Il suffira d'un grain de Sable

- Prédéfinis concerné Sable. Et en liens, euh il y avait Shin, et Kisui Midoriko
- Commentaire PUTAIIIIIIIIIIN JE BOSSE DEMAIN. Aerm, tout ça pour dire que j'étais motivée, et j'espère que ça vous plaira C:
- Test

Thème song Dans son lit, en sueur, la panthère était visiblement en train de passer un mauvais moment. Il fallait dire que la soirée d’hier avait été assez mémorable pour qu’elle en oublie tout le contenu. Sentant un haut-le-coeur la prendre, la basané se tourna juste à temps pour ne pas plus salir ses draps. Enfin bon, la propreté n’était pas sa tasse de thé, et vu le nombre de gars qui étaient passés dessus, ça ne le serait jamais vraiment. Mais hey, le vomit, ça restait quand même dégueulasse à nettoyer, et rien que pour ça, elle ne voulait pas louper la bassine à ses côtés. Vomissant donc ce qu’il lui restait de ses tripes, elle se tourna une seconde fois, et roula sur le dos. Soupira longuement en regardant les mouches voler autour de ce qui lui servait de plafonnier. Ouep, ce squat craignait vraiment. Mais bon, elle avait la chance de ne pas le partager avec ses copains les autres drogués. C’était déjà ça, bon dieu, ces types foutaient des seringues partout ou ils passaient. Jouant aux petits poucets, ils croyaient sans doute que ça les aideraient à retrouver le chemin de leur maison. Mais bon, qui voudrait d’un hybride aux joues creusées, aux bras tellements piqués que c’était plus du sang qui coulait dans leurs veines, ou alors pas à cent pour cent. Maman et papa ne voulaient pas de vilains petits canards, c’était ce genre de mentalité qui les faisaient bien souvent plonger.

Putain de merde, elle s’en foutait de ces toxicos à la con. Ce qui importait, à l’instant présent, c’était ces putains de mouches qui faisaient un vacarme de tous les dieux, et qui aggravaient son mal de crâne. Sable les insulta dans sa barbe de longues minutes, main sur les yeux pour se protéger de la lumière, avant de se décider à changer de pièce. Insulter les mouches n’avait jamais été productif, une douche glacée par contre, l’ aiderait certainement à mieux se réveiller.

Se tenant tout d’abord à sa table de chevet, la panthère tomba à la renverse sitôt sortie du lit. A quatre pattes, elle tenta, sans fierté, d’atteindre la porte, insultant les bouteilles vides qui lui barraient insidieusement le passage. Tombant plus d’une fois, le ventre plus barbouillé que jamais, elle se sentait l’âme maritime, et se trouvait soudainement des affinités avec tous les gens ayant vécu un mal de mer. Compatissant sérieusement à leur peine pour la partager, alors même qu’elle se trouvait sur la terre ferme. Adressant une prière à tous ces pauvres bougres, manquant plus d’une fois de vomir en cours de route, elle finit pourtant  par atteindre le rivage. Toilettes ! Elle s’y précipita, comme un hybride cochon qui voyait soudainement la possibilité de payer pour coucher. Les deux mains sur la cuvette, elle tenta de vomir, mais rien ne voulut sortir, si ce n’est de la bile, et la frustration d’avoir accompli ce périple pour des clopinettes. Le corps secoué de hauts le coeurs, Sable abandonna l’idée des latrines, pour se concentrer sur la douche miteuse qui lui servait bien souvent à décuver. Rapant à l'intérieur, elle activa le jet froid, et resta ainsi, misérable, à en subir la pleine puissance.

Le seul point positif dans cette situation merdique, c’était qu’elle avait pas eu à se déshabiller. L’avantage de dormir nue résidait en la possibilité de ne pas faire plus d’effort que nécessaire le lendemain matin. Une véritable institution, ce mode de vie. Enfin bref, tout ça pour dire qu’elle était sous l’eau, tranquillement, en train de méditer sur le problème qu’une douche froide devait engendrer chez les reptiles - les pauvres, comment faisaient t’ils pour décuver rapidement ? Elle se promit de leur demander des conseils, et de ne pas partir avant d’avoir eut des réponses - quand on sonna à sa porte. Déjà un peu plus sobre, Sable prit une serviette, qu'elle jeta négligemment sur ses épaules. Bon, elle tituba quand même jusqu’à la porte, mais bon, au moins, elle arrivait à tenir sur ses deux jambes. Regardant par le judas, elle vit Bill. Bill, un indic merdeux d’une quarantaine d’années, aux dents tellements jaunies et à l'haleine tellement pestilentielle qu’il aurait mieux valu qu’il se reconvertisse chez les rabatteurs. Au moins, son odeur se détiendrait pas trop. Ces enfoirés puaient la merde, dans tous les sens du terme. Enlevant la serviette de ses épaules, elle la noua autour de sa taille, avant d’ouvrir la porte au pauvre gars. Bon sang, elle allait refaire sa journée.

Sable, euh … je … tu veux que je repasse plus tard ?
Plus tard ? Pourquoi faire ? S’entendit t’elle articuler, flegmatique, comme à son habitude.
Euh… euh...
Regarde mon visage Bill. Mon visage.

Elle le vit soudainement rougir, comme une pucelle à qui on avait promis la totale. Se tenant au montant de la porte, Sable prit alors une pose sexy, non pas parce qu’elle le voulait, mais bien parce qu’elle était sur le point de se casser la figure. Enfin, sa grâce féline avait rattrapé le coup, c’était déjà ça de gagné. Il fallait croire que même avec la gueule de bois, elle trouvait le moyen de rester elle même : Belle en toute circonstances.

Alors Bill ?
Euh oui, le visage. Alors euh. Mélanie voulait te voir. Je sais pas pourquoi, mais c’était urgent.
Ouais bah ça attendra que je décuve !
Qu...quoi ?
Bonne nuit Bill...