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 Quand la vie te sourit ? [clos]

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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyMer 9 Mar - 15:40
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La soirée commençait doucement tandis que les rues se vidait peu à peu. Lorelaï sortit d'un des squatte de la ville et en profita pour se rhabiller. L'hybride portait pour une fois des vêtements à peu près propre. Elle avait un pantalon en toile épais noir d'où émergeait sa queue à hauteur des fesses qui la moulait des hanches aux genoux avant de s'évaser en bas. En haut, elle avait un top avec une fermeture éclair à l'avant lui aussi noir ainsi qu'un sweat style punk à capuche ouvert. Cela faisait ressortir son pelage crème et ses prunelles clairs.
Une paire de basket compensées -emprunté à l'une des squatteuse - achevé sa tenue de soirée dont elle était si fière. Après tout c'était la première fois depuis des années qu'elle portait des vêtements assortis alors elle marchait dans la rue, droite et fière. Surtout qu'avec ça elle portait un collier en cuir noir semblable à ceux des hybrides domestiques comme couverture afin que la police n'ait aucune idée si elle était de la zone ou pas.
C'est donc ainsi habillée et bien décidée à passer une soirée d'enfer qu'elle s'avançait dans les ruelles. Si elle arrivait à faire deux trois poches avant l'ouverture des bars, elle pourrait se payer un verre en prime !
S’aventurant dans une rue annexe, elle aperçue une femme devant elle dont le sac était ouvert. Une proie facile. Accélérant le pas, elle fut devancée par un homme qui vint se coller à elle et qui commença à la draguer tout en glissant subtilement sa main dans son sac. Vévée de se faire ainsi doubler, elle s'élança et saisit le poignet du mec, le coupant dans son élan en lâchant un : "Hey ! Tu sais que ça se fait pas de voler les belles femmes !"
Le gars, surpris la toisa d'un oeil mauvais et la poussa avant de prendre la fuite, les mains vite. Lorelaï, elle tomba au sol en grognant, espérant ne pas avoir sali sa tenue et regarda la fille en ajoutant :


"Vous avez eu chaud mais pensez quand même à fermer votre sac à l'avenir, ça évitera ce genre de désagrément..."

Non mais quelle idée de conseiller celle qu'elle avait voulu voler plus tôt ? La louve regretta son conseil, sachant qu'elle venait de perdre une victime potentielle... Tant pis elle se rebattrait sur une vieille surement.... En attendant elle regarda la fille et lui fit un sourire en se relevant, se disant qu'avec cette bonne action elle rattraperait la prochaine mauvaise.


Dernière édition par Lorelaï le Jeu 21 Avr - 12:11, édité 1 fois
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyJeu 10 Mar - 9:55
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Haiko avait fini ses cours un peu plus tôt aujourd'hui. Elle avait proposé à ses copines d'aller faire un brin de shopping avec elle mais toutes avaient refusé. Elles étaient fauchées et préféraient réviser leurs cours en vue des prochains examens. Haiko, elle, n'avait pas de souci d'argent et aucune mauvais conscience au sujet de ces révisions : elle y travaillerait ce week-end. Aujourd'hui, elle avait besoin de se faire plaisir ! Elle avait repéré, dans une petite boutique d'une quartier populaire, un grand collier dont les pendentifs étaient des formes géométriques en plastique brillant et coloré. Elle comptait bien l'essayer ! Elle rentra rapidement chez elle pour prendre une douche et se changer. En effet, les vêtements qu'elle avait porté ce jour là ne lui permettraient pas d'apprécier pleinement le collier.

Elle mit donc une robe grise, descendant au dessus des genoux et très décolletée, des bottines noires à talons bas et une petite veste en jean et partit, joyeuse, en direction de la fameuse boutique ! Par chance, le collier qu'elle convoitait tant était toujours là. Il avait cinq pendentifs d'environ 3 cm de large chacun : un carré bleu, un triangle vert, un rond rouge (au milieu), un losange jaune et un rectangle violet. Elle le passa autour de son fin cou et, devant le miroir, vit qu'il descendait bien dans le creux de sa poitrine, apportant une jolie touche colorée à sa robe grise et à sa peau claire. Elle paya, sourire aux lèvres, la vendeuse et garda sur elle le beau collier flambant neuf !

Il fallait croire que sa nouvelle tenue avait du succès car un garçon vint rapidement la complimenter. Haiko en fut légèrement flattée mais elle le trouva surtout bien lourd avec ses allusions salaces et elle s'apprêta à l'envoyer paître. Mais... une autre voix la doubla :

- Hey ! Tu sais que ça se fait pas de voler les belles femmes !

Haiko se retourna et vit une hybride aux yeux bleus électriques et aux oreilles crèmes et pointues qui empoignait le bras du dragueur voleur. Le gars, la repoussa violemment et s'enfuit. La jeune hybride tomba et dit :

- Vous avez eu chaud mais pensez quand même à fermer votre sac à l'avenir, ça évitera ce genre de désagrément...

Haiko était légèrement choquée. Elle aida tout de même sa sauveuse à se relever avant de vérifier le contenu de son sac. Son téléphone, son porte-monnaie, son petit carnet, ses clefs, son rouge à lèvres, ... Tout y était.

- Oh merci ! Tu m'as sauvé la vie ! S'il me piquait mon sac, c'aurait vraiment été horrible ! J'ai toute ma vie là d'dans !

Rassurée, elle put enfin sourire à l'hybride.

- Je... L'hybride ne semblait pas riche - quoi de plus normal ? - alors Haiko sortit un billet de son porte-monnaie et lui glissa dans la main. J'peux t'offrir un verre pour te remercier ? Demanda-t-elle gentiment.

Haiko avait sincèrement envie que l'hybride accepte de la suivre vers le centre-ville : elle était jolie, semblait sympathique et la jeune étudiante était sûre qu'elles passeraient ensemble une bonne soirée. Haiko tapota le sweat de l'hybride au niveau du bras gauche : il était légèrement sali par sa chute sur le trottoir.

- T'as pas mal au fait ? J'm'appelle Haiko, et toi ?
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyJeu 10 Mar - 10:33
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Lorelaï n'avait jamais été ce genre de créature justicière. Si elle aidait les gens, elle ne l'avait fait de façon incroyable. Elle n'était pas celle qu'on appelait d'un signe dans le ciel ou qui bondissaient sur les ennemies avec un lasso enchanté. Elle, elle était plutôt du genre à filer un coup de main contre un peu de bouffe...Son geste à l'encontre du voleur n'avait lui aussi rien d'héroïque et découlait bien plus d'une vengeance de base étage qu'autre chose mais bon l'inconnue, elle l'ignorait et tant mieux pour notre louve qui allait se voir offrir des lauriers pour une intention qui n'y était pas.
La jeune hybride releva les yeux et vit enfin de face celle dont le déhanché était à tomber dans sa robe. Si le dos était agréable à voir, le devant surpassait sa chute de rein. Même en étant une fille, Lorelaï se dit qu'elle devait se faire sans mal les mecs du coin avec son minois d'ange. La fille devait être mannequin ou un truc du genre.... à moins qu'elle ait un côté féministe qui lui aurait valu un boulot de tête... Elle n'en savait rien et à dire vrai qu'importe, elle s'en fichait. La donzelle l'aida à se relever avant de vérifier son sac et notre louve profita qu'elle soit absorbé par se dernier pour regarder dedans d'un oeil vif avant d'analyser un peu plus la fille. Elle sentait un peu le parfums ainsi que le produit douche. Sa tenue était légère pour la saison mais elle ne semblait pas avoir froid pour autant. Enfin elle arborait un collier qui n'était pas dans les goûts de l'hybride, le trouvant trop pompeux à son goût mais sur elle ça rendait bien, surtout avec son décolleté.
L'hybride la vit alors sourire et releva les yeux, cessant d'observer son cou et son prolongement de ce dernier, lui rendant à son tour la politesse en dévoilant ses canines animales. Mais son sourire s'agrandit quand elle la vit sortir un billet. Ses prunelles marquèrent un moment l'incompréhension alors que la fille lui mettait le billet dans la main. Elle la regarda faire puis releva ses prunelles, interloquée.
Était-ce ça avoir un cul d'enfer ? Lorelaï l'ignorait mais elle se sentit sourire et répondit un peu gênée tout de même.


"Ha heu.. Merci c'est sympa et oui pourquoi pas."

Si elle n'était pas autant à la dèche elle aurait rajouté un "ne te sent pas obligée" mais elle préféra s'abstenir car avec les humains on ne sait jamais. Ils peuvent toujours revenir sur leur envie et dans son cas elle se serait retrouver avec certes un billet mais aucun verre en supplément ! Sérieux c'était noël avant l'heure !
La louve la vit alors tapoter son sweat et se demanda pourquoi elle était aussi gentille. Qu'attendait-elle en retour ? Franchement au vu de sa tête, son regard avait l'air de lui réclamer de venir avec elle mais la louve trouvait ça vraiment trop beau pour être vrai. Bah elle avait accepté de toute façon, aussi se dit-elle qu'elle devait arrêter d'être aussi parano. Après tout elle voulait s'éclater ce soir et cette fille semblait lui offrir un ticket gratos pour faire la fête alors pourquoi faire l’effarouchée. Elle lui fit un sourire aimable et sincère et s'épousseta rapidement :


"Non ça va ne t'en fais pas. J'en ai vu des plus raides que ça. Moi c'est Lorelaï. Ravie de te rencontrer Haiko. Mais dit-moi que fais-tu dans ce secteur à cette heure ?"


La louve reprit donc le pas en compagnie de la jeune humaine, détendue. Il faut dire que marcher en compagnie d'un humain, c'était la garantis de ne pas être chopper par les flics donc là pour le coup, notre louve avait trouver un joyau dont elle devait prendre soin à n'en pas douter. En plus la belle semblait gentille et un tantinet naïve et bien que ce n'était pas dans les habitudes de la louve de jouer avec les gens, elle comptait quand même profiter de la soirée. Sans abuser non plus bien entendu, sinon comme à son habitude, elle trouverait un moyen de rembourser sa dette.
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyJeu 10 Mar - 14:48
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L'hybride regardait Haiko - et son décolleté - avec une certaine admiration et la jeune étudiante en fut heureuse et flattée. Son collier semblait faire son petit effet ! De plus, elle accepta son invitation ! La soirée s'annonçait sympa avec cette Lorelaï !

- Mais dis-moi que fais-tu dans ce secteur à cette heure ?
- Ben, j'étais partie m'acheter ce collier, dans la p'tite boutique, rue du dragon d'or, répondit-elle en montrant les pendentifs de son nouveau collier, pis là, j'allais rentrer chez moi...

Evidemment, elle ne précisa pas que si elle ne l'avait pas rencontré, elle se serait probablement connecté au site de son agence pour trouver un client pour la nuit. Elle se sentait d'humeur joueuse, ce soir ! Mais cette histoire de vol et la rencontre avec Lorelaï avait changé ses plans.

- J'connais pas beaucoup d'hybrides en fait... Commença-t-elle légèrement gênée.Dis, moi, tu... tu es... libre ? J'dirais rien à la police, hein !

En effet, les hybrides domestiques se baladaient rarement seuls dans la rue... et sentaient plus bon que Lorelaï. Et ils n'auraient sûrement pas accepté d'aller boire un verre avec une inconnue !

- Si on croise les flics, j'dirais que t'es à moi, t'inquiètes ! Ajouta-t-elle en souriant.

Haiko emmena alors Lorelaï jusqu'à l'arrêt de bus qui allait jusque chez elle. Arrivé à celui-ci, elle se mit face à la louve et put l'observer un peu plus. Elle avait un coté sauvage qui plaisait à Haiko, une impressionnante tignasse blanche qui cachait les contours de son visage. A peine entrevoyait on sur sa belle peau les extrémités de ce qui semblait être un tatouage. Elle avança un instant une main indiscrète pour décaler ses cheveux pour observer ces tatouages mais s'arrêta à mi-chemin, se disant qu'elle n'apprécierait sûrement pas ce geste familier.

- Et tu fais quoi dans la vie, à part justicière ? Ajouta-t-elle, souriante, en amenant sa main dans sa propre chevelure, faisant mine de se recoiffer.
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyVen 11 Mar - 17:13
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Cette humaine semblait avoir un sacré caractère, dans le sens compliment bien entendu. En effet, la louve savait qu'elle n'avait pas été très discrète en posant ses prunelles sur son buste mais il faut dire que son collier vous encourageait sans mal à explorer plus bas et elle se dit que c'était là l'effet voulu, aussi ne s'était-elle pas gênée. Quand elle avait croisé le regard de la belle, son sourire confirma ses soupçons et cela l'amusa. Elle-même était pour ainsi dire l'opposé de Haiko. En effet, ses vêtements ne servait qu'à lui donnait chaud ou à la couvrir sans autre intérêt (en dehors de ce soir), aussi cela l'amusait de voir cette fille faire preuve d'autant de détail sur une chose à laquelle Lorelaï n'aurait même pas pensé. Et puis ce petit côté provocateur lui plaisait.

Tandis qu'elles marchaient ensemble, l'hybride la questionna sur les raisons de sa présence ici et hocha la tête quand elle lui parla de la boutique. En effet, elle la connaissait elle aussi mais pas pour les mêmes raisons. La propriétaire était une sale sadique et les hybrides sauvages préféraient éviter ce secteur mais bon ça, les humains l'ignoraient. Puis la jeune fille se risqua sur un terrain dangereux, elle lui demanda si elle était sauvage. Lorelaï se stoppa et lui jeta un regard qui pendant un court instant fut aussi tranchant et menaçant qu'un animal prêt à tuer mais ce dernier fila tout aussi vite alors qu'elle analysait Haiko pour la seconde fois de la journée avant de lui répondre en reprenant sa marche.


"En effet. Par contre, un simple conseil, évite ce genre de question à l'avenir. En général les hybrides aiment pas trop étaler leurs conditions à des inconnus."

Et notre louve ne faisait pas exception à la règle. Reconnaitre qu'on était libre, c'était un peu se coller un panneau géant dans le dos qui hurlait "Asservissez-moi ! Je suis MASO !" mais ce coup-ci elle se l'était permis, jugeant l'humaine trop frêle et peu réactive par rapport au coup du vol pour l'envisager comme étant une chasseuse d'hybride. Mais bon, une telle question n'était pas rare mais elle préférait néanmoins se montrer prudente envers elle.
Cependant une chose taraudait la louve et cela allait en augmentant. En effet le duo s'éloignait peu à peu du centre et des rues fêtardes, aussi se demanda-t-elle où elles allaient comme ça. Bien que son comportement ne changea pas plus que ça, son attention s’affermit tandis qu'elle faisait un sourire à Haiko.


"J'espère bien que tu m'aideras comme je t'ai aidé."
Lui répondit-t-elle sur un ton amusé, le tout accompagné d'un clin d’œil

Alors qu'elles s'arrêtaient à un arrêt de bus, ce fut au tour de sa compagne de lui faire une inspection. La louve ne bougea pas d'un pouce, l'observant et constatant par la même occasion qu'elle ne s'attardait pas aux endroits attirant pour les chasseurs et cela lui enleva ses doutes ou tout du moins une partie. La jeune fille leva alors la main comme pour la toucher mais finalement elle alla se recoiffer et la louve posa alors à nouveau son regard sur les prunelles brunes de son interlocutrice en lui souriant.


"Pas grand chose, j'essaie de survivre. La condition d'hybride ne nous facilite pas la vie pour trouver du travail ou pour vivre dignement si l'on ne possède pas de soutien. Mais bon je m'en accommode même si comme tu l'as dit plus tôt, je sens moins bon que d'autres de mes compatriotes."


Lorelaï évitait de trop sous entendre qu'elle était sauvage car il y avait des gens autour d'elle et elle conservait une certaine méfiance malgré son tempérament aimable. On ne savait jamais à quelles oreilles on pouvait avoir affaire alors il valait mieux toujours être sur ses gardes. Elle imita le geste Haiko et lui fit un sourire qui se voulait charmeur en ajoutant :


"Mais bon, tu connais ma maitresse, elle est un tantinet dure sur l'éducation mais c'est pour mon bien. Elle veut que je sois capable de travailler et de m'en sortir sans qu'elle soit obligée de m'épauler. Pouvoir l'aider à mon tour est important pour moi donc merci à toi de me donner des leçons."


Usant de ses connaissances enfouis depuis des années, elle exécuta une révérence, certes rouillée mais néanmoins bluffante et se redressa pour offrir un regard amusé à sa comparse, sachant que les personnes alentours, elles, auraient désormais leur intérêt ailleurs que sur le duo même si elle en doutait un peu vu comment Haiko dégageait une aura charismatique.

"Parlons de toi. Que fait-tu de si important pour que ma maitresse ait tant envie que je te fréquente ? Quelles sont les leçons que tu ais à m'enseigner ? J'ai hâte de voir ce que tu me proposes. Ho et puis où allons-nous ?"

La jeune louve s'amusait à jouer le rôle de l'hybride en pleine éducation tout en se disant qu'il fut un temps où elle était aussi douce et obéissante qu'un chien. Comme quoi tout évolue avec le temps, même le plus naïf des enfants. Quand elle y repensait, elle était triste pour l'enfant qu'elle avait été. Celle qui avait cru au rêve d'un maitre aimant ou à l'espoir d'un foyer chaleureux. Elle était triste de se souvenir de cette enfant brisée et larmoyante avalé par les ténèbres de sa geôle qui lui serait de chambre. Mais pourtant elle se disait que cette enfant avait malgré tout bien grandi. Et surtout, qu'elle elle était encore en vie. Elle se tenait là, sous cet arrêt de bus, libre et en train de s'amuser d'une situation sans réel sens avec une inconnue qu'elle avait failli voler... Comme quoi le destin était parfois bien fait et malgré les peines endurées, elle se dit qu'elle aimait ce qu'elle était et que ça c'était le plus important tandis que lentement les phares du bus apparaissait au bout de la rue, annonçant la suite de la soirée.
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyLun 14 Mar - 11:26
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Les sourcils de Lorelaï se froncèrent un instant.

- En effet. Par contre, un simple conseil, évite ce genre de question à l'avenir. En général les hybrides aiment pas trop étaler leurs conditions à des inconnus.
- D'accord Lorelaï... Mais ne t'inquiète pas, je... je n'ai aucune envie de te dénoncer.

Un beau sourire, une légère caresse sur son bras ; la jeune étudiante était sincère.

- J'espère bien que tu m'aideras comme je t'ai aidé, lui dit l'hybride avec un clin d’œil.
- Bien sûr, ma belle, je ferais tout pour toi ! S'amusa Haiko à son tour.

A l'arrêt de bus, la fille-louve avait décidé de jouer un autre jeu :

- Mais bon, tu connais ma maîtresse, elle est un tantinet dure sur l'éducation mais c'est pour mon bien. Elle veut que je sois capable de travailler et de m'en sortir sans qu'elle soit obligée de m'épauler. Pouvoir l'aider à mon tour est important pour moi donc merci à toi de me donner des leçons.

Haiko devait donc jouer le rôle de l'amie de sa maîtresse. Intéressant...
- Oui, Tsetsuki m'a expliqué tout ça ! J'espère que tu écouteras bien tout ce que je te dirais ! Dit-elle avec un air un petit peu sévère.

Mais pour l'heure, l'hybride avait envie d'en savoir plus sur Haiko :

- Parlons de toi. Que fait-tu de si important pour que ma maîtresse ait tant envie que je te fréquente ? Quelles sont les leçons que tu ais à m'enseigner ? J'ai hâte de voir ce que tu me proposes. Ho et puis où allons-nous ?
- Et bien nous allons chez moi. Je vais commencer... par te donner une leçon de cuisine ! L'heure du dîner approche et ce sera un bon exercice de nous faire rapidement à manger. Je travaille dans la restauration et ta maîtresse sait que je te donnerais de bons conseils pour lui concocter de bons p'tits plats, vite faits bien faits !

Le bus arriva et, comme il n'était pas trop bondé, les deux jeunes filles trouvèrent des places assises, côte à côte. Avec cette proximité, Haiko remarqua l'odeur assez forte de l'hybride mais elle ne lui dit rien. Cela ne la dérangeait pas vraiment. Elle était sauvage et l'odeur qui émanait de son corps était naturelle et même... un peu excitante ! Haiko croisa ses jambes, approcha sa bouche de l'oreille de sa voisine et dit d'une voix douce :
- Y a que trois arrêts et on est chez moi...

Reprenant un peu de distance, elle ajouta, sur un ton plus neutre :
- Alors, qu'est-ce que tu sais cuisiner pour l'instant ?

Quelques instants plus tard, les deux jeunes filles étaient arrivées à l'arrêt d'Haïko et donc, descendirent du bus. Le grand immeuble du centre ville était toujours impressionnant. Il vous contemplait de ses 42 étages de haut comme si vous étiez des petites fourmis. Haïko prit Lorelaï par la main.

- Suis moi !

Et elle passa son badge devant le carré fluorescent et les portes de verre s'ouvrirent. Le grand hall était en carrelage blanc et miroirs impeccablement nettoyés. Les 4 doubles portes des ascenseurs attendaient sagement que l'on s'approche d'elle pour vous indiquer d'une voix robotique :

- Nous appelons un ascenseur.

Et, effectivement, 5 secondes plus tard, la porte de l’ascenseur de gauche s'ouvrit. Il faisait environ 2m sur 2 et était également blanc avec une vitre sur la face du fond. Haiko y pénétra, se recoiffa rapidement dans le miroir, ajusta son collier sur son décolleté et se retourna vers son invitée. D'un geste tranquille elle décala la mèche de cheveux blancs qui cachait le tatouage de la joue gauche de Lorelaï et posa lentement ses lèvres sur celles de la jeune hybride. Le goût de celles-ci était salé, leur texture était douce et leur chaleur enivrante. Néanmoins, la jeune humaine se recula légèrement pour chuchoter d'une voix suave :

- J'habite au 42ème... j'espère que tu n'as pas le vertige...
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyVen 25 Mar - 17:10
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La jeune femme était aimable bien que ses paroles semblaient des fois quelques peu déplacés. Lorelaï sentit sa légère caresse alors qu'elle lui disait d'éviter de demander leurs conditions aux hybrides car c'était déplacé et son interlocutrice la rassura quant à ses intentions. La jeune louve l'observait mais s'abstenait de la toucher. La vie à l'état sauvage l'avait rendu quelque peu distante avec les gens. Aussi eut-elle un léger mouvement de recul à son contact qu'elle camoufla par un changement de pied d'appuis avant de changer de sujet.
Elle se prit au jeu de l'hybride docile face à l'amie de sa maitresse et en profita pour questionner la demoiselle sur ce qu'elle faisait. Lorelaï ne savait si sa compagne jouait ou non la comédie mais elle semblait être dans la restauration. Un métier difficile d'après les rumeurs mais étrangement elle ne la voyait pas là-dedans avec ses ongles impeccables et sa longue chevelure. Elle aurait plutôt penser mannequin mais la louve devait admettre qu'elle se disait ça de toutes les belles filles...
Le bus arriva enfin et elles montèrent l'une derrière l'autre et parvinrent à trouver des places côte à côte. Lorelaï se posa à la place la plus près de l'allée, peu rassurée par ce mode de transport. Elle regardait partout autour d'elle quand elle sentit le souffle de Haiko au creux de son oreille. Elle tourna la tête dans sa direction et frémit en la voyant si près d'elle. Quelques centimètres séparaient son visage de celle de l'humaine et il lui fallut quelques secondes pour que son cerveau reprenne du service tandis que la demoiselle reprenait ses distances comme si de rien n'était. La louve, elle n'avait pas capté un seul mot qui lui était destiné et tentait de reprendre contenance. Même si son visage affichait un certain malaise, elle tenta une excuse quelque peu maladroite.

"J'ai le mal des transport."

Ce qui n'était pas faux en soi même si ça n'expliquait pas sa gêne. Elle s'enfonça dans son siège en essayant de calmer son coup de chaud puis se concentra sur son environnement quand sa compagne reprit la parole, la questionnant sur ce qu'elle savait faire. Lorelaï la regarda et réfléchit avant de prendre la parole.

"Je sais faire la base. J'ai appris à cuisiner les plats familiaux comme les ragoûts, curry, etc mais je suis plutôt douée en pâtisserie. J'aime faire des choses belles à manger bien que je sois peu douée pour la décoration."

Elle fit un sourire tandis que le car continuait sa course. Une fois les trois arrêts passés, elles arrivèrent à destination et descendirent du car. Lorelaï se sentait un peu mal et apprécia de retrouver l'air frais de l'extérieur. Inspirant à pleins poumons, elle se rendit alors compte qu'elles n'étaient pas du tout dans un quartier "normal" de la ville. Un bâtiment imposant et qui semblait plus que huppé lui faisait face et elle se dit qu'elles avaient dû se gourer de secteur mais Haiko démentit sa pensée en la prenant par la main, l'entrainant vers le géant gris. La louve était trop déconcertée pour oser se rebiffer contre ce contact et la laissa faire.
Elles passèrent des portes magnétiques et entrèrent dans un hall impeccable avant de se rendre devant des ascenseurs. Une voix électronique creva le silence du hall et les oreilles de l'hybride se couchèrent. Même si elle était curieuse, elle devait admettre qu'elle ne connaissait pas assez Haiko pour avoir envie d'en voir plus. Mais d'un autre côté, peut être que ça pouvait être cool de voir son appart. Après tout le bâtiment et le hall était prometteur non ? Mais d'un autre côté elle la voyait de moins en moins cuisinière...
Le tintement de l’ascenseur vint interrompre ses pensées et elle monta à la suite de la jeune femme en analysant la cabine, apercevant un caméra dans un coin. Elle reposa son regard sur la belle jeune femme qui se recoiffait et rajustait sa tenue avec des gestes précis puis elle lui fit face.
La suite cependant la déstabilisa. En effet Haiko vint repousser une de ses mèches, ce que Lorelaï laissa faire sans inquiétude mais quand elle la vit s'approcher, elle se figea de surprise et la laissa faire. Si elle ne la repoussa pas, elle ne répondit nullement à son geste, restant immobile.
La jeune femme se recula et lui chuchota quelques paroles et la louve sembla redescendre sur Terre. Son regard reprit vie et se posa sur la demoiselle puis un sourire apparut sur ses lèvres et elle s'avança vers elle de façon à ce qu'elle soit dos au miroir, dans l'angle mort de la caméra. Elle approcha à son tour ses lèvres du visage de la belle, repoussant une mèche de cheveux pour découvrir l'une de ses oreilles et y approcha sa bouche. Sa voix était un murmure doux mais froid.

"J'ai beaucoup de mal avec les hauteurs mais je pense être capable de m'adapter. Par contre, je ne suis pas du genre à m'offrir au premier inconnu qui passe et me fait des sourires donc je ne te permets pas de m'embrasser, est-ce clair ? Je ne suis pas une fille de la rue pour rien. Je t'apprécie mais ça ne veut pas dire que je me soumets. J'espère être clair."


Puis d'un mouvement elle se saisit de son lobe d'oreille et le mordilla un court instant avant de se reculer, reprenant ses distances avec Haiko et lui fit un sourire, passant par ce simple geste l'incident sous clos. Elle se posa alors contre l'autre parois et regarda la jeune femme.

"Tu n'es pas cuisinière n'est-ce pas ?"

Il aurait été une époque où elle se serait laissée faire pour plaire à autrui. Cependant elle n'était plus ainsi. Elle se protégeait tant bien que mal des autres et même si l'affaire était close, Haiko devait ressentir une certaine retenue de la part de la louve. Il faut dire qu'elles ne se connaissaient que depuis un quart d'heure tout au plus. Il y avait de quoi en déstabiliser plus d'un.


HRP:
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyMar 29 Mar - 11:37
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Lorelaï ne semblait guère à l'aise avec les tentatives de rapprochement d'Haiko. Pire même, après le baiser de cette dernière, dans l'ascenseur, la louve s'approcha d'elle, à son tour, et lui murmura :

- J'ai beaucoup de mal avec les hauteurs mais je pense être capable de m'adapter. Par contre, je ne suis pas du genre à m'offrir au premier inconnu qui passe et me fait des sourires donc je ne te permets pas de m'embrasser, est-ce clair ? Je ne suis pas une fille de la rue pour rien. Je t'apprécie mais ça ne veut pas dire que je me soumets. J'espère être clair.

Et, comme pour appuyer ses paroles, elle mordilla le lobe d'oreille de l'humaine. Haiko émit un petit gémissement.

- Aïe, fit-elle en essuyant une petite goutte de sang qui s'était formée à l'endroit de la morsure.

Si d'habitude elle aimait bien ce genre d'attentions, Haiko comprit qu'ici, il ne s'agissait pas d'un jeu. La sauvage hybride avait dit vrai. Aussi resta-t-elle contre le mur de l'ascenseur le temps d'arriver au 42 ème étage.

- Tu n'es pas cuisinière n'est-ce pas ? L'interrogea l'hybride.

C'était l'occasion de s'expliquer.

- Non, tu as raison... Je suis étudiante... et j'arrondis mes fins de mois en... je suis aussi call-girl. Et c'est pour ça... J'ai pas l'habitude qu'on refuse mes avances... et je croyais que tu étais intéressée... Je suis désolée de t'avoir embrassée.

Elle avait baissé les yeux et rougit. Elle n'était pas très à l'aise avec sa profession et la dévoiler expliquait son geste mais ne la rendait pas fière pour autant. Heureusement, le tintement d'une cloche artificielle la libéra (ainsi que l'hybride) de l’ascenseur. Haiko passa devant Lorelaï pour la guider dans le couloir aux murs blancs et à la moquette grise jusqu'à la porte de son appartement.

Haiko sortit les clés de son sac et ouvrit la porte.

- Voilà, c'est ici, entre, je t'en prie et fais comme chez toi, Lorelaï.

Un léger sourire sur son visage, elle posa son sac sur le bar de sa cuisine américaine, enleva ses bottines et fit un pas vers le centre du salon.

- Ca c'est la cuisine et le salon. Là bas - elle désigna une porte sur la droite - c'est ma chambre et ici - elle indiqua une porte juste à gauche, à coté - c'est la salle de bain / toilettes.

Evidemment, ce qui, en général, impressionnait le plus les invités d'Haiko n'était pas son petit canapé de velours noir ni sa cuisine américaine mais la vue que montrait les grandes baies vitrées qu'étaient les deux murs de son salon. On pouvait y voir la ville dans la nuit naissante, toutes les petites lumières qui scintillaient en contrebas. Haiko, elle, n'y fit pas attention et se dirigea d'un pas assuré vers sa chambre, ses pieds nus glissant lestement sur le carrelage gris foncé de son appartement.

- Assied toi si tu veux. Tu peux aussi te servir à boire, il y a de la vodka et des jus de fruits dans le frigo...

Elle cherchait déjà dans sa commode sa tenue de soirée. Et vu l'attitude de son invitée, elle décida de rester sobre. Elle prit un jean noir moulant et un chemisier bleu ciel et se rendit à la salle de bain.

- Excuse moi un moment, je vais me doucher, je me sens poisseuse après cette dure journée ! Mentit-elle.

Et elle partit en direction de salle de bain en ajoutant.

- Allume la chaîne si tu veux mettre un peu de musique !

Puis elle entra dans la salle de bain, mit l'eau à couler et commença par se rendre sur le trône. Elle s'était retenue toute la journée et cette petite pause lui fit du bien. Elle se déshabilla ensuite pour prendre une douche rapide. Le but premier de celle-ci était moins de se laver que d'encourager Lorelaï à le faire. Ma la douche, finalement, lui fit grand bien. Si elle n'était pas sale, elle était fatiguée physiquement par sa journée et mentalement par le début de soirée un peu mouvementé qu'elle avait vécu. Le parfum de jasmin de son gel douche et l'eau chaude ruisselant sur son corps las lui rendirent le sourire. Elle resta finalement une dizaine de minutes sous le jet relaxant, profitant de ce moment de quiétude pour se laver aussi les cheveux. Elle se sécha rapidement dans sa grande serviette blanche avant de la nouer sur ses cheveux et de passer les vêtements qu'elle avait choisi...

Elle sortit alors de salle de bain et se dirigea vers la grande pièce, pieds nus, dans son jean noir et son chemisier ouvert sur trois boutons pour laisser voir son nouveau collier. Elle se demandait ce que l'hybride sauvage avait fait en son absence.

- Alors tout va bien ? Lui demanda-t-elle gaiement. N'hésite pas à prendre une douche, toi aussi, il y a des serviettes sous l'évier et tu peux prendre mon gel douche et mon shampoing.

Elle eut alors une idée...

- Ah et si tu veux m'emprunter des fringues, n'hésites pas ! Ça t'dit de venir voir ce que j'ai ?

Elle ne pensait - cette fois - pas à mal. Elle était vraiment enthousiaste à l'idée de voir ce que la timide louve pourrait "rendre" dans des vêtements plus féminins !
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptySam 2 Avr - 10:53
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Si Lorelaï n'avait pas de rancune envers les humains - les jugeant tous différents et diversifiés que ses congénères - malgré ce qu'elle avait subi, elle gardait quand même des séquelles. Elle avait du mal à se laisser aller à des contacts physiques et encore plus quand cela tournait vers l'intime. A ses yeux un baiser n'était en aucun cas un geste anodin fait pour un soir ou pour une rencontre. A ses yeux ils avaient toutes son importance. Il faut dire qu'au cours de sa vie ce simple geste, parfois donné à outrance ne lui avait été donné que par sa dernière maitresse et sur son lit de mort. Ainsi elle en conservait une certaine trace émotionnelle. C'était surement l'une des raisons qui l'avait fait agir de façon si froide vis-à-vis de la belle Haiko.
La jeune fille poussa une petite plainte en sentant l'une des canines de la louve, déchirer légèrement sa peau mais Lorelaï prit soin de ne pas non plus lui faire trop mal. Elle souhaitait juste lui faire comprendre que pour elle, les relations ne se formaient pas en un instant. Il lui fallait du temps et de la confiance et tout ça en quantité assez vertigineuse il fallait l'admettre. Mais la louve n'était pas non plus du genre rancunière pour si peu, aussi reprit-elle la parole afin de lui faire comprendre qu'elle n'était pas fâchée pour autant. Elle la questionna sur sa profession, jugeant que vivre ici avec comme profession cuisinière n'était pas très viable, à moins d'être très renommée. Et puis aussi parce qu'elle était curieuse de savoir ce que cette jeune fille pouvait bien faire réellement.
Sa réponse cependant la laissa quelque peu consternée. Elle pencha légèrement la tête, plissant des yeux et faisant la moue comme si quelque chose la gênait et demanda.

"C'est quoi une... call... girl ?"

En effet, la louve n'était pas très renseigné sur les métiers humains, elle n'en connaissait que quelques uns mais il en avait des tellement divers et étranges qu'elle ne pouvait tous les retenir. Et puis c'était la première fois qu'elle entendait un tel nom. En revanche si elle était étudiante, cela voulait dire qu'elle ne pouvait se permettre de trop travailler et donc ce boulot payé plus que bien semblait-il. Elle attendit donc son explication sur ce métier et la questionna à nouveau, intéressée.

"Ainsi ce n'est que ton boulot qui te permet de vivre ? Ou dépens-tu encore de tes parents ? Et dis moi si je dépasse les limites avec mes questions."


Elle voyait la gêne de la jeune fille mais l'hybride, elle ne la jugeait pas. Il fallait bien vivre et si ce travail lui convenait, il n'y avait pas à avoir honte surtout si ça lui permettait de vivre et que ça lui plaisait. Aussi lui fit-elle un sourire rassurant quand l'ascenseur indiqua qu'elles étaient arrivées à destination. Les deux femmes sortirent de la cabine et Lorelaï suivit sa compagne jusqu'à son appartement.

"Merci de m'inviter même si j'avoue que je ne suis pas trop à l'aise. Tu es sûre que ça ne te dérange pas. Je ne voudrais pas te causer des problèmes."

Cependant la jeune humaine lui fit signe d'entrée et la louve s'exécuta, l'imitant dans le hall en enlevant ses chaussures, finissant en chaussette, elle observa les lieux. C'était très classieux, il fallait l'admettre et le hall pouvait sans mal envier l'appartement. Elle suivit docilement la jeune fille et se figea dans le salon, observant de loin la vue plus qu'impressionnante qu'on pouvait apercevoir des baie vitrée. Voir les humains rendus à l'état de petites créatures fébriles dans un univers de lumières au milieux des ténèbres les rendaient si insignifiant... Elle eut presque l'impression d'avoir un pouvoir en les voyant ainsi, si fragiles. Elle détourna les yeux de la vue au son de la voix de la belle. Elle posa ses yeux sur elle et lui sourit en hochant la tête quand elle lui proposa de ses servir à boire. Lorelaï demanda :

"Veut-tu que je te sorte quelque chose ?"

L'hybride se dirigea vers la cuisine tandis que la jeune femme se rendait à sa chambre pour y farfouiller je ne sais quoi. Elle en ressortit avec des vêtements et s'excusa en lui disant qu'elle allait se laver. La louve la regarda, étonnée mais ne préféra rien dire. En effet, elle trouvait que la jeune fille sentait bon et donc qu'en théorie, qu'elle était propre. Elle avait donc du mal à comprendre pourquoi elle allait se laver mais par politesse elle acquiesça tandis que la demoiselle disparaissait dans la sale de bain, laissant l'hybride seule dans ce lieu inconnu.
La louve regarda encore autour d'elle puis se dirigea vers le frigo qu'elle ouvrit, observant l'intérieur. Tout y était bien rangé et la nourriture semblait équilibrée. Elle devait surement prendre soin de sa ligne vu qu'elle en avait besoin pour son travail. Elle referma l'épaisse porte pour commença à ouvrir et fermer chaque placard à la recherche d'un verre. Au cinquième placard, elle trouva son bonheur et en sortit deux. Elle se servit l'eau du robinet puis commença à déambuler dans l'appartement avec son verre à la main, observant une nouvelle fois les lieux. Elle s'approcha de la chaîne et l'alluma, laissant la radio puis s'approcha une nouvelle fois de la baie, admirant la vue. Lorelaï n'était jamais montée aussi haut de toute sa vie. La vue aurait dû lui faire peur mais la présence de la baie la rassurait et elle pouvait ainsi se permettre de s'approcher sans trop craindre le vertige.
Alors qu'elle admirait la vue, elle entendit la porte s'ouvrir et se retourna pour regarder la jeune humaine sortir de la salle de bain dans une nouvelle tenue, les cheveux noués dans une serviette. Elle lui fit un sourire et lui répondit :

"Oui ça va. La vue m'occupe. Elle est impressionnante."


Puis elle réfléchit à sa proposition puis l'accepta poliment quand la jeune fille lui proposa d'essayer ses vêtements. Lorelaï marqua un instant de réflexion pour dit :

"Tu es plus grande que moi et aussi plus en chair, sans vouloir t'offenser. Je risque de flotter dans tes vêtements."


En effet, après avoir posé son verre sur le bar, la louve prit le chemin de la salle de bain et retira la première couche de vêtement. Elle se retrouva en culotte et sans haut, dévoilant sans pudeur son corps amaigris à la jeune humaine. Ses côtes étaient saillantes et on aurait pu les compter sans mal. Cependant elle possédait une musculature marqué et sans un poil de graisse. Pas de quoi faire d'elle une sportive mais juste ce qu'il fallait. L'hybride fit un sourire rassurant à la jeune femme.

"J'espère ne pas te gêner. Je ne suis pas pudique même si j'aime pas spécialement les contacts physiques."

Elle plia soigneusement ses vêtements puis se tourna vers Haiko.

"Mais si tu pense avoir un truc à ma taille, je veux bien essayer."

Lorelaï lui fit un grand sourire, sentant la motivation de la jeune fille pour un essayage. Elle avait envie de lui faire plaisir et puis elle devait aussi admettre qu'essayer des vêtements lui plaisait. Vivre dans la rue et la crasse ne lui avait pas enlever l'envie d'être parfois bien habillée. Mais parfois la vie ne nous laissait pas le choix et il fallait s'adapter.

"Par contre il vaudrait mieux que je me lave avant, car je ne suis pas très très propre non plus."

En effet malgré sa toilette datant de moins d'un moins, Lorelaï savait qu'elle sentait assez fort pour le commun des mortels. Aussi ne voulait-elle pas trop imprégner les vêtements de sa compagne de son odeur. Elle sortit donc une serviette et la posa sur le rebords de l'évier avant de se rendre sous la douche. Elle ouvrit l'eau et la mit sur le froid avant de le glisser très légèrement vers le centre pour avoir un peu d'eau chaude. Vivre dehors l'avait habituée à se laver à l'eau froide et même si elle avait envie d'une douche chaude, elle savait que son corps ne le supporterait pas. Et là, elle avait même trop chaud alors que l'eau aurait surement parut glacé pour son hôte.
Elle se lava rapidement mais avec précision, ne voulant pas dépenser trop d'eau puis sortit et s'essuya tout aussi vite avant de remettre sa culotte et s'ébroua un coup et acheva d'essuyer sa queue fournie puis sortit de la salle de bain en sous vêtement.

"Alors veut-tu qu'on regarde si tu as des vêtements taille squelette ?"
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyLun 4 Avr - 13:53
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- C'est quoi une... call... girl ? Demanda l'hybride.
- C'est... une fille que l'on appelle pour... pour faire l'amour avec.

Elle avait été un peu hésitante mais finalement, elle n'avait rien à cacher à Lorelaï. Son métier était plus légal que le statu de l'hybride. Un peu de rose était néanmoins apparu sur ses joues. Peut-être que la jeune louve comprendrait mieux l'attitude d'Haiko, habituée aux étreintes rapides...

- Ainsi ce n'est que ton boulot qui te permet de vivre ? Ou dépens-tu encore de tes parents ? Et dis moi si je dépasse les limites avec mes questions.
- Non il n'y a pas de souci, je peux te répondre : Mes parents n'ont pas trop d'argent. Mais c'est un métier qui gagne bien. Et puis j'travaille plutôt le soir. Ça me permet de me payer mes études et d'aller en cours la journée. Avant j'étais serveuse. C'était plus difficile et moins bien payé... C'est pour ça que je fais ça maintenant.

L'hybride alla vers le frigo.

- Veux-tu que je te sorte quelque chose ?

De sa chambre, Haiko lui répondit :

- Un jus de fruit pour moi, merci !

*

Au sortir de la salle de bain, Haiko vit l'hybride debout devant la baie vitrée, impressionnée, comme beaucoup de ses visiteurs, par là vue qu'on avait depuis son salon.

- Moi aussi je la trouvais impressionnante au début. Après, on s'y fait. Merci pour le verre ! Dit-elle en prenant le jus de fruit servi par son invitée.

Peu après, Lorelaï accepta les propositions de Haiko. Elle voulait bien essayer des vêtements et prendre une douche. Tout cela fit plaisir à Haiko. Peut-être qu'elle pourrait l'emmener à l'Exoticana, un bar "branché" de son quartier où la clientèle stylée n'hésitait pas regarder chacun d'un œil critique. Avec plaisir, elle but d'une traite le jus de fruit bien frais.

- Non, ne t'inquiète pas, je suis habituée à voir des corps nus avec mon métier... Répondit, amusée, Haiko lorsque l'hybride se déshabilla.

Et quand Lorelaï partit prendre sa douche, Haiko s'en retourna dans sa chambre pour chercher des vêtements qui pourraient aller à son invitée. Effectivement, cette dernière était très fine, presque maigre.

Haiko avait deux choix : soit lui prendre ses plus petits vêtements... soit, au contraire, des vêtements plus large pour masquer cette finesse. Haiko décida de lui proposer des collants rouges, ainsi qu'une robe qu'elle possédait depuis longtemps et qui lui était légèrement trop petite. Arrivant à mi-cuisse elle était pourvu d'un décolleté plutôt sage, en V. Son deuxième choix se porta sur un mini short en jean et une ample chemise à carreaux rouges et noirs.

Tant qu'à flotter, autant flotter pour de bon ! Se dit la jolie call-girl.

Restait à savoir comment l'hybride se débrouillerait avec des talons. Haiko sortit deux paires d'escarpin noirs. L'une avec des talons de 7 cm, plutôt sage et l'autre de 9 cm, plus... plus difficile à porter ! Lorsqu'elle entendit Lorelaï sortir de la douche elle eut tout de même l'idée de lui laisser ses bottines noires avec des petits talons de 3 cm, de peur qu'elle ne soit effrayée par les autres !

- Tu as quand même un joli corps, Lorelaï, lui dit-elle en lui portant tous les habits qu'elle avait sélectionné.

C'est vrai que sa poitrine était un peu menue et ses jambes un peu étroites à son goût, mais elle avait un visage si charmant que ses petits défauts étaient bien négligeable.

- D'abord, mets ça ! Lui demanda-t-elle d'un air sûr d'elle en lui tendant le collant rouge !

Il était vrai, qu'ainsi parées de cette fine couche de rouge carmin, ses jambes étaient d'un coup bien plus sexy et agréables.

- Parfait ! Tes jambes sont trop belles comme ça ! Et en plus tu auras bien chaud ! Et maintenant tu as le choix !

Elle étala sur le canapé ses deux propositions :

- Regarde, là tu as la robe blanche, elle est jolie et un peu trop petite pour moi, elle devrait t'aller. Et là, un mini short et une chemise à carreaux, c'est bien à la mode en ce moment, et si tu n'aimes pas les tenues trop chics, ce sera parfait !

Haiko enleva la serviette qu'elle avait nouée autour de ses cheveux et les frotta un moment.

- Je te laisse choisir ! Et si rien ne te plait, tu peux fouiller dans mon placard.

Et elle partit à la salle de bain chercher son sèche-cheveux et sa brosse. Elle revint aussitôt auprès de Lorelaï, impatiente de voir si ses choix avaient été bons. Elle brancha son séchoir et dans le bruit de ce dernier, elle regarda son invitée. Lorsqu'elle en eut fini avec ses cheveux, Haiko changea la station de radio pour mettre UKFM, une radio qui passait des musiques modernes et dansantes et monta légèrement le son. Un sourire aux lèvres, elle demanda à Lorelaï :

- Alors, laquelle tu préfères ?

Puis, elle approcha les trois paires de chaussures et lui tendit les talons les plus hauts...

- Et les chaussures, maintenant ! J'suis sûre qu'tu vas être trop belle avec celles-là ! Dit-elle en lui faisant un clin d'oeil amical.


Dernière édition par Haiko Mezzo le Jeu 21 Avr - 13:31, édité 1 fois
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptySam 9 Avr - 10:12
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HRP:

Lorelaï n'avait pas de préjugés sur les prostituées même si elle se jugeait, pour sa part, incapable de vendre son corps. Elle le considérait comme sacré et cela pouvait sembler normal au vue de sa condition d'hybride sauvage. Elle avait grandi asservie et avait été maltraité par son premier maitre et même si ce dernier n'avait jamais abusée d'elle physiquement, il avait pris pas mal de plaisir en abusant de sa fragilité. La louve en était ressortie plus détruite qu'autre chose et elle aurait pu ne pas retrouver confiance en elle, pourtant ce ne fut pas le cas. Sa seconde maitresse put, grâce à sa patience et à sa vision du monde, changer la jeune hybride dénuée d'espoir. Elle retrouva ce qu'elle avait perdu au fil de ses années de servitude et aujourd'hui elle ne désirait plus le perdre.

Haiko, elle semblait prête à user de ses charmes. Peut être n'avait-elle pas la même approche que la jeune louve sur l'importance de respecter son corps ou peut être aimait-elle simplement ça. Créer des liens avec des inconnus, jouer de son charme et obtenir une victoire temporaire et éphémère. Peut être que ça avait le goût d'un fruit interdit qu'on reprenait dès la nuit passée. La fin d'une expérience et le début d'une autre qui sait....
Lorelaï fut impressionnée par son appartement et se dit que le prix du corps de son amie devait être plus qu’exorbitant pour qu'elle puisse vivre dans ce palace. Mais le plus grandiose à ses yeux restait la vue spectaculaire et bien que la louve eut le vertige, elle devait avouer que c'était magnifique.
Après avoir prises ses marques, elle servit un verre de jus de fruit et un verre d'eau puis attendit que son hôte eut fini sa douche, son verre à la main, le regard perdu dans l'horizon.

A peine sortie, Haiko lui proposa de se laver et eut même l'idée de lui faire essayer des vêtements. Intéressée par cette idée la jeune hybride accepta tout en lui faisant remarquer qu'elles n'avaient pas le même gabarit. En effet, la sauvageonne était bien moins épaisse et un peu plus petite de son interlocutrice. Mais cela ne découragea pas cette dernière et tandis que Lore se lavait, la demoiselle entreprit de chercher chaussure à son pieds.

La louve se lava rapidement et sortit en sous vêtement, demandant alors à Haiko si elle avait trouver son bonheur. Elle vit alors les deux tenues posées sur le canapé et d'office sa préférence se fit. Cependant elle écouta la jeune fille en souriant puis se dirigea vers le short. Elle enfila les collants qui semblèrent épaissir ses jambes et apprécia la chose puis elle enfila le petit short en jean qui lui moula le derrière mais dut le mettre un peu plus bas que prévu afin de faire sortir sa queue de loup. Elle avait l'habitude de se genre de désagrément étant donné que sa queue était la prolongation de sa colonne et qu'elle se trouvait juste au dessus de ses fesses. Cependant elle lança en riant :

"Aïe le short va peut être pas le faire. Ça fait bizarre non ?"

Mais pour ,poursuivre l'essayage elle enfila la chemise à carreaux et par réflexe elle fit un noeud à l'avant avec les deux pans, lui donnant l'allure d'une cow-girl sexy voir un peu trop. Mais la louve n'avait jamais été douée pour s'habiller. Elle avait toujours porté des tenues soit choisis par ses maitres, soit d'occasion donc bon ça réduisait les connaissances sur la mode ou ce qui se faisait ou pas.
Elle tourna son regard vers Haiko en signe d'approbation mais la demoiselle revenait déjà avec la suite de l'essayage et là la louve afficha une mine de six pieds de long à la vue des talons. En effet, Lore n'avait pour ainsi dire jamais porté de haut talons. D'une part car elle n'en avait pas les moyens et d'autre part parce que pour fuir la police il valait mieux porter des baskets. Mais bon elle sentait que son hôte avait envie de la voir chausser ses talons et aussi lui fit-elle un sourire un peu gênée en disant :

"Je veux bien les essayer pour te faire plaisir mais je te préviens je suis une quiche en talon..."

Elle prit les escarpins et alla s'assoir sur le canapé pour les enfiler sans trop de mal. Là pour le coup, c'était un coup de chance, elles faisaient la même pointure. La louve elle fut moins enchantée par la chose mais elle fit preuve de bonne volonté et se leva, ainsi parée. A dire vrai après une douche et habillée correctement - hormis le short bizarrement posé bien entendu - il fallait avouer que la louve dégageait un charme non négligeable. Sa peau mate et sa chevelure crème la rendait atypique et cela pouvait plaire à certaines personnes. Elle fit deux trois pas maladroit mais parvint à garder l'équilibre bien qu'elle n'avait pour autant pas l'air très naturelle. Ses yeux se posèrent sur Haiko et un sourire se fit.

"Alors ton verdict ?"

La jeune louve prit une pose comme celles qu'on apercevait parfois sur les panneaux publicitaire, affichant une moue qui se voulait charmeuse mais qui ne faisait pas naturelle du tout pour le coup et se sentant idiote, elle préféra afficher un sourire avant de retourner s'assoir pour retirer les chaussures et enfiler ses bottines dans lesquelles elle se sentait bien mieux. Elle lui expliqua alors son choix pour les vêtements.

"Alors je ne suis pas trop robe. C'est pas assez pratique à mes yeux. je préfère les shorts même si celui-ci n'est pas adapté aux hybrides. je peux essayer la robe si tu veux. Par contre j'adore la chemise à carreau. C'est le genre de vêtement où tu es bien dedans. J'aime les trucs pratiques. Après ça peut moulé mais faut que je puisse quand même bouger au cas où... Tu vois ? C'est pour ça que les chaussures à talon c'est pas trop dans mes délires. Je suis plus une fille à basket ou petites bottines comme celle-la."

Elle lui fit un sourire en s'expliquant auprès de son hôte. Étant de la rue, Lorelaï avait appris à voir les vêtements comme des éléments important à sa survie et non pas comme des objets pour augmenter son capital charme.
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyLun 18 Avr - 14:32
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Haiko était contente de voir que l'incident de l'ascenseur semblait passé. Lorelaï était souriante et visiblement amusée par la petite séance d'essayage. Elle tenta même de chausser les hauts talons que lui avait prêté son hôtesse. La louve était vraiment jolie comme ça, souriante, sexy et féminine, tellement différente de ce qu'elle était en entrant dans l'appartement !

- Wow, ça te va super bien ! Commença Haiko avec enthousiasme. Si seulement ce short était plus adapté ce serait parfait. Et... pour les talons, je crois qu'on va oublier... tu n'es pas assez habituée !

Lorsque Lore mit les bottines, elle dit :

- Alors je ne suis pas trop robe. C'est pas assez pratique à mes yeux. je préfère les shorts même si celui-ci n'est pas adapté aux hybrides. je peux essayer la robe si tu veux. Par contre j'adore la chemise à carreau. C'est le genre de vêtement où tu es bien dedans. J'aime les trucs pratiques. Après ça peut moulé mais faut que je puisse quand même bouger au cas où... Tu vois ? C'est pour ça que les chaussures à talon c'est pas trop dans mes délires. Je suis plus une fille à basket ou petites bottines comme celle-la.
- Oui, tu as raison : la robe va pas être bien avec ta queue... Reste comme ça, c'est parfait... Juste... On peut essayer d'arranger le short !

C'est vrai qu'il descendait trop bas comme ça... Haiko alla chercher une paire de ciseaux et la tendit à Lorelaï.

- Tu peux découper un passage pour ta queue, histoire de mettre le short un peu plus haut et ce sera parfait !

Voir la jolie louve faire ces essayages avait donné l'envie à Haiko de faire de même. Elle s'était pourtant déjà changée mais son jean et son chemisier n'étaient pas assez spéciaux pour elle. Lorelaï faisait l'effort de changer radicalement de style alors Haiko avait envie d'en faire un peu plus, elle aussi.

Dans sa chambre elle ouvrit son placard et en sortit un débardeur noir assez transparent. Elle mit ensuite un joli soutien-gorge noir en dentelles. L'ensemble lui sembla du plus bel effet. Il mettait en valeur sa poitrine et les courbes de ses hanches. Elle garda son jean noir qui, en fait, allait bien avec le haut et retourna auprès de son invitée.

- J'me suis changée aussi, t'en penses quoi ?! Demanda-t-elle, souriante.

Puis elle mit les talons dont n'avait pas voulu Lorelaï et se dirigea d'un pas sûr vers le frigo.

- Une p'tite vodka pomme ? Demanda-t-elle en approchant les bouteilles de la tables où leurs verres étaient posés.

A vrai dire, Haiko était assez excitée à l'idée de sortir avec la louve dans son bar préféré, et, un peu d'alcool pour s'enivrer un peu avant lui semblait une bonne idée...
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyMer 20 Avr - 17:12
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La soirée qui avait débuté étrangement se poursuivait avec ses rebondissements et ses retournements. Lorelaï trouvait cela incroyable qu'elle ait voulu voler la jeune femme qui en cet instant lui offrait le gîte, la douche ainsi que des essayages avec ses vêtements de marque. Comment en étaient-elles arrivées ici ? Franchement notre hybride ne le comprenait toujours pas. Elle qui était toujours sur la réserve et renfermée, ce soir elle se permettait de profiter et d'oublier ce qu'elle était. Elle se sentait jeune et innocente, oubliant sa condition et sa vie instable pour profiter de la nuit en agréable compagnie. Elle rirait avec cette humaine malgré l'altercation dans l'ascenseur dont elle ne gardait cependant nulle rancune.
Lore était de ceux qui pouvaient pardonner vite si l'intention n'était pas mauvaise. Aussi essayait-elle les vêtements et les talons, amusant sa compagne. Elle aimait la tenue comprenant le short et la chemise, y ajoutant sa paire de bottines qui ne dénotait pas trop avec l'ensemble. De plus elle n'était pas trop usée pour le coup, leur propriétaire de base étant très soigneuse et féminine.
Cependant le short descendait trop bas et Haiko alla chercher de quoi faire un trou dans ce dernier. La louve la remercia en prenant les ciseaux puis retira le short et arrangea un passage de fortune pour sa queue tandis que sa compagne se changeait une nouvelle fois. Une fois cela fait, elle remit le short en faisant ressortir son épaisse queue ocre et entreprit d'ébouriffer la base de cette dernière pour cacher le trou fait à la va-vite.
Haiko l'interpella et Lorelaï tourna ses yeux azurés vers elle et découvrit la jeune femme avec un nouveau haut transparent, laissant voir son soutien gorge et sa dentelle se moulant sur le tissu fin.

"Tu risques d'avoir froid quand on va sortir mais si tu n'as pas un homme pour te réchauffer ce soir, c'est qu'ils auront eus des soucis de vue."

L'hybride eut un sourire puis se leva à son tour et suivit sa compagne jusqu'à la table en s'étirant, ajustant sa tenue ça et là, se disant que sa veste noir lui tiendrait suffisamment chaud et pourrait faire la dernière touche pour aller avec ses bottines. Haiko lui proposa alors de boire un petit verre et la louve eut un nouveau sourire et prit place à la table en répondant.

"Je ne dis jamais non à un verre servi par une belle femme !"

Elle eut un petit rire amusé et fit un sourire à la belle puis reprit la parole sur un ton moins joueur.

"Au faites, qu'elle est la suite du programme ? Car je ne pense pas que tu m’aies proposée de me changer juste pour me garder ici à boire n'est-ce pas ? Alors quelle folle idée as-tu derrière la tête ?"

Elle conservait son sourire et sa voix restait sur un ton amusé. Elle était détendue et voyait que la jeune femme ne lui voulait pas de mal. Sa réaction dans l'ascenseur aurait pu achever la soirée mais elle semblait avoir compris le geste de la louve et n'y était pas revenue ce qui arrangeait Lorelaï. Après tout l'hybride n'aimait pas trop parlé de son passé mais qui sait, elle appréciait ce côté sans limite que Haiko semblait avoir comme si rien n'était grave ou important. Après peut être que ce n'était qu'une façade qui cachait une personne plus sensible mais la louve n'aurait su le dire, elle ne la connaissait pas assez pour cela.
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyJeu 21 Avr - 11:19
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Les yeux de Lorelaï, entre le bleu et le vert, étaient d'une agréable clarté.

- Tu risques d'avoir froid quand on va sortir mais si tu n'as pas un homme pour te réchauffer ce soir, c'est qu'ils auront eus des soucis de vue.
- Je vais mettre une petite veste pour sortir, t'inquiètes !

Et puis les verres de vodka-pomme allaient également réchauffer un peu l'heureuse Haiko... et son invitée :

- Je ne dis jamais non à un verre servi par une belle femme !
- Merci pour les compliments ! Répondit mademoiselle Mezzo en remplissant les verres.

Cette dernière phrase de la louve la surprit un peu. C'était plus souvent dans la bouche des hommes qu'elle entendait ce genre de compliments ; des hommes intéressés qui plus est. Alors, comme la louve n'avait pas semblé intéressée par les tentatives d'approches d'Haiko, cette dernière fut un peu décontenancée. Malgré tout, elle sourit à Lorelaï lorsqu'elle furent assises l'une en face de l'autre et elle trinqua de bon cœur avec elle.

- A notre soirée !

Elle but alors une gorgée d'un doux liquide doré. La douceur de la pomme laissa place dans sa gorge à la chaleur de l'alcool et Haiko poussa un petit soupir de contentement.

- Mmmh, j'aime bien les vodka-pomme !

La musique de la radio était entraînante et Haiko bougea la tête en rythme. Elle avait déjà hâte de se trouver sur la piste de danse ce soir. Elle espérait que la charmante louve qui lui faisait face aimait aussi danser. C'est ainsi que la conversation bascula les passions et passe-temps de chacune de deux demoiselles. Haiko expliqua, pour sa part, qu'elle aimait bien danser, chanter, faire la fête et qu'elle aimait aussi la photographie.

Et puis, lorsqu'elles eurent fini leurs verres, Haiko et Lorelaï mirent leurs vestes et prirent la direction du Nishikori. Il devait être environ 21 ou 22h, l'air était frais et les lumières de la ville teintaient les yeux des deux filles de beaux reflets brillants.
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Quand la vie te sourit ? [clos] EmptyJeu 21 Avr - 12:11
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Lorelaï ne se rendait pas forcément compte que ses propos pouvaient être ambigus et que ses derniers pouvaient être perçus comme des tentatives de drague. En effet la louve n'avait jamais eu de relation de couple ou même d'amant, étant d'une nature bien plus sauvage et indépendante qu'on pouvait le croire aux premiers abords. Même si elle avait l'échange et l'approche facile, elle ne se laissait cependant pas aller sans confiance et surtout sans sentiments. Et pour les sentiments, il fallait avouer qu'elle avait un mur assez infranchissable en elle. Mais bon ça encore fallait-il prendre le temps de la connaitre pour le comprendre.

"De rien, j'aime dire ce qui est. Tu es belle et tu as du charme, pourquoi le nier. Surtout que je pense que tu le sais tout aussi bien que moi."

Elle lui fit un sourire et but un peu, retrouvant le goût de l'alcool et sa chaleur au creux de son corps. Elle aimait ça même si elle n'en avait bu que peu au cours de sa vie. Le plus souvent de l'alcool de mauvaise qualité et pur ce qui n'était pas spécialement agréable à ses yeux. Que là c'était à la fois doux et chaud, un délice qu'elle savoura en discutant avec son hôte.
Haiko semblait déjà emballée et prête à aller s'amuser. Elle avait cette joie de vivre qui poussait la louve à l'insouciance et elle aimait ça. Elle souriait, sentant déjà son corps s'échauffer doucement sous l’effet du breuvage, y étant peu habituée. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas connu cet état de relaxation et de bien être. Il faut avouer que vivre dans la rue ce n'était pas forcément source de joie de vivre ou de bien être même si la liberté qu'on ressentait à ne rien devoir à personne était gratifiante.

La musique en fond sonore donnait le rythme à sa compagne et elles parlèrent un peu de tout et de rien, Lore l'écoutant plus qu'elle ne parlait. Elle aimait entendre la jeune humaine lui parler de ses passions et occupations de tous les jours. Elle trouvait cela à la fois futile et fascinant. Une vie simple et complexe où Haiko devait s'en sortir à sa façon même si elle, elle était dans la grande machine de la société tandis que la louve en était sortie. Puis ce fut au tour de l'hybride de parler d'elle. Elle parla un peu à Haiko de sa vie à l'état libre et son errance. Elle n'en faisait pas un récit triste, bien au contraire. Elle lui parla des ses lieux qu'elle avait vu au lever du jour ou au coucher du soleil qui la faisait rêver, de la ville et de ses recoins les plus inconnus pour ceux qui n'ont pas à se cacher. Elle lui avoua aimer courir dans les champs et la forêt. Elle aimait aussi se baigner et sécher au soleil ou tout simplement savourer un repas avec d'autres personnes le temps d'une soirée. C'était des plaisirs bien moins recherchés que sa compagnes mais c'est ce qui faisait son bonheur à elle. Ne rien devoir à qui que ce fut et se satisfaire de ce qu'on avait. Elle n'avait pas de compte à rendre à un maitre pour ses disparitions à gauche ou à droite ni de demande à formuler pour se rouler dans la boue ou pour jouer avec la neige. La liberté sans restriction mais avec ses prix à payer.
Elle souriait en parlant, l'alcool aidant un peu et son regard se perdait dans ses souvenirs. Elle l'aborda cependant pas son passé avec ses maitres ni son enfance, se contentant de parler de ses années de liberté. Il y avait des choses qu'elle gardait pour elle pour le moment. Ce n'était ni un manque de confiance ni une absence d'envie, c'était simplement le fait que certaines choses sont à dire à certains moments... Elle ne voulait pas ternir cette soirée avec des souvenirs tristes ou douloureux. Aucun intérêt.

Une fois leurs verre vide et leurs motivation pleine, les deux comparses prirent enfin la route vers la fête côte à côte. Elles n'étaient pas saoules mais elles avaient envie de s'amuser sans restriction et le bar que connaissait Haiko semblait tout à fait apte à leur offrir ce qu'elles attendaient.
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