Rencontre ou confrontation de Graaooouuu [PV Djena]
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Dim 7 Jan - 22:43
Adossé contre le tronc d'un arbre, tu t'étais assoupi. Tu n'avais pas beaucoup dormi ces cinq derniers jours. Depuis les derniers événements qui avaient eu lieu dans l'arène souterraine, tu n'avais pas non plus beaucoup mangé. Mais ce n'était pas ce qui t'inquiétait le plus. Deux de tes plaies tardaient à se refermer et la fièvre commençait à t'envahir. Tu avais été tellement habitué à la vie du ludus que tu es étais incapable de te débrouiller seul dans la nature. Mais tu refusais de tomber dans les mains d'un mauvais maître, surtout un humain en particulier.
Des bruits autours de toi te faisaient tressaillirent, des feuillages agités par le vent ou des petits animaux. Tu étais sur tes gardes, un véritable animal blessé et acculé. Tu ne pouvais pas rester ainsi immobile trop longtemps. Tu te redressais de nouveau la douleur sur ton flanc droit t'arrachant une grimace, puis tu reprenais le sentier que tu avais emprunter depuis un moment. Tu t'enfonçais de plus en plus dans la forêt. Toi qui est si solitaire habituellement, tu n'en menais pas large. Bien sûr, tu saurais te défendre, les combats faisait partie de ta vie. Mais tu craignais plus d'être repris et remis sur le marché de l'esclavage. Tu étais fière de ta gloire, mais il y avait un revers à la médaille, ta notoriété faisait de toi une cible parfaite pour tous les humains qui côtoyaient ce monde ténébreux des arènes et des paris.
Un bruit d'eau ruisselante parvînt à tes oreilles, tu te dirigeais donc instinctivement vers ce point d'eau. Tu atteignais une rivière relativement calme. Tu regardais aux alentours, vérifiant si tu étais bien seul. C'étais un moment où tu pouvais être vulnérable, tu en avais conscience. Mais tu avais soif. Tu t'avançais donc, t'agenouillant au bord de l'une des rives. Tu plongeas d'abord ta main pour puiser un peu de liquide et te désaltérer mais ça n'allait pas assez vite pour toi, tu plongeas ta tête ensuite pour y boire directement. L'eau était fraîche et provoqua en toi un frisson, mais avec la fièvre tu n'avais pas froid, au contraire. De plus en plus attiré par cette fraîcheur bienvenue, tu retirais tes vêtements et sautais dans la rivière. Tu restais un moment dedans, lavant ton corps et surtout tes blessures qui te faisaient toujours souffrir. Tu en avais déjà vu d'autres, mais après un combat tu étais immédiatement soigné, ce qui n'était pas ton cas à présent.
Une fois de retour sur la berge, tu remis tes vêtements rapidement parce que tu commençais à avoir froid en cette saison. Tu regretterais plus tard d'avoir plongé ainsi la tête la première dans l'eau froide alors que tu avais de la fièvre. Tu ressemblais plus à un enfant insouciant en cet instant. Tu poursuivis ton chemin, grelottant et finalement, tu ne savais pas vraiment vers où tu te dirigeais. On pouvait dire que tu te laissais porter par le vent. En vérité, tu avais entendu parler d'un village d'hybrides sauvages lorsque tu entendais certains te des congénères discuter entre deux combats. Tu n'y avais pas prêté beaucoup d'attention alors.
Tu passais une main dans tes cheveux mouillés, un réflexe dont beaucoup avaient une mauvaise interprétation. Tu ne faisais pas ça forcément pour faire le séducteur, ce n'était pas ton truc. C'était souvent plus un tic nerveux en vérité, mais tu te gardais bien de le dire ou de le montrer. Un bruit attira de nouveau ton attention. Pas un bruit de feuillage cette fois-ci, mais plutôt un bruit de pas sur le sol meuble de la forêt. Tu fronças les sourcils, de nouveau sur tes gardes. Ton corps musclé se crispa et tu regardais tout autour de toi. Mais les broussailles réduisaient grandement ton champ de vision. Tu restais silencieux, espérant que ce ne soit encore qu'un animal.
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Lun 8 Jan - 15:08
Il y avait de l'animation au couvent...
_ Mais Djena ! Tu fais n'importe quoi ! Et si la police remonte jusqu'ici ?! _ Non non ! Ne t'en fais pas, j'ai pris des précautions. _ Tu as TUES ! Est-ce que tu en as conscience ?? Et tu oses... Etres parmi nous ? _ C'était pour sauver quelqu'un ! Et tu tu aurais préféré me retrouver morte ? Ils allaient me DESCENDRE !! J'étais au mauvais endroit, au mauvais moment ! _ Si tu ne trainais pas, que tu avais une vie plus saine... _ Je fais ce que je peux, avec ce que j'ai !! _ C'est ça ! Continue de faire ce que tu veux ! Tu verras un jour ! Tu comprendras ! Mais en attendant, tu gâches ta vie ! _ Non !! C'est toi qui me la pourrit !!
Finit-elle par rugir. En claquant la porte du bureau de la mère supérieur. Les deux, avaient clairement perdu leurs sang froid au vu des confidences de l'hybride. Sa mère adoptive, qui dirige le couvent, l'avait toujours vu plus comme sa propre fille, plutôt qu'une hybride sans origine, de ce fait, elle l'avait élevé comme tel. Simplement, les sœurs ne se mêlaient pas à la folie de Togi et leurs goûts pour cet asservissement. C'était même mal vu, que les créations de Dieu, s'amusent à créer à leurs tours, la vie... Simplement, lorsqu'elle a recueillit cette petite lionne, si jeune, si perdu... La mère supérieur craquait, comme une femme devant un chaton, et surtout, elle voyait une enfant que personne ne pourrait jamais avoir, ici. Ainsi, ce petit être sauvé, serait le secret de toute les sœurs... Djena. L'hybride sauvage, recensée de nul part.
Bien sûre... Cette dispute, n'en n'était qu'une autre parmi tout une pile. Simplement, même si Samantha, louait le cœur noble de la lionne en voulant aider un inconnu, elle savait que Djena, bien trop guidée par son instinct, son cœur plutôt que sa tête, se mettait en danger sans même s'en rendre compte, c'est souvent ça le problème avec cette tête blonde. Il ne fallait pas douter de l'amour et de l'affection qu'éprouvait la mère supérieur ainsi que les femmes du couvent. Elles adoraient cette hybride qui amenait de l'énergie, des aventures et de l'animation entre ces murs. Quand Djena était là, ça se savait, le vieux bâtiment retrouvait une vie... Et surtout, l'hybride était utile pour repousser les hommes un peu trop curieux, à la limite de la perversion. Un endroit remplit de femmes vierges, ça sonnent comme un paradis pour certains désespérés.
Énervée... La blonde, avait quitté l'enceinte du couvent tout en claquant chacune des portes. Pas question de moisir ici, lorsqu'elle fulmine. L'hybride, avait besoin de se défouler et là où elle ne percevait pas l'amour et l'attention de Samantha, ses inquiétudes, Djena y voyait surtout des barrières, des règles, des restriction et des engueulades. Elle se mit à courir dans la forêt, à un rythme régulier, elle connaissait les environs du couvent par cœur. Puis... Son odorat captait l'odeur du sang frais. Curieuse, elle remontait la piste, en pensant trouver un animal mort... Au lieu de ça, elle trouvait des traces de pas, dans la boue. Un homme, vu la taille des pieds, ou alors c'est une femme très très grande !
Un pervers ? Même l'hiver, ça ne refroidit par leurs ardeurs. Djena soupirait, il suffit juste de lui flanquer la trouille, de le menacer de le dévorer et hop, affaire conclut. En véritable prédatrice, elle pistait le malheureux et c'est silencieusement qu'elle le trouvait. Il était de dos, et le sens du vent était parfait pour une embuscade. C'est lui qui payera pour la prise de tête ! On ne rentre pas impunément sur le territoire de la lionne.
Sans plus de cérémonie. Djena rugit en même temps que bondir sur le grand brun. Il était fort, agile et ensembles, ils roulaient au sol. Djena, fut surprise de le sentir si contracté et près à réagir. Comme si il était habitué, quelque part. A cheval sur lui et ses bras, bloquant ses poignets. Son visage était proche du sien, crocs dévoilés, autant que les siens et leurs regards félins échangeaient des éclairs réciproques. Étrange. Il devenait de plus en plus "familier" au fil des secondes et... Enfin la révélation !
_ Hey mais... Je te reconnais ! T'es un combattant de l'arène ! Octopus ! Un truc du genre...
Derechef. Elle remballait ses crocs et se dégageait de lui. Avant de lui tendre sa main pour l'aider à se relever. La prédatrice, gardienne des lieux étaient tout à coup, bien plus... Enclin à la discussion. C'est rare, les combattants qui trainent dans le coin. En général, ils s'évitent jusqu'à l'heure du combat. Certains s'amusent à provoquer, titiller ou intimider leurs adversaires pour les décourager. C'est pour ça qu'il était là ? Pourtant, Djena n'avait pas le souvenir de s'être inscrite à une prochaine session. C'est avec un regard curieux qu'elle l'observait... Lui et... Ses plaies.
Ça ne sent pas bon.
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Lun 8 Jan - 21:35
Tu avais entendu ce rugissement avant même de sentir le choc de quelqu'un qui te tombe dessus. c'était forcément un autre hybride, mais tu n'avais pas eu le temps de t'attarder. Tout avez été trop vite. Vous vous êtes retrouvés à rouler, ton adversaire agrippé à toi avant que ton dos ne retombe lourdement sur le sol meuble de la forêt, t'arrachant une grimace de douleur que tu ne pu réprimer, la plaie sur ton flanc droit venait de se rouvrir et commençait à saigner, le sang imbibant de nouveau le T-shirt déchiré que tu n'avais pas quitté depuis ton dernier combat dans l'arène. Tu rugis à ton tour, le son résonnant à travers les bois. Ton regard doré se riva alors sur des mêmes yeux félins que toi. Tout aussi menaçant et sauvage.
Tu étais près à repousser ... une femelle hybride ? Oui pas de doute, rien qu'à l'odeur tu le savais. Pour que l'une d'entre-elles ait pu te clouer au sol de la sorte c'est qu'elle devait savoir se battre. Même blessé, tu représentais toujours une menace et tu en avais conscience. Mais peut importe le sexe de ton agresseur, tu allais te défendre. Vous grondiez tous deux, les crocs bien en vue qui annonçait déjà un bain de sang. Tu amorça un geste près à l'envoyer bouler même avec un coup de boule si il le fallait mais finalement, les paroles qu'elle prononça te laissèrent perplexe et un peu con en vérité. Ça se lisait sur ton visage, tu avais l'air d'un parfait idiot à cet instant, on aurait pu placarder un "WTF" sur ta tronche, ça serait revenu au même.
_ Hey mais... Je te reconnais ! T'es un combattant de l'arène ! Octopus ! Un truc du genre...
La jeune hybride à la crinière blonde se redressa, te laissant enfin respirer. Pas qu'elle était lourde, bien au contraire, mais elle avait appuyer au niveau de tes blessures. Elle te tendit une main pour t'aider à te relever, sauf que tu ne comprenais toujours pas. Tu la fixais un long moment, restant silencieux et toujours dans le même position. Bien sûr ... ça te revenait maintenant, la lionne, celle qu'on appelait "La Sauvage". Tu l'avais croisé à l'occasion dans l'arène souterraine, ou plutôt observé. Tu l'avais déjà vu combattre alors que tu avais eu vent qu'elle était une hybride sauvage. Tu n'avais d'ailleurs jamais compris pourquoi elle faisait ça alors qu'elle n'y était pas forcé, aimait-elle tué ceux de son espèce ? Ce n'est pas tant que tu jugeais ses actes, tu étais juste curieux.
Tu grondas en te redressant par toi-même, n'acceptant pas de saisir sa main tendue. Tu ne voulais pas montrer la moindre faiblesse et puis elle venait de t'attaquer non ? Pour couronner le tout, elle venait d'écorcher ton nom de champion ... Tu lui répondis sur un ton bourru.
- Octavus. Mais ce n'est plus vraiment d'actualité je suppose. Tu marquais une pause durant laquelle tu posais une main sur ton flanc droit. Logan ... c'est mon vrai nom. Ça t'arrive souvent de sauter sauvagement sur tout ce qui bouge dans cette forêt "La Sauvage" ? On est pas dans l'arène ici. Et je suis pas non plus un morceau de viande à te mettre sous les crocs.
Tu passas alors ta main dans tes cheveux, encore ce réflexe nerveux. Une partie de toi était encore sur ses gardes. Tu ne quittais plus la lionne des yeux, on ne savait jamais. Peut-être avait-elle ses chaleurs et les sautes d'humeur qui allaient avec ? Tu ne voulais pas non plus te risquer à trop la provoquer, mais ta nature impulsive donnerait le ton si elle tentait quoique ce soit de dangereux à tes yeux.
- Bon c'est pas que je m'ennuie, mais à moins que tu es une trousse de secours et du gibier à portée de main, je préfère poursuivre mon chemin. Et puis si t'as tes chaleurs, je préfère pas m'attarder plus longtemps.
Tu tournas alors les talons, près à prendre congé et à te retirer tu ne savais pas trop où. Tu t'étais perdu mais tu ne l'avouerais pas à la fauve qui venait de te sauter dessus. Cependant, la fièvre te rappela son existence et un vertige te pris, ta main venant se poser instinctivement sur le tronc d'un arbre, ta tête se mettant à tourner alors que des goûtes de sueur froide coulaient le long de tes tempes.
- Qu'est-ce qu'il fait chaud dans cette forêt ...
Tu ne voulais pourtant pas te montrer vulnérable, c'était le meilleur moyen de te faire attaquer voir tuer, mais ton corps était en train de te dire "merde". Tu espérais juste que cette lionne n'en profiterait pas ...
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Lun 8 Jan - 22:07
Détendu... Et fidèle à elle même. La blonde, n'avait de cesse d'observer son confrère félin. Son rugissement avait fait fuir des corbeaux au loin... Ohlala, le caractère ! Djena, n'était pas plus impressionnée ou intimidée pour autant, après tout, elle avait su le maîtriser et le mettre au sol... Bon, peut-être que cette vilaine blessure en est la raison, mais... Sa fierté fanfaronnait en elle "J'ai gagné et tu la mal, c'est tout". Les félins et leurs fiertés... C'est tout un registre.
D'ailleurs. Dans un nouveau grognement, la victime se relevait refusant catégoriquement la main qu'il lui était tendu. Djena, haussait un sourcil, avant de ramener son bras contre elle, croisant ces derniers.
- Octavus. Mais ce n'est plus vraiment d'actualité je suppose.
Djena haussait les épaules... Et après ? Octopus, ça sonnait plus "cool", selon elle... Le blessé, mit une main sur sa plaie, avant de se présenter.
- Logan ... c'est mon vrai nom. Ça t'arrive souvent de sauter sauvagement sur tout ce qui bouge dans cette forêt "La Sauvage" ? On est pas dans l'arène ici. Et je suis pas non plus un morceau de viande à te mettre sous les crocs. _ Ah ? Je suis pas difficile en nourriture, contrairement à monsieur le Champion qui doit être si biiien nourrit. T'a pas eu ta pâté premium pour être si râleur ?
Rétorquait-elle. Ensuite, c'est vrai que ça devenait une mauvaise habitude de sauter et d'agresser tout ce qui passe de près du couvent. Pour la nouvelle année, ça serait pas idiot de perdre cette habitude. Elle souriait lorsqu'il lui sortait son petit surnom de l'arène, et à son tour elle allait se présenter, alors qu'il se recoiffait, mais d'abord elle fut couper par une nouvelle phrase. Non mais quel chat de luxe, je vous jure ! Si Djena passait sa main dans sa crinière blonde, ce qui est... Impossible en réalité, celle-ci serait rapidement bloqué par des nœuds.
- Bon c'est pas que je m'ennuie, mais à moins que tu es une trousse de secours et du gibier à portée de main, je préfère poursuivre mon chemin. Et puis si t'as tes chaleurs, je préfère pas m'attarder plus longtemps.
Le sang de Djena. Venait de prendre quelques degrés supplémentaire. D'amical, à agacée par Minou, elle le fusillait du regard alors qu'il allait reprendre sa route.
_ T'es gonflé ! De nous deux c'est toi qui perds du sang, alors pour les chaleurs tu réviseras un peu mon grand !
Claquait-elle. Avant de le voir tituber contre un arbre... Djena, se calmait aussitôt et s'approchait de lui, inquiète. Oui, à croire que tous le monde veut crever pas loin de chez elle... La blonde, entendit son commentaire et elle grimaçait, désormais à ses côtés.
_ Euhm... Je veux pas encore te contrarier, mais les températures sont négatives... C'est toi qui est en chaleur, sans mauvais jeu de mots.
Reprit-elle. Sur un ton plus calme. C'est bon y'a aucun mérite de clasher un type entrain de crever... Même si ça fais toujours plaisir. Djena, posait son regard sur sa plaie et son bandage souillé.
_ Tu sais... Je sais que je vais encore paraitre pour la sauvage de service, mais... Si tu continues par ce chemin, alors oui, tu vas mourir. Parce que... Quelque chose me dit que tu es perdu, non ?
Prévenait-elle. Et Djena doute, qu'aujourd'hui, que spécifiquement... Logan ait envie d'une ballade forestière hivernal, surtout avec une plaie et sûrement une infection qui lui fait voir le monde, bien autrement. L'air de rien et un sourire sur son visage, elle reprit, ses mains croisés derrière sa tête, détendu...
_ C'est vrai que je n'ai pas de bandage, ni rien à mettre sous la dent... Mais je pourrais te conduire à un pote qui lui même me répare, quand j'ai salement morflé à l'arène. Il a des médicaments, des bandages propres... Bref, le genre de connaissance utile quand tu te bats souvent.
Expliquait-elle. Avant de retourner auprès de lui, et pour finir, se présenter en lui tendant à nouveau une main amicale. Entre combattants, il faut se serrer les coudes.
_ Je suis Djena, et si tu veux pas mourir connement, je te conseil de m'écouter. Non, parce que les cadavres pas loin de chez moi, ça va deux minutes... On va encore dire que c'est moi !
Et... C'est ça le pire.
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Mar 9 Jan - 9:53
_ Ah ? Je suis pas difficile en nourriture, contrairement à monsieur le Champion qui doit être si biiien nourrit. T'a pas eu ta pâté premium pour être si râleur ?
Tu avais grondé de nouveau en entendant ces mots, mais tu fis un effort considérable pour ne pas lui sauter dessus à ton tour pour lui faire mordre la poussière. Ce n'était pas ta faute si tu étais né dans ce ludus en captivité. Si tous les hybrides nés sauvages était aussi suffisants, tu te demandais à présent si tu voulais vraiment les rejoindre dans leur village. Si ce dernier existait vraiment ... tu doutais de le trouver un jour. Cette forêt semblait immense.
_ T'es gonflé ! De nous deux c'est toi qui perds du sang, alors pour les chaleurs tu réviseras un peu mon grand !
C'est qu'elle avait du caractère et de la répartie cette lionne, dans un sens ce n'était pas pour te déplaire, les seuls hybrides femelles que tu avais côtoyé étaient bien trop docile et mielleuse. Bon après, comparer le sang des blessures dû à un combat et le sang des chaleurs fallait vraiment oser. Tu ne voyais pas vraiment la similitude, mais tu te gardais d'en faire la remarque, au fond de toi, tu voulais éviter un véritable affrontement parce que tu savais que tu n'étais pas en état. Cette femelle savait se battre et c'était d'autant plus dangereux qu'elle était elle aussi un fauve. En étant un toi-même, tu avais conscience de la façon de mettre à mort.
_ Euhm... Je veux pas encore te contrarier, mais les températures sont négatives... C'est toi qui est en chaleur, sans mauvais jeu de mots. Tu sais... Je sais que je vais encore paraître pour la sauvage de service, mais... Si tu continues par ce chemin, alors oui, tu vas mourir. Parce que... Quelque chose me dit que tu es perdu, non ?
La tête continuait de te tourner et qu'est-ce qu'elle pouvait parler cette lionne. Remarque, cloîtrer comme elle semblait l'être dans sa forêt, pas étonnant qu'elle soit si bavarde lorsqu'elle croisait une âme errante. Le soucis, c'est qu'elle avait raison cette chieuse. Tu étais perdu au milieu de ses bois, blessé et affaibli. Tu n'avais pas mangé depuis plusieurs jours, donc on pouvait dire que tu étais plutôt dans une impasse. Finalement si tu faisais un petit effort, cette rencontre ne te serait-elle pas favorable ? Surtout que l'hybride sauvage semblait encline à vouloir t'aider au ton adouci qu'elle employait.
_ C'est vrai que je n'ai pas de bandage, ni rien à mettre sous la dent... Mais je pourrais te conduire à un pote qui lui même me répare, quand j'ai salement morflé à l'arène. Il a des médicaments, des bandages propres... Bref, le genre de connaissance utile quand tu te bats souvent. Je suis Djena, et si tu veux pas mourir connement, je te conseil de m'écouter. Non, parce que les cadavres pas loin de chez moi, ça va deux minutes... On va encore dire que c'est moi !
Tu la fixais toujours avec ton air bourru, elle n'avait pas entièrement tord. Mais faire confiance à quelqu'un que tu ne connaissais pas vraiment n'était pas vraiment ta tasse de thé. Les circonstances actuelles t'y obligeaient. Tu finis par accepter de serrer la main qu'elle te tendait en signe de salutation. Une salutation bien humaine pour une hybride prônant la liberté, c'est du moins ce que tu te dis. Sa poigne traduisait bien comme tu l'avais supposé une femelle combattante. Oui tu l'avais déjà observé dans l'arène, mais tu n'avais jamais vraiment pu juger de sa force réellement. Tu te battais rarement contre des femelles, tes adversaires étaient souvent plus des lourdeaux parce que les humains pensaient bêtement que la taille et le poids entraient en ligne de compte. Ton maître avait bien compris lui que ça n'avait rien à voir. Ton entraînement avait été rigoureux et surtout c'est ton père qui t'avais enseigné, pour toi il était et resterait le meilleur de tous les combattants dont tu avais croisé le chemin.
- Très bien ... Djena. Je te suis dans ce cas, mais il faudra que je répare ma dette envers toi à l'avenir.
L'honneur était une chose importante pour toi et si la lionne te sortait de se mauvais pas, tu lui étais redevable. Tu n'aimais pas trop être dans l'inconnu, mais c'est toi qui l'avait choisi lorsque tu avais quitté précipitamment l'arène à la suite de l'exécution de ton maître. Tout en marchant, tu décidais de devenir un peu plus conciliant et puis tu n'avais que ça à faire de suivre la lionne et de discuter.
- Qu'est-ce qui te pousse à te battre dans l'arène alors que tu n'y as jamais été forcé par un humain ? Je ne comprend pas pourquoi une sauvage irait risquer sa vie bêtement dans une arène alors qu'elle la risque déjà tous les jours dans la nature. Tu as bien dû déjà avoir affaire à des rabatteurs, non ? Tu ne passes pas vraiment inaperçu en faisant des combats librement.
Tu allais aussi rajouter avec sa crinière blonde qui pouvait se voir à des kilomètres mais tu t'avisas d'en faire la remarque. Mieux valait ne pas trop la chercher cette femelle. Au pire, lorsque tu irais mieux tu pourras t'amuser à la titiller, mais là tu n'étais pas au meilleur de ta forme pour t'y risquer. Tu n'étais pas non plus idiot à ce point-là ou aussi fou que ton maître.
Observant la lionne, tu n'avais pas fait attention à la racine d'un arbre sur le sentier que vous aviez emprunter, ton pied se pris dedans et tu trébuchas, te rattrapant au bras de l'hybride à tes côtés. Mais c'est la douleur sur ton flanc qui t'obligea à t'arrêter de nouveau. La fièvre ne t'aidait vraiment pas. Tu t'assis en t'adossant de nouveau contre un arbre. tu avais besoin d'une pause, sauf que se faisant, tu ne pu te retenir de fermer les yeux. Tu semblait plonger dans les ténèbres sans pouvoir t'en empêcher. Pourtant tu savais que vulnérable comme tu l'étais, tu ne devais surtout pas t'endormir. Mais ton état actuel associé à ton manque de sommeil, ne te permettaient pas d'aller plus loin.
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Mar 9 Jan - 14:25
Un regard... S'échangeait entre les deux combattants. Djena, comprenait son hésitation mais... Si on ne l'a pas cogné trop fort, il devrait quand même choisir la bonne option. Les garçons dans l'arène, ils gueulaient tous plus fort que les autres pour savoir, qui a la plus grosse paire de corones, mais au final, Djena a toujours pensé que ça devait être plus handicapant qu'autre chose... Rien ne sert de gueuler comme des porcs, ça se jouera dans l'arène et c'est tout. C'est vrai que Octopus était rapidement sortie du lot de débutant parmi les combattants masculins. La rumeur, veut qu'il ait été entrainé par Arès lui même... C'est un peu gros, et Djena ignorait qui c'était ce type. Haussant les sourcils, elle attendait sa réponse... Il est pas pressé pour quelqu'un à l'agonie. M'enfin, une chose la rassurait, tant qu'il râlait, c'est qu'il survivait !
- Très bien ... Djena. Je te suis dans ce cas, mais il faudra que je répare ma dette envers toi à l'avenir. _ M'ouais, m'ouais les promesses ont verras après, si tu t'en sort.
Reprit-elle. Tout en lui serrant la main. Pas faiblement, pas vigoureusement... Juste ce qu'il faut pour qu'il comprenne, qu'elle n'est pas une minette de salons, ni qu'elle s'abreuve des promesses du premier qui passe. La blonde, lui souriait amicalement, touché par la fierté et l'honneur qu'il dégageait, même dans son état. Djena aussi, à sa place, serait probablement une teigne... La fierté c'est bien, mais trop, ça peut conduire à la mort et ça, elle le savait. Le duo, emboitait rapidement le pas... Direction chez Josh ! Et pour ça, il faut sortir de la forêt... C'est un passionné d'herboristerie, et un altruiste envers les hybrides qui essaye de s'en sortir par eux même. C'est un admirateur de Djena, qui lui a passé cet adresse suite à un combat particulièrement violent... Pas question qu'elle succombe, donc pour la revoir, il faut qu'elle se soigne, et cet homme était tout indiqué pour ! En plus, l'humain avait accès aux médicaments de pharmacie, sans même éveillé quoique ce soit en soupçon, tandis que pour un hybride, ça devient rapidement problématique. Le duo, marchait en direction de la forêt, la lionne, surveillant de temps à autre le blessé, qui se mit à reprendre.
- Qu'est-ce qui te pousse à te battre dans l'arène alors que tu n'y as jamais été forcé par un humain ? Je ne comprend pas pourquoi une sauvage irait risquer sa vie bêtement dans une arène alors qu'elle la risque déjà tous les jours dans la nature. Tu as bien dû déjà avoir affaire à des rabatteurs, non ? Tu ne passes pas vraiment inaperçu en faisant des combats librement.
Djena. Haussait un sourcil, il est bien curieux tout à coup, le minou qui se voulait sauvage. Malgré ses plaies, il demeurait sur le qui vive et observateur... C'est bien ! Sauf que la racine qui le fit trébucher, ça, il ne l'avait pas vu venir. Djena, se retenait de pouffer de rire. Non mais, regarder le, le champion sur ses grands chevaux... Perdu dans la nature, victime des arbres... C'est franchement triste, pourtant, il se permet de faire des remarques et d'avoir une prétention qui l'agaçait un peu. Il parle, comme si il la connaissait... Que nenni. Logan, s'était rattrapé à son bras de justesse et à peine Djena oscillait. Il était temps de faire une pause, et installé contre un arbre, le champion reprenait un peu de force.
_ Tu devrais garder tes forces pour tenir le voyage, et non pas te faire avoir par la première racine. Elles sont rancunières par ici... Je connais cet endroit par cœur.
Introduit-elle, calmement et à ses côtés.
_ En effet, je n'ai personne qui m'oblige à me battre, simplement... Je ne suis bonne qu'à ça. Même si je peux travailler, ça reste délicat dans la mesure où je déteste les contraintes et les patrons. Et je ne te permet pas de dire que c'est risqué "bêtement" ma vie, parce que moi en attendant, j'aurais pas décidé d'une randonné en forêt avec un état comme le tiens... Franchement, je vois pas ce que tu fous ici...
Fit-elle remarquer. Avant de l'entrainer et de le soutenir en passant son bras par dessus ses épaules. Djena n'était pas idiote, son état s'aggrave... Pas franchement haute, mais robuste la lionne, elle avançait avec ou sans son consentement. Qu'il garde sa fierté pour un autre jour, bordel !
_ Ce n'est plus très loin, je vois déjà la fumé de sa cheminée... Ici, tu es sur mon territoire, les alentours du couvent. Et le couvent, c'est chez moi plus ou moins. Simplement, ces bonnes femmes ne m'ont jamais asservis, elles m’hébergent, depuis l'enfance et font ce qu'elles peuvent pour me supporter. Simplement, je ne partage pas du tout leurs façon de vivre et... Je ne suis pas déclaré, ni pucé. Alors, pour travailler de manière honnête, ça devient délicat. L'arène, c'est pas compliqué et tu peux gagner de quoi vivre un peu plus décemment juste en fracassant les autres... Argent facile, rapide, sans paperasse... Parfait quoi !
Expliquait-elle. De manière très brève et surtout pour garder le contact avec lui. Si jamais il s'évanouit, le transporter sera plus chiant. Enfin, un petit chalet se présentait à eux. Josh, qui lisait dans son salon, à côté de la fenêtre vie l'hybride arriver avec le blessé et sans plus de cérémonie, il accourait vers elle. C'était un homme d'une trentaine d'année, la rumeur veut qu'il ait été employé au laboratoire, mais à cause de son état de santé, fragile, il fut congédié à cause de ses arrêts maladies trop fréquent. Djena, ne lui avait jamais trop posé les questions quant à son histoire. Elle est curieuse, mais pas irrespectueuse à ce point... Peut-être qu'un jour, c'est de lui même qu'il amènera le sujet.
_ Djena, Djena, tu n'y es pas encore allée de main morte ! _ Et voilà, ça recommence... Ce n'est pas moi. Aide moi, s'il te plait.
Avec compassion. Il aidait la féline, à transporter le blessé dans sa modeste demeure. Ils allongeaient Logan, sur un long canapé en tissus, remplit de coussin. Et sans tarder, le trentenaire mit au service des hybrides, son expérience en matière de soin. Bien sûre, Logan n'était pas enchanté à l'idée qu'un étranger le touche, et Djena, à ses côtés, veillait à ce qu'il ne commette pas d'impaire, par mauvais réflexe ou qu'en sais-je, elle interviendrait pour protéger le pseudo docteur. Josh, soulevait le bandage bien sale, et grimaçait au vu de la plaie.
_ Eh bien... En voilà un qui s'accroche à la vie...
Commentait-il. Avant de commencer ses soins, nettoyer la plaie, la désinfecter. Djena, de son côté, épongeait la sueur du front de Logan avec un gant.
_ Fais ce que tu peux, je payerais pour lui, ne t'en fais pas.
Assurait-elle. Josh, avait un faible pour les voitures de collection et dans son garage, sommeillait un petit bolide endormit... Qui attendait paisiblement son grand "come back". La charité n'existe pas, et Djena insistait toujours pour rendre la monnaie de ce qu'on lui faisait, en bien ou en mal. De ce fait, en échange de ses soins, elle, de son côté, volait des pièces de voiture dans les garages, les casses ou sur d'autres voitures. Djena et Josh, s'échangeait un regard entendu. La lionne, toujours agenouillée près du malade, était réceptive à ses plaines ou craintes si il en avait... Cependant, quelque chose lui disait que Logan, n'était pas le genre à chouiner. A râler oui, à pleurer sur son sort... Non. Une question subsistait en elle et lui brûlait les lèvres, peut-être qu'elle aurait la réponse plus tard...
Si il survit.
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Mar 9 Jan - 15:18
_ M'ouais, m'ouais les promesses ont verras après, si tu t'en sort.
- C'est pas une promesse. Et je vais m'en sortir, j'en ai vu d'autres ...
Alors que tes yeux étaient toujours clos, tu entendais la voix de la lionne à tes côtés et tu sentais sa présence, rassurante ? Sûrement dans ce moment de faiblesse. Tu ne retenais pas tous ces mots, mais ces derniers te permettaient de rester un minimum conscient. Ainsi la lionne était vraiment une sauvage jusqu'au bout des ongles ou de ses griffes en l’occurrence. Toi, tu n'avais pas l'habitude d'autant de liberté, dans un sens tu l'admirais ce petit bout de femelle.
_ Et je ne te permet pas de dire que c'est risqué "bêtement" ma vie, parce que moi en attendant, j'aurais pas décidé d'une randonné en forêt avec un état comme le tiens... Franchement, je vois pas ce que tu fous ici...
- Je me suis barré de l'arène. Mon maître est mort et j'ai aucune envie d'appartenir au propriétaire ... Seulement ... j'ai pas l'habitude d'être libre.
Djena te força à te relever, ce que tu fis avec une grimace car ta plaie te brûlait à présent. Elle se mit à te soutenir durant le trajet. Tu étais un peu gêné, tu n'avais pas l'habitude d'autant de sollicitude à ton égard, surtout de la part d'un autre combattant. Finalement, cela faisait déjà quelques minutes que tu avais cessé d'être méfiant, tu ne pouvais tout simplement plus l'être. Ton but premier était de tenir malgré cette fièvre grandissante. Tu transpirais de plus en plus, ton T-Shirt s'imbibant de sueur et de sang. La lionne continuait de te parler et tu te concentrais sur sa voix, même si tu ne retenais pas la moitié de ce qu'elle te disait.
_ Ici, tu es sur mon territoire, les alentours du couvent. Simplement, ces bonnes femmes ne m'ont jamais asservis, elles m’hébergent, depuis l'enfance et font ce qu'elles peuvent pour me supporter. Argent facile, rapide, sans paperasse... Parfait quoi !
- C'est ... c'est quoi un couvent ?
Tu avais prononcé ces mots dans un murmure en étant essoufflé. Mais tu restais conscient. Un parfum à la fois doux et sauvage. La nature, la forêt, les feuillages. C'était agréable au final. Bien plus que le parfum habituel des hybrides femelles qu'on envoyait dans ta couche pour la reproduction. Une chose qui ne te manquerait pas du tout. Tu préférais de loin le combat. Mais tu n'avais pas le choix à l'époque, autant pour ta vie que celle de ta partenaire du moment. Ovtavus, ce nom donné par ton maître tu avais fini par en connaître la signification. Ça signifiait le huitième, tout simplement parce que tu étais le huitième petit que ton père avait engendré mais le seul à avoir eu la chance de vivre avec lui et sur combien au total ? Toi-même avais-tu engendré à ton tour ? Tu ne le savais même pas. Tu voulais fonder une famille mais certainement pas de cette façon-là, orchestrée par les humains en esclavage.
_ Djena, Djena, tu n'y es pas encore allée de main morte ! _ Et voilà, ça recommence... Ce n'est pas moi. Aide moi, s'il te plait.
La voix et l’odeur inconnues te sortir de ta torpeur et de tes pensées. Ta vue était devenue flou mais tu distinguais nettement la présence d'un homme et le parfum qu'il dégageait ne faisait aucun doute. Un humain. Tu grondas par reflex mais tu étais toujours appuyé sur la lionne et te laissas guidé. tu n'avais plus la force de combattre pour te défendre. La fièvre venait de prendre tes dernières ressources d'énergie.
_ Eh bien... En voilà un qui s'accroche à la vie...
Tu ressentais le moelleux d'une couche mais tu ne voyais plus grand chose autour de toi. La seule chose sur laquelle ton regard pouvait encore se fixer c'était ces deux yeux dorés, identiques aux tiens. Bien sûr que tu t'accrochais à la vie, tu étais un combattant pas une mauviette qui couinait comme un porc lorsqu'il était blessé. Tu n'avais d'ailleurs pas cessé de gronder, mais tu ne réussirais pas à faire de mal à qui que ce soit. Tu remuais un peu, mais la tête te tournait. Au bout de quelques minutes tu finis par t'arrêter de bouger, gardant le contact avec ce regard félin. Tu sentais nettement la douleur au niveau de ta plaie sur ton flanc droit. Elle était à l'air, on avait ôté ton bandage de fortune. Tu sentis le désinfectant qui te brûla encore plus et tu ne pus réprimer un rugissement de douleur.
_ Fais ce que tu peux, je payerais pour lui, ne t'en fais pas.
Quelque chose rafraîchissait ton front, c'était agréable et te permettait d'oublier partiellement ta souffrance. Mais à ces mots dont tu reconnus la voix, tu saisis le poignet qui tenait le gant et tout en grondant, tu émis des paroles presque incompréhensives.
- Non ! Je peux m'acquitter moi-même de ma dette.
Même dans ces moments-là l'honneur était le plus important. Tu pouvais être désespérant parfois. Au bout de quelques instants on plaça dans ta bouche une tige ou un morceau de bois. Pourquoi ? Tu en avais une vague idée, ce n'était pas la première fois que l'on faisait ça. Tu sentis l'aiguille traverser ta chair, c'était une sensation de brûlure intense. Tes crocs se resserrèrent jusqu'à se planter dans du bois. Tu grondas plus fort et le morceaux se brisa sous la force de ta mâchoire. Mais tu n'attaquerais pas. Tu étais mal en point et blessé certes, mais tu avais encore conscience que c'était pour ton bien et qu'on te soignait.
Tu avais l'impression que cela avait durer une éternité le temps que l'homme te recoud. Il soigna ensuite ta blessure sur ton pectoral qui était moins infectée. On te redressa pour t'enlever ton T-Shirt trempé par la sueur et tu sentis qu'on te passais un tissu humide sur le torse, sans doute pour le laver. Des bandages propres furent placés puis on te fît avaler un cachet. Tu n'étais pas très partisan mais tu ne pouvais pas te permettre de faire le difficile. Mais tu avais surtout soif et le verre d'eau ne te suffisait pas. Ta vue te revenant un peu, tu tournas ton regard vers la tête blonde à tes côtés.
- De l'eau encore ... s'il te plait.
Tu lui devais bien au moins ça à cette lionne, d'être un peu plus aimable avec elle, elle venait de te sauver la mise, non ?
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Mar 9 Jan - 18:03
Djena... Se remémorait ses dires. Est-ce que le fait qu'il s'est échappé de l'arène a un lien avec son état ? Les autres garçons lui auraient fait passer un mauvais quart d'heure ? Et pourquoi son maître est mort ? C'est très confus dans son esprit, pour ne pas dire brouillon. L'hybride lionne, n'avait jamais pensé que les hybrides à maître, dans l'arène était plus heureux pour autant, mais si ils ne se rebellent pas, c'est que c'est sûrement pas si terrible que ça... Non ? La lionne, observait le visage suintant, souffrant de l'hybride et y passait doucement, sa main dans sa chevelure brune dans un geste réconfortant, il ne devait plus vraiment être en phase avec la réalité, mais qu'il sache au moins, qu'il n'est pas tout seul... C'est donc ça ? Des cheveux sans nœuds ? Impressionnant... M'enfin, c'est pas ce qui aide dans la nature.
Tout à coup... Le malade, reprit le contrôle de lui même, avant de déclarer comme une dernière volonté. Une injonction formel qui surprit Josh et Djena.
Non ! Je peux m'acquitter moi-même de ma dette.
Assurait Logan. Comme si il était en pleine possession de ses moyens. Djena, l'aurait volontier contredit en plus d'ajouter qu'on ne lui avait rien demandé jusqu'à présent mais... Elle n'en fit rien, et Josh et elle, continuaient leurs soins et surveillances. C'était pas le moment d'un débat sur qui doit quoi. Assistante improvisée, Djena, savait mieux détruire, blesser que soigner... Mis à part les bases bien entendu. Lorsqu'il était venu le moment de recoudre la plaie, désormais propre et desinfecté... Elle ne put réprimer une grimace qui disais "Je n'aimerais pas être à ta place", mais... La voyait-il encore seulement ? Est-ce qu'il entendait toujours ? En tout cas, il était suffisamment conscient pour mordre et rugir à la faire frissonner. Comme elle pouvait, elle essayait d’apaiser ses maux, un mal nécessaire pour guérir... C'est alors, que réellement touché par la souffrance de Logan, elle s'entendit ronronner, très faiblement dans un rythme régulier comme pour le bercer et calmer sa douleur.
Djena.... Écarquillait les yeux, se découvrant cette capacité au même instant que Josh qui la dévisageait. D'ailleurs, l'humain ne pu réprimer un commentaire pour la taquiner.
_ Et bha et bha... Il y a de la douceur et de la compassion, chez toi ?
Elle le fusillait du regard. Bien sûre ! Ce n'est pas une bête de sang, sans cervelle. Djena, se raclait la gorge et cessait ce ronronnement intempestif. Si ça s'apprend... Son image en prendrait un coup. Sans aucun doute, ça n'avait rien a voir avec le ronronnement d'un chat, niveau sonorité mais... A quoi d'autre l'assimilé ? Logan, avait brisé le morceau de bois entre ses crocs, sans surprise... L'assistante improvisée, bien plus douée pour blesser que soigner, aidait comme elle pouvait Josh. C'est que Logan, demeurait un corps musclé et remplit de cicatrices et il fallait le débarrasser de ses vêtements sales. Le docteur improvisé, se permit de laver le corps mutilé de l'hybride, avec douceur et précaution, alors que Djena maintenait le torse de Logan, jusqu'au moment où le bandage fut terminé. Josh, conclut en lui faisait avaler un antibiotique pour combattre la fièvre. Il soupirait et s'étirait.
_ Là... On ne pourra rien faire de plus pour l'heure. Je vais me chercher un café et toi, un coca si mes souvenirs sont bons...
Satisfait de lui. L'hôte de la maison, partie en direction de sa cuisine alors que Djena, finissait de donner à boire à Logan, silencieuse. Il bu le tout d'une traite et à nouveau leurs regards se croisèrent. Elle n'y lisait plus d'animosité mais une forme de confiance et reconnaissance, un peu maladroite.
- De l'eau encore ... s'il te plait.
Djena... Hochait la tête avant de l'aider à s'allonger, le temps qu'elle parte lui chercher de quoi se ré-hydrater. L'hybride, rejoint Josh dans la cuisine et naturellement, il était venu le temps des explications.
_ Alors... C'est quoi l'histoire ? Ce n'est pas toi qui a... _ Non ! Non, je te le jure ! _ Ah... En même temps, je trouvais ça étrange que tu amènes, quelqu'un que tu as toi même amoché.
Concédait-il. Tout en observant sa cafetière chauffer l'eau. Djena de son côté, prit de l'eau fraiche du robinet avant d'expliquer la situation.
_ Je l'ai pisté en forêt. Je pensais d'abord suivre la trace d'un animal blessé et... Non... Comme je l'ai pris pour un homme, et qu'il était aux alentours du couvent, j'ai voulu l'effrayé pour le faire déguerpir, comme d'hab'... Et en fait, il était déjà dans cet état... _ Ton deuxième sauvetage si je me trompe... Tu t'es reconvertis sans rien me dire ? _ Ah-ah... Non. Je sais pas, j'attire les ennuies en ce moment.... _ Quel est le nom, de ce bel ennui ? _ Beau beau... T'enflamme pas, il râle sans arrêt. C'est un hybride de l'arène, un champion. Son maître est mort, je crois qu'il s'est enfuit et qu'au passage, il a passé un sale quart d'heure par les autres abrutis de là bas. C'est Logan Octop... Octavus.
Se corrigeait-elle. Avant de prendre le verre d'eau fraiche et une cruche remplit dans l'autre main.
_ J'arrive, je fume une cigarette avec mon café, peinard... Pas besoin de l'intoxiqué. _ Oui. Merci Josh.
Remerciait-elle. Sincèrement, avant de revenir auprès de Logan. Elle était soulagée, même si il n'était pas encore tiré d'affaire. Elle servit un nouveau verre, qu'elle lui tendis.
_ Tu es en sécurité ici... Josh, ne m'a jamais balancé alors qu'il connait ma situation. Il respecte mon choix de vivre de cette façon, alors, ne t'inquiète pas pour ta fugue.
Djena... Pensait sincèrement qu'il retournerait à l'arène, voilà pourquoi le mots "fugue", lui semblait adapté.
_ Et quant à moi... Si j'avais voulu te faire du mal, je l'aurais fais depuis un moment donc... Profite, c'est sympa ici, bien plus sympa que le couvent !
Elle riait... Et invitait l'hybride à se détendre et pourquoi pas, réfléchir à s situation et à l'avenir. Elle s'assit ensuite par terre, entre la table basse et lui. Sa tête blonde, arrivant au niveau de la sienne. Soudain, elle réalisait qu'il y avait ses vêtements à laver, alors, elle se redressait.
_ Je vais aller laver tes habits, stress pas, je suis dans les parages...
Prévenait-elle. Avant de percuter... Qu'à la limite, maintenant qu'il était sans danger, probablement qu'il s'en foutait. De toute manière, elle ne s'éterniserait pas ici. Elle se pencha sur lui pour remettre un gant frais sur son front. Dans quelques instants, Josh reviendrais sans doute. Elle attrapait ses vêtements sales et s’apprêtait à se rendre à la buanderie pour les laver.
Faut que ça brille !
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Mar 9 Jan - 20:54
Tu l'avais bien entendu, ce faible ronronnement, aussi discret qu'il avait été. D'entendre ce son sur le coup t'as surpris et t'as détendu. Tu as perçu les paroles de la voix masculine. L'homme à tes côtés te soignant, parlait avec la lionne. Tu ne comprenais pas les mots, à demi inconscient. Mais les ronronnements ce sont tue, laissant une partie de toi un peu déçu. Puis, suite à la prise du médicament, tout devînt silencieux. Une main te força doucement mais fermement à te rallonger correctement. En temps normal, tu n'aurais pas accepté de rester aussi vulnérable, mais avec ta fatigue accumulée, tes paupières se fermèrent de nouveau toutes seules. Tu n'aurais pas su dire si cela faisait longtemps que tu t'étais assoupi lorsque la lionne revint auprès de toi pour te redonner à boire comme tu lui avais demandé plus tôt. Tu n'avais plus de notion du temps. Elle te tendis un nouveau verre, mais tu n'avais pas la force de le saisir ou peut-être que tu profitais de cette occasion pour te faire bichonner un peu après ces cinq jours et nuits à errer dans la nature. Tu laissas donc la jeune hybride t'aider.
_ Tu es en sécurité ici... Josh, ne m'a jamais balancé alors qu'il connait ma situation. Il respecte mon choix de vivre de cette façon, alors, ne t'inquiète pas pour ta fugue. Et quant à moi... Si j'avais voulu te faire du mal, je l'aurais fais depuis un moment donc... Profite, c'est sympa ici, bien plus sympa que le couvent !
Encore ce mot que tu ne comprenais pas. Te faire du mal ? Ce la faisait un moment déjà que tu avais compris que cette lionne ne te ferait pas de mal. Du moins, pas dans ton état actuel. Elle ne semblait pas comme les autres hybrides combattants que tu côtoyais chaque jour au ludus. A profiter du moindre moment de faiblesse pour écraser l'autre encore plus. Voilà pourquoi tu avais éviter jusqu'au dernier moment de te montrer affaibli face à la lionne dans la forêt. Cette dernière était une fauve comme toi et dans un sens vous vous ressembliez un peu. Frapper avant de discuter, mais au fond, vous n'étiez pas si mauvais l'un comme l'autre, il fallait juste éviter de trop vous chercher.
Une fois que Djena eut fini de te donner à boire, tu la regardas se caler entre l'endroit où on t'avais installé et une table basse. Un silence s'installa quelques temps. Puis ton regard se porta sur le plafond. Tu avais sommeil, mais ton esprit était rempli de questions et de doutes, d'inquiétudes aussi. Tu te rappelas alors ce mot que tu ne comprenais pas et auquel la lionne n'avait pas répondu la première fois.
- C'est quoi ... un couvent ?
A la suite de votre petites discussion qui ne dura pas plus de quelques minutes, l'hybride à la crinière blonde se leva, te faisant de nouveau tourner la tête vers elle. Elle avait pris tes vêtements en main, tu réalisais qu'il ne te restais plus grand chose sur le dos. Tu n'étais pas spécialement pudique mais bon, tu ne connaissais pas vraiment les deux individus qui t'avaient aidé et recueilli, du coup tu ressentais une légère gène bien que tu ne le montras pas.
_ Je vais aller laver tes habits, stress pas, je suis dans les parages...
La lionne reposa sur ton front le gant de nouveau frais. tu l'aurais bien retenu à tes côtés car dans l'état où tu te trouvais, sa présence étrangement t'apaisait. Mais tu ne le fis pas. Tu te sentais vraiment à bout de force, tu avais besoin de reprendre du poils de la bête, tu le savais pertinemment et ce n'était pas en gigotant que ça s'arrangerait.
Tu ne sais pas durant combien de temps tu avais dormi lorsque tu rouvris les yeux. Mais l'obscurité commençait à envahir la pièce où tu te trouvais. En cette période de l'année, la nuit tombait vite. Depuis quand étais-tu dans ce lieu inconnu ? Avais-tu dormi plusieurs jours ? En tout cas, tu te sentais mieux, ta fièvre semblait avoir grandement baissé. Tu commençais à te redresser, mais la tête te tournant un peu, tu dû t'y reprendre à deux fois. tu réalisa alors qu'on t'avait allongé sur un canapé. Mais en regardant autour de toi, tu ne vis personne. Soudain, un homme revînt de l'extérieur, te voyant éveillé il s'approcha de toi et commença à te parler. Un son guttural s'échappait de ta gorge. Ce dernier n'était pas très fort mais suffisamment menaçant pour montrer que tu te méfiais. il avait beau t'avoir sauver la vie, il n'en restait pas moins un humain. Tu repris ce ton bourru que tu avais employé plus tôt dans la journée avec la lionne.
- Où est Djena ? Je préfère m'adresser à elle.
Pourtant il n'avait pas l'air mauvais cet homme. Son attitude n'était pas du tout agressive, c'était toi plutôt qui semblait trop sur la défensive. Tu cessas ton grondement, de toi-même tu venais de réaliser que c'était déplacé envers celui qui t'avait soigné et peut-être même sauvé la vie. Tu te ravisas donc, grommelant un "merci" à l'attention de l'humain.
- Bon, je vais pas m'éterniser. Je veux bien récupérer des vêtements. Et puis ... pour ce que vous avez fait ... si je peux vous rendre service en contrepartie ... Je ne sais rien faire d'autre que me battre mais si je peux vous aider pour un truc.
Et te voilà reparti avec ton idée de payer ta dette, à peine rétabli. Soudain un parfum de forêt et de soleil t'indiqua la présence de la lionne dans la pièce. Ainsi donc, elle n'était pas encore partie ? Pourquoi cela te soulageait-il ? bon au moins, tu n'aurais pas à courir partout pour la trouver afin de payer ta dette que tu avais aussi avec elle. Tu te redressas un peu plus doucement cette fois-ci pour ne pas encore avoir la tête qui tourne et te tourna vers elle.
- Dis La Sauvage, tu saurais pas où je pourrai crécher quelques temps dans le coin ? C'est gentil à ton pote humain de m'avoir secouru, mais j'ai pas trop envie de m'attarder chez lui.
Tu avais complètement oublié un détail, tu n'allais pas te balader en slip dans la nature, tu n'avais pas encore récupéré ni ton T-shirt ni ton pantalon. Et puis en cette saison, ses vêtements-là étaient déjà trop léger alors presque nu, même guéri de tes blessures, tu étais bon pour finir congelé.
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Mar 9 Jan - 21:35
L'après midi... S'écoulait silencieusement. Le petit chalet, était un véritable havre de calme et Djena pour une fois... Respectait ça. Elle qui est une véritable tornade, où qu'elle passe, il semblerait que l'ambiance du havre de paix de Josh, la contamine. Dans la buanderie, elle s'occupait des affaires de Logan en véritable petite ménagère.
_ Contre le sang... Du sel et de l'eau froide, merci Deadpool !
Pas dégoutée pour un sous... Djena nettoyait les vêtements du champion déchu. Josh, vint à ses côtés pour lui amener son coca et l'avertir que le blessé s'était finalement endormit.
_ J'ai cru qu'il n'y arriverais jamais... Je sais pas depuis combien temps il est dans la nature, minou mais... Je n'y comprend rien. _ Tu n'es pas la seule. _ Laisse, je vais finir et m'occuper de paiement de suite. _ Tu n'es pas obligé. _ Les bons comptes font les bons amis. _ Ouhlà, toi qui cite maintenant... La nouvelle année t'ira à ravir, à croire. _ M'ouais, c'est l'année qui change, pas les cons ni les conneries.
Ils rirent. Et après qu'elle ait nettoyée les vêtements de Logan, la blonde, finissait son coca, avant de s'étirer et profiter que l'hybride se soit abandonnée au bras de Morphée. Elle fit simplement un rapide allée retour au couvent, pour récupérer des pièces qu'elle avait mit de côté pour lui, d'avances. En fait, ça aurait dû être son cadeau de Noël, mais comme il n'était pas là... Les jours passèrent sans qu'elle n'eut l'occasion de lui donner. Voilà chose réparé ! Elle croisait Samantha et les deux femmes ne se dirent pas mots. Le feu de la dispute précédente étaient passé, seuls les braisent subsistent mais un rien pourrait faire revivre la tension passé plus tôt. Djena, n'en n'avait pas envie, c'est pas le bon moment pour lui dire qu'elle aidait un pseudo fugitif.
Rapidement... Limite au pas de course, elle revint chez Josh. Heureusement, Logan ne s'était pas encore réveillé et l'obscurité gagnait peu à peu le ciel. Donnant les pièces, emballé dans du papier aluminium, Josh ne pu s'empêcher de rire.
_ Quoi ! C'est brillant, tu vois pas ce qu'il y a dedans, je trouve que c'est un emballage économique, non ? _ Très personnel... Merci.
Tandis que Josh... S'occupait à ranger son petit cadeau, elle, de son côté retournait à la buanderie et la magie du sèche linge à opéré... Ses vêtements sont impeccables ! D'ailleurs, son oreilles blondes, entendit un grognement... Le concerné aurait-il déjà refait surface ? Les vêtements dans ses bras, elle revint dans le salon et effectivement, leurs regardes dorés, réciproque se croisaient. Djena, eut à peine le temps d'entendre la fin de la phrase de Josh.
_ ....Déjà payé.
Quoi ? Non mais il est pire qu'un huissier.
_ Déjà à parler de dette ou je sais pas quoi ? Tss... Te prends pas la tête avec ça, je t'ai dis. Pendant que tu dors, d'autres s’actives, ahah !
Elle riait de bon cœur. Véritablement soulagée de le voir déjà à nouveau en train de râlé. Doucement, et pressé de foutre le camp visiblement, Logan se redressait avant de reprendre.
- Dis La Sauvage, tu saurais pas où je pourrai crécher quelques temps dans le coin ? C'est gentil à ton pote humain de m'avoir secouru, mais j'ai pas trop envie de m'attarder chez lui. _ Tu peux l'appeler Josh, et moi Djena... Mon pseudo, il est bon qu'à l'arène.
Rappelait-elle. Il est bourru, pressé mais l'hybride lionne n'était pas assez intimidée pour le laisser commencer à faire sa loi ou a manquer de respect à son hôte, surtout en parlant comme si il n'était pas là. Josh, compris qu'il était de trop et préférait aller s'amuser avec ses nouvelles pièces, riant encore de l'emballage maladroit.
La lionne. Revint près de l'hybride tigre et elle lui tendit ses vêtements, encore chaud grâce à la machine.
_ Voilà, donc comme tu t'en doutes, première règle de survie... A poil en hiver, personne ne résistent, sauf les nanas du quartier chaud.
Précisait-elle. Le laissant s'habiller tout en se tournant côté fenêtre pour lui laisser un minimum d'intimité.
_ Des endroits où squatter oui... J'en connais, mais... Il faut remettre les choses dans l'ordre d'abord. Tu ne penses pas ? Est-ce que tu es recherché ?
Questionnait-elle. Après quelques instants, elle lui fit de nouveau face, tout en s'adossant contre les rideaux de la fenêtre. Elle croisait les bras, franchement septique quant à ses capacités de survie.
_ Et... Et tu n'as pas mangé depuis combien de jour ? J'suis conne, j'aurais du prendre aussi de la nourriture au couvent.
Percutait-elle. Frappant la paume de sa main contre son front. D'ailleurs, il lui avait à nouveau demandé ce qu'était le couvent. Voilà une occasion de lui répondre. Croisant à nouveau les bras, et le fixant, elle lui expliquait, à sa façon...
_ Le couvent, c'est un bâtiment en retrait où des femmes s'excluent volontairement pour être en communion avec Dieu et se réserver qu'à lui. C'est vieux, c'est coupé du monde, c'est spirituel... C'est pourrit si tu veux mon avis, mais quand on à rien d'autre c'est toujours mieux que le béton d'une ruelle mal famé.
C'est clair... Que sans le couvent, Djena aurait été ramassée sans peine et foutue en cage, dès l'enfance. Même si elle ne croyait pas au Seigneur tout puissant... Les nonnes, se plaisaient à penser qu'elle était une miraculée dans son genre. Djena, pensait que de son côté, elle pouvait au moins rendre la chance qu'elle a eu, en "aidant son prochain".
Hallelujah !
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Mar 9 Jan - 22:20
_ Déjà à parler de dette ou je sais pas quoi ? Tss... Te prends pas la tête avec ça, je t'ai dis. Pendant que tu dors, d'autres s’actives, ahah !
Et ça la faisait rire la lionne, mais toi tu étais très sérieux. Et comme elle avait apparemment payé pour toi ... il ne te restait plus qu'à lui devoir le double à cette hybride femelle apparemment aussi entêté que toi. Tu grondais un peu, juste pour démontrer ton mécontentement.
_ Tu peux l'appeler Josh, et moi Djena... Mon pseudo, il est bon qu'à l'arène.
- Ok, c'est bon ... Désolé pour la grossièreté.
Tu passais alors nerveusement une main dans tes cheveux, tu te rendais compte que tu avais été trop loin. Après ça, l'humain de nom de Josh se retira, vous laissant seuls entre hybrides. La lionne se rapprocha de toi en te tendant tes vêtements. Ils étaient propres et tu te souvins alors vaguement que plus tôt avant que tu ne sombres, elle avait dit qu'elle irait les laver. Ils sentaient bon à présent et en les passant, tu remarquas que sur ton T-Shirt les taches de sang n'étaient plus visibles.
- Euh ... merci pour ça aussi. Tu n'étais pas obligée ...
_ Voilà, donc comme tu t'en doutes, première règle de survie... A poil en hiver, personne ne résistent, sauf les nanas du quartier chaud. Des endroits où squatter oui... J'en connais, mais... Il faut remettre les choses dans l'ordre d'abord. Tu ne penses pas ? Est-ce que tu es recherché ?
Pour toi la réponse était évidente, mais il est vrai que tu n'avais pas encore tout révélé de ta situation actuelle. A présent, tu n'avais plus vraiment de raison de te méfier de cette hybride sauvage qui t'avais porté secours. Tu te rassis sur le canapé et rempli le verre qui était resté sur la table basse pour boire de nouveau un peu d'eau. Ta bouche te semblait pâteuse, sûrement un effet secondaire du cachet.
- Il y a cinq jours, mon maître a décidé de m'affronter dans l'arène. J'ai été forcé de le tuer. Me demandes pas pourquoi pour le moment, c'est trop long à expliquer et je gage que tu as hâte de vaguer à ta liberté. Le problème étant, c'est que je suis un champion convoité dans le milieu des arènes. Un humain surtout veut m'avoir, le propriétaire de l'arène souterraine, tu l'as sûrement déjà vu. Je refuse de lui appartenir alors j'ai préféré fuir. voilà pour le topo.
Tu avais évité de mentionner le fait que ton père appartenait lui à cet homme et que tu étais persuadé que tu pourrais le faire libérer de son emprise bien mieux en étant sauvage ou sous le joug d'un autre maître que si tu étais toi aussi enchaîné par le même humain.
_ Et... Et tu n'as pas mangé depuis combien de jour ? J'suis conne, j'aurais du prendre aussi de la nourriture au couvent.
- Bah si on compte juste quelques foutus rongeurs que j'ai réussi à coincer ... j'ai pas mangé grand chose depuis que je me suis enfui. Et puis ... c'est pas grave si t'as rien amené. tu m'as déjà bien aidé, je dois bien le reconnaître.
_ Le couvent, c'est un bâtiment en retrait où des femmes s'excluent volontairement pour être en communion avec Dieu et se réserver qu'à lui. C'est vieux, c'est coupé du monde, c'est spirituel... C'est pourrit si tu veux mon avis, mais quand on à rien d'autre c'est toujours mieux que le béton d'une ruelle mal famé.
C'était donc ça, juste un vieux bâtiment pour humaines coupées du monde extérieurs ? Bon cette explication amena une autre question de ta part. Tu avais laissé tombé ton masque de mauvais garçon depuis quelques instants déjà.
- C'est quoi ça ... Dieu ? C'est un homme esclavagiste qui asservit des humaines ?
Tu observais la lionne pendant votre échange, au final, elle était pas si mal. Les cheveux un peu négligés mais après un bon shampoing et un bon coup de brosse surtout, ça devrait le faire. Mais franchement, à quoi tu pensais à ce moment-là toi ? T'étais vraiment pas habituée à une hybride femelle de ce genre.
Tu avais vidé le pichet d'eau. Tu le pris avec le verre et te levais de nouveau. Tes gestes étaient lents, tu n'étais pas encore au mieux de ta forme. Tu te dirigeas vers la cuisine pour poser le tout dans l'évier avant de t'appuyer à une chaise, la tête te tournant un peu et ton ventre se manifestant surtout maintenant que la fièvre était tombée. Il aurait été facile pour un humain non habitué à ton espèce de confondre le grognement de ton ventre à un grondement guttural de ta part.
- Je crois que j'ai vraiment besoin de me mettre quelque chose sous la dent ... Je ne suis pas un bon chasseur, on m'a seulement appris à me battre, mais toi ... Tu croisas le regard doré de la lionne. Je suis sûre que tu sais. Tu ne voudrais pas m'apprendre ? En échange de tous les services que tu m'as déjà rendu et de celui-ci, je pourrai t'aider quelques temps à défendre ton territoire, enfin ce ... couvent comme tu dis.
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Mar 9 Jan - 23:15
L'histoire du tigre... Était courante sur l'île de Togi. Chacun cherche une vie meilleur, et pour son cas, il estime que fuir son prochain maître est la bonne façon de trouver un certains salut. Ce qui était original dans le récit de Logan, c'était... Pourquoi son maître s'est il donné la mort, par son propre hybride ? Logan, ne semblait pas vouloir donner les détails et Djena, décidait de faire abstraction de cette curiosité. C'est pas celle qui fuit, échappe par tous les moyens aux rabatteurs, l'animalerie et l'asservissement qui le jugerais. En tout cas, son effort pour expliquer la situation était appréciable, autant que ses excuses et son changement d'attitude. Aussi, Djena ne pu réprimander un commentaire, lorsqu'il évoquait s'être nourrit de rongeur...
_ On est des fauves, pas des chats... Se nourrir de rongeurs, c'est pas suffisant.
Un petit silence s'installe. Djena était perplexe quant à l'avenir de ce dernier... Ça craint, c'est clair, puis, une question inattendu la sortait de sa réflexion.
- C'est quoi ça ... Dieu ? C'est un homme esclavagiste qui asservit des humaines ? _ Ouais, en quelques sortes... Elles se préservent, corps et âmes pour lui. Lui voue admiration, respect, foi et... Et j'en sais pas plus, parce que ça me fascine pas vraiment.
Approuvait-elle. Tandis qu'elle observait la descente de Logan. Bon c'est de l'eau, mais il est clair qu'il crève de soif et de faim. Naturellement, elle l'accompagnait à la cuisine, au cas où il s’évanouirait. Bien élevé, il déposait le tout dans l'évier et s'appuyait sur une chaise. Les oreilles de Djena, captait les grognements furieux de son estomac. Logan reprit.
- Je crois que j'ai vraiment besoin de me mettre quelque chose sous la dent ... Je ne suis pas un bon chasseur, on m'a seulement appris à me battre, mais toi ...
Elle ? Son regard doré sur lui, elle le fixait, attentive à la suite de la phrase... Qu'est-ce qu'elle a encore fait ?
- Je suis sûre que tu sais. Tu ne voudrais pas m'apprendre ? En échange de tous les services que tu m'as déjà rendu et de celui-ci, je pourrai t'aider quelques temps à défendre ton territoire, enfin ce ... couvent comme tu dis.
Djena. Éclatait de rire. Peut-être que dans son garage, Josh pouvait l'entendre entre deux soudures mais, elle essuyait sa larme à l’œil, avant de prendre quelques œufs dans le réfrigérateur. Tandis qu'elle attrapait ensuite une poêle de son autre main qui était fixé au mur.
_ Non mais quel... Prétentieux !
L'hybride. A préférée en rire plutôt que de se fâcher, malheureusement lorsqu'elle voulut casser l’œuf dans le plat, celui-ci explosait dans sa main. Elle grimaçait, dégoutée par le visqueux qu'elle s'empressait de nettoyer.
_ Comme si... Comme si j'avais besoin de toi pour protéger le couvent ?! Non mais, t'es champion de l'humour aussi ?
Probablement... Que Logan, ne voulait pas le dire de cette façon, espérons le... Cependant, Djena avait interprétée cette phrase avec beaucoup de misogynie. Elle battait les œufs, avec du sel et en ajoutant un peu de poivre, vigoureusement pour ne pas s'énerver.
_ C'est un couvent ! Elle ne tolère aucun homme, même hybride. Autant te dire que j'ai eu une chance phénoménal d'être recueillit par elles... Si j'avais eu des couilles, j'aurais finit comme toi ! A donner la patte et dire merci à des connards qui nous privent de notre indépendance, nous rendant faibles et bête comme ... Comme... RAH !!
Bon bha... Finalement, elle s'énervait quand même. Une fois la poêle chaude, elle y versait la futur omelette. Vu le nombre d’œufs, elle serait bien épaisse. Cependant, à son tour, l’appétit la gagnait et elle ouvrit à nouveau le frigidaire pour y prendre un paquet de jambon. Rapidement, elle l'ouvrait et elle tendait quelques tranches à Logan, pour patienter en attendant que l'omelette arrive.
_ Mange au lieu de dire des conneries ! Et t'en fais pas, avec les pièces que j'ai donné à Josh, il ne remontera pas de son garage, avant deux jours.
Assurait-elle. Prenant à son tour du jambon et le déchiquetant de ses crocs. Le paquet, n'a pas survécu... La blonde, attrapait deux assiettes en hauteur et les déposait sur la table, avant de prestement servir l'omelette chaude.
_ Pour survivre, il faut déjà avoir l'estomac plein. Donc, mange d'abord ! Et puis, la prochaine fois que tu sous entends que j'ai besoin d'aide, je te plante la fourchette dans la main !
Menaçait-elle, sérieusement ou pas ? Avant de s'assoit et d'enfourner son plat dans sa bouche, le regard flamboyant. Pour qui la prenait-elle ?
_ ... Ch'est pas crochable ! On me l'avait chamais faite. Ch'ai 20 ans, monsieur ! Ch'ai bechoin de perchonne ! Depuis longtemps !
Marmonnait-elle. Avant de se lever et de servir à chacun de l'eau. C'était bon, et ça faisait clairement du bien. Il est clair, que la féline, contrariée ne faisait pas beaucoup d'effort quand à sa tenue pour manger... En restaurant, quand quelques âmes sympathiques le lui offrait, elle savait faire preuve d'un minimum de tenu, mais en dehors... Le naturel, revenait bien vite chez elle. Rapidement, la blonde finissait son assiette, puis son verre.
_ Tu veux vraiment te carapater de là bas alors ? C'est ta décision final ?
Djena... Avait besoin de l'entendre, d'avoir une certitude. Elle avait horreur de s'investir ou de perdre son temps... Alors si c'est pour que Minou retourne chez lui dans deux jours, la queue entre les jambes... Ce n'était pas la peine. A quel point Logan est-il déterminé ? A t-il réellement fait une croix sur sa vie d'avant ? Ou n'est-ce qu'une pseudo crise suite à la perte de son maître ?
Mystère !
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Mer 10 Jan - 15:16
La lionne avait pris le temps de t'expliquer ce qu'était Dieu, rien de bien passionnant à en retirer pour toi d'ailleurs. Certains meurs des humains te passaient au-dessus et cette pratique donc Djena parlait en faisait à présent partie. Votre conversation allait bon train lorsque soudain, la lionne explosa de rire. tu ne comprenais pas ce qu'il pouvait y avoir de si drôle dans ce que tu avais dit. L'hybride ouvrit ensuite le réfrigérateur de l'humain pour en sortir des œufs et une poêle. Une sauvageonne qui savait cuisiné ? Ça t'étonnais, mais cette dernière ne te laissa pas plus de temps pour t'attarder sur la question. Après avoir calmer son fou rire, elle s'adressa à toi.
_ Non mais quel... Prétentieux ! Comme si... Comme si j'avais besoin de toi pour protéger le couvent ?! Non mais, t'es champion de l'humour aussi ? C'est un couvent ! Elle ne tolère aucun homme, même hybride. Autant te dire que j'ai eu une chance phénoménal d'être recueillit par elles... Si j'avais eu des couilles, j'aurais finit comme toi ! A donner la patte et dire merci à des connards qui nous privent de notre indépendance, nous rendant faibles et bête comme ... Comme... RAH !!
La lionne tentait vraiment de faire quelque chose avec ses œufs, elle semblait manquer cruellement de pratique mais tu ne te souciais pas de ce détail car cette femelle avait été trop loin dans ses propos. Ton sang commençait à bouillir lorsqu'elle t'avait traité de prétentieux, mais à présent, tu ne pouvais plus retenir ton caractère explosif. Tu te redressa et renversa la table de la cuisine en l'envoyant bouler d'une main. Oui ça te fît mal, mais tu ne pensais plus à cette maudite blessure. Ton rugissement de colère retentit dans toute la cabane. Oui pour toi, ça ressemblait plus à une cabane qu'à une véritable maison. tu ne t'arrêtas pas là, dans le feu de l'action, tu saisis assez brusquement l'épaule de la lionne pour la forcer à te faire face et tu la plaqua assez violemment contre le réfrigérateur. Tu grondais en même temps que des mots sortirent de ta bouche, ton regard jaune bien planté dans ceux de l'hybride femelle.
- Comme moi ! C'est quoi ton problème avec ceux qui sont nés en captivité ?! Tu crois que tout le monde a eu ta chance de grandir libre ?! Tu crois que l'on est trop stupide pour se rebeller ?! Mais regardes-toi, la lionne qui se croit supérieur ! Même pas fichu de faire cuir des œufs ou même de prendre soin un minimum de sa tignasse ! Tu ferais bien de balayer devant ta porte avant de juger de ce qui se passe chez le voisin !
Tu marquas une pause durant laquelle tu lâchas ton emprise sur la lionne qui avait bien sûr cherché à se défendre tout comme toi lorsqu'elle t'avait sauté dessus. Mais tu étais bien plus grand et tu n'étais pas un poids plume. Tu regardas le désordre que tu avais mis et ramassa la table, poursuivant toujours avec ce ton énervé, mais moins fort.
- Si tous les hybrides sauvages sont comme toi, je préfère me débrouiller par moi-même. Te proposer mon aide, c'est une façon pour moi de te remercier, mais je trouve les mots inutile. Mais puisque tu sembles trop bien pour l'accepter alors je sortirai de ta petite vie tranquille dès ce soir, ne t'en fais pas pour ton couvent. Comme si des femmes humaines pouvaient m'intéresser.
Une fois ta colère légèrement redescendue tu ressentis la vive douleur sur ton flanc droit et en y regardant de plus près tu remarquas que du sang commençait à imbiber le nouveau bandage. Tu lâchas alors un "Et merde !", reprochant intérieurement à cette lionne de t'avoir fait sortir de tes gongs. Suite à cette confrontation assez houleuse, cette dernière poursuivit malgré tout sa préparation. T'offrant même du jambon pour calmer ta faim le temps de la cuisson.
_ Pour survivre, il faut déjà avoir l'estomac plein. Donc, mange d'abord ! Et puis, la prochaine fois que tu sous entends que j'ai besoin d'aide, je te plante la fourchette dans la main !
Tu préféras ne rien répondre, ta nervosité était encore palpable mais le gros de ta colère était passé. Tu avais juste encore ce regard menaçant, prévenant que tu n'hésiterais pas à lui bondir dessus de nouveau si elle te cherchait encore des noises. Elle venait de poser une assiette devant toi avec une omelette dedans. bon finalement, elle avait réussi à s'en sortir avec ses maudis œufs.
_ ... Ch'est pas crochable ! On me l'avait chamais faite. Ch'ai 20 ans, monsieur ! Ch'ai bechoin de perchonne ! Depuis longtemps !
- Présomptueuse vas. Jusqu'au jour où t'auras plus que tes yeux pour pleurer parce que tu te seras fait chopper par les humains. L'âge n'a rien à voir là-dedans ... Tu es peut-être forte, mais tu ne pourrais pas repousser plusieurs hommes en même temps et surtout armés. On dit de moi que je suis vaniteux, mais j'ai trouvé pire que moi.
La façon de manger de la lionne ne te gênait aucunement, tu avais vu bien des hybrides au ludus aller jusqu'à manger par terre dans la boue ou même faire les poubelles du maître parce qu'ils avaient été privé de nourriture par punition. Dans ces moments, ils n'étaient pas question de manger proprement ou dignement et que pouvais-tu attendre d'une hybride sauvage qui manquait cruellement de savoir-vivre ?
_ Tu veux vraiment te carapater de là bas alors ? C'est ta décision final ?
Qu'est-ce que c'était que ces questions tout à coup ? Qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? Puisqu'elle ne voulait pas de son aide, tu ne voyais pas en quoi elle pouvait se sentir concerner par ton avenir. cependant, tu te gardas bien de lui dire ce que tu pensais. Tu n'avais pas envie d'une nouvelle confrontation. cette lionne t'agaçait tout simplement et pourtant tu avais beaucoup apprécié son tempérament au départ.
- Je suis déjà partie, ma décision a déjà été prise y a cinq jours. C'est pas mon genre de revenir en arrière. Sauf si je me fais prendre. Des questions un peu inutiles si tu veux mon avis, la Lionne. Au risque de me répéter et si ça ne t'a pas semblé évident, je suis pas né en plein milieu de la nature, libre comme l'air. Dons forcément, je sais pas me débrouiller pour certaines choses seul. Mais puisque c'es pas ton soucis et que tu as hâte de retourner à ta petite vie tranquille, je vois pas en quoi ça te concerne ce que je peux devenir.
Tu as toujours été assez rancunier et même ton père a toujours eu des difficultés a calmer tes accès de colère. Un sang chaud bouillait constamment en toi, à la moindre contrariété, tu explosais. Une fois ton repas fini, tu te levas et sans plus de cérémonie, tu t'éloignas en direction de la porte donnant sur l'extérieur. Tu l'ouvris et sans même regarder la lionne, tu grondas une phrase à peine audible.
- Profites bien de ta liberté chérie, le jour où tu la perdras, je donne pas cher de ta peau.
De la provocation ? De la méchanceté ? C'était un peu des deux. Et pourtant, ce n'était pas ton vrai toi, tu as toujours su cacher le meilleur de ta personne. certainement, une façon à toi de te protéger, seul ton père te connaissait vraiment au final, toi ce tigre solitaire et bourru.
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Mer 10 Jan - 15:45
Colérique. Il avait saccagé la cuisine et se permettait en plus de faire la moral et la leçon. Ce n'est qu'un sale profiteur ! il avait été soigné, nourrit et maintenant que sa fièvre et tombé et qu'il est propre comme un sou neuf, monsieur se permet de claquer tout ce qui lui passe par la tête ?! Vulgaire et con, ça va de paire, sans aucun doute. Djena, avait sa crinière gonflé par la colère, c'est bien parce qu'il est infirme qu'elle ne lui saute pas à la gorge.
- Je suis déjà partie, ma décision a déjà été prise y a cinq jours. C'est pas mon genre de revenir en arrière. Sauf si je me fais prendre. Des questions un peu inutiles si tu veux mon avis, la Lionne. Au risque de me répéter et si ça ne t'a pas semblé évident, je suis pas né en plein milieu de la nature, libre comme l'air. Dons forcément, je sais pas me débrouiller pour certaines choses seul. Mais puisque c'es pas ton soucis et que tu as hâte de retourner à ta petite vie tranquille, je vois pas en quoi ça te concerne ce que je peux devenir.
Vexé ? Bien fait pour sa sale gueule. Il s'engageait vers la sortie, alors que la nuit était tombé. Il grondait encore, à voir c'était son seul moyen de communication.
- Profites bien de ta liberté chérie, le jour où tu la perdras, je donne pas cher de ta peau. _ VAS TE FAIRE FOUTRE CHATON !! MOI ET MA CRINIÈRE ON TIENDRA TOUJOURS PLUS LONGTEMPS QUE TON CUL DE DIVA DANS LA NATURE ! RETOURNE CHEZ TA MÈRE ! MOI AUSSI JE T'AURAIS ABANDONNE A SA PLACE !! TIGRE DE SALON !!
Rugit-elle, à son tour, la coupe est pleine. Alors qu'elle lançait son verre contre la porte qui claquait et se refermait. Qu'il se barre ! Loin, et qu'il crève en chemin ! D'ailleurs, Djena se fit une nouvelle promesse, le prochain mourant qui passe près du couvent... Elle le descend. Y'en a marre de ces ingrats de couillus bon à rien du tout ! Dire qu'elle l'a aidée, sauvée avec Josh et pour quel résultat... Comme quoi, même les plus grands salauds baissent leurs slips quand ils sont en danger de mort, mais une fois remit, ils sont comme la grippe et reviennent deux fois plus fort et chiant.
Furieuse... Djena s'en voulait de s'être fait bernée à ce point, par ce Champion moisi... Avec un tempérament comme le sien, il ne tiendra pas dans la nature, il rentrera, la queue entre les jambes, à l'arène ou chez quelqu'un d'autre qui se fera avoir à son tour et se fera bien baiser par son caractère de merde. Tu parles qu'il a un honneur ou une dette, que de la gueule OUI ! La lionne, rangeait le massacre de la cuisine, avant de s'atteler aux morceaux de verres. Naturellement, elle se coupait mais elle était bien trop en colère pour s'en soucier.
Le plus important... C'était de remettre de l'ordre dans le chalet de Josh... Les gars de l'arène ont aucunes éducation et aucun sens de la reconnaissance. Ils pensent qu'avec leurs muscles tous s'arrangent ! Après, on ose dire que c'est elle, la sauvage, la mal élevée ? Que ces tapettes aillent se faire mettre par n'importe quoi... Djena, ne leurs prêteraient plus jamais attention, de près ou de loin. La blonde, finit par mettre les morceaux de verres brisés dans la poubelle et faire la vaisselle, la calma un peu.
Elle laissait une note à l'attention de Josh :
"Désolay pour la véssaille, je te rambbourseré pour la bouffe et le vaire. Djena"
Promit-elle. Avec son orthographe bien à elle. Forcément, les sœurs n'ont jamais su lui donner cours plus de deux heures par jours, sans que ça l'énerve. C'est donc, dans ce début de soirée, qu'elle quittait le chalet, dans plus de calme heureusement. Elle observait les lumières de la ville et soufflait sur ses mains. Son sang avait séché et tout en marchant, elle se mit à lécher ses doigts. Vers où elle allait ?