Le Pygargue et le Soleil [PV Ryu]

Humain - Rabatteur	Blake Wright	Age : 42 Localisation : Quelque part Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef Multi-Compte : Athenais, Hope Knight

Profil : MP : Email :
			Ven 16 Nov - 18:52

Tu ne devais pas arriver en retard ce matin-là à ton nouveau bureau.Cela faisait quelques jours déjà que tu avais pris possession de ces locaux. Tu n'aimais pas trop l'emplacement du QG des rabatteurs, qui rallongeait d'autant plus le trajet pour te rendre à l'école de tes enfants. Avec toute cette circulation le matin, c'était parfois impossible d’arriver à l'heure. Mais ce jour-là, tu avais pris tes précautions. Tu avais demandé à Anna de se charger de conduire Lydie et Matthew à ta place à leur établissement scolaire, évitant ainsi d'être en retard à un rendez-vous important à tes yeux, que tu avais convenu depuis déjà cinq jours.

Tu étais donc parti plus tôt de ta maison, laissant derrière toi, deux enfants et deux asservies, c'est que ta vie privée était chargée depuis quelques temps et à présent, c'était au tour de ta vie professionnelle. Ça ne te déplaisait pas pour autant, tu voulais ce poste depuis le début. Et une femme dirigeant les rabatteurs, ce n'était pas bon du tout. Tu allais remettre certaines choses en ordre et la première d'entre-elle, serait de tenter de régler les tensions entre votre groupe et la police de Togi.

Les affaires n'étaient pas si bonnes pour les rabatteurs, traquer les hybrides n'étaient pas choses aisées, particulièrement quand les flics ne voulaient pas coopérer. Cela te rappelait des souvenirs. Dans le pays d'où tu es originaire, les policiers, les shérifs, n'aiment pas beaucoup lorsque le FBI met son nez dans leurs affaires. Seulement, ils n'avaient pas le choix que de s'en remettre aux agents lorsqu'ils se retrouvaient dépasser par les événements. Tu avais donc souvent été la cible de l'animosité de ces gens. Mais dans un sens, tu ne pouvais pas les en blâmer, il était difficile de laisser son travail, plusieurs heures à rester debout pour élucider une affaire, à d'autres qui récolteront les lauriers une fois cette dernière bouclée.

Voilà la raison qui t'avait poussé à contacter le commissaire de la police de Togi. Il t'était inconnu pour le moment, à part ces quelques mots échangés récemment. Tu allais donc découvrir quel genre de flic se cachait en cet homme. Tu espérais quelqu'un de sérieux et un minimum ouvert à la discussion, ou plutôt aux pourparlers.

Tu venais de garer ta Porsche dans le parking souterrain du QG à l'emplacement qui t'était réservé. Tu traversais à présent le grand hall avant de prendre l'ascenseur. Tu avais salué au passage l'une des réceptionnistes qui avait pour ordre de ta part, de guider ton "invité" jusqu'à ton bureau. Ce dernier était légèrement plus grand que celui que tu avais à l'annexe, mais pas tellement différent. Ton bureau avec ton matériel informatique, se trouvait tout au fond de la pièce, près des fenêtres. Devant ce dernier, étaient disposés un sofa, deux fauteuils et une table basse. Quelques autres meubles de rangement et une petite salle de bain, à part.

Tu déposas ta veste sur le dossier de ton siège, puis t'y installas le temps de parcourir rapidement certains dossiers en cours sur ton ordinateur. 8h55, voilà ce qu'affichait la petite horloge juste à côté du cadre contenant une unique photo de ta femme. Tu attrapas le combiné du téléphone non loin et composas le numéro de la rabatteuse faisant office de secrétaire personnelle. Tu lui demandas de te rejoindre dans ton bureau juste avant l'arrivé du commissaire.

Peu avant 9h tapante, l'une des réceptionniste t’appela pour t'informer de l'arrivée imminente du Monsieur tant attendu. Tu étais simplement vêtu de ton uniforme sombre habituel, ton holster d'épaules par-dessus, ton arme dans son fourreau. Tu venais d'allumer une cigarette que tu grillais rapidement en attendant. Des pas résonnèrent dans le couloir juste avant qu'on en frappe à la porte. Ta secrétaire, une belle plante à la chevelure dorée, entra juste avant la venue du commissaire Takery, accompagné de la réceptionniste, qui retourna à son travail une fois sa "mission" accomplie. Tu te levas tout en écrasant ton mégot dans le cendrier posé sur ton bureau. Puis tu saluas ton invité à la façon japonaise, avant de tendre la main ouverte vers lui pour une poignée de main. Deux salutations différentes démontrant vos origines respectives, mais du respect avant tout.

- Bonjour Monsieur Takery et bienvenue. Je vous en pris, asseyez-vous. Tu indiquas à ton invité l'espace où se tenait le "mini salon". Vous voudriez un café ? Un thé ?

Voilà la raison pour laquelle tu avais demandé à ta secrétaire de venir avant l'arrivé du commissaire. Après tout, n'était-elle pas là pour ça ?

Humain - Neutre	Ryuzaburo Takery	Age : 29 Multi-Compte : Edward Davies/Ren

Profil : MP : Email :
			Mar 20 Nov - 18:02

Surtout, rester positif.

Ryu s’était levé de bonne heure, mais de mauvaise humeur. Trop d’enquêtes en cours qui ne menaient à aucun résultat. Même un bon petit déjeuné n’avait pas réussi à lui rendre le sourire -faudrait déjà qu’il sache comment faire-. Que cela ne tienne, le commissaire s’était rendu plus tôt sur son lieu de travail et avait même décidé de marcher les derniers mètres le séparant de son bureau. Il avait laissé un Ezekier à moitié endormi, mais volontaire, à la maison.

À force d’aller et retour, les équipes sur place n’étaient même plus surprises de le voir débarquer -le râleur est déjà de retour-. Saluant ses hommes, il alla se servir un café avant de retrouver sa paperasse. À peine avait-il allumé son pc, qu’un rappel s’afficha, pour lui indiquer son rendez-vous de la journée. Il n’était pourtant pas près de l’oublier, la fameuse entrevue avec le nouveau directeur des rabatteurs.

Il y avait d’abord eu le fameux mail d’invitations où il spécifiait vouloir améliorer les relations entre les deux institutions. L’idée était louable, Ryu ne le reniait pas, mais il se demandait bien comment il comptait s’y prendre. De plus, ce cher Monsieur Wright l’avait invité dans son bureau pour l’occasion. *D’habitude, c’est plutôt le petit nouveau qui fait le déplacement pour se présenter*. Le commissaire en avait déduit que l’homme devait soit avoir un sacré égo -América Fuck Yeah !-, soit avoir dans l’idée d’avoir l’ascendant sur lui en l’amenant sur son territoire. Si c’était le cas, c’était bien mal connaître le commissaire à qui il fallait plus pour l’intimider -Il va où il veut le petit-. Au final, ça relevait bien de l’était d’esprit des rabatteurs en général, débarquer comme un cheveu sur la soupe et se croise au-dessus des autres par droit divin.

Il essaya tout de même de se raisonner, chose qu’il n’aurait peut-être pas faite il y a quelque mois. On essayait ces derniers temps de lui inculquer de ne pas rester sur ses préjugés -et vu l’âne, ce n’était pas facile-. Il se concentra sur les dossiers et autres rapports qu’il devait remplir. Toujours des papiers, c’était bien la pire des corvées dans son travail, mais ça avait au moins le bénéfice de lui faire penser à autre chose. Et c’est au rythme des coups sur les touches du clavier et des signatures que l’heure avança. Quand son téléphone sonna pour lui indiquer l’heure de son départ, il soupira avant de tout fermer et se mettre en route.

Par chance, le QG des rabatteurs n’était pas trop éloigné du commissariat, sensément pour faciliter la collaboration ou le transfert de preuve et témoins ou éventuellement criminel. Le trajet laissa tout de même à l’humain assez de temps pour lancer un pari, il était presque convaincu, qu’as un moment ou un autre la responsabilité du manque de liaison de leur groupe était due à la police et notamment à leur soi-disant mauvaise fois à transmettre les infos d’enquêtes -en même temps... ce n’est pas tout à fait faux-.

Malgré les conseils et ses propres efforts, il ne réussit à pas à dégager tout ses préjugé avant de rentrer dans le bâtiment. Dans son uniforme de police bleu marine, il dénota assez rapidement. À l’exception des grades cousue sur ses épaules et le haut de sa casquette, rien ne le désignait comme quelqu’un d’important -à part évidemment ceux qui connaissent sa trogne-. Le commissaire était venu sans armes, sa ceinture ne reprenant que sa radio. Il se dirigea directement vers l’accueil pour indiquer son rendez-vous et eut la satisfaction de ne pas devoir attendre. On l’emmena directement voir le big boss du coin.

Il fit enfin la rencontre de son nouvel homologue. Déjà, mauvais point pour lui, il fumait, enfin, il eut la décence d’arrêter quand Ryu entra, mais ce dernier ne comprenait toujours pas pourquoi cette engeance toxique n’avait pas disparu. Mais après tout, chacun ses vices, et à l’opposé, le policier fut agréablement surpris par le salut plus traditionnel qu’il lui offrit. Takery lui rendit en échange une poignée de main franche quand il tendit la sienne -non, mais là, c’est OBLIGÉ !-.

_Bonjour Monsieur Takery et bienvenue. Je vous en prie, asseyez-vous. Vous voudriez un café ? Un thé ?
_Je vous remercie, je ne dirais pas non à un café.

Le commissaire s’installa à l’endroit indiqué par le rabatteur, l’observant s’activer et laissant son regard faire le tour du bureau. Ryu restait neutre comme à son habitude, ne laissant pas transparaître ses pensées, positive ou négative. Comme à son habitude, il préféra entrer directement dans le vif du sujet.

_Vous avez su attirer ma curiosité avec votre mail. J’ai hâte d’entendre ce que vous avez à me dire. Néanmoins, avant tout, j’aimerais préciser une chose : je ne parlerais pas ici la langue de bois et j’espère que vous en ferez de même.

Il n’y avait rien de pire de commencer à détourner les phrases pour en faire un charabia lisse de tout contenu. C’était une méthode qui convenait au juriste et si besoin quand on s’exprimait à la population, mais en dehors c’était juste une perte de temps. S’installant confortablement, sans pour autant prendre ses aises, il observa son interlocuteur.

_Je suis tout ouïe, je vous écoute.

Localisation : Quelque part

Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef

Multi-Compte : Athenais, Hope Knight

Le commissaire aux origines japonaises avait semblé apprécié le salut traditionnel de sa patrie que tu avis utilisé. Et en contrepartie, il se prêta sans refus à te serrer la main. Ce n'était pas seulement par politesse ou même par stratégie que tu avais fait cela, simplement pour montrer un certain respect envers cet homme qui, au final, n'était peut-être pas très différent de toi quand à sa fonction professionnelle.

_Je vous remercie, je ne dirais pas non à un café.

Tu fis donc signe à la jeune rabatteuse de s'exécuter, lui indiquant que tu prendrais la même chose. Takery s'était assis sur le canapé et tu en fis de même, gardant bien entendu une distance respectable entre toi et ton invité. Ce dernier scruta la pièce et tu le laissas faire. Tu en avais conscience, il ne serait pas aisé de négocier avec un homme qui avait un certain charisme dans son attitude. Il paraissait bien sûr de lui. En soit, ça ne te dérangeait pas, bien au contraire, tu n'aurais pas aimé un homme aux allures soumises et faibles. Tu ne lui aurais tout simplement pas fait confiance pour ce que tu voulais instaurer entre les rabatteurs et les flics de l'île.

_Vous avez su attirer ma curiosité avec votre mail. J’ai hâte d’entendre ce que vous avez à me dire. Néanmoins, avant tout, j’aimerais préciser une chose : je ne parlerais pas ici la langue de bois et j’espère que vous en ferez de même.

"La langue de bois" ? Vraiment ? Pour qui te prenait-il ? Tu ne réprimas pas un haussement d'épaules, pensant que le commissaire n'avait pas besoin de préciser cela. Tu n'étais pas un homme politique, d'ailleurs, tu les détestais, ces hommes de pouvoirs qui parlait beaucoup pour ne rien dire au final.

_Je suis tout ouïe, je vous écoute.

Tu avais gardé ton sang froid, comme à ton habitude. Il en fallait bien plus pour t'énerver. on frappa à la porte, la rabatteuse revenant avec un plateau contenant deux tasses de café, un pot de sucre, au cas où et quelques biscuits pour accompagner le tout. Elle posa l'ensemble sur la table basse devant vous, puis tu attendis patiemment qu'elle ait quitté la pièce pour enfin prendre la parole sur le sujet de votre rencontre. Tu ne tenais pas à ce qu'il y ait d'autres oreilles que les vôtres qui puissent entendre ce qui allait se dire dans ce bureau.

- Bien. Comme nous le savons tous les deux, les relations entre vos hommes et les miens sont loin d'être bonnes. Chacun se tire dans les pattes, avouons-le. J'aimerai donc améliorer cela. Tout en parlant, tu avais rajouté un unique sucre à ton café avant de remuer le liquide sombre. Je suis tout à fait conscient que trop souvent, les rabatteurs ont pris en main certaines affaires sur lesquels vous travailliez. Ais-je tors ?

Tu fixais ton interlocuteur. Tu n'essayais pas de l'amadouer en accusant tes propres hommes, tu te montrais juste honnête sur les faits et les raisons de cette tension. Tu bus une gorgée de ton café brûlant avant de poursuivre.

- J'aimerai donc que cela cesse. Voila comment je vois les choses ... si vous le permettez que je vous expose mon opinion. Je pense que nous devrions travaillez en plus étroite collaboration sur les affaires les plus difficiles et importantes. Ce qui veut dire, que mes hommes vont cesser de vous arracher ce genre d'affaires, mais j'aimerai en contrepartie, que dans ces moments-là, nous puissions former des équipes qui lieraient nos deux organisations. Tu marquas une pause avant de reprendre. Mes hommes sont pour la plupart d'anciens militaires, peu d'entre-eux ont vraiment fait parti de la police et ne peuvent s'imaginer que de se voir retirer une affaire sur laquelle on donne beaucoup de son temps et de son énergie est loin d'être agréable. De plus, beaucoup sont plus des "rentre dedans" que des hommes réfléchis. J'en viens donc aux faits. Former des équipes sur ces affaires compliquées, alliant policiers et rabatteurs seraient peut-être bénéfiques pour celles-ci. Il y a aussi une autre raison qui me pousse à améliorer nos relations, je vais être honnête avec vous.

Après avoir encore bu quelques gorgées de ton café, tu reposas la tasse sur la table basse avant de poser ton dos sur le dossier, fixant de nouveau ton interlocuteur de ton regard métallique avant de poursuivre.

- Vous n'êtes pas sans savoir les agitations qui ont lieu sur Togi. Je pense que nous avons à craindre quelque chose qui pourrait nous dépasser mon équipe et la vôtre, le moment venue. Les hybrides sauvages semblent se faire plus nombreux et plus "présents" dans leurs actions. Il y a aussi une affaire en particulier sur laquelle je devrais sous peu me pencher plus sérieusement. Et si je pouvais le faire avec un allié de taille comme vous, ce serait une très bonne chose. Mais avant d'aborder ce genre de sujet, j'ai besoin de savoir ce que vous pensez de ma proposition et si vous avez des exigences particulières. N'hésitez pas non plus à exprimer ce que vous voudriez que les rabatteurs fassent ou ne fassent pas pour laisser vos équipes travailler en paix. Je vous avoue, que j'aimerai vraiment que nous trouvions un accord entre-nous. Je suis prêt pour cela à faire beaucoup d'efforts.

Tu attendais à présent, ta tasse vide posée devant toi, l'opinion de ton confrère. C'est ainsi que tu le voyais en tant que flic que tu étais toujours au final. Tu voulais arrivé à une entente entre vous, mais sans imposer automatiquement tes idées. Tu le savais, tu devais prendre des pincettes avec cet homme. Pour plusieurs raisons, l'une d'elle était liée à vos origines respectives et tu en avais tout à fait conscience.

Multi-Compte : Edward Davies/Ren

Ce n’est que le début d’accord d’accord.

Localisation : Quelque part

Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef

Multi-Compte : Athenais, Hope Knight

_Je soutient l’idée. Les hybrides s’agitent de plus en plus, les mafias et cartels peinent à être ralentis et il est très probable que d’autres groupes se mêlent à ses histoires pour leurs propres profits. Je rejoins votre avis, si aujourd’hui la situation s’embrasait, je doute de plus en plus que l’ordre finisse par l’emporter.

Ainsi donc, tu n'étais pas le seul à avoir constater cela, tout comme ce "dossier" dont tu allais devoir bientôt te charger afin d'approfondir tout ça. Tu n'en parlerais pas pour le moment, tu avais besoin d'éclaircir pas mal de choses à ce sujet. Ce commissaire avait tout l'air d'être particulièrement compétant, vif, intelligent. Tu le laissas poursuivre, te contentant de l'observer, son ton utilisé, ses gestes, ses petites mimiques aussi infimes soient-elles.

_Le fait de se voir retirer une affaire n’est jamais agréable, mais la plupart de mes hommes ont un sens de la justice assez développé pour l’accepter, quand cela est justifié. Le fait est que beaucoup considèrent la création des rabatteurs comme une punition et un affront fait à la police. Le fait de réduire les ressources est assez mal passé, la réattribution forcée de policier à l’administratif, encore moins. Et sans parler de ceux que certains considèrent comme des transfuges, l’arrivée massive de gaijin à qui l’on offrait plein pouvoir, à l’époque sans même une formation, a été le coup de grâce de toute entente naissante.

- Pour ce qui est de la création des rabatteurs et le fait que certains policiers se soient affiliés à l'administratif, n'est malheureusement que le choix d'un homme politique, que vous et moi ne pouvons contrôler. Et je comprend parfaitement le sentiment de vos hommes. Je vais de nouveau être honnête avec vous. Je suis un ancien agent du FBI, si vous connaissez notre fonctionnement aux Etas-Unis, vous savez maintenant que j'ai très souvent vécu cette situation. Mais ce n'est pas le sujet. Nous ne pouvons que nous plier aux lois et les faire respecter. Nous sommes tout autant des pions du gouvernement vous et moi. Mais cela ne doit pas nous empêcher d'essayer de nous entendre et de travailler ensemble plutôt que de se tirer dans les pattes alors que les hybrides sauvages le font déjà bien assez.

Tu laissas ton homologue poursuivre à son tour. cet échange restait respectueux bien qu'un peu tendu. Cependant, tu étais déterminé dans ta démarche et à vouloir le convaincre. De cet échange dépendrait beaucoup de choses, notamment, la sécurité des citoyens de Togi ...

_Passé au-dessus des préjugés ne sera pas facile. Même si aujourd’hui vos hommes lâchaient un peu la bride sur les enquêtes, je ne pourrais pas garantir que les miens aient plus l’envie de partager.

Ces dernières paroles étaient sincères, plus tu parlais à cet homme, plus tu te faisais ton opinion de lui. Quelqu'un de fier certes, mais de droit. Tu restais cependant méfiant comme à ton habitude. Rien n'était vraiment acquis pour le moment.

_Je pense qu’il est tout de même possible de commencer par plus petit. Tous les policiers ne portent pas rancune. Former un groupe avec des membres trié sur le volet et qui collaborerait à armes égales, en tant qu’exemple et essais, pourrait mener les autres à revoir leur avis si tout se passe bien. Mais cela risque de prendre aussi du temps. Pour accélérer, un équilibrage du personnel administratif pourrait être une piste.

- Je vous laisse carte blanche pour vos hommes d'un point de vue administratif. Je n'ai moi-même jamais compris pourquoi cela a été imposé alors qu'il aurait été plus avisé d'expliquer la situation et de faire des échanges équilibrés dès le départ. En ce qui concerne le reste, je pense connaître déjà certains éléments qui accepteraient dans mon équipe. Cependant, pour ce qui est du travail sur le terrain, cela impliquerait les hybrides rabatteurs, si cela ne vous pose pas de problème. Ils ont chacun une grande utilité non négligeable sur le terrain, selon leurs capacités respectives. Je dois de mon côté régler certaines choses à ce sujet et effectivement, nous avons peu de temps pour être efficaces ensemble. Tu marquas une pause tout en continuant de fixer ton interlocuteur. Je peux vous proposer deux ou trois équipes de mon côtés pour commencer et d'ici deux ou trois semaines. Le temps de les former au mieux et de leur expliquer l'enjeu de cette coopération. Ensuite, il serait bon de trouver quelques affaires pour le moment simples, de façon à tester dans un premier temps l'entente dans les groupes "test". Si vous êtes d'accord bien sûr. Dites-moi ce qui conviendrait le mieux. Tu laissas du temps au commissaire de donner sa propre opinion ou ses propres idées sur la question, avant de poursuivre. Je pense également qu'il faudrait éviter de nommer un chef de groupe, bien expliquer que le travail d'équipe est important mais que aucun ne passe au-dessus de l'autre. Qu'en pensez-vous ? Ce serait faisable d'après vous ?

Multi-Compte : Edward Davies/Ren

Localisation : Quelque part

Emploi/loisirs : Rabatteur en Chef

Multi-Compte : Athenais, Hope Knight

La discussion allait bon train et les négociations semblaient bien parties pour se mettre en place dans les jours voir semaines à venir. Tu avais fait le premier pas afin de t'entendre avec le commissaire en charge de la police de Togi, mais ce dernier avait su y répondre positivement. Auras-tu fait le bon choix ? En tout cas, tu en étais persuadé de ton côté. Il suffirait ensuite de quelques événements pour prouver tes pensées par la suite.

_Je devrait pouvoir trouver de quoi former trois équipes prêtes à partager le test. La présence des hybrides pourrait être un frein au début pour certains, mais je ne pense pas qu’ils retrouveront quelque chose à dire, l’objectif étant d’accepter les méthodes de chacun après tout. Les diriger sur des affaires plus… simples, permettrait d’éviter de première tension inutile en effet. Tout cela me semble correct.

Après avoir mentionner ton avis sur la question de "chef de groupe", tu laissas le temps à Takery de donner son propre opinion sur la question.

_Je pense que pour des duos, plus hybrides, cela pourrait se faire, mais si nous formons des équipes de différentes tailles, nommer un responsable de chaque côté sera nécessaire pour éviter toute prise de pouvoir. Et je pense que créer un groupe reprenant des membres, travaillant d’habitude à différents niveaux, enquêteurs et police scientifique, par exemple, pourrait forcer la cohésion. Je pense le projet tout à fait réalisable. Le délai me semble tenable, pour obtenir quelque chose d’efficace.

- Pour l'instant je pensais à former des petits groupes de trois ou quatre pas plus. Comme par exemple, un rabatteur, un hybride rabatteur et un voir deux de vos hommes. Ainsi, ils n'auraient de compte à rendre qu'à nous deux. Les grands groupes se créeraient une fois le test potentiellement réussi. Mais si nous déjà nous parvenons à trouver un accord et à nous entendre, il n'y a pas de raison que nos hommes n'y arrivent pas. Avec un peu de temps et de patience je pense ça possible. Par contre j'aime beaucoup votre idée de mélanger les différentes sections de la police et des rabatteurs, non seulement pour forcer la cohésion comme vous le dites, mais aussi pour une question de complémentarité sur le terrain. Cela nous rendrait tous plus efficaces dans nos démarche d'enquêtes.

_Il est peut-être tôt pour en parler, néanmoins, tant que nous en sommes à discuter rapprochement, autant l’évoquer. Depuis que j’ai pris la tête de la police de Togi, j’essaye de moderniser peu à peu les outils et équipements des forces du commissariat. Dans une continuité lointaine de cet effort, j’espérais mettre en place un nouveau service concentré sur la technologie à distance et la connectivité. Un service qui aurait en charge la traque cybernétique et la sécurisation des communications, mais qui pourrait également faire usage de drone, pour reconnaissance, déminage, poursuite, recherche… Tout ne viendrait pas de suite, certains groupes étant déjà là, mais dispersé, mais je pense à terme que cela deviendrait un département important, surtout dans un mode évoluant si vite.

Tu avais laissé le commissaire reprendre la parole et te confier un de ses projets en toute franchise. Tu avais bien noté sa légère réticence au début, mais il jouait franc-jeu et tu comprenais aisément sa méfiance. Après tout vous n'en étiez qu'au début de votre association. Tu l'avais écouté attentivement et avec un certain intérêt. Son idée était innovatrice pour Togi, mais ce serait un énorme atout non négligeable. Tu pris un petit temps de réflexion avant d'intervenir à ton tour dans cet échange.

- Je comprend parfaitement votre point de vue à ce sujet et je vous félicite car c'est un projet très utile. Mais aussi très coûteux. Je suppose que ça ralenti en grande partie ce développement. Je peux vous proposer pour sceller notre association, de participer dans la mesure de nos moyens, au frais de ce projet. Cela vous ferait gagner du temps et en contrepartie je vous parlerai d'une affaire dont il me semble intéressant de se pencher. Mais pour le moment, je n'ai pas encore mis mon nez dans ce dossier. Dès que je l'aurai étudié attentivement, nous nous rencontrerons de nouveau pour en parler. Votre aide pourrait être bienvenue.

_Si nous voulons faire coopérer nos groupes, je proposerais alors de créer ce service sous la tutelle de la police et des rabatteurs, d’en faire quelque chose de commun. Il serait utile à tous et serait un premier pont qui servirait à terme à grandement augmenter la communication. Évidemment, nous approchons des élections et il faudra du temps avant même de soumettre l’idée, mais je voulais votre avis sur le sujet.

- Vous l'avez et en effet, les élections risquent de déterminer beaucoup de choses, mais pour autant, je ne changerai pas d'avis sur la question de nos négociations aujourd'hui, ni même des engagements que je viens de prendre pour ma part. La présence d'un nouveau maire ne saurait remettre en question le bon maintien de l'ordre et la sécurité de Togi. Tu marquas une pause. Il serait plus prudent pour nous de trouver un moyen de communiquer aussi discrètement que possible. Tant que peu de personnes savent que nous nous associons, cela nous laisse du temps pour nous organiser si les tests sont satisfaisants. De mon côté je peux demandé à un de mes hommes de faire le messager sous couverture bien sûr. Qu'en pensez-vous ? Tu laissas le temps au commissaire de répondre, voir de soumettre un idée meilleure. Tu te levas ensuite. Je pense que cette entrevue touche à sa fin, nous avons besoin tous les deux de parler à nos équipes respectives et de faire le point. Vous désirez une nouvelle tasse de café avant de nous quitter ?

Multi-Compte : Edward Davies/Ren

Ça allait filer droit à Togi.