Pour certains synonyme de repos, pour toi juste des journées moins chargées en activités. Il est loin le temps où tu avais plus de liberté. Tu rentres chez toi, il doit être quatorze heure. Tu as enchaîné concert hier soir et tournage d'un clip ce matin, sans avoir vraiment eut de repos. Fatigué, tu te traînes dans ta chambre, laissant sur ton passage une traînée de vêtements. La bonne ramassera bien.. Tu te laisses tomber sur ton lit et disparaît sous tes draps.. Dormir.. Juste dormir.
Tu te réveilles plus tard, vers vingt-heure. Tu aurais bien roupiller jusqu'au lendemain mais.. Tu as faim. Avant de combler ton estomac, tu décides de prendre une douche.. Peut-être que tu sortiras au restaurant, en mode incognito, avec une perruque sur la tête et de grossière lunette. Ou tu auras juste la flemme et tu commanderas à la pizzeria du coin. Larver dans ton canapé, à te goinfrer des séries et de mal bouffe.. C'est un chouette programme non ?
Tu sors de ta douche, pensant que celle-ci allait te réveiller, elle eut complètement inverse. Visiblement, tu n'iras pas au restaurant ce soir.. Pas dans ton état. Plus amorphe que jamais, tu traînes la patte de pièce en pièce. Tu t'étais vêtu d'un simple kimono de couleur bleu clair, ayant une flemmingite aigu de t'habiller avec plus de vêtements. Tu descends les escaliers avec la grâce et l'élégance d'un zombie, le nez planté sur ton téléphone. Tu jettes un coup d’œil aux réseaux sociaux sur lesquels tu te trouves, répondant à quelques mails au passage. Puis tu jettes ton portable sur le bar de la cuisine, ça ira pour ce soir les mails, tu verras le reste demain.
Tu regardes sur ton frigo les flyers de traiteurs et livreurs à domicile. Pizza, sushi, burger ? Tu n'arrives même pas à réfléchir. Absorber par le choix que tu dois faire, tu n'as même pas entendu le raclement de gorge venant de derrière toi.. Enfin.. Si, mais ton cerveau n'avait pas l'air de vouloir le prendre en compte. Puis te tourne, avec un air de "mais j'suis tout seul chez moi, qui a fait du bruit !?" Tes yeux vairons tombent sur une demoiselle, sans vraiment prendre le temps de la détailler, tes sourcils se froncent d'eux même. Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Tu n'avais pas de rendez-vous à ton domicile prévu pour ce soir... Alors soit c'était une paparazzi qui avait réussi à rentrer ou... Une fan.. Un peu trop fan.
▬ Vous avez une minute pour me dire qui vous êtes et ce que vous faites ici avant que j'hurle et que mon garde du corps rapplique.
C'était du bluff, puisque le dit garde du corps avait été congédié plutôt dans la journée pour la soirée.. Mais il était bon acteur.
Dernière édition par Akito Kobayashi le Lun 15 Oct - 16:24, édité 1 fois
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Dim 14 Oct - 10:47
Surprise ?
Cela faisait bien plusieurs mois que Debrah était entre les mains des pro-esclavage. Elle avait passé pas mal de temps dans un lieu de dressage. Bonjour le nom. Elle n’était pourtant pas un quelconque animal à qui on voulait apprendre des tours tels que « assis, couché, debout, donne la patte, fais le beau, roule, fais le mort.. ». Et pourtant, on la considérait pour bien moins que ça. De base, les animaux étaient bien mieux traités que les hybrides -déjà considérés comme des erreurs de la nature qui ne servaient qu’à assouvir désirs en tous genres- et elle apprit bien assez tôt le terme d’humaine asservie. Qui avait eu cette merveilleuse idée que celle d’utiliser certains criminels comme de vulgaires objets ?
D’une : Elle n’était pas une criminelle. Evidemment elle ne risquait pas de le crier sur tous les toits et encore moins de dire que c’était sa jumelle, elle allait devoir tout endurer pour son bien et celui de l’enfant.. qu’elle devait probablement avoir maintenant. Les neufs mois de grossesse étaient bien révolus là. Le bébé devait être âgé aux alentours de 1 ou 2 mois, si ce n’est plus. Elle ne savait plus exactement combien de temps s’était écoulé. Mais durant son calvaire, elle repensait beaucoup à sa famille. Elle aurait aimé avoir la certitude que tous allaient bien, et aussi savoir si sa très chère sœur avait définitivement coupé les ponts avec ce FAHL. Histoire de ne pas avoir fait tout ça pour rien.
Ce qui nous amène à la deuxième réclamation : Elle n’était pas non plus une chose. Enfin, elle n’en était plus très sûre elle-même maintenant. Elle était loin de se douter que certains humains subissaient tout ça. Avant de devenir des asservis, aucun d’entre eux n’avaient été élevés tels des hybrides (ou alors une infime partie), ce qui valait bien des batailles contre les dresseurs. Parce qu’au début on était conscient de tout, et autant dire qu’on ne se pliait pas facilement à leurs ordres. Mais la lutte vous amenait à vous faire droguer. Histoire de mettre un bon coup de massue à votre volonté de fer. Vous deviez repartir d’ici totalement reprogrammés. Pour les plus intelligents, faire semblant de l’être, d’abdiquer. Pourquoi ? Tout bonnement pour en sortir le plus vite possible. Parce qu’être asservi, c’est infiniment fois pire qu’être hybride. Les gens qui le sont, étant censés avoir commis des crimes, sont alors encore moins bien traités.
Imaginez-vous une pyramide hiérarchique. Tout en haut, vous avez les humains en bonne et due forme : les patrons quoi. Juste en dessous, les animaux : nos amis les bêtes et fidèles compagnons. En troisième position, les hybrides : déjà nettement moins bien traités malgré une forme plus évoluée que leurs supérieurs directs. Et tout en bas de l’échelle, les asservis : c’est là où Debrah se trouve actuellement. Cette catégorie est comparable à celle des insectes (bien dissociés des animaux). Mais ils n’en restent pas moins des bestioles plaisantes, vu qu’on s’en sert comme poupées gonflables à outrance.
La jeune ex-journaliste s’est très vite fait une raison. Et voir ce qu’on leur faisait pour les dresser tels de parfaits chiens-chiens bien obéissants lui avait très vite fait passer l’envie de s’éterniser dans cet endroit. Elle avait opté pour l’obtempération. Elle faisait ce qu’on lui ordonnait. Au début elle rechignait, et elle refusait même. Mais elle jeta rapidement cette idée à la poubelle suite aux sévices corporelles qu’on lui infligeait derrière. Elle préféra milles mois se plier à contre-cœur. Le but était de très vite être considérée comme dressée afin d’être envoyée à la vente. Histoire de ne plus subir ce quotidien somme toute quelques peux cauchemardesque. Une fois ce but atteint, quel ne fût pas son soulagement !
Très vite, elle se retrouva dans l'animalerie de la ville. Quand bien même on l’exhibait en cage devant des clients en tous genres, elle avait enfin un peu de répit. Un peu oui parce qu’elle n’aurait jamais pensé partir aussi vite. On l’avait achetée. Il semblait que les affaires étaient bonnes, et au final pas mal de gens étaient intéressés par le fait de posséder un de leur congénère. S’en était effrayant. Afin de ne pas voir où on l’emmenait, on lui avait bandé les yeux pour une double sécurité, parce qu’elle était déjà bien enveloppée dans une grande cape noire à large capuche pour la cacher. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle était montée dans une voiture et que plusieurs voix lui parlaient.
On l’avait extirpée de la voiture une fois à l’arrêt et on la fit marcher en la tenant. Privée de la vue, elle était totalement désorientée. Elle entendit qu’on ouvrait une porte. Elle savait qu’elle était arrivée à destination. C’était assez stressant. Juste avant de lui ôter son bandeau et de la pousser à l’intérieur, un membre du petit comité qui l’avait briffée dans le véhicule lui rappela de « bien faire comme ils avaient dis ». Puis plus rien, elle manqua de s’écraser au sol et en tournant la tête derrière elle, la porte s’était refermée, et bien à clés pour éviter toute tentative de fuite. Se sachant prisonnière, elle n’eut d’autre choix que d’avancer. Tout en observant autour d’elle, elle errait dans la grande demeure. Telle une âme en peine, elle s’était arrêtée net en voyant un homme dans la cuisine. Alors c’était lui, son nouveau maître, comme on lui avait dit. Elle était restée quelques longues secondes figée à le regarder de dos. Vu son allure, ce n’était pas un vieux croûton, heureusement. Se reprenant, elle s’annonça avec un raclement de gorge pas très assuré. C’est à peine si elle n’allait pas se faire jeter par la fenêtre. L’homme en question semblait très peu disposé à l’accueillir. Normal, ils ne se connaissaient pas et oui, elle se retrouvait comme par magie dans son chez lui, sortant de nulle part.
« Je m’appelle Debrah. Et je suis votre nouvelle.. esclave. »
Ces mots étaient si durs à prononcer ! Oui, elle était esclave maintenant. En avoir pleinement conscience était compliqué, mais elle n’avait d’autres choix que de se présenter ainsi. Elle avait toujours la cape sur elle, qui cachait les vêtements affriolants qu’on lui avait fait porter pour attirer les gens et aider à la vente. Seule sa tête était à découvert. Elle remonta nerveusement ses lunettes sur son petit nez, puis lui tendit une carte d’anniversaire.
« Tenez. Apparemment, des amis à vous. Ce sont eux qui m’ont fait entrer »
Sur la carte adressée à Akito était noté qu’on lui souhaitait un joyeux anniversaire en retard. Très en retard. Ils venaient tout juste de réunir l’argent nécessaire pour lui payer un bon esclave de bonne composition avec lequel il allait pouvoir s’amuser. Tous les participants avaient signé, et c’était devenu assez brouillon. On avait fait pleins de petits dessins pas super classes, d’un goût douteux et tout sauf catholiques. Ouais bon ils avaient bu quand ils ont rédigé cette carte pour fêter leur projet abouti. Oui leurs côtés pervers et déjanté en étaient ressortis, mais c’est l’intention qui compte non ?
C'est ce qu'on pourrait facilement deviner au vu de l'expression de ton faciès abîmé. Qu'est ce que c'est que cette blague encore ? Comment ça c'était ta nouvelle esclave ? Tu n'avais rien acheté d'extravagant dernièrement.. Et encore moins une esclave ! Tu l'observes de tes prunelles vairons, brillant de colère et d'incompréhension.
▬ Et je suis censé te croire sur parole petite idiote ?
Tu t'avances, la dominante par la taille. Ton air peu rassurant doit surement lui faire peur, mais tu n'es pas là pour lui plaire. Elle n'est ni ton public, ni une caméra, un objectif devant lequel tu dois mentir, porter un masque. Elle te tend une carte que tu attrapes d'une main, en la regardant brièvement, tu aperçois les noms de.. Connaissances.
▬ Tenez. Apparemment, des amis à vous. Ce sont eux qui m’ont fait entrer.
Des amis. Tu tiquas salement à ce mot. Tu n'avais pas d'amis, juste un tas d’abrutis devant lequel tu jouais un rôle, comme toujours. Celui de l'ami parfait, celui que tout le monde voudrait avoir. Tu broyas la carte dans ta main, toujours drapé dans ta fureur. Bande d'imbéciles.. Ils ont crus bon de t'offrir un nouvel esclave, alors que tu t'étais débarrassé de tes derniers.. Las de les avoir, tu les avais redonné à une animalerie, la plus proche, la moins luxueuse possible. Tu ne gardais jamais longtemps tes esclaves, après les avoir abîmer, tu les jetais simple. Plus, qu'une esclave, ils avaient barbouillés de grivoises suggestions sur la carte, t'insufflant l'idée de t'amuser avec.. Immonde.
▬ Qu'est ce que tu es ? Hybride ? Humaine ?
Tu ne lui laissas même pas le temps de répondre. D'un geste vif et violent, tu avais attrapé son visage de ta main, tes doigts faisaient pression sur ses joues. Tu observais son visage dans le moindre détail.. Il n'avait rien d'animal mais.. Mais peut-être que ses attributs étaient cachés sous cette cape. Sans lui demander son avis, tu tiras le vêtement d'un coup sec, dévoilant son corps vêtu.. Ou plutôt dévêtu.
▬ Qu'est ce que c'est que cette tenue !? C’est affreux.
L'imprimé léopard, très peu pour toi. Tu ne te gênas pas pour regarder son corps, à la recherche de queue, plumes, écailles, n'importe quoi qui pourrait l'apparenté à la race des hybrides. Tu la relâchas, au moment où elle t'avoua être humain. Tu semblais te radoucir, juste un peu. La colère laissant place à la curiosité, mais ton ton était toujours aussi sec.
▬ Une asservie ? Tss..
Ton regard juge et se moque. Tu te demandais ce qu'elle avait bien pu faire pour se retrouver avec ce rang ignoble.
▬ Pourquoi est ce que je te garderais auprès de moi d'abord ? Que sais-tu faire ? Raconte moi un peu ton histoire.. Intéresse moi. Et remet ta cape.. Je ne veux plus voir cette horrible chose que tu portes, elle me donne la nausée.
Tu t'installas dans ton fauteuil, tu l'invitas à te suivre mais pas à s’asseoir dans le canapé qui se trouvait juste à côté. Tes billes bicolores ne la lâchait pas un instant, attendant ses réponses. Tu te servis un fond de verre de saké, avant de t'enfoncer correctement dans son siège. Saura t-elle se vendre correctement ?
Tout ceci promettait d’être très tendu. Les sentiments de Debrah étaient conflictuels. Cet homme semblait être un pur rabat-joie grincheux qui se comportait déjà pas super bien envers elle. A peine arrivée, elle voulait déjà repartir.. mais en même temps le fait qu’il prenne très mal qu’elle soit une esclave et qu’il ne soit pas ravi de s’en voir offrir une était d’une certaine manière quelque chose de rassurant. Peut-être qu’il était contre tout ça ? Enfin bon, elle avait apprit -de part son ancien métier- à ne pas tirer de conclusions hâtives, d’autant que ce côté réfractaire qu’il affichait pouvait venir de bien d’autres causes.
▬ Qu'est ce que tu es ? Hybride ? Humaine ?
A peine avait-elle commencé à entrouvrir ses lèvres pour lui répondre qu’il lui attrapa le visage, sans aucune tendresse. Comme il appuyait sur ses joues elle en fronça légèrement ses sourcils, elle n’avait pas tellement envie de se retrouver avec des marques de doigts ! Impossible d’émettre son véto sur son emprise, elle ne se rendrait que plus ridicule avec une bouche déformée si elle tentait de parler. Un frisson la parcourut juste après. Bonjour le tact. Il venait de lui arracher la cape qu’elle portait, grand bout de tissu noir qui la cachait et qu’elle aurait bien voulu garder sur elle afin de ne pas se retrouver à moitié à poils devant lui. Ces yeux dégoûtés qui la regardaient sous toutes ses coutures ne lui plaisait guère. Elle était tendue et se sentait très honteuse. Elle essayait de se cacher un peu avec ses seuls bras pour se protéger. Elle faisait de son mieux pour garder son calme.
« Je suis une humaine ! Vous ne trouverez aucun attribut animal sur moi, à part cette.. robe. Nous sommes d’accord sur le fait qu’elle est de très mauvais goût. Croyez bien que jamais je n’aurai porté ça de mon propre chef. »
La jeune femme, malgré l’éducation que lui avait donné le centre de redressement, ne manquait pas de se défendre et de s’exprimer. Après tout, la liberté d’expression était une valeur qu’elle voulait perpétuer, chose normale pour une ancienne journaliste. Elle savait qu’en temps qu’asservie il y avait des limites à ne pas dépasser, elle allait devoir faire plus attention mais elle n’était pas une actrice professionnelle. Laisser entièrement son état d’esprit et son caractère de côté, elle n’y arrivait pas. Elle en était incapable.
Autorisée à remettre sa cape, elle ne se fit pas prier ! Au moins un ordre qu’elle ne risquerait pas de désobéir. Elle se baissa rapidement pour la ramasser et l’enfiler de nouveau, la refermant pour ne plus apercevoir ce motif digne d’une catin. Ce qu’elle était loin d’être ! Imaginez une pucelle déguisée en prostituée.. quelle ironie. Elle le suivit de quelques pas, l’observant se poser dans son fauteuil qui semblait somme toute confortable, tout en l’écoutant. Il fallait qu’elle se vende, qu’elle lui dise pourquoi il devrait la garder. Oh la la… Qu’est-ce qu’elle devait dire ? Elle se serait bien passé d’épiloguer là-dessus.
« Vous êtes mon premier maître. Je viens tout juste de sortir du centre de dressage, donc ce que je peux vous vendre c’est surtout ce que l’on m’a appris là-bas. Ce qui est sûr, c’est que je ne rechignerai jamais aux tâches ménagères. Je suis assez butée là-dessus. J’aime quand tout est propre et à sa place. Pour ce qui est de vous divertir.. dans tous les sens du terme… je ne vous cache pas que ce n’est pas vraiment mon fort. On m’a apprit, certes. Mais je n’ai aucune pratique réelle. Tout ce que je peux vous promettre de bien fait, ce sont des massages. C’est bien une des seules choses que j’ai apprécié apprendre à faire… »
Bon, c’était pas une description de rêve, mais il ne pouvait pas lui reprocher d’être naturelle et d’être franche là-dessus. Au moins, s’il ne la renvoyait pas d’où elle venait, il verrait bien comment se passerait leur quotidien ensemble. Il n’aurait pas à l’insulter de menteuse déjà, c’était toujours ça. Niveau compétence sexuelle, elle préférait lui dire de but en blanc qu’elle n’en était pas friande. Il savait à quoi s’attendre. Maintenant, elle croisait les doigts pour qu’il ne soit pas un détraqué ou pervers sexuel qui se mettrait dans la tête que son devoir était de l’éduquer sexuellement. Si c’était le cas, ça risquait d’être compliqué.
« Quant à ce qu’il m’est arrivé.. Disons que l’on m’a condamnée pour des valeurs que je défendais. Une issue bien ironique. »
Elle préférait rester évasive là-dessus, espérant que cette réponse lui conviendrait et qu’il s’en contenterait sans chercher à savoir les moindres détails. Pour ça, elle était forcée de mentir. Elle ne le connaissait pas, et si elle lui révélait qu’elle s’était laissée prendre à la place de sa sœur jumelle, elle craignait qu’il la dénonce et que l’on se remette à la traquer de nouveau. Hors de question de s’être privée de sa liberté pour rien. Elle regardait maintenant le canapé vide non loin d’eux, qui ne demandait qu’à être occupé. Elle avait vraiment envie de s’y asseoir ou de s’y allonger. Il paraissait si confortable ! Elle qui avait passé des jours entiers dans de minuscules cages où l’on pouvait à peine bouger, elle avait grand besoin de confort. Ses jambes cachées sous la cape, tremblant à cause de l’atrophie musculaire qui avait commencé à s’installer, quémandaient un minimum de détente.
Dernière édition par Debrah Leenju le Lun 10 Déc - 16:48, édité 1 fois
Hybride Male - Sauvage
Akito Kobayashi
Age : 29
Localisation : Surement sur un plateau télé
Emploi/loisirs : Pop Idol
Multi-Compte : Tatsuya Harrison // Loki
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Mar 30 Oct - 21:37
Surprise ? ft Debrah Leenju
Banal à crevé.
Tu avais écouté son récit d'une oreille attentive. Tu lui avais demandé de t'intéresser.. Et elle ne te sortais là que des banalités sans intérêt. Tu en baillas d'ennui.. Mais revenons point par point sur ce qu'elle venait de te dire. Ainsi donc, tu étais son premier maître.. Enfin, si tu voulais bien d'elle.. Parce que ce n'était pas encore gagné. L'asservie te dit qu'elle ne rechignera jamais aux tâches ménagères.. A cette phrase, un petit rire moqueur se fait entendre de ta part. Comme si elle avait le choix ! Une esclave qui refuse des tâches qu'il est censé accomplir.. On aura tout vu. Pour finir.. Elle te parla de sexe, t'avouant qu'elle était novice dans le domaine.
Tu restas muet, attendant une possible suite, plus.. Intéressante. Ton verre vide, tu te versas à nouveau de l'alcool. Tu n'étais pas grand buveur, mais tu savais apprécier un bon alcool. Tu bus une gorgée avant de te re-concentrer sur l'asservie emmitouflée. Tu étais plutôt surpris à vrai dire.. Elle n'avait pas l'air de te connaître. Tu étais très connu et populaire sur l'île pourtant.
▬ Quant à ce qu’il m’est arrivé.. Disons que l’on m’a condamnée pour des valeurs que je défendais. Une issue bien ironique.
Tu haussas un sourcil, un air instisfait peignait ton visage.
▬ C'est tout ?
Pas de suite !? Vraiment !? Tu lâchas un bruyant soupire.
▬ Premièrement. Je ne baise pas mes esclaves.
Baiser et pas faire l'amour. Les mots ont leur importance. Tu ne lui avais pas dit la vérité, mais ça, tu te garderais bien de lui dire. Cela t'était déjà arrivé une ou deux fois.. Sans sentiment bien sur et jamais avec des hybrides.
▬ Ensuite.. Je te demande de m'intéresser.. J'ai l'air d'être comblé ? Tu ne me sors que des choses fades. Je te préviens.. Je n'aime pas qu'on me fasse perdre mon temps.
A ce train là, elle allait être expédié direct en animalerie.. Et tu t'assurerais qu'elle atterrisse dans le PIRE établissement. Cependant, tu te sentais l'âme généreuse en cette soirée.
▬ Je te donne une seconde chance et la dernière esclave. Intéresse moi.
L'ennui fait place à l'impatience. Tu espérais qu'elle allait enfin lever le voile du mystère sur son passé.. Tu n’accepterais pas qu'elle reste dans le flou. Bien sur.. Tu ne voulais pas tout savoir. Juste les éléments qui pouvaient rassasier ta curiosité. Qu'est ce qui se cachait de sombre derrière ses petites lunettes et cet air confus ? Quel crime avait-elle pu commettre ? Tant de questions et si peu de réponses.. Pour le moment. Tu remarquas alors que Debrah lorgna sur le canapé qui se trouvait à tes côtés. Un sourire s'élargit alors sur ton visage.
▬ Tu veux t'asseoir ? Bien.. Tu pourras. Si tu arrives à m'intéresser. Sinon tu resteras debout, jusqu'à ce que j'aille me coucher.
Et tu n'étais pas prêt d'aller dormir.. Juste pour lui pourrir la vie si elle n'arrivait pas à te satisfaire.
S’il y avait au moins une chose qui la rassurait, c’était qu’il ne comptait rien faire d’approfondi avec elle. Tant mieux. C’était probablement le sujet qu’elle craignait le plus en se retrouvant chez un maître. Elle savait à quel point les gens pouvaient profiter de leurs serviteurs, et pas seulement pour de simples tâches ménagères. Bien que réduite au rang d’esclave, elle n’en avait pas perdue pour autant toute sa fierté.
« Je ne cherche pas à vous faire perdre votre temps. Je pense que la franchise est quelque chose d’assez important. A quoi bon embellir ou bien inventer ? Vous auriez bien remarqué un jour si j’avais menti. »
Debrah s'attendait à ravaler ses paroles. Ce garçon un brin désagréable allait probablement lui dire que la franchise n'avait pas sa place ici, lui ajouter encore qu'il n'en avait rien à faire et que ce n'était toujours pas intéressant.
▬ Tu veux t'asseoir ? Bien.. Tu pourras. Si tu arrives à m'intéresser. Sinon tu resteras debout, jusqu'à ce que j'aille me coucher.
Et voilà, place au chantage. Et pas que du beau. Elle ne savait pas trop quand il comptait aller se coucher, mais elle espérait que ça ne serait pas dans plusieurs heures, parce qu’elle ne savait pas comment piquer réellement son intérêt. Certes, il semblait vouloir en savoir plus à propos de son passé, mais c’était délicat. Elle devait faire très attention à ce qu’elle allait dire, en révéler assez, que ce soit cohérent tout en omettant des faits top secrets.
« Très bien, j’ai toujours été anti-esclavage. J’ai aidé certains petits groupes activistes à libérer quelques hybrides esclaves maltraités et on a fini par m’accuser d’une chose horrible.. »
Elle ferme un instant les yeux puis inspire un bon coup. Un long frisson lui traverse l’échine, lui remontant tout le long de sa colonne vertébrale. Elle repense un court instant à tout ce que sa sœur a du ressentir dès qu’elle avait su qu’elle était activement recherchée.
« Complicité de meurtre. C’est ce qui a été décrété. Pourtant c’est faux, d’autant que je n’ai participé ni de près, ni de loin, à ce qu’il s’est passé ce jour-là. Donc soyez rassuré, je ne risque pas de venir vous tuer un beau jour.. et encore moins s’il s’agit d’une célébrité. »
Ses yeux se portèrent à nouveau vers les siens, le regardant d’un air sérieux. Bien sur qu’elle voyait parfaitement qui il était. Journaliste locale, elle était au courant de tout, surtout qu’elle s’occupait beaucoup de l’aspect culturel de la ville, bien qu’elle l’avait un peu délaissé pour s’intéresser plus principalement à la politique lors de ces derniers mois. Par chance, elle ne l’avait jamais rencontré afin de l’interviewer ou d’écrire un article sur lui, autrement, aucun doute qu’il l’aurait reconnue ou au moins que son visage lui aurait paru familier.
Dernière édition par Debrah Leenju le Lun 31 Déc - 18:06, édité 2 fois
Hybride Male - Sauvage
Akito Kobayashi
Age : 29
Localisation : Surement sur un plateau télé
Emploi/loisirs : Pop Idol
Multi-Compte : Tatsuya Harrison // Loki
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Mar 18 Déc - 11:55
Surprise ? ft Debrah Leenju
Tu voyais à travers ses petites lunettes, cet air, se demandant si tu allais rester longtemps éveillé.. Tu ne tardais pas à répondre à sa silencieuse interrogation.
▬ Et sache.. Que je viens tout juste de me réveiller.
Bien sur, ton visage croulait sous des cernes de fatigue, mais tu étais assez en forme pour rester debout pendant plusieurs heures. Tu irais surement au lit vers minuit au plus tard. Tu te servis un nouveau verre d'alcool, toujours le même. L'esclave semblait être plus bavarde sur son passé après ta dernière phrase dite. Elle était et est sans doute toujours, une anti-esclavagiste. Ah, ils te faisait rire ceux-là ! A se battre contre leur pair pour une espèce inférieur. C'est un nouveau sourire moqueur qui se dessine sur ton visage, s'accentuant davantage alors qu'elle t'expliquait qu'elle se fit pincer par les autorités.
▬ Complicité de meurtre. C’est ce qui a été décrété. Pourtant c’est faux, d’autant que je n’ai participé ni de près, ni de loin, à ce qu’il s’est passé ce jour-là. Donc soyez rassuré, je ne risque pas de venir vous tuer un beau jour.. et encore moins s’il s’agit d’une célébrité.
Tu arquas un sourcil. Est-ce que tu n'avais vraiment rien à craindre ?
▬ Rien ne me prouve que tu es aussi innocente que tu le clames.
Hop. On la remet à sa place une nouvelle fois. Après tout, les gens ne sont pas jugés et retrouvés asservis parce qu'ils n'ont rien fait... Enfin, ça, c'est ta vision des choses. Tu revins sur les dernières paroles de ton esclave.
▬ Bien, tu sais donc qui je suis.
Tu n'avais donc pas à te présenter plus en détails. Comme elle avait réussi à satisfaire ta curiosité, chose promis chose du, tu l'autorisas à s’asseoir dans le canapé.
▬ Comme tu as pu le remarquer, je ne suis pas aussi.. Gentil et chaleureux que l'image que je renvois dans les médias.
Il ne fallait pas être une lumière pour le comprendre.. Tu bus une gorgée de ta boisson, reposant ton verre sur la table basse. Il ne fallait pas trop abuser de l'alcool, surtout le ventre vide.
▬ Si tu veux rester ici, il y a certaines règles qu'il va falloir respecter. La première étant que tout ce que tu vois ou entend ici, reste entre ces murs.
Tu marquas une pause, la fixant dans les yeux.
▬ Je ne sais pas si je peux te faire confiance, enfin.. Je ne te fais pas confiance. Mais.. Je n'ai actuellement plus d'esclave à mon servir alors.. Je vais te garder, pour le moment. Le moindre pas de travers et tu dégages. Crois-moi que si tu oses me faire du tord, je ferais en sorte que le restant de ta vie soit un enfer.
Le ton de ta voix et ton air plus que sérieux lui montraient que tu ne plaisantais pas, mais alors pas du tout. Tu attrapas ton téléphone portable qui venait de vibrer. Un message de ton agent qui te disait que tu allais avoir un changement dans ton planning de demain. De quoi te mettre de bonne humeur.
▬ Je suis affamé, rend toi utile et fais moi à manger.
Tu lui pointas du doigt la direction de la cuisine. Tu ne proféras pas de menace pour cette fois, mais il valait mieux pour elle que se soit bon, surtout si elle voulait dormir dans un lit et.. Changer de vêtements.
Génial. Elle aurait cent fois préféré ne pas savoir qu’elle pouvait encore attendre ainsi des heures durant. Pourquoi pas même devoir s’endormir à même le sol si cet homme aux cheveux bicolores décidait égoïstement et sournoisement -afin de lui donner une bonne leçon- de même faire une nuit blanche. Elle ne savait pas s’il en était capable ou si son emploi du temps le lui permettait actuellement s’il s’était accordé une petite journée de repos, mais elle croisait les doigts pour que les choses se passent un peu mieux pour elle. En tant que journaliste, on lui avait bien appris à ne pas toujours se fier aux apparences, alors ces affreuses cernes qu’il arborait ne signifiaient pas pour autant qu’il irait se coucher bientôt quand bien même la fatigue était là. Avec une volonté à toute épreuve, on pouvait réussir pas mal de prouesses.
▬ Rien ne me prouve que tu es aussi innocente que tu le clames.
Oh ce qu’elle aimerait lui arracher ce sourire moqueur. A peine lui avait-elle exposé qu’elle faisait partie d’un groupe extrémiste qu’il jugeait. Elle ne connaissait pas encore son véritable avis sur la question des esclaves, mais dieu sait à quel point les stars aimaient faire leurs petits caprices en tous genres. Heureusement, ce n’était pas le cas de tous, mais il ne s’agissait là que d’une minorité. C’était vraiment dommage. Seul le temps leur dira si plus de monde se rallieront à cette noble cause.
Pour l’heure, elle se contentait de serrer les poings afin de ne pas exploser.
« C’est vrai que pour cela, vous êtes libre de me croire ou non sur parole. Mais je sais ce que je vaux, malgré ce que vous pouvez bien en penser. »
Elle avait du répondant, mais se maîtrisait pour ne pas laisser place à la colère. Elle avait perdu sa liberté mais pas sa présence d’esprit. Quant au respect, elle en aurait tant que l’on en aurait pour elle en retour. Il ne fallait pas pousser non plus.
Ah. Il semble au moins satisfait qu’elle sache qui il était. Ca lui évitait de se présenter et d’avoir la désagréable sensation de ne pas être encore assez connu. Et aussi un moment de moquerie de moins à passer pour Debrah. Il ne se serait probablement pas privé de lui faire remarquer sa lacune, le tout accompagné d’au moins un de ses rictus mauvais dont il a le secret. Il reconnaît d’ailleurs qu’il est bien loin de l’image qu’il offre à ses fans. Ce n’était pas si étonnant que ça. Les artistes aimaient bien jouer des rôles, mais ce n’est pas pour autant que ça ne décevait jamais. C’était toujours décevant, surtout quand on appréciait le travail produit.
« En effet, je l’ai bien constaté… Et c’est compris. Je garderai pour moi tout ce que je saurai. »
Elle le regarde boire, enfin assise dans ce canapé tant convoité. Elle en avait vraiment besoin ! A peine avait-elle calé son dos contre le dossier moelleux que quelques muscles jusqu’alors très crispés se permirent de se détendre. Quel bonheur ! La douleur paraissait toujours durer une éternité. Elle profitait de cet instant.
« Ne vous en faites pas je ne suis pas stupide. Je ne compte pas retourner d’où je viens. Ni même dans un lieu bien pire encore. »
Elle reste confortablement installée. Elle pourrait s’endormir illico si elle le pouvait. Même pas besoin de s’allonger. Mais son maître avait prévu d’autres choses pour elle. A peine avait-il jeté un œil à son portable qu’il semblait d’un coup de meilleure humeur. Et elle se traduisit par une envie de manger un bon repas, qu’il lui demanda de préparer tout en indiquant la cuisine.
« Très bien, je vous prépare ça tout de suite. »
Elle aurait voulu rester un peu plus mais pour l’heure, il fallait satisfaire son envie. Si elle faisait ça bien, il allait peut-être la laisser tranquille après. Un repos bien mérité. Elle se leva pour regagner le coin cuisine. Heureusement pour elle, faire la cuisine, elle aimait ça. Il lui arrivait -quand elle vivait chez ses parents- de préparer les repas en compagnie des hybrides qui avaient envie de s’en occuper. Elle avait donc beaucoup appris à leurs côtés.
Elle se permit de fouiller frigo et placards pour voir de quoi elle pouvait disposer et ainsi avoir des idées pour savoir ce qu’elle allait faire. Après avoir sorti plusieurs ingrédients, elle commença à cuisiner. Ca, elle pouvait lui faire autant qu’il le voulait sans jamais se plaindre. Elle aimait ça donc elle n’y voyait aucun inconvénient. Elle lui préparait donc un bon repas et un petit dessert. Pour que ce soit complet, elle avait aussi fait une petite salade en guise d’entrée, pour mieux lui ouvrir l’appétit. Pendant que le plat principal cuisait, elle sortit une assiette et des couverts, histoire que tout soit prêt avant de servir. Elle ne s'attendait pas à recevoir de quelconques louanges pour son repas. A la vue de son comportement jusque là, elle s'attendait à recevoir quelques remarques où il exprimerait son mécontentement. Elle aurait certainement dû lui demander s'il suivait un régime spécial ainsi qu'une idée sur la quantité qu'il avait l'habitude d'avaler.. mais tant pis. Elle l'apprendrait sur le tas. Et puis s'il n'était pas un glouton, rien ne l'empêchait de bien filmer les restes. Ca ne serait pas perdu.
▬ C’est vrai que pour cela, vous êtes libre de me croire ou non sur parole. Mais je sais ce que je vaux, malgré ce que vous pouvez bien en penser.
Rien. Elle ne vaut rien, en particulier à tes yeux. La voir affirmer le contraire ne t'amuses qu'un peu plus. Elle n'est qu'une esclave, tu la rangeais au même rang que les hybrides. Cependant, elle semble avoir encore un peu de répondant. Tu demandes alors, dans une pensée dite à haute voix, si elle a vraiment été si bien dressé que ça. Histoire de la remettre gentiment à sa place. Dans la suite de ses paroles, elle se montre plus modéré.. Elle comprend vite qu'elle n'a pas à faire au maître le plus tendre du monde.
Moment de répit dans votre conversation, alors que tu lui ordonnes de préparer quelque chose pour satisfaire ton appétit. Tu vas vaquer à tes occupations, voyant de plus près ce qui concerne le changement soudain de ton planning. Tu en avais souvent, alors tu t'en accommodais. Mais cela restait particulièrement ennuyant pour toi, voir stressant. Bien que tu es prit une douche quelques heures auparavant, tu décidas d'une prendre une autre afin de te détendre. Une longue douche chaude sous des jets à forte pression.. Ça ne pouvait que te faire du bien.
Tu en avais presque oublié ce cadeau surprise, pas franchement voulut, qui avait contrarié ta soirée. Tu restas un moment sous l'eau, mais pas trop non plus.. Tu ne voulais pas laisser ton esclave seule trop longtemps sans surveillance. Même si tu avais quelques caméras cachés ici et là dans la maison.. Tu préférais la surveiller de tes propres yeux quand tu le pouvais.. Jusqu'à ce que tu puisses avoir une once de confiance en elle.
Tu descendis les marches pour te diriger dans la salle à manger, les couverts étaient mit, les plats n'attendaient plus que toi. Tu inspectas ce qu'on te proposa, sans faire de commentaires pour l'instant. Tu avalas ton repas assez rapidement et à ta grande surprise, ce n'était pas si mauvais que ça. Bien sur, tu ne la complimentas pas.. Même si elle t'avait servi un repas digne d'un de ces restaurants luxueux où tu avais l'habitude de manger.. Tu n'aurais pas même décroché un merci.
▬ Débarrasses. Ça ira pour cette fois. La prochaine fois, tu auras des menus à ta disposition, tu les suivras à la lettre. Mon métier ne me permet pas de manger n’importe quoi.
Même si par caprice, ii t'arrivait de céder face à de la mal bouffe. Tu terminas ton verre d'eau, avant de reprendre.
▬ Tu pourras piocher ce que tu veux dans le frigo pour manger ce soir.. Mais avant tu vas me suivre.
Tu te levas et commença à marcher pour te rendre à l'étage. Tu ne regardais pas si ton esclave te suivait, tu considérais qu'elle le faisait. Tu ouvris une pièce dont la clé se trouvait encore dans sa serrure. C'était une chambre. Une chambre avec tous les meubles dont on pouvait avoir besoin dans ce genre de pièce. Même si d'apparence elle paraissait très sobre, tout les meubles qui la composait étaient bien évidement de très bonne facture. Une chambre un peu trop luxueuse pour une esclave.. Mais tu n'avais que ça. Tu n'allais pas t'amuser à faire et défaire ces chambres selon l'habitant qui y réisdait. C'était une perte de temps et d'argent.
▬ Ici, ça sera ta chambre. La mienne est au bout du couloir si tu te poses la question.
Tu ne t’étendais pas plus, décidant que tu allais lui faire visiter la maison, lui donnant au passage quelques règles qui te venaient en tête.
▬ Voilà.. Nous avons fait le tour. Surtout n'oublie pas. Les rideaux devront toujours être fermés. C'est mon seul rempart face aux "photographes" sans gène.
Tu baillais, cachant ta bouche de ta main. Malgré la longue sieste que tu avais faite en rentrant, tu étais encore épuisé par ces derniers jours de travail, alors tu décidas qu'il était temps de rejoindre ta chambre.
▬ Bien. Pour le reste des règles, nous les verrons ensemble demain.. Si j'ai le temps. Avant de te coucher, vérifie que tout est bien fermé.. Et ne fait pas de bruit.
Tu attendis qu'elle accède à ta demande avant de disparaitre dans ta chambre pour le reste de la soirée. Tu te couchais en espérant que cette nouvelle arrivante dans ta vie n'allait pas trop te poser de problème..
Elle s’était permise de se remettre dans le canapé en l’attendant, une fois que tout était prêt. Le choix fût vite fait. Elle préféra joindre l’utile à l’agréable au lieu de vadrouiller à sa recherche. Il aurait bien été capable de la trouver le premier et de lui balancer une nouvelle remarque piquante, s’il ne lui demandait pas au moins ce qu’elle fichait. Elle voulait que cette autre journée interminable prenne fin et ce, au plus vite.
Elle se relève quand il revient et le laisse se mettre à table. Elle le sert tout en lui annonçant ce qu’il va manger, quand bien même il avait regardé un peu plus tôt avant de la laisser seule se débrouiller. Sans grande surprise, il ne laisse rien transparaître et n’émet pas non plus le souhait l’autorisation pour qu’elle mange en même temps. Encore le témoignage d’un humain qui considère les esclaves comme tels jusqu’au bout. Peut-être est-ce mieux pour l’instant. Il est vrai qu’elle n’avait pas vraiment envie de manger en sa compagnie, d’autant qu’elle n’avait pas faim. Les derniers événements lui avaient coupé l’appétit.
A peine avait-il terminé son repas qu’il lui ordonna de débarrasser. Elle s’exécuta tout en le laissant lui faire remarquer que pour les autres fois, elle n’aura plus qu’à préparer les recettes des menus très équilibrés qu’il doit suivre. Elle savait qu’il ne devait pas manger « n’importe quoi », mais venant de lui, le message était un tantinet ambigüe. Etait-ce une parole comme une autre sans aucun sens caché, ou lui faisait-il remarquer que son repas n’était pas parfait là-dessus ? Enfin bon.. ça ne servait à rien de se prendre la tête pour ça. Après tout, il n’avait rien laissé.
« Je m’en suis doutée oui. Ne vous en faîtes pas je suivrai les fiches de votre régime alimentaire. »
Elle se contente d’acquiescer par un mouvement de tête lorsqu’il l’autorise à manger les restes ce soir. Elle ne compte pas manger mais ne préfère pas s’étaler à ce sujet, d’autant qu’il se ficherait probablement de sa décision. Il n’en aurait probablement rien à faire de ses états d’âme.
Marchant derrière lui pour le suivre, elle observe autour d’eux, enregistrant assez vite la configuration de son chez lui. Heureusement que ce n’était pas un labyrinthe, parce qu’elle passerait ses journées à faire le ménage si elle allait en être de corvée. Les petites demeures, c’était bien mieux. En premier, il lui montre la chambre dans laquelle elle allait pouvoir dormir. Venant de sa part, elle ne s'attendait pas à quelque chose d’aussi bien, et elle ne risquait pas de s’en plaindre. Mais il est vrai qu’elle s’attendait à une petite pièce dérobée dans un recoin, pas forcément sombre mais avec un simple matelas posé à même le sol. Malgré ce que l’on pourrait croire, beaucoup de gens affectionnaient ce genre de « chambre-placard », réservés tout spécialement à leurs serviteurs. Combien de fois avait-elle entendu ces horreurs quand sa jumelle se confiait…
« Merci pour la chambre. Ca fait tellement longtemps que je n’ai pas dormi dans un lit convenable.. »
Debrah reprend constance aussitôt. C’était pas le moment de pleurer et de relâcher la pression. Rester digne et forte face à lui était primordial… Il ne s’attarde pas plus dans la pièce et poursuit la visite, ne s’attardant pas plus dans les suivantes. De toutes façons, il n’y avait pas de quoi y passer des heures. Même débattre sur la disposition des meubles étaient impossible, car il n’y avait rien à redire. D’autant que c’était son chez lui et que l’avis de la brune lui passerait par-dessus la tête. Elle n’avait pas son mot à dire sur l’agencement, la déco et les meubles eux-mêmes, mais il y avait plus grave dans la vie. Elle ne risquait pas de redire quoi que ce soit alors qu’elle aurait pu se retrouver dans un taudis. Les goûts et les couleurs passaient au second plan à ce stade-ci.
Durant ce petit tour du propriétaire, Akito lui énonce quelques règles qu’elle devra respecter. Elle reste attentive à chacune d’elles afin de les assimiler et lui signifie par un hôchement de tête. Ils se quittent là-dessus peu après, le garçon vraisemblablement épuisé rien qu’à sa façon de bailler aux corneilles. Elle ne le retient donc pas et le laisse se retirer, se demandant ce que les prochains jours à ses côtés lui réservent.
« Je ferai attention, bonne nuit. »
Elle le regarde un instant lui tourner le dos pour se retirer dans sa chambre puis va de suite faire ce qu’il lui a demandé, vérifiant que tout soit bien fermé. Une fois qu’elle s’en est bien assurée, elle se contente de boire un verre d’eau avant de regagner à son tour sa chambre. La fatigue lui tombe assez vite dessus, alors pour l’heure, elle laisse tomber la cape au sol ainsi que ces horribles vêtements répugnants. Puis elle se glisse sous les draps. A peine eut-elle le temps de se demander comment allait devenir son quotidien que Morphée vint la chercher.
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