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| Merci... [PV: Andrea Akeda] | |
| Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | ![Merci... [PV: Andrea Akeda] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Dim 2 Juil - 21:32 |
|  Fuir… Le plus loin possible… Le plus rapidement possible… C'était l'unique et le seul but d'une hybride poursuivie et cette hybride n'était autre qu'Izuko. Qu'est-ce qu'elle avait fait, encore, pour se retrouver dans une telle situation ? La chance qu'elle avait bien avant, avait tendance à partir en ce moment. Elle avait l'impression d'attirer les rabatteurs et les chasseurs en ce moment. C'était vraiment très étrange… Surtout qu'elle n'avait pas de puce puisqu'elle n'avait pas été attrapée par des humains ni vendu ! De la malchance ? Sûrement.
Un coup de feu, un cri de douleur suivi d'un envol. La blonde venait de se prendre une balle tout droit dans la jambe gauche. Pour fuir, elle essayait de voler à ras le sol pour d'une part, éviter d'être vue et d'une autre part éviter les balles. Le sang coulait de sa jambe et même si elle essayait de fuir en volant le sang laissait des traces sur son passage. Elle avait réussi à semer l'humain par une chance inconnue. Sa jambe… Ce n'était pas beau à voir. Et malheureusement, il n'y avait pas que sa jambe ! De belles écorchures sur tout son corps et une entaille au niveau de son bras. Elle s'était battue pour sa liberté et voilà le résultat… Ahlala quand elle allait rentrer, Hideaki allait sûrement être fou de rage et d'inquiétude…
Épuisée de cette course, elle décida de marcher pour trouver un abri pour la nuit. Elle ne pouvait pas retourner chez elle dans le fin fond de la forêt, c'était beaucoup trop loin et sa fatigue l'empêchait. Continuant sa marche en boitant, elle vit une maison au loin… Elle ne savait pas si c'était son imagination ou bien si c'était vraiment réel… Mais il n'y avait plus rien à perdre. L'apis se dirigea vers celle-ci avant d'être pris de vertige et d'entendre un coup de feu au loin. Non… Il était déjà de retour ? Elle s'arrêta devant la grille de la maison, essayant de l'ouvrir en vain. D'une voix faible en voyant des gardes s'approcher, elle demanda de l'aide.
-Aidez-moi…
Après ses mots, sa tête tournait énormément. Ce fut le trou noir, le vide. Elle s'était totalement évanouie par tant d'effort et tant de sang perdus par ses blessures. C'était sûrement la fin pour elle… C'était sûrement ce qu'Izuko se disait… |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 16 Juil - 22:51 |
| .... De rien C'était un jour de week-end comme les autres, une belle journée d'été où l'on ne souhaite qu'une seule chose : sortir. Le seul problème, c'était de savoir où et avec qui. Un gros problème d'ailleurs, car à part Emiko je ne m'étais pas encore fait beaucoup d'amis ici et je n'avais aucune envie de la harceler toutes les vacances, elle qui est si consciencieuse. J'ai donc fini par passer la journée à me prélasser, seule dans mon pavillon avec un livre pour compagnon, enfin, non pas que mes servants ne comptent pas bien sûr. Le temps finit par me sembler long et l'envie de se coucher pour que la journée finisse plus vite s'intensifier à chaque fois que mes yeux dérivaient sur l'horloge. Les soirées mondaines de ma mère, bien qu'ennuyeuse, finirent par me manquer, où était donc l'agitation dont m'avait parlé l'agent immobilier ? Encore un de ces endroits hors de prix où il ne se passe finalement rien. Les hybrides, quelle affaire si on n'est pas un dangereux fétichiste incapable d'entrevoir une autre activité que celle de promener ses animaux. J'hésitais une dernière fois à aller me coucher avant d'entendre un de mes gardes m'interpeller. Quelque chose se passait enfin ? Celui-ci venait de l'extérieur et avait visiblement couru pour s'agenouiller devant moi.
-"Madame, désolé de venir vous déranger au cours de cette paisible journée. Nous venons de trouver un hybride inconscient non loin de la clôture. Voulez-vous que nous appelions le centre de redressement afin de nous débarrasser d'elle ?"
Me déranger ? Encore un idiot qui n'avait aucune idée de l'ennui que procure cette île, c'était peut-être la seule chose intéressante qui s'était produite aujourd'hui et il voulait s'en débarrasser ? Visiblement il prenait son rôle de garde bien trop à coeur, que vos une vie où rien ne se passe. De plus, je n'ai aucune envie d'imaginer ce qu'on pourrait bien lui faire si on l'envoyait là-bas. Aucune envie d'être complice de cela. Bref, j'étais bonne à l'accueillir chez moi, mais devais-je encore prendre des précautions. Il n'y a pas pire commères que les servantes et si l'une d'entre elles apprenaient que j'accueille des hybrides, je suis prête à parier que je deviendrais un centre d'accueil ou me ferait arrêter avant même d'avoir le temps de me lever demain.
-"Hum, j'aimerais au moins m'assurer moi-même de son état avant de l'envoyer. Bien entendu, je ne veux faire courir aucun risque aux servantes, elles ne sont pas payées pour ça : révoquez-les dans leurs appartements pour la soirée. De plus, je n'ai guère envie d'agitation si elle se réveille entourée de gardes, se sera donc une protection rapprochée, je ne veux que Mattieu et Thomas sur le coup, dites-leur de l'emmener ici. Quant aux autres, vous avez qu'à faire des tours de gardes dehors et faites en sorte que sa piste ne remonte pas jusqu'au domaine, je préfère éviter de rencontrer d'éventuels chasseurs de prime, ils ont dors et déjà perdu leur proie."
Les ordres avaient claqué et le garde ne broncha pas une seconde avant de se reveler pour accomplir les missions que je lui avais attribuées, faisant signe à deux confrères pour l'épauler dans ses tâches. Pendant qu'il s'éloignait je pris finalement le temps de réfléchir à d'éventuels conflits que j'aurais pu négliger. Ma mère m'avait formé à réfléchir rapidement aux directives que je devais donner, de ne jamais semblait faible devant les employés, mais j'avoue que tout cela n'était pas encore vraiment au point. Malgré tout, je ne voyais pas de problèmes majeur dans les ordres que je venais de donner ne montrez pas d'incohérence, pas cette fois. Il n'était pas rare de révoquer les servantes quand un imprévu survenait, Mattieu et Thomas font partie des gardes qui ne m'ont jamais lâché depuis que ma mère m'a recueillie et une certaine complicité s'était rapidement forgé, ils avaient toute ma confiance, enfin celle que je suis capable de donner. Expulser les gardes dehors est en accord avec ce qui précède et éviter la confrontation avec des gros bourrins était tout ce qu'il y a de plus naturel. Bref, rien ne semblait être à craindre, donc advienne que pourra.
Quelques minutes plus tard, le pavillon était désert. C'était à la fois jouissif et lassant de voir toutes l'influence qu'avait ma voix, pas une question, pas une remarque n'avait fusé, ils avaient juste obéis. J'en profitai pour m'avachir sur le divan, que c'est agréable de ne plus se sentir observer parfois. Cette silencieuse oisiveté ne dura cependant qu'un temps, les deux gardes rentrant en soulevant chacun une épaule d'une magnifique hybride. Enfin, elle le serait sans doute si la peau blanche n'était pas tapissée de plaie béante et de sang coagulé. Mattieu aussi vif qu'à son habitude laissa son côté protecteur me rappela rapidement les risques que j'étais en train de prendre en une phrase "Cet hybride ne possède sans doute pas de puce". Il n'y a pas à dire, cet homme avait un don pour la concision, c'était agréable. Je me contentai cependant de lançait un regard vers le canapé en face de moi, incitant à la poser là pour l'instant.
- "Bon, je ne vois pas l'intérêt de vous cacher mes intentions à vous. Vous voulez me protéger, je veux que vous la soigniez. Vous aurez tout le loisir de faire ce que vous aimez tant pendant ce temps. Thomas, je me souviens que tu as été médecin pendant la guerre, essaye de soigner ses blessures du mieux que tu le peux. Quant à toi Mattieu, tu vas lui faire des compresses d'eau froide et quand tu auras fini, tu nous feras à manger. Il n'y a plus que nous quatre ici."
Je savais qu'ils allaient suivre mes instructions, mais cela n'empêcha pas Mattieu de soupirer. Toujours à penser à ma sécurité avant le reste, c'était agréable d'entendre un signe de protestation, aussi désuet soit-il. Il n'y avait pas à dire, ce sont de bons garçons, le seul fait que ma mère les ai engagé malgré leur sexe en dit long. J'esquissais un sourire avant de contempler notre invitée surprise, ce n'était pas sûr qu'elle passe la nuit elle... Une mue de déception plomba alors brutalement mon visage, ordonnant au passage à Mattieu de me faire une tisane. Les garçons s'occupaient de tout, moi je n'avais plus qu'à reprendre mon livre et d'attendre. Les plaies furent rapidement pansées et avec Thomas à son chevet, son état se stabilisa rapidement. Cependant, il lui fallut tout de même plusieurs heures pour reprendre connaissance, la pauvre entrouvrit à peine les yeux. Je fis signe à Thomas de lui reculer pour lui laisser de l'air. Il ne restait plus qu'à voir comment elle allait réagir. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 22 Juil - 15:45 |
| Le trou noir, le néant total. Izuko avait demandé de l'aide et puis plus rien… Perte de connaissance suivie d'un long et lourd sommeil… Elle se remémorait tout ce qu'il s'était passé dans son semi-sommeil… La forêt… Le chasseur… La course-poursuite et les blessures… L'arriver devant cette maison… Et si…. Et si le chasseur l'avait retrouvé ? Et si en se réveillant elle était attachée ?... Elle se réveilla en sursaut à ce rêve si réaliste de torture avant de grimacer à la douleur de ses blessures.
Totalement perdue dans le nouvel environnement qu'elle découvrait, elle observait les moindres détails. Le plafond, les murs, le sol et enfin les humains près d'elle… L'api commençait à paniquer en les voyants et essaya même de se redresser, mais s'arrêta en sentant la douleur… La blonde observait l'homme à ses côtés, ayant totalement peur que ce soit son bourreau… Tout ce qu'elle se rappelait sur le chasseur était qu'il était un homme… Elle n'avait pas vu son visage, mais elle n'avait jamais vu non plus le visage de l'homme qui était à ses côtés… Elle se renfonça dans le canapé avant de remarquer que ses blessures étaient toutes soignées et envoie de guérison. Elle ne comprenait plus rien… Alors… Ils étaient tous gentils ? Non, il faut rester sur ses gardes.
L'abeille se redressa, tendue et sur ses gardes, avant de remarquer une demoiselle en train de lire. Elle déglutissait avant de se mettre à parler, mais ne sachant pas quoi dire elle sortie la première chose qui lui venait en même.
-Merci…
Oui, elle devait les remercier de l'avoir sauvé puisque cela avait l'air d'être le cas… À moins que ce soit une feinte pour l'apprivoiser avant de la torturer ? En s'imaginant ça… Izuko se mit à paniquer et se redressa d'un coup malgré la douleur.
-J-Je dois y aller. Au revoir !
Elle se dépêcha de trouver une porte quelconque pour fuir avant de commencer à avancer… Et tombée par terre en sentant ses jambes toutes flageolantes… Ce n'était pas le moment de faire carburer à fond son corps… Elle était toujours aussi fatiguée de cette course-poursuite et du sang perdu tout le long. Totalement paniquée, elle les regarda tous.
-…Me faites pas de mal… S'il vous plaît… |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 26 Juil - 12:54 |
| .... De rien Lorsque l'hybride commença à se réveiller, je fis mine de recommencer à lire. Il n'y avait rien de pire qu'un troupeau d'inconnu te dévisageant à ton réveil. J'allais lui laisser le temps de retrouver ses idées, de retrouver son calme et surtout j'allais essayer de me montrer aussi calme et courtoise qu'à mon habitude. Je n'ai aucune envie qu'elle se trompe sur mes intentions. Au bout de quelques secondes, on entendit un léger remerciement de sa part. Sa voix était encore faible, mais suffisante pour y distinguer le doute. Il était clair qu'elle était complétement perdue, se souvenait-elle encore de sa course poursuite au moins ? Posant mon livre sur la petite table, je lui adressai finalement un demi-sourire.
-"Il n'y a pas de quoi, tu es la bienvenue et à l'abri ici. Tu es libre de t'en aller quand tu le souhaites, mais je te conseille de dormir ici au moins cette nuit pour reprendre des forces."
Ma voix c'était fait douce et bienveillante, mais il faut dire que ce n'est pas non plus mon fort. D'ailleurs, elle ne suffit clairement pas à apaiser l'étrangère qui commença rapidement à s'agiter. Elle annonça même qu'elle voulait partir tout de suite avant de se lever. Thomas faillit se jeter sur elle pour l'en empêcher avant que je ne le fusille du regard. Son intention bien que louable ne ferait qu'aggraver l'état psychologique de cette abeille. On se contenta donc de la regarder tituber vers la première porte qu'elle avait vu avant de s'effondrait, faisait une complainte insensée. Plus perdue qu'elle, se serait dur, mais je pouvais comprendre sa situation, enfin essayé. Thomas s'était déjà jeté à son chevet, vérifier qu'elle n'ait pas ouverte ses blessures avant même de la regarder dans les yeux. Mattieu n'avait pas bouger, il était visiblement sur ses gardes et ne faisait pas encore confiance à notre invité. Quant à moi, j'avais finie par me lever, m'avançant jusqu'à elle avant de lui tendre la main pour l'aider à se relever.
-"Tu n'as pas besoin de faire une scène si tu veux sortir, tu sais ? Si c'est vraiment ce que tu veux, adresse toi à l'homme à ton chevet et il t'emmènera dehors avec assez de fournitures pour penser tes blessures pendant quelques jours. Personnellement, je te conseillerai d'au moins prendre une nuit de repos, Mattieu est même prêt à te préparer un repas pour te requinquer" annonçais-je en pointer l'homme concerné de la tête, reprenant un peu plus bas. "Il a l'air sérieux comme ça, mais en vérité c'est une véritable mère poule."
L'idée de la laisser partir maintenant me semblait complètement aberrant, surtout aux vues de ses blessures, mais d'un autre côté je n'avais pas vraiment envie de l'enfermer et quelque chose d'urgent l'attend peut-être dehors. Quant à mon histoire, elle pouvait bien attendre, cet hybride me faisait de la peine et le simple fait de l'avoir accueilli ici pendant ces quelques heures avait été une aventure amusante. Enfin, non pas que j'ai perdu ma curiosité pour autant. Je l'aidai finalement à se relever avant de décider à me présenter.
-"Pour ma part, je m'appelle Andréa et c'est moi la propriétaire de ce lieu. Les deux hommes à côté sont à mon service, alors n'hésite pas à me le dire s'il t'ennui."
Je lui donnai ce conseil avec un clin d'oeil avant de m'adresser rapidement à Thomas pour savoir si l'une de ses blessures s'étaient ouvertes. Il n'y avait visiblement rien à craindre pour cette fois, elle avait été chanceuse. Pour autant je l'imaginais difficilement regagner la forêt alors qu'elle est incapable d'aller jusqu'à la porte de mon placard à balais. Enfin, c'est ça de laisser la liberté aux autres je suppose : c'est particulièrement frustrant. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Jeu 27 Juil - 15:26 |
| À l'abri ? Dormir ici ? Un conseil ? C'était vraiment un conseil ou bien elle disait ça pour la piéger et la laisser ici pour ensuite la capturer définitivement ? Izuko voyait le mal partout maintenant, mais elle avait simplement peur… Elle ne voulait pas se retrouver enfermée ou au service d'un humain… Et puis… Elle était à l'abri nulle part… Et sa voix bienveillante pouvait cacher tellement de choses…
Elle était totalement paniquée et elle annonça qu'elle allait partir. Ni une ni deux, elle se redressa avant de tomber au bout de quelques pas… Et de leur demander de ne pas lui faire de mal. En voyant l'homme s'approcher rapidement quand elle fut par terre, elle eut le réflexe de se recroqueviller sur elle-même et de protéger son visage avec ses bras. En ne sentant rien venir, elle retira ses bras doucement lorsqu'elle remarqua qu'il observait si aucune de ses plaies était ouverte… Par chance, tout allait bien de ce côté-là.
La blonde s'écarta un peu de l'homme, toujours un peu effrayée avant de voir la main de la femme se tendre vers elle. Elle l'écoutait avant de tous les regarder une nouvelle fois… Elle n'avait pas le choix, elle devait rester. Elle était incapable de marcher jusqu'à la forêt alors s'il y avait un problème cette fois, elle serait vraiment foutue. Elle prit doucement la main de la femme avec hésitation avant de se redresser sans dire un mot. Elle hochait simplement la tête à ses paroles avant de retourner s'asseoir où elle s'était réveillée, sentant ses jambes toutes lourdes et flasques. Elle regarda toute la pièce avant de reposer son regard sur la propriétaire des lieux.
-Je m'appelle Izuko…
Elle marqua une pause avant de réfléchir à ce qu'elle allait dire. Ils allaient peut-être trouver cela stupide, mais elle avait toujours cette crainte en elle…
-… Vous n'allez pas me faire de mal alors ?...
L'api savait au fond d'elle que non, normalement, ils ne lui feront pas de mal. Mais c'était plus fort qu'elle et avec la fatigue, elle n'arrivait pas à bien réfléchir. Mais au fond d'elle, elle était heureuse d'être ici… Au sec… Dans un endroit douillet et protégé… Un ferma un instant les yeux avant d'entendre et de sentir son ventre se tordre et faire un bruit d'ogre. Elle ouvra les yeux, son visage entièrement rouge de honte et elle baissa la tête immédiatement.
-P-Pardon !
Elle ne voulait pas réclamer à manger alors qu'ils prenaient déjà tellement soin d'elle… |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 5 Aoû - 11:55 |
| .... De rien L'hybride avait visiblement bien pris mes paroles, acceptant mon aide afin de se relever. Elle n'avait pas adressé la parole à Thomas, ce qui devait signifier qu'elle avait renoncé à partir pour l'instant. Une bonne nouvelle, autant pour moi que pour elle vu son état. Je l'accompagnai jusqu'à la place qu'elle avait quitté avant de m'installer à nouveau dans le canapé. De son côté, notre invitée recommençait à regarder autour d'elle, encore une fois, il est clair qu'elle n'était pas encore à l'aise. J'hésitai un moment à lui laisser le salon à elle seule pour qu'elle puisse prendre quelque marque lorsqu'elle interrompue mes pensées en se présentant. L'abeille s'appelait Izuko... Et c'était un bon début. Enfin, si on oublie qu'elle me demandait si j'allai lui faire du mal un instant après. Je lui répondis du tac à tac.
-"Bien sûr que non, mais ça tu es la seule à pouvoir en juger. Je ne pense pas pouvoir te convaincre de ma bonne foie, quelqu'un d'intelligent répondant de la même façon à ces questions quelque soit ses intentions. Je ne sais pas ce que tu as vécu, ni le temps que ça prendra, mais j'espère que tu comprendras que tu es simplement la bienvenue. Je n'allai pas laisser quelqu'un mourir au seuil de chez moi."
Ma réponse c'était fait plus longue que je ne l'attendais, mais elle ne couvrit pourtant pas le long gargouillement provenant du ventre d'Izuko. Je lui adressai un sourire taquin tandis qu'elle s'excusait, il n'y avait aucune honte à avoir besoin de manger après avoir subi de telles blessures, c'était même au contraire signe de santé. Je la regardais un moment, attendant qu'elle demande ce qu'elle voulait manger, mais un silence plat régner sur la pièce. Il allait lui faire perdre ses manières à cette petite, elle est beaucoup trop coincée. Enfin, elle semblait être une personne gentille, alors avec un peu de chance il allait me suffir de jouer la dessus pour qu'elle comprenne que je n'en attendais pas tant d'elle. Je me tournai vers Matthieu, d'un air lasse.
-"Notre invité ne veut pas nous donner le nom de son plat préféré alors qu'elle meure visiblement de faim, c'est triste tu ne trouves pas. Enfin, en bons hôtes que nous sommes, on va essayer de le trouver." Annonçais-je avec un sourire mesquin, me retenant de regarder l'effet qu'avait mes paroles sur Izuko. "Je vais donc te demander de nous faire un rôti de boeuf, de la ratatouille, une salade de baies, une côte de porc, des patates sautées, un croque monsieur, du saumon en papillote, des nouilles sautés, un gratin de légumes, une quiche, un magret de canard, des frites et une blanquette de poulet." Je marquai une pause après cette longue énumération avant de reprendre. "Ah, mais si ça se trouve, elle est plus dessert ! Donc tu peux aussi ajouter une tarte aux pommes, un flan, du riz au lait, un fondant au chocolat, un tiramisu, un cheese cake, un banana split, des cookies, des gâteaux de Noël, essaye de ne pas en oublier, des macarons, un brownies, un crumble, un mille feuilles et pourquoi pas de la crème brulée !" Je marquai une petite pause, avant de mettre la cerise sur le gâteau. "Ah, mais on ne sait pas si elle a des allergies ou si elle doit suivre un régime spécial ! Alors dans la mesure du possible, essaye de faire deux versions des plats pouvant contenir des allergènes connus, une avec et l'autre sans. Ce serait dommage qu'elle tombe malade alors qu'elle vient ici se reposer."
Matthieu acquiesça d'un air impassible avant de se tourner lentement vers la cuisine. Le pauvre finissait par être habitué à mes petits caprices, ou alors il avait deviné mon plan, forcer Izuko à parler... Ou bien il comptait tricher et appeler les traiteurs de toute l'île, ce qui serait moins amusant. De mon côté, je retournai admirait notre invité, remettant une petite couche.
-"J'espère qu'il y a au moins là-dedans quelque chose qui te convient, j'avoue que je n'avais plus d'autres idées mais c'est ton repas. N'hésite pas à nous dire ce que tu souhaites." |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 6 Aoû - 0:01 |
| Elle savait que son idée était totalement stupide… Pourquoi ils leur feraient mal alors qu'ils venaient de la soigner ? Elle ne savait pas. C'était le fait d'être dans un lieu inconnu et avec des inconnues qui la rendaient si méfiante… Elle n'y pouvait rien. Mais heureusement, les paroles de la femme la rassuraient grandement et elle osait même faire un petit sourire à sa réponse… Elle était encore un peu mal à l'aise avec tout ça, mais cela allait passer.
Son ventre manifesta un manque de nourriture et elle s'excusa rapidement sans rien dire d'autres. Elle sentait ses joues virer au rouge surtout au sourire taquin de la jeune femme et la honte de faire entendre sa faim ainsi. Ils avaient tellement fait pour elle, elle n'osait pas demander plus. C'était tellement gentil déjà… Elle se sentait de trop ici…
Son regard se posa vers la femme puis l'homme et une nouvelle fois sur sa sauveuse. Hein ? De quoi ? Pourquoi disait-elle tout ça ? Elle ne pourrait jamais manger tout ça ! Et elle n'avait jamais demandé tout ça. Elle voulut prendre la parole, mais Andréa repris de plus belle sans que l'abeille puisse sortir un mot. Elle resta dans l'incapacité de parler, la bouche grande ouverte et encore plus aux dernières paroles de l'humaine. Mais… Mais non ! Elle ne voulait pas tout ça, elle voulait… Elle voulait…
Izuko se redressa d'un coup avant d'attraper la main de Matthieu rapidement, en négligeant sa blessure bien évidemment ce qui laissa paraître une magnifique grimace de la part de l'hybride. Arrêtant l'homme et reposant son regard sur la maîtresse de maison.
-N-Non ! Je ne suis allergique à rien du tout ! Je… Je vais simplement prendre une salade de baies… Ça suffira amplement ! Enfin… Un fondant au chocolat aussi…
Un fondant au chocolat… Depuis combien de temps, elle n'avait pas mangé cette pâtisserie qu'elle adorait tant ? Elle allait commencer à baver avant de secouer la tête et de s'incliner devant l'homme ainsi que la femme.
-Merci beaucoup pour tout ça… Je me sens mal de profiter de votre gentillesse…
L'api ne se sentait pas du tout à l'aise et elle aurait vraiment aimé faire quelque chose pour les remercier de tout ça… Elle retourna s'asseoir sur le canapé avec un petit sourire sans rien demander de plus, horriblement mal de ne rien pouvoir faire. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 6 Aoû - 14:46 |
| .... De rien Ma tactique avait marché du tonnerre, l'abeille s'était envolé pour sauver mon pauvre garde. Je ne pû m'empêcher de sourire en voyant la scène alors que Thomas, lourd de son regard, aurait préféré que je ne joue pas avec notre invité, du moins avec ses blessures. Tout ce qu'elle voulait, c'était une salade de baie et un fondant au chocolat et bien, s'il fallait lui faire de tel coup à chaque fois qu'on voulait savoir quelque chose, on ne risquait pas de s'ennuyer. Je fis un clin d'oeil à Matthieu auquel il répondut, visiblement on s'était compris tous les deux. Il repartit en cuisine tandis que je charriais notre convive.
-"Tu es sûre que c'est tout ce que tu souhaites ? Quelques plats de plus ne me dérangent pas... Enfin, c'est toi qui décide."
La pauvre ne semblait même pas se rendre compte que je m'étais joué d'elle, me remerciant comme si je l'avais sauvé... Bon, certes, c'est ce que j'ai fait, mais cela fait déjà quelques heures. Il fallait qu'elle passe à autre chose, ces remerciements je les avais déjà acceptés et pour être franc, son embarrât allait finir par me mettre mal à l'aise. Cela avait été amusant au début, mais si ça continuait ainsi, jamais on ne serait en mesure de s'entendre. Il faut qu'elle arrête de s'écraser. Qu'elle parle, s'exprime, peut importe le moyen qu'elle choisissait, mais là, j'avais l'impression qu'elle s'écrasait sur elle-même.
-"Tu n'as pas à me remercier, surtout après avoir joué avec tes émotions. Tu as l'air assez timide et je n'ai pas trouvé d'autre moyen pour te faire sortir de ta coquille. J'espère que tu ne m'en voudras pas."
Enfin cette aventure m'avait appris une chose sur elle, c'est que je ne devais pas attendre qu'elle prenne l'initiative. Quand je vois la scène qu'on a eu pour qu'elle puisse manger, c'est aberrant. Elle en avait envie et je l'y avais invité, mais c'est moi qui ai du commander pour elle. Comment pouvait-on se montrer aussi soumise, qu'est ce qu'elle a vécu pour s'effacer autant. J'avais envie de savoir et visiblement, ce sera à moi d'initier cette conversation. Le seul problème, c'est que je n'avais aucun moyen de savoir si elle était prête à discuter avec moi et au vue de sa façon de s'exprimer concernant le repas, la timidité ne semblait pas être une variable mais une constante. Comment allait-elle exprimer son désaccord ? Allait-elle seulement l'exprimer ? Je n'avais aucune envie de la forcer à se révéler à moi. Cependant, j'avais encore moi envie de passer la soirée à la regarder dans le blanc des yeux.
-"Matthieu en as pour un petit moment, que dirais-tu de me raconter ce qu'il t'est arrivé en attendant ? Tu n'es pas obligé, mais je t'avoue que ce n'est pas tous les jours qu'on voit un hybride ici, alors mourant devant chez moi, j'avoue que ça m'intriguait."
J'avais posé la question sans détour, chose que je n'aimais pas vraiment faire, mais visiblement, c'était la seule technique viable avec notre invité. Je lui avais cependant laissé une solution de replis, incapable de la contraindre à me révéler des choses qu'elle jugeait confidentiel... J'espérais juste qu'elle n'emprunte pas la sortie de secours sans bonne raison. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Jeu 10 Aoû - 21:43 |
| Izuko, gênée de cette situation et d'avoir fait du pauvre homme un esclave pour son repas, hocha rapidement la tête à la question de la propriétaire des lieux. Quelques plats de plus ne le dérangeait peut-être pas, mais pour la demoiselle ça l'était et surtout qu'elle ne sentait pas du tout à l'aise dans cet environnement et dans ce lieu, malgré les efforts que tout le monde pouvait faire… À cette idée, elle se sentit encore plus mal à l'aise. Mon dieu… Finalement, il restait de l'ancienne Izuko, folle abeille avec une soif d'aventure plus que dévorante.
Elle ne se doutait pas une seconde qu'Andréa avait joué avec elle, elle était beaucoup trop perturbée et cherchait plus à être le plus à l'aise possible, à essayer de parler et à essayer de leur faire confiance, malgré cette grande méfiance alors que ce sont ses sauveurs. Oui, parfois la demoiselle n'a pas la logique dans la tête, mais on ne peut pas l'empêcher d'être méfiante avec tout ce qui se passe en ce moment… Les paroles de la femme la firent rougir de honte… Elle avait vraiment joué avec ses émotions ? C'était une erreur de débutant de tomber dans ce genre de stratagème.
-Vous… Je…
Encore rouge de honte, elle avait fermé les yeux quelques instants, le temps de calmer son esprit qui voyait le mal partout. Ils l'ont sauvé… Ils la protègent et ils la nourrissent… Pourquoi n'arrive-t-elle toujours pas à être à l'aise et leur faire un minimum confiance ? Elle soupira intérieurement avant de sortir de ses pensées pour écouter la femme devant elle. Elle hocha la tête tout en plantant son regard dans le sien, son malaise commençait à partir peu à peu et parler de ce qu'il lui était arrivé lui permettait de mieux se détendre dans cette atmosphère de sécurité.
-Eh bien… Je me baladais dans la forêt en recherche de nourriture quand j'ai croisé un chasseur… On s'est battu pendant plusieurs minutes et puis j'ai fui vers la ville pour lui échapper, mais il m'a blessé avant que je m'engouffre dans la foule et de tomber devant chez vous…
L'api resta un instant sans rien dire, réfléchissant à tout ce qu'il s'était passé en quelques minutes. C'était vraiment pathétique de se faire battre par un chasseur inexpérimenté. Elle s'était ramollie depuis quelques jours et ça ne lui plaisait pas… Elle soupira avant de reposer son regard sur sa sauveuse.
-Oui… Ce n'est pas glorieux ni très intéressant… |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Jeu 24 Aoû - 15:46 |
| .... De rien L'abeille marqua une pause, hésitant un dernier instant à livrer ses informations. Elle finit par se confier, annonçant qu'elle avait fait la rencontre d'un chasseur dans la forêt et qu'on l'avait retrouvé suite à ce qui semblait être une course dans la foule... Bref, c'était vague. Déjà un chasseur ? Si elle parle d'un rabatteur, je comprendrai davantage les enjeu de cet affrontement. Et puis une foule ? On est au milieu de nulle part ici, juste à la bordure de la foret et à au moins un kilomètre de la ville. Son explication m'était pour le moins absurde. Est-ce qu'elle avait perdu trop de sang ? Non, car s'il s'agissait d'un mensonge, il faut être sacrément courageux pour espérer être cru, mais tellement aberrant qu'on ne pouvait pas juste le nier en bloc.
Mon regard se tourna vers Thomas pour savoir ce qu'il en pensait, essayant de ne pas montrer mon étonnement devant notre invité. Il était perplexe lui aussi, mais comprit immédiatement ce à quoi je pensais, répondant négativement de la tête. Ce n'était donc pas son état qui la faisait délirer. C'était à mon tour d'hésiter désormais, devais-je lui faire comprendre que ces informations n'avaient aucun sens à mes yeux ? Ou simplement lui demandais plus d'information en faisant semblant d'avoir compris ce qui précède. Je n'avais pas vraiment envie de la brusquer, mais elle semblait complètement perdu, il fallait au moins que je lui donne des repères : les miens, si je voulais espérer y voir plus clair.
Pendant que je me faisais cette réflexion, Izuko quant à elle décréta que son histoire n'était ni glorieuse, ni intéressante. Bref, tout l'inverse de ce qu'elle m'inspirait. Ce n'est pas donné à tout le monde de survivre à la rencontre d'un homme armé qui veut nous faire la peau et son histoire de foule avait piqué ma curiosité au vif. À part de chênes ou de champignons, il n'y avait pas masse ici. Si j'avais eu du mal à engager ce sujet de conversation, ce n'était pas pour le lacher si vite, surtout lorsqu'il m'intrigue autant. J'entrepris donc de lui répondre, d'une voix calme qui ne cacher plus vraiment la surprise qu'elle m'avait infligé.
-"Allons, survivre après un pareil affrontement n'est pas donné à n'importe qui, tu devrais plutôt être fière d'être en vie après ce qu'il t'est arrivé. Je trouve ça plutôt glorieux pour ma part. Et puis, je n'ai pas tout compris, quand tu parles de chasseur, tu veux dire un rabatteur ? Si c'est le cas, c'est d'autant plus impressionnant. Ils se sont entrainé pour vous chasser tu sais."
Pour l'instant, je préférais faire abstraction de la foule, il était clair que ce sujet de conversation n'enjouait pas mon invité, alors il vaut sans doute mieux la brosser dans le sens du poil. Il n'y a plus qu'à espérer que j'arrive à la mettre à l'aise si je veux pouvoir en savoir plus. Il ne me restait plus qu'à attendre sa réponse en regardant Matthieu qui faisait plusieurs allée-retour pour mettre le couvert. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Sam 2 Sep - 14:43 |
| L'abeille savait que son discours était très incohérent et n'avait ni queue ni tête. Mais c'est qu'elle avait sorti tout ça d'un coup sans préciser ce qu'il s'était vraiment passé. Elle était fatiguée même si elle avait beaucoup dormit et tout avait du mal à se remettre en place. Elle était tellement concentrée dans son récit qu'elle n'avait même pas regardé l'homme et la femme se regarder.
En finissant toutes l'histoire, elle se rendit compte que tout ça n'avait ni queue ni tête et son premier réflexe fut de plonger son regard dans l'hôte de maison. Izuko l'écoutait avant de se tenir légèrement la tête et de fermer les yeux. Cela montrait qu'elle réfléchissait comment lui expliquer sans que ça soit totalement incompréhensible…
-Non… Il y a les rabatteurs, mais certains humains sont des chasseurs indépendants. Ils chassent pour ensuite ventre les hybrides sur le marché noir. Il y en a de moins en moins, mais ils sont toujours là. Face à un rabatteur, je serais soit déjà morte soit déjà capturée.
Elle ne critiquait pas les performances des indépendants, mais quand même… Ils étaient de moins en moins entraînés… Quoi que, peut-être que ce sont seulement les imprudents et les chasseurs de haut niveau restent caché le temps de trouver la perle… Elle réfléchissait un moment avant d'essayer de ré-expliquer correctement ce qu'il s'était passé.
-Je sais que mon histoire est complètement incohérente… Pour résumer et mieux vous expliquez, je me baladais en forêt avant qu'il m'attaque. La seule solution que j'ai trouvée était de foncer en ville. Je suis donc allé au centre-ville et je me suis caché dans la foule avant de faire demi-tour. Et à bout de forces, je me suis écroulé sur votre palier.
L'hybride se sentait un peu plus à l'aise dans cet environnement et auprès de ses humains et ça se voyait puisque qu'elle se mettait à parler beaucoup plus librement sans chercher à cacher quoi que ce soit. Elle avait même fini par faire un petit sourire triste avant de reposer son regard sur le sol. Elle aurait dû être avec tous ses amis à l'heure qu'il est… Ils doivent être fous d'inquiétude… Elle redressa la tête vers Andréa pour en savoir plus sur ses blessures…
-Est-ce que demain je pourrais repartir sans problème avec ma jambe ?... Mes amis vont s'inquiéter… Hideaki surtout…
À ces deux derniers mots, elle se surprit elle-même de se soucier du sort du pauvre jeune homme. C'est que la petite abeille commençait à comprendre que la vie était précieuse et qu'il faut arrêter de faire la folle, seule et tard le soir. |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Mer 4 Oct - 19:09 |
| .... De rien L'abeille s'était visiblement rendu compte que son discours était absurde et elle ne se fit pas prier pour ajouter des détails. M'informant de l'existence de personne chassant les hybrides pour les revendre clandestinement, ainsi que le fait qu'ils soient de moins en moins nombreux. Une mauvaise nouvelle pour une bonne en soit. Une sorte de chasseur de prime, c'était donc ce genre de type d'individu qui l'avait chassé, ce qui signifiait que je ne risquais pas d'intervention chez moi pour vérifier que je cache un hybride demain. Cette information avait son importance, surtout quand on sait que les blessures de notre invitée pourraient mettre plusieurs jours voir semaines pour se refermer. Je réfléchis une seconde à l'idée de l'inviter plus longtemps, songeant aux commères qui me servent de servants. Au fond ils pouvaient bien discuter entre eux, je devrais être tranquille avec les clauses de confidentialités leurs contrats… Enfin, moi et le droit… J'eus soudain envie d'appeler Emiko, mais elle devait être endormie ou en train de travailler à l'heure qu'il est.
Puis alors que je réfléchissais encore à la question, Izuko reprit la parole d'elle-même, ce qui me surpris. Elle expliqua d'où provenait la foule avant même que je ne lui demande, me laissant sans voix. Après toute la scène qu'elle nous a faite, ne me dit pas qu'elle est en réalité bavarde, ce serait quand même un comble ! Je lui souris, heureuse de voir qu'elle se sentait un peu plus à l'aise ici tout en étant impressionnée des kilomètres qu'elle a parcouru pour fuir son opposant. La vie d'un hybride devait être dur à bien des égards, surtout lorsqu'elle dit se trouvait faible. J'eus alors une pensée à tous ceux qui ne le sont pas autant, revendu au marché noir où amener au centre de redressage. J'en eus presque un frisson. C'est alors qu'Izuko me demanda si elle pouvait partir dès demain matin, la compagnie d'un de ses congénères semblant lui manquait. Je lui adressai un sourire malicieux, songeant à la nature de leur relation avant de réfléchir à la question en me tournant vers Thomas. Celui-ci se pencha alors vers moi pour me chuchoter ses pensées.
- « Je ne peux vous conseiller de garder un inconnu de ce type dans l'enceinte de l'établissement pour des raisons évidentes de sécurité, cependant je ne pense pas qu'elle sera en mesure de courir avant au moins deux jours et le chasseur dont elle parle peut encore rôder autour de la demeure. »
De son côté, Matthieu venait de finir de préparer le repas, servant notre invité copieusement. Il fallait une bonne portion si elle souhaitait récupérer avec des baies, des noix, quelques feuilles de laitues et l'huile. Il avait sortis de l'argenterie, j'espérais rapidement que ça ne mette pas notre invité mal à l'aise tout en me calant dans le canapé. On avait déjà eu le temps de manger pendant qu'elle était inconsciente et j'avais constaté que Matthieu est meilleure garde que cuisinier… Bien que son niveau doit être convenable pour quelqu'un qui n'ait pas régulièrement servi par des chefs étoilés.
Je regardai Izuko replongeant à ce que venait de me dire Thomas, la sécurité est le travail de mes gardes, pas du mien, mais le simple fait qu'il en parle ouvertement indique qu'il en glissera un mot à ma mère si je ne respecte pas ses consignes. Je soupirais, l'idée que cette maudite garde puisse m'influencer m'agaçait profondément. De toute manière, j'avais bien l'intention de jouer l'honnêteté.
- « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, tu ne devrais pas pouvoir courir d'ici au moins deux jours. La maison est grande et tu auras une chambre pour la durée de ton séjour si tu souhaites rester, mais je ne compte pas te garder captive, si tu souhaites partir demain matin tu le pourras. » Énonçais-je calmement avant de me retourner vers Thomas. « Quant à l'un de vous deux, je souhaites que vous vérifier les alentours lorsque Izuko souhaitera s'en aller. » Puis je ferma les yeux un instant, me demandant s'il y avait encore une chose que je pourrais faire. « Quant à ton ami Izuko, l'un de mes gardes devrait pouvoir lui laisser un message dans la forêt si tu le souhaites, tu n'as qu'à leur expliquer où le poser si tu comptes rester. » |
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Invité | Invité | | | | | Profil : MP : Email : | | Dim 12 Nov - 23:17 |
| Elle n'était pas si bavarde que ça, mais le fait d'être plus à l'aise lui permettait de l'être un peu plus. Et puis elle voulait se faire comprendre un peu mieux, son explication avait été trop décousue pour que tout le monde comprenne quoi que ce soit. Apparemment, cela avait l'air de faire plaisir à la jeune femme en face d'elle vu son sourire et elle ne pus s'empêcher de lui rendre timidement. Finalement, elle n'avait aucune raison de se méfier d'eux après tout ce qu'ils avaient fait pour elle.
La question avait l'air de les diviser et l'abeille regardait sa blessure… Ce n'était vraiment pas raisonnable, mais elle ne pouvait pas rester. Mais elle ne pouvait pas courir non plus donc en cas de problème… C'était fini pour elle cette fois. Elle les laissa discuter sans dire un mot avant de voir l'énorme assiette devant elle.
-Ouha… Merci beaucoup…
Izuko avait faim, serte, mais pas autant ! C'était beaucoup trop ! Et l'argenterie… Elle avait déjà utilisé ça, mais une seule fois dans sa vie… Alors, devoir s'en resservir et surtout sentir qu'ils avaient sorti ça pour elle… Ça la rendait toute angoissée et timide. C'était beaucoup trop… Mais ces émotions furent vite balayées lorsque son ventre se mit à réagir de nouveau et elle commença son repas. C'était tout ce qu'il y avait de plus basique, mais ça faisait un bien fou ! La blonde était tellement concentrée sur son repas qu'elle fut surprise d'entendre une voix dans sa direction. La bouche pleine de laitue tel un hamster, elle tourna la tête vers l'humaine pour l'écouter.
Cette situation était vraiment désagréable… Elle avala le contenu de sa bouche avant d'entrer dans une longue réflexion… Si elle restait, prévenir Hideaki même en posant un message quelque part était dangereux… Mais en même temps… Rien n'était raisonnable dans les deux cas et elle devait prendre une décision… Elle soupira un grand coup avant de faire son choix.
-Très bien… Je reste ici, mais laisser un message à mon ami est trop dangereux… Que ce soit pour lui ou pour vous. Mais je reste seulement un jour de plus, pas plus.
Elle avait décidé de rester, c'était déjà un grand pas. Après, elle resterait peut-être deux jours, tout dépendait vraiment de son état. L'api finissait son assiette avant de faire un sourire adorable et dire les dernières paroles de la journée.
-Merci beaucoup… Pour tout ce que vous faites et avez fait pour moi.
Et sans même s'en rendre compte, elle se laissait tomber dans les bras de Morphée… Juste devant son assiette. Un peu plus et elle aurait fini la tête dedans ! |
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