Vous êtes dans une rue commerçante, jolie et animée. On y trouve tout type de boutiques . Des vêtements , des chaussures, de la nourriture , de la pâtisserie, des pharmacies et même des animaleries. C'est dans une petite d'entre elle qu'un hybride se trouve. La boutique est un peu vielle mais correctement entretenue, le personnel y est agréable et n'est pas connu pour brutaliser leurs marchandises. Il n »y a aucune raison de s’inquiéter en entrant ici en tant qu'humain. Ce commerce respire la joie de vivre d'une prison doré pour hybrides.
« Ce n'est pas la prison, mais le crime qui fait la honte. »
Pourtant le seul crime qu'avait fait cet être insignifiant était d'être né Hybride . Mais on ne choisit pas sa vie alors pourquoi s'en faire, pourquoi culpabilisé pour une chose dont nous ne sommes pas responsable. Cet Hybride du nom de Hane vivait dans cette cage isolée depuis quelques semaines. Il n'avait pas fière allure , maigre, ternes, comme si il se laissait mourir. Pourtant les vendeurs avaient eu l'espoir de le ventre rapidement. Son physique atypique et son aspect aurait pu plaire à beaucoup de maître désirant passer leurs nerf sur quelqu'un. Où alors servir comme sa race l'avait toujours fait , d'ornement de jardin. Mais non Hane en plus d’être timide était extrêmement peureux et cela n'engageait aucune vente. Qui voulais d'un Hybrides aussi aléatoire et si peu social. Il y avait peut être beaucoup de travail et d'investissement financier . Cela faisait reculé beaucoup d'acheteurs. Contrairement à la plupart des Hybrides Hane ne semblait pas s'en faire pour autant. Une célèbre citation dit : « Hélas ! on s'habitue même à la prison ; on devient un hôte naturel de ces tristes demeures. » Peut être se sentait-il plus protégé dans un petit espace peut avait-il peur de sortir pour découvrir un monde qu'il n'aimerait pas lui qui ne connaissait que le calme et la fraîcheur des bords de bassins. Mais peu importe il était là perdu, ignorant de son état mais observant la vie de l'animalerie défiler sous ses yeux de petit gibier d'apéritif.
Plic ploc plic ploc .
J'entends du bruit ...j'ouvre légèrement les yeux … le brouillard... je n'ai pas froid... tant mieux .. enfin je ne sais pas … en fait je ne ressent rien … ni mes jambes ni mon dos...
J'ouvre un peu plus les yeux. La lumière n'est pas très forte ici. Ça y est c'est bon je me repère je suis dans cette cage trop petite pour moi. C'est parce que j'ai dormi dans une position horrible que je ne sent pas mon corps. Je reconnais peu à peu l'arrière boutique de l'animalerie, cet endroit où l'on entrepose les Hybrides que l'on ne veut pas mettre en vitrine . Pourquoi déjà ? … Ah … oui c'est vrais .. je ne mange plus … j'ai maigri .. je ne dois pas être beau à voir … c'est pas grave … je ne veux pas manger … pourtant j'ai si faim ! Mais tout me dégoûte je le sent je vais vomir si je mange. Je ne veux pas vomir, je n'aime pas vomir.
Je crois que cela fait quelques semaines que je suis là. Je suis sûr d'avoir passé une semaine en vitrine. Je crois que plusieurs personnes ont voulus m'acheter mais ...je n'ai jamais ouvert la bouche et je suis resté recroquevillé dans ma cage. Je suis désolé vraiment je ne sais faire que ça. Mais vous devez comprendre ! …. enfin …. j'aimerais que vous compreniez. Vous faites si peur … tous hybrides comme humains … je .. je ne me sens pas bien .. non je ne dois pas revomir … la dernière fois il m'ont obligé à changer de cage... j'ai du me laisser approcher ... Je n'aime pas ça !
Laissez moi tranquille ! Oui peu importe même dans cette cage pour le restant de mes jours si il le faut mais je .. je veux juste être … au calme …. je suis désolé …
c'est bon j'ai pas vomis. Ouf.
Je regarde ma cage , mon refuge , je me regarde , je regarde les autres. Ils ont l'air d'avoir hâte de retourner en boutique. Suis-je le seul à aimer ma petite cage ? C'est vrais que j'étais mieux avant quand même. Il y avait de l'herbe des bassins d'eau, des nénuphars, beaucoup de fleurs mais … c'était quand même une cage alors … une cage pour une cage je m'en fiche. Oui voilà je veux juste une cage sans rien autour , sans bruit , sans dérangement , sans odeur je veux juste être un animal de cage comme ça je pourrais enfin ne plus penser ne plus analyser ne plus rien comprendre. Sans le tapage extérieur je ne je n'aurais plus rien à réfléchir, rien pour me stimuler … ce serait si agréable .
Et comme à mon habitude je pense, pense, et re pense à la façon de ne plus penser et je m'endors encore. Je suis faible je n'ai rien mangé je ne peux que dormir ce n'est pas grave. Je suis fatigué. Je l'entend pourtant ce bruit de pas et cette porte qui s'ouvre sur ma pièce mais ne.. ne me dérangez pas je .. je veux dormir.
« Argh »
C'est quoi ça ! Je regarde ce qui vient de me frapper. Je vois ce vendeur avec ce grand bâton dans les mains ! Laisse moi dormir ! Je referme les yeux
« Arrrg »
Je crois qu'il ne frappe pas fort mais cela fait l'effet d'un courant électrique. j'ai beau me mettre dans un coin il me touche quand même .. oui elle est quand même trop petite cette cage. Ok ok je me réveille j'ouvre grand les yeux bien expré ça va là ? Il est content ! Oh mais il y a quelqu'un d'autre … je suis vraiment trop endormi ..j'ai mal au ventre aussi … je crois qu'ils me parlent … je soupire … je n’ai jamais parlé ici pourquoi je le ferais maintenant. Qu'ils sont bêtes...
"Dans l'eau gazeuse un paon déplie la rumeur et les yeux de sa queue."
Dernière édition par Hane le Dim 10 Déc - 4:19, édité 1 fois
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Dim 3 Déc - 23:53
Celui qui avait peur
Jusqu'à maintenant, les hybrides n'avaient eu aucune incidence particulière sur les plans de la Yakuza. Elle était trop nouvelle à cette île et à ces coutumes pour se lancer dans quelque chose dont elle ne maîtrisait pas toutes les nuances. Elle avait ainsi bâti le réseau dont on lui avait confié la charge selon la méthode classique que sa famille utilisait. Cependant, au vu des récents événements, il devenait évident que les hybrides commençaient à devenir un peu trop agaçants pour qu'on les ignore. Dire qu'ils avaient osé saboter un des événements organisés par sa compagnie... Il était temps d'agir et Seimei avait une petite idée. Pour le moment, l'idée était floue et refusait de prendre forme concrètement, mais la base était là. Les détails pourraient être décidés plus tard. Pour le moment, il était temps de donne vie à ce nouveau plan.
« On est arrivé. »
L'humaine ne répondit pas, les yeux fixés sur l'animalerie devant laquelle la voiture s'était arrêtée. Son garde du corps lui ouvrit la portière et elle sortit du véhicule, marchant vers la boutique à grands pas, curieuse de voir les hybrides qu'on y offrirait. Poussant la porte, un carillon annonça son arrivée et une employée se pressa de l'accueillir. L'animalerie semblait être emplie de cages de verres dans lesquelles des hybrides de toutes sortes étaient mis à la vente. Il suffit d'un coup d’œil à l'héritière des Shinoda pour comprendre qu'elle ne trouverait pas ce qu'elle cherchait ici. Soupirant, elle coupa la préposée à l'accueil qui déblatérait un discours de bienvenue sans intérêt afin de la questionner.
« Il n'y a rien d'intéressant ici. Vous n'avez rien d'un peu plus... abîmé? »
Il s'agissait d'une requête peut-être un peu étrange, surtout dans une animalerie de cette qualité. La Yakuza savait pourtant parfaitement ce qu'elle voulait. Certains biens qui semblaient magnifiques cachaient souvent des défauts qui pouvaient se révéler problématique. Au contraire, quelque chose de brisé au point qu'il n'en reste que poussière était beaucoup plus intéressant puisqu'il était bien plus facile de le remodeler selon ses souhaits. Sûrement, l'animalerie devait posséder des hybrides d'aussi bonne qualité, mais un peu plus brisés, non?
Confuse, l'employée ne put lui répondre et Seimei claqua sa langue contre son palais, contrariée. Il ne lui restait plus qu'à aller voir ailleurs. Elle tourna les talons, mais une main sur son épaule droite l'arrêta. Tournant la tête, l'humaine fixa d'un regard dédaigneux la masse de chaire jusqu'à ce qu'elle se retire. Puis elle remonta son regard pour observer l'offenseur. Apparemment, elle avait attiré l'attention du gérant de boutique. Encore un idiot d'obèse qui se croyait tout puissant parce qu'il avait quelques sous en poche.
« Bienvenue mademoiselle! Suivez-moi, je crois que j'ai ce qu'il vous faut à l'arrière. »
La jeune femme ne bougea pas, se contenta de fixer l'individu d'un regard froid jusqu'à ce qu'il se mette à se balancer d'un pied à l'autre, mal-à-l'aise. Pathétique. Intimant l'homme de lui montrer le chemin, la Yakuza le suivit d'un pas ferme. On ne savait jamais, peut-être avait-il réellement quelque chose de valeur. L'homme la mena dans l'arrière de la boutique où se trouvaient quelques cages contenant d'autres hybrides. Visiblement, ces hybrides étaient en transition. Dans des cages de fer avec des barreaux plutôt que les élégantes cages de verres, certains étaient visiblement là pour guérir avant de retourner à l'avant, d'autres étaient probablement en punition et d'autres... D'autres semblaient être là pour mourir. Du moins un l'était.
Tout au fond de l'arrière-boutique se trouvait un bien triste vue. S'arrêtant devant la cage de l'hybride à qui on voyait les côtes et qui pourtant continuait de respirer la grâce, Seimei sut qu'elle avait trouvé ce qu'elle cherchait. Selon l'écriteau sur sa cage, il s'agissait d'un paon bleu d'une vingtaine d'année sans éducation, ni dressage. Une créature unique et fragile qu'elle pourrait remodeler selon ses souhaits. Parfait. Pointant l'hybride d'une main décidée, la Yakuza s'adressa au gérant.
« Pourquoi est-il aussi pathétique? Si vous vouliez le tuer, vous pourriez simplement lui briser le cou, ce n'est pas nécessaire de le faire dépérir ainsi. »
Bredouillant, l'homme bedonnant se confondit en excuses, disant que l'hybride ne voulait pas se nourrir. Quel incompétent. Les bras croisés, un sourcil relevé, la jeune femme laissa l'idiot s'enfoncer dans ses bêtises sans réagir, curieuse de voir à quel point il irait ainsi qu'à quel point elle arriverait à faire baisser le prix. Finalement, le gérant se tourna vers la cage de l'hybride, disant que malgré son apparence, il n'était pas dans un si mauvais état. Prenant un bâton, il le passa à travers les barreaux et donna quelques coups à l'oiseau, à la grande consternation de l'humaine qui roula des yeux. Que croyait-il que cela allait prouver? À part des gémissements de la part de l'hybride qui s'était réveillé et qui les regardait d'un air perdu, il n'y avait rien de nouveau.
Agacée, Seimei saisit le poignet de l'homme, l'interrompant dans sa manœuvre, ses ongles s'enfonçant dans la chair de l'imbécile. Se levant sur ses orteils pour être plus à sa hauteur, elle approcha son visage de son oreille et y susurra des paroles venimeuses.
« Je connais des chiens plus compétents que vous. Je me demande ce qui arriverait à cette animalerie si je répandais des rumeurs sur la manière dont vous traitez vos hybrides? Maintenant, vous allez lâcher ce bâton et aller chercher les clés de cette cage. Je vous ferai la faveur de vous débarrasser de cet hybride. Dix-huit milles Yen devraient être suffisant, vu l'état de cette épave. Vous le mettrez au nom de mon garde du corps. Celui avec des lunettes. »
Relâchant le propriétaire une fois ses ordres donnés, la cadette des Shinoda fit un mouvement de tête à un de ses gardes du corps, l'intimant de suivre l’incompétent afin de s'assurer qu'il faisait ce qu'il avait à faire. Puis, l'humaine s'accroupit devant le paon, le visage neutre. Pour la première fois, elle s'adressa à lui directement.
« Tu es maintenant à moi. Mon nom est Seimei Shinoda, mais tu peux m'appeler maîtresse pour le moment. Tu n'existes plus que pour moi.»
Penchant la tête légèrement sur le côté, la jeune femme sourit en prononçant sa dernière phrase. Elle n'était pas certaine que l’hybride était en état de la comprendre, mais ce n'était pas grave. Elle s'assurerait qu'il retiendrait ce qu'elle avait à dire plus tard. Déjà, le gérant revenait avec les clés, un de ses gardes du corps le suivant de près. Elle se releva et le laissa ouvrir la cage. L'oiseau essayerait-il de voler maintenant qu'il n'était plus enfermé?
HRP:
Bon, c'est un peu long, mais j'écris toujours beaucoup pour le premier message, désolée ><
Dernière édition par Seimei Shinoda le Lun 4 Déc - 16:39, édité 1 fois
Le Paon regardait la jeune femme qui se tenait à coté du vendeur. Sa présence était finalement beaucoup plus marquée ; son ton plus autoritaire lui donnait un air de total assurance. Elle semblait prête à dévorer ce pauvre homme, en laissant les restes aux bulldogs qui la suivaient derrière. Quand on est un oiseau, donc sous entendu une proie il est évident qu'on laisse la peur passer au dessus de la léthargie du sommeil. L' Hybride était terrorisé par cette femme. Une peur froide et silencieuse qui se traduisait par la posture de son corps totalement replié ainsi que dans son regard tremblant. Hane ne pouvait pas plus se recroquevillé dans sa cage qu'il ne l’était déjà. Son torse, nu, frémissait à cause de sa respiration saccadée. Il n'osait bouger de peur que le chasseur ne bondissent sur sa proie. Le gérant s’écarta un moment avec un des colosse à lunettes. Il était donc seul face à ce prédateur.
« Tu es maintenant à moi. Mon nom est Seimei Shinoda, mais tu me nommeras maîtresse pour le moment. Tu n'existes plus que pour moi.»
Elle souriait. Hane sentait déjà sa vie lui filer entre les serres, et cela avait l'air d'être une grande satisfaction pour elle. Il ne savait ni lire ni écrire ; certains disaient qu'il savait à peine parler, ce qui était faux. Mais il avait entendu l'histoire de ces chasseurs qui aimaient jouer avec leurs proie avant de les laisser aux portes de la mort sans leurs offrir une quelconque raison de mourir même celle leurs donnant la possibilité de nourrir un autre être vivant. Le soucis étant que le paon était déjà dans un mauvais état. Qu'allait-elle faire de lui. Hane se remit à penser …
*Seimei Shinoda.... maîtresse … oui … d'accord …. mais ...je ne veux pas le dire … je ne veux pas parler … si on parle on peut dire des choses … des choses qui sont parfois pas ce que l'on veut dire … je ne veux pas me tromper …. je ne pense pas qu'elle va me mettre dans un jardin ….. dans un jardin c'est bien on a pas besoin de parler ni d'apprendre … je ne veux pas aller avec cette femme …. *
Le paon ne répondait pas, il baissait les yeux, regardant le sol de sa cage . Puis une clé ouvrit la porte.N'importe quel hybride aurait entendu le bruit de la liberté derrière cee tour de serrure... Alors pourquoi Hane , lui, n'entendait que le grincement sinistre de la grille en fer … Il n'était pas de nature rebel mais tant qu'on ne lui dirait rien il resterait le plus longtemps possible dans sa fausse cachette, face au danger mais cachant sa tête dans ses genoux. Peut être espérais t'il que la cage se refermerait .
Spoiler:
Pas de soucis , et moi je trouve que j'ai fait court mais bon comme je dépend beaucoup de tes actions et ordres ^^ je suis très aléatoire
"Dans l'eau gazeuse un paon déplie la rumeur et les yeux de sa queue."
Dernière édition par Hane le Dim 10 Déc - 4:23, édité 2 fois
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Lun 4 Déc - 22:52
Celui qui avait peur
Awwww… Effrayait-elle l’oisillon? N’importe quel autre hybride aurait sorti de la cage, soit pour s’échapper, soit pour rencontrer sa nouvelle propriétaire. Pas le paon. Recroquevillé sur lui-même, le visage caché dans ses genoux, un peu plus et il se souderait de lui-même aux barreaux de la cage. L’hybride exsudait la terreur qui coulait hors de lui tel un ruisseau abondant. Si elle avait été aussi faible que son père le croyait, Seimei aurait presque pu avoir pitié pour lui. Mais étant celle qu’elle était, durcie par les épreuves de la vie et le poids de son rôle, il n'en fut rien. Elle préféra plutôt s’adresser à un de ses gardes du corps d’un ton amusé.
« Sors-le de là. »
Laissant l’homme s’avancer vers la cage pour saisir les bras de l’hybride et le tirer dehors, Seimei pencha la tête de côté, intriguée. Il semblerait qu’un détail lui avait initialement échappé. Il y avait de la couleur sur le dos du jeune homme. Un tatouage? Cela ressemblait à des plumes… Pourtant, il ne semblait pas y avoir de relief, donc il s’agissait probablement d’un tatouage. Quoi qu’il en soit, c’était une image digne d'une oeuvre d'art même si un quelque peu gâchée par les os saillants qui étiraient la peau de l’hybride. Une fois qu'elle l'aurait remis sur pieds, le garçon s'agencerait bien au décor de la résidence qu'elle avait fait construire à l'écart de la ville. Croisant les mains dans son dos, elle se pencha un peu vers l'avant et s’adressa de nouveau à l’hybride, la voix légère.
« Ne, tu n’es pas trop bavard, n’est-ce pas? Pourtant, je ne mords pas. Tu peux me répondre par un hochement de tête si tu préfères. Ma voiture est à l’extérieur, tu crois que tu es capable d’y marcher? »
Son homme de main étant habituellement à son affaire, il avait sûrement déjà récupéré la paperasse administrative. La Yakuza n’avait pas l’intention de rester dans la boutique plus longtemps que nécessaire. Devoir respirer le même air que les écervelés qui travaillaient dans l’animalerie l’agaçait. Elle ne supportait jamais de côtoyer la populace très longtemps. Plus vite elle partirait, plus vite elle pourrait s’amuser avec son nouvel achat. Au pire, s’il n’était vraiment pas en état et qu'elle devait le laisser entre les mains de son docteur, elle croyait bien qu’il lui restait quelques choses à régler pour le nouvel envoi de drogues prévu le surlendemain…
HRP:
C'est bien les textes courts, ça permet qu'on ait actuellement le temps de répondre plus vite u_u Puis quand on met trop de choses ou d'actions en un message, on limite l'autre qui aurait peut-être voulu réagir après l'action #1, mais qui ne peut pas sans mettre en l'air tous les autres choses déjà écrites ^^ Bref, c'est mon excuse du jour pour écrire le minimum ^^
Hane fut trainé hors de sa cage. Bien qu'il tenta de résister son corps affaiblie ne pus suivre la volonté de son esprit. Ainsi se retrouvait-il à la vue de tous le torse dénudé, seulement vêtu d'un pantalon sale en lin beige qui ne tenait que grâce à l'angle de ses hanches. L'hybride remarqua l'attention que portait sa nouvelle maîtresse sur son dos. Certains hybrides Paons avait des plumes d'autres aux traits raciaux plus effacés comme lui n'en avait que l'allure et les reflets tel un tatouage vivant, changeant de couleurs au grès des jeux de lumières. Cependant bien que cela pouvait être surprenant à première vue, son dos restait ternes et d'aspect poussiéreux par rapport aux jours meilleurs qu'il avait passé ailleurs. Ils possédait également quelques plumes sur les poignets et les chevilles, mais seul dans sa cage et sans rien à s'occuper il avait eu vite fait de les arracher. de toute façon il ne les laissait jamais pousser. Il y avait ainsi peu de chance que sa nouvelle maîtresse connaissent l'existence de ses plumes sauf si elle avait déjà vue des hybrides Paons.
« Ne, tu n’es pas trop bavard, n’est-ce pas? Pourtant, je ne mords pas. Tu peux me répondre par un hochement de tête si tu préfères. Ma voiture est à l’extérieur, tu crois que tu es capable d’y marcher? »
Hane la regardait enfin de ses yeux fins mais expressifs. Il semblait interloqué, confus, perdu … en soit il était dépassé par la tournure que prenait sa libération. Ce n'était clairement pas normal de venir acheter un Hybride en arrière boutique. Il y avait forcément quelque chose de louche la dessous et Hane n'était pas du genre à croire à l'Arche de Noé.
L'hybride, son regard toujours dirigé vers celui de son supérieur hocha la tête. Pourquoi ? Peut être pour dire que oui il n'était pas bavard ou peut être pour aller à la voiture. D'un naturel soumit il attendrait de toute façon pour passer derrière sa maîtresse et ne dirait sûrement pas d'adieux à cet endroit. Cependant il ne pouvait pas s’empêcher de regarder les autres hybrides qu'il laissé derrière lui. Il ne leurs avait jamais parlé bien que certain avaient tenté une communication.
*nous sommes tellement tous différents et pourtant … nous avons tous le même but servir les humains. Nous ne devrions pas être si mal, si tristes, si désespérés pourquoi ne sommes nous pas heureux ? …. Ils aurait du nous créer sans sentiments, Oui ... ils aurait dû faire de nous des robots, cela aurait été tellement moins cruel … *
Hane redirigeât son regard vers sa maîtresse essayant de ne pas faire transparaître sa pensée et se résignant à accepter son sort, il laissa échapper un petit « merci »
Même lui même ne savait pas vraiment pourquoi il le disait.
"Dans l'eau gazeuse un paon déplie la rumeur et les yeux de sa queue."
Dernière édition par Hane le Dim 10 Déc - 4:24, édité 1 fois
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Jeu 7 Déc - 2:25
Celui qui avait peur
Sa nouvelle acquisition hochait la tête. Bien, s’il pouvait se déplacer, cela facilitait les choses. Sinon, Seimei aurait demandé à un de ses hommes de main transporter la créature jusqu'à la voiture où une petite injection l’aurait fait dormir jusqu’à sa villa. Elle l’aurait ensuite confié aux bons soins du médecin pendant quelques jours, le temps qu’il se remplume un peu. Tant mieux s’il s’agissait de précautions inutiles.
« Merci. »
Surprise, la Seimei leva un sourcil devant cette étincelle de vie de la part de l'oiseau. Le remerciait-elle de l'acheter? Un sourire un peu plus réel se dessina sur les lèvres de la japonaise. De par sa fonction au sein du Yamaguchi-gumi, elle avait perdu l'habitude d'entendre quelqu'un s'exprimer sincèrement. La majorité du temps, le mensonge se liait à la vérité si bien qu'il était presque impossible de discerner le vrai du faux. Cet hybride était vraiment rafraîchissant.
Dommage pour lui que Seimei elle-même n'était que masque par-dessus masque. Elle n'avait agi, ni par pitié, ni pas générosité. Si le remerciement était par rapport au fait de le sortir de l’animalerie, il désenchanterait peut-être. Elle offrirait probablement bien mieux que les crétins d’avant, mais la jeune femme avait des idées très fixes sur ce qu'elle exigeait des autres. Si quelqu'un ne prouvait pas son utilité, il était vite mis de côté. Cette pensée en tête, elle répondit à son hybride candidement.
« Merci? Mmhh… Tu changeras peut-être d’idée plus tard. Allez, on s’en va. »
Jouer avec l'esprit de l'hybride, nommé "Hane" selon les papiers que lui tendait son garde du corps, était probablement malsain, surtout si tôt après son adoption. Mais qui avait dit que l'héritière des Shinoda était saine d'esprit? Kami seul savait tout ce qu'elle avait subi ou du faire pour en arriver là où elle était après tout. Un regain d'énergie dans ses pas, l'humaine se dirigea vers la sortie tout en refermant sa cape pour se protéger du froid, sûre que le paon la suivrait sans protester, quitte à être poussé par ses hommes de main.
Le carillon sonna une deuxième fois, cette fois pour annoncer son départ, au soulagement certain du gérant. Frissonnant en sentant l'air froid glisser sur ses jambes que sa cape ne couvrait pas, Seimei entra et s'assit rapidement dans la voiture stationnée juste en face, laissant la banquette dos au conducteur libre pour son nouveau compagnon. Aussitôt installée, son attention fut accaparée par sa secrétaire qui voulait lui annonça qu'il y avait eu un petit imprévu dans l'horaire du lendemain. Fermant les paupières et pinçant l'arrête de son nez, la Yakuza soupira. Puis elle croisa les bras et se mit à réfléchir à une solution, les yeux toujours fermés et indifférente à l'atmosphère probablement lourde que cela créait.
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