L'hiver est de plus en plus présent et je ne supporte pas le froid alors forcément quelle ne fut pas ma joie quand après avoir laissé Kyoa à la maison, j'appris que je devais partir avec la troupe durant deux semaines aux Bahamas pour un show important. Telle une tornade, je débarquai à la maison pour faire mon sac. Kyoa était déjà partis se promener alors je lui laissai un message sur le bloc note pour l'informer que je revenais dans deux semaines. Il allait sûrement m'en vouloir, il détestait la distance, mais je ne pouvais pas refuser cette occasion. En moins de temps qu'il en faut pour le dire, me voici dans l'avions direction le soleil !
05 Février 2019 :
Deux semaines sans nouvelles de lui. J'étais morte d’inquiétude. Au début je pensais qu'il m'en voulait d’être partie plutôt que d’être resté avec lui. Mais j'avais un mauvais pressentiment. Alors une fois le pied à Togi, je courus chez moi. L'appartement était vide, aucune présence et on aurait dit que personne n'était venu ici depuis deux semaines. Après avoir retourné la maison je m'étais rendu à l'évidence... Kyoa avait disparu. Je sentais mon corps se contracter violemment à cause du stress. Rapidement je pris un médicament, puis j’allumai mon répondeur de maison. J'avais laissé plein de message, mais un étaitdifférent.
Citation :
« Bonjour Mademoiselle Ueda. Nous venons d'identifier un hybride loup qui apparemment vous appartiendriez. Merci de venir le récupérer au centre de dressage avec ses papiers »
J'ouvris en grand les yeux en entendant la date... Le 6 février. Deux semaines où Kyoa est dans ce centre. Le connaissant il doit être dans un sale état et sûrement persuadé que je ne veux plus de lui. Agrippa mon blouson et je partis en courant jusqu'au centre en question.
J'arrivais essoufflé au centre, heureusement nous n'étions qu'en début d’après-midi, je n'aurais jamais pus dormir en sachant mon hybride ici seul.
J'entrai dans le bâtiment et j’interpellai la première personne que je croisai.
« Excusez-moi je rentre d'un voyage d'affaires et je viens d'entendre que mon hybride est ici depuis deux semaines »
Je tendis les papiers pour faire accélérer les choses. J’espérais qu'il allait bien et qu'il n'avait pas fait de bêtises qui auraient pu lui nuire.
On me fit patienter dans le hall durant moment. Cela me parut une éternité. Je me posais beaucoup de questions, comment allait-il ? Était-il blessé ? Pourquoi il était là ?
Je sentais déjà la migraine arriver et je n'aimais pas l'ambiance qui régnait ici. J'arrachais nerveusement ma peau autour de mes ongles et je faisais trembler ma jambe de nervosité. Je ne m'étais encore jamais inquiété comme ça pour personne, pas même pour mon frère qui soit dit en passant avant encore disparut. Mais je m'y étais habitué et...
Je venais de réaliser. J'ai fait la même chose à Kyoa, je suis partis sans prévenir car oui je ne l'ai pas prévenu puisqu'il n'a jamais vu mon mot sur la table,
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Kyoa
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Le bonheur, c’était l’état dans lequel tu étais ces derniers temps, il n’y avait rien de mieux pour toi. Tu avais une nouvelle famille en quelque sorte, il s’agissait de Rebecca, elle était même plus qu’une famille à présent. La vie prenait une certaine routine, mais vous arriviez toujours à pimenter un peu cette dernière à votre façon. Tu ne pouvais pas espérer mieux, même lorsqu’elle était au travail, tu arrivais à prendre sur toi, sachant pertinemment qu’elle reviendrait le soir pour toi et uniquement pour ta personne. Tu faisais donc en sorte de t’occuper pendant ces moments-là, aujourd’hui, tu profiterais des quelques rayons de soleil pour faire une petite promenade, le froid n’étant pas un problème pour ta personne.
Tandis que tu te promenais, tu décidais de retourner vers les quartiers commerçant, espérant revoir une vieille amie dans le coin. Tu n’étais pas sûr de toi, mais si tu pouvais la revoir, les choses seraient bien amusantes. Tu ne le trouvais pas sur la place centrale, mais en même temps, vu qu’elle n’était pas une hybride réglementée, cette dernière ne devait pas s’afficher aussi souvent en public. Tu faisais donc en sorte de passer par des rues un peu moins fréquentées, essayant d’user de ton flair pour trouver des odeurs d’hybrides n’ayant plus en mémoire l’odeur de la féline personne.
Tu trouvais alors quelque chose, sans être sûr qu’il s’agisse de la féline pour le coup, tu avançais donc d’un pas pressé, pourtant plus tu approchais, plus tu sentais l’odeur d’humains dans le lot. Ce n’est qu’une fois sur place que tu compris rapidement que tu n’étais pas dans une bonne position, des humains arrêtaient des hybrides. Il devait s’agit des rabatteurs ou d’autre chose, mais tu saisissais rapidement que vu leur regard sur toi, tu allais y passer aussi. Avant qu’ils ne sautent sur toi, tu essayais de trouver tes papiers pour prouver ton identité, t’étant renseigné sur leur façon de procéder.
Pourtant, tu ne trouvais rien dans tes poches et tu comprenais bien trop tard, qu’ils n’étaient pas dans cette veste-là, tu avais changé aujourd’hui et tu avais oublié de les mettre dedans. Tu revoyais encore la scène, ils étaient sur le meuble de l’entrée. Tu n’avais plus le temps de réfléchir à quoi que ce soit, on te sautait dessus et tu essayais de te défendre, hurlant presque que tu appartenais déjà à quelqu’un. Mais rien à faire, dans le brouhaha du moment, tu ne pouvais pas te faire comprendre, puis leur supériorité prenais le dessus sur toi, tu finissais rapidement dans le même camion que les autres à aller, tu ne sais où.
Par la suite, tu apprenais rapidement où tu te trouvais, dans le centre de dressage, la plupart des hybrides présents dans l’animalerie avec toi, en parlait en mal. Tu ne savais pas ce qui t’attendait, mais tu n’aimais pas ça. Tu essayais pourtant de clamer ton innocence, mais rien n’arrivait, personne ne t’écoutait ou personne ne devait te croire. Tu subissais même des corrections pour oser proclamer des mensonges et surtout, tu n’avais pas les preuves sur toi.
De plus, par ton caractère, tu ne te laissais pas faire, cela était donc une raison de plus pour te faire passer entre les mains des dresseurs et te faire éduquer comme il fallait, selon le personnel. Les deux premiers jours furent horribles, ton dos et tes jambes étaient horriblement marquer, tu avais du mal à tenir debout, mais tu gardais espoir, tu étais sûr que Rebecca allait venir, que c’était simplement le système qui faisait que cela soit long à te permettre de quitter l’endroit.
Cependant, deux nouvelles journées s’écoulèrent encore, sans nouvelle de la part de ta maîtresse, tu essayais vraiment d’en apprendre plus. Personnes ne voulaient rien te dire, sauf les autres hybrides avec toi, sauf qu’il ne s’agissait pas de mots tendres. Ils essayaient plutôt de te faire croire que Rebecca t’avait abandonné, qu’elle s’amusait juste avec toi. Pourtant, tu défendais bec et ongles que ce n’était pas possible. Tu en étais convaincu, du moins à ce moment-là.
Car oui, il fallu la fin de semaine pour briser tes idées, aucune nouvelle, les dresseurs ayant clairement dit qu’ils avaient envoyé un message, mais qu’elle n’était toujours pas venue pour te récupérer. Donc elle était au courant de ta présence ici, mais elle ne faisait rien pour toi ? C’était bien ainsi que tu comprenais les choses, elle n’avait rien à faire de toi. Les idées des autres commençaient à prendre racine dans ton esprit, te faisant même croire qu’au final son amour n’était qu’un moyen de te garder en laisse, que tu étais un simple amusement, vu que tu étais toujours chez elle et digne d’un chien. Elle profitait simplement de toi comme d’un substitut à un véritable compagnon.
Voilà, c’était ça et vu que tu avais disparus, tu n’avais plus de valeur pour elle, elle devait déjà avoir trouvé un autre larbin. Elle n’avait pas de raison à se débrouiller pour te faire sortir de là, vu comment il était facile d’obtenir quelqu’un de ton espèce. La semaine qui suivit derrière n’ajoutait rien de bon, la fatigue les tortures sur toi, car une fois qu’on a trouvé un bon bouc émissaire, on le garde, puis les paroles des autres, toujours là pour enfoncer le clou, tu n’avais pas vraiment de chance pour le moment.
Tu perdais même la notion du temps, ne comprenant qu’il s’était écoulé que deux semaines que lorsque l’on vint enfin ouvrir ta cellule pour te dire que tu sortais. Tu ne comprenais pas tout, peut-être qu’on te ramenait en animalerie. Tu sortais avec difficultés, n’en ayant pas grand chose à faire, tu étais de nouveau brisé, tu avais perdu trop de choses précieuses en moins d’un an et surtout pour le deuxième cas, tu pensais clairement cela pour une trahison.
Pendant que tu marchais, on te disait que ta maîtresse était venu te chercher, tu relevais le regard dans leur direction, grognant légèrement. Au final, elle n’avait pas dû trouver de chien aussi fidèle, donc autant reprendre celui d’avant. C’était la seule raison qui pouvait l'amener à te récupérer. On te laissait remettre les vêtements de ton arrivées, l’odeur était loin d’être génial. Tes cheveux étaient aussi dans un état, tu faisais en sorte qu’il cache tes yeux, ton regard étant celui d’une bête plutôt que celui d’un humain.
Tu finissais alors dans le hall, il s’agissait bien du seul endroit que tu n’avais pas encore vu dans ce centre de dressage. On t’amenait vers ta maîtresse, tu le savais à l’odeur, tu n’osais même pas la regarder, tu ne voulais pas observer une traîtresse. Alors que le ton disait que tout était bon, tu sortais quelques mots plein de venin à son égard.
“Tu n’as pas trouvé de toutou plus fidèle que moi, pour ça que tu es venu me chercher ? Tu n’as pas cherché longtemps dis moi, seulement deux semaines.”
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Mer 6 Fév - 14:31
Rebecca Ueda a écrit:
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C'est long, trop long. Ce n'est pourtant pas si compliqué de ramener un hybride. Lorsque j'entendis enfin le bruit d'une porte, je me tournai d'un coup afin de voir qui c'était. J'ouvris en grand mes yeux. C'était Kyoa mais presque dans le même état que la première fois, voire même pire. Je portai ma main à ma bouche. La colère montait en moi, je fusillai alors du regard celui qui me ramenait mon hybride. Je pris alors la parole.
« Qu'est-ce que vous lui avez fait ? » « Notre boulot, vous ne veniez pas alors il a bien fallu faire son éducation »
J'aurais pu répondre et insulter ce petit merdeux, mais je ne voulais pas risquer de perdre Kyoa, ils auraient pu me le prendre en trouvant des excuses alors autant se taire. Je dus signer quelques papiers et je n’employais à le faire rapidement. Quand tout fut bon, je baissai les yeux sur le loup qui retrouva la parole.
J'aurais préféré qu'il ne la retrouve pas. Ses paroles étaient horribles, blessante. Je ne savais pas ce qu'il avait cru, mais je ne l'avais pas abandonné. L'humain derrière lui me proposa.
« Si vous n'avez pas d'autorité sur lui, nous pouvons nous occuper de son dressage »
Je soupirai bruyamment et répondis.
« Non vous en avez assez fait je crois »
Mais l'humain allait m'aider. Kyoa avait perdu confiance en moi je le sentais et je le voyais, c'était plus le même. Discuter avec ce loup chez nous ne mènerait à rien de bon. Alors je demandai au dresseur si nous pouvions avoir une salle afin que je puisse discuter avec Kyoa seul à seul. Je n'aurais pas pensé qu'il accepterait mais il accepta et il alla ouvrir une sorte de petit bureau qu'il alluma. Je laissai entrer Kyoa qui obéissait sûrement à cause de la présence du dresseur. Celui-ci quitta le bureau en m'informant qu'il ne serait pas loin en cas de soucis.
Une fois seul à seul, je tentai de m'expliquer.
« Kyoa...je sais pas ce qu'ils t’ont dit, mais je...je savais pas que tu étais ici. Je t'avais laissé un message à la maison comme quoi je devais partir de toute urgence pour le boulot. Je n'aurais jamais pensé que tu ne rentrerais pas le soir »
Je m'approchai un peu de lui sans trop penser à ses instincts et doucement je posai ma main sur ses cheveux pour espérer voir son visage, Parfois j'oubliais qu'il était à moitie animal et qu'il pouvait mal réagir. Mais pour le moment ce qui m'importait le plus c'était de l'aider et de lui faire ouvrir les yeux. J'avais bien vu qu'il était blessé, il était habillé mais je voyais à sa façon de se tenir qu'il souffrait et je connaissais assez cet endroit de réputation pour savoir qu'il n'avait pas été dorloté comme à la maison. Et c'était ce qui me rongeait de l’intérieur, le savoir ici depuis deux semaines. J'aurais dû reprendre l'avion quand je me suis inquiété au lieu d'écouter mon agent et de rester là-bas
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Aucune réponse de la part de ta maîtresse, elle ne devait plus savoir où se mettre, la fameuse honte des humains, une sorte d’hypocrisie dont tu croyais ta maîtresse dépourvu qu’est ce qu’elle allait bien pouvoir te faire croire comme petites balivernes à présent ? Il fallait qu’elle se débrouille bien, car deux semaines sans aucune considération pour toi, c’était fort, alors que vous étiez sensé être proche, même plus que ça, un couple comme le définissait l’humanité. Tu n’avais été qu’un jouet facile, un remplacement émotionnel, et dès qu’elle se sentait mieux elle se débarrassait de toi.
Il devait sans doute en être de même maintenant, il lui manquait quelqu’un pouvant faire tampon, peluche, elle reprenait donc son chien fidèle. Sauf qu’elle devrait faire attention, le petit toutou était redevenu un loup et tu ne comptais pas te laisser faire avec elle à présent. Elle préférait parler à l’autre, l’homme qui avait abîmé ta peau. Tu bougeais tes oreilles pour essayer de capter sa conversation, alors comme ça, elle voulait une salle ici ?
Elle devait sans doute avoir trop peur de te faire face chez elle, elle faisait bien, tu n’étais plus que l’ombre de toi-même maintenant. Ton calme n’était plus et elle devait bien se souvenir de la seule fois où tu t’étais mis en colère, elle devrait faire avec ça tout le temps à présent. Oui, tu comptais rentrer avec elle, la raison ? C’était simple, chez elle, cela ne pouvait pas être pire qu’ici. Puis, dans le pire des cas, tu fuirais de chez elle, en prenant le nécessaire pour survivre et faire en sorte de ne pas te faire attraper, car la sécurité ne serait pas la même chez elle que dans ce centre.
Tu te laissais faire, docilement pour le moment, tu ferais en sorte de tenir à carreau devant eux, tu ne voulais pas qu’ils profitent tous d’une nouvelle occasion pour te traîner loin de là et faire en sorte de t’avoir encore, de creuser ta chair et ton esprit pour essayer de te faire devenir de façon définitive un petit toutou bien sage et obéissant. Une fois installé en face d’elle, d’une certaine façon , tu l’écoutais parler. Tu te doutais qu’elle ne mentait pas dans la raison de son absence, mais tu avais envie de hurler. Car elle n’avait pas eu de réaction sous le fait de ne pas avoir de nouvelle pendant deux semaines, cela montrait l’importance que tu avais à ses yeux, assez insignifiant.
Alors que tu sentais sa main dans ta chevelure, tu voyais rouge, avant tu aurais aimé ça, mais c’était le passé, elle avait brisé cela à cause de son comportement détaché par rapport à toi, elle allait devoir payer, car toi, tu étais rancunier, surtout pour ce que tu avais subi par sa faute. Tu relevais alors la tête pour dégager sa main et essayer de la mordre comme un animal sauvage. Sans aucun succès, cependant, tu plantais ton regard noir dans ses prunelles, grognant de rage envers elle, laissant des paroles sèches franchir tes lèvres.
“Ne me touche pas !”
Tu ne quittais pas son regard, la défiant presque, montrant que tu n’étais plus le dominé, mais le dominant à présent. Oui, tu allais faire ainsi, une fois de retour chez elle, tu te comporterais comme un humain, un égoïste, agissant pour tes propres intérêts et tes envies. Tu allais vivre comme eux et lui imposer cela, si les choses n’allaient pas dans ton sens, tu le ferais savoir et tu lui ferais payer. L’homme t’imposait une vie d’esclave, soumis à ses bons vouloir, maintenant que tu avais goûté à ses mauvais penchants, tu allais te rebeller.
Malgré tes mains attachées, tu pouvais les portes à tes vêtements, venant déchirer ces derniers au niveau de l’encolure pour exposer un torse mortifié, par des bleues, ainsi que des entailles, même des marques de brûlures dû au fouet, les coups légers, parsemés à côté des taches ensanglantées. Tu lui montrais ça, l’air plus carnassier et enragé qu’au départ.
“Tu oses me sortir ça comme excuse ? Regarde ce qu’ils m’ont fait pendant ton soi-disant départ. Je ne trouve pas que cela est une excuse valable Rebecca. La preuve que tu ne sois pas venue avant prouve ton intérêt pour moi. Si je comptais à tes yeux, tu te serais inquiétée de ne pas avoir de nouvelle de moi, non ? Pourtant, tu n’as pas bougé le petit doigt pour moi. À l’époque, j’aurais pu donner ma vie pour toi, si je n’avais pas eu de nouvelles…”
Tu marquais une pause, pesant bien le poids de tes mots, sachant pertinemment que ce que tu allais dire allait changer les choses à jamais.
“Cependant, c’est fini, le gentil Kyoa que tu connaissais, il n’est plus. À présent, je vais rentrer avec toi, mais la vie ne sera plus jamais comme avant tu le comprendras bien assez vite.”
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Mer 13 Fév - 21:48
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J’eus juste le temps de retirer ma main. Mes yeux s'ouvrirent en grand, j'étais sous le choc, Kyoa, mon Kyoaen général si doux et prévenant envers moi avait tenté de me mordre. Instinctivement je me tenais la main même s'il n'avait pas réussi à me mordre. Je l'observais sans un mot. Son regard me glaçait, mais comme la première fois, elle ne lâchait pas l'hybride du regard. Il voulait dominer ? Je ne me laisserais pas faire et il le savait très bien. Mais je dus le lâcher du regard car il venait malgré ses attaches de déchirer son t shirt pour me montrer ce qu'il venait de subir.
Je sentais la bile monter le long de ma gorge. La nausée me prenait mais je reussisais à garder le contrôle et surtout à ne rien laisser paraître comme souvent. J'étais perdu devant cette vision horrible. Je relevai mon regard sur lui quand il se mit à parler. Je trouvais cela tellement injuste, surtout que si j'avais accepté cette mission c'était pour lui. Cet argent je comptais l'utiliser pour lui pour assurer son avenir. Mais je me refusais de lui en parler, je ne voulais pas blesser sa fierté avec ce que je préparais. La moutarde me montait au nez, j'avais envie de le secouer pour qu'il ouvre les yeux. Un couteau imaginaire pénétra mon corps. Je sentais une violente douleur dans mon cœur. Kyoa venait de me faire autant de mal que ces dresseurs avec lui. Je me mordillai alors la lèvre inférieure et je pris la parole sèchement.
« Bien alors rentrons... »
Et comme au ping pong, l'échange de mot douloureux allait continuer. J'ouvris la porte et demandai au dresseurs qui attendait dehors.
« Merci de détacher cet hybride. Je le ramène chez moi »
Le dresseur accepta et lorsque tout fut en règle, je quittai le centre avec Kyoa. Sur la route je mis les choses au clair rapidement.
« Puisque de toute façon quoi que je dise tu refuseras d'écouter, je t'annonce qu'aux moindres soucis je te ... »
J'avalai avec difficulté ma salive. Ma voix s'étrangla alors que je lui tournais le dos en marchant dans la rue. Il ne pouvait pas voir mes larmes qui menaçaient de couler, mais il pouvait entendre ma voix changer.
« Je te ramènerais où je t'ai trouvé et l'adoption sera annulée »
Ce n'était certes pas le souhait que j'avais choisi, mais je savais que Kyoa allait me faire payer ce qu'il venait de se passer. Kyoa pouvait parler, je n'écoutais même plus. Une fois à l'appartement, je laissai Kyoa faire ce qu'il voulait. Je pris une pochette de couleur contenant des papiers et je montai dans ma chambre pour la ranger. Cette pochette était ce qui sauverait Kyoa si un jour il m'arrivait quelque chose. Dix minutes plus tard je redescendis de ma chambre avec une nouvelle tenue. Un jean moulant noir, un haut rouge vif et mon blouson noir. Je pris mon sac à main et j'annonçai à Kyoa.
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Tu pouvais voir le visage de la demoiselle, une nuance de peur, un éclat d’angoisse, même de la tristesse, sur le moment, tu avais un léger doute. Puis elle te tenait tête, ce dernier s’envolait alors bien rapidement. Oui, pendant un instant, tu crus véritablement qu’elle s’inquiétait pour toi, mais elle te défiait tout aussi vite, te faisant bien croire à de la comédie. Il aurait été logique pour toi que si elle s’était véritablement inquiète, elle n’aurait pas changé de regard quand tu l’avais défié ou tout simplement pas dans un état normal. C’était bien ça, tu osais défier la maîtresse et elle montrait finalement les crocs, tu n’as donc jamais été son égale.
Et voilà, elle n’avait rien à répliquer contre tes paroles, car tu savais pertinemment que tu avais raison sur le coup. Fuir, c’est ce qu’elle faisait au final, comme au début de votre relation… Oui, alors qu’elle avait usé de ton corps, tu avais poursuivi pour lui offrir ton cœur et elle l’avait accepté. C’était le seul élément qui te dérangeait dans ton raisonnement, pourquoi te fuir pour l’accepter ensuite ? Peut-être qu’elle avait encore un peu de morale au début.
Dans le fond de ton esprit, plus tu y pensais, plus y avait d’incohérence, pourtant, tu avais des faits devants toi. Pendant deux semaines, elle ne s’était pas inquiété de toi, cela ne pouvait être qu’un désintéressement. Elle s’amusait ailleurs et quand cela s'est terminé, elle s'est peut-être dit que finalement, elle pourrait revenir récupérer son jouet, son objet oublié, perdu et récupéré par les forces de l’ordre. Oui, c’était sans doute ça, peut-être qu’il y avait eu un lien entre vous, mais elle t’a toujours considéré comme inférieur, en dessous des humains. Même dans ses moments de tendresse, il y avait eu un masque d’hypocrisie.
Tu ne disais plus rien, tu n’avais plus rien à lui dire pour le coup, ton sac était déballé, tu ne parlerais que si les choses n’allaient pas bien. Une promenade, qu’elle riche idée, alors que tu étais dans un état un peu pitoyable et sans trop de vêtements pour te tenir au chaud. Elle le faisait exprès ou quoi ? Elle voulait te faire payer le fait que tu t’exprimes simplement ? Si elle voulait garder un bon chien, il ne fallait pas l’abandonner, sinon il deviendrait à nouveau un loup.
Enfin, elle montrait un peu de son véritable visage, tu pouvais la voir te menacer de te remettre derrière des barreaux, si toi, tu n’allais pas dans son sens. Tu ne céderais pas face à de tels propos, elle n’avait aucun intérêt à te garder, si ce n’était pour te menacer de retourner en animalerie, c’était simplement un moyen pour te tenir au calme. C’était à croire qu’elle ne t’écoutait pas, tu comptais dominer, mais tant que tu pouvais faire ce que tu désirais, tu n’allais pas l’embêter. Tu allais vivre à ses frais pour le reste de sa vie et peut-être qu’un jour, tu ferais en sorte de participer à l’entretient de cet endroit.
Tu entrais dans l’appartement, il était dans un sale état, pour une fois ton côté maniaque reprenait le dessus. Tu avais été élevé ainsi et presque conditionné à être une fée du logis au point d’en devenir maniaque sur ce coup-là. Tu allais faire le ménage plus vite que prévu, mais tu ne devais pas céder devant ses yeux, cela serait un signe de faiblesse. Tu étais libre ici, d’une certaine façon, tu pouvais bouger sans risque de recevoir un coup de fouet. Tu partais pour ta chambre, la faire aérer, deux semaines sans air frais, l’endroit sentait le renfermé. Une fois que tu avais remis un peu d’ordre dans la pièce qui était ton lieu de repos, tu sortais pour rejoindre la grande pièce principale et voir Rebecca descendre, dans une nouvelle tenue.
Elle te faisait comprendre qu’elle sortait s’amuser, tu interprétais les choses comme ça, après tout, il fallait bien, elle n’avait plus son hybride pour l’entretenir à la maison. Une fois qu’elle eu passé les portes, tu décidais de t’occuper du ménage. Tu vivais ici, tu n’allais pas vivre dans la crasse juste pour te venger, stupide, tu pouvais être plus fin que ça. Quelques heures, c’est le temps qu’il te fallut pour retrouver cet endroit, comme il était avant, tu avais fait quelques pauses, tes blessures te faisant encore mal.
C’est ton ventre qui t’indiqua l’heure qu’il était à présent, tu avais passé par mal de temps à bosser au point de te donner sacrément faim pour le coup. Il était bientôt vingt-trois heures, tu partais donc en cuisine, utilisant ce qui pouvait être utile dans le frigo. Tu faisais à manger, ce n’est qu’une fois que tu eus fini de préparer que tu voyais tes automatismes ressortir. Oui, tu avais aussi préparé pour Rebecca, cela te faisait grogner, tu mettais quand même cela de côté, n’aimant pas le gaspillage.
Tu avalais cela lentement, profitant enfin de la saveur de quelque chose de mangeable, les rations dans le centre manquaient de goût et était clairement préparé pour la quantité et pas la qualité. Une fois ce moment passé, tu essayas d’aller dormir, tu manquais terriblement de sommeil, une chose dont on t’avait privé au centre. Tu fermais doucement les yeux, pour essayer de trouver le sommeil, mettant une bonne heure pour laisser Morphée s’emparer de toi.
Cependant, tu n’y arrivais pas, à chaque bruit que tu percevais dans l’appartement, tu sursautais de peur, te réveillant et étant attentif à tout ce qui t’entourait. Le centre t’avait rendu beaucoup trop sensible, car il n’était pas rare que l’on vienne stimuler certains d’entre vous pendant la nuit, histoire de vous mettre dans un état de peur constant. Tu ne voulais pas refermer les yeux, peur qui si tu passais cette étape, tu serais assailli par les cauchemars.
Tu préférais donc te placer devant la télé dans la pièce principale, laisser les images inondées tes yeux et ton esprit pour le détourner de tes problèmes, solution assez efficace, jusqu’au moment où le sommeil regagnait du terrain, te faisant somnoler devant le téléviseur, ta tête commençant à tomber petit à petit, comme si tu étais entrain de dormir tout en ayant une partie de toi consciente de la réalité. Puis soudain, un nouveau sursaut, un bruit de porte, quelque chose te rappelant les cellules, tu sautais du canapé, les oreilles dressées, la voix emplie de peur et de panique.
« Qui est là ? »
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Lun 18 Fév - 22:31
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Une soirée avec la troupe voilà de quoi j'avais besoin. Ça tombe bien car ils se réunissent dans notre salle d’entraînement. En général après un voyage on se réunit la bas avec de l'alcool, des trucs manger et de la musique pour danser. C'est donc tout naturellement que je me rendis la bas après avoir laissé Kyoa et son sale caractère à l'appartement.
De la musique à fond, l'alcool qui coule à flots. J'en eus un trou noir, celui-ci se dissipa devant ma porte d’appartement. Je ne savais pas comment j'étais arrivé ici, mais j'y étais et il était temps que je remette Kyoa à sa place. Il était à moi et même s'il ne m'aimait plus, il allait devoir accepter que maintenant il m'appartenait et que moi j'étais toujours aussi attaché à lui. J'ouvris la porte à la volée et la claquai derrière moi en ricanant. Je jetai mon sac sur la table en couinant de joie. La voix de Kyoa résonna et je répondis la voix nargueuse signe de mon état d’ébriété.
« C'est ta femelle ! Et maintenant tu vas m’écouter mon loup »
Il pouvait dire ce qu'il voulait je n'écoutais rien, j’étais bien trop ivre pour ça. Je m'approchai alors de lui en retirant mon blouson, puis ce fut mon débardeur qui tomba au sol. J'étais à quelques centimètres de Kyoa et j’appuyai mon doigt sur son torse en râlant.
« Tu m'agaces ! Je suis ta femelle alors tu me dois le respect hic. Je t'ai pas abandonné, j'ai été gagner de l'argent pour subvenir à nos besoins »
Je fronçais les sourcils mais on voyait bien que je n'étais pas dans mon état normal. L'alcool me donnait des ailes alors il fallait en profiter. Kyoa pouvait râler, me crier dessus ou même me grogner dessus, tout ce qu'il arriverait à faire, c'est que me faire rire. Voyant que je n'arrivais pas à lui faire entendre raison, je me mis à déboutonner mon jean en marmonnant avec difficulté.
« Bon bah hic, peut-être que là tu changeras d'avis »
Mon jean slim ouvert, je sortis de ma poche arrière mon téléphone afin de mettre une musique enivrante. Je mâchouillais ma langue sur le côté car j'avais du mal à voir mon écran. Quand la voix cristalline de la chanteuse résonna, je jetai le téléphone sur le canapé et devant Kyoaje me mis à onduler doucement des hanches afin que mon jean tombe petit à petit le long de mes jambes.
Je fixais l'hybride en souriant et je lui demandai s'il comptait me voir comme un monstre encore longtemps. Sérieux il m'en voulait je pouvais le comprendre mais s'il voulait bien m'écouter un peu il comprendrait que j'avais une bonne raison de rester là où j'étais.
Il n'en savait rien, mais je venais de léguer mon appartement à la fille de mon médecin qui avait cinq ans. Et j'avais nommé Kyoa hybride cet appartement et donc de mon médecin si je venais à mourir. Pour faire simple, si je venais à décéder. L'appartement appartiendrait à la petite qui ne pourra y vivre qu'à partir de sa majorité à condition que Kyoa soit mort naturellement. J'avais fait rédiger un testament en béton pour protéger Kyoa et lui permettre d'avoir l'usufruit de mon logement. Cela m'avaitcoûté cher et le reste de l'argent gagner était sur un compte privé que j'avais ouvert pour mon loup. Malheureusement je ne comptais pas lui en parler, cela serait comme vendre quelque chose en échange de son pardon.
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Ton esprit devenait un peu plus clair à présent, tu pouvais voir la lumière régner de nouveau dans la pièce et surtout remarqué qui avait causé cette frayeur nocturne à ton être. Rebecca, la jeune femme, avait fait irruption dans la pièce dans un état plus que bizarre. Il ne te fut pas longtemps pour comprendre au vu de sa démarche et de ses mouvements approximatifs qu’elle était presque ivre morte. Tu reprenais ton calme en l’écoutant parler, ton regard ne venant pas la quitter, tu allais la laisser parler, voulant savoir ce qu’elle désirait et surtout profiter de son état d’ébriété.
Tu avais remarqué que les humains étaient plus naturels, eux-mêmes quand ils étaient sous l’effet de l’alcool, même s’il était parfois difficile de les comprendre après une certaine consommation de ce liquide tueur. Pour une fois, tu la laissais même te toucher, la raison derrière cela encore une fois, son état qui n’était pas normale, elle n’était pas complètement elle ou du moins la façade que vienne jouer les êtres humains les uns devant les autres.
Encore, elle osait encore te dire ça ? Elle ne devait pas être assez éméchée pour être honnête avec toi. Pourtant, tu gardais en tête cette possibilité qu’elle soit partie réellement pour ça. Cependant, il y avait quelque chose que tu aurais du mal à lui pardonner malgré ça. Certes, elle disait être partie pour votre bien, mais il y avait un simple problème, pourquoi ne s’était elle pas inquiété plus que ça que tu ne répondes pas ? Elle aurait pu appeler son médecin pour lui demander de passer si elle s’inquiétait et voir que tu n’étais plus là. Ou même, rentré, car elle serait inquiète pour toi.
Tu pouvais lui en tenir encore plus rigueur, car elle avait partagé son problème d’abandon avec toi, elle savait que cela était horrible, pourtant, elle avait fait comme son frère avec toi. Si elle était venue la première semaine, tu lui aurais pardonné, tu aurais pu comprendre encore, les autres jours aussi. Pourtant, deux semaines, elle t’avait laissé dans ce lieu pendant deux semaines et elle espérait qu’en revenant comme une fleur, tu allais lui pardonné ? Jamais, pas aussi, facilement, la raison était simple, des plus évidentes même.
Il s’agissait de l’amour, de ce sentiment qui en une fraction de seconde pouvait entraîner une haine virulente selon le rapport de force. Plus l’amour est puissant, plus la haine le sera et pour le moment elle n’avait qu’attiser ta haine. Pourquoi elle ? Celle que tu aimais, qui disait aussi t’aimer t’avait abandonné pendant deux semaines. Ce n’était pas ça pour toi la définition de s’inquiéter pour l’autre. Si elle avait disparu, tu l’aurais cherché jour et nuit et peut-être que tu le ferais encore, car si l’amour provoque la haine, l’inverse est possible, tu la hais, car tu l’aimes, mais tu ne peux pas la laisser toucher encore à ton cœur, malgré tes sentiments.
Ce sont les dernières paroles de la demoiselle qui te ramène à la réalité pour le coup, tu te concentres à nouveau sur ton environnement. Et tu la vois faire quelque chose d’étrange, oui, c’est définitif, elle est bien touchée coulée pour le coup. Tu la regardes faire, te posant encore une fois la question sur la véracité de ses propos. Elle a peut-être fait ça pour vous deux, mais tu as du mal à croire qu’elle t’aime véritablement ou de la même façon que toi. Tu gardes dans un coin de ta tête qu’elle peut avoir de l’affection pour ta personne, mais qu’au final vos sentiments ne sont pas réciproques, pas sur la même longueur d’onde.
Tu la laissais faire encore une fois, te demandant pourquoi elle venait faire ce genre de danse devant toi, c’était étrange, c’était humain en soit. Tu essayais de réfléchir un peu surpris par le fait de la voir se dévêtir sous l’effet d’une musique, comme si elle dansait. Oui, cela ressemblait à une danse malgré son état d’alcoolémie, c’était dérangeant, dans le sens ou voir le corps de la jeune femme ne te laissait pas de marbre. Elle était ton premier amour et surtout l’actuelle, malgré ta haine, tu faisais vivre ces deux sentiments en toi.
Tu commençais doucement à grogner en la voyant faire ainsi, elle essayait de te séduire ou quelque chose du genre ? Elle osait faire ce genre de chose pour te faire revenir de son côté de l’histoire ? Elle ne comprenait rien ou c’était l’alcool qui parlait ? Tu n’étais pas insensible à son charme, mais tu n’en avais pas après son physique… Puis une idée saugrenue arrivait dans ton esprit, si tu profitais simplement d’elle ? Si tu jouais avec son corps, comme elle avait joué avec ton cœur, te venger, pour lui faire ressentir ce que tu avais vécu d’une certaine façon. Tu ne pouvais pas lui pardonner, mais si elle ressentait la même chose que toi, peut-être que pourrait lui offrir une seconde chance.
L’idée a fusé dans ton esprit comme une balle et tu n’attends pas pour montrer ta rancœur à Rebecca, alors qu’elle fait encore sa danse, tu viens la coller contre le mur. La bloquant assez facilement au vu de son état, tu l’embrasses alors, comme pour l’empêcher de répliquer et la poursuivre dans son délire de danse exotique. Tu pouvais la remercier de t’avoir appris à embrasser, son état déjà dévêtu allait t’aider à profiter plus simplement de la chose avec elle.
Du moins, cela aurait dû se passer ainsi, car tu n’y arrivais pas, ton esprit était prêt, mais ton corps lui restait honnête pour une fois. Tu ne ressentais aucune excitation, aucun plaisir d'essayer de profiter d’elle, tu restais de marbre, mou, incompétent pour ça. Tu te décrochais d’elle, lui rendant sa liberté, pour laisser ta colère partir de tes lèvres.
“Putain…”
Oui, tu étais rancunier, plein de haine, mais pas assez pour franchir les limites de ton amour et de ta considération pour elle. Tu prends alors une décision, tu t’approches encore d’elle et tu viens la porter dans tes bras, l’empêchant de riposter ou de se débattre, elle pouvait frapper ton torse, cela n’était pas un problème en soit. Une fois dans sa chambre, tu venais la coucher sur son lit, tu lui laisserais le loisir de faire le reste si cela lui plaisait. Tu préférais partir, avant qu’autre chose arrive.
“Il est temps de dormir, vu ton état, tu es plus pitoyable qu’autre chose.”
Tu quittais la pièce, c’était aussi un message pour toi, oui, il était temps de dormir aussi et tu étais dans un état qui était indigne de ta personne, tu allais devoir te reprendre en main et peut-être essayer de tirer les choses au clair avec Rebecca, savoir si c’est toi qui était trop amoureux ou elle qui ne l’était pas au final, tu aurais mal placé tes espoirs.
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Mer 27 Fév - 22:35
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L'alcool me faisait agir, je contrôlais presque plus rien, mais au fond, heureusement que j'étais ivre, car même si j'étais triste de voir Kyoa comme ça, j'étais aussi blessée et j'avais mal. Cela durcissait ma carapace et dans un état sobre, je n'aurais pas voulu lui parler.
À présent en sous-vêtements face à l'hybride, je laissais l'alcool et la musique bouger mon corps. Lorsque Kyoa me plaqua au mur, il ne croisa aucune résistance de ma part. D'un parce que j'étais pas état de me rebeller, mais aussi parce qu'au fond de moi la Rebecca amoureuse avait envie des bras de l'hybride.
Sa chaleur m'enveloppait, son odeur me narguait. C'était comme ci l'alcool décuplait mes sens. Ses lèvres s’appuyèrent contre les miennes. Je ne pouvais pas parler, mais je pouvais gémir et c'est ce qui arriva alors que je continuais de mouvoir mon corps contre le sien au rythme de la musique qui résonnait non loin de nous. Je planais à moitie, mon esprit quittait mon corps, mais il revint bien vite quand Kyoa lâcha un juron des plus sonores.
Je compris malgré mon état qu'il me rejetait. D'une voix aiguë je me mis à l'insulter de salop, et plein d'autres mots que je ne pensais pas. Il me souleva pour me monter à ma chambre et même si au fond de ma tête de je me voyais me débattre comme une lionne, il n'en était rien en réalité car je n'avais aucune force à ce moment-là. Lorsque je trouvai enfin mon lit, je lui tournai le dos instinctivement pour me recroqueviller sur le matelas. Je me retenais de pleurer, mais quelques larmes perlèrent sur ma joue sans qu'il les voie. Mon cœur se brisa en mile morceau quand il annonça que j'étais pitoyable.
Kyoa quitta ma chambre et quant à moi je m'endormis assez rapidement.
La première partie de la nuit se passait assez bien. Mais j'ouvris les yeux à cause d'une violente douleur à la tête. La gueule de bois...je regrettai déjà de l'état dans lequel je m'étais mis la veille. J'étais gelée et c'est toute tremblante que je descendis les escaliers toujours en sous-vêtement. J'ouvris discrètement la porte de Kyoa et malgré les ténèbres chambre, je vis sa silhouette dans le lit. Tel un chat agile, j'entrais dans la chambre en fermant la porte derrière moi et délicatement je m'infiltrais dans son lit. Mes tremblements se stoppèrent rapidement lorsque retrouva sa chaleur. Vu ma température glaciale, Le loup allait sûrement se réveiller et vouloir encore me jeter. Je murmurai alors de ma voix étranglée par les émotions.
« Cette nuit. Juste cette nuit... »
Un long silence s'installa, puis je terminai ma phrase en reniflant doucement signe de la présence de mes larmes.
« Pitiez... »
Je restais blottie contre lui attendant sa réponse.
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Tu te retrouvais au niveau inférieur, dans un état émotionnel encore plus dérange que par le retour de Rebecca et ta sortie du centre. Tu n’étais que rage au départ, te voilà à présent, dans un tourbillon de sentiments, autant de colère et de haine contre elle, mais tu étais aussi écrasé par ton amour et toutes les questions qui étaient dans ton esprit. Tu te demandais en boucle ce que tu devais faire par rapport à elle, comment se comporter, le fait qu’elle se soit bourrer la gueule et surtout ses réactions pour t’avoir à sa façon t’interroge.
Elle peut possiblement tenir à toi, ou peut-être qu’il s’agissait ici de comédie ? Si cela la première option, à quel point tient-elle à toi, elle n’a pas été capable de faire le bon choix en voyant que tu ne répondais pas en deux semaines, mais elle semblait dévasté en te voyant ainsi. Peut-être que ce n’était pas de l’amour, peut-être que c’était autre chose et que toi seul avait pensé, ainsi à votre lien spécial. S’il s’agissait par contre de la seconde option, elle était prête à aller jusqu’à simuler ce genre de chose pour essayer de te faire devenir à nouveau, un gentil petit chien obéissant ?
Il te manquait beaucoup trop d’information pour juger de la bonne façon, le sommeil commençait à se faire sentir, ainsi que la légère peur de plonger à nouveau les abysses du sommeil. Tu devais essayer de te coucher à nouveau et t’endormir paisiblement, s’il en était possible ainsi. Tu te couchais dans ton lit, te couvrant rapidement de la couette et essayant de trouver les bras de Morphée.
Impossible, tu n’arrivais pas à l’attraper, à chaque fois, la frayeur s’emparait à nouveau de toi, tu allais devoir apprendre à dormir de nouveau paisiblement, il te fallait trouver les bonnes pensées pour sombrer de nouveau dans ce sommeil réparateur. Tu te tournais de temps en temps, essayant de jouer sur la position, cela faisait aussi deux semaines que tu n’avais pas reposé dans ta couche, même plus, si tu prends en compte le fait que tu te trouvais généralement dans les draps de Rebecca.
Alors que tu cherchais encore le sommeil, le bruit de ta porte attira ton attention, tu ne bougeais plus, comme un réflexe, pour observer ce qui allait se dérouler. Tu voyais bien malgré la faible lumière, tes gênes d’être nocturnes qui devaient agir. Tu comprenais qu’il s’agissait de Rebecca, te demandant bien ce qu’elle pouvait venir faire ici. Tu attendais, patiemment qu’elle s’approche, tu comprenais bien vite qu’elle se glissait lentement dans ta couche, se collant à toi. Son corps froid t’arrachait un léger frisson, mais tu te contenais comme tu pouvais.
Elle venait pour se réchauffer ? Non, connaissant son côté têtu, elle aurait trouvé un autre moyen, si elle décidait de rester énerver contre toi et connaissant aussi ton côté rancunier. Tu l’écoutais alors, sa voix semblait plus que brisé, comme si chaque mot était lourd pour elle et pour toi. Tu ne disais rien, tu ne faisais rien, ne sachant pas quoi faire, tu avais du mal à croire que cela pourrait être de la comédie de sa part. C’est le reste de ces propos qui vient terminer de t’achever pour le coup, elle suppliait, jamais tu ne l’avais entendu te supplier.
Elle te laissait la triste impression d’être une créature triste, sans personne, désemparé. Elle était beaucoup trop fier pour se montrer ainsi à ta personne. Il y avait vraiment quelque chose d’étrange à présent, est-ce que te voir ainsi, aussi détruit l’affectait à ce point-là. Sur quel pied devais-tu danser à présent ? Tu n’arrivais pas à te décider, tu comprenais juste que l’instant présent était bien trop important pour que tu viennes le gâcher, malgré ta haine, tu n’arrivais pas à laisser de côté se détresse et surtout, tu voulais toi aussi te dire que les choses étaient un horrible cauchemar.
Tu te bouges alors, sans rien répondre, tu fais en sorte de mêler tes jambes aux siennes, pour la garde près de toi, la réchauffer aussi, sachant bien que son corps aussi froid n’est jamais bon signe. L’un de tes bras passe dans son dos pour la garder près de toi et la coller un peu plus à ton corps. Tu frissonnes encore, tu allais lui laisser une chance pour cette nuit, tu verrais bien les choses au réveil. Ton esprit était centré sur autre chose, tu ne te préoccupais plus de ta frayeur, le sommeil revenais alors au galop, profitant de cette ouverte pour t’entraîner lentement avec toi, dans cette chute réparatrice.
Tu possédais quand même la force de lui accorder quelques mots avant de fermer tes paupières et te laisser porter par son odeur et son corps contre le tien, cela t’ayant manqué affreusement. Pourtant, cela ne voulait pas dire que tu lui pardonnais tout, tu lui laissais simplement une chance. Elle devait réussir à te conquérir comme tu l’avais fait avec elle, elle avait toutes les cartes en main, a elle de bien s’en servir dorénavant.
« Juste pour cette nuit alors… »
Et ainsi, tu partais pour une longue nuit de sommeil, ne sachant pas ce que pourrait te réserver demain.
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Sam 9 Mar - 14:45
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Supplier. Je n'aurais jamais fait ça avant, mais là le manque était présent. Le loup, son maudit caractère et son amour étouffant me manquait et je me sentais tellement mal en imaginant que Kyoa allait devenir mon hybride et plus mon...ma moitié.
Blottie contre lui je profitais de ces quelques secondes de chaleurs avant que la sentence ne tombe. Elle tomba, mais ce qui devait être un refus fut tout autre chose et je commençais à reprendre espoir. Ses jambes s'entremêlèrent avec les miennes, sa chaleur imprégnait ma peau. Il passait son bras dans mon dos et rapidement je me collai à lui en soupirant de soulagement entre deux sanglots. Ses quelques mots me rappelaient alors que demain était un autre jour et connaissant Kyoa, l'ambiance du lendemain serait pesante.
Je m’endormis aussi vite que lui. Le lendemain ce fut une migraine qui me fit émerger. J’étais toujours dans les bras de Kyoa, son odeur m'apaisait, mais je devais me lever. Je redressai doucement mon corps et durant quelques secondes j'observais le loup qui dormait avec moi. Je devais prendre les choses en main et sauver notre relation fragile. Mes lèvres se posèrent doucement sur ses lèvres, puis sans le réveiller, je quitta le lit. Je pris un t shirt du loup qui traînait et je l’enfilai. Il me faisait office de robe pour les coups.
Une fois dans la cuisine, je me mis au fourneau. J'aimais pas ça et je n'étais pas un bon cuistot, Mais je savais faire des crêpes alors je me mis à préparer le petit déjeuner, c'est un premier et aussi un pas vers une réconciliation.
Au bout d'une heure, je partis prendre une douche. Sur la table il y avait du jus de fruit frais, du café chaud, une assiette avec une tour de crêpe, de la confiture, de la pâte à tartiner et du sucre. Si Kyoa se réveille pendant ma douche, il aurait au moins de quoi manger. Assise sur le sol de ma douche, j'étais nue et je laissais l'eau couler sur mon corps afin d'effacer cette odeur d'ivrogne et viande saoule. Je pris mon temps à rêvasser, à réfléchir, à trouver comment faire pour que Kyoa cesse de m'en vouloir.
Au bout de quelques minutes, j'entendis du bruit. Kyoa s 'était sûrement levé. J’espérais au moins que le petit déjeuner lui plaise. En y réfléchissant depuis qu'il était ici je ne lui avais jamais vraiment montré que je tenais à lui. Je m'étais plutôt laissé porté par la vague et je le laissais faire. En fait je l'avais un peu traité comme un hybride amoureux de sa Maîtresse.
Il était temps que je me lève et que je me lave. Je prenais appuyé sur le mur pour me relever mais c'était sans voir le gant de toilette sous mon pied. À peine je m'étais redressé que mes fesses cognèrent violemment sur le bac de douche. Je venais de glisser et à cause de la peur je poussai un cri strident.
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Noir, toujours cet environnement noir autour de toi et pourtant, tu aimais ça, il n’y avait rien, aucune image, aucun bruit, le calme et la paix environnant. C’était apaisant pour toi à présent, tu pouvais te reposer, enfin, depuis longtemps, ton esprit était tourné vers autre chose que les humains du centre de dressage. Tu étais un peu plus serein, mais tu pensais surtout à beaucoup de possibilités à présent, tu pensais à toi et Rebecca. Tu allais lui laissé une chance, une porte de sortie pour réussir à te convaincre, tu n’étais pas entièrement de mauvaise fois.
Tu avais de la haine, de l’amour et même de la peur qu’elle soit véritablement comme les autres humains ou qu’elle te blesse elle aussi, encore une fois, aussi simple que ça. Tu voulais toi aussi t’accrocher à quelque chose, tu ne pouvais pas tourner une page ainsi, même sous l’impulsion de la colère et de la rancœur, tu avais envie de continuer d’avancer avec elle, pour le meilleur surtout, le pire ne te disait rien, tu le vivais actuellement et pour une fois que tu pouvais récupérer et penser à tête reposer, tu savais pertinemment que cela finirait clairement par te manquer.
Tu ne savais pas combien de temps passait, tu étais simplement dans un état de transe, un moment calme ou tu pouvais juste penser sereinement, les émotions n’étant pas impliquées, tu n’étais que logique à ce moment précis, tu pensais à toi, tu écoutais tes besoins et tu en étais convaincu, Rebecca faisait partie de tes besoins, tu la détestais, tu avais de la colère, car tu l’aimais, car tu avais des attentes de sa part, pour cela que tu es aussi rude avec elle. Tu devais apprendre à vivre avec, à voir au travers d’elle pour ne plus sentir se voile sur ton regard, plus facile à dire qu’à faire soi dit en passant.
Cependant, tu avais fait un effort, tu lui laissais une chance de se montrer meilleure avec toi, de te montrer que tu étais peut-être dans l’erreur, qu’elle t’aimait vraiment et n’avait simplement pas su comment le montrer ou le gérer, aussi simple que cela. C’était ta conclusion après cette journée tumultueuse, restait à savoir comment tu appliquerais ça une fois revenue dans la réalité. En parlant de cette dernière, elle semblait vouloir ton retour, peut-être plutôt que prévu, mais du bruit et des odeurs venaient caresser ton inconscient pour éveiller ta conscience.
Tu ouvrais alors difficilement les yeux, sentant un certains frisson parcourir ton corps, comme s’il te manquait une source de chaleur. Rebecca n’était plus près de toi, elle était partie, toi qui comptais lui laisser une chance, tu le prenais mal, mais bien aussi. D’un côté, elle avait fui après avoir eu ce qu’elle désirait, mais d’un autre côté, elle te laissait dormir comme bon te semble. Tu allais donc ignorer cette action de sa part, celle-ci étant autant bonne que mauvaise à tes yeux.
Tu cherchais des vêtements par terre, tu devrais vraiment faire du tri, surtout après deux semaines sans être ici, tu arrivais à trouver un jogging, mais un haut traînant par là semblait impossible à trouver, tu ne voulais pas mettre quelque chose de propre alors que tu n’avais pas repris de douche depuis hier. Tu sortirais comme ça, tu avais l’habitude d’être assez peu couvert pour ce genre de chose. En sortant, tu ne trouvais personne, seulement l’odeur de Rebecca et une autre odeur, très douce et assez familière. Cela te rappelait ce que tu avais mangé avec Asuka, des crêpes ?
Tu allais donc en direction de la cuisine, pour confirmer tes soupçons et surtout satisfaire ton estomac qui ne semblait demander que cela de pouvoir manger. Tu arrivais dans la pièce, voyant le plat de crêpe et le léger fumé parfumé s’envoler du plat. C’était Rebecca qui avait fait ça ? C’était impressionnant venant d’elle, depuis que tu étais avec elle, c’était bien la première fois qu’elle faisait un repas pour toi, tu étais toujours celui derrière les fourneaux ou elle commandait quand tu n’avais pas envie. Tu trouvais cela touchant, ce qui lui faisait un bon point pour elle, mais tu étais réticent dans l’idée de goûter, ayant peur qu’elle se soit trompé sur la recette.
Tu passais quand même le cap, voulant encore une fois faire des efforts pour elle et pour toi aussi. Tu préparais alors ta crêpe avec de la pâte à tartiner, la pliant en triangle, tu les aimais comme ça. Tu la portais alors à tes lèvres, croquant dedans et surprise, c’était excellent, elle faisait ça à merveille. Tu étais sûr que si elle s’en donnait la peine, elle pouvait devenir une excellente cuisinière aussi. Tu pourrais peut-être lui apprendre deux trois choses. Tu continuais de savourer ce moment jusqu’à entendre un cri et pas n’importe lequel celui de Rebecca.
Comme par instinct, tu fonçais dans sa direction pour voir ce qui se passait, tu ouvrais alors rapidement la porte de la salle de bain, le regard légèrement paniqué, la crêpe coincer entre tes lèvres et ton corps près à bondir pour intervenir. Tu disais ne pas être un bon chien, mais au final, tu ne pouvais lutter contre tes pulsions profondes, tu étais attaché à elle plus que de raison. Puis tu la voyais, ta maîtresse sur le cul, littéralement, cela donnait une vision étrange, mais surtout, tu pouvais tout voir chez elle.
Tu détournais légèrement le regard, avant de te reconcentrer sur la situation et rentrer dans ton rôle de personne la testant, tu devais garder ta crédibilité. Tu approchais alors d’elle, pour tendre ta main et l’aider à se redresser, c’était un pur signe de politesse.
« Tu vas bien ? Rien de casser ? »
Tu la laissais te répondre, puis après t’être assuré, sans lui montrer qu’elle allait bien, tu partais en direction de la porte.
« Okay, si tout va bien, je m’en vais alors… Au fait, elles sont bonnes tes crêpes… »
Tu lui montrais tout de même que tu n’étais pas insensible à ses actions, tu partais alors manger encore deux petites de ces bonnes gourmandises. Par la suite, tu décidais de prendre une douche à ton tour, cela te ferait du bien aussi, et tu pourrais enfin porter à nouveau des vêtements propres. Tu passais dans ta chambre, venant retirer tes vêtements et finir nu comme un verre. Tu ne savais pas quoi porter au final, mais ce n’était pas grave, tu allais te diriger ainsi vers la salle de bain, tu verrais plus tard pour les habits.
Tu y allais un peu gaiement, ne sachant même pas si Rebecca avait terminé, mais ce n’était pas le plus important, tu verrais bien ce qui se passerait en entrant dans cette dernière. Tu espérais simplement ne pas la croiser nue, car dans cette situation, tu lui sauterais sans doute dessus, il y a certaine pulsions que même en ayant conscience d’elles, tu ne pourrais par les cacher. Tu ouvrais alors la porte, attendant de voir ce qu’il pourrait arriver.
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Mer 13 Mar - 22:25
Rebecca Ueda a écrit:
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J'aurais pu me vexer. C'était à peine si Kyoa m’avait soutenu dans cette chute. Mais ça serait mal connaître l'hybride. Il avait beau faire le distant, il avait accouru à mon cri et je l'ai vu détourner le regard pour rester distant. S'il avait fixé mon corps il n'aurait jamais réussi à garder ses distances avec moi. Je compris donc rapidement que si je me bougeais le cul je pouvais encore le récupérer. Et j'avais déjà ma petite idée. L'hybride retourna dévorer mon petit déjeuner. Pendant ce temps-là je continuais ma douche et une fois sorties et sèches, j'enfilai mon shorty en dentelle noir et mon soutient gorge assortie noire aussi. Je n'étais pas nue, mais je n'étais pas non plus habillée. Lorsque Kyoa entra dans la salle de bain, je me brossais les dents. Je restais un peut distante histoire de ne pas l'étouffer non plus. Puis au bout de trois minutes, je recrachai mon dentifrice et je me rinçai la bouche pour prendre la parole en l'observant via le miroir.
« Va falloir que tu viennes au travail avec moi. J'ai un peu mal à la poitrine et je dois à tout prix y aller. Si je me sens mal, je préfère que tu sois là pour mon injection »
C'était petit de jouer avec ma santé pour le faire plier, mais je n'avais pas le choix. Je me sentais très bien et je ne ferais aucun mal aise, mais si Kyoa y croyait, il me suivrait et passerait du temps dans mon monde lui ferait du bien. Surtout que je ne bosse pas aujourd’hui. Mais j'ai les clefs du studio de la troupe et je comptais emmener Kyoa là-bas afin de passer du temps avec lui et lui faire oublier toute cette merde en musique.
Je me tournai pour lui faire face et bien sûr je ne me gênais pas pour le mater. J'attendais sa réponse. Et quand je l’eus enfin, je quittai la salle de bain. Si la réponse était négative je lâcherais un simple
« tu n'as pas le choix »
Si elle était positive je lui dirais tout simplement
« rendez-vous dans dix minutes à la porte »
Pendant que Kyoa se préparait, je faisais mon sac de danse. Dedans un mini short en Jean, un débardeur moulant et une bouteille d'eau. Tout était près et je priais pour que mon plan marche. Mon sac en main, mon traitement devant la porte, j'attendais Kyoa adosser à la porte d'entrée emmitouflée dans ma doudoune noireassortie à mon jean blanc. Il était temps de partir et de mettre mon plan à exécution. Reconquérir Kyoa par tous les moyens, même le plus lâche. Le chemin se faisait dans le calme jusqu'au studio. Celui-ci était au dernier étage d'un bâtiment Togien, l’intérieur était assez américanisé, des murs en brique, des grands miroirs contre les murs pour danser, une grande baie vitrée avec une belle vue sur la ville et de quoi écouter de la musique pour danser. Une fois dedans j’annonçai à Kyoa.
« Je vais me changer derrière le paravent, fait comme chez toi »
Sur les murs il y avait aussi des photos de la troupe lors de nos voyages, de nos shows.
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Voilà, tu passais la porte de la salle de bain et tu tombais sur Rebecca, elle était encore dans la salle d’eau et heureusement pour toi, elle était un minimum vêtu. Tu t’avançais peut-être un peu vite pour le coup, elle portait simplement de quoi cacher ce que l’humanité pouvait considérer comme honteux et cela lui donnait une allure assez séduisante. Tu devais déjà reconnaître que ta maîtresse avait beaucoup de charme, mais dans ce genre de tenue que tu trouvais suggestive pour un esprit tel que le tien, tu ne savais pas réellement ou regarder pour ne pas te sentir trop mal à l’aise.
Tu faisais donc celui qui ignorait, qui prenait sur soit pour éviter de montrer clairement qu’elle captait ton attention de bien des manières. Puis, tu voyais que les choses semblaient être pareilles pour elle, dans le sens où elle ne se cachait pas non plus pour te détailler par son regard. Il fallait dire que vous aviez déjà partagé des moments avec peu de chose sur vous, ce n’était pas quelque chose de rare, c’était simplement votre relation actuelle qui pouvait changer ceci et rien d’autre. Pendant ce temps-là, tu devais analyser ce qu’elle venait de te dire, tu devais bouger avec elle ?
Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi, certes, tu étais celui qui s’occupait d’elle quand sa maladie revenait au galop. Pourtant, tu pensais qu’il devait bien y avoir quelques personnes aptes à sauver des vies dans sa troupe non ? Tu te retenais de soupir pour le coup, tu n’avais rien de mieux à faire au final. Tu pouvais donc l’accompagner, cela ne serait pas une mauvaise chose, si tu voulais que cela se recolle entre vous deux, tu devais aussi y mettre du tien, malgré le fait que tu avais déjà sévèrement mangé avec les deux dernières semaines.
« Okay, je viens. »
C’était simple, tu ne voulais pas te perdre dans les détails ou les propos inutiles, tu avais mieux à faire, prendre une douche pour ton bien-être. Tu écoutais ses dernières paroles, grognant un peu. Dix minutes seulement ? Elle se rendait compte que cela faisait deux semaines que tu n’avais pas eu de vrai douche, simplement un coup de jet d’eau sur le corps pour te réveiller et te donner un minimum d’hygiène. Ce moment de détente ne serait pas pour tout de suite. Tu attachais donc tes cheveux pour éviter de les mouiller et tu faisais en sorte de te laver assez rapidement, l’eau chaude réveillant quelques muscles ayant gardé des faux plis à cause de ce traitement rude des derniers jours.
Cependant, tu ne tardais pas, faisant le strict minimum pour te préparer et tu sortais de la douche pour te sécher assez rapidement. Tu filais rapidement dans ta chambre, la serviette autour de la taille, pour ne pas laisser trop d’eau goûter sur le sol. Une fois entre les quatre murs, tu prenais un boxer pour te couvrir un minimum. Tu décidais de mettre un simple t-shirt, un peu large, tu avais envie d’être à l’aise dans tes vêtements. Pour le bas, tu ne savais pas quoi mettre, un jean au vu du temps dehors, mais bon, tu allais être assis à ne rien faire de la journée et tu te fichais du regard des autres humains, donc peut-être partir sur un jogging.
Tu pesais le pour et le contre, puis finalement, tu cédais, tu prenais le jogging, le confort avant tout, quelle que soit ta dégaine. Tu prenais une veste avec ça, quelque chose d’assez chaud pour le transport. Tes jambes allaient bouger, tu allais forcément te réchauffer de ce côté-là. Tu avais à peine le temps de sortir de ta chambre que tu sortais aussi de l’appartement. Le chemin se passait dans le silence, tu ne savais pas vraiment quoi dire, tu pouvais faire des pas quand nécessaire, mais tu ne voulais pas tout amener pour vous réconcilier, tu lui en voulais pour certaines choses, à elle de trouver le moyen de te montrer que rien n’était voulu.
Tu arrivais enfin à sa salle de dance, tu la laissais continuer de te conduire dans cet environnement un peu particulier. C’était surprenant de voir autant de miroirs dans un même endroit, cela donnait un effet de profondeur assez important, mais tu ne savais pas vraiment où te mettre pour ainsi dire. Alors que tu posais ton regard partout, tu étais tout de suite attiré par la voix de Rebecca, venant regarder dans sa direction pour écouter ses paroles.
Tu la laissais donc faire, il y a sans doute quelques semaines, tu aurais profité du moment pour être avec elle, passer derrière avec elle. Pourtant, là, tu préférais vraiment faire comme bon te semble et tu étais désireux de marcher lentement dans la salle. Tandis que tu observais la partie avec les miroirs, tu terminais sur un mur avec énormément de photo partout. Tu t’attardais dessus, ces dernières ayant beaucoup de détail. Elles étaient classées par année et période, c’est comme si tu observais une frise chronologique.
Puis, tu arrivais vers une photo assez récente, même très récente, celle de leur voyage précédent, les deux semaines que tu passais dans le centre de dressage. Ils avaient déjà imprimé et encadré les photos. Tu les regardais de plus proche, tu voyais ta maîtresse sourire dessus, cela commençait à faire monter quelque chose en toi, mais ce n’était pas de la colère. Non, car tu remarquais que son sourire était différent des autres, comme s'il était surjoué par rapport aux autres fois. Tu avais comme l’impression que quelque chose venait la peser durant ce séjour.
Tu passais ton regard de l’une à l’autre des photos et oui, tu confirmais ta théorie, quelque chose la contrariais. Tu te posais alors une question, et si c’était le fait que tu ne donnes pas de nouvelle, qu’elle s’inquiétait vraiment pour toi qui l’empêchais de sourire véritablement. Tu partais en direction du paravent, les paroles étaient dures à croire, mais les actions l’étaient. Il était clair que sur la photo, elle ne pouvait pas simuler, surtout dans ce genre de d’évènement.
Tu la rejoignais, tu t’en fichais bien qu’elle soit nue à présent, habillé ou dans une situation étrange entrain de se changer, tu voulais vérifier quelques choses, la mettre dos au mur, la surprendre pour laisser son inconscient parler pour elle. La peur pouvait être révélatrice de lapsus, pareille pour la surprise et le stress. Tu la voyais, tu étais en face d’elle, après avoir passé ce panneau de bois et de toile. Tu t’approchais alors d’elle, la collant légèrement contre le mur, tes bras passant de chaque côté d’elle et ton regard se plongeant dans le sien. C’était le tout pour le tout au final, si elle ne jouait pas franc jeu avec toi, c’était finit de vous, dans le fond, tu faisais bouger les choses.
« Rebecca, dis moi la vérité, toute la vérité, celle que toi, tu ressens, sans rien cacher. Je veux entendre sincèrement de tes lèvres ce que tu ressens pour moi, ce que je suis pour toi et ce que tu veux que je sois. N’essaye pas de me mentir ou te cacher derrière ta carapace à présent… C’est la dernière chance que je te laisse… »
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Lun 18 Mar - 15:20
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J'étais fatiguée et franchement j'aurais bien voulu me reposer à la maison. Mais je savais que si Kyoa et moi restions cloîtrés à l'appartement, l'ambiance serait encore pire. Je partis donc me changer derrière ce paravent alors que le timide soleil illuminait le tissu blanc et laissait apparaître l'ombre de mes courbes. Il n'y avait aucun bruit. Le silence planait dans ce studio isolé qui ne laissait même pas entendre le bruit de la vie des citoyens de Togi. Je me demandais ce que faisait Kyoa d'ailleurs pour être aussi silencieux.
Je venais de quitter mes vêtements de dehors. Je terminais d'enfiler mon mini short quand la silhouette de Kyoa apparut derrière le paravent. J'étais surprise, pourquoi était-il venu ? Il refusait de me parler alors je me demandais pourquoi ce changement. Je reculais de quelques pas collant mon dos au mur. Depuis son retour du centre il avait beaucoup changé alors je me méfiais un peu quand même. Je ne le reconnaissais pas depuis son retour. Il posa ses mains de chaque côté de moi s'appuyant contre le mur en me fixant d'un regard qui ne me disais rien qui vaille.
Ses yeux perçant plongé dans les miens, j'aurais pu prédire ses attentions. Mais je ne l'avais pas fait. Il voulait savoir et lorsqu'il prit la parole j'en fus sûr à cent pour cent. Je pris quelques secondes pour réfléchir. J'aurais pu lui balancer un grand discours, tenter encore une fois de me justifier mais je savais qu'au bout de trois mots il décrocherait et ne me croirait pas.
Trois mots...Trois mots...que je n'ai jamais dits à personne et encore moins à lui.
Je fronçai les sourcils afin d'afficher ma détermination et je lui lâchai alors cette bombe en pleine face.
« Je t'aime... »
On pourrait dire que je me suis pas foulé, que je prenais la voie de la facilité, mais si Kyoa me connaissait bien, il savait que jamais je pourrais sortir ce genre de chose si c'était faux. Je profitai alors de ce bref instant pour me confesser. Je profitais de sa surprise.
« Je voulais revenir. On m'avait même proposé un billet d'avion, mais je n'aurais pas eu mon salaire pour la mission que j'abandonnais. Et ce salaire est juste énorme comparé à ce que je gagnais avant. »
Au cas où il tenterait de me couper la parole, je posai mon majeur sur sa bouche et je continuai dans le quitté des yeux.
« Je vais mourir Kyoa, un jour, tu le sais et je le sais. Mon poumon est abîmé . Avant de partir le médecin m'a parlé d’une opération qui coûte cher et d'un énorme risque de mourir si je fais l'opération. Alors j'ai accepté le boulot qu'on m'a proposé pour économiser pour cette opération et surtout...pour payer les frais d'un avocat qui s'occupe de mon testament »
Je me doutais que cette nouvelle était un coup de masse pour mon compagnon, alors je me décidai à lui éclairer le chemin.
« Si je meurs...de l'opération ou de ma maladie, je veux pas que tu ailles dans ce centre, alors je paie un avocat pourquoi qu'il me trouve une solution. Pour que si je meurs, tu ne te retrouves pas seul et en danger. »
Je retirai mon doigt de ses lèvres et je détournai le regard en me mordillant la lèvre inférieure. Je clôturai donc mon intervention.
« Je suis resté là-bas pour avoir ce putain de salaire et payer à la fois mon opération et cet avocat. Je n'avais pas le choix »
Je comptais parler de l'opération à Kyoa dès mon retour d’ailleurs afin d'avoir son avis. Celle-ci n'était pas encore programmé, mais un simple coup de téléphone et mon médecin m'organisaient tout. Un profond soupir s'échappa de mes lèvres, puis je plantai mon regard dans le sien attendant la sentence en silence.
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Kyoa
RebeccaUeda
La patience, voilà quelque chose qui te manquait cruellement pour ainsi dire les choses. Tu attendais sa réponse, peut-être même trop rapidement, au point où les secondes se transformaient en minutes dans ton esprit. Tu avais envie de refermer ton emprise sur elle, de la dépêcher à répondre, mais tu ne pouvais pas trop en demander au final. Tu lui demandais une chose importante un peu par surprise et surtout après une journée aussi dure pour toi que pour elle. Vous étiez un peu sur les nerfs tous les deux, peut-être cela qui t’avait rendu aussi impatient à son égard. Tes prunelles toujours plongées dans les siennes, quand elle n’essayait pas de fuir, attendait la réponse bien sagement.
Puis trois mots, simplement trois mots, des paroles qui n’avaient jamais traversé les lèvres de ta maîtresse, alors pourquoi maintenant ? Pourquoi, avait-il fallu attendre une telle situation pour qu’enfin elle essaye d’être un minimum honnête. Peut-être que cela n’était pas plus mal, car dans un tel contexte, tu comprenais encore plus le poids de cette phrase. Elle ne te l’avait jamais dit, soit car elle n’était pas sur d’elle-même, soit par sa carapace et toi, tu ne l’avais jamais forcé à te le dire, tu n’avais pas voulu presser les choses avec Rebecca.
Ton corps te donnait l’impression de se détendre, autant sous l’effet de la surprise que de la joie que tu pouvais ressentir au plus profond de toi, comme si ces paroles pouvaient suffire à faire étouffer la haine que tu ressentais depuis plusieurs jours à son égard. Tu écoutais la suite de ses paroles, un peu plus attentif, moins sanguin dans tes réactions. Tu apprenais qu’elle aurait pu revenir au final, mais pourquoi rester ? Ce n’était pas seulement pour l’argent, ce dernier n’avait jamais été un problème jusqu’à maintenant, alors pourquoi entrait-il a présent en considération. Tu avais envie de parler, mais on te coupait assez rapidement l’herbe sous le pied en te bloquant les lèvres d’un doigt féminin.
Comme si la joie n’était pas la seule émotion importante, on venait alors t’infliger un nouveau coup dur, elle parle d’une réalité. Il est vrai qu’elle possédait une certaine malformation, mais cela n’allait pas la tuer du jour au lendemain et les traitements pouvaient la tenir en vie non ? Ou tout ce que tu pensais de la médecine humaine ne valait pas le coup ? Les humains étaient capables de vous donner vie, mais incapable de sauver une vie aussi fragile ? Pourquoi les hommes préféraient jouer à Dieu que de se préserver mutuellement ? C’était quelque chose que tu n’arrivais pas à assimiler pour le coup, tu ne voulais pas qu’elle parte, pas du jour au lendemain.
Elle te tendait tout de même une porte de sortie, mais celle-ci semblait assez minime au vu de la situation, elle peut vivre comme mourir plutôt en essayant de se sauver. Tu n’avais pas envie, c’était beaucoup trop de risque pour une opération, tu ne voulais pas la perdre encore plus rapidement sous prétexte qu’ils ont essayé de lui sauver la vie. Maintenant que la haine venait à s’estomper, tu sentais le chagrin prendre rapidement sa place, tu ne savais pas si ton cœur pourrait supporter ça. Tu aurais préféré garder toute cette colère et maudire sa mort que la pleurer de désespoir.
Elle continuait, peut-être pour te rassurer, mais au final, ce n’était pas ça le plus terrible, de savoir où tu allais rester, c’était surtout de ne plus l’avoir. Tu serais encore une fois abandonné, seul, à perdre tout ce que tu désires, comme si le karma aimait s’amuser de toi. Égoïstement, tu ne désirais pas qu’elle fasse cette opération, tu ne voulais pas la perdre, pas plus vite. Comme elle l’avait dit elle allait mourir, alors pourquoi prendre un trop gros risque ayant plus de chance de lui apporter une mort rapide qu’un sauvetage.
Tu sentais les larmes commencer à monter sur ton visage, tu ne savais plus quoi penser quoi dire. Tu te perdais dans ses prunelles, laissant ta tristesse dominant à présent ton corps se manifester. Tu respires un peu plus vite, comme si la panique se mêlait à toi, ces deux dernières semaines étant vraiment trop rudes pour toi. Tu arrivais alors à ne sortir qu’un seul mot.
« Non… Non… Non, non, non. »
Tu n’arrivais pas à former d’autres choses avec tes lèvres pour le coup, tu étais un peu plus que perturbé pour ainsi dire les choses. Tu serrais la demoiselle contre toi, pas pour la rassurer elle, mais pour toi, encore une fois un acte, un peu plus égoïste. Tu essayais de réfléchir, de te calmer, pour penser assez sainement, mais ce n’était pas une chose facile à faire dans ton état, tu ne savais pas vraiment par quoi commencer avec elle. Au moins, tu arrivais à calmer ta respiration, ce qui évitait un cercle vicieux de panique sur panique.
Tu te laissais aller à pleurer, évacuer toute cette accumulation en toi, tu te sentais soulagé par cette méthode, tu pouvais commencer à penser de manière plus rationnelle. Elle t’avait dit qu’il y avait un grand risque, mais de combien était-il, une chance sur deux de s’en sortir ? Plus ? Moins ? Tu n’en savais rien, mais tu devais lui répondre.
« Je n’ai pas envie de te perdre, pas encore une fois… C’est égoïste, mais si cette opération est trop risquée et que tu as plus de chance de mourir que de survivre, je n’ai pas envie que tu la fasses. Je n’ai pas envie de prendre le risque de te perdre encore plus tôt que prévu. Moi aussi, je t’aime Rebecca. »
Tu allais donc chercher ses lèvres pour lui offrir un baiser passionné, une façon de lui montrer que les choses pouvaient repartir comme il fallait pour vous deux, mais que certaines étapes étaient encore à franchir.
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Mer 3 Avr - 19:20
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Kyoa avait le droit de connaître la vérité et si depuis mon retour je n'avais pas sorti la carte de la vérité c'était pour éviter d'en jouer et d'avoir son pardon par pitié. Je voulais son pardon parce qu'il m'aime et non par la peur. Le fait qu'il m’ait autorisé son lit cette nuit, qu'il soit venu voir si j'allais bien dans la salle de bain... C'était des preuves de son amour pour moi. Après mes révélations, le vrai visage de Kyoa s'afficha. Des larmes coulaient et le seul mot qu'il put me dire était non. Il le répétait de plus en plus et je sentais que la folie le menaçait . Il avait vécu bien trop de choses entre mon départ, le centre et maintenant ça. Les bras de Kyoam’emprisonnèrent, je pouvais étouffer mine de rien, mais je n'avais pas envie de parler, ses bras m'avaient manqué alors doucement je passai mes bras autours de sa taille et je me blottis contre lui sans un mot tentant de l'apaiser avec ma respiration contre lui. Au bout de quelques secondes, ou bien minute j'en sais trop rien, il prit la parole et je le laissais faire sans le couper. Je relevai mon visage lorsqu'il annonça les trois mots. Nos lèvres se retrouvèrent enfin, les siennes avaient un petit goût salé à cause de ses larmes. Je profitais de ce moment d’accalmie pour ensuite rompre le baiser et prendre la parole. Je me retenais de pleurer, inutile que l'on soit deux madeleines. Ma main gauche passait doucement sur sa joue pour sécher ses larmes, puis je la fis remonter jusqu'à son oreille pour la taquiner un peu.
« Les médecins parlent de gros risques à partir du moment ou tu risques de mourir à plus de soixante pour cent. L’opération est encore en test pour le moment et sur dix patients, six sont mort mais...je suis la plus jeune alors disons que j'ai plus de chances de vivre »
Je lui offrais un petit sourire pour le rassurer. Ma seconde main vint rencontrer l'autre oreille de Kyoa et pour le taquiner un peu, je m'amusais avec car je sais qu'il n’aime pas trop. Mais j'avais envie de détendre l’atmosphère. Je repris la parole et lui dit.
« Il y avait combien de pourcentage pour que ce soit moi qui entre dans cette boutique et que ce soit toi que j’emmène ? Si le destin t'a mis sur ma route, ce n'est pas pour que je meurs. Mais sans l’opération je peux mourir à tout moment. Imagine au boulot...tu n'es pas là quand je voyage, je peux mourir...personne n'a été former pour me soigner à part toi et...regarde tu étais tellement en colère contre moi que tu ne t'est même pas demandé si j'allais bien hier et pourtant j'avais mal, je l'ai très bien camouflé et j'ai pris un cachet, mais si je ne l'avais pas pris, cette nuit tu n'aurais pas entendu si j'avais eu une crise. »
Je plongeais mon regard dans le sien. Doucement je l'abandonnai pour enfiler mon haut et quitter le paravent. Je fis demander la chaîne hi fi et c'est sur une musique latine que ma main apparut derrière le paravent pour que j'attrape celle de Kyoa.
« Viens danser »
Je le traînai sur la piste en parquet. Il était temps que ce gros loup souris un peu. Je plaçai ses mains sur moi et je fis de même avec les miennes sur lui. Je lui annonçai aussi
« Je vais faire l’opération Kyoa et je vais vivre et ensuite j'aurai une vie normale et on ira faire du jogging car si je dois te refaire des crêpes je voudrais pas que ton bidon grossisse »
Je lui tirai la langue en souriant pour ensuite commencer à mouvoir mon corps sous ses mains histoire de l’entraîner dans une danse pour décompresser.
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Tu voulais qu’on te réconforte, c’est ça que tu désirais, pourtant, tu le savais très bien que ce n’était pas la chose à faire. Tu devrais affronter la réalité, tu le sais parfaitement, mais tu ne veux pas, c’était trop dur, tu avais eu trop de choses récemment pour simplement avoir envie de faire encore front face à une telle chose à présent. Rebecca le savait et c’est pour ça qu’elle n’allait pas dans ton sens, elle restait dans son sens et elle faisait bien. Tu étais obligé de l’écouter et de devoir accepter deux choses pour le coup, que cette décision lui revenait, car il s’agissait de sa propre vie, mais aussi que la mort n’était pas obligatoirement au rendez-vous.
Elle te forçait à la regarder en face, ton flot de larmes commençant lentement à se calmer sous le coup, son regard tendre, mais tout aussi inquiet te rendait calme, mais aussi plus fort, tu devais avoir les épaules solides pour l’aider dans les coups durs, comme elle le ferait avec toi. Finalement, elle te donnait le coup de grâce pour te faire accepter son sort, la grande tirade du destin. Cela pouvait être classique, mais elle n’avait pas tort et ce genre de chose sur toi fonctionnait parfaitement bien. Tu étais sensible et fragile en ce moment, puis tu accordais énormément d’importance à ce genre de chose, tu es une personne très superstitieuse.
Tu te retrouvais quand même seul à présent, tu la regardais de par son corps et par ses ombres se changer complètement, il est vrai que tu avais interrompu cela. Tu patientais alors, prenant le temps de réfléchir un peu à toi, à vous, à cette opération. Tu respirais lentement, comme pour calmer autant ton corps physique que mental, tu pouvais réfléchir calmement et avec de l’espoir surtout. Oui, elle allait vivre, il fallait penser ainsi les choses, elle y croyait et tu devais y croire aussi, car tu devais être son soutien quand l’opération aurait lieu. Quand elle revient vers toi, tu te laisses emmener, elle te demande alors de danser, tu essayes alors de danser, n’ayant jamais vraiment dansé sur ce genre de musique.
Tu l’écoutais alors, souriant doucement, t’écoutant un peu plus à présent et te laissant entraîner dans la danse. Tu la regardais droit dans les yeux à présent, essayant de la suivre doucement dans cette danse. C’était doux pour toi, tu arrivais à prendre le pas d’une certaine façon et la suivre sans trop de problèmes pour l’instant. C’était une bonne chose, il fallait le dire, tu te concentrais sur autre chose que la situation actuelle et tu laissais de côté tes problèmes. Tu avais pu aussi dire ce que tu ressentais, tu n’avais donc aucune frustration de ce moment. La musique commençait à pénétrer tes esgourdes animales pour essayer de suivre le rythme, comme si tu écoutais les battements de ton cœur.
Tu étais un peu pataud au début, mais tu arrivais à être correcte, tu remarquais bien rapidement la différence de fluidité qu’avait Rebecca par rapport à toi. Tu te laissais guider tout du long au final, tu n’arrivais pas à rattraper son rythme, mais son expérience faisait la différence. Puis tu réfléchissais un peu, tu pensais à vous deux, à votre avenir. Le fait qu’elle décide de faire cette opération te donnais l’envie de te porter dans l’avenir pour savoir quoi faire. Indirectement, ce conflit, cette souffrance vous aura fait avancer tous les deux, passer une étape, une frontière que seulement la joie n’aurait pas amené ou aurait mis plus de temps. La douleur et la tristesse peuvent souvent être un excellent moteur, quand utilisé correctement.
Tu pensais à énormément de chose, portant le regard vers le sol, essayant de savoir ce que tu désirais vraiment avec Rebecca. Tu avais envie de vivre comme un humain avec elle, même si ce n’était que dans l’appartement, tu voulais au moins avoir ce droit, cette possibilité. Ce n’était pas une question d’être au même niveau qu’elle, mais c’était surtout une histoire pour permettre à Rebecca de profiter aussi pleinement de cette relation et vous épanouir correctement. Tu connaissais les coutumes humaines, mais cela était-il possible pour un hybride comme toi d’avoir ce simili de droit. Tu pouvais au moins en faire une imitation et en faire des moments de bonheur.
Ton regard se redresse pour pénétrer dans celui de Rebecca, tu voulais une promesse et peut-être une motivation pour elle de se battre aussi pour vous deux, pour elle surtout, mais pour son avenir avec toi. Tu disais sans doute cela sur le moment et ton impulsion, mais c’était une véritable envie que tu désirais avec cette femme, celle qui sous le coup du karma t’avait sorti de là et avec qui tu découvrais des nouvelles choses.
“D’accord Rebecca, je comprends ton envie de faire l’opération et je l’accepte. Je veux simplement que tu te battes pour vivre jusqu’au bout, car une fois que tu seras sorti de là, je veux créer un avenir avec toi ! Je veux qu’on se marie et que l’on est des enfants, Rebecca ! Je veux selon les coutumes humaines, que tu sois mon épouse et moi ton mari, mais je veux surtout fonder une famille avec toi !”
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Mar 16 Avr - 10:34
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Le plus dure dans cette situation, c'était de faire voir la vérité en face à Kyoa. J'avais eu du mal à lui faire comprendre les raisons de son séjour au centre car je me refusais à utiliser ma maladie pour ça. Mais je n'avais pas eu le choix, il fallait qu'il sache la vérité pour me pardonner car je n'avais pas voulu ce séjour. Le côté de Kyoa était compliqué à gérer, il était dans un instinct de domination et je ne voulais pas être sa femelle ou sa soumise ; chez les humains ça ne se passait pas comme ça et je voulais qu'il le comprenne. C'était aussi pour ça que je faisais tout pour ne pas aller dans son sens. Même si j'avais peur de cette opération, je devais imposer mon choix. J'y arrivais petit à petit, la preuve Kyoa était là avec moi et il dansait. La danse avait toujours été un moyen de m'exprimer et de me débarrasser de mes angoisses et je voulais que Kyoa tente l’expérience afin de voir si cela pouvait l'aider aussi. Alors que je me défoulais un peu face à lui, je me sentis observé. J'ouvris alors les yeux et je croisai le regard de mon hybride. Je connais ce regard, Kyoa avait eu le même quand il avait voulu aller au marché de Noël . Ce regard voulait dire...je veux quelque chose et je ferais tout pour l'avoir. Je sentais qu'il allait me sortir une bêtise encore plus grosse que lui. Je manquai de m'étouffer. Mon corps se stoppa, d'ailleurs en même temps que la musique. Je le laissai alors seul au milieu de la piste et je partis baisser le son de la musique pour ensuite revenir vers lui. La voilà donc sa bêtise . Elle était encore plus grosse que ce que j'aurais imaginé. Je pris une profonde inspiration tout en cherchant mes mots pour ne pas le blesser. Finalement j’aborde le sujet.
« Kyoa... Tu crois pas que, si j'avais voulu me marier et faire des enfants...j'aurais enfin je serais en couple avec un humain ? Je suis avec un hybride, c'est que quelque part cela me convient même si au début j'avais du mal. Notre situation me convient. Je n'ai aucune envie de me marier et de fonder une famille. Ce que je veux c'est être avec toi et...profiter à fond. »
J'étais un peu brute, mais je voulais que Kyoa comprenne et j'annonçai. « C'est psychologique Kyoa, les humains quand ils se marie, rien ne va plus car ils sont engagé et les humaines ont se coter borné qui fait qu'ils ont signé un truc ils aiment le rompre...et ça j'en ai pas envie. Quant aux aux enfants...croit moi Kyoa vaut mieux pas que j'en ai, je ne suis déjà pas capable de me gérer moi alors imagine un gosse »
Je m'approchai doucement de lui et je lui pris la main, et s'il refusait, je le forcerais. Je posai ma main sur sa joue pour le forcer à me regarder, puis je pris à nouveau la parole.
« En plus un môme un sa prend du temps, entre ça et mon boulot, tu veux vraiment prendre le risque que je n'ai plus le temps de m'occuper de toi . »
Le prendre par les sentiments, c'était la clef avec lui et je savais que j'y arriverais. Je me mis sur la pointe des pieds et doucement je posai mes lèvres au coin des siennes en susurrant
« Tu voudrais dire adieu à mes bisous . À mon corps ? Un enfant ça déforme le corps, comment tu veux que je continus de bosser si je sois maman ? «
Tout en parlant je coupais mes phrases avec quelques baisers tendres pour au final lui offrir un vrai baiser passionné histoire de clore le sujet.
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Tu étais encore une fois tendu, bien trop pour une fois en une seule journée, c’est toi qui allais finir par mourir à force d’enchaîner les attentes et les nouvelles de sa part. Tu n’allais pas faire de vieux os, assez ironiques pour un gaillard comme toi. Encore une fois, le temps semblait s’allonger bien plus que nécessaire dans cette histoire. Finalement, tu aurais préféré qu’elle ne vienne rien dire, tu comprenais certaines choses. Elle était bien moins dans la symbolique que toi. Tu avais une certaine boule dans le ventre, mais tu savais qu’elle ne disait rien de mal, elle voulait juste profiter à sa façon de votre relation. Il s’agissait d’une différence d’éducation et de vécu.
Tu essayais de rationaliser les choses, pour le mariage, tu pouvais comprendre le fait de ne pas en vouloir, de plus, cela était interdit aux hybrides, tu le savais. Puis, ce n’était pas forcément symbole d’amour non plus, il suffisait de prendre tes parents. Tu pouvais donc passer à côté, tu ferais en sorte de lui offrir au moins une bague, un anneau, tu avais ce léger besoin de marquer ton territoire. Il s’agissait de ton côté animal. Pour l’enfant, tu avais un peu plus de mal, tu avais envie d’avoir des enfants, concrétisation de votre amour et surtout pour toi, tu avais vécu en famille, tu voulais simplement en fonder une.
Elle continuait d’avancer ses arguments pour le coup, mais tu n’allais pas te débiner devant ça. Tu avais toi-même tes propres renseignements pour le moment. Tu n’en avais pas encore parlé, mais l’idée te traversait déjà la tête depuis un moment. Tu avais donc pris les renseignements en conséquences. Tu l’écoutais te parler, essayer de te tenter, mais tu faisais front efficacement contre ça. Tu n’allais pas plier devant elle ainsi, tu devais montrer ton côté dominant. Même pour le mariage, tu allais revenir à la charge au final, tu ne lâcherais rien face à elle, pas avant qu’elle accepte d’y réfléchir et faire un effort.
Tu profitais certes du baiser qu’elle essayait de t’offrir, tu venais même en prendre le contrôle, pour décider quand tu y mettras fin. Tu poses alors tes mains sur ses épaules et tu la recules doucement, plantant ton regard dans le sien.
“Je ne vais pas plier pour une fois, je vais continuer de négocier avec toi. Il est clair que tes câlins, tes baisers, nos moments dans le lit vont me manquer, mais ce n’est pas un arrêt éternel, on pourra toujours se retrouver pour ça. Et tu penses sincèrement que je t’aime uniquement pour ton physique ? J’aime ton caractère aussi, ta façon d’être forte, taquine, mais tout aussi fragile et boudeuse. Je ne suis pas tombé sous ton charme que pour tes attraits.”
C’est toi à présent qui venait l’embrasser pour garder la main, l’empêcher de parler. Tu copiais sa façon de faire, si elle te connaissait à présent, tu le savais tout autant. Tu mettais une nouvelle fois à ce baiser, pour reprendre la parole.
“Pour le mariage, je peux comprendre, mais c’était plus pour la symbolique qu’un véritable mariage… De toute façon les hybrides n’ont pas le droit de se marier… Mais pour ce qui est des enfants, certes, tu ne pourras pas travailler, mais moi, j’en ai le droit, tu auras l’argent de mon travail, de quoi subvenir à nos besoins. Et quand l’enfant sera né, je pourrais m’en occuper moi, en entretenant la maison. Puis… C’est important pour moi Rebecca, j’ai vécu dans ce genre de foyer, mais surtout, c’est une preuve de mon amour pour toi, je veux que tu sois la femme avec qui je partage cela, que j’ai envie de voir porter mes enfants, m’aider à les élever, fonder une famille. Symbole que je veux rester avec toi et que je ne veux pas partir”
Tu t’emportais un peu en sentiment, l’embrassant encore une fois, l’appuyant encore et toujours plus, jusqu’à doucement finir sur le sol, la surplombant de ta posture. Tu avais calculer le coup, en étant en position de force et sachant que tes élans de dominance ou volonté affectait la personne. Tu plongeais ton regard dans le sien, ton panache ne bougeant même pas, restant droit pour montrer ton attention.
“Je ne te demande pas de dire oui Rebecca, je te demande juste de prendre le temps de vraiment réfléchir de ça avec moi, c’est tout.”
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Jeu 9 Mai - 14:50
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Malgré mes baisers, mes arguments, le loup semblait ne pas vouloir lâcher l'affaire, il voulait un enfant et pour moi il en était hors de question. Heureusement j'étais sous contraception, je ne risquais donc rien. Bien que j'étais loin de m'imaginer que ma pilule pouvait avoir des loupés à cause de mes nombreux traitements. Je n'eus rien le temps de dire car rapidement l'hybride reprit possession de ma bouche . Je n'avais même pas eu le temps de reprendre mon souffle. Mais je ne le repoussai pas pour autant. Plus ça allait et plus je me rapprochais du sol. Le mariage revint sur le tapis et apparemment j'avais gagné de ce côté-là, pas de mariage, merci les lois de Togi. Mais je sentais que pour le bébé il ne me lâchait pas pour autant.
Je me retrouvai enfin allongée sur le sol, l'hybride me surplombait de tout son corps, comme souvent dans notre couple il me dominait. J'avais tous les droits sur lui certes légalement, mais dans notre couple celui qui avait le dessus, qui criait le plus fort dans les disputes c'était lui. Il m'annonça alors qu'il ne voulait pas une réponse tout de suite mais qu'il voulait que j'y réfléchisse. J'inspirai un grand coup et je lui répondis avec sincérité.
« Kyoa...écoute, un bébé ça n'aide pas un couple qui va mal, et là tout de suite malgré que tu m’aies pardonné, notre dispute m'a beaucoup affectée et je ne suis vraiment pas dans l'envie de fonder une famille. «
Je me redressai un peu afin de me retirer de son emprise. Je me mit assise sur le sol et j’ajoutai.
« Ce n'est pas un non, mais laisse-moi le temps déjà de digérer ce qu'il vient de nous arriver. Pour un simple malentendu tu as presque voulu me mordre, je peux pas...fonder une famille avec ce qu'il vient de se passer même si je suis en tord...alors s'il te plaît laisse nous profiter de ce qu'on vit et dans quelques années on en reparlera »
Je savais qu'il serait déçu, je pouvais le comprendre, mais je venais de céder à sa demande. Je ne disais pas non, Juste je lui disais laisse-moi du temps. Je passai doucement ma main dans ses cheveux sous forme de caresse histoire espérant qu'il ne me grognerait pas une nouvelle fois. Je posai mon front contre le sien et je lui murmurai.
« On va se chercher deux bonnes pizzas, du soda et de la glace . Ce soir on se regarde un film d'accord . »
Je me levai et je partis me changer, nous n'aurons pas dansé longtemps mais c'était ce qu'il avait suffi pour nous réconcilier.