Des enchères dans un club privé [Pv Jin Tanaka]

Je fus interrompu dans ma contemplation de sa poitrine par une gifle qui s'abattut sur l'une de mes joues. Lâchant ses seins, je relevai les yeux vers les siens, la foudroyant du regard. Je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle réagisse de cette manière. N'avait-elle pas été conçu pour obéir à un maître sans faire de vagues ? Cela commençait mal.

- Je t'ai remporté donc tu m'appartiens. Je n'ai nulle besoin de te demander ton accord pour te toucher. Tu n'es qu'une vulgaire esclave à mon service.

Je me contenais. Pour qui se prenait-elle ? Si elle savait ce que je faisais dans la vie, c'était certain qu'elle n'aurait pas osé faire une chose pareille. Une balle dans la tête arrivait si vite de nos jours. Je la regardai ensuite se laisser tomber sur la banquette et je vis ses yeux me fuir. Tiens, elle semblait réaliser qu'elle avait mal agi et elle finit par venir à moi pour embrasser ma joue qu'elle venait de violenter, s'excusant. Je lui répondis rien. Croit-elle que cela suffirait à effacer l'affront qu'elle venait de me faire ? Elle se mettait le doigt dans l’œil. Même si j’appréciais qu'elle sache s'excuser et reconnaître qu'elle avait mal agi, je ne comptais pas laisser ce geste impuni.

Elle s'inclina ensuite et tourna sur elle-même avant de me faire un clin d'oeil. Son côté aguicheur était revenu au galop. J'étais confus. On dirait qu'elle s'amusait à souffler le froid puis le chaud. Une vraie gamine. Elle se présenta alors et me demanda ce que j'attendais d'elle, me disant au passage qu'elle ne ferait pas n'importe quoi pour mon bonheur. Elle vint alors s'asseoir à nouveau en face de moi, à l'aise, se comportant comme si c'était elle qui avait les cartes en main. Il était vraiment temps que je la remette à sa place.

Je vins mettre mes bras de part et d'autres d'elle sur le haut du canapé et approchai mon visage tout près du sien.

- Je crois que tu n'as pas bien compris la situation, ma belle. Jouer les petites princesses, c'est fini pour toi. Si j'ai envie de t'utiliser comme une prostituée, je le ferais, si j'ai envie que tu me lèches les pieds, tu le feras et si j'ai envie de te toucher les seins, tu me laisseras faire sans protester.

Tout en ne quittant pas ses yeux, pour marquer mes mots, je glissai une main dans son petit haut blanc pour en extirper l'un de ses seins et le prendre bien en main, resserrant légèrement ma poigne dessus.

- Et si tu t'avises de me frapper encore, tu regretteras que cela ne soit pas l'autre type qui t'ait acheté, lui dis-je d'un ton très sérieux et menaçant.

Je resserrai ma main sur son sein pour bien lui faire comprendre qui commandait ici. Je me relevai ensuite et la toisai de toute ma hauteur, croisant mes bras sur mon torse.

- Pour répondre à ta question de toute à l'heure, le seul nom que je possède pour toi sera maître et il est temps que tu me montres comment tu sauras me faire plaisir.

Un petit sourire en coin étira mes lèvres puis je lui intimai de se lever d'une main. Je vins alors m'asseoir à sa place, jambes légèrement écartées et j’étendais mes bras sur le haut du canapé.

- Commençons par un lap-dance, beauté. Si tu le réussis, je concéderais à te pardonner pour la gifle que tu as osé me mettre.

Depuis mon arrivée, je n'avais pas pris le temps d'écouter ma libido alors c'était le parfait moment de la titiller un peu.

C'est vrai, il m'avait acheté je lui appartenais donc, il pouvait faire ce que bon lui semblait de moi. Mais il avait tord sur un point je n'étais nullement un vulgaire esclave, enfin, je ne me voyais pas comme tel car j'avais quand même une éducation comparait à certains hybrides que j'avais pu entrevoir. Mais aux finales, je ne préférais rien dire, après tout lui répondre aurais servie à quoi ? À rien, il avait l'air d'avoir un caractère bien trempé et surtout d'être un homme n'aimant pas qu'une femme lui tienne tête, mais malheureusement pour lui, j'avais moi-même mon petit caractère et je ne comptais pas en changer pour lui faire plaisir. Mais j'avais au moins la notion du bien et du mal, et je fis le premier pas afin de m'excuser pour la gifle qu'il venait de recevoir. 

Assise sur le canapé, je fus de nouveau surprise par son attitude, levant les yeux quand je vis son visage prêt du mien, je ne détournais nullement le regard. Proche comme nous l'étions,  je pouvais sentir  son souffle contre mon visage, et j'humais un instant son parfum. Une odeur vraiment agréable, qu'étrangement j'appréciais. L'écoutant avec grande attention, je sentis sa main sous eau et je ne pus m'empêcher de rougir en sentant qu'il vint prendre de nouveau possession d'un de mes seins en le retirant de mon haut. Me mordant doucement la lèvre inférieure, sa manière de parler était devenue sérieuse et menaçante et je n'arrivais pas à détourner mon regard du sien, finissant par m'adresser à lui d'une voix plutôt calme.

- Comme vous le dites, je vous appartiens, mais je ne suis pas une vulgaire esclave. Vous êtes en droit de m'utiliser comme bon vous sembles, mais j'ai quand même mon avis sur le sujet qu'il vous plaise ou non. Mais vous avez raison sur un point, je n'aurais jamais dû vous frapper et je m'en excuse encore et j'avoue que je vous préfère vraiment à l'autre homme.

Je sentis une pression sur mon sein qui m'arracha un petit cri, et voyant qu'il se dressait devant moi. J'arrangeais correctement ma tenue, décidément, il n'allait sûrement pas être bien facile à vivre, mais bon j'essayerais de m'adapter. Même si je sentais que la vie avec lui serais bien dure. Et je n'étais donc autorisé, car le nommer maître, bon s'était assez décevant de ne pas connaître son identité, mais je ferais avec. Il semblait vraiment différent de Kael, et je devais accepter que ma vie allait changer, que je n'allais plus être comme il venait si bien de le dire juste avant une petite princesse. Enfin, je n'avais nullement eu la prétention d'être une princesse, j'aimais juste qu'on me respecte rien de plus, mais s'était sûrement trop demander pour cet homme, d'ailleurs en parlant de lui, car oui, étant dans mes pensées, je l'avais légèrement oublié. Il voulait que je lui montre comment j'étais capable de lui faire plaisir. Haussant un sourcil, je me levais quand même quand il me demanda de le faire. Posant mes yeux roses sur lui tandis qu'il prenait ma place sur le canapé.

- Vous nommez maître.... Connaître votre prénom aurait été bien, mais bon je ferais sans. Et vous faire plaisir ? Que je réfléchisse oui, c'est sûrement dans mes cordes.

D'ailleurs, son choix se porta sur un lap dance, étrange demande, mais une chance pour lui la dance avait fait partie de mon éducation.

- Alors autant que je fasse au mieux afin que vous me pardonnez.

Un petit sourire aux coins des lèvres, je m'approchais prêt de lui et une fois face à lui je commençais doucement à onduler mon corps sensuellement sous ces yeux, me penchant un peu vers son visage pour plonger mon regard dans le sien est continuer à me mouvoir sous ses yeux. Lui tournant le dos, je passais mes mains sensuellement dans mes cheveux avant de descendre m'asseoir sur lui, en étant toujours de dos frottant mes fesses contre son intimité. Et venant m'allonger un peu sur son torse pour venir caresser son visage du bout des doigts avant de me relever. Lui faisant face de nouveau, je vins poser mon pied sur le canapé lui laissant une très belle vue sur ma jambe qui s'offrait sous ses yeux. Continuant a bouger avec une grande sensualité telle une féline, venant frôler les lèvres du jeune homme des miennes avant de lui murmurer au creux de l'oreille.

- J'espère que le spectacle vous plaît maître.

De nouveau debout face à lui, j'ondulais mon corps, le caressais avec sensualité une chance pour lui qu'il n'y avait pas de musique dans la pièce, car j'aurais vraiment été dans un tout autre état. La danse et la musique étaient un art pour moi, s'étaient une manière de laisser son corps s'exprimait au rythme des sons qu'il entendait et la danse un moyen de délivrer un message. Continuant à l'aguicher, je lui faisais un petit clin d'œil pleins de malice, certes je ne savais pas vraiment s'il appréciait le spectacle mais moi en tout cas j'étais vraiment heureuse et cela pouvait ce lire sur mon visage. Et inconsciemment j'espérais qu'il prenne autant de plaisir que je pouvais en ressentir, mais je me doutais bien qu'il ne serait pas aussi facile à satisfaire, revenant tout prêt de lui je posais mes mains de part et d'autre de lui et je donnais un petit coup de langue sur ces lèvres pour m'amuser un peu. Je n'avais nullement envie de m'offrir à lui, et je n'y songeais même pas, mais il avait réclamé un lap dance et ce genre de danse était un art tout dans l'érotisme alors je me comportais comme tel pour lui faire encore plus plaisir. Et j'espérais vraiment réussir le pari.

Malgré son petit caractère, je pouvais constater que la jeune femme savait obéir. Elle se leva donc quand je lui intimai de le faire et elle se mit à danser, bougeant sensuellement son corps devant moi. Elle était douée et je la dévorai du regard. Elle se tourna ensuite et je pus lorgner sur ses fesses rebondies avant de les voir venir se frotter sur mon entre-jambe qui réagit sans se faire prier. Elle s'allongea bientôt contre moi et vint me toucher le visage. J'en profitai pour humer le doux parfum qu'elle dégageait. Elle se redressa et posa son pied sur le canapé, me montrant de plus près sa jambe mais je fus plutôt intéressé par sa petite culotte désormais visible sous sa courte jupe blanche. J'avalai ma salive. Mon corps se réchauffait dangereusement.

Toutefois, je fronçai légèrement les sourcils quand elle s'approcha de mes lèvres et reculai un peu ma tête pour qu'elle ne me les touche pas. Je n'embrassais pas n'importe qui et surtout, je ne lui avais pas encore donné l'autorisation de le faire. Je l'entendis ensuite murmurer à mon oreille, me demandant si son show me plaisait.

- Continue à te taire et cela pourra être le cas.

Elle repartit à onduler son corps face à moi mais cette fois, elle le caressa en même temps et mon esprit remplaça ses mains par les miennes tout en l'imaginant pousser quelques soupirs de plaisir à les sentir sur elle. Mes yeux posés sur son visage que j'imaginais excité, son clin d’œil me sortit de mes pensées et je me concentrais de nouveau sur sa danse. Elle semblait aimer ça, avec ou sans musique. Vraiment, j'avais bien fait de miser sur elle jusqu'à la remporter. Certes, elle allait me coûter 5000 euros, plus que ce que j'avais prévu de mettre, mais a cet instant, je ne le regrettais pas.

Je la vis bientôt revenir vers moi. Sa tête se rapprocha de la mienne. Elle allait à nouveau vouloir embêter mes lèvres mais je pris les devants. Je lui attrapai la mâchoire, arrêtant son coup de langue à un millimètre du point d'impact.

- Arrête ça. Je ne te l'ai pas permis.

Toc toc toc

Je lui lâchai le visage et quand elle se recula, je me levai, remettant ma veste de costume en place et la boutonnant à nouveau avant de laisser la personne venue nous déranger entrer.

- Pardonnez pour le dérangement. Nous sommes en train de conclure les ventes. J'espère que votre entrevue s'est bien passée. Avez-vous décidé de la garder ?

La réponse était évidente.

- Oui.

Elle me sourit.

- Parfait. Si vous voulez bien me suivre, nous allons finaliser votre achat.

Je jetai un regard à ma toute première acquisition puis je suivis la femme qui me fit asseoir à une table du club et me présenta divers papiers que je signai sans même les lire. Je sortis ensuite une liasse de billets d'une poche intérieure de ma veste et je déposai la somme qu'elle m'indiqua devant elle. Après avoir pris mon argent, elle s'inclina puis me remercia de mon achat avant de me souhaiter une bonne soirée. Je me levai alors de ma chaise et j'attrapai la taille de ma souris pour l'attirer contre moi, plongeant mon regard dans le sien tout rose.

- J'espère que tu ne me feras pas regretter de t'avoir acheté.

Et comme pour conclure les choses, je portai une main à son cou et je soulevai légèrement son visage en direction du mien pour venir presser mes lèvres fermement sur les siennes un court instant avant de la libérer et de me diriger vers la sortie en lui intimant de me suivre.

Voilà. J'avais désormais une esclave et pas n'importe laquelle. Elle était une jeune vierge sensuelle au corps de rêve qui me tardait de pouvoir posséder...

Le petit lap dance me plaisait bien, j'aimais vraiment onduler mon corps pour faire plaisir à cet homme, il avait touché sans le vouloir un point qui savait me faire envie et qui faisait que je ne pouvais pas dire non. Mais je n'allais pas non plus le lui dire, je ne voulais pas qu'il s'en serve de nouveau contre moi, j'aimais la danse, j'aimais la musique non pas comme une drogue qui se glissait dans nos veines, mais plus comme un désir ardent que j'avais besoin d'assouvir. Même son comportement de petit enfoiré de première ne me déranger pas, il avait beau me repousser ou me dire de me taire ce n'était pas bien important du moment que le spectacle lui plaisait et lui faisait envie.

Mais je fus fortement déçue de devoir me stopper quand j'entendis quelqu'un frapper à la porte. Me massant quand même un peu le visage qu'il avait attrapé juste avant, j'écoutais la personne qui venait de troubler notre « intimité », il était question de conclure la vente et surtout de voir si l'homme voulait toujours de moi. Surprise, je ne comprenais pas tout ceci n'était qu'un test ? Il n'était donc pas à 100 % mon maître ? Soupirant, j'entendis quand même une réponse positif de sa part, mais j'étais quand même fort déçue de voir qu'il pouvait légèrement arranger les choses à sa manière. Regardant mon maître, je le laissais partir avec cette femme, tout en les suivant, mais pas de trop prêt afin de ne pas les déranger.

De l'endroit où j'étais. Je regardais la transaction se faire et je pus apercevoir la liasse de billets que ce dernier venait de payer pour moi. Une question vint me mordre le bout des lèvres, mais je ne pouvais nullement la lui poser vu qu'elle ne le concernait pas, et que l'homme a qui j'aurais souhaité la poser ne reviendrait plus jamais me voir... Soupirant, je finis par me rapprocher du jeune homme, le voyant se lever de sa chaise, je me sentis attirée contre lui, son regard plongeant dans le mien, ne pouvant détourner le regard, je l'écoutais avec attention et fini par lui répondre d'une voix plutôt calme.

« Vous ne le regretterez pas, je vous le promets. »

Une sensation étrange me parcourut le corps quand je sentis ses lèvres sur les miennes, s'était certes court, mais j'avais vraiment apprécié ce baiser, et j'avais vraiment envie d'y goûter une nouvelle fois. Ne pouvant m'empêcher de rougir, je finis par le suivre en direction de la sortie. J'étais sûrement inconsciente de le suivre, car je ne connaissais rien de lui, hormis qu'il était mon nouveau maître et que je devais le nommer ainsi. Je ne connaissais pas grand chose non plus à la vie d'esclave, car je n'avais jamais été traitée comme tel, Kael ne m'ayant jamais préparé à tout ceci. J'étais livrée à moi-même, et je devais me faire une raison et accepter ce changement, mais je savais déjà que j'aurais beaucoup de mal à m'y faire.

Même si cet homme n'était pas désagréable à regarder, il me donnait quand même l'impression d'avoir une part d'ombre en lui et ça me faisait un peu peur. Dehors, je sentis une légère brise frôlait mon visage, et tournant mon regard vers lui, je pris la parole sans y avoir été invitée après tout, je n'avais nullement besoin de permission pour m'exprimer.

« Je vous remercie pour m'avoir fait sortir d'ici, et encore pardon pour la gifle. » Je lui adressais un sourire un peu timide, et pris de nouveau la parole d'une voix très calme.

« Puis je savoir ce que vous comptez faire de moi maintenant maître ? Et surtout où nous allons ? »

J'étais curieuse, je le sais, mais je n'aimais vraiment pas être plongée comme ça dans l'inconnu. J'avais besoin de réponse et surtout, je me demandais vraiment en quoi je pourrais lui être utile, car je me doutais bien qu'il ne m' avait pas spécialement achetée pour servir de décoration.J'étais curieuse, je le sais, mais je n'aimais vraiment pas être plongée comme ça dans l'inconnu. Ou alors devrais, je attendre le moment venu qu'il s'ouvre un peu plus à moi et se confie ? Oui, cet homme était vraiment bien différent de Kael, et j'avais de gros doutes sur notre prochaine cohabitation. Je sentais déjà que l'ambiance serait électrique à souhait. Il possédait un fort caractère, et je pouvais parfois être assez capricieuse et têtue... J'imaginais déjà la vie avec lui comme un parcours du combattant, mais je ne renoncerais pas, il était hors de question que je retourne au fond d'une cage. Et j'étais prête à tout pour que cet homme me garde prêt de lui... Je dis bien à tout.