Red était là depuis une bonne heure, refusant de rater l'heure de sortie de son cher maître. Elle s'était préparée tôt après avoir passé la journée à tourner en rond à la maison. Elle n'aimait pas rester seule, elle n'aimait pas rester loin de lui...Et s'il lui arrivait quelque chose pendant qu'il était en cours ? Pendant qu'elle était enfermée au manoir ? Elle ruminait ainsi toute la journée.
Elle avait quand même fini par se secouer. Ne rien faire n'était pas une bonne chose. Comment le rendre fier si elle se contentait d'attendre sans bouger comme si elle boudait ? Non, elle devait prendre les devants. Alors, elle s'était longuement entrainée. Elle avait couru, longtemps puis était allée dans la salle de sport pour s'acharner sur le sac de frappe. Que ce soit avec les poings, les coudes, les genoux ou les tibias, elle enchainait les mouvements comme on lui avait appris quand elle était plus jeune. Une enfant qui n'en était plus une. Elle rata l'heure du midi pour continuer à le frapper alors même que ses membres criaient grâce. En milieu d'après-midi, elle avait pris une bonne douche, détendant tous ses muscles petit à petit. Ses jambes présentaient quelques bleus mais elle ne s'en préoccupait pas. Ce n'était pas important tant qu'elle arrivait à continuer de s'entrainer. Et même si cela faisait mal, elle ne montrait rien.
Par la suite, elle avait préparé un goûter pour Alexander. La jolie boite réservée pour ce moment se remplissait à vue d’œil. Quelques donuts pour lui rappeler ses origines, des perles de coco et une part de cheesecake au thé vert parce qu'ils étaient à Togi. C'était plus facile de trouver des pâtisseries typique du Japon. Mais il y avait un gâteau en exemplaire unique, caché dans un coin : un anneau sablé avec des noix, typique de chez elle. L'un des rares souvenirs qu'elle gardait de la Russie, l'un des rares gâteaux qu'elle avait droit...même si elle préférait largement les cookies. Le tout était joliment disposé sur un lit de serviette en tissu. Elle referma la boite en faisant le nœud pour bien les conserver.
Elle se dirigea ensuite vers l'université, boite dans une main et un thermos de café chaud dans l'autre. Elle arriva rapidement devant l'école, se positionnant dans un coin. Appuyée contre un lampadaire. Elle attendit là, sagement. Un professeur lui demanda bien si elle était perdue mais elle répondit tout naturellement :
- J'attends mon maître, ne vous en faites pas pour moi, monsieur.
Elle salua poliment l'homme même s'il n'avait pas d'intérêt à ses yeux. Elle fixait le portail. Lorsqu'elle le vit, enfin, arriver. Lui. Son cher et jeune maître ! Elle se redressa, droite comme un I, vérifiant que ses vêtements étaient impeccables. Que ses cheveux étaient parfaitement coiffés. Elle attendit encore un peu qu'il ait fini de parler avec ses amis puis s'approcha.
- Bonjour, maître. J'espère que votre journée fut agréable ? Je vous ai apporté du café pour vous réchauffer et de quoi manger...
Elle avait parlé tout en effectuant sa courbette habituelle quand elle saluait Alex. Elle se redressa puis attendit de voir s'il voulait du café pour lui servir une tasse ou s'il voulait un des gâteaux. Sinon, elle resterait en retrait jusqu'à ce qu'il ait besoin de lui. Néanmoins, elle ne restait pas sans rien faire. Elle surveillait discrètement les autres aux alentours, s'assurant qu'ils n'étaient pas dangereux...Mais son regard était régulièrement attiré par le visage du jeune homme. Et à chaque fois, elle souriait en le regardant. Parce qu'il était tout pour elle. - Peut-être êtes vous fatigué, maître ? Nous pouvons rentrer si vous le souhaitez.
Elle avait attendu qu'il y ait moins de monde autour de lui et s'était penché vers son oreille pour parler discrètement. Elle ne tenait surtout pas à discréditer son propriétaire ! Non, non, surtout pas. Elle faisait tout le plus parfaitement possible pour qu'il ne l'abandonne pas lui aussi.
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Sam 29 Déc - 15:18
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Alexander Bianco
Red
Les journées à l’Université, c’était quelque chose pour toi, tu ne te sentais pas très à l’aise là-bas. Les gens portent un regard bizarre sur toi, sans doute ton drôle de tatouage ou la couleur de tes cheveux. Tu trouves ça étrange de porter encore ce genre de regard qui juge à cet âge-là. Pour couronner le tout, il y avait le fait que tu n’arrives à rien en relation humaine, autant de monde autour de toi te faire presque sentir mal, comme si le souffle venait te manquer. Tu n’avais donc aucun ami, ni même de véritable connaissance, on te parlait de temps en temps pour en apprendre sur un cours, car tu te concentrais justement sur ça pour essayer de fuir ce malaise.
Cela t’avait fait poser des questions, pourquoi tu y arrivais mieux avec les hybrides et esclaves que tu avais acheté ? Pourtant, il y avait des humains parmi les hybrides, c’était une question sans aucune réponse derrière tu ne savais pas comment faire pour trouver une solution. Tu avais émis quelques hypothèses, mais rien de concluant pour toi. Tu avais peut-être pensé que le fait qu’il y ait une subordination inconsciente avait joué, mais encore une fois, non, car tu voyais bien le comportement de certains avec toi et celui que tu avais aussi. Une autre, encore, était tirée du fois qu’ils avaient tous eu une histoire grave triste, sans doute un lien de compassion par la connaissance de leur passé ? Cela encore, tu venais le retirer, car tu avais sympathisé avec eux, avant d’apprendre leur passé à tous.
Cela restait sans logique, tu préférais arrêter de réfléchir sur le sujet pour le coup, tu décidais plutôt de suivre le cours. Ce dernier était assez dure, il portait sur une profonde notion de fiscalité, il s’agissait déjà d’une matière rude, car il y avait autant de cas de figure que de statut ou d’entreprise possible. C’était épuisant mentalement, tu sentais de temps en temps tes yeux te faire souffrir malgré tes lunettes. Même ton estomac semblait se mêler à ce jeu, car il criait famine, tu devais donner l’impression d’être une personne faible sur l’instant, avec ton estomac gargouillant et tes yeux qui pleuraient de temps en temps.
Et là, ce fut la goutte d’eau faisant déborder le vase, on vint te jeter la dernière pierre. Les professeurs devaient être au courant des origines, car celui d’aujourd’hui prenait l’entreprise dont tu étais l’actionnaire majoritaire comme exemple, en précisant bien qu’il avait fait ça pour te faire plaisir. Tu avais envie de t’enterrer sur le moment, tu n’aimais pas t’afficher autant, la journée commençait à vraiment mal tournée pour toi. Fort heureusement, la dernière heure venait approcher, tu allais pouvoir échapper aux regards des autres qui commençaient à se poser des questions.
Alors que le glas commençait à retentir, tu faisais tes affaires en quatrième vitesse pour essayer de t’échapper à une situation qui coulait de source pour toi. Trop tard ,certains avaient été plus rapide que toi, te forçant à devoir supporter leur présence à côté de toi jusqu’à la sortie. Tu devais répondre à leur question, tu pouvais voir l’intérêt grandir en apprenant ton lien avec cette entreprise pharmaceutique. Tu n’aimais pas les gens vénaux, cela te rappelait trop ta Tante. Puis être ainsi entouré, n’arrêtait pas d’augmenter la sensation de malaise, même si de l’extérieur cela devait donner une simple conversation avec les autres.
Enfin, le portail, tu arrivais à formuler des mots pour dire que tu devais partir à présent, quitter le campus pour prendre le repos dont tu avais tellement besoin. Ils arrêtèrent de te coller pour l’instant, comme si le portail était une barrière bienfaitrice. Tu pensais au moins ainsi, car tu perçus rapidement une ombre te faisant face, t’obligeant à redresser le visage pour voir au final une tête bien familière, Red !
Un énorme soulagement s’emparait de ton corps et de ton âme, tu étais heureux, enfin quelqu’un que tu voulais véritablement voir. C’était une véritable providence, un sourire gagnait ton visage. Tu avais envie de lui sauter autour du cou, mais la fatigue et l’image social t’en empêchait, les larmes auraient même pu couler, tu les sentais à la limite de jaillir, tu étais tellement fatigué que tu n'étais pas loin de craquer. Le reste du comportement portait le dernier coup pour t’abattre, elle était si attentionnée à ton égard, elle avait amené quelque chose pour toi et prenait des nouvelles te concernant.
C’était cela pour toi une bonne relation, il n’y avait rien de malsain ou vénal, tu sentais qu’elle était là pour toi et pas pour ce qu’elle pourrait tirer de toi. Tu sentais que c’était pareil pour les autres membres de ta famille, il fallait donc toucher absolument le fond pour voir le meilleur sortir de l’être humain ? Tu ne le savais pas, mais cela te touchait, c’était la seule bonne chose de cette journée, tu étais déjà quelqu’un de sensible et toute la journée n’avait fait que jouer avec tes nerfs.
Tu n’arrivais plus rien à retenir, les larmes coulaient à présent sur tes joues, venant même mettre de la buée sur tes lunettes. Tu arrivais à dire entre deux sanglots.
“Merci… Red! Je sui… Suis tellement content… Que tu sois venue.”
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Jeu 3 Jan - 12:19
Son maître était là, sous ses yeux après une journée qui avait du être éreintante. Pour Red, ce fut d'un ennui mortel sans lui mais elle ne se plaindrait jamais. Surtout pas ! Il ne fallait pas qu'il ait quelque chose à lui reprocher. Elle lui avait apporté une boisson chaude et un goûter, ce qui faisait souvent du bien après une longue journée. La première réaction du jeune homme fut un sourire. Elle aimait le voir sourire, cela la faisait sourire également.
Mais rapidement, il se mit à pleurer. Que...Pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Qu'avait-elle fait de mal ? L'avait-elle dérangé ? Embarrassé devant ses amis ? Alors qu'elle réfléchissait à toute vitesse, cherchant un moyen de s'excuser, il prononça quelques mots. Oh, il était content ? - Il ne faut pas pleurer maître, je serais toujours là pour vous. Toujours.
Tant qu'il la gardait à ses côtés en tout cas. Elle n'avait pas l'habitude de voir son propriétaire agir ainsi et du coup, elle ne savait pas quoi faire. Elle n'avait pas de mouchoir en plus. Elle tenta de lui essuya les joues avec ses doigts, tout en douceur puis se souvint qu'elle mit quelques serviettes dans sa boite contenant les gâteaux. Elle l'ouvrit et en sortit une. Au moins, elles étaient douces, alors elle pouvait lui essuyer délicatement le visage sans trop lui faire de mal.
Elle lui donna ensuite la serviette pour qu'il termine puis lui servit une tasse de café chaud qu'elle lui tendit.
- Tenez, ça va vous donner des forces. Mais vous avez l'air fatigué, la journée a été difficile ? Pardonnez-moi si je suis indiscrète, mais je veux être là pour vous. Si je peux vous aider d'une quelconque façon, je le ferais !
Bon, elle était plus habituée à casser des gueules, littéralement mais peut-être qu'elle saurait l'aider autrement ? Après, si c'était tabasser du monde, elle le ferait avec grand plaisir aussi. Tant qu'il en avait besoin de toute façon, ce serait avec bonheur qu'elle le ferait.
- Vous voulez vous promener un peu ? Peut-être que de voir un peu de paysages vous ferait du bien ? On peut aussi aller s'assoir ailleurs pour faire une petite pause...
Et manger. Il avait l'air tout faible, tout fatigué ! Et Red n'aimait pas le voir ainsi, surtout avec sa prothèse. Il était certainement plus fragile que son ancien propriétaire, mais étrangement, elle se sentait plus proche de lui que du premier. Ce n'était peut-être qu'une illusion mais tant qu'il la gardait, elle serait heureuse. Elle ne demandait pas plus que de servir la même personne jusqu'au bout. Ses yeux regardaient partout autour, surveillant tout ceux qui passaient, notamment les "amis" du jeune homme. Elle ignorait qu'ils ne l'étaient pas mais elle n'appréciait pas vraiment le regard qu'ils avaient. En attendant, alors qu'il se remettait doucement de ses émotions, elle remarqua une foule d'autres élèves qui sortaient et qui allait le bousculer...Hors de question !
Elle lui saisit les bras et le repoussa légèrement à l'écart des autres, tout en se plaçant entre eux et son maître. Elle préférait se faire bousculer elle, plutôt que lui, même si elle avait horreur de le pousser ainsi.
- Pardonnez-moi, maître, j'accepterai la punition pour vous avoir poussé mais je ne voulais pas qu'ils vous poussent et vous fassent mal...
Prête à tout pour le servir au mieux mais se sentant facilement responsable d'une bêtise...C'était tout elle. Et pour le moment, elle le couvait comme une garde du corps très maternelle pour le coup.
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Lun 7 Jan - 9:31
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Alexander Bianco
Red
Tu avais du mal à retenir le flot de larmes qui passait par ton corps, tu étais tendu et le fil avait rompu, tu laissais donc ces pulsions ressortir. Ce n’était pas de mauvaises pulsions, simplement de bonnes ondes qui avaient réussi à te mettre un brin de soleil dans ta journée, qui suffisait à faire plier ta volonté pour le coup. Tu percevais les paroles de la jeune femme, tu étais encore plus heureux d’entendre ça, cette promesse qu’elle te faisait de ne jamais te quitter. Cette fidélité, tu l’aimais, tu savais qu’elle disait cela par envie, non pour te faire plaisir, que c’était sa nature d’être aussi proche de toi, même si tu avais eu du mal au début, maintenant, tu appréciais cela avec grand plaisir.
Le comportement de Red arrivait à calmer doucement tes larmes, la voir toujours aussi attentionnée et t’aider te motivait à reprendre ton souffle pour calmer l’écoulement de tes yeux. Les sanglots de ta voix commençaient à disparaître, les larmes toujours un peu présente, mais tu pouvais boire le café petit à petit, le goût amer t’apportait un petit plus qui ne faisait pas de mal. Tu arrivais à hocher la tête par la suite et finalement prendre la parole, tes larmes ne coulant plus, le calme étant revenue.
“On peut dire ça, je suis surtout assez fatigué… Les cours étaient lourds et compliqué, plus quelques broutilles… Tu as été mon seul rayon de soleil dans cette journée.”
La gorge occupée par le reste du café, tu venais simplement hocher la tête pour confirmer sa proposition, faire une petite marche te donnerais sans doute un coup de boost, mais surtout te vider la tête en bonne compagnie. Le liquide foncé terminait rapidement dans ton corps, la chaleur n’étant pas un problème pour toi, tu pouvais presque le consommer bouillant, ce qui était pratique pour avaler ton petit-déjeuner en quatrième vitesse certains matin. Même si cela n’arrivait plus aussi souvent depuis que Red et Jeanne était à la maison, tu avais un planning bien organisé pour avoir une vie des plus classique.
Alors que tu allais lui rendre la tasse, tu te faisais tirer, comme pour échange de place avec elle. Tu arrivais à suivre, sans perdre pied, au sens propre du terme te concernant. Tu ne savais pas pourquoi Red agissait ainsi pour le coup. Tu saisis la chose en voyant un groupe passer, qui aurait sans doute percuter ta personne si la demoiselle n’avait pas pris l’initiative, encore une preuve de son attention pour toi. Malgré son côté brut de décoffrage dans ses actions, tu gardais un large sourire en remarquant un tel comportement.
Tu haussais un sourcil en l’écoutant parler, elle remettait à nouveau ça, dès qu’elle avait l’impression de mal se comporter elle demandait cela. Tu gardais toujours ton sourire, tu commençais encore une fois à t’habituer à cette facette d’elle. Tu ne comptais pas la punir, tu n’aimais pas ça, du moins pas sans bonne raison ou même sans bon contexte. Tu avais cependant une idée de ce qu’elle pourrait faire, si elle voulait se faire pardonner. Tu approchais d’elle, après avoir remis la contenant de café à sa place, c’est-à-dire ce qu’elle avait amené pour te faire du bien.
Sans rien répondre encore une fois, tu la prenais dans tes bras, l’enlaçant, en mettant toute la force que tu possédais, donc pas grand chose pour elle, mais tu démontrais toute ton affection ainsi.
“D’accord, ta punition est de me faire un câlin maintenant.”
C’était une punition bizarre, mais tu savais que Red était tendue avec ce genre de manifestation, tu en avais besoin et cela lui ferait du bien aussi de se détendre un peu de temps en temps. Tu étais son maître, c’était aussi ton rôle de prendre soin d’elle et la faire évoluer dans le bon sens. Tu continuais de la tenir entre tes bras pendant un long moment, histoire de faire le plein de tendresse et tu lui rendais sa liberté. Un grand sourire toujours présent sur tes lèvres, tu la regardais droit dans les yeux, les larmes laissant place à de beaux iris illuminés.
Ta main se tendait vers elle, comme si tu voulais tenir la sienne pour la suite des évènements, tu reprenais un peu plus de formalités pour reprendre ton sérieux de maître.
“Red, veux-tu bien m’escorter pour notre petite ballade ?”
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Ven 11 Jan - 11:17
Enfin, Alexander semblait se calmer légèrement, s'apaiser et ses larmes se tarirent. Red était rassurée, plus sereine quand il ne pleurait pas...même si c'était de joie. Elle attendait, patiemment, sans le brusquer qu'il boive son café et se redresse. Jamais elle ne le jugerait, même pas pour un moment de faiblesse. Il était humain et en avait parfaitement le droit. Mais en l'écoutant, ses sourcils se froncèrent.
- Des broutilles ? Dois-je aller m'occuper de ces broutilles, maître ?
Surtout si c'était d'autres élèves qui l'embêtaient. Elle ne faisait que supposer et surtout, elle était plus douée quand il s'agissait de défendre physiquement son maître...que de faire autre chose pour lui. De toute façon, elle ferait tout pour lui, elle lui était entièrement dévouée. Par la suite, elle le décala du passage, prenant sa place pour qu'il ne se fasse pas bousculer. Elle avait été un peu...violente en le poussant et s'en voulait désormais. Même si elle l'avait protégé. Elle demanda alors à être puni...Mais contrairement à ses attentes, il la prit dans ses bras.
Elle se retrouvait bloquée contre lui. Elle n'aimait pas cette situation. Elle ne méritait pas une telle attention de sa part et puis, sa condition l'empêchait d'y avoir droit à ses yeux. Raide comme piquet, elle ne savait pas comment agir jusqu'à entendre que c'était sa punition. Ah. - Ah...euh...d'accord, maître. Si c'est ce que vous désirez !
C'était lui le maître dans l'histoire, elle se devait d'obéir. Même si au final, elle était plus habituée à recevoir des coups comme punition. Elle leva ses bras. Lentement et toujours aussi raide. Elle finit par les placer dans le dos du jeune homme mais en le touchant à peine. Non pas qu'il la dégoûtait, mais elle ne voulait pas le déranger. Elle ne voulait pas être un poids et elle estimait que le serrer dans ses bras, ce n'était pas une bonne chose. Elle attendit patiemment, enfin...impatiemment qu'il la libère bien que quand elle remarqua qu'il semblait plus détendu, plus heureux, elle se détendit aussi légèrement. Elle le préférait comme cela.
Il souriaient enfin quand il la libéra. Elle prit la main qu'il lui tendait, ne lui refusant jamais ce contact. Et puis, cela lui permettait d'être proche et de l'aider rapidement en cas de problèmes. - Je préfères vous voir sourire comme ça, maître...
Oui, c'était à la fois un compliment et un aveu de sa fidélité pour lui, du fait qu'elle l'appréciait réellement, même si c'était à sa manière. Elle hocha alors la tête en entendant la question.
- Bien sur, je vous suivrais jusqu'au bout du monde s'il le fallait ! Où voulez-vous aller ? J'ai repéré un semblant de parc dans un coin. J'aurai aimé vous trouvez mieux mais il semblerait que par ici, il n'y ait pas grand chose. Sinon, il y a la forêt en marchant un peu mais...
Elle se tut. Hors de question de rappeler son infirmité. Elle n'était pourtant pas sure qu'il soit capable de marcher jusque là-bas. En attendant, elle n'avait fait que des propositions, lui laissant la responsabilité de choisir. Comme d'habitude. Elle lui serra doucement la main et le suivit alors, tout en surveillant autour d'elle. - Voulez-vous un gâteau ? Ou vous préférez attendre de trouver un endroit pour vous asseoir ?
Après tout, elle était venue les mains chargées pour lui. Juste pour le satisfaire alors elle les lui proposait pour qu'il sache qu'il pouvait en profiter quand l'envie lui prendrait. Et de son côté, elle se contentait d'apprécier la balade. Même si elle gardait un air professionnel, au fond, elle était ravie de passer du temps avec lui.
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Lun 14 Jan - 11:29
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Alexander Bianco
Red
Encore une fois, comme à son habitude, Red s’inquiétait toujours pour ta personne, te donnant envie de prolonger un peu plus cette étreinte. Elle était une présence bien plus rassurante, si tu étais audacieux ou même profiteur, tu aurais demandé plus qu’un câlin, mais tu te voyais mal mettre à mal encore plus ton petit cœur. Alors que tu pouvais sentir la main de Red avec la tienne, tu venais rougir doucement sous ses paroles, cela te faisait plaisir, être autant chouchouté et surtout que l’on te fasse ce genre de compliment simple, mais qui met du baume au cœur.
Tu écoutais les paroles de la demoiselle, ses propositions restant bien gravées dans ta mémoire, pour ne pas oublier cela. Tu préférais l’idée du parc, la forêt serait trop tendu pour toi. Tu n’étais pas en condition pour faire une aussi longue balade, mais le parc serait agréable, puis tu pourrais être sûr de trouver un endroit où te reposer si nécessaire avec elle. Tu gardais ton sourire, ayant bien remarqué sa retenue concernant ta condition, ce n’était pas de la pitié, simplement de la prévenance de sa part, tu pouvais donc lui pardonner cet écart.
Tu ouvrais la marche, car tu voyais parfaitement l’endroit où elle désirait aller, le parc était connu dans le coin, pour son joli côté floral, mais peu de monde y allait dans le campus en cette saison. Pendant ce début de promenade, tu écoutais parfaitement sa proposition, il était vrai que tu commençais à ressentir la faim, celle-ci pouvait presque être dévorante pour le coup. Tes yeux viennent se gonfler d’étoiles, car tu sais que ce qu’elle a apporté te comblera comme il faut.
Tu tournes ta tête vers elle, pour hocher la tête comme un enfant, ne répondant pas par des mots. Tu tends alors ta main pour demander la sac qu’elle a ramener pour ta personne. Tu voulais au moins pouvoir te servir toi-même, tu sortais un imposant cookie aux pépites de chocolat fondu dessus. Tu croquais alors dedans, laissant une belle empreinte de ton passage. C’était toujours aussi bon, il s’agissait bien du paradis sur terre niveau nourriture. Tu le présentais devant les lèvres de la demoiselle, tu voyais bien qu’elle était gênée de passer après toi, comme si ta nourriture était sacrée. Tu gardais alors un grand sourire.
“Mange Red, c’est un ordre.”
Tu utilisais ce terme là, pour être sur de là faire manger et même si tu ne pouvais pas l’avouer, tu aimais quand Red faisait ce genre de tête, c’était rafraîchissant, puis voir son attachement à ta personne de cette façon gonflait un peu ton ego, un petit plaisir purement égoïste. Tu fais donc ainsi, une bouchée pour toi, une pour elle, continuant d’enchaîner les cookies avec elle jusqu’à les finir. Profitant de cette marche pour lancer ta digestion et arriver assez rapidement au parc.
Une fois proche, tu accélères un peu le pas pour rejoindre une zone calme et avec un banc surtout, tu commençais à te fatiguer un peu. Tu voulais du repos tranquillement, avec une compagnie bienveillante à ton égard.
“Allez vient Red, on va s’installer sur ce banc, proche de l’étang en plus, il y aura le calme de l’eau.”
Une fois à destination, tu poses ton corps dessus, forçant la demoiselle à s’asseoir à côté de toi, tu avais une idée, un cadeau pour elle. Elle, qui était venue à toi, s’était montrée comme une déesse dans ce moment triste de la journée, elle méritait toute ton attention pour ce moment. Une fois bien installé, tu tapotais tes jambes, pour l’inviter à déposer sa tête dessus. Tu lui répétais encore qu’il s’agissait d’un ordre, la laissant faire à son rythme. Tu portais ensuite ta main sur ta tête pour la caresser lentement, tu pensais que cela pourrait lui faire du bien. Tu laissais donc encore une fois des mots passer par tes lèvres pour exprimer la suite de ton idée.
“Alors Red qu’allons nous faire ce soir ? C’est à toi de décider le programme de la soirée et tu n’as pas le droit de choisir l’option qui me laisse avoir le dernier mot, je veux ta véritable envie.”
Tu faisais encore un grand sourire, déposant tes lèvres sur sa joue, juste pour la voir rougir, tu étais à présent d’une humeur taquine, une fois le stresse évacuée de ton corps.
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Mer 23 Jan - 14:44
Red continuait de suivre son maître, tout en lui tenant la main. C'est là qu'elle se sentait utile, qu'elle se sentait bien. A ses côtés. Et pas à tourner en rond à la maison pendant qu'il était occupé ailleurs. En plus, un garde du corps qui n'était pas aux côtés de la personne à protéger...Franchement, quel intérêt ? Bref, elle marchait donc à ses côtés, sans aller trop vite. Elle ne tenait pas à ce qu'il se blesse ou se sente dévaloriser. Elle réfléchissait surement trop mais le bonheur d'Alexander était sa priorité.
Il réclamait d'ailleurs les gâteaux. Elle lui donna la boite, le laissant prendre un cookie qu'il sembla apprécier. Et elle était heureuse de le voir aussi bien ! Sauf que soudainement, il le présenta devant ses lèvres. Elle secoua la tête. C'était sa nourriture à lui, elle n'allait pas mordre dedans !
- Je ne...
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Un ordre. Elle baissa les yeux, gênée alors que ses joues se coloraient légèrement. Il lui donnait souvent des ordres de ce type et elle n'en avait pas l'habitude. Et elle ne savait jamais ce qu'elle devait faire. Même si l'obéissance gagnait toujours. Elle ouvrit alors la bouche et croqua dedans. Juste un peu. Elle eut ainsi, droit à une bouchée à chaque fois qu'il en prenait une. Au final, elle avait apprécié cet étrange échange avec lui, comme si cela les unissait. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire alors qu'ils arrivaient au parc.
Le jeune homme accéléra pour se diriger vers une zone tranquille. Elle le suivit aussitôt, sans se laisser distancer. Lorsqu'il s'installa sur le banc, elle envisagea de se placer derrière mais il ne lui laissait pas le choix. Elle s'assit donc à ses côtés, laissant une distance respectueuse entre eux deux.
- C'est un joli endroit...
Ces quelques mots lui avaient échappés alors même, que d'habitude, elle ne donnait pas son avis. Ce n'était pas son rôle mais trop tard, c'était fait. Et puis bon, ce n'était pas une critique, bien au contraire. Elle appréciait cet endroit. Alexander attira alors son attention en lui demandant de s'allonger, la tête sur ses genoux. Elle se raidit et commença à reculer alors qu'il ajoutait que c'était un ordre.
- Mais je...On...Et si on nous voyait ?
Elle ne voulait pas lui faire honte, surtout que cette idée l’embarrassait pas mal. Mais comme c'était un ordre, elle finit par s'y plier, s'allongeant sur le banc. Elle vint posa sa tête sur lui, tout en étant dos à lui. Elle était particulièrement raide et plutôt rouge déjà. Elle n'avait pas l'habitude d'être aussi proche de son propriétaire. Surtout qu'il se mettait à lui caresser les cheveux. Elle se laissa faire, malgré l'embarras qui l'envahissait de plus en plus. Même si d'un côté, c'était agréable, elle ne pouvait le nier. Elle aimait être le centre de l'attention de son maître, même si elle considérait que c'était un désir purement égoïste.
Elle réfléchit alors à sa question qui demandait réflexion à son avis. Finalement, alors qu'elle allait répondre, elle sentit des lèvres sur sa joue. Elle devint alors totalement rouge.
- Je...euh...
Elle se racla la gorge alors qu'elle se tournait sur le dos, de manière à pouvoir le voir. Ce serait plus respectueux à son avis. Et tant pis s'il voyait ses joues bien rouges ou sa poitrine qui se soulevait un peu plus rapidement que d'habitude. - Eh bien...j'aimerais surtout pouvoir...Je suis désolée d'avoir cette envie mais je...j'aimerais passer du temps avec vous. Rien qu'avec vous. Et personne d'autre. Rien que nous deux.
Elle leva les yeux vers lui, posant sur lui un regard sincère et dévoué.
- Après, je ne sais pas ce qu'on peut faire mais si...si je ne suis qu'avec vous, tout m'ira.
Elle le regardait maintenant avec des petites étoiles dans les yeux. Parce qu'après tout, il était important pour elle. Elle espérait seulement qu'il ne lui en voudrait pas pour son envie égoïste...D'ailleurs, c'était déjà beaucoup pour elle. Elle n'était pas habituée à avoir des envies, ses propres désirs. Elle n'avait jamais eu le droit de penser à autre chose que son maître et ses souhaits. Alors pour le moment, c'était la seule chose qu'elle désirait vraiment. Juste lui.
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Dim 3 Fév - 10:02
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Alexander Bianco
Red
Tes mains bougeaient sur la chevelure de la demoiselle, presque de façon mécanique pour le moment, tu lui montrais ton affection, à ta façon. C’était aussi un moyen de la remercier pour son action du jour, elle avait été comme un phare en cette journée un peu triste et morne pour le coup. C’était donc tout à fait normal que tu veuilles récompenser celle qui t’appartenait d’une certaine façon, au vu de sa dévotion infaillible, elle en avait clairement le droit.
Maintenant que Red te faisait face sans aucun problème, tu pouvais voir la détermination dans son regard, comme si elle acceptait enfin de partager ses propres envies et pas seulement se coller aux tiennes. Tu aimais cela passer en priorité, mais au fond de toi, tu voulais qu’elle soit aussi heureuse, comme les autres en formulant de temps en temps des envies, des désirs égoïste, elle avait le droit d’agir comme une humaine de temps à autre.
Tu écoutais silencieusement ses annonces, arrêtant même de la caresser. Tu gardais un grand sourire sur le visage, étant heureux qu’elle formule son envie. Ce n’était certes, pas une véritable action qu’elle te demandait, mais c’était clairement une envie, tu viendrais l’exaucer avec grand plaisir. Puis, il n’était pas rare qu’un membre de ta famille fasse en sorte de prendre un peu de ton temps dans ce manoir, alors pourquoi elle n’aurait pas le droit à son moment ?
Tu courbais doucement l’échine pour te tenir au-dessus d’elle à quelques centimètres de son visage, pour la regarder droit dans les yeux, son sourire se faisait plus doux et tu prenais la parole pour répondre à son envie. Tu soufflais les mots qui la combleraient sûrement.
“D’accord, nous ferons ainsi, à partir de maintenant et ceux jusqu’à demain matin, je suis entièrement à toi et à personne d’autre. C’est donc toi qui devras choisir les activités que nous allons faire.”
Tu te redressais, te tenant à nouveau droit sur le banc, reprenant les caresses sur Red, doucement, une simple marque d’affection, mais aussi quelque chose qui te détendait, tu profitais donc pleinement de la situation. Tu laissais le calme s’installer lentement, un léger silence planer pour le coup, tu préférais regarder l’horizon, le soleil qui commençait enfin sa descente. C’était quelque chose de classique, pourtant, tu aimais toujours autant la palette de couleur qui jouait à ce moment-là.
Après cette légère contemplation, tu poses à nouveau tes prunelles aux couleurs uniques sur le corps de Red, montrant un joli sourire. Il te prend alors l’envie de la taquiner pour le coup, de continuer à faire en sorte qu’elle s’exprime et ses désirs aussi. La dévotion était une bonne chose, mais elle ne devait pas s’oublier d’un autre côté, c’était donc aussi ton rôle de la guider sur ce chemin. Tu y prenais toi-même un réel plaisir. Une nouvelle fois, tu courbais alors l’échine pour t’approcher d’elle, tu te doutais bien que ton visage aussi près devait la gêner un peu.
C’était amusant que pour une fois, tu sois celui qui arrive à rendre timide ou impressionner l’autre, d’habitude, tu étais le timide et celui qui perdait ses moyens en présence d’autrui. Alors pourquoi une telle différence avec ceux dont tu avais pris la charge sur toi ? Le fait qu’il soit ta possession te rendait plus naturelle avec eux ? Un paradoxe toujours présent dans ton esprit. Cependant, tu ne restais pas concentrer sur la chose bien longtemps, tu préférais te tourner vers Red, laissant encore une fois quelques mots franchir tes lèvres pour arriver jusqu’à elle.
“Du coup Red, que dois-je faire à présent pour toi ? Que veux-tu de moi ? Si tu ne désires rien pour le moment, nous devrions peut-être rentrer ? Cela serait dommage, car ici, nous sommes tranquilles, rien que nous deux, comme tu me l’as demandé.”
Joueur, c’était ta façon d’être maintenant, le stress n’était plus, toutes les mauvaises ondes avaient filé loin dès que Red était arrivée près de toi. Tu ne pouvais résister à l’envi de jouer un peu, la taquiner de cette façon, c’était bonne enfant, tu ne voyais pas de mal à l’embêter ainsi, cela ne lui porterait jamais préjudice.
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Ven 15 Fév - 12:33
Red avait fini par accepter la demande de son maître, de lui faire une demande, de dire ce dont elle avait envie...Cela n'avait pas été facile mais elle y était finalement arrivée. Ce n'était pas une action réellement mais elle voulait juste être seule avec lui. En tête à tête. Et quand il accepta, ses yeux se remplirent de petites étoiles mais aussi de quelques larmes alors qu'un large sourire apparaissait sur son visage.
- Merci, maître ! Je ferais en sorte d'être digne de ce présent mais je vous remercie. Je suis tellement heureuse de vous appartenir !
A ses yeux, il était le meilleur maître qu'elle avait eu. Même s'il lui demandait des choses inhabituelles pour elle, elle avait vraiment envie de faire des efforts. De lui plaire pleinement. Même si cela l'obligeait à dépasser ses propres limites, à se découvrir elle-même.
Par la suite, pendant un moment, il se mit à admirer le paysage. Elle, elle se perdit dans la contemplation du visage de son maître, admirant ses traits, leur douceur...Et les caresses sur ses cheveux l'aidaient à bien se détendre. C'était un moment très agréable. Red n'était pas le genre de femme qui avait absolument besoin d'une conversation pour être bien, le silence lui allait aussi très bien.
Mais finalement, Alexander mit fin à ce moment de contemplation. Il s'approcha d'elle, tout près, trop pour qu'elle soit réellement à l'aise. Elle avait l'habitude qu'une certaine distance soit maintenue par son précédent maître mais lui, il s'amusait à briser cette distance, constamment. Et elle ne savait jamais comment réagir...Résultat, elle se figeait en rougissant.
Il lui posa alors des questions. Il se montrait joueur, elle le sentait mais elle aimait le voir ainsi. C'est dans ces moments-là, qu'elle sentait qu'il était bien, détendu, heureux même ! Alors tant pis s'il la taquinait pour cela.
- Je...
Elle referma la bouche, ne sachant pas quoi demander. Une chose était sure par contre, elle ne voulait pas rentrer. Pas tout de suite. Elle voulait rester seule avec lui. Au moins, encore un peu.
- Je ne veux pas rentrer...Pas tout de suite. Mais, il y a une chose que j'aimerais bien...essayer...
Son regard allait et venait, se plantant dans celui d'Alex ou s'éloignant...preuve qu'elle était gênée, en plus de ses rougeurs, par ce qu'elle voulait lui demander.
- Je me demandais ce que...ce que ça fait que d'être...dans les bras de quelqu'un qui compte. De recevoir un...un câlin.
Voila, elle l'avait dit. Ce n'était peut-être pas grand chose mais elle n'en avait pas eu depuis une éternité, elle n'en avait même pas souvenir d'en avoir déjà eu. Alors, c'était l'occasion. Et puis, son maître répondait aux critères, il comptait réellement pour elle. Et elle savait qu'il ne se moquerait pas. Elle se redressa lentement avant de se positionner à genoux, à côté de lui. Elle attendait, peu à l'aise dans cet exercice. Comment elle devait s'y prendre ? Elle décida de prendre exemple sur ce qu'elle avait déjà pu voir dans sa vie.
Elle glissa, un genou de l'autre côté des cuisses de son maître, se retrouvant à califourchon sur lui, sans non plus appuyer de tout son poids. Elle ne tenait pas à l'écraser non plus. - Je peux ?
Elle leva les bras, attendant l'autorisation pour le prendre dans ses bras, pour venir se blottir contre lui. Elle n'avait pas vraiment conscience que la position pouvait paraitre étrange, que ce n'était pas réellement innocent en temps ordinaire...mais pour elle, cela l'était. Elle voulait juste être dans les bras d'Alexander, elle ne pensait pas à mal.
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Lun 18 Fév - 10:00
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Alexander Bianco
Red
Encore une fois la demoiselle se montrait plus que fidèle envers toi, tu en étais heureux, savoir qu’au moins une personne proche de toi ne viendrais jamais te trahir, serait toujours-là pour toi. Sur le moment, ce n’était pas la satisfaction d’un maître envers son esclave, mais un simple sentiment apaisant, de te dire que tu pouvais pleinement avoir confiance en un individu proche de toi. Tu continuais donc les caresses sur sa tête, alors que tu lui posais les questions pour le moment, attendant qu’elle vienne encore une fois énoncer ses envies. C’était ta façon de profiter d’elle ainsi et de la récompenser de son comportement plus que parfait en cette journée.
Ton sourire grandissait doucement, quand elle montrait encore une fois qu’elle avait ses propres envies, c’était ton devoir d’y répondre, vu qu’elle faisait de même avec ta personne. C’était une sorte de donnant donnant, mais pure, car tu agissais pour son bien et elle aussi. La curiosité naissait dans ton esprit, qu’est ce qu’elle voulait bien essayer ? Cela ne pouvait pas être cette situation, tu lui offrais déjà, elle aurait simplement demandé à continuer. Ton regard ne la quittait pas, elle était bien la seule demoiselle dont tu ne fuyais pas le regard, car tu la savais gênée par toi, de ton statut de maître.
Un câlin, elle voulait une étreinte d’elle-même, voilà une grande avancé de sa part. Tu ne lui refuserais pas ce bien, tu étais désireux aussi de la voir d’elle-même te prendre dans ses bras. C’était réconfortant de la voir moins fermée sur ce sujet, quitter un peu son rôle de chien droit, elle pouvait clairement prendre soin de toi, mais être un peu plus elle-même. Ton visage se reculait doucement pour lui laisser le temps de s’installer, lui faisait comprendre par ton manque de réponse qu’elle en avait le droit.
Tu souriais un peu plus en la voyant aussi maladroite, cela lui donnait un côté plus qu'attendrissant dans l’idée. Tu ouvrais à ton tour tes bras pour la laissais venir, lui offrant un simple regard pour lui faire comprendre une nouvelle fois qu’elle pouvait se joindre à toi. Tu décollais même ton dos pour l’enlacer toi-même dans un premier temps et la coller contre toi. Tu faisais durer la chose, la serrant un peu plus contre toi et la laissant faire. Tu aimais ce genre de position de sensation, tu serais hypocrite de ne pas reconnaître la beauté de Red, tu nichais alors ta tête dans la naissance de son cou.
Tu l’invitais à faire de même, de profiter pleinement de cette sensation, de ce câlin, le rendre plus intime vu qu’elle pouvait t’avoir pour elle toute la journée. Puis, tu cédais lentement à une tentation, tu déposais tes lèvres dans son cou, comme si tu l’embrassais, tu te laissais emporter par les émotions et les envies de tendresse de la jeune femme et les tiennes aussi. Tu m’étais alors fin à ce câlin, du moins, tu décalais ton corps du sien pour regarder son visage, planter tes yeux dans les siens, un large sourire sur le visage.
“Je suis désolé, j’en ai un peu profité, mais je n’ai pas pu résister en te voyant aussi belle et aussi proche de moi Red… Je pense que je dois me faire pardonner pour se débordement et te récompenser pour cette journée.”
Encore des belles paroles pour une fois, mais c’était aussi pour combler encore une fois tes envies, tes désirs avec elle. Tu ne pouvais pas cacher les choses, tu étais un jeune homme en pleine effervescence et ayant des besoins. Et aujourd’hui, Red serait la seule à y avoir le droit, et même la première de ton petit nid d’amour, de ton harem en quelque sorte. Tu essayais de te souvenir de tes premières fois, les premières expériences que tu avais eu, ta main glissant lentement sur la nuque de la jeune femme.
Ainsi, tu la tirais doucement vers toi, sachant bien qu’elle ne viendrait rien faire pour t’en empêcher. Tu prenais donc ses lèvres pour un léger baiser, que tu faisais durer lentement, doucement, pour mettre un peu plus de passion dans cet échange, allant jusqu’à perdre ton souffle en lui offrant sa récompense et profitant de l’amour de ton humaine pour toi. Tu te séparais d’elle, le souffle un peu court, mais un visage d’ange et un regard tendre pour elle. Tu portais l’un de tes doigts sur ses lèvres pour te laisser parler et éviter d’assister à son moment de panique.
“Voilà ton cadeau Red, cela reste entre nous d’accord, je n’ai pas envie que les autres soient jaloux de toi, car tu es la première à qui j’offre à nouveau mes lèvres depuis bien longtemps. Et dis moi, tu veux faire le chemin du retour où tu désires autre chose avec moi ? Comme un nouveau câlin ou que je t’offre un nouveau baiser ?”
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Mar 19 Fév - 12:08
Voila, Red avait fini par avouer ce qu'elle voulait. Une touche d'attention, rien de plus, un peu de tendresse de la part de celui qui était le centre de son monde...Elle ne lui avait jamais dit mais c'était bien ainsi qu'elle le voyait, il était son pilier, celui sans qui sa vie n'avait plus de sens, tout simplement. Alors quand il accepta le câlin, elle avait l'impression d'être envahie de bonheur. Qu'elle allait s'en étouffer. C'était tellement...magique. C'était la première fois qu'elle ressentait ce genre de choses.
Il fit le premier pas maintenant qu'elle était positionnée. Il la serra contre lui. Elle referma alors ses bras dans son dos, se blottissant contre lui. Son cœur battait la chamade mais elle se sentait bien là. Son éducation lui criait que c'était mal, mais pourtant, elle ne voulait pas que cela s'arrête. Elle finit par poser sa tête sur l'épaule de son maître, peut-être pas de façon aussi intime qu'il le faisait mais c'était déjà un bon début pour elle.
Soudainement, elle sentit les lèvres d'Alexander se poser dans son cou. Un baiser ! C'était doux, c'était chaud ! Et...c'était déjà trop pour elle. Elle avait relevé la tête, surprise mais elle était incapable de faire quoi que ce soit...à pars pencher la tête sur le côté. Son éducation la poussait à se laisser faire même si elle se disait que c'était mal. Il ne devrait pas la toucher ainsi, elle n'était pas faite pour cela...Et pourtant, c'était tellement agréable !
Alors qu'il se reculait, voila qu'il s'excusait et lui faisait un compliment. Particulièrement rouge, elle secoua la tête. - Ne...ne vous excusez pas maître ! Je vous appartiens après tout même si je...je pense que certaines à la maison seraient plus...aptes là-dessus.
Pour tout ce qui était tendresse certes mais aussi pour les choses plus poussées. Sauf qu'il ne comptait visiblement pas s'arrêter là. Il avait glissé une main dans sa nuque et l'attirait vers lui. Habituée à obéir sans condition, elle se laissa faire, approchant alors son visage de lui. Et plus il était proche, plus elle était rouge...Ce qui ne s'arrangea pas avec la suite. Il l'embrassait ! Elle resta figée, inerte, alors que ses douces lèvres profitaient des siennes. Elle ne savait pas quoi faire, elle était totalement perdue !
Oui, c'était agréable mais...il ne devrait pas ! Elle était là pour le protéger pas pour autre chose, encore moins sentir ses douces lèvres. Aussi rouge qu'une tomate, elle sentit qu'il s'écartait. A son plus soulagement. A son plus grand désespoir. Elle était partagée en deux, elle en voulait plus. Elle ne pouvait en supporter plus. Raide comme piquet, elle commençait à agiter les bras, comme pour chercher de l'air, chercher quoi faire ou quoi dire. C'est alors qu'il posa un doigt sur ses lèvres. Elle se figea instantanément, les bras à moitié en l'air, une expression perdue sur le visage, un cœur qui allait exploser et une impression d'avoir si chaud qu'elle allait s'évaporer.
- Je...Je vous le promets, je ne dirais rien.
C'était un ordre, non ? En tout cas, elle l'avait pris ainsi et cela lui fit étrangement du bien de retrouver son rôle. Ce simple ordre la détendait, lui permettait d'avoir quelque chose sur quoi se concentrer...et oublier la panique qui avait commencé à grimper à toute allure. Sa respiration était toujours un peu rapide mais il y avait du mieux, petit à petit. Même si elle ne réalisait pas qu'elle était totalement assise, à califourchon, sur lui, désormais. Mais c'était sa faute aussi, il l'avait perturbé ! - On peut...rentrer. Je crois que je ne...supporterais pas un autre...baiser.
Elle détourna les yeux, toujours aussi gênée de ce qui venait de se passer. Pourtant, elle voulait vraiment le rendre fier, se montrer utile envers lui...Et si c'était ainsi qu'il avait besoin d'elle ? Il risquait de la renvoyer si elle ne répondait pas à son attente ? Elle ne le supporterait pas ! A force de trop réfléchir, elle était persuadée d'avoir mal agi.
- Je suis désolée maître, je vous demande pardon...Vous attendiez quelque chose de moi et je n'ai pas su vous l'apporter...Je vais tâcher de faire mieux pour vous satisfaire, maître. En attendant, j'accepte humblement la punition de votre choix, dans l'espoir que vous me pardonniez même si c'est un désir purement égoïste et que je ne le mérite surement pas...
C'était un grand discours, surtout pour elle, mais au final, elle se sentait réellement coupable. Elle baissa alors les yeux, fixant ses mains, dans une posture de soumission. Elle attendait sa décision pour pouvoir reprendre ensuite le cours de la soirée...Elle était ainsi, si elle était punie et pardonnée, elle tournait la page sans jamais lui en vouloir.
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Mar 19 Fév - 21:16
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Alexander Bianco
Red
Tu adorais voir l’air gêné de Red, c’était tellement mignon de la voir ainsi, tu avais du mal à t’en passer pour le coup. Tu appréciais, non, tu admirais sa dévotion à ton égard, sans réellement comprendre pourquoi elle se donnait autant de mal pour quelqu’un comme toi. Peut-être pour cela que tu voulais faire son bonheur à ta façon, la rendre plus humaine, car avec elle, tu avais l’impression de l’être, comme avec chaque membre de ta famille, mais surtout elle. Tu retenais un léger rire en apprenant que le baiser était de trop pour elle, tu ne pensais pas que ce genre d’action serait aussi éprouvante, tu te demandais ce qui pourrait bien se passer si tu osais demander plus.
C’était presque tentant d’en faire la demande, mais afficher ainsi, elle pourrait rapidement comprendre que cela pourrait être une plaisanterie ou un test, le baiser venait après son câlin ou plutôt sa demande. Oui, tu avais clairement profité de cette étreinte avec elle et le baiser était ton envie la plus profonde, tu étais sincère en t’emparant de ses lèvres pour ce moment tendre. Tu profitais de ce petit moment de calme pour observer le visage de Red, tu faisais en sorte de retenir chaque détail, une de ses mèches rebelles, le rouge de ses joues, le bleue de ses yeux et bien d’autres choses encore.
Tu haussais alors lentement les sourcils en l’écoutant parler, c’était vraiment attendrissant d’une certaine façon. Elle pensait toujours que cela n’était que de son ressort ? C’était mignon, elle était en contradiction avec elle-même. Tu penchais doucement la tête en la voyant faire, puis pour la calmer, tu la prenais doucement dans tes bras, venant lentement faire en sorte qu’elle pose sa tête contre ton cœur. Tu avais toujours trouvé les battements apaisant, tu espérais que cela serait de même pour ton asservie.
Tu passais alors ton autre main sur sa tête, pour la rassurer un peu, elle avait du mal à être humaine à sa façon, c’était donc à toi de la guider sur cette voix-là, comme elle le faisait avec toi, sans s’en rendre compte. Tu la gardais un moment comme ça près de toi, avant de prendre la parole, relâchant ton étreinte, étant déjà bien conscient de la réaction qu’elle allait avoir, tu avais encore et toujours envie de la taquiner surtout après qu’elle ait osé te tendre une telle perche.
“Tu n’as pas à t’en faire Red, tu m’apportes bien plus que tu ne le penses, si j’agis ainsi, c’est que je veux t’aider comme tu le fais, mais aussi profiter un peu plus de toi, tu m’es très précieuse. Cela me fâche de te punir, mais si c’est ce que tu désires, j’ai trouvé une punition pour toi. Vu que tu désires que l’on passe la soirée ensemble, nous allons faire ça, mais tu vas devoir te dévouer corps et âme à moi ce soir. Red, ce soir, nous ferons l’amour tous les deux, nous allons coucher ensemble.”
Tu relevais son menton avant que son esprit ne parte en fumé ou qu’elle ne fasse une crise cardiaque devant toi. Tu souris tendrement, la tenant comme ça pour ne rien louper de ses réactions de visage, même si tu disais cela pour la taquiner, tu devais t’avouer à toi-même que tu partagerais bien ton lit avec Red, et depuis Jasmin personne ne t’avait donné cette envie soudaine de profiter de plus qu’une étreinte.
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Ven 22 Fév - 12:26
Red était sur le point de faire une crise de panique et avait étrangement réussi à s'apaiser...en se considérant comme fautive, en demandant à être punie. Et au lieu de repousser la punition, de tenter de la convaincre qu'elle avait tort, Alexander la serra contre lui. Elle se laissa faire, ne lui résistant jamais et posa sa tête contre sa poitrine. Elle ferma les yeux un instant, le temps de savourer ce simple moment. Ce n'était pas grand chose, mais elle aimait bien, être là, contre lui, le sentir si vivant.
Il finit par la relâcher. Elle se redressa alors, lentement, estimant que c'était un message caché, que ce moment était terminé. Il prit alors la parole et ne sembla pas vouloir lui donner de punition. Elle grimaça, elle l’avait pourtant bien mérité. Mais elle ne le coupa pas et le laissa terminer. Finalement, il allait la punir ! Bien, au moins, elle serait pardonnée.
Elle écouta alors ce qu'il voulait...Elle mit du temps à réaliser, clignant des yeux plusieurs fois puis, ce fut comme si son cerveau fit la connexion entre ses mots et ce que cela signifiait. Elle devait particulièrement rouge écarlate, jamais elle ne l'avait été à ce point. Coucher ensemble ? Coucher avec son maître ? Jamais, elle ne pourrait ! Ce n'était pas son rôle, elle ne savait pas faire ! Elle...Elle allait le décevoir, forcément ! Mais c'était sa punition, elle ne pouvait refuser...Les yeux grand ouverts et très expressifs, Alexander dut bien voir l'embarras lutter contre la panique et contre son dévouement...avant que le dernier ne prenne le dessus. Le maître avait décidé. Elle devait obéir même si elle était particulièrement embarrassé.
Elle baissa alors les yeux et marmonna :
- D'accord...
Son cœur battait la chamade alors qu'elle fermait les yeux. Elle avait peur, c'était une certitude, peur de le décevoir, peur de mal faire quelque chose...Peur qu'il ne lui en veuille au final. Mais elle ferait de son mieux. Elle devait juste lui avouer une certaine chose à son propre mais qui avait son importance. Qu'il sache dans quoi il se lançait.
- Mais...par contre...maître...je...je n'ai...jamais...Je ne...connais pas...tout ça...Mais je...je ferais au mieux, je vous promets !
C'était peut-être une drôle de promesse mais pas pour Red. Elle lui était entièrement dévouée alors si c'était la punition choisie, elle s'y donnerait...corps et âme même si elle avait bien l'impression qu'elle allait s'écrouler avant d'atteindre d'arriver au soir. Mais il fallait déjà rentrer à la maison pour que ce moment arrive. En tout cas, comme elle n'y connaissait absolument rien, elle était prête à suivre ses indications, n'importe lesquelles parce que s'il le disait, c'était forcément vrai.
Fuyant le regard d'Alexander, elle regardait partout autour d'elle. Elle décida finalement de ne plus l'écraser, s'asseyant à côté de lui pour ne plus le gêner de son poids. Elle n'arrivait plus à penser à autre chose...elle allait se donner à lui. Enfin, ce n'était pas tant ce qui la dérangeait, c'était surtout parce qu'elle n'en avait pas l'habitude. Elle n'avait pas été éduquée dans cette optique mais si cela lui faisait plaisir...Elle le ferait. Elle serra ses mains entre ses cuisses, perdant toute contenance. Elle n'était pas le chien de garde parfait à ce moment là, elle ne surveillait plus rien et elle avait bien du mal à se reprendre.
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Lun 25 Fév - 18:47
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Alexander Bianco
Red
Tu étais comme impatient pour le coup, ton regard ne se décrochait pas du visage de Red, tu voulais apprécier chacune de ses réactions et la rassurer par la suite. Ton esprit divergeait un peu quand même, pensant à ce qui pourrait se passer si tu le faisais vraiment avec elle. L’idée te plaisait de base, tu ne dirais pas non à pouvoir passer un long moment en sa compagnie, quelque chose de doux, sensuel en soit. Ce n’était pas qu’une attirance physique, elle était magnifique, même si elle ne le remarquait pas, mais tu avais surtout un lien avec elle, quelque chose d’unique. Tu avais besoin d’un minimum de sentiment pour réussir à profiter d’un moment au lit avec une personne.
Cela avait toujours été et le sera toujours, tu l’as compris bien rapidement en compagnie de Jasmin à l’époque et encore maintenant. Tu étais proche de Red, sans doute dû au fait qu’elle restait toujours proche de toi, pour te protéger selon elle, mais toi, tu profitais surtout de son aura rassurante et des conversations avec elle. Encore aujourd’hui, elle t’avait démontré sa façon de prendre soin de toi, au final si elle t’était dévoué, peut-être que toi, tu commençais simplement à tomber sous son charme. Tu avais besoin de ce côté protecteur et elle arrivait à te l’offrir, puis il était amusant, plaisant de la rendre un peu plus humaine à chaque pas.
Maintenant que tu avais finis de faire un point sur toi d’une certaine façon, tu retournais à la réalité pour apprécier la réaction de ce que tu avais provoqué en lançant ces quelques mots à Red. Tu souriais doucement, petit à petit sous le visage de Red qui donnait l’impression de presque se décomposer, comme si chaque partie, chaque cellule de son être, comprenait l’ampleur de tes paroles envers elle. Il suffisait d’attendre, de voir ce qu’elle allait répondre, il était clair qu’elle voudrait se débattre, prétextant que ce n’était pas une punition ou qu’elle n’en était pas digne
C’était ta réflexion, au vu de son comportement et de comment elle se plaçait par rapport à toi. Tu trouvais cela dommage qu’elle se voit ainsi, elle était plus que méritante pour avoir des récompenses de ta part et surtout profiter d’un moment intime avec toi. C’était bien la seule avec Jeanne à autant se démener pour ton bien, tu ne criquais pas les autres, leurs mentalités étaient différents et tu les aimes tous. Pourtant, il faut reconnaître que Red est toujours la première à être là pour toi et se montrer présente, il est normal de lui offrir des choses que les autres n’ont pas, pour récompenser ce comportement.
Tu voyais son regard te fuir à présent, tu savais donc qu’elle allait répondre, tu prenais un air satisfait, près à lui dire dès qu’elle refuserait que cela fût une blague. Puis, tu restas bouche bée, ses paroles étaient un accord, pas un refus ou une négociation. Tu écarquillais même un peu les yeux, elle venait de te dire oui, elle se laissait aller pour toi ou elle le désirait aussi ? C’était le fait que tu lui apprennes à essayer de révéler ses pensées qui l’avait incité à faire ça ?
Non, c’était étrange comme réaction pour le coup, elle devait simplement se résigner pour toi, c’était ça. Pourtant, tu n’arrivais pas à dire quelque chose, comme si t’on envie de la découvrir sans rien, se donner à toi, prenait lentement le dessus. Tu restais un humain pour le coup, tu avais des pulsions, des envies, des besoins et te dire que tu pourrais passer ce genre de moment avec elle, tu allais céder, pousser ta blague à devenir réalité. Tu te sentais doucement devenir rouge, comme si tu devenais le serpent qui se mord la queue, elle avait réussi à te prendre au dépourvu avec sa réponse, mais elle te comblait tout autant, tu étais gonflé d’estime, car c’était un signe de confiance par la même occasion.
Le reste de ses propos finissaient de te tirer des rougeurs, elle n’avait aucune expérience, c’est ainsi que tu prenais les choses. Tu en déduisais donc rapidement que la jeune femme était vierge, ta Red était pure et innocente sur le sujet, c’est toi qui allais la corrompre. Tu avais ce privilège d’être son premier, c’était encore plus plaisant, mais tu ferrais de ton mieux, car à présent tu avais une nouvelle responsabilité, tu ne pouvais pas lui dire que c’était une blague alors qu’elle avait dû fournir un effort surhumain pour te dire ainsi les choses.
Tu la suivais du regard, la voyant quitter sa position de dominante pour se mettre à tes côtés, son comportement montrait clairement qu’elle était en surchauffe niveau mental, ce n’était pas possible autrement pour elle. Tu sortais alors ses mains de l’intérieur de ses cuisses pour les prendre entre les tiennes et la regarder tendrement dans les yeux, essayant de la rassurer comme tu le pouvais, faire de ton mieux. Il fallait lui faire comprendre l’importance d’une telle chose à ton cœur.
« Ne t’en fais pas pour ça Red, je ferrais en sorte de t’offrir un moment agréable, que tu prennes du plaisir, autant que moi, voir même plus. Je suis plus ravi et honoré de pouvoir partager ce moment avec toi. Et je te le dis, car je te connais, ne te pense pas indigne de cela ou ne le prends pas comme une punition. Il s’agit d’un cadeau que je veux t’offrir, je veux partager ce genre de moment avec toi, car tu es spéciale à mes yeux. »
Tu avais essayé de dire les choses à ta façon, car toi aussi, tu commençais doucement à stresser, ayant pour responsabilité maintenant de devoir t’occuper de Red comme il se doit. À présent, tu te levais doucement du banc, venant tendre ta main à Red, pour l’inviter à te rejoindre, il était temps de rentrer à présent. Tu sortais ton smartphone d’une poche et tu commandais un chauffeur pour vous remonter à la maison. Même, debout, tu gardais la main de Red dans la tienne, marchant lentement pour rejoindre la route et attendre le chauffeur.
« Nous allons rentrer à présent, quand nous serons au manoir, j’irais prendre une douche, je pense que tu devrais faire de même ou un bain, cela devrait te détendre, te connaissant, je sens que tu en as besoin. »
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Ven 12 Avr - 11:37
Suite à sa révélation sur sa virginité, Red ne savait plus comment réagir. Elle ne savait même plus quoi dire. Par chance, son maître reprit les rênes de la conversation et chercha à la rassurer. A la détendre d'une certaine manière. Elle releva alors les yeux vers lui, toute rouge certes, mais son regard exprimait clairement la dévotion qu'elle ressentait pour lui. Elle était soulagée qu'il le prenne aussi bien. Jamais elle ne s'était aussi bien avec son ancien maître, c'était peut-être pour cela qu'elle avait accepté cette punition ? Mais voila qu'il parlait de cadeau. Elle sentit les larmes envahir ses yeux mais elle ne pleurait pas. Elle refusait de se laisser, de montrer une telle faiblesse alors qu'était réellement émue par les mots d'Alexander.
- Vous êtes beaucoup trop gentil, maître. Mais je suis heureuse de vous appartenir. J'espère sincèrement que tout se passera bien tout à l'heure...J'ai confiance en vous, ne vous en faites pas pour ça surtout !
Il ne faudrait pas qu'il ait l'impression que ce ne soit pas le cas non plus. C'était bien pour cela qu'elle avait rajouté ces quelques mots à toute vitesse. En tout cas, elle se tut après sa petite déclaration. C'était déjà beaucoup pour son petit cœur. A ce rythme, il allait lâcher avant même qu'ils ne soient rentrés ou qu'elle ne se retrouve totalement nue devant lui...Rien qu'à cette pensée, elle devint rouge écarlate et avait particulièrement chaud. Elle réussit à, plus ou moins, chasser cette image de sa tête. Ce n'était pas le moment d'y penser, tout ceci arriverait bien assez vite à son goût.
Elle réalisa alors qu'Alexander l'attendait. Elle lui prit la main avec douceur et se releva, souplement. Ils se dirigeaient tranquillement vers la sortie du parc. Retrouvant son rôle, elle vérifia tout autour d'elle qu'il n'y avait aucun danger et surtout, qu'il n'était pas trop fatigué après sa journée et cette promenade. Elle ne voudrait pas qu'il s'écroule ou qu'il se blesse, elle ne se le pardonnerait jamais ! Pourtant, cela l'apaisa dans un sens de reprendre ses habitudes, tout ce qu'elle savait faire et faisait au quotidien...bien loin de ce qui l'attendait plus tard dans la soirée.
Elle écouta ce que lui disait son maître et hocha la tête.
- Oui, vous avez parfaitement raison, maître. A quelle heure souhaitez-vous que je vienne dans votre chambre ? Ou peut-être préférez-vous le faire dans la mienne ?
Inconsciemment, elle était en train de paramétrer la soirée à la minute prêt, d'organiser ce moment comme elle le ferait pour une toute autre activité. Elle avait du mal avec le côté naturel de la chose et cette façon de faire la détendait dans un sens...Elle allait avoir bien du mal à sortir de ses habitudes et se laisser faire pour la soirée à venir, de se détendre dans les bras d'Alexander. Et d'ailleurs, elle ne voulait même pas y penser.
Lorsque la voiture s'arrêta devant eux, elle ouvrit la portière pour lui permettre d'entrer. Elle le suivit alors à l'intérieur, saluant le chauffeur d'un signe de tête avant de refermer la porte derrière elle. Elle était toujours polie avec n'importe quel employé de son maître, même les hybrides, enfin quand ils ne dépassaient pas les bornes.