de gâcher ses seuls et précieux alliés sur ce coup là. Malgré tout, elle ne savait pas ce qu'il avait en tête et elle nageait totalement dans l'inconnu là...et elle n'aimait pas cela. Elle faisait donc la forte, la fière, pour paraitre plus courageuse qu'elle ne l'était à cet instant.
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Blake Wright
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyMar 26 Fév - 15:48
Blake Wright

- Va te faire voir ! Je n'irais pas là-dedans !

Hisae avait eu beau te supplier, t'injurier, rien n'y avait fait, elle allait devoir prendre ses responsabilité jusqu'au bout. C'était la première fois que tu te montrerais aussi dure avec elle depuis on arrivée et ce serait le même tarif pour Kaya lorsque tu la ramènerais de sa "petite escapade".

- Mais...ça ne va pas, espèce de connard ? Arrête ça tout de suite ! Je les aurais enlevé si tu l'avais demandé !

- Cela n'aurait pas été aussi drôle voyons. Et ta tête que tu as tiré lorsque tu as aperçu le poignard était ... très satisfaisante. La grande, la forte Hisae qui meurt de trouille au fond d'elle-même de ne savoir ce qui peut l'attendre.

La jeune femme continuait de garder la tête haute de se "défendre" comme elle le pouvait dans cette nouvelle position que tu lui infligeais. Son regard traduisait parfaitement sa colère, voir sa haine envers toi, mais ça ne t’atteignait absolument pas. Elle pouvait toujours faire croire ce qu'elle voulait, tu savais le ressentiment qui se cachait en elle. Lorsque tu revins plusieurs heures plus tard, la nuit étant bien avancée déjà, Hisae connaissait déjà les effets d'un enfermement total. La lumière soudaine devait être désagréable. Mais cette dernière ne tenta pas de se débattre inutilement lorsque tu lui mis son collier autour du cou, puis tu refermas le cadenas qui y était pendu.

- Ta gueule. Fais donc ce que tu as à faire et fous moi la paix.

- Si seulement ... ça te ferait trop plaisir. Hors, ce n'est pas le but d'une punition.

Tu récupéras la lampe-torche au sol en allant fermé la porte de ce petite "cachot" improvisé. Tu pris ensuite place sur le sol tout près de ta "prisonnière", assis en tailleur. Tu jouas un instant avec le faisceau lumineux avant de l'éteindre brusquement, vous plongeant tous les deux dans un noir complet. Puis tu posas l'objet sur le sol avant de le faire rouler en direction de la porte. Là ... tu ne fis plus un geste, plus un bruit, ta respiration était régulière et ton dos adossé au mur. Tu percevais aisément la présence de Hisae tout près de toi et même si elle avait voulu créer de la distance entre-vous, elle ne pourrait pas.

Les secondes, puis les minutes passèrent, sans que tu ne bouges ni ne dises le moindre mot. Tu te contentais d'attendre ... aussi patiemment qu'un loup lorsqu'il est posté en train de surveiller sa proie. Le silence était total et sûrement de plus en plus pesant pour la jeune femme qui ne pouvait savoir qu'elles étaient tes intentions pour la suite. Tu la laissas ainsi miroiter pendant plus d'une heure, en profitant pour te reposer un peu. Quoique ... il t'arrivait parfois d'être tiré de ta somnolence lorsque la jeune femme bougeait un peu trop ou émettait quelques sons ou paroles. Mais tu ne cédais pas, la laissant stresser de plus en plus face à ... "l'inconnu".

Ce n'est que deux heure plus tard environs, alors que l'aube ne tarderait plus à pointer le bout de son nez mais qu'aucun de vous ne s'en rendrait compte, que tu bougeas très lentement ta main droite, si lentement que la jeune femme ne pourrait percevoir ce mouvement. Tu cherchas un instant dans l'obscurité totale avant de rentrer en contact avec la peau nue de Hisae. Tu la caressas un instant pour "visualiser" cette partie de son corps. Une épaule, très bien. Tu la longeas un instant jusqu'à rencontrer son dos, tu poursuivis ton exploration aveugle en descendant toujours plus bas, jusqu'à ses fesses rebondies. Mais là encore, tu ne contentas pas de ça, puisque tu glissas ta main jusqu'à son entre-jambes pour carrément y glisser un doigt sans plus de cérémonie. Juste ça, histoire de voir la réaction de ton esclave, de la faire sûrement rager. Puis tu retiras ta main et saisis dans une de tes poches un ... œuf vibrant, oui oui. Tu l'actionnas dans un premier temps pour que la jeune femme puisse en percevoir le son distinctif, puis, malgré la résistance qu'elle mit à t’empêcher d'accéder à ton but, tu finis pas le lui placer en mode "off".
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyMer 6 Mar - 11:59
Hisae
Blake s'était bien amusé à l'effrayer plus d'une fois avant de l'enfermer dans son placard noir, entre la conduite de sa voiture et les ciseaux pour ses vêtements...Et en plus, il se moquait d'elle ? Elle n'appréciait pas du tout. Vraiment pas. Sale type !
Elle tentait de garder la tête haute malgré ce qu'il lui faisait subir. Jamais elle n'avouerait ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle-même, jamais elle n'avouerait qu'elle avait honte en plus d'être terrifiée. Cela l'amuserait beaucoup trop.

Il la laissa ensuite seule, un bon moment dans le noir complet avant de revenir et l'éblouir en premier lieux. Elle le laissa installer son collier de malheur et soupira.

- Ce serait mal me connaitre si c'est ce que tu penses. Mais bon, je ne m'attends pas à ce que tu me connaisses.

Elle avait horreur de la solitude. Et cumulé à ce placard plongé dans le noir complet, c'était un peu trop à son goût mais elle n'en dirait pas plus.
A sa plus grande surprise, il s'enferma avec elle. Elle se raidit, peu à l'aise de le savoir là, dans ce petit endroit sans savoir où exactement. Ou ce qu'il faisait. Son seul réconfort était finalement, qu'il ne pouvait pas la voir non plus.

Elle entreprit de s'écarter légèrement...avant de réaliser que cela ne servirait à rien. Il ne restait plus qu'à attendre. Même si le silence total devenait particulièrement pesant. Trop, ce qui l'empêchait d'espérer s'endormir un peu. Puisqu'il ne faisait rien, c'est qu'elle pouvait non ? Mais elle n'y arrivait pas. Et puis, il y avait autre chose...la faim. Elle n'avait rien avalé depuis son "goûter" au salon de thé et son estomac commençait à faire connaitre son mécontentement.

Elle dut subir cette atroce sensation en plus de tout le reste. Cette impression d'être revenue en arrière finalement.

Au bout d'un moment, elle sentit quelque chose sur son épaule qui la fit sursauter. Mais la chaleur et la caresse lui prouva rapidement qu'il s'agissait de Blake. Qui agissait enfin. Alors qu'elle était épuisée et affamée. Il avait un don certain pour arriver au bon moment lui.
Elle se raidit en sentant la main descendre de plus en bas, passer sur ses fesses puis...sérieusement ? Elle avait fait en sorte de ne pas bouger pour qu'il en termine rapidement, d'assumer à sa manière car habituée à ce qu'il la touche mais là...C'était exagéré !

Elle se tortilla, tenta de reculer, le cœur battant la chamade. Jamais il n'avait agi ainsi ! Jamais il ne lui avait mis un doigt sans chercher à l'exciter avant. Et oui, elle était particulièrement choquée. Parce que ce n'était pas dans les habitudes de cet homme.
Heureusement, il le retira bien vite avant de faire entendre un drôle de bruits...Des vibrations ? Elle n'eut pas le temps de réagir qu'il tentait déjà de le lui insérer. Elle se débattit furieusement. Elle ne savait pas ce que c'était mais elle ne voulait pas !

Mais étant attachée et affaiblie, elle perdit cette bataille, évidemment. Elle se retrouvait alors avec quelque chose d'étrange en elle, elle n'arrivait pas à comprendre ce que c'était.

- Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Retire-le tout de suite ! Tu n'as pas le droit de m'imposer des objets !


Bon, elle savait parfaitement qu'il avait tous les droits mais c'était surtout une façon de montrer son désaccord...d'apaiser ses craintes en laissant s'exprimer sa fureur. C'était tellement plus simple d'agir ainsi !

- Qu'est-ce que tu comptes faire avec ça ?

Elle avait bien entendu les vibrations alors elle s'en doutait...mais elle ne voulait pas que ce soit vrai. Elle espérait que c'était juste une blague, qu'il n'allait pas l'actionner...L'espoir c'est nécessaire dans ce genre de situations !
Humain - Rabatteur
Humain - Rabatteur
Blake Wright
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyVen 8 Mar - 9:06
Blake Wright

La jeune femme n'avait pas prononcé un mot dans l'obscurité, même en sachant que tu étais présent ... quelque part. Avait-elle angoissé à l'idée de ce que tu pourrais faire ? Jamais tu ne le sauras, mais tu avais bien compris lorsque tu avais entrepris de la toucher, qu'elle n'était pas du tout réceptive. Mais quoi de plus normal dans cette situation ? Surtout que tu n'avais pas cherché le moins du monde à la "préparer" à cela. La mise en place de l’œuf vibrant sans fil, avait posé quelques difficultés puisque ton asservie s'était débattue comme elle le pouvait, tentant de refermer les cuisses, mais rien n'y avait fait, rien ne t'avait empêché d'accomplir ton dessein.

- Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Retire-le tout de suite ! Tu n'as pas le droit de m'imposer des objets !

- Pour répondre à ta question, ceci est un œuf vibrant dans fil. Ce dernier est donc un objet sexuel dont son utilisation est assez intéressante, tu t'en rendra bientôt compte ... Et non, je ne l'enlèverai pas. As-tu oublié quelle était ta place, Hisae ? Ensuite ... pour être sûr que tu ne parviendra pas à l'extraire d'une manière ou d'une autre, j'ai une autre surprise pour toi ...

Tu allumas alors de nouveau ta lampe torche qui éclaira la petite pièce de son halo de lumière. Tu te dirigeas à l'opposé de la barre où tu avais attaché ta proie, vers une petite caisse en bois fermée et posée à même le sol. Tu l'ouvris, fouillas un instant à l'intérieur et en sortis ce que tu convoitais ... une culotte de chasteté fermée par un cadenas. Tu te retournas ensuite, rejoignant de nouveau ton esclave. Cette dernière se poserai et alors sans doute des questions plus approfondies sur cette pièce, notamment ... si elle avait déjà servi pour d'autres auparavant ... Tu posas ta lampe torche sur le sol froid et entrepris de fixer le nouvel objet. Ce ne fût pas chose facile, Hisae se débattit plus violemment encore et tu pouvais être certain d'avoir des bleus sur les bras, suite à ses coups de pied parfois bien envoyés. Tu finis cependant par arriver à tes fins.

- Parfait ! ... Testons cela à présent ...

Tu actionnas le bouton de la petite commande que tu tenais à présent dans ta main et dont la portée pouvait aller jusqu'à dix mètres. Tu l'avais mis au minimum pour le moment, cela te permettrait de constater de l'effet que cela aurait sur ta victime du moment. Puis tu augmentas un peu avant de finalement juger que le résultat était satisfaisant pour l'instant.

- Bien, c'est parfait. Bon ... J'ai un petit creu et vu l'heure, je vais aller me prendre un petit déjeuner.

Tu te redressas, récupéras ta lampe torche, allas ouvrir la porte en l'éteignant, puis tu refermas à clé dernière toi, plongeant de nouveau la jeune femme dans le noir complet. Tu remontas dans la cuisine pour préparer quelques pancakes et du café bien noir. La maison était calme sans la présence de tes enfants. Tu en profitas donc pour te griller une clope sur la terrasse. Tu commençais à être fatigué, mais la boisson d'ébène devrait t'aider à tenir un moment encore. Tu pris ton temps pour manger en regardant un peu les informations de Togi à la télévision. Le soleil se levait peu à peu, baignant ta maison de lumière progressivement.

Puis tu préparas ensuite deux gamelles en plastique, une que tu remplis d'eau, la deuxième de deux pancakes nature. Oui, la punition était loin d'être terminée, tu allais faire en sorte de faire perdre le peu de dignité qu'il semblait rester à ton asservie. Tu redescendis par la suite dans la fameuse pièce, laissant une nouvelle fois ta lampe torche sur le sol en direction de Hisae. Puis tu posas juste devant cette dernière, les deux gamelles. Elle avait juste assez de liberté de mouvements pour pouvoir manger ou boire dedans, mais utiliser ses mains lui serait donc ... impossible. Tu en profitas pour allumer une nouvelle cigarette que tu ne te gênas pas de fumer juste sous le nez de Hisae. Tu connaissais son addiction, qui était au final, la même que la tienne.
Humaine - Asservie
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Hisae
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyMar 12 Mar - 11:48
Hisae
Malgré tout ses efforts, Hisae s'était retrouvé avec un objet en elle et Blake refusait de le retirer. En même temps, à quoi est-ce qu'elle s'attendait avec lui ? Il n'avait jamais accédé à aucune de ses demandes, sauf si cela la l'embellissait à ses yeux.
Un œuf...vibrant ? Elle savait parfaitement ce que c'était mais elle n'aimait pas du tout l'idée.

- Ça ne m'intéresse pas.


Ce qui n'était pas un mensonge au final. Elle ne voulait pas savoir les sensations que cela produisait. Néanmoins, elle ne répondit pas à la question qu'il lui avait posé, même si elle avait l'impression qu'il n'attendait pas de réponse. Elle s'était contentée de baisser les yeux, et heureusement, il ne pouvait le voir ! Mais quoiqu'il en pense, elle n'oubliait pas la situation dans laquelle elle était, son rang social...et ce qui en découlait surtout. Et pourtant, il était hors de question qu'elle lui en parle à cœur ouvert, de tout cela et de ce qu'elle en pensait.

Mais là tout de suite, il y avait plus important. Une autre surprise ? Elle n'aimait pas du tout ses surprises. Encore moins dans ces moments là.
Il ralluma sa lampe torche et elle suivit le faisceau de lumières des yeux. Et en découvrant la petite boite, elle fronça les sourcils. Depuis quand c'était là ce truc ? Et qu'est-ce qu'il y avait dedans, surtout ?

Il se retrouva alors, dévoilant ce qu'il venait de récupérer. Qu'est-ce que c'était que ce...truc ? Entre la forme et le cadenas, elle reconnut bien la culotte de chasteté mais c'était la première fois qu'elle en voyait une vraie. C'était surement ce qui la choquait le plus à ce moment là.

- Je t'interdis de me mettre ça ! Tu n'as pas le droit !

Depuis quand avait-il cette chose en stock ? Avait-elle servi auparavant ? Elle ne voulait pas le savoir mais rien que de l'imaginer cela la dégoûtait...Alors quand il approcha pour la lui mettre, elle se débattit furieusement. Elle lui envoya de violents coups de pieds, le plus fort qu'elle le pouvait, quitte à se faire mal aux bras en les tordant pour le frapper. Elle ne voulait pas, elle refusait ce truc !
Mais encore une fois, il gagna. Il avait de la chance qu'elle soit attachée ce sale type !

Essoufflée et écroulée dans un coin, elle était coincée et incapable de retirer tout ce qu'il lui avait mis. Mais entre le collier, la culotte, l’œuf et les chaines, c'était beaucoup trop pour elle ! Et voila qu'il s'amusait à déclencher ce tout petit objet. Elle se mordit la lèvre, surprise de le sentir vibrer. D'abord, tout doucement puis plus fort. Les joues plutôt rouge, ne sachant comment réagir face aux étranges sensations qui l'envahissaient, elle lui lança un regard noir. C'était la meilleure tactique et le plus simple pour elle.

- Tu n'es qu'un connard ! Ça t'amuse tout ça, hein ? Tu n'es qu'un monstre...

Il finit par éteindre l'appareil et annonça qu'il allait prendre un petit déjeuner. A ce mot, son estomac se mit à gargouiller mais elle faisait comme si ce n'était jamais arrivé.
Une fois seule, elle s'allongea péniblement sur le sol glacé. Elle n'était pas à l'aise dans cet endroit, elle ne savait pas comment se mettre pour être à peu près bien installée...
Épuisée, elle espérait dormir un peu et surtout, avoir un peu la paix. Mais finalement, il revint, après un temps qui lui parut bien trop court.

Elle soupira mais ne bougea pas plus, restant allongée et dos à la porte. Elle n'allait pas lui faire ce plaisir de réagir dès qu'il arrivait non plus. Elle sentit alors une bonne odeur remplir la pièce. Elle en chercha l'origine des yeux et découvrit les pancakes. Dans des gamelles...pour chiens ? Sérieusement ? Elle fronça les sourcils alors que son ventre grondait bruyamment.

- Va te faire foutre avec tes gamelles ! Je ne suis pas un chien ! Je ne mangerais pas là-dedans !

Elle vivait déjà très mal tout le reste alors elle ne pouvait pas. Pas sous ses yeux en tout cas. Elle attendrait qu'il s'en aille pour manger un minimum. Elle avait trop faim et elle savait qu'elle devait se nourrir pour survivre...Elle avait de mauvais souvenirs de gavage, elle n'avait aucune envie de tenter à nouveau l'expérience.
Mais alors qu'elle attendait d'avoir à nouveau la paix, Blake se mit à...fumer. Punaise. Entre sa faim, sa fatigue et son manque de nicotine, il savait où frapper ce salaud !

- Je te déteste...


Sa voix n'était pas aussi dure que d'habitude, comme si elle se parlait plus à elle-même. Une petite voix et des mots qui lui avaient échappés. Mais il la traitait d'une façon qu'elle ne supportait pas alors sur le coup, oui, elle ne l'appréciait pas du tout.
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Blake Wright
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyLun 18 Mar - 10:20
Blake Wright

- Je t'interdis de me mettre ça ! Tu n'as pas le droit !

Toutes les paroles, tous les gestes, ne purent rien faire pour te dissuader d'arrêter. La jeune femme se retrouva donc affublée de la fameuse culotte de chasteté. Mais l'instant le plus jouissif pour toi, fût sans nul doute celui où tu activas l’œuf qui se mit à vibrer doucement puis de plus en plus à mesure que en augmentais l'effet grâce à la commande. Le regard de Hisae était plein de colère mais tampis pour elle ...

- Tu n'es qu'un connard ! Ça t'amuse tout ça, hein ? Tu n'es qu'un monstre...

- En effet, je prend beaucoup de plaisir à te punir, je ne le cache pas. Et ce que tu peux penser de moi, je m'en contrefous.

Tu avais ensuite annoncer l'heure du petit déjeuner et tu avais bien perçu le grondement de l'estomac de ton asservie. Tu n'avais fait aucune remarque à ce sujet, tu t'étais contenté, une fois dans la cuisine, de lui prévoir un peu de nourriture. Lorsque tu étais redescendu avec les deux gamelles, Hisae s'était allongée comme elle le pouvait sur le sol, dos à la porte donc ... à toi. Tu avais ensuite déposé les deux gamelles à sa portée et évidemment, la réaction de la jeune femme ne s'était pas fait attendre.

- Va te faire foutre avec tes gamelles ! Je ne suis pas un chien ! Je ne mangerais pas là-dedans !

Tu laissas courir un sourire le long de tes lèvres avant de saisir fermement le menton de ton esclave dans le but de la forcer à te regarder dans les yeux, ton regard devenu froid, dans le sien devenu haineux.

- Ah bon ? Je crois que tu ne m'as pas bien compris encore une fois ... Tu glissas ta main dans ta poche, venant actionner de nouveau le vibrage de l’œuf, mais cette fois-ci, tu augmentas plus rapidement les effets. Si tu veux que j'arrête ... tu vas devoir manger dans cette gamelle et ... devant moi.

Tu gardas fermement son visage en place pour pouvoir jouir du spectacle de plus près. Puis, tu finis par lâcher son menton, rapprochant alors la gamelle à sa portée.

- Manges Hisae ... Tu le sais ... Tu devras céder avant moi. Dis-toi que c'est comme une piqûre de rappel ... Pour te faire comprendre qui est ton maître. Tu poussas le bouton à son maximum, le laissant ainsi, jusqu'à ce qu'enfin la jeune femme finisse par céder. Tu vois, Hisae, ce n'était pas si dur ...

Tu arrêtas tout et t'installas dans un coin pour fumer ta cigarette. Tu perçus nettement les dernières paroles de ton asservie, un "Je te déteste..." murmurer avec plein d'amertume. Tu soufflas alors la fumée exprès dans sa direction.

- Je ne t'ai pas demandé de m'aimer, mais de m'obéir, d'être mon esclave, de faire tout ce que je désire, quand je le désire. Tu as fait une grosse erreur que tu payes à présent. Tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même et à ta petite protégée.

Ton téléphone portable situé dans la poche intérieur de ta veste d'uniforme, se mit alors à vibrer et sonner, raisonnant dans la petite pièce. Tu répondis à l'appel rapidement, écrasant en même temps ton mégot sur le sol avant de le récupérer éteint pour le glisser dans une de tes poches. Tu le jetterais plus tard ...

- Oui Satsuki ? ... Vous avez retrouvé sa trace ? ... Tu croisas alors le regard de Hisae, tu voulais voir son visage se décomposer en apprenant la nouvelle ... Vous l'avez encerclé ? ... Les hybrides sont près à agir ? ... Très bien. Choppez-la sans la blesser, je ne veux pas une seule égratignure. J'arrive d'ici une demi-heure environs à l'orée de la forêt. Tu raccrochas, rangeas ton portable à sa place initiale et te redressas de toute ta hauteur. Je suis un tout petit peu déçu qu'ils l'aient si vite retrouvé. Une seule journée d'avance, j'aurai pu m'amuser d'avantage avec toi et ... avec elle par la suite. Je me contenterai de cela. Je te l'avais bien dit, que je la récupérerai ... Hisae. Nous serons bientôt réunis tous les trois ...

Tu récupéras alors la lampe-torche toujours posée sur le sol et l'éteignis après avoir rejoint la porte. Tu jetas un dernier regard et un sourire satisfait à la jeune femme qu'elle ne distinguerait sûrement pas dans l'obscurité, puis tu tournas les talons, refermant à clé la porte de ta geôle. tu t'empressas ensuite de fermer la maison et de récupérer ta voiture pour rejoindre ton équipe déjà sur place. Au soir, Kaya aurait retrouvé sa place auprès de toi ...
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Hisae
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[Flashback] Et si tu écoutais pour une fois ? [PV Blake] EmptyVen 12 Avr - 12:01
Hisae
Hisae espérait pouvoir échapper à l'humiliation des gamelles, quitte à manger plus tard quand il serait parti mais visiblement, Blake avait d'autres idées en tête. Et étrangement, cela ne l'étonnait pas du tout. Elle se retrouva obligée de le fixer droit dans les yeux. Elle l'écouta et sentit rapidement l’œuf se mettre à vibrer entre ses cuisses. Elle écarquilla les yeux, surprise puis fronça les sourcils. Dans une toute autre situation, peut-être aurait-elle apprécier la sensation, mais pas là, pas maintenant. Elle détourna les yeux, gênée par la chaleur qui remontait de son entrejambe. Elle sentait également des rougeurs naitre sur ses joues. Elle était loin d'être insensibles à ces maudites vibrations.

Il finit par la lâcher et poussa la gamelle vers elle. Sans avoir bougé, elle résistait, elle refusait de lâcher prise. Mais il semblait avoir compris et augmenta les vibrations. Bien malgré elle, un léger gémissement lui échappa. Elle avait honte, terriblement honte entre son propre corps qui la trahissait et la situation. Elle n'était pas un chienne, elle détestait qu'on la traite ainsi.
Pourtant, elle céda. Elle se pencha et engloutit les deux pancakes pour que la torture termine rapidement. Mais elle eut bien du mal à les avaler. Sa gorge était serrée, son cœur battait trop vite. Elle retenait déjà difficilement un sanglot de la trahir encore plus.

Elle se rallongea ensuite sur le sol, dos à Blake. Elle ne voulait pas le voir. Elle voulait paix, surtout qu'elle commençait à trembler. Le froid ? La rage ? La tristesse ? La honte ? Un bon cocktail de tout ces sensations qui l'avaient envahi.

- Je ne suis pas une esclave...

Elle n'avait pas pu s'empêcher de le dire même si sa voix menaçait de se briser à plusieurs reprises. Elle avait pourtant mis toute sa haine dans ces quelques mots.
Un téléphone sonna soudainement dans le silence qui était tombée sur eux deux. Elle sursauta et écouta d'une oreille distraite jusqu'à comprendre qu'il s'agissait de Kaya. Ils l'avaient eu. Une journée. Elle n'avait pas pu faire mieux ? Sérieusement ? Elle avait accepté d'endurer la punition, de subir la colère de Blake pour qu'elle puisse s'échapper et elle n'avait tenu qu'une simple foutue journée ? Ce n'était pas possible !

Elle serra le point alors que sa tête tournait. Un trop plein d'émotions tout simplement.
Elle ne répondit pas quand il la nargua, elle n'en avait pas la force. Néanmoins, dès que la lumière disparut, qu'elle fut de nouveau dans le noir, une première larme roula sur sa joue. Elle put à peine se retenir jusqu'à ce que la porte se referme sur elle, qu'un sanglot se libéra enfin.
Elle n'avait pas voulu pleurer devant Blake, elle refusait de lui offrir ce plaisir. Alors elle pleurait, seule, dans son coin, dans le nord et d'un côté, cela lui fit un bien fou. Elle se libéra d'une certaine tension même si elle était toujours aussi énervée, contre Blake, contre Kaya, contre elle-même...Tout ça pour quoi ? Pour rien !
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