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| La gourmandise est un joli défaut [Kioko] | |
| Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | ![La gourmandise est un joli défaut [Kioko] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Sam 6 Jan - 14:30 |
|  « Ca va, je me lève... »
Mon ventre n’arrête pas de grogner, m’obligeant à me redresser. Je suis pourtant si bien allongée… Oh allez, encore un peu… Rien qu’un petit peu… Je me rallonge donc complètement, me blottissant dans une position confortable que j’ai toujours l’habitude de prendre au moment de rencontrer Morphée. Et voilà qu’il me rouspète encore ! C’est bon, c’est bon, je me lève cette fois. Je frotte doucement mes paupières amorphes tout en baillant très longuement. D’un pas nonchalant, je vais passer ma tête par le petit cadran, plissant mes yeux du fait de la lumière qui vient les agresser. Le soleil est déjà haut dans le ciel. Il est effectivement bien l’heure de manger, mon horloge biologique ne s’est pas trompée. En même temps, quand il s’agit de nourriture, elle se trompe très rarement. Je m’en vais donc enfiler un jean, légèrement craqué au niveau des genoux et des cuisses, et un débardeur écru avec des froufrous sur lequel je passe ma main deux fois simultanément comme pour l’épousseter. Je passe ensuite mes doigts dans les cheveux, également plusieurs fois, afin de démêler les éventuels nœuds qui auraient pu se former. Un gilet sur les épaules, une très vieille paire de tennis aux pieds, et je suis partie pour une nouvelle quête de nourriture.
Ma destination est déjà toute choisie, il s’agit des rues commerçantes. C’est là où il y a la plus grande concentration de vivres en tout genre, faut en croire mon expérience. Je n’ai pas un pas très léger ces derniers temps, j’ai pris la mauvaise habitude de traîner des pieds. C’est comme ça que je shoote malencontreusement dans un objet métallique qui a su retenir mon attention du fait du bruit mais aussi de ses reflets argentés. Je me baisse pour le ramasser et l’observer. Sur une face sont gravées ce qui ressemblent très fortement à trois fleurs de cerisier, et sur l’autre le nombre cent. Je crois que j’ai du mal à réaliser ce que j’ai entre le creux de mes mains… Enfin, je comprends très vite qu’il s’agit de la monnaie humaine, c’est ce qu’ils utilisent constamment en échange de diverses choses, mais jamais je n’en ai détenue, ça me parait totalement impensable ! Je regarde à droite, puis à gauche, puis à nouveau à droite, comme pour vérifier que personne ne m’a vue. Bizarrement, je me sens mal, j’ai du mal à l’expliquer. Sachant qu’une espèce comme moi ne peut pas avoir un objet de valeur en sa possession par ses propres moyens, je me sens du coup comme une voleuse. Mais j’ai beau regarder autour de moi, à qui ça pourrait appartenir ? La rue est totalement déserte. Alors j’en fais quoi ? Et puis, je l’ai trouvé après tout. Je ne l’ai en aucun cas subtilisée à qui que ce soit. Et puis, ça pourrait me permettre d’acheter quelque chose légalement pour une fois, et ce sans passer par de viles ruses dont je ne suis pas forcément fière. J’ignore ce que représente concrètement cette pièce, mais je peux sûrement obtenir quelque chose avec ça. Cessant donc de tergiverser pour rien, je glisse ma trouvaille dans ma poche de devant et reprends mon chemin.
J’arrive enfin au quartier commerçant qui, malheureusement, se révèle être particulièrement vide. Bizarre… Où sont-ils tous ? J’essaye d’ouvrir la porte d’une boutique, mais elle résiste. Celle voisine, pareil. Tous les magasins devant lesquels je passe ont l’air bel et bien fermés, à mon plus grand regret. Manque de chance… Je vais devoir changer mes plans pour aujourd’hui. Je commence donc à tourner les talons, lorsque subitement une délicieuse odeur survient. Je hume plusieurs fois pour essayer d’en capter tous les arômes, mais je n’arrive pas à définir de quoi il s’agit. Je n’ai jamais senti quelque chose d’aussi bon, ça me semble totalement irréel. Ainsi sans plus tarder, je me mets instinctivement à suivre mes sens. Il ne me faut pas longtemps pour que mon odorat me guide jusqu’à une petite cour. Avant de m’y aventurer, je vérifie qu’il n’y a tout de même personne pour me remarquer. Une fois la voie bien libre, je m’avance avec la plus grande discrétion, rasant tout de même le mur et le sol pour m’assurer que je ne me ferai pas repérer, tel un espion en pleine action. Plus j’avance, plus l’odeur se fait persistante et particulièrement alléchante, me confortant de ne pas faire machine arrière. J'ai l’impression de me faire hypnotiser, je ne me sens plus tellement maîtresse de moi-même sur le moment.
J’arrive finalement au contrebas d’une grande fenêtre. C’est ici dont l’odeur émane. Je la sens. Je m’arrête donc net. J’attends que quelques secondes s’écoulent avant de me redresser avec la plus grande des lenteurs, faisant uniquement dépasser mes oreilles dans un premier temps, puis mes yeux afin d’examiner d’où peut provenir cette émanation pour l’instant encore indéfinissable. Mon regard n’a pas besoin, et de toute façon n’a pas eu le temps, de ratisser toute la pièce pour deviner d’où cette merveille émane. En plein milieu de la salle est disposée une grande table sur laquelle trônent plusieurs petits gâteaux de toute sorte, chacun d’une couleur différente, mais tous autant magnifiques les uns que les autres. Mes yeux s’illuminent à cette succulente vision. Pincez-moi ou je rêve… C’est donc ça ce que les humains appellent la caverne d’Ali Baba ? Selon les dires, il s’agit d’un lieu renfermant de précieuses choses. Et ce dont je suis en train de baver m’en a tout l’air. Quelle veinarde je suis ! C’est tellement splendide ! Et surtout, ça sent tellement bon... Mon ventre ne nie en aucun cas toute l’étendue de ma pensée, il a l’air même plutôt en total accord. En pleine admiration, je reste plantée là, sans doute un air béat plaqué en plein sur mon visage, et surtout mon esprit partit nul ne saurait dire où… |
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| Kioko | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Leah Aoife, Maeko et Juna Kavanez | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 7 Jan - 13:36 |
|  Aujourd'hui était un jour férié alors le bar à thèmes était fermé. Un jour de congé imposé pour Kioko qui en désespérait d'avance. Elle avait contacté le cirque pour voir s'ils étaient disponibles...Aurait-elle la chance de voir Alexender, l'élu de son cœur ? Non, pour eux, c'était un jour comme les autres et ils étaient occupés...Et sa déception se faisait sentir dans sa voix. Shaka, le frère de celui qu'elle aimait se moqua allègrement d'elle en rajoutant une couche...elle le savait très bien qu'Alex ne comprenait rien aux signaux qu'elle envoyait, alors que tout les autres avaient compris.
Allongée dans son lit, elle désespérait de trouver une activité. Et pourtant, elle détestait rester à rien faire. Elle avait l'horreur de l'ennui. Elle se leva alors de son lit et fila sous la douche. Au moins, cela occuperait quelques minutes de sa journée...
En sortant de la douche, elle séchait ses cheveux en se dirigeant vers sa chambre...entièrement nue. La pudeur ne faisait pas partie de son vocabulaire et elle n'avait aucune honte à se balader toute nue. Néanmoins, elle décida quand même de s'habiller pour le reste de la journée. Elle enfila ses vêtements habituel, un pantalon large et un débardeur. Par-dessus, elle mit tout de même un gilet car même avec le chauffage, c'était un peu juste.
Elle descendit en cuisine pour manger un petit déjeuner et son regard se perdit sur les équipement, puis sur les livres de cuisine...Oh voila l'idée pour s'occuper ! Tester des recettes, de nouvelles choses dans l'espoir que ce soit bon et que cela fasse fondre le cœur d'Alexender ! Parfait !
Elle attrapa un livre de gâteaux et le feuilleta tout en finissant son petit déjeuner. Elle décida de s'attaquer à des gâteaux européens, loin des choses japonaises typiques. Autant le surprendre ! Des muffins, des macarons, des donuts...Il y avait tellement de choses !
Elle prépara alors les ingrédients nécessaires qui étaient tous les mêmes à la base pour les différents gâteaux qu'elle voulait tenter puis s'attaqua à la préparation. Elle suivait la recette, mélangeait les ingrédients puis versait la pâte dans les moules adaptés ou sur du papier adapté à la cuisson. Ayant désormais bien plus chaud, elle retira son gilet pour reprendre sa cuisine. Elle profita de la présence des trois fours pour enfourner sa dizaine de muffins dans le même, sa dizaine de donuts et de macarons dans un deuxième. Le troisième reçut des cookies, un moule rectangulaire avec un marbré à l'intérieur.
Laissant cuir ses préparations, elle préparait le reste, car elle voulait vraiment en faire beaucoup pour ensuite se perfectionner sur les meilleurs qu'elle apporterait plus tard à Alexender...
AInsi, quand que les premiers gâteaux cuisaient, elle prépara dans six petits moules des moelleux au chocolat qui devrait être coulant à la dégustation. Puis, elle prépara des petits sablés de différentes formes, ce qui fut rapide à réaliser car elle choisit des formes simples, des ronds, des carrés, un sapin car c'était l'hiver. Enfin, elle finit par des roses des sables qu'elle mit au frigo pour finir. Elle regarda le résultat satisfaite, sortant les premières préparations du four, notamment les deux premiers pour remplir l'un des moelleux au chocolat et le deuxième des petits sablés. Après avoir légèrement ouvert la fenêtre de la cuisine pour aérer, elle alla se faire une petite toilette car elle s'en était mis partout...de la pâte à gâteaux, de la farine, du chocolat...
En revenant dans la cuisine, elle apprécia la délicieuse odeur qui s'en dégageait puis remarqua qu'elle n'était pas la seule à profiter...Une petite chatte admirait ses confections par la fenêtre. Et elle semblait affamée. Eh bien...autant partager avec elle les gâteaux, comme cela, elle avait le parfait cobaye tout en faisant une bonne action !
Elle ouvrit alors la porte qui menait dans la cours et frissonna sous le vent frais.
- Eh bien alors, aurais-je une petite affamée sous ma fenêtre ?
Kioko souriait et le ton était chaleureux. Elle s'approcha tout en l'observant...Pas vraiment couverte et vraiment pas très bien habillée la petite...Était-ce une hybride des rues ? Heureusement que le bar était fermé aujourd'hui, sinon elle aurait eu un soucis avec les rabatteurs. Elle la prit par le bras et l'entraina alors vers la porte.
- Allez viens, j'en ai beaucoup trop pour moi toute seule et j'ai besoin de savoir si c'est bon !
Elle la poussa à l'intérieur de la cuisine et referma la porte pour garder la chaleur. Sa queue s'agitait joyeusement dans son dos alors qu'elle allait également refermer la fenêtre.
- Je m'appelle Kioko et toi ?
Toute contente de pouvoir partager ses créations et en espérant que c'était bon, elle alla vérifier la cuisson des autres gâteaux. Les muffins, donuts et macarons étaient déjà sur la table et avaient normalement pu refroidir un minimum, mais ils furent rapidement rejoins par les cookies et le marbré. Elle tourna alors la tête vers son invitée surprise.
- Allez viens, assis-toi ! Je ne vais pas te manger, il y a bien assez à faire sur la table !
Et elle riait. Elle était d'excellente humeur ce jour-là et cela n'allait pas changer. Elle espérait juste que la petite chatte soit aussi pleine de vie qu'elle ! D'ailleurs, pour la pousser à manger, elle attrapa un muffins tout chocolat et lui fourra dans la bouche, un grand sourire aux lèvres. Elle la fixa longuement.
- Alors ? Alors ? Alors ? C'est comment ?
Une vraie pile électrique mais après tout, c'était utile d'avoir un avis extérieur pour ce genre de créations qu'elle n'avait jamais fait ! |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 7 Jan - 20:13 |
| Je suis complètement obnubilée par tout ce qui se trouve sur la table… Lorsque soudain une porte s’ouvre, laissant place à une voix. Totalement surprise, je fais aussitôt disparaître ma petite tête dans mes genoux, avec une célérité que j’ai rarement eue, comme si celle qui venait tout juste de me débusquer ne risquait plus de me voir, alors que ça ne peut plus être autrement. C’est ce qui s’appelle faire l’autruche. Mais sur le coup j’ai eu tellement peur ! Enfin pas que sur le moment d’ailleurs… Comment dire… Je suis cuite. C’est certain ! Je fais réapparaître ma petite bouille très lentement, avec mes oreilles baissées et mes petits yeux infligés implorant le pardon.
« Je… Je suis désolée d’être rentrée dans votre propriété, je sais que je n’aurais pas du, mais ça sent tellement bon…» avouais-je d’une toute petite voix en regardant les pâtisseries du coin de l’œil.
Même dans une telle situation, elles arrivent encore à me charmer…
Mes yeux se posent vraiment pour la première fois sur l'inconnue qui se tient dorénavant face à moi. C’est déjà une sacrée aubaine qu’il s’agisse d’une hybride et non d’une humaine. Effectivement, il y a, selon moi, quatre classes principales d’hybrides qui peuvent se retrouver dans un foyer. La première, les hybrides adoptés, soumis et bienveillants, la seconde, les hybrides adoptés, soumis et trop dévoués envers leur maître, la troisième, les hybrides adoptés mais pas si soumis que ça, et la quatrième, les maudits rabatteurs. Enfin, si je n’oublie personne. Et donc, si mes calculs sont bons, ça fait deux chances sur quatre pour que l’hybride qui vient de me découvrir ameute son maître qui, quant à lui, a beaucoup plus de chances de me faire enfermer, ce qui signifie retour à la case départ, aussi appelée « animalerie ». Peu importe dans quel cas cette hybride se situe, j’espère très sincèrement qu’elle fera réellement preuve d’indulgence. Je ne voulais pas faire de mal au fond, j’espère qu’elle s’en doute. D'ailleurs, son chaleureux sourire vient me conforter très rapidement.
En tout cas, pour parler de l’hybride en elle-même, il y a quelque chose chez elle qui retient énormément mon attention. Elle a quasiment les mêmes traits que moi. Il ne faut donc pas être un génie pour comprendre que notre origine est la même. Pourtant, je n’ai jamais vu un chat entièrement bleu. Au moins, ça a le don de la rendre toujours plus unique que ce que je suis, et c’est sans nul doute grâce à cette caractéristique qu’elle a pu trouver une maison, et pas moi. Néanmoins, avant même de la rendre exceptionnelle, ça lui confère un charme qui pourrait en faire jalouser plus d’une. Mais peut-être ne suis-je pas suffisamment objective, j’aime tellement cette couleur, évidemment je ne peux la trouver autrement que magnifique. Et ce ne sont pas ses yeux qui vont venir ternir le tableau, très loin de là. Seuls ses vêtements ne font pas preuve de tant de féminité que ça, mais ça lui confère un côté simple et cool qui a tendance à me rassurer un peu plus. Pourtant, lorsqu’elle commence à s’approcher de moi, je ne peux m’empêcher de faire un pas en arrière. J’ai mon instinct sauvage qui me rappelle un peu à l’ordre après tout.
Quoi que, si là était mon désir de me sauver, c’est raté, et donc question survie je peux repasser. Je n’ai même pas le temps de dire « ouf » que la neko toute bleue me pousse à l’intérieur du bâtiment, ce qui ne me calme pas tant que ça tout compte fait. Si ça se trouve elle a du entendre mon ventre encore gargouiller… Bon, l’excellente chose dans cette histoire, c’est qu’elle ne semble pas du tout me vouloir de mal, bien au contraire même. Sans même savoir qui je peux être, elle fait preuve d’une telle bonté envers moi… C’est tellement rare que j’en reste totalement coite pour l’instant, aucun son ne parvient à sortir de ma bouche alors que tous mes mots se bousculent dans ma tête. La première chose qui me frappe en tout cas en entrant à l’intérieur, c’est la chaleur. J’ai tellement peu l’habitude que la première chose que je fais, c’est de ôter mon gilet. Mais ce n’est pas du tout désagréable. Restant sur le pas de la porte, mes yeux se savent plus trop où se poser.
« Je m'appelle Kioko et toi ? »
« Luna…» réussis-je enfin à répondre d’une petite voix timide.
Kioko est d’une gaieté contagieuse je dirai. Bon, c’est vrai qu’on ne peut pas dire que je semble respirer la joie à l’instant présent, mais elle a au moins le don de me détendre très rapidement dans une situation qui ne m'est pas si relax que ça. En effet, il suffit que son maître ou sa maîtresse débarque dans la minute, et c’en est terminé pour moi. Mais Kioko, toujours dans sa jovialité et dans sa légèreté, fait apparaître encore d’autres gâteaux en plus de ceux qu’il y avait déjà sur la table. Elle attend du monde ou quoi ? Il y en a tellement… Ca ne peut pas être que pour elle, et admettons, je suis là en plus, mais même à deux, ça parait insurmontable ! Et si c’était son maître et qui sais-je en plus ? Purée faut vraiment que je me sorte cette idée de la tête, c’est en train de me rendre limite folle d’imaginer que son maître pourrait débarquer. Mais elle ne s’en arrête pas là et m’invite même à m’asseoir. Non, c’est sûr que elle, elle ne me mangera pas, mais son maître… AAAAAH ! J’en peux plus de cette idée de son maître ! Je me résous tout de même à m’asseoir, si ce n’est que quelques minutes j’imagine que ça va aller…
Toujours perdue dans les pires possibilités qui pourraient survenir, Kioko ne me laisse davantage le choix en me fourrant un de ses gâteaux dans la bouche et… Mes yeux s’illuminent littéralement. Je mâche, j’avale et en reprends aussitôt une bouchée, ne répondant pas tout de suite à la question. Je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi bon ! J'en ai même du mal à y croire ! Mon flair ne m’avait donc pas trompée. C’est exquis ! Heureusement finalement qu’elle me l’a mis de force. Dans tous les cas, soit je n’aurais pas osé, et même si j’aurais voulu en goûter un, je n’aurais sans doute pas su lequel choisir. Contre toute attente jusque là, en plus de mon regard qui s’est littéralement allumé, mon sourire se met à s’étendre jusqu’à son maximum. Cette fille doit être une sacrée magicienne pour réussir un tel exploit aussi rapidement.
« C’est super bon !! fais-je en sautillant limite sur la chaise pour tourner mon regard pétillant vers elle. C’est toi qui a fait ça ? »
Je prends aussitôt une autre bouchée. Je crois que ça peut se voir que je suis ravie, au moins rien qu’un peu. Et mon ventre aussi l’est tout autant. Lui-même il ne doit pas comprendre ce qu’il se passe tellement il a peu l’habitude de recevoir de la nourriture aussi divine ! Comme quoi, il suffit d’un gâteau pour que la brèche soit grande ouverte. Et c’est qu’il en reste encore plein d’autres !
Dernière édition par Luna le Sam 20 Jan - 13:56, édité 1 fois |
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| Kioko | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Leah Aoife, Maeko et Juna Kavanez | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 17 Jan - 20:26 |
| - Ne t'inquiète pas pour ça, si déjà l'odeur t'a attiré ici, c'est que mes gâteaux sentent bon...C'est déjà un bon début ! Mais tu devrais quand même faire attention...
Kioko souriait face à la petite chatte qui avait fait irruption dans la cour de la grande maison que possédait Ryosei. Elle aimait beaucoup cette batisse, la cour permettant diverses choses sans trop se faire voir et surtout peu de voisins. C'était surtout un quartier commerçant et pas d'habitations. Néanmoins, il y avait le QG des rabatteurs pas très loin, et c'était surtout le plus...ennuyeux dans ce coin. Elle ne les portait pas dans son cœur et cette petite sauvageonne affamée risquait gros en venant par ici.
Elle attendit néanmoins que la demoiselle soit à l'intérieur et toutes deux à l'abri d'oreilles indiscrètes pour finir cette phrase :
- Il y a le QG des rabatteurs pas très loin d'ici. Tu risques gros à te balader dans le coin, donc fais attention. Il serait dommage de se faire attraper à cause de sa faim, n'est-ce pas ? Mais pour aujourd'hui, tu as eu de la chance...Il n'y a que moi et je ne vais pas t'envoyer en centre de dressage ! Tout ce que je vais te demander...c'est de manger !
Elle afficha un large sourire, ravie, alors que sa queue s'agitait dans son dos. Oui, elle était contente de la situation. Elle avait le parfait cobaye pour tester ses petites préparations et en même temps, celle-ci allait repartir le ventre plein. Parfait, non ?
Finalement, la petite timide se présente enfin, lui donnant alors son nom.
- Luna...c'est joli comme prénom ! Tu sais d'où ça vient ? Une référence à la lune peut-être ?
Kioko pencha la tête sur le côté d'un air interrogatif alors que ses oreilles étaient bien droites sur sa tête. On lui avait déjà dit que ses appendices animales faisaient d'elle un livre ouvert pour décrypter ses émotions...mais même en s'entrainant, elle galérait à les contrôler. Et puis, avec Luna, elle pouvait se détendre...la petite chatte ne semblait pas bien méchante, bien au contraire...Elle avait plutôt l'air de la petite chose fragile. Ce qui lui donnait l'envie de la protéger !
Finalement, elle lui fourra un muffin dans la bouche et la réaction ne se fit pas attendre : un regard qui s'illumine et Luna finit son gâteau sans se faire prier !
Résultat, sa queue s'agita encore plus vite, exprimant sa joie.
- Je suis si contente si ça te plais ! Et euh...oui....je m'entraine...je voudrais euh...faire une surprise à euh...quelqu'un qui...qui me plais...
Son entrain l'avait quitté, remplacé par une gêne soudaine. Elle n'avait pas honte de ses sentiments, elle ne savait juste pas comment les exprimer...Et faire des petits gâteaux pour celui qu'elle aimait lui paraissait bizarre. Surtout quand on connaissait l'élu de son cœur...un être glacial et sans émotion.
Désormais plutôt rouge, elle se mit en tête de démouler le marbré...surtout dans l'idée de se reprendre. Ses oreilles légèrement baissées, elle se concentra sur sa tâche et réussit à le démouler plus ou moins correctement...puisqu'un morceau était resté dans le moule. Elle le récupéra pour le manger avant d'admirer le gâteau. Elle en coupe un morceau puis le proposa à son cobaye du jour.
- Tiens goûte. Il s'agit d'un marbré, nature et chocolat...je ne sais pas faire de jolis dessins comme les chefs pâtissiers donc c'est un peu...grossier...mais j'espère que c'est bon.
Revenir sur ses gâteaux lui avait permis de se reprendre. Elle se coupa aussi un morceau et dégusta sa propre part, de ce gâteau encore un peu tiède. Mais pour elle, cela rajoutait au bon goût de la pâtisserie...Jusque là, elle était satisfaite. Bon, elle n'avait fait que suivre les recettes aussi après tout. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 21 Jan - 10:18 |
| Je me retrouve tellement confuse, espérant de tout cœur que l’inconnue accepte mes excuses. Son sourire vient me conforter que c’est bien le cas, appuyé par ses propos :
« Ne t'inquiète pas pour ça, si déjà l'odeur t'a attirée ici, c'est que mes gâteaux sentent bon... C'est déjà un bon début ! Mais tu devrais quand même faire attention... »
A sa mise en garde, je la regarde cette fois avec des yeux interrogateurs, penchant la tête légèrement sur le côté, attendant d’en apprendre davantage. Mais l’hybride bleue, pour l’instant silencieuse, ratisse du regard la petite cour intérieur, comme si elle surveille quelque chose, et me voilà à faire de même cependant sans savoir pourquoi. Au lieu de me répondre dans l’immédiat, elle me pousse un peu trop précipitamment à l’intérieur du bâtiment, ferme la porte derrière moi puis la fenêtre, probablement pour garder la chaleur de ce lieu. Mais apparemment ce n'est pas seulement pour une question de température :
« Il y a le QG des rabatteurs pas très loin d'ici. Tu risques gros à te balader dans le coin, donc fais attention. Il serait dommage de se faire attraper à cause de sa faim, n'est-ce pas ? Mais pour aujourd'hui, tu as eu de la chance... Il n'y a que moi et je ne vais pas t'envoyer en centre de dressage ! Tout ce que je vais te demander... C'est de manger ! »
Je comprends donc mieux. Et rien que ce mot « rabatteur » arrivant à mes oreilles suffit pour me faire frissonner de plus belle. S’il y a bien une organisation que je ne souhaite pas croiser au sein de cette ville, ni ailleurs même, c’est bien celle-ci. Mais d’apprendre que leur centre se trouve non loin de là me fait prendre conscience que j’ai effectivement une chance insolente que ça soit elle qui m’ait trouvée en premier. Et qu’elle prenne la peine de me prévenir de tout ceci, et même la façon dont elle en parle, me laisse bien penser qu’elle n’est pas le genre d’hybride qui ira les aider dans leurs enquêtes, ce qui me soulage grandement. Ca me conforte que je ne risque rien avec elle. Même s’il en est peut-être différent pour le maître de ces lieux. Mais elle m’assure qu’il s’est absenté et qu’elles sont donc que toutes les deux. Tant mieux. Même si malgré tout rien ne dit qu’il peut revenir à tout moment. Mais bon, comme elle vient de prononcer le mot magique pour que mon ventre réagisse, je m’imagine que je peux bien rester un petit moment, d’autant que la neko semble très enthousiaste à l’idée que je lui serve de cobaye pour ses nouvelles recettes de gâteaux. Ca a l’air de lui faire très plaisir, et à moi-aussi à vrai dire avec cette succulente odeur qui embaume la pièce, je ne vais pas le cacher. Finalement cette situation est faite pour nous satisfaire toutes les deux, alors pourquoi se priver ? Mais qu’elle ait fait autant de gâteaux me laisse tout de même toujours quelque peu perplexe.
Toujours malgré tout pas très à l’aise et surtout très intimidée face à l’inconnu, malgré que Kioko soit très avenante et que je m’amuse plutôt à découvrir qu’elle a les mêmes mimiques que moi, nous ne sommes pas des nekos pour rien après tout, je me suis retrouvée un peu stupide lorsqu’elle me demande l’origine de mon prénom. Pour dire vrai, je n’ai jamais su. Comment aurais-je pu ? Je n’ai jamais connu mes parents… Et je pourrai même aller plus loin, est-ce vraiment eux qui me l’ont donné ? Tant de zones d’ombre sur mon histoire que je ne connaitrai jamais.
« Sûrement une référence à la lune oui, j’affirme avec une petite pointe de tristesse dans ma voix, je n’ai jamais connu mes géniteurs alors je ne peux en être certaine... »
Je ne sais si c’est parce qu’elle a perçu une certaine affliction chez moi, mais elle me fourre un peu brusquement un muffin dans la bouche, ce qui engendre totalement l’effet inverse. Mon visage s’ouvre, s’illumine littéralement, effaçant la moindre trace de chagrin. Je viens de dévoiler que je peux être en un rien de temps le jour et la nuit, ce qui doit peut-être étonner ma comparse. Ca surprend toujours quand on a face à soi quelqu’un de lunatique, je le sais. Mais c’est ainsi que je suis, je ne peux pas faire semblant, je suis une personne dont la moindre émotion se lit. Et c’est sûrement mieux dans ce sens, que je puisse passer aussi rapidement de la tristesse à la gaieté, même si malheureusement l’inverse est aussi vrai. Mais dans le cas présent, je vois que ça ravit on ne peut plus la pâtissière hors pair. Elle me confirme effectivement que c’est bien de ses propres mains qu’elle a fait tous ces gâteaux, ce qui fait naître en moi une certaine admiration pour elle. J’aime les bonnes choses, bon en même temps qui prétendrait le contraire ? Mais j’ai un rapport très particulier avec la nourriture, d’autant plus sachant que je ne mange pas tous les jours à ma faim ces derniers temps, loin de là même, ça n’en rend la nourriture que plus appréciable. Alors quand j’ai quelque chose déjà naturellement exquis devant moi, le fruit n’en ai que plus beau. Enfin je crois qu’à ce stade il n’existe plus de mot pour décrire ça.
Je n’en ai pas demandé davantage, et pourtant Kioko me confie avec une certaine gêne, ce qui me surprend de la voir comme ça, qu’elle a concocté toutes ces diverses préparations dans l’unique but de faire plaisir à quelqu’un qui doit occuper une place particulière dans son cœur. Alors comme ça elle est amoureuse ? Cette annonce a pour effet de m’attendrir, et à la fois de me rendre nostalgique quelque part. Je sais ce que c’est d’avoir de tels sentiments, j’en ai eu dans le passé moi aussi. Enfin, ils ne se sont pas éteints pour ma part, mais c’est différent pour moi dorénavant. En tout cas, que Kioko me fasse déjà part de quelque chose d'aussi fort pour elle, à moi qu’elle connait à peine, c’est flatteur quelque part, ça signifie qu’elle me fait déjà confiance. Très adoucie face aux sentiments qui l’animent, je ne peux que l’encourager :
« C’est adorable... Et c’est surtout très réussi ! La surprise fera son effet, j’en suis sûre, c’est tellement bon que ça ne peut que lui faire plaisir. »
Je n’exagère pas en disant ces mots, je le pense très sincèrement. Elle est très douée. Et je le pense d’autant plus quand je vois la concentration avec laquelle elle démoule son nouveau gâteau. Elle est très minutieuse et je vois son envie de faire au mieux les choses. Ca n’en peut être que plus beau lorsqu’on est animé par ce genre d’ambition. Et pourtant, elle ne semble pas si convaincue que ça avec ses dires. Je croque un bout dans le marbré, qui, comme je m’attendais, est tout aussi bon. Elle devrait vraiment avoir un peu plus confiance en elle.
« Très franchement, tu devrais croire en toi. C’est vraiment délicieux ce que tu fais. Et en plus d’être très bon, il reste tout de même très beau à voir, l’apparence c’est du fignolage à mes yeux. Ce qui compte c’est que le goût y est. Alors franchement tu peux foncer. »
Je prends à nouveau une grosse bouchée du gâteau et le finis même très vite, manquant presque de m’étouffer. Il faut vraiment que j’apprenne à manger plus doucement, mais à cette table la tentation est décidément trop grande que j’ai déjà hâte de passer à la mignardise suivante.
« Ton élu a vraiment beaucoup de chances de tomber sur toi, fais-je encore d’un sourire pour la rassurer, et moi aussi d’ailleurs, encore plus en étant aux premières loges. » je finis en rigolant. |
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| Kioko | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Leah Aoife, Maeko et Juna Kavanez | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 21 Jan - 14:49 |
| Face à la petite Luna, Kioko ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle la trouvait absolument adorable et peut-être que finalement, cette séance autour des petits gâteaux pour amener à plus ? Elle aimait faire des rencontres, se faire de nouveaux amis...Et à chaque fois, elle espérait pouvoir revoir la personne. Est-ce qu'elle pourrait revoir cette petite chatte ? Elle l'espérait car en plus, elle n'avait rien d'intéressant pour le cirque alors elle pourrait être réellement honnête pour une fois.
- Oh, je suis désolée ! N'ayant pas eu de parents, je ne sais pas ce que ça fait d'en avoir...et de les perdre...En tout cas, c'est un joli prénom !
Les oreilles baissées, Kioko s'en voulait et espérait ne pas lui avoir fait trop de mal. Mais après tout, étant née en laboratoire, elle avait été créée par des scientifiques et avait uniquement connu une nourrice avec qui, elle n'avait pas réellement pu s'attacher. Pourtant, elle n'avait pas de sensations de manque...bien qu'elle se demandait parfois ce que cela faisait d'avoir des parents.
Alors qu'elle mangeait tranquillement sa part du marbré, elle s'était confiée sur la raison de créer autant de gâteaux...Luna paraissait si douce et si gentille qu'il ne devait pas y avoir trop de soucis à en parler ? De toute façon, elle ne parlait pas autant du cirque car elle connaissait les risques si elle le faisait...
- Je ne sais pas...C'est parfois si dur de déchiffrer ce qu'il pense ou ressent !
Alexender était à ses yeux l'être le plus mignon qu'il soit, elle avait envie de le protéger, de le chérir...mais il était un véritable glaçon et elle avait du mal à savoir s'il aimait les surprises qu'elle lui faisait...ou les gestes affectueux qu'elle avait envers lui. D'ailleurs, il n'avait toujours rien vu...alors que tout ses frères avaient compris dès le départ. Ce qui lui valait des moqueries.
- C'est que...Alexender est un peu particulier. Il ne laisse pas filtrer ses émotions, imagine le avec un masque de glace et tu devrais vite comprendre...J'ai compris qu'il aimait la nourriture car il y a un plat qu'il raffole et qui visiblement lui fait plaisir quand j'en emmène...Mais je ne sais pas comment le toucher plus. Lui faire comprendre que je m'intéresse à lui sans le brusquer...ou faire en sorte qu'il s'intéresse à moi.
Elle soupira et attrapa un donut parmi ceux qui attendaient sagement leur tour d'être mangé. Elle apprécia la douceur et le côté fondant lorsqu'elle le mâchait. Simple mais savoureux grâce à la couche de chocolat qui le recouvrait. Elle finit par se lever pour aller chercher le fondant au chocolat, le posant encore bien chaud sur la table, vite rejoint par les petits sablés.
- Attention, c'est encore chaud. Laissons tout ça refroidir...goutes plutôt les donuts, ou là, j'ai des cookies et puis des macarons. Je suis restée assez simple dans les goûts, je me disais que si c'était bon je pourrais essayer des formes plus originales ou des goûts plus variés...
Elle finit son donut, sans se soucier des calories qu'elle engloutissait. Elle n'était pas d'une nature à prendre facilement et était plutôt sportive, ce qui aidait bien.
- Désolée de t'avoir ennuyée avec mes histoires de cœur. C'est assez compliqué et je ne sais pas à qui en parler...Avec ses frères ce serait compliqué, surtout qu'ils me taquinent pas mal là-dessus...et mon maître...il est très gentil mais je ne veux pas le mêler à ça...
Tout en parlant, elle prit un cookie et goûta un morceau. Délicieux. Croquant à l'extérieur et fondant à l'intérieur.
- Parlons un peu plus de toi. Tu vis dans la rue donc ? Seule ? Et ça fait longtemps ? Tu as l'air de bien t'en sortir malgré tout...la seule fois où je l'ai fais, j'ai failli en mourir. L'hiver n'était pas trop rude ? Je me rends moins compte maintenant que j'ai un toit au-dessus de la tête et de la nourriture...
Nourriture, chaleur, confort...elle avait tout ce qui lui fallait pour être heureuse et avait parfois un peu tendance à oublier que ce n'était pas le cas de tout le monde. Comment la petite Luna vivait sa vie "d'hybride sauvage" ? Arrivait-elle à s'en sortir ou mourait-elle à petit feu comme elle à l'époque ? Elle attendait ses réponses tout en dégustant son cookie...et prenant un deuxième car elle adorait ce gâteau là. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 21 Jan - 21:56 |
| Suite à ma réponse attristée concernant l’origine de mon prénom, je vois bien que ça affecte ma consoeur qui se voit obligée de s’excuser et de dévoiler au passage qu’elle n’a jamais eu de parents elle non plus. En lui confiant une partie de mon histoire, là n’était absolument pas mon souhait qu’elle s’en veuille. Je ne veux pas qu’elle ressente de la peine à mon égard, ou alors pas plus que moi je peux en avoir également pour elle. Je secoue doucement la tête et la rassure à ce sujet.
« Non, ce n’est pas grave. Concrètement, je ne les ai jamais connus, j’étais bien trop petite, pour dire je n’ai même pas gardé en mémoire une seule image d’eux. Alors ce n’est pas comme s’ils pouvaient réellement me manquer. Donc tout compte fait, je ne sais pas plus ce que ça fait d’en avoir. Toi et moi c’est un peu du pareil au même. »
Je conclus avec un petit sourire encore fragile. Au final, il n’y a guère de différence entre nous deux sur ce point. Aucune de nous dans cette vie n’a eu un modèle à suivre, ni reçu l’amour d’un père ou d’une mère. Nous avons été livrées à nous-mêmes, et sans doute fait au mieux jusque là. En tout cas, quoi que soit sa réelle histoire, je ne souhaite pas qu’elle ressente de différence avec moi, ou du moins me trouve plus à plaindre.
« Et merci, tu as un joli prénom aussi. »
Tout en dégustant un peu trop hâtivement ma part de marbré, j’écoute très attentivement les explications de Kioko concernant l’élu de son cœur. Ah les hommes, ce n’est pas toujours évident à discerner. Je le sais, j’ai bien fréquenté Louka quasi au quotidien pendant quatre ans. Et malgré que nous étions extrêmement proches, plus que n’importe qui d’autre, il avait toujours son petit jardin secret et ses côtés énigmatiques. C’est ce qui faisait son personnage, et inconsciemment je crois que c’est aussi ce qui m’attirait. C’était son charme. Je crois que je suis donc capable de la comprendre, ne serait-ce qu’un petit peu. Mais je dois bien admettre que si son Alexender ne laisse autant rien paraitre comme elle l’affirme, ça doit être compliqué. Mais n’ai-je pas, moi aussi, abordé mes premières connaissances avec un tel masque ? Et pourtant il y en a bien un qui a su la faire fondre cette glace. Ca a été une véritable renaissance pour moi. Il en est peut-être de même avec Alexender ? Je ne sais pas si je suis vraiment de très bons conseils, je me suis rarement trouvée dans cette situation, mais si je le peux, alors j’ai envie d’aider Kioko en retour. C’est peinant qu’elle ne puisse atteindre le bonheur qu’elle mérite tant. Ca ne fait pas longtemps que je la côtoie, et pourtant je vois en elle une femme en or.
« Si tu as trouvé que son péché mignon c’est la nourriture, alors c’est que ça doit être déjà un bon début. Regarde, comme avec moi. Mais peut-être que lui a juste besoin d’un peu plus de temps ? Il serait sûrement très malheureux si tu ne lui emmenais plus rien, c’est indéniable que ça doit lui faire plaisir, surtout sachant la grande cuisinière que tu es. Enfin, ça fait longtemps que tu le connais sans vouloir être trop indiscrète ? »
Alors que je ne savais déjà plus où donner de la tête avec toutes ces sucreries que Kioko avait déjà mises à disposition sur la table, voilà qu’elle ramène encore un sublime fondant au chocolat. Oh là là, j’en bave et en fonds déjà d’avance… Mais écoutant la chef pâtissière, je jette tout d’abord mon dévolu sur un donut recouvert également de chocolat. Il est moelleux à souhait, c’est divin ! L’ayant un peu trop rapidement englouti, j’enchaine volontiers avec un cookie dans une main, et un macaron dans l’autre. Si je suis gourmande ? C’est mon pire défaut, combiné au fait que je tombe malheureusement trop rapidement dans l’excès, et le problème c’est que je ne m’en rends pas toujours compte. Si ça se trouve, Kioko doit penser que je suis une sacrée goulue qui manque un peu de savoir-vivre à me jeter sur la nourriture ainsi. Mais tout est tellement trop tentant aussi !.. Elle m’a tendue un vrai piège en fait en m’invitant dans sa cuisine ! J’ai le désir de ne pas quitter cet endroit sans avoir tout goûté, mais moi-même je ne sais même pas si ça pourra être physiquement possible avec mon petit estomac qui croule déjà sous tout ce sucre…
« Désolée de t'avoir ennuyée avec mes histoires de cœur. C'est assez compliqué et je ne sais pas à qui en parler... Avec ses frères ce serait compliqué, surtout qu'ils me taquinent pas mal là-dessus... Et mon maître... Il est très gentil mais je ne veux pas le mêler à ça... »
« Non non, ne sois pas désolée, je rétorque la bouche encore à moitié pleine, je n’y vois strictement aucun inconvénient que tu m’en parles, au contraire, ça me fait plaisir et pour tout te dire je préfèrerai pouvoir t’aider si je le peux. »
Mais ce qui retient davantage mon attention est lorsqu’elle parle de son maître. Elle le décrit comme étant « très gentil ». Est-ce vrai ? Ce n’est pas un mythe ? Ca existe vraiment ? Par contre la dessus, j’avoue avoir plus de mal à la croire, me basant surtout sur ce que je vois. Mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas trop l’envie de vérifier et de le croiser, il ne fallait mieux pas que ça arrive. Enfin, continuant de me délecter de ce qui me reste en main, Kioko me fait part de vouloir en apprendre un peu plus sur moi et de la façon dont je vis. Ca me fait bizarre que quelqu’un puisse enfin s’intéresser à moi, ce n’est pas dans mes habitudes, mais je ne peux expliquer cette émotion qui est en train de m’envahir.
« J’imagine qu’on prend vite goût au confort d’un toit, c’est normal. Pour ma part, ça doit faire une petite année que je suis en ville, avant ça je prenais refuge dans la forêt. Maintenant, je vis toute seule au sommet d’un bâtiment, dans une sorte de petit grenier laissé à l’abandon si on peut appeler ça comme ça. Je dois bien reconnaître que c’est quand même plus difficile de vivre à cette période de l’année. C’est beaucoup plus simple quand les beaux jours arrivent, je n’ai déjà plus à lutter contre le froid, et j’ai remarqué que les humains ont tendance à davantage gaspiller tout en profitant de l’extérieur. Alors que l’hiver ils ont tendance à rester bien au chaud chez eux et à manger plus, ne laissant plus une miette, je ne trouve que trop rarement des restes. C’est pourquoi en ce moment je me réveille un peu trop souvent avec la faim qui me ronge, comme tu as pu en attester en me trouvant à ta fenêtre. »
Ca me fait tellement plaisir que quelqu’un puisse enfin se préoccuper de mon sort que je ne me vois pas débiter autant de mots en un temps record avec un enthousiasme que j’ai rarement eu dans ma vie. C’en est presque à ne plus me reconnaitre. |
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| Kioko | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Leah Aoife, Maeko et Juna Kavanez | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 28 Jan - 11:58 |
| - Finalement, il y a tellement d'hybrides qui n'ont pas connu leurs parents ou n'en ont simplement pas...Je me demande, quand même, ce que ça fait d'avoir de vrais parents...
Après tout, les humains parlaient souvent de leurs parents, en disant notamment qu'ils devraient les appeler ou aller les voir carrément...Et visiblement, la majorité avait de bons souvenirs avec leurs parents, alors cela signifiait que c'était agréable d'en avoir, non ? Mais bon, inutile de se plaindre de son passé, Kioko n'était pas ainsi et puis, elle estimait être chanceuse de sa vie actuelle. Ryosei était vraiment sympa et lui laissait une totale liberté, lui permettant de faire ce qu'elle voulait, comme elle le voulait et avec qui elle le voulait. Une vie parfaite en somme !
- C'est gentil mais je ne suis pas non plus une grande cuisinière. J'essaie d'apprendre et je fais parfois de l'appoint pour les cuisiniers ici, quand c'est le rush et qu'il y a un ou deux malades...Mais je ne suis pas une experte. Même si j'essaie vraiment de lui apporter ses plats préférés pour lui faire plaisir...Et ça doit faire peut-être un an que je le connais, mais c'est tout récemment que j'ai développé ce genre de...sentiments pour lui. Mais je ne sais même pas s'il m'apprécie, à la base j'étais plus proche de son frère...
Ah que c'était compliqué les fratrie ! Surtout quand elle avait des relations avec quelques uns d'entre eux, étant très libre à ce sujet...et puis qu'elle développe des sentiments pour le plus glacial d'entre eux...Décidément, son cœur ne choisissait pas le plus simple.
Par la suite, la petite Luna se met à dévorer tout ce qui lui tombe sous la main...Elle engloutit littéralement des petits gâteaux, ce qui fait plaisir à Kioko. Elle la regardait faire avec un sourire amusé, au moins, c'est que ses gâteaux sont bons. Ou alors, qu'elle est vraiment affamée. A voir.
- C'est gentil, mais je pense que sans le connaitre, tu ne pourrais pas vraiment m'aider...Et il est compliqué à rencontrer. En travaillant ici, tu rencontrerais un de ses frères, mais c'est tout. Mais lui...c'est le plus discret.
De toute façon, dans cette famille, on apercevait d'abord Mustang à cause de sa taille, puis Shaka à cause de son caractère très social puis Esteban car il était le leader. Les plus petits étaient justement les plus discrets...et Alexender en faisait parti. Soupirant, elle attrapa un petit sablé en forme de sapin et croqua dedans. Bon, ce n'était peut-être pas ses préférés, mais cela se mangeait bien. Et puis, si elle amenait tout un tas de petits gâteaux individuels et qu'Alex ne les aimait pas...elle savait que les autres se feraient un plaisir de les manger. Il y avait pas mal de gourmands dans le cirque.
Une fois son petit gâteau terminé, elle attrapa un des moelleux au chocolat, tous fais en portion individuel qu'elle posa devant Luna pour qu'elle le goûte. Elle en prit un autre et croqua dedans...Mmh le chocolat, c'était toujours aussi bon !
- Oui, l'hiver on ferme tout, impossible donc de voler quoique ce soit, et comme on mange toujours en intérieur...Et la forêt ne doit pas donner grand chose. Ca ne doit vraiment pas être facile ! Mais si tu arrives à revenir discrètement ici, je pourrais te donner les restes...Il s'agit d'un bar à thèmes ici, on vend donc des boissons mais aussi des repas et certains plats, on ne peut pas les conserver. Alors si tu veux de temps en temps après la fermeture, je pourrais t'en laisser de côté. Des repas chauds et savoureux...ça devrait t'aider à tenir. Mais au fait, tu as des couvertures ou des vêtements plus chaud que ça ? Il fait froid la nuit !
Oui, Kioko était bien en train de faire ce qu'il pouvait pour agrémenter la vie de Luna, de la nourriture, des couvertures pour les nuits froides, des vêtements plus chaud...Après tout, elle ne manquait de rien, alors autant partager. Elle continuait de manger tranquillement son gâteau en attendant de voir si la demoiselle était intéressée. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 28 Jan - 13:15 |
| « Finalement, il y a tellement d'hybrides qui n'ont pas connu leurs parents ou n'en ont simplement pas... Je me demande, quand même, ce que ça fait d'avoir de vrais parents... »
Tout comme ma comparse, je me mis à y songer. Elle a raison lorsqu’elle dit que bien trop peu d’hybrides ont cette chance de connaître leurs parents. Ca semble plutôt rare dans ce monde. Ce qui n’empêche que moi aussi, au fond, je me suis toujours demandée ce que ça fait d’avoir des parents, comment aurait été ma vie si je les avais eu auprès de moi, couverte de tout leur amour… Mon histoire aurait sans doute été complètement différente. Peut-être même aurai-je été une toute autre personne au jour d’aujourd’hui. Mais chose sûre, je n’aurais sans doute jamais croisé le chemin de Kioko. Il est vrai que chaque fait, chaque acte a d’énormes répercussions sur notre propre vie. De n’avoir jamais connu mes parents, je n’ai pu côtoyer des personnes ni traverser des évènements qui, sans doute, m’auraient semblé mille fois plus merveilleux, mais j’en aurais également manqué d’autre que je ne regrette absolument pas d’avoir connu dans cette misérable vie. Alors puis-je vraiment regretter en fin de compte ?
Je ne crois pas. Même si ça ne fait que très peu de temps que je connais Kioko, je l’apprécie déjà, et ça me fait plaisir d’en apprendre davantage sur elle, y comprit sur ces histoires de cœur. Malgré ça, je doute être de très bons conseils, même si j’aimerai réellement l’aider et la rassurer. Pourtant, elle ne semble pas convaincue par mes dires, et ne se considère même pas comme une « grande cuisinière ». En plus elle est trop humble. Il faudrait qu’elle croit vraiment plus en elle-même.
« Tu es bien trop modeste. Moi à ce que je crois, c’est que tu ne veux pas reconnaitre que ça peut être le début d’un talent caché. C’est vrai, après tout, les grands noms de la cuisine, comment ont-il pu commencer ? Sûrement comme toi, tout studieux, leur nez dans leur bouquin, leur doigts sur les lignes, à suivre à la lettre les moindres étapes de chaque recette. Et après avoir fait leur premier test et avoir pu juger d’eux-mêmes, comme nous sommes en train de le faire en ce moment, n’est-ce pas à ce moment là qu’ils ont commencé à se dire qu’ils ne pourraient pas adapter des formes et des goûts ? N’est-ce pas ce dont tu m’as parlé il y a quelques instants ? Il est vrai que c’est peut-être encore un peu tôt pour l’affirmer, mais à mes yeux c’est un bon départ. Tu es déjà sur la voie, quoi que tu en dises. »
Je lui souris très sincèrement. Je voudrai qu’elle y croit autant que moi j’y crois. Je sais que ça peut paraitre étrange venant de ma bouche alors, qu’une fois encore, nous nous connaissons que depuis quelques minutes. Je peux paraître peu crédible à ses yeux, mais j’espère qu’elle pourra se remettre en question, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Elle est vraiment animée par une très bonne volonté. D’autant que rien ne vaut la cuisine lorsqu’elle est faite avec le cœur.
« Si ça fait relativement peu de temps que tu es certaine d’avoir développé de tels sentiments à son égard, alors effectivement, peut-être a-t-il besoin d’un peu plus de temps pour les ressentir, voire les accepter. S’il t’a connue pendant un an d’une certaine manière, peut-être a-t-il pour l’instant peur de te considérer autrement ? Peut-être se voile-t-il volontairement la face ? Mais je dois bien avouer que sans le connaitre, c’est difficile de réellement savoir et d’être sur la bonne piste. Au moins j’aurais essayé. »
Je finis ma phrase sur un petit sourire accompagné d’un haussement d’épaules. Ca m’embête toute de même de ne pas pouvoir lui venir un peu plus en aide, ne serait-ce lui apporter un petit déclic dans sa réflexion. Mais j’imagine que je n’y peux rien. Même si je ne peux m’empêcher d’en rajouter une petite couche tout en reprenant des gâteaux en main :
« Quoi qu’il en soit réellement, tu ne perds rien dans tous les cas d’aller le voir en lui apportant ces succulentes pâtisseries. » je fais en finissant le cookie que je tenais dans l’une de mes mains.
Et alors que j’expliquais volontiers comment je survis à l’extérieur par une telle période, Kioko présente devant moi une part de moelleux au chocolat. Hmmm, ça aussi ça a l’air bien bon… Mais avant de me lancer dans cette nouvelle explosion de saveurs, j’écoute attentivement ce que Kioko a à me répondre. Elle confirme mes propos, expliquant qu’en effet, en hiver les citadins mangent exclusivement en intérieur, ce qui ne laisse guère la possibilité de subtiliser de la nourriture. Et qu’en plus de ça, la pauvreté de la forêt avec le gel ne doit pas tellement aider. Ca, c’est peu dire… Alors que je m’apprêtais à croquer dans le nouveau gâteau, je m’arrête net.
« Mais si tu arrives à revenir discrètement ici, je pourrais te donner les restes... Il s'agit d'un bar à thèmes ici, on vend donc des boissons mais aussi des repas et certains plats, on ne peut pas les conserver. Alors si tu veux de temps en temps après la fermeture, je pourrais t'en laisser de côté. Des repas chauds et savoureux... Ca devrait t'aider à tenir. »
Elle… Est-elle sérieuse en me proposant ça ? Bien que mes oreilles soient toutes redressées, témoignant de ma plus grande attention, j’ai du mal à croire à ce que je viens d’entendre… Elle pourrait réellement faire ça ? Pour moi ? N’aurait-elle pas des soucis aussi ? Enfin, j’imagine que si c’est à la fermeture, ça ne devrait pas poser de soucis… D'autant si c'est pour que de si bonnes choses partent à la poubelle. Quel gâchis. Au moins, ça pourrait satisfaire tout le monde. Ca m’enlèverait une sacrée épine du pied, je ne peux le nier.
« Tu... Tu pourrais réellement faire ça ? »
Je n’en reviens pas de ce qu’elle est prête à faire pour m’aider. Ca me touche énormément, à tel point que j’en reste limite ahurie sur le coup, faisant de gros yeux tout en clignant des cils plusieurs fois consécutives. Mais comme si ça ne suffit pas, Kioko ne s’en arrête pas là :
« Mais au fait, tu as des couvertures ou des vêtements plus chauds que ça ? Il fait froid la nuit ! »
Je me ressaisis et lui réponds cette fois de manière un peu plus normale, lui avouant clairement quel est le pire selon moi entre les deux principaux problèmes qui constituent ma routine :
« Non, je n’ai rien d’autre en vêtements, et j’ai quand même déniché un vieux plaid pour mon chez moi. Mais ça va, j’ai l’habitude de vivre comme ça. Le froid est finalement moins gênant que la faim. »
Dernière édition par Luna le Dim 11 Fév - 20:59, édité 1 fois |
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| Kioko | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Leah Aoife, Maeko et Juna Kavanez | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 7 Fév - 16:39 |
| Kioko appréciait finalement cette petite discussion avec Luna, même si à la base, elle l'avait embarqué dans la cuisine juste pour lui faire goûter ses gâteaux...pas pour parler. Mais la petite chatte se révélait sympathique et adorable...et la preuve, elle lui déclarait déjà des qualités alors qu'elles ne se connaissaient pas depuis longtemps.
- Peut-être que tu as raison...Merci Luna, je vais continuer encore et encore pour m'améliorer et faire des gâteaux parfaits ! Et je compte sur toi pour les goûter à chaque fois, n'est-ce pas ?
La conversation continuait alors sur Alexender et les sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Est-ce qu'un jour, cela serait réciproque ? Elle n'en savait rien mais elle voulait y croire, et Luna l'aidait dans cette voie.
- Mmh...à vrai dire, je pense qu'il n'envisage pas ce genre de sentiments et encore moins la relation qui va avec...Il n'est plus le genre à ressentir quelque chose, mais je sais qu'il en a été capable...alors j'aimerais être celle qui le pousse à ressentir quelque chose, à ne pas être qu'un simple automate obéissant...
Oui, voila ce qu'elle aimerait. Voir Alex bien vivant, le voir parfaitement heureux, le voir profiter de sa vie ! Et de toute façon, elle avait promis de tout faire pour le rendre heureux avant qu'ils n'aillent plus loin dans leur projet mortel...Et maintenant qu'elle connaissait ses sentiments, elle avait encore plus de motivation pour réaliser cette promesse.
Ayant découpée deux parts du moelleux au chocolat, elle en donna une à Luna et se garda la deuxième, croquant dedans après lui avoir fait une proposition...qui semblait enchanter la demoiselle. Elle eut un sourire amusé en la voyant aussi heureuse. Au moins, elle était moins compliquer à satisfaire qu'Alex ! Surtout que celle-ci est une sacrée gourmande.
- Bien sur que je peux faire ça ! Et on peut même se donner rendez vous quelque part, ailleurs qu'ici qui est tout de même assez dangereux pour toi et je peux t'emmener les restes. Pour moi, ce n'est pas un soucis, et je sais que mon maître ne me le reprochera pas. Et pour le froid, je tiens tout de même à ce que tu emportes une couverture, s'il neige au moins, tu seras protégé !
Elle sourit, dégustant sa part de gâteau qu'elle appréciait également. Le choix n'allait pas être évident...peut-être qu'elle allait lui faire un petit échantillon de chaque gâteau ? Deux parts de chaque gros gâteau et deux ou trois de chaque gâteau individuel...Oui, comme cela, il pourrait tous les goûter et elle verrait ce qu'il préfère. Après tout, elle avançait en terrain inconnu ici.
Alors qu'elle réfléchissait, la porte de la cuisine s'ouvrit, puis se referma après qu'un homme soit entré. Ryosei, son maître. Ses oreilles se redressèrent alors qu'un sourire étira ses lèvres.
- Bon retour, Ryosei ! Il a l'air de faire froid dehors !
Celui-ci s'approcha, observa la table...prit un gâteau au hasard, qui se révélait être un cookie et croqua dedans avant d'observer Luna, qu'il ne connaissait pas.
- Tiens, tu ne m'avais pas dit que tu invitais une amie aujourd'hui. En même temps, avec toute la pâtisserie que tu as fait, il va nous falloir de l'aide pour les finir ! Est-ce qu'un jour, tu te décideras à me dire pour qui tu fais tout ça ?
- Non !
Le ton de Kioko était espiègle alors qu'elle tirait la langue à son maître. Leur relation était amicale et cela se voyait du premier coup d’œil.
- Au fait, je te présente Luna, je l'ai trouvé par hasard devant la fenêtre...à admirer mes gâteaux. Luna, voici Ryosei, mon maître. Détends-toi, il ne va pas te manger...et encore moins te dénoncer, il n'est pas comme ça.
Elle finit tranquillement sa part de gâteau puis attrapa un muffin sur la table pour le grignoter, vérifiant tout de même que sa nouvelle amie ne fasse pas une crise de panique...ou une crise cardiaque devant l'arrivée inopinée de son maître. Mais elle, elle était parfaitement détendue, ne craignant nullement le jeune homme qui avait toujours été gentil avec elle.
- Une hybride qui vit dans la nature ? Ou seulement une gourmande ? Si c'est la première option...On pourrait l'héberger, au moins pour cette nuit...peut-être plus, si elle se sent bien ici ? Il y a de la place ici.
Kioko leva les yeux vers lui, surprise. Elle savait qu'il était généreux, mais tout de même. Bon, cela ne la dérangeait pas, elle aimait bien Luna et l'avoir comme voisine de chambre lui plairait bien. Plus qu'à attendre l'avis de la concernée, car elle n'était en rien forcée, ce serait son propre choix, au moins pour une nuit bien au chaud. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 11 Fév - 22:18 |
| Je suis on ne peut plus ravie que Kioko considère enfin mon point de vue d’être sur la voie d’une réelle chef pâtissière, le manifestant d’ailleurs de par mon sourire qui s’allonge encore et encore. Qui sait ce qu’elle pourrait accomplir ? Moi en tout cas, j’y crois. Et j’en serai encore plus honorée d’être sa première fan. Il ne sait pas ce qu’il loupe cet Alexender. Il pourrait bien le regretter un jour. En tout cas, Kioko n’a pas à être reconnaissante pour ça. Je ne fais que lui éclairer ce que j’ai sous mes yeux. Pour le reste, tout vient uniquement d’elle. Elle n’a pas à me remercier de ce qu’elle est. Mais en tout cas j’acquiesce avec un entrain débordant lorsqu’elle me confie compter sur moi pour goûter ses nouvelles créations de plus en plus parfaites. Ca tombe bien, je crois que cobaye est le meilleur métier que je puisse faire.
Mais c’est là que je me rends compte qu’en fait, Kioko est bien plus que ça. Ce n’est pas juste une fille que je connais à peine et que j’apprécie déjà. Je ne sais expliquer cette drôle de sensation, mais de la manière dont nous sommes en train de nous parler, j’ai l’impression que c’est comme si je la connaissais depuis des années. Je ne me suis jamais sentie aussi rassurée et aussi proche de quelqu’un en aussi peu de temps et avec autant de naturel. Je n’ai même pas besoin de me forcer avec elle, alors que d’habitude, les premiers contacts me demandent un effort surhumain. Alors évidemment que ça me ferait on ne peut plus plaisir de revenir pour des séances dégustation comme celle-ci. Je suis tellement contente que le hasard m’a fait venir sous sa fenêtre. Elle a le don d’apporter un peu de couleur à ma routine si fade. Elle a su réveiller quelque chose en moi, une gaieté que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. Alors quand je l’écoute parler d’Alexender, si elle l’a fait pour moi, pourquoi ne pourrait-elle parvenir à un tel exploit pour lui ?
« Alors qui sait ? S’il en a déjà été capable d’éprouver des sentiments et de vivre une relation, il n’y a pas de raison qu’il ne retrouve pas ça. »
Je me mets à rigoler un peu nerveusement tant je me sens folle. Mais la comparaison que je fais doit l’être d’autant plus à ses yeux violacés :
« Je sais bien que nous nous connaissons vraiment à peine, et pourtant tu as su apprivoiser immédiatement la petite sauvage que je suis comme personne ne l’avait plus jamais fait en cinq ans, et je t’assure que ce n’est pas une mince affaire. Alors rien n’est perdu pour Alexender. »
Je lui décroche encore un sourire très sincère. Je ne veux pas l’illusionner, mais je pense que ça vaut le coup d’y croire. En essayant ainsi, elle découvrira si ça se trouve la plus belle chose qui soit dans sa vie, et c’est tout ce que je lui souhaite. Car ce sentiment là, je le connais bien et… Il vaut vraiment la peine de prendre des risques. Aimer, et l’être en retour… Ah… Me voilà envahie par cette nostalgie… Ses souvenirs qui ont tendance à laisser faner ce si beau sourire que j’ai enfin retrouvé grâce à sa compagnie… Non, non, non ! Il faut que je me ressaisisse ! Pour que ce moment d’égarement passe le plus inaperçu possible, je croque immédiatement dans la part de moelleux au chocolat qu’elle vient tout juste de me servir. Et bingo ! J’ai vu juste, celle-ci me permet de retrouver immédiatement ce que j’avais perdu le temps d’un instant.
Sauf que je le reperds aussitôt, à tel point qu’on dirait des montagnes russes, mais cette fois pour une toute autre raison. Heureusement que je suis bien assise, car je reste totalement sur le derrière suite à ce qu’elle me propose. Il s’agit quand même de m’assurer des repas régulièrement, ma plus grosse galère de tous les jours ! Et en plus, pour couronner le tout, de me donner une couverture ! Non vraiment, je n’ai plus de mots face à cette étendue de gentillesse… Elle en fait vraiment trop pour moi… Je ne pourrai jamais la remercier assez… Je m’en sens presque gênée, surtout de ne rien pouvoir lui donner en retour. Ce n’est pas dans ma nature de ne pas être suffisamment reconnaissante. Et là, un éclair me traverse l’esprit, me rappelant quelque chose que j’ai trouvé plus tôt. Je glisse ma main dans ma poche de devant pour en ressortir la fameuse pièce argentée de tout à l’heure, la posant à plat sur la table tout juste devant elle.
« Tiens Kioko. Je t’avoue que je n’ai pas trop idée de ce que ça représente, mais je te dois bien au moins ça, et je crois que ça te sera bien plus utile à toi qu’à moi. Et de toute façon, je préfère que ça te revienne. Après tout, si je ne l’avais pas trouvée, elle aurait été à quelqu’un d’autre, or tu en as besoin pour le travail, non ? »
J’espère vraiment que je ne me contente pas de lui donner de la pacotille et surtout qu’elle l’accepte. De toute façon, je ne serai malheureusement en mesure de lui donner quoi que ce soit qui aurait plus de valeur. Je ne suis qu’une misérable après tout…
« Bon retour, Ryosei ! Il a l'air de faire froid dehors ! »
Mes oreilles, mes poils, mes cheveux… Tout se redresse subitement en alerte. Encore plus lorsqu’il s’approche ! En panique totale, je me rue sous la table, abandonnant même ma si bonne part de gâteau et manquant de me cogner au passage, afin de me mettre en boule, les yeux fermement clos, comme si de toute façon ça pourrait changer quoi que ce soit. Je n’avais pas entendu son maître entrer tellement j’étais concentrée sur sa si gentille hybride, et il ne manquait vraiment plus que ça.. ! Je suis terrorisée à l’idée que cet humain m’ait vue ici, chez lui, sans son accord. Il va me dénoncer c’est sûr… C’est fini… Je sens déjà les promesses de Kioko s’envoler doucement loin de moi, la cloche de l'animalerie retentir…
« Tiens, tu ne m'avais pas dit que tu invitais une amie aujourd'hui. En même temps, avec toute la pâtisserie que tu as faite, il va nous falloir de l'aide pour les finir ! »
Hein..? Comment ça..? Il ne me réprimande pas..?? Je commence à sortir de ma cachette avec une énorme prudence, ne le quittant de mes yeux apeurés pour être prête à tout, prête à prendre la poudre d'escampette à tout moment. Mais on dirait qu’il fait comme si ma présence est normale… Je ne comprends plus rien… Tout s’emmêle dans ma tête… Je suis supposée faire quoi..? Et dire quoi..? Ca reste un humain bon sang…
« Au fait, je te présente Luna, je l'ai trouvée par hasard devant la fenêtre... A admirer mes gâteaux. Luna, voici Ryosei, mon maître. Détends-toi, il ne va pas te manger... Et encore moins te dénoncer, il n'est pas comme ça. »
J’ose quitter son maître des yeux pour regarder cette fois Kioko du coin de l’œil, histoire qu’il reste bien dans mon champ de vision tout de même. Est-elle sûre de ce qu’elle avance..? Puis-je vraiment lui faire confiance..? Pourtant je n’y arrive pas… Tout mon corps tremble littéralement… Je n’arrive pas à me calmer… Et pourtant à le voir, il ne semble effectivement pas si méchant. Au contraire… Il ne fait pas si imposant, et fait même plutôt petit intello avec ses petites lunettes… Et malgré tout… D’autant qu’il va plus loin que Kioko, me proposant même de rester ici si je le souhaite..! Juste... Comme ça..?? Non mais dans quel monde suis-je tombée..? Les larmes commencent à me monter fortement aux yeux à cause d’un mélange de crainte, d’angoisse, de soulagement… Trop de sentiments à la fois forts et contradictoires qui me font perdre totalement mes moyens… Je n’arrive même pas à décrocher un mot tant j’ai la gorge nouée… Mais je n’y peux rien si les humains sont si effrayants… |
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| Kioko | Age : 31 Multi-Compte : Eileen L. Allannah, Sarika, Leah Aoife, Maeko et Juna Kavanez | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 24 Fév - 12:34 |
| - C'était différent aussi, on est toujours proche de sa mère quand on en a une...Et je ne veux pas être un genre de mère pour lui. Ce n'est pas la relation qui m'intéresse...
Kioko dégustait tranquillement son gâteau tout en écoutant Luna. Contre toute attente, cette dernière n'était pas une simple "cobaye" pour tester ses préparations culinaires, non, elle était devenue un peu plus que cela. Peut-être une future amie ? Une amie sans prise de tête, sans aucune complication contrairement à ses amis du cirque...C'était compliqué d'être amie avec ce genre de personnes. Mais elle les appréciait réellement.
- Ce n'était pas compliqué avec toi, des gâteaux et hop, c'était gagné !
Elle ne put s'empêcher de rire, mais en réalité, ce n'était pas faux. Luna n'avait pas montré un caractère trop sauvageonne malgré ce qu'elle disait...Il avait suffi de lui fourrer un gâteau dans la bouche pour la mettre en confiance et à l'aider à parler. Mais d'un côté, c'était mignon et Kioko appréciait ce petit échange totalement inattendu.
Soudainement, la petite chatte sortit quelque chose de sa poche...Une pièce ? Et c'était un cadeau ? Elle regarda la fameuse pièce, la prit dans ses mains et la retourna plusieurs fois. De la monnaie, du yen, rien de bien extraordinaire mais le geste était vraiment gentil !
Elle afficha alors un large sourire, sa queue s'agitant soudainement.
- Merci Luna, tu es trop mignonne ! J'en prendrais soin et je suis sure qu'elle pourra me servir, pour acheter des ingrédients spécifique par hasard...Ou un gros sachet de bonbons à partager !
Elle lui fit alors un clin d’œil, sous-entendant ainsi qu'elle ne partagerait pas ce sachet avec n'importe qui...mais bien avec Luna ! Un peu comme des rendez-vous réguliers, pour papoter et grignoter en même temps. Oui, c'était une scène qui lui plaisait bien !
Finalement, son maître était de retour de sa sortie et commença à proposer à Luna de rester. Kioko en était ravie, totalement surexcitée même...mais elle se calma bien vite en voyant son amie se cacher à toute vitesse sous la table...puis revenir, discrètement...Voila une scène qui serait presque comique !
Enfin, rapidement, Kioko ne trouva plus la situation drôle car Luna se mit à pleurer. Elle laissa tomber son gâteau sur sa table et se précipita pour la prendre dans ses bras, lui caressant doucement les cheveux.
- Allons, allons, ne pleure pas ! C'est le grand dadais qui t'a fait peur ? Je te le promets, Ryosei n'est pas méchant, il est habitué à croiser les hybrides vivant dans la rue...Moi-même, il m'a trouvé en plein hiver, en train de mourir sous la neige, de froid, de faim et à cause de mes blessures aussi...Il m'a sauvé la vie, laisse le maintenant t'aider dans la tienne ! De bons gâteaux, un bon repas ce soir, une bonne douche, un bon lit pour dormir et un bon petit déjeuner et repartir avec pleins de gâteaux !
Elle était tout sourire, tentant de distraire Luna et surtout de la réconforter. Même si pour le coup, Kioko ne savait pas ce qui l'avait fait pleurer...Elle supposait que c'était la peur de se retrouver face à un humain alors qu'on squattait sa cuisine ? Alors, elle faisait de son mieux pour la rassurer, la serrant contre elle, comme des bras protecteurs et lui caressant doucement les chevelures. D'un regard, elle fit clairement comprendre à Ryosei de partir, et il le fit sans rien ajouter, emportant seulement des gâteaux.
- Voila, tout va bien, ne t'inquiète pas. Est-ce que tu veux un autre gâteau ? Sinon, tu peux aller te détendre dans le bain, un bon bain bien chaud, ça te ferait du bien ! Qu'est-ce que tu en penses ?
Puisque Ryosei avait proposé de l'héberger pour la nuit, alors elle avait pleinement l'autorisation de lui faire profiter des avantages d'une maison...alors elle n'avait pas s'en priver ! |
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