Le bonheur d'être avec toi | Athenais

Hybride F - Sauvage	Cheyenne	Age : 26

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			Dim 9 Déc - 14:18

Adossée contre une surface duveteuse, le goût passé de ta proie nocturne te rappelait l'horreur d'il y a trois jours. Athenais avait été saine et sauve et tu avais relâché cette vieille pulsion, révolue par l'amour que t'avait apporté le FALH. Toi, l'ancienne bête meurtrière, tu te sentais désormais bien faible. Tu avais déchiqueté cet Alexei sans aucune retenue avant de fuir dans la profondeur des bois, vomir un dégoût dont tu n'avais jamais eu vent.

Tu n'étais pas rentré depuis... Mais, l'odeur de la rose comme l'agréable sensation d'être propre sur soi à te manquait, toi qui sentais cette charogne sans cesse. Tu étais donc retourné dans les quartiers avec l'allure d'un chien-galeux. Il était tôt et Hope devait encore courir, le loft ne présentant encore aucune odeur de transpiration familière.

C'est en traversant le loft que tu mis tes vêtements d'il y a 3 jours, imbibée de sang et de terre dans la panière de linge sale, puis, te retrouvas assez rapidement sous l'eau ruisselante de la douche. Tu te mises à soupirer d'aise alors que l’évacuation de l'eau devenait d'un marron de plus en plus clair. C'est en grimaçant, te bouchant le nez que tu usas des divers produits pour entreprendre ta toilette.

Propre, l'odeur de charogne effacée, tu entreprenais de récupérer des vêtements propres. Un sweat-shirt laissant passer ton aile ainsi qu'un treillis. Depuis que tu connaissais Hope, tu t'étais habitué à sa façon de vie ainsi qu'à ses simples habitudes comme le vestimentaire... son côté garçon manquer t'allait à merveille et doucement, tu commençais à te trouver ta propre identité.

Ne voulant pas attendre le retour d'Hope, tu étais donc partie de ton côté avec l'envie de voir Athenais. Juna avait été là pour elle... et, tu espérais n'avoir aucune raison de t'inquiéter cependant, la jalousie était toujours là pour ronger ton cœur à peine né.

Tu avais faits un grand détour, ne voulant pas attirer l'attention des humains comme des rabatteurs. Puis finalement, tu arrivas au niveau du FALH, remuant la queue un peu nerveusement. À l'entrée, Éd était toujours là... et d'un côté, cela te rassurait. Tu t'étais approché de lui un peu farouchement, les mains dans les poches puis finalement, tu le saluas tout simplement.

Il te connaissait, comme ton côté bien trop fier qui t'empêchait de lui dire "bonjour" comme n'importe qui. T’engouffrant alors parmi de nombreux hybrides qui ne t'appréciais guère, c'est en jonchant les couloirs que tu croisas ta partenaire... que tu n'avais pas vue depuis le massacre.

_Sucrerie. prononças-tu en la regardant droit dans les yeux. Je vais voir comment se porte Athenais... Je rentrerai plus tard dans la journée. Suite à tes paroles, tu quittas sont champ de vision, marchant alors jusqu'à la chambre de la louve.

Tu pouvais sentir l'odeur épicée de Juna à travers la porte même si cette dernière ne semblait pas être là pour le moment... Tu avais envie de voir Athenais, mais tu redoutais cependant sa réaction. Elle avait été la martyre d'un fou... Elle, qui était si forte, arriverait-elle à tourner la page ? Tu pris une profonde inspiration, frappant trois coups sur la porte avant de l'ouvrir. Et... elle était là, et tu ne pus t'empêcher de sourire. Tes serres claquant contre le sol, tu émis un petit battement d'aile avant de t'approcher de la jeune louve.

_Salut Athe, est-ce que tu te portes bien ? Prononças-tu en t'approchant doucement d'elle, plongeant l'un de tes doigts contre la paume de sa main, ton souffle se rapprochant alors de son oreille où tu y déposas une léchouille effective. Tu voudrais sortir un peu ? Tu ne dirais pas non à un bon lapin quand même ? tu te mise à rire doucement, la queue remuant de bonheur. Tu ne pouvais pas expliquer cela mais... cette chaleur dans ta poitrine, était le véritable paradis.

Hybride F - Adoptable	Athenais	Age : 42 Localisation : Centre FALH Emploi/loisirs : S'occuper de Juna et des Orphelins Multi-Compte : Hope Knight, Blake Wright

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			Mar 11 Déc - 9:02

Tu étais plongée dans la pénombre de ta chambre. Mais pour toi et ta condition, quelle importance ? Au moins, tu te sentais un peu plus en sécurité. Tu n'avais pas passé la nuit ici, mais dans la chambre voisine, celle de Juna. Vos retrouvailles avaient été un peu tendues par moment, bien qu'entrecoupées de quelques instants apaisants et réconfortants. Ton humaine avait pris soin de toi, de tes blessures malgré son bras, lui-même blessé. Tu te trouvais un peu égoïste lorsque tu réalisais tous ses efforts qu'elle faisait rien que pour toi.

Une partie de la nuit avait été mouvementée, tu avais été en proie à des cauchemars ... ou plutôt à des souvenirs douloureux. Mais chaque fois, ton Alpha t'avait ramené auprès d'elle, non sans peine. A son réveil, tu avais eu beaucoup de difficultés à la laisser partir. Mais la veille, alors que tu étais restée auprès d'elle à la dépendance aux soins en attendant son réveil, tu avais entendu les médecins parler entre-eux. Ils avaient remarqué qu'en ton absence, Juna avait un peu délaissé ses obligations vis à vis du FALH. Tu n'avais pas le droit de te l'accaparer, ni de l'entraver par ta présence dans son bureau et ses affaires. C'était donc à contre-coeur, que tu avais entendu la porte de sa chambre se refermer sur elle, tandis que tu étais restée un moment allongée. Cela ne dura pas, un malaise s'était emparée de toi. Tu avais ce besoin de t'enfermer à double tour jusqu'au soir, jusqu'au retour de Juna. Mais cette pièce restait sa chambre, tu ne pouvais pas l’empêcher d'y avoir accès.

C'est donc à peine une demi-heure plus tard que tu t'étais levée et tu avais quitté cette chambre pour rejoindre la tienne. Aussitôt à l'intérieur, tu avais tourné la clé dans la serrure, t'enfermant. Au préalable, tu vérifias qu'il n'y avait vraiment personne. Puis tu fermas les volets, personne ne pourrait entrer, pas même de l'extérieur ... Des souvenirs surgirent, un balcon ... un coup douloureux derrière ta tête ... le trou noir ... puis le réveil brutal. Tu ne devais plus repenser à cela, tu devais redevenir forte, pour tous ceux qui s'inquiétaient pour toi.

Ton réveil indiqua de sa voix électronique qu'il était neuf heures du matin. Depuis combien de temps étais-tu seule ? C'est une envie pressante d'aller aux toilettes qui te força à t’aventurer dans le couloir du manoir. Tu hésitas dans un premier temps, puis, ne percevant aucun bruit douteux, tu te dirigeas un peu plus loin jusqu'à destination. Tu avais faim, très faim. Tu avais rendu la veille au soir, ton seul repas depuis une semaine. Il te fallait manger, reprendre des forces, tu le savais. Pour toi, pour Juna, pour tous.

En sortant des toilettes, tu avais dans l'intention de te rendre jusqu'à la cuisine, manger quelques biscuits, boire un chocolat chaud que tu affectionnais tant ... Mais à mis chemin, tu perçus des pas et des voix. Ton esprit devenu paranoïaque ne te permis pas de les identifier ou non. Tu repartis aussitôt dans ta chambre puis tu te réfugias sur ton lit, te recroquevillant de nouveau sur toi-même, tremblante. Ce dont tu n'avais pas conscience, c'est que dans ta précipitation, tu avais omis de refermer ta porte à clé ...

En fin de mâtiné, tu t'étais un peu calmée, restant tout de même recroquevillée, éveillée sur ton lit sans la moindre réaction. Tu voguais entre la réalité et le rêve, entre les cauchemars et les souvenirs heureux. Ton corps, fatiguée de n'avoir pas assez dormi depuis ton enlèvement, t'entraîna peu à peu vers un sommeil parfois agité. Assise toujours dans la même position, tu n'avais alors pas entendu les coups sur la porte,pas même les pas de Cheyenne ou même son odeur. Sa voix avait été comme un écho lointain dans tes songes. Mais soudain, tu sentis un contact et aussitôt, tu te réveillas, grognant et reculant, repoussant au passage "l'intrus". Tu n'avais pas fermé la porte ?! Tu t'apprêtais à mordre ce dernier avant de fuir comme tu le pourrais, mais la léchouille sur ton oreille, l'odeur de fennec en partie masquée par celle du gel douche, te ramenèrent à la raison et dans un murmure à peine audible, tu prononças son nom ...

- Cheyenne ... ?

Sans même attendre de réponse, pour te rassurer, pour vérifier de tes mains, tu avais posé ses dernières, tremblotantes, sur le visage de ton amie hybride et tu l'explorais. C'était bien elle et tu commenças alors à te détendre un peu.

Tu voudrais sortir un peu ? Tu ne dirais pas non à un bon lapin quand même ?

Sa requête instaura un silence pesant, oppressant, même avant que tu ne dises non de la tête. Tu ne voulais même pas sortir du manoir, de ta chambre, alors en dehors du Centre ...

- Pas dehors ... Mais ... j'ai faim. Tu ... tu peux m'accompagner jusqu'à la cuisine ?

Tu portais ton pyjama de la veille ou plutôt, le pyjama de Juna. Toi-même tu ne possédais que des chemises de nuit ou des nuisettes, mais dernièrement tu préférais ... la sécurité.

Athenais; cette hybride avait été brisée. D'un bond en arrière, tu pouvais te souvenir d'elle... de vous. Son caractère, ses coups de crocs, son tempérament que tu aimais tant. C'est attendri d'entendre ton nom sortir de ses lèvres que tu t'agenouillas devant elle, les oreilles baissées. Les mains de l'hybride louve ne tardèrent pas à t'atteindre et avec tendresse, tu l'accompagnas à caresser ton visage.

C'était bel et bien toi, elle en était désormais certaine. Caressant ta joue dans le creux de l'une de ses mains, c'est avec tendresse que tu te redressas doucement. Tu aurais aimé l'entourer de ton aile, lui montrer que quoiqu'il arrive, tu la protégerais encore et encore... Malheureusement, celle-ci avait été touchée lors du sauvetage de la louve.

Se penchant une nouvelle fois sur elle, c'est un nouveau coup de langue qui vint à humidifier son oreille. Pour lui changer les idées, tu lui proposas alors un lapin. Tu comptais lui chasser, un acte que tu avais réalisé bien des fois. Comme cette fois... ou des hommes, des rabatteurs étaient venues à vous attaquer... ta première rencontre avec la sucrerie, elle qui à l'époque n'était rien à tes yeux. Cette femme-là, avait ton respect... bien que Juna est toujours été juste avec toi, Hope avait toujours eu ce petit plus à tes yeux... tu ne pouvais le décrire mais, tu l'aimais plus que n'importe qu'elle humaine.

_Pas dehors ... Mais ... j'ai faim. Tu ... tu peux m'accompagner jusqu'à la cuisine ? Prononças finalement la louve encore en pyjama.

_Bien sûr, viens avec moi. Répondis-tu à la louve, récupérant un plaid pour le déposer sur ses épaules.

C'est en lui proposant ta main, que vous quittèrent la chambre de la louve. Écartant légèrement l'aile, tu grimaças de douleur, l'entourant pourtant autour d'elle pour lui apporter un certain réconfort, une certaine protection. Pendant le trajet, tu avais fait comprendre à bien des hybrides de par ton regard qu'il n'était pas le "moment" de vous embêter. Bien que tu connaissais l'avis des autres hybrides sur toi, tu savais Athenais comme Juna aimés.

Après avoir traversé les couloirs du manoir, vous arrivâmes finalement dans les cuisines. Personne n'était là et reprenant possession de ton aile blessée, tu installas la jeune hybride sur une chaise. Déposant un baiser sur le haut de son front, tu t'approchas finalement des plaques de cuisson... Était-elle au courant que tu ne savais pas cuisiner ? Tu étais mal à l'aise et pourtant, tu voulais faire ton possible pour lui rendre son sourire. Prenant une petite inspiration, tu essayes de reproduire les gestes d'Hope.

La cuisine était dans un état critique. Les pâtes étaient trop cuites... Collaient en elles-mêmes. La viande que tu avais voulu laisser d'origine avait finalement été carbonisée. Avec une grimace, tu avais finalement déposé l'assiette devant le nez de la louve, la queue battante de nervosité.

_Athe... J-Je n'ai jamais cuisiné, je ne suis pas certaine que ça soit très bon... Prononças-tu en l'observant. Je te promet un bon lapin... ajoutas-tu, déposant ton menton sur la table en regardant la belle. C'est bien un truc d'humain la cuisine... Qu'est ce que j'aurais préféré n'être qu'un simple animal... ne pas devoir ressentir de sentiment, ne pas devoir affronter la cupidité humaine...

Localisation : Centre FALH

Emploi/loisirs : S'occuper de Juna et des Orphelins

Multi-Compte : Hope Knight, Blake Wright

Alors que tu explorais le visage de Cheyenne à l'aide de tes mains, te rassurant que ce soit bien elle et de sa présence dans tes heures les plus sombres, tu avais senti une nouvelle léchouille sur ton oreille entaillée. Ce fameux trou était dû à cette hybride elle-même, qui l'avait tant de fois mordillé un peu durement. Une marque d'affection que tu avais su reconnaître malgré cette agressivité apparente. Tu avais perçu la tendresse derrière cette carapace. Par la suite, tu avais refusé de sortir en forêt avec Cheyenne, tu ne pouvais pas encore affronter le monde extérieur et ton amie le comprit.

_Bien sûr, viens avec moi.

Tu sentis alors la chaleur d'un plaid recouvrir tes épaules. Une petite attention mais qui te réconforta une nouvelle fois. Ainsi, tu ne pensais plus à de mauvaises choses, ton attention se retrouvait absorbée par l'hybride à tes côtés. La main de Cheyenne se glissa ensuite dans la tienne pour te guider et dans un sens ça te rassurait, puis son aile te fis te sentir doublement protégée. A cette heure avancée de la journée, il y avait un peu plus d'activité dans le manoir. Toutes ces odeurs, ces pas, ces murmures, ça t'angoissait, mais tu ne basculais pas. Tu étais accompagnée et pas seule. Où était Juna à ce moment-là ? Sûrement en train de travailler pour le FALH. Dès que tu te trouvais éloignée d'elle, elle te manquait, mais la présence de Cheyenne était d'une grande aide.

Une fois dans la cuisine, tu compris rapidement que la pièce était déserte et ça t'arrangeait. Ton amie te guida jusqu'à l'une des chaises où tu t'installas. Tu sentis un baiser déposé sur ton front et l'odeur de Cheyenne mêlée à celle du gel douche, chatouiller tes narines.

- Cheyenne ? Tu vis toujours chez l'amie de Juna ? Chez Hope ?

Par la suite, tu entendis toutes sortes de bruits, ceux de casseroles qu'on entrechoquent, d'eau qui boue, de la viande qui frétille dans la poêle. Mais les odeurs qui te parvenaient étaient légèrement douteuses. Très vite tu sentis une odeur de viande trop cuite, voir cramée. C'est quelques instants plus tard que tu perçus le bruit d'une assiette qu'on posait sur la table, juste devant toi. Tu avais de sérieux doutes sur ce que tu allais manger, mais la voix de Cheyenne s'éleva à tes côtés.

_Athe... J-Je n'ai jamais cuisiné, je ne suis pas certaine que ça soit très bon... Je te promet un bon lapin...

- Ne t'inquiètes pas, Cheyou. Tu as fais de ton mieux juste pour moi ... merci.

Tu le savais, ça avait dû être laborieux pour ton amie qui n'aimait manger que comme un animal, les aliments tels qu'ils étaient, particulièrement la viande qu'elle mangeait crue. Tu ne pouvais donc pas lui en vouloir si le plat qu'elle venait de cuisiner n'était pas très bon. Tu était en train de t'en rendre compte alors que tu croquais dans le morceau carbonisé. Tu avais légèrement grimacé sur le coup, mais tu t'efforças tout de même de tout manger. La première raison était que tu étais bien trop affamée pour faire la difficile "louve de salon" et ensuite parce que Cheyenne avait fait de son mieux pour te nourrir de la façon que toi tu préférais.

- Tu feras mieux la prochaine fois, Cheyou, la cuisine c'est comme combattre, il faut s’entraîner un moment avant de parvenir à un bon résultat. Mais c'est aussi moins dangereux à ce que je sais. Un faible sourire avait traversé tes lèvres lorsque que tu avais prononcé ces derniers mots.

_C'est bien un truc d'humain la cuisine... Qu'est ce que j'aurais préféré n'être qu'un simple animal... ne pas devoir ressentir de sentiment, ne pas devoir affronter la cupidité humaine...

- C'est une question d'habitude de manger de la cuisine humaine comme tu dis. Les chiens le font bien depuis qu'ils ont accordé leur amitié à l'homme il y a des milliers d'années de cela. Mais je ne comprend pas où tu veux en venir lorsque tu parles de sentiment. Tous les humains ne sont pas cupides, certains sont bons et bienveillants. Cheyenne, ne mets pas tous les membres de la race humaine dans le même panier, c'est comme lorsqu'un humain dit que tous les hybrides ne sont que des animaux stupides ... des objets dont ils peuvent disposer à leur guise.

Tu étais en train de repenser à ce que tu venais de vivre. Oui, la cruauté de l'homme pouvait être grande, mais le plus souvent, tu le ressentais bien, il avait peur. Et dans ces moments-là, la plupart d'entre-eux réagissaient par la violence. Parler ainsi avec ton amie te permettait de relativiser un peu ta situation et surtout à ne pas angoisser au moindre bruit qui te semblait suspect à l'étage.

- Juna et Hope sont de bonnes personnes. Ed aussi. Ce sont de bons humains, ils ne peuvent être les seuls sur cette île ou même dans le monde entier, même si il nous est inconnu. Il faut y croire Cheyou. Toi-même tu as un comportement au premier abord agressif, mais une fois que tu te rapproches de quelqu'un, tu deviens une très bonne amie sur qui on peut compter. Je ... te remercie d'être venue me chercher ... Tu avais prononcé ces derniers mots dans un murmure, tu luttais pour ne pas replonger dans les ténèbres de ces souvenirs violents.

La louve assise à attendre son repas, cette dernière te demandait de tes nouvelles et avant tout, si tu habitais toujours la sucrerie, Hope. Tu avais simplement hoché la tête en lui souriant. Tu appréciais Hope et cela devait se ressentir à travers tes expressions. Toutefois, tu ne t'attardais pas sur le sujet car désormais, tu étais en compagnie d'Athenais, la louve que tu aimais au plus profond de ton être.

Le bruit des casseroles retentissant dans la cuisine, c'est quelques instants plus tard que le dîner fit déposer sur la table. Tu avais prévenu la louve que ce dernier ne serait sans doute pas très bon, toi qui n'avais jamais cuisiné et qui n'avais aucune habitude liée aux humains. La louve l'avait pourtant accepté, t'arrachant un sourire de satisfaction. Tu remuais la queue, heureuse à cet instant. Athenais commença alors à manger et même si cela devait être affreux à contenir dans la gueule, elle continuait de mâcher, d'avaler... Ton cœur se réchauffait peu à peu, tu étais heureuse d'être à ses côtés, de la savoir désormais en sécurité.

_C'est une question d'habitude de manger de la cuisine humaine comme tu dis. Les chiens le font bien depuis qu'ils ont accordé leur amitié à l'homme il y a des milliers d'années de cela. Mais je ne comprend pas où tu veux en venir lorsque tu parles de sentiment. Tous les humains ne sont pas cupides, certains sont bons et bienveillants. Cheyenne, ne mets pas tous les membres de la race humaine dans le même panier, c'est comme lorsqu'un humain dit que tous les hybrides ne sont que des animaux stupides ... des objets dont ils peuvent disposer à leur guise.

_Il n'est cependant pas question que des humains Athénais. Je déteste autant les humains que les hybrides eux-même... C'est un sentiment... que tu ne peux pas le comprendre. Je sais qu'il y a de bon humains, comme de bon hybrides mais, c'est ainsi... j'ai toujours été compliqué n'est-ce-pas ? prononças-tu en riant nerveusement, te redressant pour déposer un nouveau verre d'eau à côté de l'assiette de la louve.

_Juna et Hope sont de bonnes personnes. Ed aussi. Ce sont de bons humains, ils ne peuvent être les seuls sur cette île ou même dans le monde entier, même si il nous est inconnu. Il faut y croire Cheyou. Toi-même tu as un comportement au premier abord agressif, mais une fois que tu te rapproches de quelqu'un, tu deviens une très bonne amie sur qui on peut compter. Je ... te remercie d'être venue me chercher ... Prononças t-elle une nouvelle-fois, t'arrachant un rougissement auquel tu ne t'attendais pas.

_Athé... Prononças-tu dans un murmure, t'es oreilles se couchant sur le haut de ton crâne.

C'était la première fois que tu ressentais cela mais tu devais te l'avouer, l'amour avait submergé ton cœur naissant. Sans doute n'était-il pas le moment mais, l'envie profonde de la prendre dans tes bras te prie. L'enfermant ainsi contre toi, tu te mises à humer le parfum de ses cheveux, remontant jusqu'à son oreille que tu te mises à lécher doucement. Tu étais un hybride... un animal aux sentiments humain, une erreur de la nature mais, ça... peu de personnes le comprenaient. C'était un mal-être profond mais Athenais était là... et ton cœur battait pour elle.

Libérant la louve de ton entraîne, te mise alors à la regarder, des souvenirs passés revenant à hanter ton esprit. Tu avais coucher avec cette louve, partager tant de moment... était-il vraiment le moment pour toi de dire à Athenais ce que tu avais sur le cœur ? Redressant les oreilles, les joues roses tu déposas finalement tes lèvres contre les siennes, l'embrassant doucement avant de prononcer; je t'aime Athenais...

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Emploi/loisirs : S'occuper de Juna et des Orphelins

Multi-Compte : Hope Knight, Blake Wright

Tu étais en train de manger le plat que t'avait préparé Cheyenne tout en discutant avec cette dernière. Elle t'avait donc confirmé qu'elle vivait toujours chez Hope et ça te rassura de la savoir à l'abri. De ce que tu savais de cette humaine et de ce que t'en avait dit Juna qui la connaissait bien, elle était très loin d'être esclavagiste et Cheyenne devait jouir de sa liberté habituelle. Bien que la nourriture dans ton assiette n'avait rien de gastronomique, elle nourrissait ton estomac.

_Il n'est cependant pas question que des humains Athénais. Je déteste autant les humains que les hybrides eux-même... C'est un sentiment... que tu ne peux pas le comprendre. Je sais qu'il y a de bon humains, comme de bon hybrides mais, c'est ainsi... j'ai toujours été compliqué n'est-ce-pas ?

- Au contraire, tu n'es pas si compliquée. Tu as juste vécu des choses difficiles. Tu devrais apprendre à faire un peu plus confiance maintenant que tu n'es plus dans les arènes, ni au service d'un maître. Ici au FALH par exemple, tu peux être toi-même. Il faut juste que tu te montres moins agressive et les autres remarqueront ce que j'ai moi-même pu constater. Que tu es quelqu'un de bien malgré tes défauts. Personne n'est parfait Cheyenne.

Tu perçus un bruit de verre que l'on pose, tu remercias ton amie pour cette délicate attention avant de poser ta main sur la table pour le repérer puis boire par la suite son contenu. Étrangement, ton prénom ainsi murmuré te fit frissonner. c'était bizarre venant de cette hybride. Mais le ton qu'elle avait employé, avait éveillé en toi une certaine curiosité.

_Athé...

- Cheyenne ?

Cette dernière s'était alors rapproché, tu avais perçu son odeur familière avant même de ressentir la chaleur de ses bras qui t'entouraient à présent. Tu sentis une léchouille de nouveau sur ton oreille, mais les gestes de ton amie s'étaient fait plus tendre, tu l'avais bien remarqué. L'hybride restait silencieuse ...

- Il y a un problème Cheyenne ?

A ce moment précis, toutes tes craintes avaient disparu, tu t'inquiétais d'avantage du comportement de Cheyenne. Cette dernière finit par rompre votre étreinte et tu sentais bien qu'il y avait quelque chose. Elle laissa planer un long silence jusqu'à ce que tu sentes son souffle sur tes lèvres avant qu'elle n'y dépose les siennes. Un baiser tendre, très tendre et chargé de sentiments, tu l'avais bien compris. Bien avant d'entendre les quatre mots significatifs qu'elle prononça ...

je t'aime Athenais...

Ton coeur se serra et te fit mal parce que tu le savais, tu allais faire souffrir Cheyenne alors que tu ne l'avais pas voulu. Et pourtant ... c'était entièrement de ta faute. Tu détournas ton visage, ton regard ne pouvait pas trahir ta gène, mais ton visage lui le pouvait. Un nouveau silence s'abattit avant que tu ne finisses par le briser.

- Je suis désolée Cheyenne. Je ... je ne peux pas répondre à tes sentiments. Pas de la manière que tu voudrais ... Je t'aime beaucoup mais ce n'est pas ce genre d'amour. Tu marquas une nouvelle pause, tu ne voulais pas la blesser d'avantage, mais tu devais être honnête envers elle. Je suis amoureuse de Juna.

C'était la première fois que tu avouais ouvertement ce que tu ressentais pour ta belle humaine. tu ne lui avais même pas encore dit avec tout ce qui s'était passé depuis que tu en avais pris conscience. tes joues avaient légèrement rosies.

- Je suis désolée Cheyenne, tout est de ma faute. J'aurai dû faire plus attention à ce que je faisais avec toi. Je ne connaissais rien aux sentiments d'amour ou d'amitié.

Tu n'avais pas à te trouver d'excuses, tu étais fautive et tu avais peur à présent de perdre à jamais l'amitié de Cheyenne.

Tu ne connaissais rien à l'amour, ni au sentiment et pourtant, cela était dit... tu l'aimais. Qu'est-ce que voulais dire aimer cependant... ? Tu étais ignorante de bien de chose et pourtant, tu étais confiante... Ton cœur battait à une t-elle vitesse, toutefois... la louve détournas la tête, t'arrachant une certaine crainte. Et c'est instinctivement que tes oreilles commencèrent à descendre peu à peu jusqu'à s'écraser sur le haut de ton crâne. Comme une évidence, tu t'attendais à entendre l'impardonnable.

_Je suis désolée Cheyenne. Je ... je ne peux pas répondre à tes sentiments. Pas de la manière que tu voudrais ... Je t'aime beaucoup mais ce n'est pas ce genre d'amour. Prononçait-t-elle avant de marquer une pause.

Tu te mises alors à reculer peu à peu, les oreilles bien basses, la queue entre les jambes. Tu ne voulais pas entendre la vérité... et c'est les larmes commençant à décorer tes yeux que tes mains vinrent s'écraser sur tes oreilles animales. Tu ne voulais pas entendre son nom... et pourtant, Athenais elle, désirait être honnête avec toi jusqu'au dernier instant; Je suis amoureuse de Juna.

La main à l'emplacement de ton cœur, tu sentis alors celui-ci se briser pour la toute première fois. Tu le ressentais... une douleur hors norme que tu n'avais jamais ressentie jusque-là. L'amour, était-il aussi douloureux... bien plus que de perdre une aile. Les larmes continuaient alors leurs routes sur t'es joues, jusqu'à atteindre le sol. Ton souffle était comme coupé, ton cœur pris entre chagrin et rage.

_Comment peux-tu aimer une humaine... Prononças-tu entre deux grognements, la voix tremblante.

Les humains étaient la source même de votre existence et tu n'acceptais pas à ce qu'Athenais aime Juna. La propriétaire du FALH était pourtant une bonne personne, mais, la jalousie te prenant le cœur t'aveuglait sur la vérité.

Te laissant tomber au sol, c'est à genoux que tu te mises à regarder Athenais. Pourquoi t'étais-tu mise à l'aimer, elle... Pourquoi aimait-elle une humaine, pourquoi la vie ne voulait jamais rien t'offrir à son tour ? Pourquoi étais-tu l’exception, la bête noire de chacun.

_Je suis désolée Cheyenne, tout est de ma faute. J'aurai dû faire plus attention à ce que je faisais avec toi. Je ne connaissais rien aux sentiments d'amour ou d'amitié. Prononças t-elle alors comme pour se trouver des excuses

Les fragment de ton cœur se dispersant alors... s'envolant t-elle de simple poussière, tu te mises à grogner de plus en plus fort, donnant un coup de poing le pied de table. Tu étais en colère, blessée... et tu te demandais jusqu'à où cette douleur te mènerais.

_POURQUOI ELLE ?! QU'A T-ELLE DE PLUS QUE MOI !? Grognas-tu en te redressant, rejetant une chaise au-delà de la pièce avec violence. Tu me dégoûtes... vous me dégoûtez tous... Tu levas alors ta main en direction d'Athenais avant de la descendre... tu ne voulais pas la blesser elle, ce n'était pas de sa faute mais seulement celle de Juna...

Ne voulant pas faire plus de dégâts sur elle comme sur toi-même, tu décidas de t'approcher de la porte... tu avais besoin de t’éloigner d'Athenais... peut-être comprendrais t-elle par elle-même que les humains n'étaient pas fait pour les hybrides... que l'amour entres-eux étaient impossible.

_J'attendrais que Juna crève pour t'avoir rien qu'à moi... a moins que je la crève moi-même... Après-tout, je ne suis bonne qu'à ça... qui aimerait avoir comme partenaire une hybride comme-moi... Je ne suis qu'un déchet crée et forgée par l'humain, l'espèce que tu aimes tant... Juna ne sera jamais ta partenaire, elle resteras à tout jamais ta maîtresse aux yeux de tous... Tu détournas les yeux vers Athenais avant de partir en courant, explosant en sanglot à travers le manoirs.

Localisation : Centre FALH

Emploi/loisirs : S'occuper de Juna et des Orphelins

Multi-Compte : Hope Knight, Blake Wright

Tu avais senti l'éloignement de Cheyenne lorsque tu avais commencé à lui expliquer que tu ne pouvais pas répondre à ses sentiments. Son odeur à tes côtés s'était faite bien moins présente. Et de ton côté, tu commençais à avoir peur, peur de la perdre définitivement ...

_Comment peux-tu aimer une humaine...

Tu avais bien perçu les grognement de ton amie alors qu'elle répondait à ton refus, à ta révélation difficile pour elle à accepter. Percevant ses sanglots, tu te retenais à ton tour. Blesser Cheyenne était douloureux. Ta voix trahissait légèrement tes émotions du moment.

- L'amour ne se commande pas Cheyenne. Je ne peux pas aller à l'encontre de mes sentiments et encore moins te cacher la vérité.

Tu refusais de donner de faux espoirs à cette hybride que tu appréciais beaucoup. Tu ne pouvais pas non plus permettre de nouvelles confrontations entre les deux femmes. Tu étais dans une impasse, un tournant et un choix difficile à prendre. A tes paroles suivantes, tu avais perçu distinctement ces nouveaux grognements bien plus sonores de Cheyenne. Elle devait penser à tord que tu te cherchais des excuses et pourtant, ce n'était pas le cas. Tu tentais juste de lui expliquer que justement tout était de ta faute et uniquement de la tienne, mais tu ne l'avais pas voulu, tu n'avais rien pû contrôler. Tu perçus le coup sur la table et cela te fit sursauter, te rappelant de mauvais souvenirs, l'angoisse te submergeant soudainement. Tu peinais à retrouver ta respiration.

_POURQUOI ELLE ?! QU'A T-ELLE DE PLUS QUE MOI !? Tu me dégoûtes... vous me dégoûtez tous...

Les paroles de Cheyenne te ramenèrent rapidement à la réalité, des paroles dures qui t'atteignirent, ton coeur se serrant. Cette fois-ci, tu ne pus empêcher des larmes de rouler sur tes joues.

_J'attendrais que Juna crève pour t'avoir rien qu'à moi... a moins que je la crève moi-même... Après-tout, je ne suis bonne qu'à ça... qui aimerait avoir comme partenaire une hybride comme-moi... Je ne suis qu'un déchet crée et forgée par l'humain, l'espèce que tu aimes tant...

- Non, Cheyenne ! Tu es quelqu'un d'exceptionnel, tu ne le sais pas encore ! Ne succombes pas à la colère. Juna n'a rien à voir là-dedans. Si tu dois frapper quelqu'un alors c'est moi qui doit prendre ! Tu marquas une pause. Je ne veux pas perdre mon amie la plus chère.

Pourtant au fond de toi, tu le savais, si Cheyenne ne voudrait plus te voir, tu ne pourrais que lui donner raison après ce que tu avais fait. Tu étais la fautive dans cette histoire après tout ...

_Juna ne sera jamais ta partenaire, elle resteras à tout jamais ta maîtresse aux yeux de tous...

Tu entendis les pas de Cheyenne quitter la pièce et s'éloigner rapidement. Tu ne pouvais pas la poursuivre, la retenir et quand bien même tu l'aurais pu sans ta cécité, tu ne l'aurais pas fait. Ces derniers mots raisonnaient dans ta tête comme de multiple coups de poignard. Cheyenne n'avait pas tord, jamais tu ne pourrais vivre ton amour pour Juna "au grand jour". Cette dernière n'était même pas au courant de tes sentiments à son encontre. Pour l'heure, tu étais terriblement inquiète pour ton amie et tu t'en voulais de la tournure des événements. Tu restas un long moment seule dans cette cuisine, de nouveau recroquevillée dans un coin sur toi-même. Un couteau dans ta main, tu avais longuement hésité à mettre un terme à ta propre souffrance mais aussi à celle que tu infligeais à ton entourage depuis ton retour. Tu n'en trouvas cependant pas le courage. De la lâcheté ? Un instinct de survie ? Peut-être un peu des deux, à moins que ce ne soit l'odeur épicée de Juna qui te ramena à la raison lorsqu'elle approcha en fin de journée, ses pas raisonnant dans le couloir. Tu n'avais aucune notion de temps, ni même depuis combien de temps Cheyenne était partie. Mais tu ne pus pas parler à Juna de ce qui venait de se passer entre vous. Ce soir-là, tu te muras dans un silence et dans une profonde tristesse, tu t'inquiétais pour Cheyenne et tu étais emplie de tristesse à l'idée de l'avoir sûrement perdue à jamais ...