Allez ma Princesse, envoles-toi de ta prison, il est l'heure.[Kali]

"Parfait, maintenant tu vas pouvoir me montrer ce que tu vaut en escalade. Tu es prête ?"
_ Oui, ne t'en fais pas, j'en ai déjà fait... Et ne profite pas.

Un sourire étire tes lèvres et tu t'écartes pour la laisser passer. Tu la regardes commencer son ascension et lance alors qu'elle avance bien.

"Ce n'est pas mon genre."

Menteur. Tes yeux la suivent avant de revenir sur la maison et tu coinces le bout de la corde et tu t'élances à ton tour, suivant la demoiselle dont les courbes en contre plongée sont plus que plaisante surtout dans cette tenue. Y'a pas à dire, Kali n'était pas un jouet de salon, là où elle était la plus impressionnante restait quand elle était en action, fière et sauvage. Tu la suivais et arriva en haut, te décalant un peu et hissa le reste de la corde mais alors que tu allais entamer la suite du plan, Kali te devança et fit ce qui ne fallait pas faire. Elle tira sur la corde, surprenant le minotaure, lui donnant un signal faussé et ce dernier lâcha le tout. La corde se détendit et passa devant les caméra, glissant le long de la branche pour finir dans la rue et elle entreprit de descendre sans même te demander quoi que ce soit, toi étant occupé à finir de rangée une partie du matériel et ce n'est qu'en te retournant, ne sentant plus sa présence que tu te penchas pour voir sa tignasse blonde et sa poitrine, passer dans le plan d'une des caméras. Tu poussas alors un soupir et te redressas, trottinant le long de la clôture et éclata la dite caméra d'un coup de pied tout en tournant ton visage vers la maison où tu aperçus un mec qui te regardait.

"Et merrrrde."

Tu lui fis alors coucou avant de bondir en direction de l'Anaconda, atterrissant près d'elle maintenant qu'il n'y avait plus de caméra qui était sur elle et la saisit au bras en grondant, prenant la parole à voix basse sur un ton glacial.

"La prochaine fois que tu as envie de prendre des initiatives de ce genre Princesse, je te prierais de demander !"

Des éclats de voix retentirent et tu la lâchas, récupérant hâtivement le matériel avant de passer dans le champs des caméras, n'ayant pas eu le temps d'exploser toutes celles qui vous auraient en visuelle. Tu te dirigeas vers la ruelle annexe où là aucunes caméras ne filmaient quoi que ce soit et lança en direction de Tony qui posait sur toi un regard surpris.

"Retraite, tu pars maintenant et tu changes de véhicules là où je te l'ai dit puis tu rentres au camps. Je me charge du reste."

Tu entreprends de ramasser le sac ouvert, y mettant les câbles sans prendre le temps de tout faire proprement en lançant à l'intention de ta chef.

"Tu mets le casque et tu te mets ça sur le dos."

Tu lui envoies le sac sans aucune douceur et vérifie un dernière fois les lieux avant de la rejoindre, ôta son masque que tu fourres dans son sac ouvert, enfilant ton casque à ton tour, passant ton propre sac devant toi tout en le fermant alors que des éclats de voix se font plus proches. Tu montes sur l'engin et le démarre puis tu l'élances dans la ruelle alors que désormais des hommes arrivent, prévenant des collègues par talkiewalkie de ce qui se passait. Tu accélères et prends les ruelles avant de t'engager sur une route plus large, essayant de prendre de la distance avec la résidence de son ravisseur avant de repasser par les ruelles de la ville, te permettant ainsi d'éviter au maximum les rues avec des caméras. Ton casque fumé a caché ton visage mais tu ignores si les hommes ont pu voir ta tignasse sombre. Tu pestes intérieurement et te concentres sur la route, t'enfonçant plus loin dans la ville mal famée, entrant finalement dans un hangars où tu coupes le moteur. Tu t'avances alors vers un pilonne et en sort un bidon d'essence et tu vas arroser le véhicule abondamment faisant signe à la demoiselle de reculer.

Tu y mets le feu et attrape la main de la demoiselle, l'entrainant avec toi sans un mot conservant ton casque par mesure de précaution mais au lieu de te diriger vers la sortie, tu ouvres une porte t'enfonce dans les étages inférieurs où les ténèbres t'accueillent jusqu'à ce que tu sortes une lampe de ton sac et continue ton chemin, passant une porte que tu fermes derrière toi. Tu relèves alors ta visière et continue ton chemin sans un mot, une fine pellicule recouvrant ta peau. Malgré ton calme apparent serais-tu en train de stresser ? Tes sourcils sont froncés et ton pas est vifs. Tes yeux sont plantés devant toi et on pourrait presque croire que tu boudes la demoiselle qui te suit. D'ailleurs tu n'as pas dis un seul mot depuis votre fuite.

Tu t'arrêtes soudain et ouvre une trappe et tu daignes enfin poser ton regard sur elle. Un regard détaché, froid. Tu tiens la trappe, te tenant accroupi et lance.

"Tiens, descends."

Un bruit d'eau se fait entendre en contrebas et une odeur peut accommodante refoule du passage ce qui laisse clairement entendre par où vous allez atterrir si la Blonde s'exécute. Toi tu lui tends la lampe, gardant ton regard sur elle, l'observant. Rien ne s'affiche sur ton visage aussi froid qu'elle peut l'être à certains moment. A dire vrai tu es ailleurs, espérant que Tony s'en soit sortir. Il faut dire que personne ne sait pour lui, tu as pris soin d'être le seul à apparaitre mais tu n'aimes pas avoir ce genre de considération. D'ailleurs tu n'aimais pas travailler avec autrui pour ce genre de chose. Il suffisait d'une erreur, une seul pour tout foutre en l'air. Si un allié se faisait prendre, ils pouvaient tous tomber.... Et ça c'était le pire.

"Quoi ?"

Il te semble sentir le regard de l'anaconda sur toi et prend alors un mouchoir dans ta poche avec lequel tu t'essuies le visage avant de le remettre à sa place en soupirant. Vraiment tu détestes les gens, c'est définitif.

Shin...
Change d'attitude et avant même qu'il n'ai encore exprimé quoique ce soit, Kali sent, qu'il y a un problème. Cependant, elle ignore qu'elle en est l'origine. En tout cas, elle est heureuse de le voir passer ses nerfs sur une caméra, mais ça ne suffira pas. Chaud comme l'Etna, la grenouille revient et l'attrape sèchement au bras ce qui lui vaut un regard aussi froid que ses mots.

"La prochaine fois que tu as envie de prendre des initiatives de ce genre Princesse, je te prierais de demander !"
_ Demander ? Tu m'as dit de me changer et de passer, sans trainer. C'est ce que j'ai fais. Après, si tu omets des détails cruciaux, c'est à toi de réfléchir aux consignes. Tu pensais que j'allais rester et prendre le thé ?

Vociférait-elle en retour.
Perdant clairement son sang froid, autant que lui. Il lâchait son bras, à la bonne heure. Kali, excédée en avait zappé le tutoiement traditionnel. Bien sûre, qu'elle ne pensait pas avoir mal fait, mais sans informations... Difficile de faire autrement. Une nouvelle preuve que la grenouille et le travail d'équipe, c'est pas l'amour fou. L'accablé elle ? Et puis quoi encore, elle qui attend un moyen de sortir depuis des lustres... Enfin, elle est libre ! Au prix d'une erreur, certes mais les plans parfait n'existe que dans les fictions, et l'engueuler... Ça... Il n'en était pas question.

Le duo...
Avait traversé la ville en moto à vive allures, Kali, derrière Shin. Il mit soigneusement le feu à cette dernière et demeurait profondément silencieux, pendant tous le reste de son intervention. Et c'est peut-être ça le problème... Arrivé à une trappe, accroupis, et son casque toujours sur la tête. Il brise le lourd silence.

"Tiens, descends."

Il peut rêver.
Ca sent la mort, mais ce n'est pas ça le problème. Comme à un chien, il balance la lampe que la blonde attrape, le regard distant.

"Quoi ?"
_ Vraiment ? Tu ne te rends compte de rien ?

Si c'est maintenant qu'il faut jouer carte sur table, alors soit.

_ J'ai conscience de ce qu'impose ma libération CEPENDANT... Me faire traiter et trainer comme un sac de pomme de terre. Il en est hors de question. Je sais que le travail d'équipe n'est pas ton fort, mais m'ordonner cash "descend", sans même m'expliquer quoique ce soit, tu refais la même erreur que plus tôt. Et ensuite, tu vas me faire une crise car "Ça alors, elle a merdé !"

Introduisait-elle, sur un ton ferme.

_ Je ne suis pas ton sbire, ici, présentement, je suis ta partenaire. Oui je te suis redevable j'en ai déjà bien conscience mais si tu veux que ton plan se déroule sans accroc supplémentaire, je te prierais de me l'expliquer... Car je ne ferais pas un pas de plus, sans savoir où je vais ni pourquoi.

Ajoutait-elle.
Éteignant la lumière pour en économiser les piles. Kali inspirait profondément et reprenait son self contrôle, en espérant que la grenouille en face de même.

_ Le manque d'information et le stress, sont tes pires menaces... Pas moi.

En clair...
Si ça te fait faire dans ton pantalon et te rend imbuvable de m'aider, t'aurais du me laisser, j'étais plus à cinq minutes... C'était pas le moment pour une petite leçon, la blonde en avait conscience, mais continuer à l'aveugle et dans cette ambiance. Non merci. Est-ce que Shin allait changer d'attitude ou exploser sous la pression ? La blonde, allait vite le découvrir. Elle en tout cas, avait exposé les faits et reprit son self contrôle. Elle le fixait du regard, prête à réagir aux moindres mouvement qu'elle jugerait déplacé.

On se calme et on agit correctement.

Ton regard se pose sur elle malgré ton casque que tu portes toujours et tu la laisses s'emporter et vider son sac. Tu ne bouges pas, ne mouftes pas, patient. Tu l'écoutes, ou tout du moins tu en as l'air, tes yeux étant posés sur sa personne avec un détachement froid, dénué de sentiment. Tu encaisses ses remarques et tes yeux se plissent lentement comme si tu te concentrais sur ses paroles. A moins qu'elles ne t'agacent ? Alors qu'elle continue déviant sur le fait qu'elle est désormais ta partenaire tu sors tes clopes et en allume une alors qu'elle éteint la lampe vous plongeant tous les deux dans les ténèbres, qui bientôt se brise avec la flamme de ton briquet puis celle de l'embout de ta drogue. Un clique retentit et ton bien retourne à ta poche alors que tu aspires une bouffé de nicotine avant de prendre la parole d'une voix grave.

"Tu me saoules."

Ça commençait pas très bien...

"Arrête de parler et contente toi de faire QUE ce que je dis. Je t'ai dis de monter et pas de descendre tout à l'heure. Tu as pris une initiative qui n'avait pas lieu d'être. Tu as décidé d'agir sans savoir ce que tu faisais. Crois-tu que j'avais le temps de te faire un topo sur quoi dire ou faire ? Tu voulais peut être que je prenne rendez-vous avec toi avant c'est ça ? Je suis navrée de t'avoir cru avec assez de jugeote pour éviter d'anticiper les événements si c'est ça qui te gêne."

Tes yeux se poses sur l'éclat de ses améthystes dans la pénombre et ton ton se fait sarcastique.

"Tu veux être ma partenaire ? Je suis navrée mais actuellement tu n'as pas cette mention. Ma priorité est de te sortir de là vivante et de te trouver un coin où il ne viendra pas te prendre tout en évitant de perdre Tony ou de me faire griller, tu vois. Alors ton désir d'égalité devra attendre Milady. Après si tu veux que je sois plus doux avec toi, sois gentille et descend en t'arrêtant une fois en bas."

Tu reprends un soupçon de cigarette, inspirant lentement et relâche la fumée qui se répand en un brouillard entre eux, ta voix rompant une dernière fois le silence.

"Maintenant si tu veux te démerder seule tout de suite je ne te retiens pas. Je ne suis pas ton maitre et encore moins celui qui sera capable de t'écraser. Mais ne me demande pas de te considérer comme ma partenaire alors que tu n'es pas foutu de me faire confiance et de te plier à mes décisions."

Ha oui. Au fond faire de la résistance dans une telle situation était-ce la meilleure idée qui soit ? Présentement tu ne le pensais pas et ton regard le faisait comprendre. Pourtant tu prenais ton mal en patience vu qu'elle semblait avoir décidée de faire son caprice maintenant. Toi tu es un mec conciliant et bien intentionné alors tu te plies à ses désirs mais bon après faut pas qu'elle vienne pleurer si tes réponses ne lui conviennent pas.... Tu pries une nouvelle inspiration, laissant un temps se poser entre vous. Était-ce pour reprendre ton calme ? L'avais-tu perdu au moins ? Tu achevas ta cigarette, vous plongeant dans le noir et lâcha.

"On descend dans les égouts pour laisser nos dernière traces puis je t’emmène ailleurs. A l'abri."

Ta paranoïa ne t'aidait pas à donner des informations à Kali et pourtant tu faisais un effort, aussi infime fut-il. Tu voyais le temps passer et ne voulait pas t'attarder. Pourtant tu te doutais qu'elle n'avancerait pas sans infos et ça t'agaçait. Pourquoi les filles étaient-elles aussi chiante dans ce genre de moment ? Elle parlait de relation alors qu'ils avaient clairement autre chose à faire.... Elle a ses règles ou quoi ?

Tu la regardes et voit clairement sa désapprobation, à moins que ce ne fut du ressentiment face à ton comportement ? Toi tu refoules tes sentiments et n'affiche rien, rien d'autre que cet objectif à atteindre. Tu ne veux en aucun cas tout gâcher sous prétexte qu'il faut lui parler de tout. Une fois en bas, déjà il y aura moins de risque et peut être te permettras-tu de te montrer plus conciliant même si ce n'est pas du tout ton genre.

Finalement elle descends, à contrecoeur pensas-tu, mais c'est déjà ça. Tu lui laisses un peu d'avance puis tu lui emboites le pas avant de remettre le couvercle sur l'entrée des égouts, descendant à ton tour après avoir fini ta clope dont tu fourres le mégot dans ta poche en un acte citoyen qui ne te ressemble pas.

Une fois en bas tu lui demandes sur un ton moins désagréable d'allumer la lumière si cette dernière ne l'a pas déjà fait afin, vous offrant ainsi une vision peu plaisante sur un tuyaux qui s'étire dans les ténèbres, Sur le côté une chaise avec une bâche et un sac. Tu t'en approches et sort de nouvelles fringues que tu lui tends.

"Je te les ais pris chez toi. En espérant que ça te tienne bien au chaud."

Puis tu prends la bâche et la pose au sol avant de t'emparer de tes affaires et sans plus de manière tu lui tournes le dos et ôtes ton casque puis ta tenue, commençant à te changer sur la toile en plastique qui vous protégeait de l'hygiène médiocre du lieu.

"Navré pour ce passage obligé mais les égouts restent le réseaux le plus étendu de la ville tout en restant le moins surveillé. Comme ça on disparait dans un coin et on réapparait dans un autre l'air de rien. Encore un effort et tu seras bientôt libre."

Tu finis de te changer, laissant ta tenue au sol et t'étire, heureux de ne plus avoir ce casque sur la tête. Tu sors alors un couteau de ta poche de sweat et entreprends de lacérer la tenue avant de la balancer dans le fleuve à côté de vous, lambeau par lambeau. L'endroit parfait pour faire disparaitre des choses. Les détritus sont nombreux et le courant les mène vers le réseau de traitement qui brûlera ce beau merdier. Juste parfait.

Tu récupères la lampe, lui libérant les mains pour qu'elle se change plus aisément en l'éclairant sans pour autant te tourner vers elle, lui laissant un peu d'intimité. Tu ne sembles plus fâché ou contrarié et d'un certaine manière on pourrait presque dire que tu es courtois même si cela reste un bien grand mot avec toi.

"On a une demi heure de marche si tu veux tout savoir. A la fin de la semaine, je devrais avoir tes papiers d'identité que j'ai demandé à un de mes contacts. Ce soir tu dors chez moi si tu veux puis demain je vois pour te trouver un taff même si je ne sais pas ce que tu sais faire par contre. En dehors d’hôtesse ..."

"Puis pour le logement, à toi de voir ce que tu veux. Chez les révo, en ville ou chez moi le temps que tu retombes sur tes pieds. Ça ne me dérange pas, tant que tu es prudente."

Une fois qu'elle a fini ses petites affaires, tu fais la même chose à sa tenue puis la jette à l'eau avant d'éclater les casque contre le mur et de les jeter aussi à l'eau. Tu y ajoutes la bâche et le sac, ne laissant que la malheureuse chaise avant de commencer à suivre le chemin le long du fleuve odorant. Tu ne saisis pas l'Anaconda et te contente d'éclairer le chemin en écoutant le clapotis de l'eau se faisant parfois plus tumultueux. Des couinements résonnent et des bruits de grattage les accompagnent parfois, couvert le plus souvent par le son de l'eau usagée et de vos pas.

Ton pas se fait désormais moins hâtif même si tu restes attentif sous tes airs tranquilles, tes yeux courent vers les ténèbres, les observent avant de revenir sur le halo de lumière devant toi alors que le silence se fait de ton côté. Tu réfléchis semble-t-il. Ce lieu ignoble te plait, c'est calme et bien souvent dépourvu d'invité surprise. Certes il y a des rumeurs sur un monstre des égouts et lors de tes escapades, tu es tombé sur des coins fort peu plaisant mais tu as juste décidé d'éviter ses zones de passage, tout simplement. Ha Togi et ses miracles et horreurs, un délice....
Tu repenses alors à Tony et soupires, relevant les yeux vers les ténèbres en affichant une mine agacé qui était juste le signe de ton inquiétude. Tu repensais à l'événement avant de le chasser dans un souffle, reprenant la parole.

"Au faite, je ne te traite pas comme un sac de pomme de terre, mais si je suis là c'est pour toi. Je suis désolé si mes méthodes te paraissent ignoble envers ta personne mais je suis comme ça. Je te l'ai dis, ma priorité et de vous préserver toi et Tony tout en évitant de me faire prendre. Si cela te déplait c'est dommage, mais j'y peux rien."

Tu portes ton regard sur elle, sur son visage et plus particulièrement sur ses prunelles.

"J'ai pris des risques en amenant Tony. Avoir des coéquipiers n'est pas dans mon caractère et tu le sais. Mais vis à vis de lui j'ai des devoirs et même envers toi. Si j'avais foiré mon coup et que tu te serais fait reprendre, tu aurais risqué gros Kali, et ça, je ne peux le permettre. Alors ou,i tu n'aime pas ma façon de te traiter mais parfois il faut prendre sur soi pour autrui. En tant que chef, tu devrais le savoir mieux que quiconque n'est-ce pas ?"

Cette déclaration.
Claquait, comme un coup de tonnerre entre eux deux. Kali, était stupéfaite par le comportement de l'hybride, et à la fois... Non, c'était tellement prévisible. Il l'avait prévenu, simplement, la blonde avait sous estimer ses dires. S'en grillant une, Kali, le fixe de son regard améthyste... Leurs regards se croisent, se choc au fil de ses explications et maintenant, la bras droit comprenait sérieusement de quoi il en retournait, d'être en sa compagnie et de travailler avec lui. Quand il la critique, Kali laisse entendre un sifflement caractéristique, involontaire... Il dépasse les bornes. Pour qui se prend t-il ? Sérieusement ? Le Roi du monde car il a sauvé UNE personne ? Mais... Et alors ? Il aimerait une médaille ? Quel pauvre mec, franchement.

Il n'a rien écouté...
Il continue son manège sarcastique, arrogant, expliquant que les responsabilités qu'il a vis à vie de Tony, ou d'elle... Lui permette aucune erreur et que c'est suite à cela, qu'il se permet d'être un gros con en puissance. Sur le coup, Kali s'estimait très différente de lui, là où elle avait cru partager certains points communs... Non en fait. Rien du tout. Lui, les responsabilités le rende imbuvable.

"Maintenant si tu veux te démerder seule tout de suite je ne te retiens pas. Je ne suis pas ton maitre et encore moins celui qui sera capable de t'écraser. Mais ne me demande pas de te considérer comme ma partenaire alors que tu n'es pas foutu de me faire confiance et de te plier à mes décisions."
_ Tu me reproches ce que tu n'es pas foutue de faire en fait ? Quel ironie.

Rétorquait-elle à son tour.
Sans gants, puisque de toute manière, il en a rien à foutre. Pas question de rester trop silencieuse, de s'écraser... Son ego n'en grossirait que plus. Kali, jugeait que c'était juste inutile de demeurer professionnel, à l'écoute ou d'enrober de miel ses phrases... Monsieur Shin détient là, LA bonne façon de travailler. Pas la peine d'insister, même si Kali, de cette amène scène n'en retient qu'un mots... Dommage.

Il lui demande de descendre.
Et une attitude froide, fermé se dégage d'elle lorsqu'elle passe près de lui. En bas, elle attache ses cheveux en chignon pour éviter qu'il ne caresse le sol dégueulasse et poisseux. Le pire endroit du monde, avec la pire personne ? Kali, en tout sincérité, avait choisit de demeurer silencieuse. Ça en dirait beaucoup plus que n'importe quel speech. Même parler à un mur, serait plus instructif. Conservant son énergie, sa salive et sa patience pour ceux qui en voudraient... Elle a donnée sa chance à Shin, il lui a craché à la gueule, comme un gosse capricieux. Monsieur demande de la lumière, elle s’exécute, toujours sans prononcer un seul mots, mais son regard, son attitude en disait beaucoup. Ce n'était pas le temps pour une nouvelle querelle, aucun des deux ne se comprenaient, mais c'est pourtant bien ensemble, qu'ils allaient devoir avancer.

Une chaise...
Accompagné d'une bâche attendait patiemment son heure. Shin, y prêtait attention, dépliait le tout et derechef, Kali reconnue ses habits.

"Je te les ais pris chez toi. En espérant que ça te tienne bien au chaud."
_ Épargne moi tes bons soins, j'en ai assez vu.

Pas de merci.
Il en a pas besoin, après tout, puisqu'il sait qu'il est excellent. Prestement, Kali se change. Il regarde ou pas ? Ce n'était clairement plus son problème... Qu'il ose la toucher, et elle lui brisera deux, trois côtes. Elle aussi, elle peut faire des piqûres de rappel... Sauver par un toxico qui lui fait la moral dans les égouts, c'est d'un pathétique. Retrouver ses affaires personnels, lui rendait tout de même le sourire, un court instant. Adieu la combinaison... Bonjour le pull en laine, le pantalon de cuir; par ce temps hivernal.

"Navré pour ce passage obligé mais les égouts restent le réseaux le plus étendu de la ville tout en restant le moins surveillé. Comme ça on disparait dans un coin et on réapparait dans un autre l'air de rien. Encore un effort et tu seras bientôt libre."

Ça alors !
Shin qui annonce le programme ! Il va neiger ! Tss... Pourquoi c'est APRÈS avoir fait une scène, qu'il se décide à être enfin plus ou moins avenant ? Il récupère la lampe, le temps qu'elle enfile ses bottes hautes, fourrés, qui offre un son caractéristique à sa démarche et lui confère, quelques petits centimètre supplémentaire. La grenouille, se défoule sur les anciens vêtements de motarde.

"On a une demi heure de marche si tu veux tout savoir. A la fin de la semaine, je devrais avoir tes papiers d'identité que j'ai demandé à un de mes contacts. Ce soir tu dors chez moi si tu veux puis demain je vois pour te trouver un taff même si je ne sais pas ce que tu sais faire par contre. En dehors d’hôtesse ... Puis pour le logement, à toi de voir ce que tu veux. Chez les révo, en ville ou chez moi le temps que tu retombes sur tes pieds. Ça ne me dérange pas, tant que tu es prudente.""

Reprit-il.
En se voulant de plus en plus... Précis quant à son avenir, qu'il prenait en main. Cependant, hors de question.

_ Je me débrouillerais pour le travail. Dès que j'ai mes nouveaux papiers, je déguerpirais de chez toi.

Promettait-elle.
Sentant la cohabitation... Prochainement délicate. Ce n'est qu'une semaine, il y a pire... Surtout si ça s'éternise. Kali, trouvera au plus vite, n'importe quoi dans ses cordes pour à nouveau récupérer son autonomie tant désiré. Malheureusement, en hiver, la grotte révolutionnaire lui était impossible en terme de logement... Beaucoup trop fraiche. Si elle y passait une nuit, même emmitouflé... L'hibernation la guetterait avec violence, et ça serait la catastrophe. Le duo avance, dans l'obscurité et l'odeur nauséabonde. Shin, est soudainement bien bavard, mais Kali l'écoute même si elle montre le contraire.

"Au faite, je ne te traite pas comme un sac de pomme de terre, mais si je suis là c'est pour toi. Je suis désolé si mes méthodes te paraissent ignoble envers ta personne mais je suis comme ça. Je te l'ai dis, ma priorité et de vous préserver toi et Tony tout en évitant de me faire prendre. Si cela te déplait c'est dommage, mais j'y peux rien."

Des excuses ?
La blonde, se déridait un peu, surprise. Il en est capable de ça ? Allons, il est donc pas si monstrueux ou impossible... Mais Anaconda échaudé craint l'eau froide. Shin ajoute, son regard doré, croisant celui du serpent.

"J'ai pris des risques en amenant Tony. Avoir des coéquipiers n'est pas dans mon caractère et tu le sais. Mais vis à vis de lui j'ai des devoirs et même envers toi. Si j'avais foiré mon coup et que tu te serais fait reprendre, tu aurais risqué gros Kali, et ça, je ne peux le permettre. Alors oui tu n'aime pas ma façon de te traiter mais parfois il faut prendre sur soi pour autrui. En tant que chef, tu devrais le savoir mieux que quiconque n'est-ce pas ?"

_ J'accepte tes excuses... Tu as tes méthodes, tant que ça marche, je n'ai rien à dire.

Répondit-elle.
Sur un ton détaché. Oh que oui, qu'elle prenait sur elle... Il n'en n'avait pas idée. Plus d'une fois, elle avait envie de recadrer certains avec violence, la violence de son hybridation... Mais cette étreinte mortelle, donné par ses bras... Était la même que celle-qui avait faillit tuer son fiancé. Voilà pourquoi, depuis Kali se bride pour quasiment bon nombre de situations, même si les occasions d'en serrer deux trois, ne manque pas. Dans sa force, il n'y a pas de milieu... Elle le sait et de ce fait, elle ne tente plus le diable ni quoique ce soit.
Kali, reprit avec une pseudo imitation de Shin.

_ Tu m'as dit, le jour de notre rencontre "Je ne suis pas là pour me faire des copains". Je l'ai bien compris. Ne t'en fais pas.

Elle...
Soufflait sur ses mains. Même le réseau d’égout qui est pourtant enterré... Gel ! En respirant, la blonde créait une petite vapeur, preuve que même son "sang froid", n'est pas si froid par rapport à la température extérieur. Elle entendait des rats, qui fuyaient à l'arriver du duo, et parfois le plafond de béton, tremblait au passage des poids lourds.

_ Tu as dit que tu me sortirais... Tu l'as fait. Pour le reste, on en a rien à foutre.

Ajoutait-elle.
Presque aussi vulgairement que lui. Au moins, il comprendra peut-être. L'hybride, ramenait ses bras croisés contre elle, pour garder de la chaleur au maximum. Elle suivait le pas de la grenouille, s'en rien ajouter de plus. Il ne faudrait pas que Shin, se sente obliger de lui tenir compagnie...

_ Tu me reproches ce que tu n'es pas foutue de faire en fait ? Quel ironie.


"En effet sauf que moi je bosse en solo d'ordinaire."

Ça avait le mérite d'être clair et la suite, une fois dans les égouts fut aussi glaciale que la météo de dehors. Kali t'envoya paître mais tu ne fis aucune réactions ni aucun commentaire, comprenant sans trop de difficultés que tu l'avais blessée par tes propos. Allons bon, pourquoi réagir ainsi alors qu'elle savait ce qu'il était ? Jamais il n'avait dit être un amoureux des relations humaines et plus encore du travail d'équipe. L'avait-elle oublié ? Peut être....

En tout cas tu pus apprendre qu'elle comptais bien se poser chez toi le temps de retomber sur ses pattes et en un sens cela te rassura à moitié. Bon tu avais prévu ce programme donc tout était prêt pour elle mais malgré tout, tu avais toujours cette crainte au fond de toi, d'être mis à nu. Tu connaissais les risques et plus encore le résultat si tu fautais. Mais cela n'enlevait rien au danger. Après vu le comportement de Kali, elle risquait fort de fuir dès que possible, quitte à prendre n'importe quoi. Peut être fallait-il que tu arrondisses les angles, au moins pour éviter qu'elle fasse n'importe quoi mais aussi pour lui rappelait qui tu étais....

Tu profita donc de la marche pour aborder le sujet avec l'Anaconda, lui rappelant que jamais tu ne serais un héro parfait. L'échange, le travail d'équipe et toutes ses conneries n'étaient pas pour toi. Tu pensais à ta gueule et agissais selon tes principes et tes envies. C'était peut être égoïste et insensible mais doué comme tu es avec les autres, ça fait une double barrière pour ton bien être. D'une part, car rare sont ceux qui s'approchent de toi au vue de ton comportement et de deux, ça te préserve toujours. Malin le batracien ! Enfin peut être pas autant qu'il le croit....

Tu tiques alors qu'elle accepte des excuses que tu n'as pas formulé mais tu ne dis rien, la laissant se bercer par des propos fantômes et continue d'avancer en posant ton regard sur elle un instant alors qu'elle t'imite et détourne le regard vers les ténèbres, le regard vide un instant avant de plisser des yeux et de sourire. Tu sembles à la fois amusé et étrangement touché par le fait qu'elle se souvienne enfin de ce que tu lui as dit. Finalement peut-être n'a-t-elle pas tout oublié de votre entretien.

"C'est ça, pas d'ami, juste du boulot."

Tu entends son souffle et la regarde faire. Tu t'arrêtes un instant alors qu'elle ajoute une dernière phrase. Ton regard d'or se pose sur elle et tu soupires, ôtant la veste qui recouvrait ton sweat et la tend à la blonde en fronçant des sourcils. Tu la fixes l'air sérieux et un tantinet agacé avant qu'un sourire étire tes lèvres. Serait-ce le retour du petit con ?

"Mais oui, bien sûr, le reste tu t'en fous, c'est pour ça que tu m'as fait ce discours en haut...."

Tu lui offres ta veste, la laissant ou non accepter avant de reprendre ta marche en hochant la tête de droite à gauche, en conservant ce petit sourire moqueur. Tu relèves les yeux sur la route et vous arrivez à une bifurcation où tu tournes à gauche en poursuivant ta marche tout en réfléchissant. Tu te demandais ce qui avait pu lui passer par la tête pour être aussi déçue (?) par ton comportement. Qu'espérait-elle de toi ? Tu n'en savais rien et quant bien même tu t'en fichais pas mal. Tu n'attendais pas d'elle qu'elle change et tu la prenais comme elle venait quitte à faire des étincelles mais en était-il de même de son côté ?

"Pourquoi tu tiens tant que ça à ce qu'on fasse équipe ? Ou a ce que je te traite différemment ? Cela te touche-t-il à ce point ? "

Ton regard est posé sur elle, curieux alors que tes questions s'enchainent sur un ton interrogatif. Tu l'observes en silence, t'arrêtant alors pour lui faire face. L'avantage des égouts, c'est qu'il n'y a personne pour vous déranger lors d'une discussion comme celle-ci. Et même si tu ne comptes pas t'attarder pour éviter un coup de froid pour ta compagne, tu te dis que mettre les choses au clair serait le mieux à faire avant de cohabiter ensemble. De plus l'intimité chez toi, c'est pas trop ça alors autant en profiter.

"C'est ça, pas d'ami, juste du boulot."

La blonde...
Entendait sa remarque et bizarrement, elle aussi partageait ce point de vue... Pourtant, elle ne s'estimait pas aussi désagréable que lui. M'enfin, chacun agit et se débrouille comme il peut, avec ce qu'il a. Marchant côte à côte à un rythme régulier, Kali, sent alors le regard de son pseudo sauveur au sale caractère. A nouveau, elle croise son regard et le voici qui... Retire sa veste pour la lui tendre, avec un sourire de vainqueur.

"Mais oui, bien sûr, le reste tu t'en fous, c'est pour ça que tu m'as fait ce discours en haut...."
_ A partir de maintenant... Je m'en fous. Excuse moi, tout comme toi, parfois, les précisions je passe au dessus, tellement ça me semble évident, mais je cite "Navrée de t'avoir cru avec assez de jugeote", pour le comprendre.

Taclait-elle de nouveau.
Reconnaissant, cette fois ci... Avoir été vexée par ses propos. Il n'y avait plus qu'elle pour ne pas l'admettre. Simplement, elle voulait tellement faire comprendre à Shin, son erreur, sa maladresse... Malheureusement, partie comme c'est... Il est probable qu'il ne s'en rende même pas compte. A contre cœur, elle prit la veste de ce dernier... Craignant que tôt ou tard, il lui claque son sauvetage et sa générosité en pleine face, rien ne semble gratuit avec lui, ou fait de son plein gré. Simplement, la chaleur de cette dernière était terriblement réconfortante, et douce. Bref appréciable, même si Shin, ne l'était pas pour autant.

"Pourquoi tu tiens tant que ça à ce qu'on fasse équipe ? Ou a ce que je te traite différemment ? Cela te touche-t-il à ce point ? "

Questionnait-il.
En toute légitimité. Calme, Kali, réfléchissait à sa réponse... Puisqu'ils en parlent enfin, autant être la plus précise possible. Shin, s'était arrêté, attentive à sa déclaration suivante.

_ Ce n'est pas... Que je tiens tant à ce qu'on fasse équipe, moi même, je ne suis pas une fan de ce genre de pratique. Simplement, parfois, les conditions nous y forces. Et avoir une personne sur qui compter, réellement... Ce n'est pas une erreur, ça peut même te sauver.

Introduisait-elle.
Kali, savait pertinemment que ce n'est pas toute seule, que les choses bougeraient. Voilà pourquoi, être active dans le plus grand groupe, c'était nécessaire. Avoir ne serait-ce qu'une poignée de personnes vraiment fiable, c'était un joker inestimable. La preuve, si elle n'avait pas accordé sa confiance à Shin, qu'elle ne lui avait pas donné sa chance, jamais personne ne l'aurait retrouvé, partie comme c'était... Elle aimerait qu'il s'en rende compte, que même le plus talentueux des activistes, seul, est parfois impuissant.

_ Ensuite, oui, me faire critiquer comme si j'étais une débutante ou une moins que rien... Il n'en n'est pas question. J'insiste sur une certaine distance, un respect mutuelle, que toi, tu te plais à enfreindre et ça m'agace.. Après, chacun sa façon de travailler, j'en ai conscience mais pour les relations avec autrui, des personnes que je connais depuis des années, n'ont jamais osés m'adresser la parole, comme toi tu te le permet. Je trouve ça... Perturbant et audacieux, cette façon que tu as de jouer avec les bornes... Et aussi, culotté.

Expliquait-elle.
Pas sur un ton moralisateur, ni en colère. Elle exprimait juste ses observations et son ressentie.

_ Peut-être qu'au fond de moi, j'aimerais être plus... Libre que toi, dans mes relations, mes interactions avec les autres... Mais non. Je dois demeurer droite et montrer un certain exemple, une rigueur. Imposer un respect sinon, je t'assure que la Révolution, serait vite une ferme bordélique. Hors, je ne me suis pas évertué tout ce temps, à faire le ménage, instaurer des règles du temps où j'étais chef, pour tout voir partir en fumé, parce que certains s'inspireraient de ta façon d'agir... "Si Shin peut être si familier, avec Kali ? Pourquoi pas moi ? Et si moi aussi je faisais comme je le voulais, mes régles".

Certains...
Révolutionnaires sont influençables et pas de la bonne façon. Si certains venaient à idolâtrer Shin, sans réfléchir aux conséquences, et sans l'assumer, ça partirait vite en anarchie. Un seul Shin, c'est bien suffisant. Parallélement, elle lui dévoilait aussi son ancien rôle de chef, temporaire... Ce n'est pas dans les égouts que ça risque de s’ébruiter.

_ J'essaye de faire en sorte... Que rien ne m'atteigne vraiment. Cependant, ce n'est pas parce que tu décides de te fermer aux autres, que eux... Le respecterons et ne s'ouvriront pas à toi, quand même. Tu es seulement responsable de tes actes et paroles, pas de ce que les autres comprennent ou font. Tu en est la preuve vivante... Plus je suis dur avec toi, fermé... Plus tu te plais à faire l'inverse, de ce que j'attends. Jouant avec mes nerfs, mes limites sans te soucier des conséquences...

Kali...
Avait beau se la "jouer" fermé, inaccessible, ça n'empêchait pas certains de tenter leurs chance, d'essayer de se rapprocher, coûte que coûte, malgré les murs, malgré les vents. Shin, avait directement donné le ton sur sa personne, dès leurs premier entretiens, mais... Qu'il se la joue familier, provocateur ou tactile par moment. C'était comme jouer avec un feu que Kali ne maitrisait pas. Dieu seul sait, qu'elle ne voulait pas le brûler de sa force ou par un mauvais réflexe, mais elle ignorait comment être avec lui.

_ Je ne t'imposerais jamais rien qui te soit insurmontable... Je t'assure, simplement, en rejoignant une communauté, même si tu le refuse... Il faudra que tu acceptes les autres, au minimum et que tu leurs expliques, ta façon de travailler, ta vision des choses et partager des informations essentiels. Non pas pour toi, mais pour le bien commun, pour une mission.

Un silence s'installait.
Elle ignorait si Shin, comprendrait ses dires ou si il fermerait encore les yeux. Kali, se raclait doucement la gorge, avant de porter attention sur un flot de détritus.

_ Cette expérience... M'aura juste bien montré ton fonctionnement. Je n'oublierais pas ton geste envers moi, ton aide, soit en sûre... Et moi de mon côté, je tâcherais de ne plus commenter ta manière de vivre et d'agir. Bref... Juste boulot.

Conclut-elle.
L'invitant à poursuivre, ne supportant pas d'être immobile dans cet endroit. Pour sûre, ils vont sentir mauvais quelques jours.

_ A partir de maintenant... Je m'en fous. Excuse moi, tout comme toi, parfois, les précisions je passe au dessus, tellement ça me semble évident, mais je cite "Navrée de t'avoir cru avec assez de jugeote", pour le comprendre.

Ha aurait-elle la rancune tenace la petite ? Tu soupires sans répondre, la laissant mariner dans sa mauvaise humeur. Toi ça t'es passé depuis un moment alors bon... Tu préfères rebondir en la questionnant et là.... Là, tu as le droit à un magnifaïque monologue des familles. D'ailleurs tu préfères ne pas l'interrompre, la laissant approfondir et s'étendre, t'offrant foule d'informations et de propos qui parfois te laisse sceptique. Pourtant, entre deux esquisses parfois amusés, tu restes relativement neutre et sérieux. Pourtant là en cet instant, tu découvre en la seconde de la résistance, un ancienne cheffe, une fille sensible qui se cache derrière un mur et ho putain ! Envierait-elle ton côté rentre dedans ?! Tu ne peux te retenir un petit sourire taquin et ravale une parole qui aurait surement fermée aussi sec la demoiselle.

Au fond vu ton doigté en terme relationnel, je ne peux que te féliciter de garder ta bouche de crapaud fermée alors que tu attends que le silence s'installe et que la gêne se découvre pour prendre la parole. Tu ne la regardes pas, restant immobile et te passe la main dans les cheveux avant d'entamer ta réponse.

"Tu te prends trop la tête."

Tes yeux se posent enfin sur elle, la dévisage et un léger sourire apparait sur ta bouche, étirant tes lèvres, redressant les commissures en une esquisse non pas moqueuse, juste un sourire, un vrai qui ne semble pas vouloir tacler violemment son destinataire. Ton sourire s'envole alors que tu reprends après un petit instant.

"Tu as des devoirs, des responsabilités, des obligations, certes. Tu veux entretenir ton images, te faire respecter, te montrer forte, intouchable pourtant...."

Tu t'approches d'elle et cette fois tu passes ta main sur sa joue, quitte à te faire repousser ce qui, t'amuserait sans aucun doute et achève.

"Personne ne l'est. Ni toi, ni moi, ni qui que ce soit. Le fort a forcément une faiblesse et le faible peut devenir le fort. Montrer ses forces pour noyer ses faiblesses est la meilleure des armes pour être intouchable. Pourtant cela ne veut pas dire qu'il t'es interdit de faiblir à certains moments..."

Tu te recules et reprends ta marche, reportant ton intérêt sur le couloir, délaissant l'Anaconda de ton regard peut être trop insistant pour poursuivre.

"Ne prends pas ce qu'on dit de toi avec autant de coeur. Tu es blessé par mes remontrances. Tant mieux, cela te permettra de te montrer plus prudente, ne serait-ce que pour mieux m'envoyer chier par la suite...."

Tu laisses une courtes pause se faire, osant une œillade amusé vers elle.

"Tu es chef mais je juge que même les chefs ont le droit à une fessée pour le bien commun et si pour cela je dois te prendre entre quatre yeux pour le faire, je le ferais."

Tu t'arrêtes à nouveau et lui fait face. Elle qui te domine de quelques centimètres, pourtant n'aurais-tu pas l'avantage en cet instant. Lui faisant face, tes prunelles plongées dans les siennes, jaugeant l'effet de tes paroles alors que le sérieux est devenu maitre, son sourire glissant alors que tu reprends.

"Si je suis celui qui te bouscule, te heurte, t'émeut, soit. Je le prendrais comme le plus doux des compliments et je ferais en sorte que tu t'élèves encore même si pour cela je dois t'agacer ou te sortir de ta zone de confort."

Un léger sourire taquin s'ajoute à la fin de tes paroles et tu reprends ta marche, changeant à nouveau de ton, reprenant le voile de la sériosité. Tu avances un peu, réfléchissant avant de reprendre.

"Je ferais le mieux pour le bien commun... Je l'ai fais pour toi, ton évasion. Mais si je peux y couper je le ferais. Même si je me fous des limites et que j'en joue, cela ne veut pas dire que je les ignore. C'est juste qu'on en apprends plus quand on pousse les gens.... C'est prouvé... Même si c'est risqué."

Tu t'arrêtes et désigne le plafond, l'éclairant, dévoilant une bouche et une échelle.

"Voilà on est arrivé. Je passe en premier et si c'est bon je te le dirais."

Tu lui tends la torche et monte à l'échelle, te hissant au sommet, ignorant la crasse sur les barreaux et soulève la plaque doucement pour regarder à l'extérieur. Puis, ne voyant rien, tu sors et fais signe à Kali avant de te redresser, observant la ruelle sans caméra, observant les alentours alors que le froid te gifle. L'appartement n'est qu'au détour de la rue.
La fin du calvaire est à portée de main. Enfin.

Claquais t-il.
Comme un coup de tonnerre. Kali roulait des yeux... Si elle ne se "prends pas la tête", personne ne le fera à sa place, pour eux et la cause. Il faut bien que quelqu'un se casse la pipe pour les casses cou en tout genre. Kali, était prête à recadrer, se mettre des personnes à dos, si ça peut permettre à Wilson et d'autres, de faire leurs boulots convenablement. Elle en ferait tout autant pour lui, mais ça... Monsieur perso', ne devait pas le penser. Elle croise son regard, et la grenouille sourit, quelque chose pousse l'anaconda à penser que pour une fois, c'est un sourire amical et non moqueur. Un sourire précieux, en quelques sortes.

"Tu as des devoirs, des responsabilités, des obligations, certes. Tu veux entretenir ton images, te faire respecter, te montrer forte, intouchable pourtant...."

Énumérait-il.
Sur un ton compréhensif et à son sourire, Kali lui répondait doucement, étirant finement ses commissures, et son regard reptilien, le fixant... Du moins, jusqu'à ce qu'il franchise la barrière intime, là, comme blasée, elle perdit ce sourire naissant. Doucement, elle repoussait ses mains gantés, qui avait touché ses joues froides. Il le sait pourtant, que les contacts physiques, tu évites... Cependant, tétue comme il est, il persiste. Pas grave, Kali s’entêtera également.

"Personne ne l'est. Ni toi, ni moi, ni qui que ce soit. Le fort a forcément une faiblesse et le faible peut devenir le fort. Montrer ses forces pour noyer ses faiblesses est la meilleure des armes pour être intouchable. Pourtant cela ne veut pas dire qu'il t'es interdit de faiblir à certains moments..."

Kali...
Plissait son regard. Etait-il en train de faire une séance de psychanalyse, improvisé ? C'est pas franchement, ni le lieu, ni l'endroit même si ce qu'il dit est très intéressant. Dans un autre contexte, elle aurait échangé volontiers. Bizarrement, comme si Shin captait ses pensées, il se remit à marcher tout en ajoutant et suivit de près.

"Ne prends pas ce qu'on dit de toi avec autant de coeur. Tu es blessé par mes remontrances. Tant mieux, cela te permettra de te montrer plus prudente, ne serait-ce que pour mieux m'envoyer chier par la suite...."
_ Compte dessus.

Assurait-elle.
Sur on ton amusée et pas du tout agressif. Un court silence s'installe, et on n'entend plus que les gouttelettes ruisselantes des égouts, ainsi que les couinements de rats, dérangés. A nouveau, la bras droit, croise le regard de son psychanalyste qui reprend.

"Tu es chef mais je juge que même les chefs ont le droit à une fessée pour le bien commun et si pour cela je dois te prendre entre quatre yeux pour le faire, je le ferais."

Vraiment ?
La curiosité de l'hybride serpent, venait d'être piqué. Il oserait ? Hmm... C'est Shin, bien sûre qu'il oserait. Cette idée, ce genre de situation n'était pas impossible, il a raison malheureusement, elle n'est pas infaillible.

_ Oh... Et je suppose que je devrais te dire merci, à la fin ?

Supposait-elle.
Sur un ton songeur... Pourvu que cette situation n'arrive pas, ou pas trop vite. Il est vrai, que lorsque l'on est guidé par des émotions fortes, on peut être amené à faire de mauvais choix. Elle même, malgré son sang froid... N'était pas à l'abri d'une erreur, sauf que ça pourrait coûter cher.

_ Si ça te fais plaisir d'avoir un rôle de pseudo garde fou à mon égard... Soit, fait le. Avoir un avis, complémentaire au mien ou différent, ne peux être que bénéfique.

Approuvait-elle finalement.
Shin, malgré son tempérament de rebel... N'est pas un ennemi, loin de là. Il se plantait devant elle, et Kali, demeurait droite, attentive à ce dernier, très sérieux.

"Si je suis celui qui te bouscule, te heurte, t'émeut, soit. Je le prendrais comme le plus doux des compliments et je ferais en sorte que tu t'élèves encore même si pour cela je dois t'agacer ou te sortir de ta zone de confort."
_ J'ignorais que tu te pré-occupais à ce point de notre relation et de ton image auprès de moi.

Déclarait-elle.
Amusée, par ce monsieur perso' mais... Pas trop alors ? Lui qui se fiche de tout, à donc tous de même une once de pensée collective ? Tout n'est pas perdu. Le duo, reprend la marche, un peu plus détendu.

"Je ferais le mieux pour le bien commun... Je l'ai fais pour toi, ton évasion. Mais si je peux y couper je le ferais. Même si je me fous des limites et que j'en joue, cela ne veut pas dire que je les ignore. C'est juste qu'on en apprends plus quand on pousse les gens.... C'est prouvé... Même si c'est risqué."
_ Oui oui... "Le bien commun"... Si c'est prouvé en plus, je n'ai rien à remettre en cause.

Taquinait-elle, pouffant un peu de rire.
Shin qui utilise l'excuse du "bien commun", pour pouvoir dire ses vérités qui dérange ou non, à sa "supérieur". Quel saint, quel hybride dévoué ! On devrait érigé une statut, non ? C'est un ronchon, parfois aussi agréable qu'une rape à fromage, mais... Qui a bon fond. Pourquoi le cache t-il à travers des excuses foireuses, et un caractère parfois merdique, après ? Mystère.

"Voilà on est arrivé. Je passe en premier et si c'est bon je te le dirais."
_ Bien, mais avant...

Lorsqu'il lui tendit la torche.
Kali, attrapait souplement son poignet, maitrisant clairement la force de sa poigne, pour l'attirer près d'elle, et déclarer doucement, sans tenir fermement ce dernier, bien au contraire, ce geste, était surtout pour attirer son attention avant que cet entretien, très privé dans les égouts ne se termine.

_ Ne pense pas... Que je suis devenue ce que je suis, en me réveillant simplement un matin. J'ai du faire mes preuves, comme beaucoup... J'entends, tes conseils mais toi aussi, un jour, peut-être que tu seras amenés à suivre les miens. N'ayons pas honte de nos faiblesses respectives, moi aussi, parfois, je serais aussi délicate que la peste... Pour ton bien, même si tu l'ignores, ou pour le bien de tous. Chacun à ses petits secrets après tous...

Expliquait-elle.
Lâchant doucement sa main, qu'elle ramenait contre elle.

_ Tu n'as pas peur de moi, tant mieux, je n'ai jamais cherché à être craint... Les imbéciles qui me disent "amen" à tous, sans réfléchir, jamais, ils n'évolueront. Et trop souvent, ce sont ceux qui meurent les premiers... Se pensant malheureusement héroïque.

Sa langue...
Passait sur ses lèvres, sèche, déshydratée et son regard, trahissait sa réflexion d'un court instant.

_ Ne soit pas un héro Shin, les héros meurent bêtement dans ce monde... Soit le pire des connards, si il le faut, si ça permet de te préserver et de même faire avancer la Révolution. Si un jour, tu dois me balancer pour ta peau de grenouille, fait le... Sache, que je ne t'en voudrais pas, car en acceptant d'être Bras Droit, j'accepte les merdes de chacun, et mourir... Ne me fais ni chaud, ni froid, après tout, personne ne m'attends nul part.

Kali...
Éclaire ensuite l'échelle pour qu'il puisse y monter. Oui, dans sa phrase précédente on pouvait clairement sentir une sorte d'attachement à ce dernier. Si il venait à mourir, sans doute qu'elle le regretterait, voilà pourquoi elle le mettait en garde, même si il devait être un pro' de la survie.

_ Simplement, si tu estimes un jour, faire mon job, mieux que moi... Je t'en pris, parles en donc à Wilson. Je suis certaine qu'il sera ravit de t'avoir comme assistant. Shin, le Bras Droit.

A nouveau.
Elle pouffait un peu de rire. Le titillant une dernière fois, au vue de leurs relation réciproque entre les deux là. Cependant... Kali n'avait pas tout à fait menti... Si qui que ce soit souhaite la remplacer, alors... Pourquoi pas ? Si elle n'est plus assez efficace, et que le groupe en pâtie, ça serait tout naturel, mais d'un comique que ce soit Shin qui prenne sa place. Lui ? Calmer des tensions dans un groupe ? Non, soit il ajouterait du feu ou il s'en ficherait complétement... Bref, le temps qu'il grimpe la haut, la blonde, soufflait sur ses doigts... Bientôt la fin de cette galère.

Pour repartir sur autre chose !

_ Oh... Et je suppose que je devrais te dire merci, à la fin ?

"Certaines femmes le font mais en général c'est pour mieux en redemander."

Réponds-tu avec un sourire mutin au tac au tac, tes yeux se plissant de malice mais bien vite tu reprends ton sérieux devant sa mine songeuse, la laissant réfléchir. Au fond tu aimes jouer avec le feu, pousser les gens, les faire sortir de leurs limites. Tu le fais bien assez souvent pour te prendre des coups, te faire des ennemis mais qu'importe. Tu aimes ça. Franchir la ligne de la bienséance, ressentir l'adrénaline de l'interdit, c'est ta drogue. La seule qui te fasse vibrer assez fort pour en redemander.

_ J'ignorais que tu te préoccupais à ce point de notre relation et de ton image auprès de moi.

"Ce que tu penses de moi importe peu mais il semblerait que toi par contre, tu ais besoin de conserver ton image idéal donc pourquoi pas t'y aider.... à ma manière."

L'air se détend comme si le poids de votre accrochage n'était plus qu'un souvenir, se noyant dans les ténèbres des égouts. Kali s'amusait même de tes remarques. Et bien, toi qui était sérieux ! Quel ingrate ! Pourtant tu souris et la regardes, amusé de voir la si froide anaconda, se détendre enfin. Tant mieux, vous arrivez à destination. Tu le lui annonces et lui tends la lampe mais elle s'empare de ton poignet, saisissant ta manche et tu poses ton regard dans le sien, haussant un sourcil sans bouger. Tiens donc, elle ose te toucher ? Elle qui t'as repoussé il y a même pas cinq minutes... Cocasse. Tu te laisses tirer près d'elle, humant son odeur malgré les relents immondes, ton regard se perdant dans ses améthystes, l'observant, patient alors qu'elle prend la parole.

Tu l'écoutes en silence, sans un mot, sans une parole, sans un sourire. Tu la regardes exposer une nouvelle fois ce qu'elle pense, ce qu'elle ressent avec toute sa franchise, sa verve qui la caractérise. N'est-elle pas belle en cet instant ? Le halo de la lampe qui se réverbère sur les murs écœurant pour révéler ce joyau au milieu de l'horreur. Une pierre brute. Tu souris alors qu'elle te relâche, poursuivant après s'être passée la langue sur les lèvres. Ho, danse amusante que voilà. Tes yeux se plissent mais tu ne bouges pas, conservant cette proximité qu'elle a elle-même amené.

Puis alors qu'elle finit enfin, tu penches la tête et la pose sur son front. Vos peaux se touchent et tu remercies le fait de t'être essuyer un peu plus tôt, tu louches pour pouvoir croiser son regard et tu souris en murmurant.

"Je suis et je serais toujours un salaud. Ne t'en fais pas, Princesse. Par contre..."

Tu te redresses et lui fait une pichenette à l'endroit même où ton front à toucher le sien en un petit geste sec, fronçant les sourcils et lui offrant un regard faussement fâché.

"Mourir ne te fait ni chaud ni froid, certes... mais dire que cela ne touchera personne, là j'en doute. Alors n'ai pas de telles certitudes sans preuve ma chère, tu pourrais vite être déçue."

Tu lui souris puis escalade l'échelle alors qu'elle reprends la parole, t'invitant à devenir le prochain bras droit si tu le juges bon. Et bien quel entrain !  Tu sors et inspecte les alentours avant de lui faire signe puis l'aide à se hisser hors des égouts, la tirant à toi en lui lançant sur un ton moqueur.

"Non merci, Baby sitter ne m'a jamais botté. De plus j'ai jamais eu la fibre... famille ou alors dans le rôle du tonton raciste et bourré qui sait ou alors du vieux qui renie le reste des siens en les insultant d'incapable ou de bâtards...."

Tu la libères et refermes la bouche d'égout avant de te diriger vers une porte dérobé que tu pousses, entrant dans le bâtiment, te dirigeant vers le Hall. Tu aperçois un visage familier affalé au sol qui grommèle quand tu le pousses du pied. Tu t’accroupis près de lui et passe son bras sur tes épaules en murmurant quelques mots à son oreilles. Il se redresse pour en faire de même. Tu souris et réponds cette fois à voix haute.

"Allez je te ramène au bercail."

L'autre grogne alors que tu te redresse avec ton boulet qui se révèle être un jeune homme qu'une vingtaine d'années, les traits tirés par la consommation de drogues, vêtus de loques. Il aurait pu être beau si son visage n'était pas autant marqué par sa vie mais tu lanças un sourire à Kali et prit l'ascenseur. Tu attends qu'elle y entre et le ferme, enclenchant le bouton. La cage de métal grogne et grince, semblant annoncé sa mort prochaine puis après un silence mortuaire, elle se lance difficilement à l'ascension. Heureusement que tu vis au premier. Un léger tintement annonce l'arrivé, accompagné d'un nouveau grincement d'agonie alors que les portes s'ouvrent sur un palier tout aussi sinistre que le hall. Les lieux sont relativement glauques, entre les moisissures et le papier peint qui se décolle par endroit, le bâtiment devait surement être un des premiers à Togi et surtout l'un des moins bien entretenu.

Tu t'avances et sort une clef de ta poche et ouvre une porte sur ta droite. Tu demandes à Kali de t'attendre et va déposer ton colis dans l'appartement, le laissant sur son matelas à même le sol, lui laissant ses fringues et ne lui mettant qu'une couverture sur le dos avant de revenir sur tes pas et de refermer l'appartement à clef en lançant.

"Désolée de cet interruption, j'aime pas laisser Josh dans l'entrée. En général il finit toujours chez le voisin et ce dernier aime à le tabasser donc bon. Viens c'est là bas."