Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
J'avais repris le boulot depuis trois jours et comme souvent je n'y allais pas de main morte, mais mon état me le permettait alors j'en profitais. J'ai eu ma crise lundi dernier et nous sommes samedi. Je n'étais pas revenu sur ce que nous avions fait avec Kyoa. Je sentais que cela le travaillait, surtout qu'en plus j'étais peut à la maison et donc forcement il s'inquiétait d'une potentielle crise. J'avais donc décidé de me protéger. Je m'attachais à Kyoa je le sentais bien et je ne me refusais à l'admettre. Je ne voulais pas que Kyoa et moi allions plus loin dans son sentiments si y en avait... Tout simplement parce que j'avais peur. Peur que Kyoa se lasse, qu'il fugue ou bien que je découvre que son comportement envers moi soit dû à son statut de domestique. En gros...je ne voulais pas souffrir alors je préférais mettre des distances quittes à rester seule toute ma vie. Je venais de terminer ma journée et c'est accompagnée d'un des danseurs de la troupe, Lee que j'ouvris la porte de mon appartement. Kyoa était de sortis comme je l'avais prévus, je ne voulais pas qu'il me voie dans les bras de Lee, je voulais juste qu'il sente l'odeur d'un humain dans l'appartement afin de comprendre qu'il fallait mettre des distances entre nous et ne pas reparler de ce que nous avions fait Lundi.
J'offris un café à mon acolyte et nous prîmes place dans le divan pour discuter un peu. De fil en aiguille les mots furent remplacés par des blagues, puis par quelques baisers. Je ne comptais pas m'envoyer en l'air avec Lee, il n'était pas mon genre et quelque chose au fond de moi me bloquait depuis ma crise...ou depuis que j'avais couché avec Kyoa. Bref le but de cette scène était uniquement de laisser l'odeur de ce type dans l'appartement, je comptais le faire partir bien avant le retours de Kyoa.
J'étais loin de penser que mon hybride rentrerait plus tôt que prévu.
J'étais à moitié allongée sur le divan alors que Lee était allongé contre moi à profiter de ma bouche. Je ne savais pas trop s'il le sentait, mais je m'ennuyais. Ce baiser était fade, sans passion, sans envie...enfin il en avait envie, je l'avais bien sentis mais moi je n'en avais pas envie. Instinctivement je cherchais à carton sur le canapé à coté de moi le panache touffus blancs hybrides...je compris vite que je n'en trouverais pas. Je me redressai à moitié et dis à Lee. "Attend Lee...je...j'ai oublié, j'ai un truc à faire va falloir que tu t'en ailles"
La porte de l'appartement s'ouvrit et j'ouvris en grand la bouche en voyant mon loup débarquer. Il n'était pas censé voir Lee... Le loup allait surement se fâcher...ou s'en aller je savais pas du tout comment il allait réagir. Je pris alors la parole rapidement pour apaiser la situation.
"Kyoa...tu...tu devais pas sortir? enfin si je veux dire tu devais ne rentrer que ce soir non?"
Le temps était long, du moins de ton point de vue, surtout depuis une semaine. Tu savais pertinemment ce qui venait étendre autant l’impression de ta vie, c’était Rebecca. Oui, ta maîtresse était la cause de plein de choses en ce moment, plus ou moins bonnes. Et cette fois-ci, tes émotions étaient de nouveau du mauvais côté de la barrière. La crise de Rebecca t’avait fait prendre conscience de certaine chose sur votre relation et surtout, sur tes propres sentiments pour le coup. Tu avais eu le courage, encore une fois de ton point de vue, d’essayer de prendre les devants, pour finalement voir les choses partir dans quelque chose que tu n’avais pas du tout prévu.
Tu avais fini par coucher avec elle, tu avais eu ta première fois, avec celle qui venait faire battre ton cœur, mais depuis, bientôt une semaine, plus rien, comme si tout était redevenu comme avant. C’était même pire qu’avant tu avais l’impression qu’elle te fuyait, tu avais peut-être eu une mauvaise idée en essayant d’être audacieux avec sa personne. Tu ne la voyais pratiquement plus et le peu de foi où tu arrivais à croiser son chemin, les échanges étaient des plus cordiales, même presque froid, tu ne savais pas où te placer dans cette situation.
Cela en devenait presque insupportable, tu ne pouvais rien dire, non à cause de ton statut, mais tu ne voulais pas creuser encore plus le fossé qu’il semblait s’être installé depuis Lundi. Il y avait bien sûr d’autres choses qui venaient nourrir ton inquiétude, le rythme de ta maîtresse. Tu ne la voyais plus, car elle décidait de passer son temps à son travail, chose que tu n’avais encore jamais eu la chance de voir et tu serais prêt à vendre père et mère pour la voir danser, cela devait être quelque chose à ne pas louper.
Mais là n’était pas le problème, c’était qu’elle forçait énormément, alors qu’elle sortait d’une crise et pas une petite, vu le temps qu’elle avait dû passer au lit. Tu y étais pour quelque chose, votre petite partie de jambes en l’air n’ayant clairement pas arrangé les choses. Tu te sentais en plus coupable de beaucoup de choses, elle avait le don de pouvoir te faire tourner la tête d’un claquement doigt et tu n’étais pas du genre à apprécier ce jeu aussi longtemps.
C’est pour ça que tu étais dehors, que tu avais décidé de sortir pour le coup, te changer les idées, découvrir un peu plus les alentours. L’air frais, te faisait du bien pour le moment, c’était vivifiant, tu pouvais ainsi essayer de penser à autre chose. Pourtant, à chaque fois que tu pensais à quelque chose, tu en revenais forcément à Rebecca, voilà quelque chose qui bousillait un peu plus ton morale, tu ne pouvais pas rester ainsi. Encore une fois, tu devais essayer de prendre les devants et réussir à lui parler. Certes, tu ne voulais pas faire ainsi, mais là, tu n’avais plus le choix, tu allais craquer et les choses seraient pire qu’à présent.
Tu prenais le chemin de retour, t’arrêtant dans une boutique pour prendre quelque petite chose à grignoter, tu étais devenu accro des friandises, c’était un moyen de passer ton stress, ton antidépresseur dans l’idée. Tu rentrais un peu plus guilleret qu’au départ, ayant une conviction et essayant de te convaincre que les choses iraient pour le mieux, il devait y avoir quelque chose provoquant cette distance et tu allais régler ça avec Rebecca.
Tu aurais aimé que les choses se passent ainsi, pourtant, on venait couper tous tes espoirs. Alors que tu montais vers l’appartement de ta maîtresse, tu captais du bruit en provenance de ce dernier, te disant qu’elle était rentrée plus tôt que prévu, tu accélérais le rythme pour la rejoindre le plus rapidement possible. La porte venait s’ouvrir, te laisser une vision sur une scène que tu aurais espéré ne jamais voir. Ta maîtresse était là avec un autre homme, tu avais l’impression de voir rouge, d’avoir était prit pour un idiot des plus stupide, comme si on t’avait utilisé et jeter ensuite, car on avait trouvé mieux.
L’odeur de l’homme traînait partout dans l’appartement, cela ne venait pas arranger les choses, tu sentais quelque chose monter en toi. Une colère, une rage, tu avais vraiment l’impression d’avoir été un idiot, une distraction. Tu essayais de te calmer, tu savais pertinemment que Rebecca n’était pas comme ça dans le fond, il devait y avoir encore autre chose, tu voulais y croire, non, tu en étais persuadé. Puis, ce fut la goutte d’eau, la phrase de ta maîtresse était de trop. Tu avais donc clairement l’impression qu’elle savait pertinemment que tu n’étais pas là et avais décidé de s’amuser avec un mec, pendant ton absence. C’était blessant, terriblement blessant, tu n’étais qu’un jouet pour elle au final ? Tous les humains, étaient-ils pareils dans le fond. Tu avais envie de hurler ta rage, t’énerver, te défouler. Tu laissais alors cette colère sombre s’abattre sur l’homme.
Tu avançais à grand pas, montrant toute la vivacité de ton côté animal, venant tendre le bras pour attraper l’homme par le col, le renverser du canapé et le faire s’écraser par terre, sur le dos. Tu tournais ton visage vers Rebecca, devant exprimer ce sentiment par des hommes.
“Tu peux m’expliquer ce que c’est ce bordel, putain !”
Et te voilà venant faire face à l’homme qui avait pris le temps de se relever, tu avais à peine tourner le visage, que tu prenais une droite. C’est ta joue qui reçu, plus de mal qu’autre chose, mais tu ne fis pas attendre la réponse, lui décrochant une droite à ton tour. Tu n’avais pas réfléchi, un pur instinct, tu faisais ensuite un pas, comme pour gagner du territoire, le forcer à reculer, tu lui crachais alors ton venin à la figure, venant sortir les crocs, l’immeuble entier avait dû t’entendre.
“SORS D’ICI CONNARD ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS VOIR TA SALE GUEULE ET N’APPROCHE PLUS REBECCA !”
L’homme partait, non par peur, quoique celle-ci devait être présente, mais plus parce qu’il venait te considérer comme un fou furieux, normal lorsque l’on voit une bête enragée comme toi à présent. Tu devais faire face à ta maîtresse à présent ou plutôt, c’est elle qui allait devoir te faire face, affronter ta colère, l’accumulation de sentiment et surtout le fait d’avoir violé une de ses lois.
“Tu avais dit qu’on ne devait ramener personne ici, c’était la règle et toi, tu le fais en toute connaissance de cause ! Est-ce que tu sais comment j’étais inquiet pour toi cette semaine ? Est-ce que tu sais comment je me suis remis en question comment j’ai douté ? Je n’ai été qu’un jouet pour toi, un divertissement ?”
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Jeu 18 Oct - 9:02
Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
Quand je vis la tête de Kyoa, je compris que mon idée n'avait pas été la meilleure. L'hybride était furieux, j'avais pensé qu'il serait triste et qu'il se serait fait une raison et que tout serait redevenu comme au tout début mais non... Kyoa était loin de la tristesse ou du moins il ne le montrait pas. Kyoa agrippa Lee par le col et le jeta du canapé. Lorsqu'il se tourna vers moi pour me hurler dessus, j'eut un mouvement de recul, je ne l'avais encore jamais vu dans cet état. Je fronçai tout de même les sourcils quand il s'adressa à moi, pour quoi se prenait-il?
Je n'eus rien le temps de répondre que Lee se releva et balança son poing dans la figure de mon hybride ce qui me fit lâcher un cri. Je n'aimais pas la violence et encore moins quand elle se passait sous mes yeux. Bien entendu Kyoa répondit en frappant aussi mon collègue et ce fut L'hybride qui eut le dernier mot en lui ordonnant de se tirer et surtout de ne plus m'approcher. Je gonflai les joues agacées mais je ne bougeais pas d'un pouce. De un car l'hybride me faisait peur et je ne voulais pas le montrer. De deux...mon poumon recommençait à me faire mal. Je ne ferais pas de crise, mais le stresse endolorissait toujours mon poumon.
Je descendis du canapé et je partis vite à la cuisine me servir un verre d'eau pour prendre un cachet et être d'attaque pour tenir tête au loup. Celui-ci me trouva et s'adressa à moi toujours aussi furieux. J'allais prendre la parole.
"Kyoa tu..."
Mais il me coupa la parole pour continuer de brailler. Je croisai les bras le laissant parler, puis je lâchai d'une voix autoritaire.
"Écoute-moi bien Kyoa! ici les règles Je les instaure, je suis chez moi ici! Toi je t'y loge. Et ce qu'on a fait..."
Je marquai une seconde de silence. Je savais que j'allais le blesser, mais j'étais toujours comme ça, je me refusais à m'attacher pour ne pas souffrir. Les mecs étaient tous les mêmes de toute façon, les hybrides n'étaient surement pas différents et Kyoa en aurait tôt ou tard marre de moi et pire une hybride le séduirai surement et je ne voulais pas qu'on m'abandonne une nouvelle fois alors comme je le faisais souvent je mettais un mur entre moi et la personne et je blessais cette personne.
"Ce qu'on a fait était une connerie... Les humains ne fondent pas ce genre de relations avec les hybrides"
Je fermai les yeux attendant la réaction de Kyoa et je la connaissais déjà, il allait surement partir comme tous les gens autour de moi et j'allais surement me retrouver encore seule. Je l'aurais bien chercher vous à aller me dire et je le regrettais déjà, mais je n'y pouvais rien, ma peur de l'abandon était bien plus forte que mon envie pour Kyoa...car oui ce loup avait fait naitre au fond de moi un profond attachement...et un sentiment nouveau.
Tu étais là, ton souffle étant lourd, alors que tu avais à peine forcé, la colère était juste épuisante, la tension faisait battre ton cœur à s’en rompre à la moindre défaillance. Ton regard était planté sur Rebecca, tu avais besoin d’explication, de comprendre ce qui se passait ici, et surtout pourquoi elle avait agi ainsi. Tu étais un cocktail de sentiment, prêt à exploser selon les propos de la jeune femme. Tu venais de hurler à en prendre le peu de souffle que tu arrivais à récupérer, tu devais paraître comme une véritable bête à présent, une créature qui effrayait les gens ou que l’on venait exposer pour servir de divertissement.
L’intonation de ta maîtresse eut l’effet d’une douche froide, venant te remettre dans tes gonds, puis te rappeler de façon glacial quelle était ta place. C’est vrai, tu étais ici à la base pour son bon vouloir, car tu n’étais qu’une aide, une personne sensée l’assistez, non finir dans son lit. Pourtant, tu pensais sincèrement que vous aviez dépassé rapidement ce stade de besoin mutuel de l’autre, pour le transformer en autre chose, tu n’étais donc qu’un objet avec un peu plus de volonté que les autres ? Non, non, tu ne voulais pas te résoudre à une telle chose, pas avec elle.
Puis le reste de sa phrase fini de t’achever le morale pour de bons, tu étais une erreur de parcours. Encore une fois, tu pensais le contraire, pendant cet instant, tout donnait l’impression du contraire. Est-ce que tu étais simplement un amusement, car tu étais proche, à son service, qu’elle pensait pouvoir faire de toi ce qu’elle désirait ? Non, non et encore non, elle n’était pas comme ça et tu ne pouvais imaginer qu’elle est joué la comédie durant une aussi longue période.
Le constat était pourtant là, tu avais envie de pleurer, les larmes restaient bloquées sans franchir tes yeux, tu avais la gorge noué, plus rien ne pouvait sortir, tu étais en morceaux, bon à récupérer à la petite cuillère. Tu avais comme un élan de panique, quelques frissons venant s’emparer de toi, tu voulais fuir, quitter ce paysage, ce lieu, ces odeurs, tout ce qui pouvait te rappeler ton présent sur le moment. Tu tournais alors les talons pour rejoindre la porte, prêt à te jeter sur la poignée pour partir tel un furibond.
Cependant, tu te stoppas nette, à quelques millimètres de sentir le contact du fer sur tes doigts, tu ne devais pas partir. Si tu partais, tu ne pourrais plus revenir, tu n’aurais plus de chez-toi à nouveau. Tu essayais de réfléchir, on t’avait retiré ton foyer une fois, tu ne comptais pas partir toi-même cette fois-ci. Tu ne voulais pas t’arracher le cœur à mains nues, c’était une torture. Puis même, même si elle avait joué la comédie, tu aimais ça, tu avais aimé ses moments-là. Cet instant était dur, mais cela le serait encore plus de partir à présent, d’avancer sans reculer, sans regarder en arrière.
Tu aurais des moments de souffrance dans ce lieu, mais tu pourrais en tirer des moments de bonheur, même si tu n’étais qu’un substitut. Tu voulais continuer, souffrir pour gagner un peu de bonheur, c’était la seule voie, la seule lumière qui te restait en ce monde, tu ne pouvais le quitter ainsi. Puis, tu avais encore de l’espoir, un espoir minimum, mais là, te criant presque à corps perdu, que ses propos n’étaient qu’un voile, qu’une protection, qu’elle était aussi perdu que toi dans le fond. Si la vérité restait la même, alors tu la porterais, tu serais juste son hybride à ses petits soins, là pour combler les quelques moments de vides qu’elle aura.
Oui, cela serait ta définition du bonheur, celui après lequel tu pouvais courir, tu prendrais des coups, tu seras sans doute juste une étape, mais voilà, tu voulais poursuivre, essayer de voir le bout du tunnel, tu ne devais pas t’arrêter aux moindres obstacles. Il fallait se battre, tu allais affronter le destin et la vie, si tu finissais à terre, tu ramperais, mais hors de question de perdre encore une fois la parcelle de bonheur que tu détenais. Pendant ta réflexion, tu avais ouvert la porte, voyant le couloir en face de toi, tu venais alors claquer la porte, comme si tu coupais ce chemin facile pour prendre la route la plus dure.
Tu faisais demi-tour, repartant dans la cuisine, faisant de nouveau face à Rebecca, cette fois-ci, elle ne fuira pas, tu t’approchais d’elle d’un pas vif, l’air calme sur ton visage, mais ton regard brûlant d’une certaine passion. Tu étais résolu, il n’y avait plus de retour en arrière, si elle avait une sale image, à toi de la faire changer, tu allais te battre pour l’avoir, car elle était à toi… Non, mais tu comptes bien la faire tienne, que seule ton odeur lui colle à la peau, que seul toi ait la chance de voir son vrai visage. Elle détenait ton cœur, à toi de lui prendre le sien. Tes bras venaient se poser sur le meuble derrière elle, comme pour la bloquer, créant une forte proximité entre vous, tu plongeais tes yeux de feux dans ses iris, venant déballer ta nouvelle résolution.
“Tu as raison, c’est chez toi ici et tu fixes les règles que tu désires. Pourtant, je ne viendrais pas m’excuser de mon comportement, j’ai agi en mon âme et conscience. De plus, tu peux penser ce que tu veux Rebecca, mais je serai là, même si je ne suis qu’un hybride, je serais là pour quand tu auras un moment de faiblesse, que tu auras besoin de soins, d’un repas, d’un coussin, d’un câlin, d’un partenaire. Pourtant, retient bien ça, un jour cela s’arrêtera, car je t’aurais fait mienne et je serais simplement ton compagnon !”
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Jeu 18 Oct - 22:40
Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
Ma phrase avait fonctionné. Je venais de blesser Kyoa. Je n'en étais pas fier, mais je n'avais pas le choix. Je devais créer ma barrière à tout prix. Je ne devais pas céder à mes sentiments. Soyons réaliste, écouté mes sentiments ne rimeraient à rien du tout. Un couple hybride humain n'a aucun avenir dans ce monde. Kyoa serait toujours un asservie, un hybride avec quelques droits mais jamais plus qu'un humain et l'hybride avaient bien trop d'ego pour accepter cela sur le long terme. Bref lorsque Kyoa quitta la cuisine, j'entendis la porte s'ouvrir. Il allait partir, comme tout mec normal, encore une fois j'avais raison, les hybrides étaient pareils que les humains. Je me passai la main sous le sein, cela ne ferait rien à mon poumon, mais psychologiquement cela me faisait du bien. Au bout de quelques secondes qui parurent une éternité, le bruit de pas du loup se mit à résonner. La porte d'entrer se referma et l'ombre de l'hybride apparue face à moi.
Je retirai doucement ma main afin de ne pas montrer que j'avais mal et j'observai en silence l'hybride. Plus l'hybride approchait, plus je reculais. Quand mon dos se colla au meuble de la cuisine, je me sentis comme pris au piège de mes sentiments. Kyoa plongea son regard dans le mien, j'aurais pu détourner le regard et l'envoyer promener, mais je n'y arrivais pas. Ce loup me captivait encore plus que d'habitude et dans un flash, je revis un moment de notre aventure de début de semaine ce qui me fit légèrement rougir.
Kyoa se lança dans un monologue. Je détournai finalement le regard afin de ne pas me trahir. Il avait raison sur un point...j'aurais beau dresser toutes les barricades possibles entre nous, un jour.je serais à lui et lui a moi. Je pris alors la parole sans le regarder, fixant un nœud de bois sur mon parquet.
"Même si je te laissais faire... Toi et moi ce n'est pas naturel"
Je tournai la tête vers l'hybride en fronçant les sourcils. Peut-être que j'étais juste une lâche, peut-être que je n'avais pas envies de devoir m'expliquer auprès de mes proches sur le fait que je craque pour un être a moitie animal.
Une violente douleur me perfora le poumon. Ce n'était pas une crise, mais ma fatigue, plus le stresse plus le fait que j'ai eu une crise il y a pu, forcement je n'étais pas surprise par l'arrivée de la douleur. Je fis doucement glisser mon dos le long du meuble jusqu'à ce que je puisse m'assoir sur le sol. Je fermai les yeux et je pris tout de même le temps de rassurer Kyoa.
"Ça va aller...c'est juste...la fatigue ça va passer"
Je remis ma main sous mon sein et j'exerçais une forte pression sur mon poumon pour calmer la douleur le temps de mon cachet fasse effet. Je pris une nouvelle fois la parole pour me justifier.
"J'allais pas coucher avec ce type... je voulais juste te faire de la peine pour que tu ne t'attache pas à moi. Je fuis toute forme de sentiments depuis que mon frère m'a abandonné quand j'étais ados. Je me refuse à tout sentiment et toute relation d'engagement..."
Tu gardais ta position, comme pour garder tes propres convictions en état, ne pas céder devant la contre-attaque, les propos de la demoiselle, tu devais être fort, c’était ta seule résolution, celle que tu devais absolument tenir, pour essayer de garder un cap dans ta vie. Tu voyais clairement qu’elle avait détourné le regard, tu connaissais cette façon de faire, tu venais toi-même la pratiquer quand quelque chose commençait à devenir gênant. Cela ne faisait que nourrir ton espoir, de te confirmer qu’elle n’était pas cruelle pour le plaisir, qu’une véritable raison venait enclencher ce comportement.
Puis, tu devais affronter à nouveau le regard de ta maîtresse, elle avait lâché quelques mots juste avant de te faire face à nouveau, mais cela ne venait rien changer pour toi. Qu’elle ose t’affronter maintenant ne viendrait en rien réduire à néant ta volonté. Tu avais déjà de quoi lui répondre, ayant appris d’elle pour savoir placer les mots au bon moment. Tu ne serais pas cruelle, ni cynique, juste naturel et pour essayer de lui faire comprendre ton point de vue.
Pourtant, encore une fois, tu venais te faire couper l’herbe sous le pied, comme un débutant, laissant en toi un petit vent de panique s’immerger. Tu la voyais glisser sur le sol, se tenant au niveau de son poumon, tu avais alors l’angoisse, d’avoir provoqué par ta colère une rechute de ta maîtresse. Tu venais rapidement poser un genou à terre, gardant le reste de ton corps tendu, si tu devais répéter à nouveau l’opération pour elle. Tu avais retenu tout ce qui était nécessaire pour la sortir de ce mauvais pas.
Tu l’aurais mauvaise, si cela venait à se produire et que pour une fois, tu en étais le responsable. C’est bien toi qui aurais du mal à affronter son regard après ça. Tu laissais un soupire de soulagement s’emparer de toi sous ses propos, mais tu restais tout de même inquiet pour elle, il ne faut jamais écarter un danger, quand celui-ci semble pointer le bout de son nez. Tu te doutais aussi que Rebecca, devait bien connaître son corps, mais la crise de la dernière fois, t’avait montré que ce genre de chose était imprévisible. Un homme averti en vaut deux, tu retenais bien cet adage.
Tu posais tout de même les deux genoux à terre, voulant te montrer moins tendu, pour aussi agir sur le mental de Rebecca, montrer que ta perception d’elle était inquiétante, qu’elle pouvait se détendre aussi, ou du moins essayer, la douleur ne devait pas aider la jeune femme. Tu l’écoutais alors, sortir des mots qui venaient encore une fois gonfler l’espoir qui n’arrêtait pas de croître en toi. Tu le savais, tu étais persuadé qu’il y avait quelque chose, mais tu ne pensais pas que cela était aussi profond.
Toi qui étais un grand frère, tu ne comprenais pas l’action de celui de Rebecca. Pourquoi partir ? Par obligation, tu pouvais le saisir, c’était ce qui t’était arrivé avec ta famille et tu en avais même perdu l’espoir d’en fonder une nouvelle, jusqu’à ce que Rebecca arrive dans ta vie. Cependant, tu ne te voyais pas partir de toi-même, pour toi, cela serait bien trop déchirant. Cela te faisait encore souffrir d’être séparé de ceux que tu aimes, mais tu faisais avec, essayant d’avancer à ton rythme de te reconstruire. Tu savais que tu n’avais aucun moyen de retrouver ta famille à présent, c’était une cause perdue.
Soudain, tu arrêtais de te perdre dans tes divagations, redressant ton regard sur Rebecca, celui-ci semblait s’être baissé lorsque tu pensais. Tu venais te rapprocher de Rebecca, pour lui offrir une douce étreinte, sans pour autant appuyer sur son poumon. Tu lui portais ton panache, sachant qu’elle en appréciait sa compagnie et que tu aimais qu’elle te le caresse. Tu voulais aussi lui donner de ta chaleur, ayant souvenir du bienfait de cette méthode sur le corps de ta maîtresse. Tu décidais ensuite de prendre la parole, ayant besoin d’exprimer tes émotions, mettant plus de douceur dans le son de ta voix.
“Tu sais, si on suit ta logique, je ne suis pas quelque chose de naturel à la base. J’existe, parce que vous les humains avez décidé de créer mes parents. Puis, de ce que j’ai compris, il y a encore quelque temps, deux hommes qui s’aiment ou deux femmes, ce n’était pas naturel. Mais maintenant, cela est reconnu à sa juste valeur et on lui a donné la qualification qu’il mérite, c’est-à-dire une relation naturelle. Alors pourquoi cela ne pourrait-il pas devenir notre cas ?”
Tu décidais alors de te redresser un peu, pour venir lui faire face de nouveau, laissant tes yeux tendre de loup pénétrer les iris de Rebecca, souriant avec une certaine plénitude sur le visage. Tu étais passé par toutes sortes d’émotions et trait en moins d’une heure, mais tu étais en accord avec toi-même à présent. Tu venais alors te rapprocher de Rebecca, de plus en plus, proche de frôler ses lèvres, venant lui décrocher à nouveau quelques mots.
“Je ne connais rien aux sentiments, je découvre avec toi en ce moment. Il en est de même pour les relations, mais j’ai envie d’apprendre avec toi. Et toi, tu ne veux pas apprendre à nouveau en ma compagnie ?”
Tu posais alors tes lèvres sur les siennes, l’embrassant doucement au début, un simple baiser, presque enfantin, puis tu le faisais devenir un peu plus fougueux, allant presque chercher la langue de ta maîtresse, attendant de voir, si elle serait réceptive.
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Dim 4 Nov - 15:31
Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
Assise au sol je continuais d'appuyer sous mon sein afin d'apaiser la douleur de mon poumon. Tout ce stresse, toute cette fatigue...il me fallait des congés, du repos et mon agent ne me diraient pas non vus les heures que je faisais. Je posai l'arrière de ma tête contre le mur en confiant à Kyoa les raisons de la présence de ce type chez moi aujourd'hui. Je sentais que Kyoa était tendu, mais quand il me prit dans ses bras en faisant bien attention à ne pas me faire mal, j'eus le reflexe de fermer les yeux et de me détendre doucement. Sa chaleur et son odeur avaient des effets bénéfiques sur moi à chaque fois. Quand il porta son panache sur moi, j'eus un petit rictus, il savait comment faire pour me faire craquer.
Tandis que Kyoa me parlait, je caressais instinctivement cette masse de poil posée sur ses jambes. C'était tellement stupide, caressé Kyoa m'apaisait et je ne savais même pas pourquoi. Quelque part j'avais honte de céder à tout ça, mais au fond de moi j'adorais ça et rapidement les images de notre première fois me revenaient en tête et me faisaient frissonner. Sa peau contre la mienne, son souffle dans mon coup, ses morsures...
Je fermai les yeux afin de chasser mes pensées de ma tête et ne pas trahir ce secret que je tentais de garder au fond de moi.
J'ouvris les yeux quand Kyoa me parla de l'homosexualité. Il avait raison. Nos ancêtres voyaient en ce genre de relation une abomination, quelque chose de pas naturel et au final maintenant c'était tout à fait naturel alors oui pourquoi un hybride et une humaine ne seraient pas une relation banale? Kyoa se décolla de moi doucement mais ne quitta pas cette proximité entre nous. Ses iris pénétraient les miens et telle une faible humaine je me laissais faire. Mon regard se perdit dans le sien et son souffle caressait mes lèvres alors qu'il me murmura quelque parole.
Sa proposition me touchait. Oui pourquoi pas...pourquoi vouloir me murer dans ce monde sombre et refuser de découvrir quelque chose qui pouvait me rendre heureuse? oui mais...et s'il se lassait, s'il me jetait comme un déchet pour une autre bien plus intéressante? Je me mordis nerveusement la lèvre inférieure jusqu'à ce que Kyoa les kidnappe en un baisé des plus simple. Un baiser doux, tendre et enfantin qui au final devint un peu plus fougueux ce qui me fit rougir. Je ne me fis pas prié longtemps, le bout de ma langue vint doucement caresser la lèvre inférieure du jeune homme. Mes yeux se fermaient et mes doigts resserraient avec envie le panaché de l'hybride. Lorsque le baiser pris fin, je passai ma langue sur mes lèvres afin de capturer un peu de Kyoa en moi. Je détournai le regard un peu gênée, puis finalement je relevai mes iris vers les siens et je m'adressai au loup.
"Va falloir que tu sois patient avec moi... Je me suis jamais attaché à personne alors...m'en veux pas si je fais des bêtises"
Mon regard tendre allait le faire fondre, enfin je l'espérais car je ne savais pas du tout sur quel territoire je m'engageais. Néanmoins afin de lui montrer que j'étais prête à partir à l'aventure à ses côtés. Et comme je devais faire des efforts, je lui proposai en souriant doucement. "Demain je vais aller demander à mon agent si je peux prendre deux semaines de vacances. Tu veux venir avec moi? comme ça tu vas voir où je bosse."
Je lui fis un petit sourire afin de prouver ma sincérité. Puis doucement je me levai avec un peut difficulté en lâchant son panache. Je marchai doucement afin d'éviter des vertiges vers l'évier pour me servir un grand verre d'eau. Puis je me tournai et après avoir bu une gorgée je lui dis
"Tu veux faire quoi ce soir? j'ai envie de me faire pardonner alors...je te laisse choisir la soirée"
Tu étais heureux, tu étais gonflé d’espoir pour le coup, ta maîtresse répondait à ton baiser, tu jouais alors avec elle, faisant comme elle t’avait enseigné durant votre première fois ou plutôt ta première fois à toi. Tu pouvais sentir l’étreinte sur ton panache gris, tu savais comment la rassurer, lui plaire d’une certaine façon. Tu lui avais tendu ta queue, sans arrière-pensée, simplement pour lui faire plaisir à ta façon, qu’elle se sente mieux en ta présence, c’était uniquement pour elle. Pourtant, tu ne pouvais que prendre du plaisir à la sentir ainsi te caresser, venir t’embrasser, c’était une sensation te laissant simplement un sentiment de plénitude en toi.
L’échange prenait alors fin avec elle, tu voyais son regard un peu fuyant, avant de finalement revenir te voir, t’affronter de façon directe à présent, comme si tu avais réussi à prononcer les bons mots pour la convaincre. Tu te demandais, si tu devais toujours la considérer comme ta maîtresse à présent ou si tu devais attendre encore un peu, avant d’officialiser dans ton esprit les choses. Tu t’adapterais, tu suivrais le rythme de Rebecca, car son bonheur comptait plus que tout pour toi à présent.
Tu souriais doucement, presque avec l’envie de lui lancer une petite pique, mais cela viendrait ruiner l’ambiance, tu laissais donc passer cette légère perche. Tu plongeais dans son regard, tu étais heureux de retrouver sa tendresse d’il y a une semaine. Tu lui pardonnerais volontiers ses nouvelles erreurs, maintenant que les choses étaient claires, tu en ferais sans doute aussi. Cela était une chose obligatoire, tu apprenais, tu ne pouvais pas être parfait dès le départ, tu espérais même te tromper, car tu avais l’impression de repartir plus fort, plus solide avec ta maîtresse à présent.
Tu écoutais alors sa première proposition, tu la trouvais touchante, c’était sa façon de s’ouvrir à toi, elle partagerait un peu de son univers avec toi. Pourtant, tu pensais refuser, tu avais peur qu’il y est d’étrange histoire si tu te ramenais et que son collègue te voyait, tu ne voulais pas poser de problème à Rebecca. Tu éprouvais encore une plus grande joie en apprenant le fait qu’elle allait prendre des vacances, tu pourrais donc profiter d’elle pendant deux semaines. Ton esprit venait déjà vagabonder sur ce que tu pourrais faire avec elle, baissant alors les yeux pour cacher quelques rougeurs sur ton visage.
Une fois un peu calmé, tu réponds à son tendre sourire, venant suivre son mouvement, pour la soutenir, si un moment de faiblesse la reprenait à nouveau. Tu la laissais bouger, ne voulant pas trop la couver, même si l’envie te démangeait, mais tu étais trop protecteur avec les gens. Tu devrais peut-être essayer de te contrôler là-dessus, si tu ne voulais pas l’étouffer un peu trop vite. Tu levais un peu les oreilles en l’écoutant parler, tu rougissais encore, si cela ne tenait qu’à toi, tu voudrais encore sentir la douce sensation de son corps, les plaisirs qu’elle pouvait te donner.
Cependant, tu venais t’y refuser sur le coup, sa santé était plus importante, tu ne voulais pas l’épuiser, alors qu’elle sortait à peine d’une crise. Tu avais une autre idée en tête et elle ne pourrait pas refuser, car c’est une vieille idée qui venait d’elle à la base. Tu approchais d’elle, lentement pour la prendre dans tes bras, venir doucement l’enlacer, après qu’elle est eut le temps de déposer son verre.
“Je pense que c’est peut-être une mauvaise idée d’aller à ton travail demain, plutôt que moi je vienne en fait. Avec ce qui c’est passé aujourd’hui, pas sûr que ton collègue apprécie de voir ma tête demain.”
Tu l’embrassais à nouveau, tu avais du mal à te passer de ses lèvres, tu voulais au moins lui dérober ça, te dire que ta maîtresse était à toi, autant que toi tu lui appartenait. Tu laissais directement place à la fougue, comme si tu t’étais retenu longtemps avant de pouvoir l’embrasser, tu prenais les devant en allant saluer sa langue, l'entrainant dans une danse énergique, avant de finalement la libérer à nouveau.
“Et pour ce soir, il y a un lit ou un canapé et une série de films dont tu dois me montrer la fin non ?”
Tu te montrais alors un peu plus audacieux sur le coup, venant prendre sa main pour la glisser sous ton haut et faire toucher ta peau, brûlante pour le coup.
“Et si tu veux, je peux même te servir d’oreiller pour voir le film… Je sais que tu aimes bien ça et moi aussi.”
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Lun 12 Nov - 18:57
Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
Ça devenait compliqué de savoir qui était la Maître ici. J'avais ce statut oui, mais Kyoa par son comportement arrivait à avoir ce qu'il voulait aussi, c'était donc assez déstabilisant pour moi qui n'avais déjà pas l'habitude de vivre avec quelqu'un.
Je venais de déposer mon verre à coté de moi quand Kyoa m'enlaça doucement afin de répondre à mes propositions. Je pensais que me suivre sur mon lieux de travail lui ferait plaisir. Je fus surprise de sa réponse. Mais d'un côté Kyoa me prouvait encore une fois qu'il était très mature. Croiser Lee là-bas n'était pas une bonne idée en effet, après tout Kyoa avait clairement marqué son territoire et avait prévenu Lee sur ce qui lui arriverait s'il le recroisait. En y réfléchissant bien et en renvoyant la scène je devais avouer que j'avais trouvé l'hybride assez craquant quand il était furieux et jaloux. Je fus sortie de mes rêveries quand les lèvres de Kyoa prirent de nouveau possession des miennes. Comme à chaque fois quand il faisait ça, je fondais dans ses bras, comme s'il aspirait tous mes soucis pour me libérer. Je fermai les yeux afin de profiter de ce moment autant que possible. Lorsque le contact se termina, Kyoa me parla alors du second film de la trilogie que nous avions commencé. Je fis alors mine de réfléchir, puis je répondis. "Pourquoi pas...on profitera du canapé, la télévision est plus grande"
Je plongeais mes yeux dans les siens et lorsque ses doigts prirent possession de ma main, je baissa mon regard sur ses doigts afin de savoir ce qu'il allait faire. Lorsque je sentis la chaleur de son torse contre ma main, mes joues se mirent à rougir. Un bref sourire s'afficha sur mon visage et je lui répondis doucement.
"Vu que depuis ma crise j'ai du mal à me réchauffer, je ne vais pas dire non à ta chaleur."
Je pris appui sur lui pour me relever et je murmurai "Et oui en effet j'adore ça"
Je lâchai l'hybride pour me tenir droite et je commençais à marcher vers le salon. Mais c'était sans compter sur ma fatigue. Des petites étoiles inondaient mon champ de vision et doucement je me mirent à vaciller. Rapidement je cherchais quelque chose pour me maintenir. Ma main se plaqua sur un meuble dans un bruit sonore et je fermai les yeux le temps de me stabiliser en marmonnant.
Tu pouvais être soulagé en ton fort intérieur, ta maîtresse venait accepter ta proposition. Ce n’était pas la chose que tu désirais le plus en premier lieu, mais c’était tout aussi plaisant de savoir qu’elle serait contre toi et surtout qu’elle pourrait se reposer un peu. Ce sentiment était assez fort pour venir écraser tes pulsions, animales, bestiales, tu serais juste heureux de l’avoir avec toi. Tu gardais quand même dans un coin de ta tête que les choses pouvaient déborder, c’était bien dans une sorte de contexte similaire que tu avais pu découvrir le corps de Rebecca.
Soudain, tu te mettais une baffe mentale, ton côté animal avait peut-être un peu trop le dessus sur certaines de tes pulsions les plus primitives. La tirade de la demoiselle te ramenait dans la réalité, encore content qu’elle accepte ton autre proposition, c’était un compromis pour toi, un moyen de te sentir plus proche d’elle, autant physiquement que mentalement. Le fait qu’elle vienne souffle à ton oreille venait t’arracher un frisson, même si tu devais reconnaître qu’il s’agissait aussi de ses propos. Tu faisais le dur, mais tu étais un sensible, facile à flatter et motiver quand il le faut.
Tu laissais partir ta maîtresse, la regardant avec tendresse, tu te laissais un peu le temps de te calmer pour le coup. Tu respirais longuement, toujours tes iris posés sur Rebecca, pourtant, tu ne gardes pas cet air serein très longtemps. Tu la vois, comme si elle allait s’effondrer, tu fais un pas, étant à quelques centimètres d’elle pour le coup. Au moins, elle s’était rattrapée, ce n’était pas si grave, peut-être encore une séquelle de votre dispute, de sa crise de la semaine dernière. L’inquiétude revenait lentement au galop, prenant un peu de place. Tu entendais alors ta maîtresse, cela ne devait donc pas être la première fois et pour qu’elle ne s’en inquiète pas sur le coup, cela ne devait pas être aussi alarmant que tu le pensais.
Cette réaction venait te confirmer que l’idée de passer une soirée tranquille devant la télé, tu voulais l’escorter jusqu’au canapé, mais tu savais qu’elle ne voudrait pas. Elle possédait une certaine fierté pour ça, si cela devait arriver, tu devais la surprendre et l’empêcher de pouvoir dire quoi que ce soit à tes attentions à son égard. Tu venais tout même à ses côtés, venant lui tendre un regard doux et tendre, comme pour lui demander si tout allait pour elle. Pourtant, tu n’attendais pas de réponse, tu lui laissais simplement le temps de se remettre, pendant ce temps-là, tu retirais ton haut, pour être torse-nu, cela serait plus facile pour réchauffer Rebecca.
Tu pliais les jambes et courbais l’échine pour passer une main sous les jambes de la demoiselle et une main dans son dos. Tu te relevais et la forçais à suivre ton mouvement, l’obligeant ainsi à se faire porter comme une princesse de conte de fées. Tu la collais contre ton torse pour lui transmettre ta chaleur, tes oreilles étaient dressées, ainsi que ton panache. C’était un peu gênant de faire ça, mais tu aimais et tu voulais montrer à Rebecca comment tu la considérais pour le moment.
C’est donc, sans dire un mot que tu venais faire les quelques pas qui menaient au canapé, venant te poser dedans, voir même t’affaler et gardant ta maîtresse contre toi, venant la serrer un peu plus contre ta personne. Tu la regardes alors dans les yeux, venant toujours lui offrir un regard un peu plus doux que le précédent à la jeune demoiselle.
“Tu peux t’appuyer sur moi quand tu ne vas pas bien, je suis là pour ça aussi. On va rester comme ça un moment, le temps que ça aille mieux, ça te va ?”
Encore une fois, tu ne laissais aucunement le temps de répondre à ta maîtresse, venant simplement déposer tes lèvres sur son front, une marque d’attention, de soutien, de soulagement.
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Mar 13 Nov - 15:53
Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
Je ne suis pas plus sujette que cela aux vertiges. Mais en général quand j'ai une crise et que je continus de me surmener, il peut arriver que je reste assez faible. J'avais réellement besoin de mes deux semaines de vacances pour le coup. Je fus rassurée que Kyoa n'accoure pas comme un chien en alerte. Il respectait le fait que j'avais besoin d'être traité comme une personne normale. Lorsque je sentis la présence de Kyo à coté de moi, je tournai la tête vers lui en souriant tendrement comme je le faisais souvent avec lui.
J'arquai un sourcil en le voyant retirer son t shirt. Que comptait-il faire au juste? Une main se posa dans mon dos et l'autre derrière mes jambes. Kyoa courbé se releva et j'eus le reflexe de m'agripper à son coup.
"Kyoa?"
J'avalai ma salive et je me détendis doucement sans lâcher son coup. Je commençais à comprendre ce qu'il voulait. Il voulait juste me montrer qu'il était là pour moi. Je ne pouvais pas lui en vouloir au final, il voulait juste m'aider et être utile. Je serais surement pareil s'il venait à lui arriver quelque chose. Je serais aux petits soins pour lui.
Lorsqu'il me colla à lui, je me détendis encore plus. Sa chaleur m'apaisait comme souvent et je pus soupirer d'aise en posant ma tête contre son épaule.
Lorsqu'il se mit à marcher, je fermais mes yeux afin de me détendre. Le canapé se mit à grogner un peu et je compris que Kyoa venait de s'assoir. Mes yeux toujours fermés, je répondis à sa phrase.
"Ça me va... En temps normal j'aime pas trop les câlins, mais je dois avouer...que ta chaleur et ton odeur m'apaisent"
Profites-en Kyoa, je dis rarement ce genre de chose. Je posai ma main à plat sur son pectoral en profitant de ce moment. Puis je me mis à lui poser quelques questions le temps que mes vertiges se calment. Je ne m'étais encore jamais intéressé au passé du jeune loup.
"Tu me parles un peu de toi? Je n'ai encore jamais pris le temps de m'intéresser à ce que tu aimes...à tes interrogations...j'ai envie d'en savoir un peu plus sur toi"
Avec mon doigt je traçais des lignes, des cercles et autres formes sur son pectoral tout en l'écoutant me répondre. S'il m'interrogeait je répondrais bien sur, mais le but pour le moment c'était qu'il me parle de lui, que j'en sache un peu plus.
Maintenant que tu sentais le meuble dans ton dos, tu venais relâcher quelques muscles, permettant ainsi à ta maîtresse de s’installer au mieux sur toi. Tu étais une sorte de coussin chaud à présent, doté d’une fourrure qu’elle pouvait enlacer, câliner à loisir pour le coup. Tu la sens se faire bien plus présente sur toi, venir créer un moment uniquement pour vos deux personnes, c’est ainsi que tu traduisais la chose ainsi. Tu pouvais entendre ses paroles, ses dernières venaient lentement arracher un léger sourire tranquille, rassurant.
Tu ne pouvais nier que de tels propos tenue à ta personne venait clairement gonfler encore une fois ton ego. Cela te faisait croire que tu étais au-dessus du lot pour la jeune femme, que tu avais déjà une place de la plus haute importance à ses yeux. Toi, qui avais donné cette place à Rebecca depuis quelques jours déjà, tu ne pouvais qu’éprouver une immense joie à voir que les choses semblaient être de même pour ta maîtresse. Tes oreilles bougeaient à défaut de ton panache un peu bloqué sous ta stature.
Lorsque les questions de la jeune femme fusèrent jusqu’à tes oreilles, tu ne pus t’empêcher de reserrer un peu ta prise sur elle. Elle entrait dans une zone à risque pour toi, tu ne voulais pas cacher ton passé ou même le fond de ton être, mais ce n’était pas un sujet avec lequel tu étais tout de même le plus à l’aise. Ton passé était encore sensible pour toi, Rebecca ayant réussi que très récemment à couvrir la fissure que ta séparation avec cette dernière avait creusé en toi.
Heureusement pour toi, la suite de sa phrase te laissait un peu de possibilité, tu pouvais porter le sujet sur autre chose ou du moins simplement répondre de but en blanc à sa question, au premier degré. Tu pouvais feindre une certaine ignorance et jouer l’idiot, mais tu savais que cela ne prendrait pas, Rebecca n’était pas une idiote, elle te connaissait déjà suffisamment pour savoir où appuyer pour te taquiner généralement. Puis, au final, la vérité viendra se faire savoir un jour au l’autre, autant étaler les choses tant que cela ne risque pas de se retourner contre toi.
Tu viens alors t’emparer de ses lèvres, non pour son plaisir cette fois, mais pour le tien, ton bien-être. C’était un moyen de te donner du courage, un brin de motivation, une once de plaisir, pour faire paraître ce moment moins déplaisant pour le coup.
“Je veux bien te parler de moi, mais je n’ai pas l’histoire la plus intéressante ou joyeuse que tu pourras entendre. Je peux déjà te dire qu’avant de finir en animalerie et devenir tien, j’appartenais à vieille homme reclus prêt de la forêt de l’île. Je n’avais jamais vu le monde extérieur avant de finir derrière les barreaux d’une animalerie… Ou d’une salle d’enchères haha. Tu peux donc comprendre une certaine appréhension de l’humain et surtout lorsque j’ai été traité comme un vulgaire meuble.”
Tu prenais le temps de respirer, tu avais déjà fait part d’une base solide pour qu’elle essaye de te comprendre, tu lui montrais aussi que ton attachement à son égard n’avait rien de superflue, d’impulsif. Tu la considérais simplement pour ce qu’elle était à tes yeux et non comme une humaine, comme cette espèce qui avait brisé ton premier bonheur, sans jamais te laisser un espoir de remettre la main dessus.
À présent, tu avais Rebecca, tu espérais que personne ne viendrait mettre son grain de sel dans cette relation et te retirais à elle, venir te briser une nouvelle fois. Tu ne savais pas si tu pourrais te relever en sachant que l’on vient encore une fois arracher les racines de ta complaisance, de ce qui peut te nourrir et te motiver à vivre, à garder un sourire, voir même perdre ton côté râleur.
“Je suis née dans une famille nombreuse et j’en suis l’aînée, le premier d’une grande famille d’hybride loup tout comme moi. J’ai tellement de frères et sœurs que dans ton appartement, on se sentirait rapidement à l’étroit, tu peux en être sûr. J’ai grandi rapidement pour savoir m’occuper des tâches ménagères et m’occuper de mon premier maître. Il était gentil, maintenant que j’y pense, il n’a jamais été cruel avec moi, il ne me traitait de façon neutre, mais il pouvait avoir quelques sympathiques attentions à mon égard et celle de mes frères et sœurs. Quand j’étais petit, mon père est mort rapidement, je n’ai jamais véritablement su quelle maladie il avait contracté, mais je me suis retrouvé à devoir jouer un rôle de père et de frère pour ma famille. La vie avait donc continué son cours, jusqu’à la mort de mon propriétaire… C’est là que j’ai commencé à déchanter, à connaître le malheur… On a tous été vendu au plus offrant… Je n’ai rien pu faire, j’ai simplement vu ma famille partir loin, sans avoir aucune chance de les retrouver… Puis, je t’ai rencontré assez peu de temps après, ne voulant pas rester sur mon image des humains cupides et cruelle au final, j’ai voulu te laisser ta chance, sachant que mon maître n’avait pas été comme les autres… Et toi non plus.”
Ton visage avait essayé de rester neutre, mais ton cœur battait à se rompre sous peu, c’était dur, mais tu sentais comme un poids s’amoindrir, comme si la demoiselle pouvait à présent t’aider à le porter, acceptais ce que tu étais pour finalement, dans sa globalité. Tu ne voulais cependant, pas laisser les choses ainsi, une impression un peu pesante, alors que l’ambiance avait été plus chaleureuse avant.
“Sinon pour ce que j’aime… Je dirais toi, Becca ! À ton tour, tu voudrais bien me compter un peu plus de toi, que j’apprenne à mieux te connaître à mon tour ?”
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Dim 25 Nov - 15:05
Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
Les bras de l'hybride se refermaient sur moi, je sentais que je venais de toucher une corde sensible, son passé. Mais il fallait qu'il passe cette étape, il ne pouvait pas balayer sa vie pour une nouvelle avec moi. Il ne faut jamais oublier d'où on vient car c'est notre passé qui fait de nous ce que nous sommes. Afin d'encourager un peu l'hybride, j'enroulai mes doigts autour du pelage de sa queue hybride blanche. Il aimait autant que moi quand je m'occupais de cet appendice que son hybridation lui avait offert.
Ses lèvres trouvaient les miennes rapidement, une sorte de réconfort pour aborder ce sujet épineux? tant que cela lui faisait du bien je ne comptais pas le repousser. Durant quelques secondes je lui offris mes lèvres avec tendresse tout en continuant de taquiner son panache. Il posa alors la base de son histoire, rien de bien original mais c'était déjà un début. Je m'étais toujours doutée que Kyoa n'avait pas eu une vie facile et c'était aussi pour ça que le premier jour je m'étais montré très patiente et que je ne m'étais pas emporté quand il devenait hargneux dans ses propos.
J'étais plongée dans mes pensées, je cherchais à imaginer la situation, la séparation de sa famille, les ventes d'hybrides. Sans trop contrôler mon visage, celui-ci se ferma. Comment pouvait-on briser une famille comme ça?
Les paroles de Kyoa me firent sortir de mes penser. Mes joues devinrent rouges vif et pour être honnête je ne savais pas quoi répondre. Je n'avais jamais été amoureuse et je ne savais pas si ce que je ressentais pour mon hybride était de l'amour ou bien juste une attirance pour la nouveauté. Je ne voulais pas lui briser le cœur, mais je voulais pas non plus faire naitre de faux espoir dans son cœur. Je voulais être sûr avant de lui révéler la vraie nature de ma relation avec lui. Heureusement il me demanda de dévoiler mon passé. Un bon moyen de changer de sujet. Je lui expliquai alors tout. Ma relation fusionnelle avec mon grand frère, le début de ma maladie, le fait qu'il soit partis vivre sa vie et que je l'ai mal vécue. Je soupirai bruyamment et ajoutai. "Tu comprends pourquoi j'ai peur de m'attacher. Si même un membre de ma famille m'a abandonné, j'ose pas imaginer une personne hors de ma famille..."
Je tournai ma tête vers Kyoa avec un petit sourire et je lui annonçai.
"Je vais retrouver ta famille...ils ont surement des propriétaires donc t'inquiète pas pour mon appartement je les logerais pas, mais si au moins tu peux les revoir et t'assurer qu'ils vont bien...alors on va les retrouver, je connais du monde"
Tu n’avais pas eu de mot de la part de la demoiselle, mais tu avais au moins la satisfaction de te dire que ses joues empourprées montraient que tes paroles n’étaient pas vaines envers elle. Tu étais heureux de pouvoir faire fondre cette glace qu’elle avait doucement dressé autour de son cœur au cours de cette semaine, tu avais l’impression de retrouver la douce jeune femme que tu avais eu dans son lit, il y a encore quelques jours. Tu la sentais bouger aussi, toujours s’attacher à ton panache, mais tu n’allais pas t’en plaindre, tu appréciais ça aussi, c’était donc du gagnant-gagnant dans l’histoire.
Tes oreilles vinrent se dresser rapidement lorsqu’elle prit enfin la parole, tu voulais essayer d’écouter le plus attentivement possible. Tu voulais retenir chaque parcelle, chaque mots, pour essayer de les comprendre, les saisir et surtout ressentir ce qu’elle peut avoir ressenti. Tu connaissais indirectement les grandes lignes, mais tu ne pensais pas que son problème venait d’aussi jeune. Indirectement, tu avais aussi du mal à comprendre la façon de faire de son frère. Tu ne savais pas pourquoi celui-ci s’éloignait de sa famille, tu n’aurais jamais fait ça, tu l’as été sous contrainte et forcé.
Tu souriais un peu par réflexe en la voyant soupirer, pour te faire rassurant, montrer que tu étais toujours là pour la soutenir. Tu montrais un air un peu plus surpris par sa façon de dire les choses, tu trouvais plutôt qu’elle pourrait se confier à toi, au vu de la tournure des choses. Cependant, tu ne comptais pas la forcer, la presser, tu voulais lui laisser le temps de s’ouvrir d’elle-même, que tout vient d’elle et non de tes envies à toi.
Et voilà encore un nouvel air qui venait passer sur tes traits de ton visage, un air nostalgique sous ses paroles qui venaient clairement te faire plaisir, te combler en soit. Tu sentais même quelques larmes te monter, cela pouvait paraître basique, mais que l’on vienne te dire que des gens mettraient des moyens en œuvre pour t’aider à revoir les tiens, surtout venant de celle pour qui venait d’avoir des sentiments. Tu serai un peu plus la jeune femme contre toi la voix prise de quelques sanglots.
“Merci Rebecca… Merci Beaucoup !”
Tu ne savais pas quoi dire d’autre tellement l’afflux de sentiment venait s’accumuler en toi. Tu venais simplement prendre encore une fois les lèvres de ta maîtresse, prolongeant ce doux moment avec elle. Tu laissais ainsi les choses vinrent s’évacuer, la preuve de sa gentillesse et ses actions envers toi venaient te montrer un peu plus pourquoi tu étais tombé sous son charme. Tu reculais ton visage, lorsque tu n’avais plus de souffle, venant lui offrir un regard presque transis d’amour, mais un peu gonflé par les quelques larmes tombées.
“Tu sais, on ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis, ses amours. Je t’ai choisi, je suis tombé sous ton charme et c’est en voyant ton visage, tes paroles, tes actions, je comprends mieux pourquoi je suis tombé amoureux de toi.”
Tu relâchais un peu ta prise sur elle, pour lui laisser la chance de respirer plus facilement à présent, car au final, tu étais installé là, mais rien ne c’était encore passé pour le moment.
“Du coup, que fait-on Rebecca ?”
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Mer 12 Déc - 22:06
Un petit drama!1 semaine aprés la crise de Rebecca...Une semaine aprés la premiére fois de Kyoa....une semaine que Becca fuit ce qu'elle ressent.Kyoa&Becca
Kyoa avait été séparé de sa famille par obligation. Les humains l'avaient forcé à tout quitter. Mon frère quant à lui l'avait fait uniquement par envie et m'avait abandonné. C'est donc tout naturellement que je compris que l'hybride n'appréciait pas les décisions de mon grand frère. Les bras de Kyoa m'enlaçaient rapidement et je pouvais sentir sanglot nouer la gorge du jeune homme. J'avais horreur de voir un homme pleurer. J'avais toujours eu cette image d'homme qui ne pleurait pas, donc forcement je ne savais pas trop comment aider mon hybride.
Une nouvelle fois nos lèvres se rencontraient et durant de longues secondes nous nous adonnions à un nouvel échange, créant un lien de plus en plus fort malgré la tristesse de l'hybride. Une fois ce moment tendre terminé, Kyoa se mit à me parler de ses sentiments. Je devais l'avouer, je me sentais un peu mal à l'aise. Je n'avais pas l'habitude qu'on s'ouvre à moi de la sorte et je n'avais même encore jamais vraiment dit ce genre de chose à un garçon. Mes joues devinrent un peu roses et inconsciemment je détournai le regard.
L'emprise de Kyoa se relâcha un peu et je pus de nouveau retrouver mon souffle. Lorsque l'hybride me demanda ce qu'on allait faire, je pris quelques minutes pour réfléchir et au final je répondis.
"Bah on doit voir la suite de notre saga de film il me semble. Alors allons-y et au pire si la fatigue est trop pesante j'aurais un hybride confortable pour m'endormir"
Un petit clin d'œil pour notifier l'humour de ma réplique et je pris la télécommande pour lancer le film en question. Rapidement je m'allongeai devant l'hybride afin de coller l'arrière de mon corps au sien et donc me reposer.
Durant une bonne partie du film je tentais de garder mes yeux grands ouverts. Malheureusement plus les scènes s'enchainaient, plus mes yeux menaçaient de se fermer. Je pris tout de même une des mains du loup afin d'entremêler mes doigts et petit à petit sombrer au pays des songes en toute discrétion.
Mon petit corps chaud se blottit instinctivement contre celui de son protecteur. Le film se déroula alors sous les yeux innocents de l'hybride. Une fois le film terminé, si Kyoa le désirait, il pouvait dormir avec moi, car de toute façon avec tout ce qui nous était arrivé, nous n'étions plus à cela prés. Mon sommeil était des plus calmes et c'était surpris car en général après une crise j'avais toujours le sommeil agité...peut-être que la présence de Kyoa me rassurait au final.
Alors que tu avais pris les lèvres de ta partenaire, plutôt de ta maîtresse, car cela n’était pas encore officiel ni réellement aboutit, tu pouvais voir son teint se teindre de rouge encore une fois. Tu avais du mal à réprimer un sourire en la voyant agir de façon si innocente pour le coup. Cela était attachant, car tu voyais clairement qu’elle ne se montrait pas froide, par envie, c’était une protection qu’elle avait fièrement dressée, mais peut-être qu’elle n’attendait que ça de pouvoir se lier de nouveau à quelqu’un, lui faire confiance, lui ouvrir son cœur.
Tu la voyais alors reprendre de sa contenance devant ta question, pour finalement venir y répondre et reprendre l’idée que tu avais évoqué plus tôt. Tu la laissais donc faire, sa remarque t’arrachait encore une fois un plus grand sourire pour le coup, tu ne serais pas contre cette idée de la voir ainsi calme et reposée au creux de tes bras.
Tu la laissais faire encore une fois, tu préférais qu’elle prenne le contrôle et trouve quelque chose qui vient lui plaire, déjà que tu lui avais presque imposé cette proximité contre toi. Ce n’était pas la première fois, mais avant tes intentions n’étaient pas aussi directe ou connue ainsi. Il y avait donc une certaine tension palpable. Tu te retenais de venir mordre son cou, de laisser quelques pulsions primaires prendre le dessus, tu te contentais alors de sa chaleur, de son odeur, de certaines éléments qui pouvaient t’apaiser et te calmer dans tes idées folles, tu avais le temps pour ça.
Le film venait commencer, il n’y avait pas grand échange de paroles entre vous, il s’agissait plutôt de geste, tu sentais que ta maîtresse commençait à partir pour le doux monde du sommeil. Tu pouvais sentir tes doigts se mêler au sien, c’était agréable, un moment sans parler, juste communiquer des envies, des besoins par les gestes. Tu te laissais faire, apprenant alors avec elle ce qu’était la communication d’une certaine façon. Et finalement, tu pouvais la sentir entièrement contre toi, le sommeil ayant eu raison de son esprit, te laissant uniquement son corps.
Tu laissais le film continuer, se terminer, te disant que le dernier volet serait pour une prochaine fois. Tu venais plutôt éteindre la télé pour le coup, évitant de trop bouger pour réveiller Rebecca. Tu faisais pareille en te levant et en soulevant son corps, venant la porter lentement dans sa chambre. Une fois placé sous la couette, tu ne venais pas résister au fait de te glisser dessous avec elle, venant te coller à elle pour lui apporter la chaleur manquante. Tu finissais toi aussi par céder au sommeil de Morphée, te demandais où cette histoire pourrait te mener.
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