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 Amusons-nous mon petit [PV Blake]

Humaine - Asservie
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Hisae
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Amusons-nous mon petit [PV Blake] EmptyJeu 3 Mai - 9:11
Hisae
La tête dans un sac, Hisae attendait. Seules ses oreilles lui permettaient de savoir que le van n'avait pas encore démarré. Ce matin-là, elle avait été réveillée de très bonne heure alors que d'habitude, on la laissait tranquille jusqu'à midi...Histoire de se reposer de la nuit mouvementée de travail. Sauf si elle avait « mérité » une punition d'après celui qui se faisait passer pour son maître. Il l'avait jeté à la salle de bain en lui disant de se faire présentable pour la vente. Fatiguée, elle s'était laissée entraîner et s'était déshabillée alors qu'il lui expliquait qu'il se débarrassait d'elle. Elle n'était plus assez rentable, alors peut-être qu'en la vendant, elle rapporterait un dernier et gros bénéfice ?

Elle ne l'écoutait qu'à moitié. Elle allait changer de propriétaire et peut-être pouvoir s'échapper ? L'idée était intéressante, à voir maintenant sur qui elle allait tomber.

- Et où serais-je vendue ?

Elle ne connaissait rien de l’île après tout, si ce n'est que le bâtiment où elle avait été retenue captive.

- Le marché noir, un endroit parfait pour vendre les gens comme toi !


Elle leva les yeux vers lui, les esclaves illégales voilà ce qu'il voulait dire ! Elle connaissait l'existence des hybrides pour en avoir côtoyé ici et certains lui avaient expliqué les lois qui régissaient le coin. Elle se faufila alors sous la douche, profitant de devoir être présentable pour laisser couler l'eau chaude sur sa peau. Elle se lava correctement et une fois rincée sous l’œil observateur de son « propriétaire », elle se sécha et enfila la tenue qu'il lui avait apporté. Elle avait tout de même droit à un string, bonne nouvelle mais sinon, ce n'était une robe comportant un côté bustier pour la partie haute. Ainsi, sa poitrine était maintenue et mise en avant par le décolleté vertigineux. Le bas de la robe plus leste lui arrivait tout juste en bas des fesses.
Le tout était fait pour être sexy et mettre en avant son corps. Le genre qu'elle aurait apprécié porter pour son amant mais pas dans un endroit inconnu, entourée de personnes inconnues.

Elle fut ensuite traînée jusqu'au fameux van, une fois coiffée et légèrement maquillée. Le sac épais lui donnait chaud mais ne l'était pas assez pour étouffer tout les sons en provenance de l'extérieur. Les mains attachées dans le dos et reliées à la paroi, elle sentait d'autres jambes contre les siennes. Elle n'était pas la seule vendue, ce qui était logique après tout. La porte claqua, la faisant sursauter puis le moteur démarra. Des sanglots éclatèrent soudainement autour d'elle. Qui pleurait ? Et pourquoi ? Encore une personne qui allait passer un mauvais moment.
Et elle avait raison. Lorsque le véhicule s'arrêta, les occupants étaient sortis un à un pour ne pas prendre de risques et quand ils arrivèrent à la pauvre hybride qui pleurait, des insultes et des coups tombèrent. Le seul résultat fut de faire redoubler les larmes de la pauvre fille.

Ce fut ensuite le tour d'Hisae, toujours la tête sous le sac, elle fut traînée jusqu'à ce que ses pieds rencontrèrent des marches. On la souleva pour ne pas perdre de temps et elle fut jetée au sol.

- Messieurs, apprenez donc la douceur ! Je ne suis pas sure que votre patron apprécierait que vous abîmiez la marchandise...On perdrait de notre valeur après tout !


Elle avait toujours été ainsi. A provoquer. Et la réaction ne tarda pas. Elle se prit un coup de pied dans l'estomac qui lui coupa le souffle. Elle fut ensuite relevée brusquement et attachée les mains en l'air. Ainsi, debout, les mains en hauteur, elle ne pouvait presque pas bouger et sentait ses bras tirer.

- On t'a gardé la meilleure place, Hisae. J'ai hâte de voir les clients te tripoter et te voir fatiguer !

Elle émit un soupir de dédain pour seule réponse. Le sac fut enfin retiré de sa sac, la lumière du jour l'inondant alors soudainement. Elle cligna des yeux plusieurs fois, attendant de s'habituer. Elle regarda alors autour d'elle, les deux hommes de main de son maître continuait de préparer le stand, car c'était clairement cela. Une scène où était installée divers articles à vendre, dont elle faisait partie. Et elle était en plus milieu, au bord de la fameuse scène. Étant en hauteur, elle n'appréciait pas du tout qu'ils aient juste à lever les yeux pour voir sous sa robe...Tss, il avait pensé à tout !

La foule se remplissait petit à petit et beaucoup s'arrêtaient devant leur stand, discutaient avec les hommes de main sur un article et certains repartaient ainsi rapidement. Hybrides, humains, hommes ou femmes, il y avait de tout. De son côté, elle donnait des coups de pieds à ceux qui osaient poser la main sur ses jambes. Elle refusait d'avoir des contacts avec ces sales types ! Mais la journée était longue, ses bras fatiguaient, même si elle refusait de le montrer. Combien de temps déjà attendait-elle, attachée ainsi ? Trop à son goût. Et pourtant, elle affichait toujours son regard dur.
Humain - Rabatteur
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Blake Wright
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Amusons-nous mon petit [PV Blake] EmptyJeu 3 Mai - 16:52
Blake Wright

Depuis un certain temps déjà, tu avais ordonné aux rabatteurs affiliés à ton équipe, de surveiller discrètement les activités des trafiquants qui circulaient au sein du marché noir. Vous faisiez rarement une descente là-bas, pour deux raisons. La première afin de ne pas trop éveiller la curiosité sur vos activités en général, la deuxième parce que interroger des hybrides sauvages étaient votre priorité. Mais dernièrement, ces derniers se faisaient rares. Étaient-ils plus prudents ? S’aventurant moins dans la ville pour ne pas se faire attraper ? Beaucoup se cachaient dans les bois, vous en aviez conscience, mais c'étaient bien plus difficile pour vos collègues sur le terrain, de les y poursuivre.

Tu t'étais changé dans ton bureau personnel de l'annexe au sein du centre de dressage. Tu avais délaissé ton uniforme, contre des vêtements simples et décontractés. Un t-shirt avec un sweat, un jean et des baskets. Ça ferait bien l'affaire pour ne pas éveiller les soupçons. Sous ton haut, se cachait ton arme à feu que tu utilisais assez rarement, te contentant d'abord du taser, qu'à cet instant tu avais dissimulé dans la poche centrale du sweat gris que tu portais, sans oublier le scanner, calé au niveau de la ceinture de ton jean avec tes menotes. Avec tout ça, on pouvait dire que tu étais paré. Tu parcourus de nouveau les deux rapports qui avait été déposés sur ton bureau quelques jours auparavant. Des coups sur la porte résonnèrent dans la pièce et tu indiquas à la personne de rentrer. Un des rabatteurs sous tes ordres était apparu pour te signifier que tout était près. Tu fixas une oreillette dans ton oreille droite, puis tu rabattis la capuche du sweat sur ta tête. Tu rejoignis ensuite ton équipe, deux d'entres-eux portaient le même genre de tenue "civile et passe-partout- que toi. Les autres en uniforme, devraient attendre votre signal pour agir. Tu avais prévu d'arrêter quelques vendeurs d'esclaves qui avaient court au marché noir.

Toi et tes deux rabatteurs en filature, vous aviez emprunté une voiture pour vous rendre à destination. Le camion d'intervention devait rester plus loin en attente de mes ordres. Une fois sur place, vous vous étiez séparés pour couvrir une bonne partie de la place. Il y avait beaucoup de monde dans ce lieu miteux de Togi, il était facile de s'y perdre si on y prêtait pas suffisamment alentours. De nombreux stands, parfois juste quelques établis posés à même le sol. Tu arpentais les allées d'un pas nonchalant, reprenant cette démarche d'autrefois lorsque tu étais adolescent, les mains dans les poches, le capuchon sur ta tête cachant ton visage, seul ton regard et ta barbe étaient visibles. Le but de cette arrestation, n'était pas de viser de simples vendeurs d'objets ou de substances illicites, mais plutôt de vente d'esclaves, punissable d'asservissement pour les humains se rabaissant à ce type de commerce.

Tu remarquas de loin cette estrade et cette femme se tenant debout, au milieu et au plus près des rapaces qui la dévoraient du regard. Tu te rapprochas, percevant des brides de conversation avant qu'un homme n'élève la voix suffisamment pour faire taire l'assemblée. Ce dernier présenta alors sa "marchandise" principale. Tu te rapprochais encore, n'étant plus qu'à trois ou quatre mètres de ce pied d'estale de fortune. Tes yeux métallique et froid se posèrent alors sur la jeune femme, une humaine sans aucun doute. ton regard habitué, n'avait rien repéré "d'hybride" en elle. C'était une jolie plante à n'en pas douter, tout à fait à ton goût. De type nippone, une longue et magnifique chevelure noire. Des formes harmonieuses pour sa petite taille, présentant cependant des tatouages visibles sur certaines parties de son corps. Quelque chose d'assez surprenant pour une japonaise. Des hommes s'amusaient à reluquer sous sa robe, ricanant bêtement, de vrais gamins sans cervelle, avec juste une queue pour guider leurs actes, notamment des téméraires qui tentaient de toucher et tâter la "marchandise".

Tu restais silencieux, fixant l'humaine qui se défendaient contre cette situation à coup de coup de pied quand elle le pouvait. Tu reportas ton regard glaciale sur l'homme qui s'adressait déjà à de potentiels acheteurs. Tu te rapprochas de nouveau pour percevoir ce qui se disait. Le groupe discutait le prix, comparable à une vente aux enchères. Tu élevas alors la voix pour couvrir celle des autres. Un ton froid, mais aussi ironique.


- Combien vaut ta propre liberté ?

- Qui a dit ça ? Je ne comprend pas où tu veux en venir, mec. Mais passes ton chemin qui que tu sois, si c'est pour venir foutre le bordel devant mon stand.

Tu ne répondis pas, le laissant reprendre ses négociations lorsqu'il cru que le calme était bien revenu. Il n'avait pas pu repérer qui était intervenu. Au bout de quelques minutes tu repris de nouveau sur le même ton.

- J'achète cette femme pour le prix que tu en voudras. Tu veux quoi ? 130 millions de yens ? 150 millions ? 200 millions ? Je monterais le prix autant que tu le souhaites.

Tous les regards cherchèrent un instant d'où provenait cette voix qui venait de s'élever. Tu relevas la tête pour fixer droit dans les yeux le vendeur. Tu sortis alors ton paquet de cigarette et t'en alluma une calmement avant de poursuivre.

- Peut-on aller dans un endroit plus ... calme pour négocier ? Derrière ton stand par exemple.

L'homme acquiesça, il n'avait pas réfléchit longtemps au vu des sommes que tu avais avancé. Il se méfiait cependant, tu le ressentis bien lorsque tu le rejoignit à l'écart de la foule hébétée. il faut dire que ce genre de somme, dans ce genre d'endroit relevait souvent plus d'une affaire discrète.

- Qu'est-ce qui me prouve que tu as une aussi grosse somme ? Montres-moi le pognon et on pourra discuter de la "marchandise".

Ta clope entre tes lèvres se consumait quasiment seule, tu prenait juste une taf de temps en temps mais jamais tu ne la reprenais entre tes doigts. Tu portas ta main à ton taser que l'homme n'avait pas encore remarqué puis d'un geste machinal, calculé et rapide, tu le sortis, le pointa sur lui et appuya sur la gâchette. L'objet entra aussitôt en action et le vendeur en infraction était déjà au sol, pris de légère convulsions. tu te penchas alors sur lui, ôtant ton capuchon.

- C'est ça ma garantie. Mon gars, t'es bon pour te retrouver bientôt toi-même en vente, mais dans une animalerie cette fois.

Tu te servis de l'oreillette pour signifier à tes hommes d'intervenir, leur donnant ta position. Une fois sur les lieux, il se chargèrent d'embarquer l'humain. Bien sûr, ceci eut pour effet de faire fuir la foule de badauds qui s'étaient rassemblés un peu plus tôt, rendant ce coin du marché particulièrement calme à ce moment-là. Tu avais rejoins la jeune femme sur l'estrade, saisissant sans ménagement et sans aucune parole de ta part, ses poignets pour y fixer tes menottes autour. Tu ne savais pas qui elle était et tant que tu n'aurais pas mené ton enquête, tu ne pouvais la libérer, la mettre au dressage ou à la vente. D'une certaine façon, ça t'arrangeait bien. Tu la considérais déjà comme un objet de ton désir personnel ... Mais après tout, pourquoi n'en profiterais-tu pas ? Elle était une très belle femme, pourquoi te priver ?


Dernière édition par Blake Wright le Sam 5 Mai - 19:24, édité 1 fois
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Hisae
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Amusons-nous mon petit [PV Blake] EmptyJeu 3 Mai - 17:17
Hisae
Aussi droite que possible, Hisae subissait cette journée qui se révélait être un calvaire d'un autre genre. Il semblerait que les hommes qui venaient acheter ici n'avaient aucune retenue quant à leurs gestes. Et elle avait horreur de sentir leurs doigts se balader sur ses jambes. Et c'était fatiguant de leur décocher des coups de pieds sans cesse...
Les foutus ricanements qui parvenaient jusqu'à ses oreilles n'arrangeaient pas la situation.

D'ailleurs, certains étaient si bruyants qu'elle avait bien du mal à entendre les négociations à son sujet. Elle savait que c'était sa vente qui était en cours et elle voulait avoir son potentiel acheteur avant que la vente ne soit conclue. Pas que son avis ne compte de toute façon, mais elle voulait juste savoir...Elle vit le vendeur partir à l'arrière du stand avec un homme. Il semblait grand et costaud celui-là. Elle aurait surement du mal à lui échapper. Les choses se corsaient. A force de se faire tripoter les jambes, elle s'attendait à un type bedonnant et libidineux. Non, il fallait que ce soit un mec bien portant.

Elle repoussa de nouvelles mains lorsque tout le monde se mit à partir en courant. Elle les regarda fuir, se demandant ce qui se passait...Et aussi, pourquoi personne ne l'emmenait dans sa fuite ? Loin de ses chaines, loin de cette estrade, loin de cet endroit miteux...
Elle soupira et se laissa un peu aller, cherchant à détendre ses jambes et ses bras fatigués par cette position un peu trop longue à son goût.

Soudainement, elle sentit des mains lui toucher les bras. Elle fit un bond et tourna la tête vers l'importun qui osait la toucher. Ah le grand type de tout à l'heure ! Elle se redressa alors et envoya son pieds droit entre les cuisses de l'homme.

- Ne me touche pas ! Je me fiche que tu m'aies acheté, ôte tes sales pattes de mon corps et dégage !


Sauf que c'était elle qui reculait...loin de cet inconnu et de ses bras. Elle ne le connaissait pas, ni lui ni sa force alors elle se méfiait. Ayant profité qu'il lui avait détaché les poignets, elle sauta de l'estrade et chercha à s'éloigner. Ses jambes engourdies à cause de sa position précédente la lâchèrent subitement. Elle se rattrapa à une table, un autre stand abandonné par son propriétaire. Mais qu'est-ce qui se passait ici ? Qui était ce type qui avait fait fuir tout les autres gros tas ?
Elle se redressa malgré ses jambes et ses bras qui tremblaient, qui lui faisaient atrocement mal. C'était sa chance ! Elle devait en profiter ! Mais pour aller où ? Elle regarda autour d'elle, totalement perdue et tenta d'aller dans une direction, mais elle devait s'arrêter. Laisser le sang circuler à nouveau correctement et laisser l'engourdissement disparaitre...Pas le temps !

Elle avait passé tellement d'heures ainsi attachées qu'elle ne les comptait plus, mais cela expliquait sa peine à marcher correctement. Elle aurait bien eu besoin d'un massage ! Elle s'appuya de nouveau à un mur, un coin de bâtiment car ses jambes ne supportaient toujours pas plus son poids. Elle se sentait tellement faible, l'absence de repas depuis la veille à midi n'y était surement pas pour rien non plus.
Elle tourna la tête, cherchant à voir s'il la suivait ou s'il avait abandonné...Elle pariait plus pour la première option...
Humain - Rabatteur
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Blake Wright
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Amusons-nous mon petit [PV Blake] EmptyJeu 3 Mai - 18:48
Blake Wright

La jeune femme ne l'entendait pas de cette oreille, elle n'avait aucunement l'envie de te laisser l'embarquer. Elle semblait avoir du caractère, pas docile pour un sous. Elle semblait bien mince, presque maigre en vérité. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle n'avait pas mangé à sa faim dernièrement ? Tu ne le savais pas, ni ne te posais réellement la question. Tu devais rester concentrer sur ton objectif et ce dernier se rebella face à ta force brut. Une coup pied balancé à la volée, tu l'avais vu venir, mais un peu trop tard, heureusement, tu avais reculé légèrement le bassin afin de tenter de l'éviter. Tu reçu quand même le coup pile sur tes bijoux de famille, mais amoindri par ton geste défensif. Tu sentis quand même une douleur qui sur le coup te fis reculer encore d'un pas et te laissas à l'arrêt. Ce coup t'avait donné la nausée sur l'instant et une sueur froide t'avait traversé. Recevoir un coup à cet endroit était vraiment à la limite du supportable. Il te fallu donc quelques instants pour te reprendre, mais durant ce temps, ton regard métallique n'avait pas quitté leur cible.

- Ne me touche pas ! Je me fiche que tu m'aies acheté, ôte tes sales pattes de mon corps et dégage !

Acheté ? Il y avait erreur, la jeune femme n'avait pas eu conscience de tout ce qui c'était passé jusque là. Et non, tu ne dégagerais pas, sûrement pas et pas depuis que tu avais un nouvel objectif en tête, même ce coup-là, n'avait pas refroidit tes idées. Tu suivais sa course effrénée pour sa liberté à travers la place. Mais elle ne semblait pas au meilleur de sa forme, quand à toi, tu te reprenais peu à peu et te lançais déjà à sa poursuite. La jeune femme prit la direction d'une ruelle dans laquelle elle s'engouffra. Tu n'avais plus ton taser qui aurait été de toute façon hors d'usage après sa précédente utilisation. Tu n'allais pas utiliser ton arme à feu pour cela, tu n'avais pas l'intention de gâcher une telle beauté et même si elle était rebelle et quelque peu violente, à tes yeux elle ne représentais pas de danger. Il te faudrait donc réussir à l'attraper et à lui passer les menottes.

Justement, elle venait de s'arrêter, sûrement pour reprendre son souffle ou quelque chose comme ça. Tu déboulas à ses côtés, t'arrêtant juste face à elle. Tu plongeas de nouveau tes yeux bleus dans les siens, aussi noirs que le charbon. Tu ne bougeais pas attendant de voir ce qu'elle comptait tenter pour t'échapper une nouvelle fois. Tu brisas le silence qui venait de s'installer, parlant d'une voix posée, mais froide.

- Ma jolie, je te conseille de renoncer. Tu ne fais pas le poids. Sais-tu ce que sont les rabatteurs ?

Tout en lui parlant, tu commenças à t'avancer doucement ... mais sûrement. Chaque pas te rapprochait inexorablement de la jeune femme. Sa petite taille devait lui faire l'effet d'être une petite souris piégée par un gros chat. Tu t’arrêtas à quelques mètres seulement d'elle et tu lui lanças un sourire qui se voulait séducteur, tel ce gros chat qui tente d'amadouer sa proie.

- Tu es plutôt pas mal, je comprend que ce type est tenté de te vendre, mais à présent, il va être jugé et condamné. dans quelques jours, il sera un asservi, tout comme toi. N'es-tu pas heureuse que ton calvaire s'arrête ici ? Je vais pas te faire de mal, je veux juste t'interroger et au passage ... vérifier si tu possèdes une puce.

Tu essayais d'endormir ne serait-ce qu'un peu, sa méfiance. dès que tu eus terminé ta phrase, tu bondis et la plaquas au sol comme l'aurait fait un quarterback. La pauvre aurait du mal à se défaire de toi à présent. Elle se débattait et tu tentais d'attraper ses poignets pour la bloquer. Une fois que tu y fus parvenu, tu les tins avec une main pour pouvoir saisir tes menottes de l'autre. Là encore, il te fallu un moment et beaucoup d'effort pour les lui passer. C'est qu'elle avait de la hargne ! Même affaiblie, elle ne voulais pas te laisser faire et se démenait pour se libérer de ton emprise. Non seulement tu étais massif comparé à elle, mais surtout, tu n'étais pas à ta première "arrestation". Tu avais connu bien pire par le passé.

- Bon, tu as deux options maintenant. Soit tu me suis bien gentiment, soit c'est moi qui t'emmène de force. A toi de voir, beauté.


Dernière édition par Blake Wright le Sam 5 Mai - 19:24, édité 1 fois
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Hisae
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Amusons-nous mon petit [PV Blake] EmptyJeu 3 Mai - 19:17
Hisae
Après sa tentative de fuite, Hisae avait tourné la tête pour voir s'il le suivait. Bingo. Il était juste là, à la fixer ! Et cette fois-là, elle aurait préféré se tromper. Elle reprenait son souffle, son bras toujours appuyé contre le mur et l'écoutait alors. Elle le fixait, fouillant dans sa mémoire. Est-ce qu'on lui en avait parlé ? Non, rien ne lui venait.

- Non, je ne connais rien de l'ile et...n'approche pas !


Elle se redressa, reculant légèrement mais le coin du bâtiment n'était pas éternel. A un moment, elle n'aurait plus rien pour la soutenir. Elle n'aimait pas ce sentiment d'oppression, cette sensation d'être prise au piège. Encore une fois. A peine profitait-elle d'un semblant de liberté, de l'air sur son visage qu'elle allait encore se faire embarquer par un inconnu dans un endroit qu'elle ne connaissait pas ?
Elle fronça les sourcils en le voyant sourire, se méfiant.

- Je ne te crois pas !

Elle eut à peine le temps de finir sa phrase, qu'elle se retrouva écrasée par ce sale type. Plaquée au sol sans aucune douceur ! Et il était si grand et costaud, qu'elle avait l'impression d'étouffer sous lui. Elle tenta pourtant de se débattre. Hors de question de se laisser faire ! Ce n'était jamais arrivé en deux ans alors cela n'allait pas commencer !
Alors qu'il tenait ses poignets, elle se tortillait, tentant de s'extirper autant de sa poigne que de sous lui...Même si elle n'arrivait qu'à remonter sa robe. Elle le sentait au fait que les vêtements de l'inconnu touchait la peau nu de ses cuisses maintenant, et les graviers désagréables sous ses fesses.

Elle se retrouva alors menottée. Rien à faire, il avait gagné. Elle arrêta alors de remuer inutilement, surtout que cette bataille l'avait épuisé. Elle tentait de reprendre son souffle et ferma les yeux, un instant. Lui qui la trouvait jolie d'après ses dires, avait la preuve sous les yeux que son joli maquillage cachait surtout ses cernes impressionnantes.
C'est en entendant sa voix qu'elle rouvrit les yeux et lui envoya un regard assassin.

- Est-ce que j'ai vraiment le choix ? Dommage que je ne t'ai pas castré tout à l'heure, ça aurait été bien plus amusant ! Et pourquoi, tu ne me fous pas la paix, hein ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de rabatteurs et de puce ? Je ne suis pas un animal !


Pour le moment, elle était toujours coincée sous son poids et ne pouvait se libérer. Les menottes n'arrangeaient rien à sa situation. Histoire d'ajouter au problème, son estomac se mit à grogner bruyamment. Elle avait faim, terriblement faim et ce bruit le lui rappelait alors.

- Très bien, je te suis uniquement si tu me donnes à manger !


Elle afficha alors un large sourire espiègle. Hisae dans toute sa splendeur. La force ne lui permettait pas de gagner ? Alors autant passer au chantage et s'enfuir plus tard, quand elle aurait repris des forces ! De toute façon, elle n'était plus vraiment en état de se débattre. Toute cette histoire avait réveillé ses différentes douleurs du aux tortures de son ancien propriétaire, en plus de la fatigue et de la faim. Alors autant tirer profit de cette situation épineuse !
Humain - Rabatteur
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Blake Wright
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Amusons-nous mon petit [PV Blake] EmptySam 5 Mai - 16:45
Blake Wright

- Est-ce que j'ai vraiment le choix ? Dommage que je ne t'ai pas castré tout à l'heure, ça aurait été bien plus amusant ! Et pourquoi, tu ne me fous pas la paix, hein ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de rabatteurs et de puce ? Je ne suis pas un animal !

Tu soupiras, tu ne savais pas encore si tu devais croire à cette ignorance dont la jeune femme semblait faire preuve au sujet des lois qui régissaient Togi. En plus, elle refusait de te croire au sujet de l'homme qui l'avait mise en vente un peu plus tôt. Soit, tu allais lui prouver. Mais soudainement, tu perçus un grognement sourd.

- Très bien, je te suis uniquement si tu me donnes à manger !

- C'était ton estomac ça ? Il en fait du bruit pour une si petite personne. Soit, tu auras de quoi manger une fois arrivée à destination. En attendant ... Tu te redressas alors, saisissant la chaîne qui maintenait les deux menottes attachées entre elles. Tu vas me suivre bien gentiment. Si il le faut, je t’assommerai, t'as le choix entre une bosse douloureuse ou garder ton jolie minois intacte.

Tu conduisis ensuite l'humaine de nouveau vers la place désertée. Puis tu t'engouffras dans une ruelle qui menait jusqu'au fameux camion servant aux interventions. Arrivé à proximité, certains de tes hommes te regardèrent faire avec un mélange de surprise et de perplexité. Les regards se posèrent également sur la proie que tu avais réussi à attraper. Tu t'arrêtas devant la porte arrière du fourgon et l'ouvrit. A l'intérieur, le vendeur d'esclave était assis à même le sol du véhicule, menotté et accompagné d'un autre rabatteur pour le surveiller. Tu attiras alors la jeune femme contre toi pour qu'elle puisse voir à l'intérieur et tu lui indiquas d'un signe de tête de regarder attentivement.

- Alors ? Me crois-tu maintenant ? Tu sortis alors ton badge de rabatteur et chef de division. Considères-nous comme une sorte de police un peu spéciale. Et si tu ne veux toujours pas me croire quand au devenir de ce vaurien ... Tu saisis le menton de la nippone avant de poursuivre. Je t'emmènerai moi-même à son procès pour que tu te rende compte par toi-même.

Tu repris de la distance et fis refermer la porte du camion par un de tes hommes. Tu tiras un peu sur la chaîne pour que la jeune femme continues de te suivre gentiment. Tu traversas une nouvelle rue avant d'arriver devant une voiture où un autre de tes subordonnés attendait au volant. sans plus de cérémonie, tu ouvris la portière arrière du véhicule et jeta un peu durement la jeune femme à l'intérieur. Tu t'installas ensuite à ses côtés, refermant la porte derrière toi.

- Alors Chef, il parait que la prise à été bonne ?

- On peut dire ça ...

- C'est une esclave qu'il vendait ?

- Oui. Je vais mener ma petite enquête sur elle. Mais trêve de bavardage, conduis-nous au Centre. J'ai besoin d'interroger cette petite ... Au fait, c'est quoi ton petit nom, Beauté ?

Tu avais donc reporté ton attention sur la jeune femme à tes côtés qui semblait ruminer dans son coin. ça ne t'effrayait pas le moins du monde, ça t'amuserait presque en vérité. La voiture se mis en route, le trajet serait un peu long jusqu'à votre destination, traverser les rues à cette heure de la journée était souvent synonyme de bouchons ...
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Hisae
Age : 30
Multi-Compte : Eileen / Sarika / Juna / Isako / Kioko / Red / Camille Cimedroite
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Amusons-nous mon petit [PV Blake] EmptyDim 6 Mai - 9:54
Hisae
Hisae eut un petit sourire en coin en apprenant que l'homme allait lui donner manger. Un véritable repas ? Elle l'espérait, elle ne souhaitait pas se contenter de petits gâteaux tant elle avait faim ! Elle se laissa faire, se retrouvant debout. Il était vraiment costaud celui-là !

- Tu as intérêt à respecter ta parole, sinon je te le ferais payer ! Et je t'ai déjà dit de ne pas me toucher, et surtout, arrête de parler de moi comme ça !

Elle lui lança un regard furieux mais suivit le mouvement, n'ayant de toute façon plus vraiment le choix. Elle avait trop faim, ses jambes étaient encore un peu faibles et elle était attachée. Elle rêvait juste de pouvoir s'assoir et si possible avec un bon repas !
Ils arrivèrent alors devant un camion et un groupe d'hommes en uniforme. Elle les regarda, perplexe. Il l'entraina alors jusqu'à l'arrière du fourgon dont il ouvrit la porte. En peu de temps, elle se retrouva contre le type qui l'avait menotté, et raide, elle l'écouta parler.

- Je crois surtout que ton équipe de gros bras et toi avez attrapé du menu fretin. La canne à pêche n'était pas assez longue pour attraper le gros poisson ?

Elle leva vers lui un regard moqueur. Le vendeur n'avait beau n'être qu'une pourriture méritant amplement son destin, il n'avait fait qu'obéir aux ordres.
Lorsqu'elle sentit une main saisir son menton, elle leva les yeux vers celui qui lui parlait avant de dégager son visage et de reculer. Elle n'aimait pas être trop proche d'un homme dont elle ignorait les véritables intentions.

- Très bien, je prends ça comme une nouvelle promesse. Tu n'as pas intérêt à oublier, même si la mémoire n'est pas vraiment le fort des hommes en général !


Elle le suivit à nouveau quand il se remit à tirer sur ses menottes jusqu'à un autre véhicule où elle fut jetée dedans sans aucune douceur. Elle alla au fond de la banquette comme elle put, rampant comme elle put avec ses mains attachées. Elle se laissa tomber contre le dossier, le visage appuyé contre la vitre. Elle ferma les yeux un instant, totalement épuisée mais écoutait néanmoins la conversation entre les deux hommes. La voiture démarra alors mais elle espérait avoir un peu de tranquillité...Raté. La voix du sale type s'éleva à nouveau. Elle soupira et rouvrit les yeux, les plantant sur lui.

- Premièrement, je en suis pas "Beauté", donc tu vas me faire le plaisir d'arrêter de m'appeler ainsi. Je ne veux plus plus aucune mention de ce genre, à moins que tu souhaites un coup à chaque fois ? Et deuxièmement, je m'appelle Hisae, satisfait ?


Elle reporta son attention sur la vitre, luttant contre sa propre fatigue. Elle se redressa alors, admirant les bâtiments, les décorations, les personnes et les autres voitures...Tout ce qui défilait sous ses yeux. Elle n'en ratait pas une miette, découvrant et emmagasinant ce qu'elle pouvait voir pour la première fois depuis son arrivée ici. Et c'est là qu'elle réalisa pleinement. La fin d'un calvaire, enfin ! Malgré l’appréhension de l'inconnu, de ce qui allait suivre, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir de l'espoir.
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